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Bobo-Dioulasso : Une association valorise des valeurs africaines à travers des journées culturelles Bôbô Mandarè

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Burkina- Culture- Promotion

Bobo-Dioulasso : Une association valorise des valeurs africaines à travers des journées culturelles Bôbô Mandarè

Bobo-Dioulasso, 2 déc. 2021 (AIB)-L’association « Sya wôlô » a organisé le samedi dernier à Bobo Dioulasso, la IVe édition des journées culturelles Bobo Mandarè, pour la promotion des valeurs africaines.

La IVe édition des journées culturelles Bobo Mandarè organisée par l’association « Sya wôlô » a eu lieu le samedi 28 novembre 2021 à la place « Wara-wara » de Bobo-Dioulasso.

Selon le promoteur de l’événement, Bakary Ouattara, l’association entend valoriser, préserver et transmettre les valeurs traditionnelles africaines matérielles et immatérielles à la génération future.

Cette quatrième édition des journées culturelle est placée sous le thème « Identité et spiritualité africaine dans la construction de la paix, la sécurité et la cohésion sociale au Burkina Faso ».

M. Ouattara a également estimé que le savoir africain est « indispensable » pour la préservation de la paix et de la cohésion sociale.

Selon le promoteur des journées culturelles Bobo Mandarè Bakary Ouattara, le savoir africain peut résoudre certains problèmes

« Le savoir africain peut résoudre certains problèmes, notamment les problèmes liés à l’insécurité, à la cohésion sociale, et à la paix », a-t-il soutenu.

A le croire, les journées culturelles visent à créer un équilibre entre les gouvernants et les vieillards, détenteurs du savoir africain afin d’envisager l’avenir de façon paisible.

Ces journées culturelles ont été ponctuées, entres autres par la grande parade des communautés, la danse des masques bobo et peulh etc.

Pour sa part, le 4ème adjoint au maire de la ville de Bobo-Dioulasso, Alain Sanou a encouragé le promoteur pour le travail abattu pour la diversité culturelle de la cité de Sya, à travers son association.

M. Sanou par ailleurs chargé des affaires culturelles de la commune a précisé que ces échanges favorisent l’union entre les différentes communautés.

Créée en 2017, l’association « Sya wôlô » a pour vision  de sauvegarder le patrimoine culturel immatériel et matériel, notamment les lieux de culte, les masques, les bois sacrés et les rites.

Agence d’information du Burkina 

BT-ENL/NO/wis 

Burkina : Un père écope de trois ans de prison ferme pour avoir battu son fils

Burkina-Justice-Condamnation

Burkina : Un père écope de trois ans de prison ferme pour avoir battu son fils

Bobo-Dioulasso, 2 déc. 2021 (AIB)-Un père a été condamné à trois ans de prison ferme avec une amende avec sursis de 600 mille francs CFA, le mardi 23 novembre dernier à Bobo Dioulasso, pour avoir infligé des sévices corporels à son fils.

Le père, tailleur de profession était poursuivi par la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso pour avoir « battu et privé de nourriture à plusieurs reprises l’un de ses enfants ».

L’accusé, père de cinq enfants a été condamné à trois ans ferme et à une amende avec sursis de 600 000 F CFA.

Pour lui, il a agi sous l’effet de la colère, parce que son fils « avait des comportements déviants » à son égard.

A croire les juges, malgré les avertissements des services de l’action sociale, le prévenu n’a pas cessé d’infliger des sévices corporels à son bambin dont la mère ne vit plus avec lui.

Poursuivant leurs explications, les hommes en robes noires ont souligné que le grand frère du prévenu exacerbé, par son comportement a décidé de porter plainte contre lui.

Avant d’être dans sa cellule de détention, le tribunal a invité le désormais prisonnier à bien prendre soin de son enfant après son séjour de 3 ans à la maison de correction.

Agence d’information du Burkina

MY-AD/NO/wis 

Burkina : La Caisse nationale de sécurité sociale outille ses acteurs face aux risques professionnels

Burkina-Administration-CNSS-Formation

Burkina : La Caisse nationale de sécurité sociale outille ses acteurs face aux risques professionnels

Ouagadougou, 02 déc. 2021 (AIB)-La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a formé mardi, ses partenaires des régions du centre, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest, sur la prévention et la réparation des accidents du travail et maladies professionnelles.

« Les risques professionnels constituent une préoccupation majeure au plan national », a déclaré le représentant du directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Tidjani Kambou.

Il a indiqué que le combat contre les sinistres au travail devient un impératif et que la prévention des risques professionnels et la promotion de la santé des travailleurs constituent un aspect important de la mission de sa structure.

Tidjani Kambou s’exprimait mardi, lors de la 12e édition des 72 heures de prévention, prévue du 1er au 3 décembre 2021 à Gaoua.

Ces journées sont placées sous le thème : « Gestion des risques professionnels dans le cadre de la sécurité sociale ».

« Pour réussir sa mission, la CNSS mène le combat avec l’Inspection du travail, l’Office de santé des travailleurs, la Brigade nationale de sapeurs-pompiers, les employeurs et les travailleurs », a-t-il ajouté.

Pour lui, l’activité vise une large information des acteurs du travail et de la population, sur la nécessité de développer toute action tendant à réduire un tant soit peu les sinistres du travail.

Le représentant du directeur général de la CNSS Tidjani Kambou a lancé un appel aux partenaires sociaux et techniques afin qu’ils s’investissent pleinement dans le cadre de la promotion de la santé et la sécurité au travail.

Tidjani Kambou a dénoncé l’argumentaire selon lequel les coûts de la prévention des risques professionnels supportés par l’entreprise sont des charges supplémentaires sans résultats tangibles.

M. Kambou a soutenu que la prévention doit être considérée non pas comme un projet à durée déterminée, mais comme un investissement instaurant à terme une culture de prévention dans l’entreprise et une performance accrue des entreprises.

Le gouverneur du Sud-Ouest, Emmanuel Zongo, a dit qu’au-delà des coûts engendrés pour leur réparation, les accidents du travail et maladies professionnelles causent des souffrances et des handicaps que les victimes traînent toute leur vie.

« Heureusement, les sinistres liés au travail ne sont pas une fatalité et peuvent être évités si des mesures idoines de prévention sont prises » a assuré M. Zongo.

Il a salué l’initiative de la CNSS de fédérer les énergies, les intelligences et les moyens pour la promotion d’un milieu de travail sain et salubre à l’échelle nationale », a lancé Emmanuel Zongo.

La Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) enregistre chaque année plus de 1 300 accidents de travail et maladies professionnelles.

Ces accidents coûtent près d’un milliard de francs CFA au titre des réparations.

Agence d’information du Burkina

 JH/hb/wis

Burkina/Covid-19 : Le gouvernement prévoit une campagne de vaccination du 15 au 23 décembre

Burkina-Santé-Covid-Vaccination

Burkina/Covid-19 : Le gouvernement prévoit une campagne de vaccination du 15 au 23 décembre

Ouagadougou, 02 déc. 2021 (AIB)-Le ministre de la santé, Charlemagne Ouédraogo a annoncé jeudi, qu’une campagne de vaccination contre la Covid-19 est prévue du 15 au 23 décembre dans quatre régions en vue d’atteindre 10% de la population cible d’ici fin 2021.

« En vue d’augmenter la couverture vaccinale et contribuer ainsi à réduire le nombre de forme grave et de décès, une campagne de vaccination est prévue du 15 au 23 décembre », a affirmé le ministre de la santé, Charlemagne Ouédraogo.

Selon lui, cette campagne de vaccination concernera essentiellement quatre régions qui sont le Centre, le Centre-Ouest, les Hauts-Bassins et le Sud-Ouest.

Le ministre s’exprimait jeudi, lors d’une conférence de presse sur la situation actuelle de la pandémie à Covid-19.

Il a fait le point de la vaccination et du dispositif sanitaire mis en place pour accompagner la réouverture des frontières terrestres et ferroviaires.

Selon le ministre, le gouvernement s’est fixé comme objectif d’atteindre 10% de la population cible d’ici le 31 décembre mais à la date du 28 novembre, 442 769 personnes ont été vaccinées soit environ 4% de la cible attendue qui est de 10 417 000 personnes de 18 ans et plus.

« Se vacciner contre la Covid-19 aujourd’hui vous permet d’éviter les formes graves de la maladie et de réduire l’incidence des décès dus à cette maladie », a souligné le ministre de la santé.

Rappelons que le premier cas du Covid-19 est apparu au Burkina Faso le 9 mars 2020.

A la date du 28 Novembre 2021, le pays a enregistré 16 000 cas cumulés et confirmés dont 5 918 femmes et 10 082 hommes avec 286 décès.

Le nombre de guéris à la même période est de 15 345.

Agence d’information du Burkina

CYR/wis

Yako: Sept ans de prison requis contre un maïeuticien accusé de viol

Yako: Sept ans de prison requis contre un maïeuticien accusé de viol
Yako, 2. déc. 2021(AIB)- Le ministère public a requis jeudi, sept ans de prison et 600 mille FCFA d’amende contre un maïeuticien, accusé d’avoir violé une patiente de 23 ans. Le délibéré est attendu le 23 décembre 2021.

 

Le 16 novembre 2021, alors qu’une jeune femme de 23 ans attendait d’être consultée par une sage-femme au CMA de Yako, un maïeuticien qui l’avait reçue quelques temps auparavant, l’invita dans son bureau pour l’examiner.

Le même jour, la femme a porté plainte contre le monsieur pour viol. Il sera incarcéré le 23 novembre 2021.

Ce jeudi 02 décembre 2021, selon des documents sonores versés au Tribunal, le maïeuticien a reconnu avoir eu un rapport sexuel avec la patiente et s’est fondu en excuses.

Pour la patiente, il s’agit d’un viol puisse qu’elle dit avoir repoussé plusieurs fois l’agent de santé.

L’avocat de la défense, déplorant des zones d’ombre, a voulu comprendre pourquoi la dame n’a pas crié durant la présumée agression.

La jeune femme a avancé l’argument de la peur et s’est davantage inquiétée de la possibilité de contracter une maladie, vue que son présumé agresseur ne s’est pas protégé.

Le ministère public a requis sept ans d’emprisonnement et une amende de 600 000 FCFA.

Le délibéré est prévu le 23 décembre 2021.

Agence d’information du Burkina

ZES/ata

Burkina : Lutte contre le terrorisme, justice et coopération, à la une des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Lutte contre le terrorisme, justice et coopération, à la une des quotidiens

Ouagadougou, 2 déc. 2021 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce jeudi évoquent le procès de Thomas Sankara, ainsi que des sujets liés à la coopération et à la lutte contre le terrorisme.

«Opération conjointe Koundanlgou contre le terrorisme: de la nécessité de maintenir le cap de l’offensive», titre le journal privé, Le Pays.

Le quotidien rappelle que l’opération conjointe Koundanlgou IV qui a mobilisé du 21 au 27 novembre2021, les armées du Burkina Faso, du Togo, du Ghana et de la Côte d’Ivoire, à leurs frontières communes, a abouti à la destruction de cinq bases de terroristes et de matériels de guerre.

Le journal salue « cette coopération militaire qui a permis de parvenir à des résultats probants qui vont dans l’intérêt de tous », car, poursuit-il, « aucun pays, aujourd’hui, ne peut se targuer d’être à l’abri du terrorisme ».

Ainsi, Le Pays souhaite que ces genres d’opération se multiplient à intervalles réguliers, de sorte à ne pas donner de répit aux terroristes qui profitent de la porosité des frontières pour semer la terreur.

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, dans sa rubrique ‘’Autant le dire’’, affiche que « c’est comme ça qu’il faut combattre les terroristes ! ».

Pour le journal, cette opération conjointe et les résultats auxquels elle a abouti est la preuve palpable que la lutte contre le terrorisme ne peut être gagnée par un pays, pris individuellement, mais plutôt, « en mutualisant les efforts, et les stratégies ».

Les quotidiens évoquent le procès de l’assassinat de Thomas Sankara avec la comparution de témoins, dont Gabriel Tamini, à la barre, hier mercredi 1er décembre 2021.

A ce propos, le quotidien national Sidwaya titre : «Procès Thomas Sankara : le témoin Gabriel Tamini échappe à un mandat d’arrêt ».

 

Sur la même lancée, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore : «Procès Thomas Sankara : le témoin Gabriel Tamini à deux doigts d’être arrêté ».

Pour sa part, Le Pays croit savoir que le témoin « Gabriel Tamini échappe de peu à un mandat de dépôt pour ‘’faux témoignage’’ ».

C’est à juste titre que le journal bobolais, L’Express du Faso, laisse lire : «Procès Thomas assassinat de Sankara : Gabriel Tamini a failli passer de témoin à accusé », là où Aujourd’hui au Faso mentionne : « +Gabi+ souvé in extremis de faux témoignage ».

« Réouverture des frontières terrestres et ferroviaires du Burkina, la délivrance, en attendant Abidjan», titre le quotidien national, Sidwaya, sous un autre registre.

Le Burkina Faso a rouvert, ce mercredi 1er décembre 2021, ses frontières terrestres et ferroviaires avec des pays voisins, après 20 mois de fermeture, du fait de la Covid-19, informe le média.

Le journal a fait le constat de soulagement pour certains transporteurs et la reprise des services et d’activités de commerces à Yendéré dans la région des Cascades, ville frontalière avec la Cote d’Ivoire.

Sur le même sujet, L’Express du Faso avertit : « réouverture des frontières : attention au variant !».

Selon le journal, l’apparition du nouvel variant du Covid-19, Omicron, recommande plus encore de prudence, car très contagieux et sa propagation rapide inquiète le monde scientifique.

Le Pays et L’Express du Faso, font cas de la 8e conférence ministérielle du forum sur la coopération sino-africaine tenue les 29 et 30 novembre dernier à Dakar au Sénégal.

Cette conférence a eu pour mission principale d’évaluer la mise en œuvre du suivi du sommet du Beijing 2018et le bilan de la coopération sino-africaine dans la lutte contre la Covid-19 et aussi définir les orientations de ladite coopération pour trois années à venir, selon le journal Le Pays.

Agence d’information du Burkina

KR/ak

Nayala/Commissariat de Gassan : Des hommes armés « mis en déroute » 

Burkina-Terrorisme-Attaque-Riposte

Nayala/Commissariat de Gassan : Des hommes armés « mis en déroute » 

Ouagadougou, 2 déc. 2021 (AIB)- La « prompte riposte » des policiers a mis déroute des hommes armés qui ont attaqué, la nuit dernière, le Commissariat de police de Gassan, dans la province du Nayala, a-t-on appris de source policière.

Selon le communiqué dont l’AIB a reçu copie, c’est dans la matinée du jeudi 2 décembre 2021, aux environs de 5 heures, que le Commissariat de police du district de Gassan, dans la province du Nayala, région de la Boucle du Mouhoun, a été la cible d’une attaque perpétrée par des individus armés.

« La prompte riposte des éléments dudit commissariat a mis en déroute ces bandits armés et les a obligés à battre en retraite », peut-on lire.

Le document signé de la Direction de la communication et de relation publique de la police nationale signale qu’aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée dans le rang de la police nationale, mais que l’« on note cependant quelques dégâts matériels ».

A travers l’écrit, le Directeur général de la police nationale salue « la bravoure et le professionnalisme des éléments engagés à ce poste en particulier et de façon générale sur le territoire national ».

Il invite, par ailleurs, les populations à plus de collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) présentes sur le terrain dans la lutte contre le terrorisme.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Compte rendu du conseil des ministres du mercredi 1er décembre 2021

 

Compte rendu du conseil des ministres du mercredi 1er décembre 2021

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 1er décembre 2021, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 45 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à un décret portant modalités d’application de la loi n°032-2021/AN du 25 juin 2021 portant cadre juridique et institutionnel du Partenariat public-privé (PPP) au Burkina Faso.
L’adoption de ce décret permet la définition du rôle des organes et des instances de gouvernance du Partenariat public-privé au Burkina Faso.

Le deuxième rapport est relatif à un décret portant création, attributions, composition et fonctionnement de la Commission de Partenariat public-privé (PPP).
L’adoption de ce décret permet à notre pays de renforcer le dispositif décisionnel relatif à la sélection de projets à réaliser en Partenariat public-privé, d’améliorer le suivi et le rapportage relatif au programme PPP.

Le troisième rapport est relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2021, au 30 septembre.
Le budget de l’Etat, au 30 septembre 2021 a été exécuté à hauteur de 1 577,08 milliards F CFA en recettes et de 2 072,09 milliards F CFA en dépenses pour des prévisions respectives de 2 181,98 milliards F CFA et de 2 672,78 milliards F CFA.

Ces niveaux d’exécution correspondent à des taux d’exécution globaux respectifs de 72,28% et de 77,53%, en nette amélioration par rapport à ceux de la même période en 2020 qui étaient de 70,30% et de 72,98%.
Au titre des soldes budgétaires, l’épargne budgétaire et le solde global ressortent respectivement à 12,27 milliards F CFA et à -495,00 milliards F CFA.

Au niveau de la gestion de la trésorerie, au 30 septembre 2021, les encaissements se situent à 2 982,13 milliards F CFA sur l’ensemble du réseau du Trésor public contre 2 548,02 milliards F CFA à la même période en 2020. Les décaissements effectifs à la période sont de 2 718,22 milliards F CFA contre 2 556,45 milliards F CFA en 2020.
En rapprochant les encaissements des décaissements, il se dégage un solde de 263,91 milliards F CFA traduisant la couverture entière des engagements financiers de l’Etat. Tenant compte des disponibilités de début de période, le solde global se situerait à 486,88 milliards F CFA.

Le Conseil félicite l’ensemble des régies des finances pour les résultats obtenus, les encourage dans la mobilisation optimale des ressources et exhorte les administrations publiques à poursuivre les efforts de rationalisation des dépenses publiques.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a examiné et adopté un rapport relatif à la proposition de recommandations et de suggestions de l’éducation en situation d’urgence pour l’année scolaire 2021-2022.
Pour faire face aux effets induits et néfastes des crises sécuritaires et sanitaires sur le système éducatif, le Gouvernement s’est doté d’une Stratégie nationale d’éducation en situation d’urgence (SN-ESU) 2019-2024. La mise en œuvre de cette stratégie a permis au cours de l’année scolaire 2020-2021 de réinscrire 107 000 élèves déplacés internes (EDI).

Pour l’année scolaire 2021-2022, il est prévu le maintien de 147 000 élèves déplacés internes par la construction de 187 classes complémentaires, l’acquisition de 260 classes préfabriquées, l’acquisition de 5 975 vélos pour les filles, la production et la diffusion des ressources pédagogiques numériques au profit des élèves hors écoles et dans les zones difficiles d’accès.

Le Conseil, tout en saluant l’engagement des acteurs de l’éducation en situation d’urgence, a instruit les ministres en charge du dossier à prendre les mesures idoines en vue de la mise en œuvre des recommandations pour un bon déroulement de l’année scolaire.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant organisation et fonctionnement des Classes préparatoires aux Grandes écoles (CPGE) au Burkina Faso.
Le Gouvernement du Burkina Faso ambitionne de créer des classes préparatoires post baccalauréat dans les lycées et dans les Institutions d’enseignement supérieur et de recherche (IESR) afin de s’adapter aux nouvelles exigences de développement en matière d’éducation.

Ces classes préparent les étudiants et les élèves à intégrer des grandes écoles d’ingénieurs et des Institutions d’enseignement supérieur et de recherche tant aux niveaux national, régional qu’international.
L’adoption de ce décret permet de rendre opérationnelle cette vision du Gouvernement burkinabè de doter notre pays de système de classes préparatoires post baccalauréat.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte modalités de mise en demeure du fonctionnaire d’Etat en cas d’abandon de poste ou de refus de rejoindre le poste assigné.
L’adoption de ce décret permet de se conformer aux dispositions de l’article 190 de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la fonction publique d’Etat et de renforcer les modalités de mise en demeure du fonctionnaire en cas d’abandon de poste ou de refus de rejoindre le poste assigné.

Ce décret abroge toutes dispositions antérieures contraires, notamment celles relatives au décret n°98-374/PRES/PM/MFPDI/MEF du 15 septembre 1998 portant modalités de mise en demeure des fonctionnaires et contractuels de l’Etat en cas d’abandon de poste ou de refus de rejoindre le poste assigné.

Le second décret porte modalités de jouissance du congé administratif annuel.
L’adoption de ce décret permet de renforcer la gestion des modalités de jouissance du congé administratif annuel du fonctionnaire d’Etat et de se conformer aux dispositions de l’article 56, alinéa 2 de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la fonction publique d’Etat.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif au bilan de la subvention de l’Etat à la presse privée, exercice 2021.
Au titre de l’année 2021, le Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) a accordé une subvention de quatre cent millions (400 000 000) F CFA au profit de 106 organes de presse et de 02 organisations professionnelles de médias.
Ces fonds ont été octroyés suivant des critères d’éligibilité bien définis et selon la répartition suivante :

- 236 788 441 F CFA pour la presse audiovisuelle ;
- 74 470 623 F CFA pour la presse en ligne ;
- 62 968 473 F CFA pour la presse écrite en langue française ;
- 5 772 463 F CFA pour la presse écrite en langues nationales.
Le Conseil, tout en félicitant les bénéficiaires les invite au respect des dispositions de l’arrêté conjoint 2021-003/MCRP/MINEFID portant gestion, administration, répartition et justification de la subvention de l’Etat à la presse privée du 05 mars 2021.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Sécurité a fait au Conseil le point des manifestations illégales organisées par des Organisations de la société civile (OSC) dans certaines villes du pays le 27 novembre 2021.
Le Conseil félicite les forces de l’ordre pour leur professionnalisme dans la gestion de ces manifestations illégales. Il félicite les Organisations de la société civile qui sont restées fidèles à l’esprit républicain et citoyen.

Le Conseil a rappelé la nécessité du respect des lois et règlements en matière de respect de l’ordre public et condamne les actes de vandalisme contre les biens publics et privés.
II.2. Le ministre de la Santé a informé le Conseil de l’apparition d’un nouveau variant du Coronavirus dénommé OMICRON et des dispositions prises par les services de santé à cet effet.

Le Conseil a instruit le ministre de la Santé à prendre les dispositions nécessaires pour le respect des mesures sanitaires de protection contre la maladie à Coronavirus aussi bien pour les voyageurs que pour les résidants.
II.3. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a informé le Conseil des résultats des élections consulaires de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF).

L’Assemblée générale de la CCI-BF compétente pour élire le Président et les autres membres du Bureau consulaire pour 5 ans, s’est tenue le 29 novembre 2021 et a permis d’élire le nouveau bureau composé de 21 membres.
Le Conseil adresse ses félicitations au Président élu et aux autres membres du bureau tout en saluant l’esprit de consensus qui a prévalu au cours du processus électoral.

II.4. Le ministre de la Culture, des arts et du tourisme a informé le Conseil de la participation de la délégation du Burkina Faso à la 41ème Conférence générale de l’UNESCO tenue à Paris en France du 09 au 24 novembre 2021.
Le Burkina Faso a réaffirmé au cours de cette conférence son attachement aux engagements internationaux en faveur de la coopération et de la diversité culturelle dans le monde et en Afrique.

III. NOMINATIONS
III. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
- de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement ;
- de la société des mines de Taparko (SOMITA-SA) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;
- du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière ;

- de la Nouvelle société sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO), du Conseil Burkinabè de l’anacarde (CBA) et de la Minoterie du Faso (MINOFA) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;
- du Fonds de développement de l’élevage (FODEL) au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques ;
- de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) au titre du ministère de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi.

A. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l’Urbanisme, de l’habitat et de la ville :
- Monsieur Kouka Benjamin KONKOBO, Mle 92 929 S, Ingénieur en génie civil.

Au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement :
- Monsieur Anûuyirtole Roland SOMDA, Mle 115 223 J, Ingénieur en génie civil.
Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :
- Monsieur Célestin ZOUNGRANA, Mle 118 700 A, Economiste.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) pour une dernière période de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

- Monsieur Tidjani ZOUGOURI, Mle 46 640 N, Inspecteur des eaux et forêts.
Au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement :
- Monsieur Idrissa BAMBARA, Mle 00 13, Chef de service financier et comptable.

B. MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Madame Mamou OUEDRAOGO, Mle 96 934 R, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de la société des mines de Taparko (SOMITA-SA) pour une dernière période de trois (03) ans.

C. MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Reguema Alexandre BONKOUNGOU, Mle 49 101 F, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret renouvelle le mandat de Monsieur Mathué BADIEL, Mle 111 307 G, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de la Nouvelle société sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme Monsieur Séni NIKIEMA, Mle 254 897 T, Conseiller en études et analyse, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation au Conseil d’administration du Conseil Burkinabè de l’anacarde (CBA) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Issaka TINGRI.

Le troisième décret nomme Monsieur Touissida Victor SANKARA, Mle 260 354 G, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de la Minoterie du Faso (MINOFA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

E. MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Souleymane OULA, Mle 119 291 L, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration du Fonds de développement de l’élevage (FODEL) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Houda SINON.

Le second décret renouvelle le mandat de Madame Rakiata NABI, Mle 212 307 X, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration du Fonds de développement de l’élevage (FODEL) pour une dernière période de trois (03) ans.

F. MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
- Monsieur André GANSONRE, Mle 59 697 M, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :
- Monsieur Coré Dieudonné Tafarona BENON, Mle 26 404 R, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’OBSERVATOIRE NATIONAL DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION

- Monsieur Tienti Dieudonné GNOUMOU, Mle 226 372 N, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES CENTRALES SYNDICALES

- Monsieur Mohamed Lamine OUEDRAOGO, Mle 225 824 F, Ingénieur du cinéma et de l’audiovisuel.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL NATIONAL DU PATRONAT BURKINABE (CNPB)

- Monsieur Amado TRAORE, Hôtelier.
Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Abdou Abach OUEDRAOGO, Mle 45 190 A, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi au Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement
Ousséni TAMBOURA
Officier de l’Ordre de l’Etalon

ACTUALITÉS: LE MONDE EN BREF DU JEUDI 2 DECEMBRE 2021

ACTUALITÉS

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 2 DECEMBRE 2021

 

GENEVE – L’Organisation mondiale de la santé a mis en garde mercredi contre la combinaison « toxique » de faibles taux de vaccination et de dépistage du Covid-19, face à la menace du nouveau variant Omicron qui continue de se propager dans le monde et contraint de plus en plus de pays à revenir à des mesures restrictives.

 

BRUXELLES – La Commission européenne a appelé mercredi les pays de l’UE à réfléchir dès maintenant à la vaccination obligatoire contre le coronavirus, dont le variant Omicron continue de se propager dans le monde, poussant les Etats à imposer de nouvelles restrictions de déplacement.

 

WASHINGTON – La Cour suprême des Etats-Unis a semblé mercredi disposée à modifier le cadre légal qui, depuis près de 50 ans, garantit le droit des Américaines à avorter, soit en le restreignant soit en l’annulant purement et simplement.

 

RIGA (Lettonie) – Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a assuré mercredi avoir des « preuves » que Moscou envisageait une invasion en Ukraine et mis en garde la Russie, dressant la perspective de sanctions économiques douloureuses si elle passait à l’acte.

 

PARIS – La WTA a annoncé mercredi la suspension des tournois féminins de tennis en Chine « quelles qu’en soient les conséquences financières » en soutien à la joueuse Peng Shuai qui a accusé d’abus sexuels un ex haut-dirigeant communiste chinois, mesure saluée par plusieurs champions de la discipline, dont Novak Djokovic.

 

PORTO ALEGRE (Brésil) – Le procès sur l’incendie d’une discothèque qui avait fait 242 morts au Brésil, en majorité des jeunes, s’est ouvert mercredi avec des témoignages émouvants dans l’Etat méridional de Rio Grande do Sul, près de neuf ans après la catastrophe.

 

ADDIS ABEBA – L’Ethiopie a annoncé mercredi la reprise par les forces progouvernementales du site de Lalibela, classé par l’Unesco au patrimoine mondial et passé en août sous le contrôle des rebelles de la région du Tigré, le gouvernement du Premier ministre cherchant à reconquérir les territoires encore aux mains des rebelles.

 

WASHINGTON – L’adolescent de 15 ans qui a semé la mort mardi dans son lycée dans le nord des Etats-Unis était « sans pitié », faisant preuve d’une détermination « à glacer le sang », a décrit mercredi le shérif chargé d’enquêter sur cette nouvelle tragédie liée aux armes à feu aux Etats-Unis.

 

BUENOS AIRES – L’ex-président argentin Mauricio Macri a été inculpé d’espionnage présumé de familles des victimes du « San Juan », un sous-marin dont le naufrage avait fait 44 morts en 2017, une inculpation qu’il a aussitôt qualifiée de « persécution politique ».

 

BRUXELLES – Bruxelles a proposé mercredi de permettre à la Pologne, la Lituanie et la Lettonie de prolonger le délai d’examen des demandes d’asile des migrants arrivant via le Bélarus, suscitant à la fois le rejet de Varsovie et les critiques d’ONG.

 

LONDRES – Le gouvernement de l’île anglo-normande de Guernesey a accordé mercredi 40 licences de pêche à des bateaux français, qui pourront ainsi continuer à pêcher dans ses eaux après le 1er février 2022, a annoncé le gouvernement de l’île anglo-normande.

 

BRUXELLES – Bruxelles a annoncé mercredi vouloir mobiliser jusqu’à 300 milliards d’euros de fonds publics et privés d’ici à 2027 dans des projets d’infrastructures à travers le monde, réponse européenne à l’influence grandissante de la Chine.

 

PARIS – La priorité économique, c’est le vaccin: l’OCDE a exhorté mercredi les Etats à accélérer le rythme dans la distribution des doses afin d’enrayer la pandémie, pointant « la menace pour la reprise » économique du variant Omicron.

 

PARIS – Les militants du principal parti de la droite française, Les Républicains (LR), ont commencé à voter mercredi pour désigner leur candidat à l’élection présidentielle, avec l’espoir de créer une dynamique permettant à leur champion de se hisser au second tour.

 

BENI (Congo) – Les troupes ougandaises engagées dans l’opération lancée contre les rebelles des ADF se sont renforcées mercredi dans l’est de la République démocratique du Congo, sous les yeux d’habitants partagés entre l’espoir d’en finir avec les atrocités et l’inquiétude de voir cette armée étrangère s’installer chez eux.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis)- Meta, la maison mère de Facebook, a démantelé de nouveaux réseaux malveillants qui utilisaient les débats sur les vaccins pour harceler des professionnels ou semer la division dans certains pays, un signe que la désinformation sur la pandémie, propagée à des fins politiques, ne faiblit pas.

 

PARIS – Contrairement aux déclarations de l’ONU, le réchauffement climatique n’a joué qu’un rôle minime dans la famine qui frappe le sud de Madagascar, estime une étude publiée jeudi, qui met en cause la pauvreté et la variabilité naturelle du climat.

 

PARIS – Le Norvégien Karsten Warholm et la Jamaïcaine Elaine Thompson-Herah se sont vu décerner mercredi les trophées d’athlète de l’année 2021, récompense de leur triomphe aux Jeux olympique de Tokyo assorti d’un record du monde pour Warholm.

 

SANTIAGO DU CHILI – Des paléontologues chiliens ont présenté mercredi les résultats de leurs recherches sur le Stegouros elengassen, dinosaure dont un squelette a été découvert presque intact il y a trois ans en Patagonie (sud) et qui déconcerte les scientifiques par sa queue.

 

Avec AFP

Lutte contre le terrorisme : Le Burkina Faso plaide pour un soutien urgent de la Chine

Burkina-Chine-Sécurité-Coopération

Lutte contre le terrorisme : Le Burkina Faso plaide pour un soutien urgent de la Chine

Ouagadougou, 01 déc. 2021 (AIB)-Le ministre en charge des Affaires étrangères, Alpha Barry a plaidé lundi à Dakar pour un soutien urgent de la Chine dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.

Le chef de la diplomatie burkinabè Alpha Barry a eu des échanges lundi, à Dakar, au Sénégal avec son homologue chinois, Wang Yi.

Ces échanges ont porté sur le renforcement de la coopération entre les deux pays dans le domaine sécuritaire.

Ces échanges ont eu lieu à l’occasion du 8e Forum sur la coopération Sino-africaine (FOCAC) qui s’est tenue du 28 au 30 novembre à Dakar, au Sénégal.

Le ministre Barry a qualifié ces échanges de fructueux. Échanges aux cours desquels, il a plaidé en faveur du Burkina Faso pour un soutien urgent de la Chine dans la lutte contre le terrorisme.

Le ministre Barry a salué  » l’engagement et les assurances de son homologue chinois, d’accélérer l’envoi d’équipements militaires promis au Burkina Faso ».

Toujours lors de ces échanges fructueux, la question de la construction de la RN 11 reliant Banfora à Gaoua a été abordée.

Rappelons que le Forum sur la coopération sino-africaine est un cadre de discussion pour une plus grande coopération économique entre la Chine et l’Afrique.

Agence d’information du Burkina

CYR/wis 

Source : Ministère des Affaires étrangères

Burkina : 107 000 élèves déplacés internes réinscrits au cours de l’année scolaire 2020-2021 (gouvernement)

Burkina-Education-Accès

Burkina : 107 000 élèves déplacés internes réinscrits au cours de l’année scolaire 2020-2021 (gouvernement)

Ouagadougou, 1er décembre 2021 (AIB)-La mise en œuvre de la Stratégie nationale d’éducation en situation d’urgence (2019-2024) a permis au cours de l’année scolaire 2020-2021 de réinscrire 107 000 élèves déplacés internes, a annoncé mercredi le ministre en charge de la communication Ousséni Tamboura.

Selon le ministre Ousséni Tamboura, le gouvernement s’est doté de la Stratégie nationale d’éducation en situation d’urgence (SN-ESU) 2019-2024 « pour faire face aux effets induits et néfastes des crises sécuritaires et sanitaires sur le système éducatif ».

Le chef du département de la communication et des relations avec le Parlement s’exprimait à Ouagadougou au sortir du traditionnel conseil des ministres présidé par le président Roch Marc Christian Kaboré.

Le ministre Tamboura a informé que « la mise en œuvre de cette stratégie a permis au cours de l’année scolaire 2020-2021 de réinscrire 107 000 élèves déplacés internes (EDI) ».

« Pour l’année scolaire 2021-2022, il est prévu le maintien de 147 000 élèves déplacés internes par la construction de 187 classes complémentaires, l’acquisition de 260 classes préfabriquées », a promis le ministre.

Il a aussi annoncé pour la présente année scolaire, « l’acquisition de 5 975 vélos pour les filles, la production et la diffusion des ressources pédagogiques numériques au profit des élèves hors écoles et dans les zones difficiles d’accès ».

Le Conseil des ministres a également adopté un décret portant organisation et fonctionnement des Classes préparatoires aux Grandes écoles (CPGE) au Burkina Faso.

Le porte-parole du gouvernement Ousséni Tamboura dans son compte rendu affirme que l’adoption de ce décret va permettre aux classes préparatoires « de s’adapter aux nouvelles exigences de développement en matière d’éducation ».

« Ces classes préparent les étudiants et les élèves à intégrer des grandes écoles d’ingénieurs et des Institutions d’enseignement supérieur et de recherche tant aux niveaux national, régional qu’international », a-t-il soutenu.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Zondoma: Les professeurs d’écoles observent un sit-in pour leur reclassement

Zondoma: Les professeurs d’écoles observent un sit-in pour leur reclassement

Gourcy, 1er déc. 2021(AIB)-Les militants du Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base (SYNATEB) du Zondoma ont observé un sit-in mercredi matin, devant la Direction provinciale en charge de l’Education pour exiger la satisfaction de leur plateforme revendicative.

Pour le secrétaire général provincial Zondoma du SYNATEB Michel Sawadogo et ses camarades, cette action qui vient après la marche du 15 novembre 2021, vise à rappeler à l’autorité, l’urgence de la satisfaction de leur plateforme revendicative.

Elle comprend  dix points dont l’organisation de l’examen professionnel de reclassement des professeurs d’école en A3.

En rappel, ce mouvement s’est étendu à toute la région du Nord de 7h 30mn à 11h30 mn ce mercredi.

Agence d’information du Burkina

Aziz KIEMDE

 

Ganzourgou/SIDA: Plus de 1000 patients sont suivies (médecin)

Ganzourgou/SIDA: Plus de 1000 patients sont suivies (médecin)

 Zorgho, 01 déc. 2021(AIB)-Plus de 1 000 patients souffrant du SIDA sont présentement suivies, a indiqué mercredi le médecin chef du district sanitaire de Zorgho Dr Delphin Kaboré, lors de de la célébration de la 33ème journée mondiale de lutte contre la pandémie.

«Au Ganzourgou, plus de mille personnes sont suivies pour le SIDA en 2021», a déclaré le médecin chef du district sanitaire de Zorgho   Docteur Delphin Kaboré.

Il s’exprimait ce 1er décembre 2021 à l’occasion d’une campagne de sensibilisation et de dépistage volontaire du SIDA organisée par la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) au profit de ses travailleurs sur le site de Sanbrado.

Cette activité se tient dans le cadre de la célébration de la 33ème journée mondiale de lutte contre le SIDA.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

 

 »Les populations veulent du G5 Sahel des actions concrètes », Resp

Kouldjim Guidio, coordonnateur du projet de lutte contre la Covid-19 dans les pays du G5 Sahel

 «Les populations veulent du G5 Sahel des actions concrètes»

 Ouagadougou, (AIB)-Le coordonnateur régional du projet d’appui aux pays membres du G5 Sahel pour la lutte contre la Covid-19, Kouldjim Guidio, a effectué une mission de supervision du 20 au 27 novembre 2021 à Ouagadougou au Burkina Faso. A l’occasion, il s’est prêté aux questions de l’Agence d’information du Burkina (AIB). Lisez.

Agence d’information du Burkina (AIB) : Monsieur Kouldjim Guidio, veuillez présenter brièvement à nos lectrices et lecteurs, le projet d’appui aux pays membres du G5 Sahel pour la lutte contre la Covid-19.

 Kouldjim Guidio (KG) : Ce projet s’inscrit dans le cadre des actions qui visent à soutenir le plan de riposte contre la Covid 19 élaboré par les pays du G5 Sahel. Il est à noter qu’en 2020, le président du conseil des ministres des pays du G5 Sahel avait écrit à tous les partenaires demandant de soutenir le pays du G5 Sahel dans la lutte contre la Covid 19 et c’est à la réponse à cette sollicitation que la BAD a accepté de nous aider à formuler et en même temps financer ce projet. Donc, c’est un projet qui vient soutenir les plans de riposte des pays du G5 Sahel articulé à la fois sur la riposte sanitaire et aussi le renforcement de la résilience des communautés qui sont impactées par la Covid 19.

AIB : Concrètement, qu’est-ce qui fait pour renforcer la résilience des populations ?

KG : En termes de résilience, il est question de soutenir les activités communes des populations dans le domaine agricole, dans le domaine de l’élevage. Sur le plan agricole, il est question de mettre à la disposition des ménages, des intrants tels que les semences. Dans le domaine de l’élevage, c’est naturellement apporter des aliments de bétails pour soutenir un peu l’élevage familial. Mais il y a aussi l’appui au développement  des activités génératrices de revenus, la transformation des produits agricoles, des produits d’élevage et d’autres activités artisanales que les populations savent bien faire. En réalité, c’est vraiment soutenir tout ce que les populations font.

AIB : Vous séjournez au Burkina Faso dans le cadre d’une mission de supervision. Quelles sont vos premières conclusions ?

KG : Cette mission est la deuxième. Nous avons fait une première mission en avril 2021 où nous avons passé en revue l’état de mise en œuvre du projet. La première des choses que je note au niveau du Burkina, c’est d’abord la forte appropriation de ce projet par le gouvernement et les différentes parties prenantes. Je vois que les membres du comité national de coordination ont fait un travail très remarquable. J’apprécie toute la coordination qu’ils ont eu à faire avec le HCR pour mettre en œuvre ce projet.

Je félicite le HCR pour le travail qui a été  fait pour mettre en œuvre les composantes 1 et 2 de ce projet. Aujourd’hui, le taux de réalisation est à 80% et nous espérons que d’ici juin 2022, c’est-à-dire la date de clôture du projet, nous arriverons à mettre en œuvre toutes les activités pour atteindre un taux d’exécution de 100% à la fois des réalisations physiques et des réalisations financières.

Donc c’est un sentiment de satisfaction au niveau du Burkina Faso et je peux dire que malgré le contexte difficile que ce pays que nous aimons tous connait, il y a beaucoup de choses qui ont été faites et il faut vraiment encourager les autorités, les ministères sectorielles, le comité national de coordination du G5 Sahel et le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés qui est l’agence d’exécution opérationnel du projet.

AIB: D’autres actions sont-elles prévues pour soutenir le Burkina Faso, après la réception dans le cadre de ce projet, de trois ambulances médicalisées et d’un lot de matériel d’une valeur de un million de dollars américains ?

KG : Nous pensons que par rapport aux besoins et aux défis que nous pose cette pandémie, les efforts qui ont été faits, c’est vrai il faut les apprécier mais il reste encore beaucoup à faire pour renforcer nos système de santé en terme de moyens, que ce soit les moyens médicaux, les moyens roulants, que ce soit en terme de kits spécialisés.

C’est pourquoi nous travaillons toujours davantage avec les partenaires pour pouvoir  pérenniser les acquis à travers des nouveaux projets qui vont venir renforcer ce qui a été fait mais le défis est encore énorme et nous sommes conscients que ce soit au niveau du G5 Sahel, au niveau régional comme au niveau des pays, qu’il faut redoubler d’effort, travailler pour pouvoir renforcer le système sanitaire.

Sogo Coulibaly, G5 Sahel

 AIB : Le projet couvre cinq pays à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Les choses avancent-elles comme prévues dans ces pays ?

KG : Les choses avancent très bien dans les cinq pays. Bien vrai que les contextes sont différents d’un pays à un autre, mais globalement les choses avancent très bien. Aujourd’hui le taux global d’exécution est de 80% sur l’ensemble des cinq pays. Il est vrai que ce taux montre un peu des disparités d’un pays à un autre mais globalement les choses avancent. Je pense que ce qui est important dans cet exercice-là, c’est l’appropriation de ce projet par les pays. Ça c’est un exemple des attentes des populations

Les populations veulent du G5 Sahel des choses concrètes, des actions concrètes et je pense que si nous continuons à mener ces genres d’activités, en donnant des intrants, en appuyant les femmes dans les activités génératrices de revenus, en équipant les centres de santé, je pense que ce sont des actions concrètes qu’il faut encourager.

Cela  répond vraiment aux préoccupations des populations. Ça montre que le G5 tel qu’on le conçoit n’est pas une organisation qui a comme la ligne motrice, la sécurité mais il y a aussi des actions de développement qui se mettent en place.

AIB : Malgré les efforts fournis, la Covid19 demeure une importante préoccupation sanitaire en termes de prévention, de vaccination, de dépistage,  et de soins. Peut-on s’attendre à des appuis supplémentaires du G5 Sahel et de ses partenaires ?

KG : Les appuis, nous les recherchons. Quand je prends le cas de la BAD, c’est un appui parmi tant d’autres.

Nous avons également un grand programme qui est axé sur la lutte contre la Covid 19 qui est financé par le FIDA, le Fonds international de développement agricole avec près de 180 millions de dollars.

Mais là, les actions sont orientées beaucoup plus vers l’appui aux communautés, aux ménages, dans le développement des activités.

Une pandémie comme celle-là, on ne peut la circonscrire en un laps de temps. Mais avec tous les efforts qui se font au niveau médical, avec la vaccination, si on arrive à circonscrire la maladie, les impacts socio-économiques, nous allons les trainer encore longtemps parce que la maladie a obligé les Etats à prendre des mesures qui ont ébranlé notre économie. Notre tissu économique a été ébranlé. Les couches vulnérables ont subi de plein fouet, les mesures qui ont été prises. Donc il ya un travail à faire, qui va se limiter dans la durée. Au niveau du G5 Sahel, nous sommes conscients. Nous avons des partenariats avec la BAD. Nous travaillons avec d’autres partenaires pour mobiliser d’autres ressources. Nous devons également revoir notre stratégie en prenant en compte  cette nouvelle donne qu’est la Covid 19.

AIB : Un mot pour conclure…

KG : Je demande aux pays du G5, d’avoir vraiment confiance en leur organisation. Il est vrai que les défis, que ce soient sécuritaire ou développemental, dans nos cinq pays sont énormes. Le G5 Sahel aujourd’hui est une organisation qui est jeune, qui n’a pas tous les moyens ni les capacités de faire face à ces énormes défis. Mais il y a un travail qui se fait et nous, qui nous occupons des questions de développement, nous travaillons beaucoup plus pour que les populations aient des projets concrets de développement qui répondent à leurs priorités. Donc, je pense que c’est une avancée et il va falloir travailler pour consolider cette avancée.

Agence d’information du Burkina

Propos recueillis par Tilado Apollinaire ABGA

 

 

Kaya : Le ministère de la Communication installe sa cellule régionale de sensibilisation contre le VIH/Sida

Burkina-Kaya-Santé-SIDA-Sensibilisation

Kaya : Le ministère de la Communication installe sa cellule régionale de sensibilisation contre le VIH/Sida

Ouagadougou, 1er déc. 2021 (AIB)- Le ministère de la Communication a mis  en place mercredi à Kaya (Centre-Nord), sa cellule régionale de quatre membres pour sensibiliser la population contre la maladie du VIH/Sida.

Selon le coordonnateur Bakarie Diéni, l’installation de la cellule régionale vise à mener des campagnes de sensibilisation et de dépistage volontaire au profit des populations du Centre-Nord  et des agents de son département.

Bakarie Diéni est le coordonnateur du Comité ministériel de lutte contre le Sida (CMLS) du ministère de la Communication et des relations avec le Parlement.

M. Diéni s’exprimait ce mercredi à Kaya, à l’issue d’une cérémonie de mise en place de la cellule régionale fort de quatre membres, pour l’atteinte de zéro cas positif du VIH/SIDA au Burkina Faso d’ici à 2030.

Il a indiqué que la structure locale est composée d’agents issus des  organes publics, des Editions Sidwaya, de la Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB) et de la direction régionale en charge de la Communication du Centre-Nord.

« Dans le cadre stratégique national de lutte contre le VIH/SIDA et les Infections sexuellement transmissibles (IST), élaboré le 19 mars 2021, il est prévu la mise en place des cellules locales dans les chefs-lieux de région afin d’intensifier la lutte pour éviter le rebond de la maladie », a-t-il indiqué.

A cet effet, le chef de la mission du CMLS a invité la cellule de Kaya a élaborer un programme d’activités pour l’année 2022 et à mobiliser des ressources financières, à travers un partenariat « fructueux » avec les structures associatives et l’antenne régionale en charge de la lutte contre le VIH/SIDA.

Bakarie Diéni a souhaité que la cellule régionale serve d’exemple aux autres cellules dans le combat contre le VIH/SIDA.

A l’entendre, la prévalence du VIH/SIDA est actuellement de 0,7% au Burkina Faso, avec à la clé environ 100.000 cas positifs et 3000 décès enregistrés.

Le responsable de la cellule, Hamado Ouédraogo et ses collaborateurs ont promis de tout mettre en œuvre pour la réussite de la mission à eux confiée.

Agence d’information du Burkina

EARS/NO/wis

Burkina : Les frontières terrestres et ferroviaires officiellement rouvertes (Décret présidentiel)

Burkina-Transport-Routes-Ouvertures

Burkina : Les frontières terrestres et ferroviaires officiellement rouvertes (Décret présidentiel)

Ouagadougou, 1er déc. 2021 (AIB)-Selon un décret du président du Faso dont l’Agence d’information du Burkina a obtenu copie, les frontières terrestres et ferroviaires du Burkina Faso devraient être rouvertes ce mercredi 1er décembre à 00h.

Le décret daté du mardi précise néanmoins que « l’accès ou la sortie du territoire burkinabè par voie terrestre ou ferroviaire de toute personne ayant au moins 11 ans est subordonnée au respect d’une condition (sur deux) ».

Tout voyage est subordonné, selon le décret, à « la présentation d’une carte de vaccination (pass-vaccinal) contre la covid-19 datant d’au moins 14 jours et attestant l’achèvement du schéma vaccinal complet d’un vaccin ».

La seconde condition de voyage est « la présentation d’un document attestant un test PCR ou un test TDR négatif datant d’au plus cinq jours à compter de la date du prélèvement ».

Le décret précise également que « le test covid-19 doit avoir été réalisé par une structure sanitaire agréée du pays de départ ».

Toutefois, le décret indique que « les voyageurs doivent, se soumettre aux conditions d’entrée édictée par le pays d’accueil ».

Par ailleurs, Le décret souligne que « la liste des tests rapides ainsi que les conditions de paiement des frais desdits tests seront arrêtés par voie règlementaire ».

Fermées depuis le 21 mars 2020, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, la réouverture des frontières terrestres et ferroviaires pour ce 1er décembre, avait été annoncée par le gouvernement au cours du Conseil des ministres du mercredi 17 novembre dernier.

Agence d’Information du Burkina

OSY/KR/wis

Photo d’archive pour illustration

Yako: un maïeuticien devant le juge pour un présumé viol

Yako: un maïeuticien devant le juge pour un présumé viol

 

Ouagadougou, 1er déc. 2021(AIB)-Un maïeuticien en service au CMA de Yako, devrait être jugé à partir de jeudi, pour un présumé viol sur une de ses patientes.

 

Selon nos informations, l’agent de santé aurait abusé d’une femme lors d’une consultation le 16 novembre 2021.

 

La dame a fait une déposition le même jour suivie de l’incarcération du maïeuticien le 23 novembre 2021.

 

Il se dit qu’après l’éclatement de l’affaire, d’autres femmes auraient commencé à charger le monsieur qui est très porté sur la religion.

Agence d’information du Burkina

Attention photo d’illustration

Burkina : Le gouvernement rejette toute augmentation du prix du pain

Burkina-Commerce-Prix

Burkina : Le gouvernement rejette toute augmentation du prix du pain

Ouagadougou, 1er déc. 2021(AIB)-Le gouvernement burkinabè a rejeté mardi, l’augmentation du prix de la baguette de pain de 150 à 200FCFA, envisagée par les boulangers qui se plaignent de la hausse du cours du blé.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Opération Koudanlgou IV, politique et faits de société, à la une des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Opération Koudanlgou IV, politique et faits de société, à la une des quotidiens

Ouagadougou, 1er déc. 2021 (AIB)-Les journaux de ce mercredi évoquent le bilan de l’opération Koudanlgou IV menée dans quatre pays, la remise du rapport sur le drame à Inata au président du Faso, le PNDES et des faits de société.

« Attaque d’Inata : le rapport d’enquête remis au chef de l’Etat », titre le quotidien national, Sidwaya.

Le ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, Aimé Barthélémy Simporé a remis hier mardi au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le rapport de l’enquête administrative diligenté à la suite du Drame d’Inata, dit le journal.

Le rapport à été produit par la direction générale de l’inspection des Forces armées nationales, note le journal.

Le doyen des quotidiens burkinabè, L’Oservateur Paalga arbore « Remise de rapport du drame d’Inata : Vade-mecum pour le chef suprême des armées ».

Le quotidien informe que le contenu dudit rapport n’a pas été dévoilé, car frappé du sceau de la confidentialité.

Pour sa part, L’Express du Faso, rappelle que ce rapport est consécutif à l’attaque d’Inata qui a fait 57 morts dont 53 gendarmes le dimanche 14 novembre dernier.

Il informe d’ailleurs que le président du Faso avait prévenu que les mis en cause dans le rapport seront sanctionnés.

Le chef de l’État avait aussi assuré qu’il en sera désormais ainsi, dans l’intérêt supérieur de la Nation et pour le succès de la lutte contre le terrorisme, relève le journal.

Dans un autre registre, Sidwaya affiche « opération Koudanlgou IV Zone 2 : une trentaine de terroristes neutralisés ».

Selon le quotidien, l’information a été donnée par le ministre de la Sécurité, Maxime Koné, hier mardi, au cours d’une conférence de presse sur le bilan de l’opération Koudanlgou IV zone 2.

L’opération a été menée conjointement entre le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo, précise le journal.

De leur côté, les quotidiens privés, L’Observateur Paalga, L’Express du Faso et Le Pays titrent: « 5 bases terroristes détruites, 300 suspects arrêtés ».

Sur un autre sujet, Le Pays affiche « lutte contre le terrorisme au Burkina : le ministre de la Défense remonte le moral des pandores ».

Le quotidien indique que le ministre de la Défense, Aimé Barthélémy Simporé, accompagné du Chef d’Etat-major général des armées, Gilbert Ouédraogo, a rendu visite à la gendarmerie nationale au camp Paspanga de Ouagadougou hier mardi.

Cette visite, selon le journal, a permis au responsable de la Défense nationale, de s’imprégner de l’état d’esprit des pandores et de leur apporter un message d’encouragement.

Pour sa part, L’Observateur Paalga titre « le ministre de la Défense à la gendarmerie : salut militaire du général Simporé ».

Le journal rapporte que le général Simporé est allé exprimer sa compassion aux pandores durement éprouvés ces derniers temps dans la lutte contre le terrorisme.

Le journal dit qu’il les a également invités à « maintenir haut la flamme patriotique et leur posture républicaine ».

Sous un autre registre, le quotidien de tous les Burkinabè, Sidwaya, fait cas du report de la conférence internationale sur le PNDES II dû au nouveau variant du coronavirus.

Il indique que le gouvernement burkinabè a animé une conférence de presse, hier mardi, à Ouagadougou, pour donner les raison du report de la conférence internationale des partenaires du Burkina pour le financement additionnel du deuxième PNDES.

Une conférence initialement prévue pour les 2 et 3 décembre prochain à Bruxelles, en Belgique.

Ce report n’est pas lié à un problème de participation ou de mobilisation mais à cause de ce nouveau variant du Covid 19, le virus omicron, qui a entrainé la fermeture des frontières en Europe, rapporte L’Observateur Paalga.

« Ce report peut-être mis à profit pour continuer les échanges avec nos partenaires », titre Le Pays, rapportant les propos du ministre en charge des Finances, Lassané Kaboré.

Selon le quotidien, le ministre estime que ce report n’aura pas véritablement d’impact sur la mobilisation des financements.

Il informe d’ailleurs que ladite conférence se tiendra dans le courant du 1er trimestre de 2022.

Les journaux Le Pays et L’Express du Faso évoquent aussi la promotion des jeunes officiers aux postes de responsabilités de la gendarmerie nationale.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

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