Burkina-culture-foire
Foire internationale du livre de Ouagadougou : Sophie Heidi Kam, remporte le Grand prix
Ouagadougou, 29 nov. 2021(AIB)-Le Grand prix du livre de la 16e édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) a été remporté dimanche par l’écrivaine, poète Sophie Heidi Kam au cours de la cérémonie de clôture.
« Je suis très surprise et très émue car c’est un travail artistique. J’ai travaillé sur les œuvres classiques d’un ami belge qui a fait une sculpture de black Néfertiti et black Monalisa, la chaconne noire » explique la lauréate Sophie Kam.
Elle affirme avoir été inspirée par « l’histoire de la chaconne peinte par Leonard de Vinci ». « La chaconne vient naître en Afrique, devient africaine, entreprend un pèlerinage aux Etats Unis sur la trace de ses ancêtres qui ont été fait esclave mais cette chaconne noire tombera enceinte », a-t-elle expliqué.
Elle ajoute avoir également travaillé sur des œuvres des plasticiens qui l’ont beaucoup inspiré. Mme Sophie Heidi Kam s’exprimait au cours de la cérémonie de clôture du FILO 2021.
Plusieurs autres lauréats ont été primés. Le prix de l’université Joseph Ki-Zerbo, a été remporté par Orokiatou Barro avec son œuvre, « enfin l’horreur » et le prix de la mairie de Ouagadougou remporté par Houla Emmanuel Traoré.
La ministre de la culture, Elise Thiombiano a salué la consécration des « nouveaux talents de la littérature burkinabè » au cours de la FILO 2021 et souhaité qu’ils connaissent « une brillante carrière comme l’invité d‘honneur Aristide Tarnagda ».
Aristide Tarnagda est lauréat du Grand prix littéraire d’Afrique noire de 2017 et invité d’honneur des FILO 2021.
Ce dernier à travers des poèmes, a invité le Burkina Faso à se lever pour écrire et éditer les livres.
« L’ouragan s’agite et la montagne est imperturbable parce que les montagnes ne tremblent pas. Lève-toi. Trois fois lève-toi Burkina Faso. Allez ! Débout et bombe le torse! Lève-toi et écrit », a-t-il déclamé.
« Ecrire le livre, éditer nos livres pour nous dire à nous-même et dire à notre terre Burkina ceci : En ton sein la vie s’est nourri, parce que le livre est l’un des signes les plus tenaces de notre présence au monde », a poursuivi M. Tarnagda.
Agence d’information du Burkina
OSY/wis