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Burkina : Décès du président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou

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Burkina : Décès du président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou

Ouagadougou, 19 fév. 2022 (AIB)-Malade depuis plusieurs semaines, le président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou est décédé ce samedi à Paris, en France.

Le président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou était malade depuis plusieurs semaines et a été transféré par avion médicalisé hier vendredi à Paris pour des soins intensifs. Il a rendu l’âme ce samedi.

Son absence a été remarquée lors de l’audience solennelle de prestation de serment du président du Faso, président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le lieutenant-colonel Paul-Henri Sadaogo Damiba, le mercredi 16 février dernier.

Nous y reviendrons.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak 

Photo d’archive pour illustration

Burkina : La 2e édition du festival des femmes leaders, prévue en mars prochain

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Burkina : La 2e édition du festival des femmes leaders, prévue en mars prochain 

Ouagadougou, 19 fév. 2022 (AIB)-L’Association burkinabè pour l’émergence de l’économie de la culture (ABEEC) a annoncé mercredi,  la tenue de la 2e édition du projet festival Poog-gandaogo (festival des femmes leaders) du 25 au 27 mars prochain à Ouagadougou.

Selon le président de l’Association, Dramane Kawolobou, le festival se tiendra à Ouagadougou sous le thème : « La femme face aux défis sanitaires et sécuritaires au Burkina Faso » avec un coût total de 240 610 000 FCFA.

Il sera marqué par « trois formations à l’endroit des jeunes (femmes et hommes) en entreprenariat, en art culinaire, en attaché de foulard et en maquillage », a-t-il soutenu.

Il est également prévu « une soirée de distinction et une collecte de dons pour aider les personnes déplacées internes et les plus démunies », a-t-il ajouté.

Dramane Kawolobou a aussi souligné que le festival servira de cadre pour reconnaître et valoriser les efforts de la femme dans la communauté.

Il a rappelé que les femmes représentent 52% de la population totale, interviennent dans tous les secteurs de la vie socio-économique et constituent une énorme potentialité de ressources humaines pour le développement d’une nation.

« Ainsi, il est donc nécessaire que non seulement ses efforts dans la communauté soient reconnus et valorisés mais qu’elles (les femmes) soient encouragées et impliquées dans toutes les activités de la vie économique, politique et sociale », a soutenu M. Kawolobou.

Pour cette année 2022, l’ABEEC compte décerner 20 trophées aux femmes battantes de la région du Centre dont la poog-gandaogo d’or 2022.

« L’édition 2022 tout comme la première édition prend en compte toutes les actions qui œuvrent pour l’émergence de la femme dans notre société », a soutenu le président Dramane Kawolobou.

Parmi ces actions, il a cité « la promotion des femmes dans leurs activités quotidiennes, professionnelles, politiques et associatives, la protection sociale des femmes et enfants et la discrimination sociale « zéro » à l’égard des femmes ».

Agence d’information du Burkina

OSY/wis 

Université Nazi Boni : Journée d’échange pour lever les malentendus entre étudiants et administration

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Université Nazi Boni : Journée d’échange pour lever les malentendus entre étudiants et administration

Bobo-Dioulasso 19 fév. 2022(AIB)-Les étudiants de l’université Nazi Boni (UNB) de Bobo-Dioulasso ont initié mardi, une journée d’échange avec l’administration de l’université, en vue de lever les malentendus entre les deux parties.

La journée d’échange baptisée, « journée de Concorde » à été organisée sous le thème « Administration et étudiants, quelles perspectives pour un climat apaisé dans nos universités ? ».

Selon le président du comité d’organisation (PCO), Rasmané Kaboré, étudiant en droit, la journée a été organisée par l’ensemble des structures estudiantines de l’université Nazi Boni (UNB).

« Pour un climat apaisé sur le campus et prospère pour les études, il faut une communication fluide entre l’administration et les étudiants », a-t-il ajouté.

Il faut une communication fluide entre l’administration et les étudiants pour un climat apaisé sur le campus et prospère pour les études, selon l’étudiant en droit Rasmané Kaboré

« Nous sommes convaincus que la force de l’argument a toujours vaincu l’argument de la force. Tout ce qui est acquis par la violence ne perdure point », a estimé Rasmané Kaboré.

Le Dr Mahamadou Hassane Cissé l’un des conférenciers, a indiqué que les communications ont porté sur la lecture et l’explication des textes qui régissent la vie universitaire, relatifs aux franchises universitaires et aux libertés académiques.

Selon M. Cissé, ces textes seront donc expliqués aux étudiants, les premiers bénéficiaires, mais aussi à tous les acteurs de la communauté universitaire.

Selon le Dr Mahamadou Hassane Cissé, les textes qui régissent la vie universitaire seront expliqués aux étudiants

Le président de l’UNB, Pr Macaire Ouédraogo, s’est réjoui de l’initiative de la journée « entièrement organisée » par les étudiants.

« Cette journée vient démontrer l’intérêt du dialogue dans la résolution de tout problème », a indiqué Macaire Ouédraogo.

Le président de l’université Nazi Boni, Macaire Ouedraogo a invité les différents acteurs à faire une autocritique et à faire preuve de patriotisme et de civisme

Selon lui, les crises des 13 et le 14 janvier dernier sont en grande partie dues au manque de communication et à la méconnaissance par les étudiants des textes régissant le fonctionnement de l’institution universitaire.

« Souvent les étudiants posent certains actes non pas par méchanceté, mais par méconnaissance des textes. Et c’est de notre devoir de mieux leur faire comprendre ces textes », a reconnu Macaire Ouédraogo.

« Cette année, tous les nouveaux bacheliers de 2021 sont rentrés et toutes les filières ont rattrapé leur retard en dehors de celles à gros effectifs », s’est félicité le premier responsable de l’UNB.

Par ailleurs,  il a invité chacun des acteurs à faire une autocritique et à faire preuve de patriotisme et de civisme.

Agence d’information du Burkina

JMT/FBS/wis 

Axe Banfora-Bobo: trois passagers tués dans l’attaque d’un car

Axe Banfora-Bobo: trois passagers tués dans l’attaque d’un car

Banfora, 19 fév. 2022(AIB)-Trois passagers ont été tués samedi matin entre Banfora et Bobo-Dioulasso, dans l’attaque d’un car de transport, a appris l’AIB de sources concordantes.

L’attaque a eu lieu vers la chaîne de collines de Toussiana et il y’aurait également eu des blessés.

Nous y reviendrons avec de plus amples informations.

Agence d’information du Burkina

Loterie nationale burkinabè : Deux gagnants empochent plus de 114 millions FCFA

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Loterie nationale burkinabè : Deux gagnants empochent plus de 114 millions FCFA

Ouagadougou, 19 fév. 2022 (AIB)-La Loterie nationale burkinabè (LONAB) a remis jeudi, deux chèques d’un montant total de plus de 114 millions de FCFA à deux heureux gagnants qui ont misé pour l’un 1200 FCFA et l’autre 2100 FCFA au pari mutuel urbain du Burkina (PMU’B).

« Aujourd’hui, notre joie est immense car la liste des heureux gagnants gros millionnaires s’allonge avec l’arrivée de nouveaux membres », a déclaré le Directeur général (DG) de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), Patindeba Naza.

M. Naza s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion d’une cérémonie de remise officielle des chèques à deux heureux gagnants de la nationale des jeux de hasard.

Selon lui, les deux heureux gagnants empochent la somme totale de 114 millions 701 mille 500 FCFA et entrent ainsi dans le cercle des millionnaires au Burkina Faso.

Le premier gagnant Lassané Guira, chauffeur de profession, a remporté la somme de 75 589 500 FCFA grâce à une mise de 1200 FCA au 4+1 du 04 février dernier, a souligné le patron de la LONAB, Patindeba Naza.

Le second gagnant Kiswendsida Ouédraogo, également chauffeur, a lui remporté la somme de 39 112 000 FCFA par une mise de 2100 FCFA au 4+1 du 11 février dernier, a poursuivi M. Naza.

Le DG de la LONAB a exhorté les deux millionnaires à un bon usage de leur argent pour une fructification de l’économie nationale par des investissements « judicieux » au profit des populations.

Par ailleurs, il a souhaité que l’argent remis aux bénéficiaires serve de fonds d’investissements pour l’épanouissement des gagnants et par ricochet au développement du Burkina Faso.

Lassané Guira, l’un des heureux gagnants, compte renforcer son activité avec son gain pour contribuer au développement de l’économie du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

ASB/FBS/wis

Burkina : Un économiste préconise l’intégrité pour développer le pays

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Burkina : Un économiste préconise l’intégrité pour développer le pays

Ouagadougou, 19 fév. 2022 (AIB)- L’Expert senior en macroéconomie Pierre Claver Damiba a préconisé mercredi, aux Burkinabè, l’intégrité, pour le développement de leur pays. 

Pour l’expert senior en macroéconomie, en  politiques publiques, Pierre Claver Damiba, le Burkina Faso ne s’est pas développé en 60 ans d’indépendance, par manque d’intégrité qui pour lui, est une valeur cardinale.

L’intégrité qui passe, selon lui, par la lutte contre le terrorisme, la corruption, l’incivisme, les détournements etc.

Il a soutenu que les autorités doivent aussi reformer le système éducatif par l’introduction des matières scientifiques et techniques au primaire et au secondaire.

Pierre Claver Damiba a souligné que le gouvernement doit soutenir les petites et moyennes entreprises et industries (PME, PMI) pour favoriser le processus d’industrialisation du pays.

Il a exhorté les décideurs politiques à accompagner les programmes ruraux dans la perspective de la transformation de l’économie burkinabè.

Pierre Claver Damiba est un expert senior en macroéconomie, en politiques publiques, secteur financier, secteur privé et des petites et moyennes entreprises/ industries (PME/PMI).

Il était mercredi l’invité de la rédaction du quotidien public Sidwaya.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Burkina : « Une économie qui cesse de créer de la valeur ajoutée, meurt » (Expert en macroéconomie)

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Burkina : « Une économie qui cesse de créer de la valeur ajoutée, meurt » (Expert en macroéconomie)

Ouagadougou, 19 fév. 2022 (AIB)- L’Expert senior en macroéconomie, Pierre Claver Damiba a déclaré mercredi dans les locaux du quotidien Sidwaya, qu’une économie qui ne créée pas de la valeur ajoutée, meurt parce qu’elle ne génère pas d’emplois. 

Au cours d’un entretien accordé mercredi au quotidien public Sidwaya, l’expert Pierre Claver Damiba, a affirmé qu’« une économie qui cesse de produire de la valeur ajoutée, meut parce qu’elle ne créée pas d’emplois pour les populations ».

Pierre Claver Damiba est un expert senior en macroéconomie, en politiques publiques, secteur financier, secteur privé et des petites et moyennes entreprises/ industries (PME/PMI).

Selon lui, la création de la valeur ajoutée et des emplois sont les deux principaux facteurs de l’économie d’un pays qui aspire au développement.

M. Damiba, ancien ministre du Plan et des travaux publics de 1966 à 1972 a expliqué que l’industrialisation est aux arrêts, du fait que le pays exporte ses marchandises (vélos usagers) vers la Chine et d’autres pays européens.

« Nous ne nous industrialisons pas à cause de certaines de nos importations », a-t-il confié pendant les échanges.

De son avis, le Burkina Faso doit créer de la valeur ajoutée par la transformation de ses matières premières en des articles finis afin de favoriser son développement.

Pierre Claver Damiba a signalé que le pays doit à base du coton, fabriquer des produits qui vont favoriser son processus d’industrialisation.

Il a indiqué que le Burkina Faso a toutes les matières premières nécessaires (or, zinc, manganèse, pétrole) pour la construction de son industrie mais a déplorer que le pays se laisse contrôler par les forces « impérialistes ».

L’ancien candidat malheureux de la présidentielle de 1991 a déploré l’inexistence de l’encadrement et de l’animation des producteurs ruraux qui sont pourtant des vecteurs importants pour le développement de la Nation burkinabè.

A ses dires, les occidentaux (France, Chine, Italie, etc.) se sont développés sur la base de leurs ressources internes et les pays africains notamment le Burkina Faso doivent impérativement emboîter leur pas pour prendre leur envol économique et politique.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

 

Dédougou : Rencontre sur la prévention de l’apatridie et à l’amélioration de l’environnement de protection

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Dédougou : Rencontre sur la prévention de l’apatridie et à l’amélioration de l’environnement de protection

Dédougou, 19 fév. 2022 (AIB)-Le ministère en charge de l’Administration territoriale, a organisé le vendredi, à Dédougou, une rencontre de cadrage pour la bonne mise en œuvre du projet « appui à la prévention de l’apatridie et à l’amélioration de l’environnement de protection ».

La mise en œuvre de ce projet permettra de délivrer 4 500 déclaratifs ou supplétifs d’acte de naissance, 4 250 cartes nationales d’identité burkinabè et 1 400 certificats de nationalité au profit des populations à risques d’apatridie, des personnes déplacées internes, migrants retournés et des communautés hôtes de la région de la Boucle du Mouhoun, a appris l’AIB.

Outre la Boucle du Mouhoun, la mise en œuvre du projet est également prévue dans les régions des Cascades, du Centre Nord, de  l’Est, du Nord, des Hauts-Bassins, du Sahel et du Sud-Ouest.

La rencontre de Dédougou a été organisée par le ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité (MATDS) à travers la Direction générale de la modernisation de l’Etat civil (DGMEC) avec le soutien du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR).

Elle avait pour objectif de présenter les objectifs du projet et recueillir les attentes des acteurs de la région de la Boucle du Mouhoun pour sa bonne mise en œuvre.

Pour la secrétaire générale de la région, Mme Salimata Dabal, le droit à l’identité juridique commence par l’enregistrement de la naissance à l’état civil et l’acte de naissance constitue l’acte fondamental de la preuve du commencement de la personnalité juridique.

Au cours de la rencontre, le Directeur général de la modernisation de l’état civil (DGMEC), Maxime Bouda, a présenté les objectifs du projet

C’est autour de lui que se construira toute la vie juridique de la personne, a-t-elle relevé.

« Cependant, la situation sécuritaire au Burkina Faso s’est fortement dégradée ces dernières années déclenchant une crise de déplacement massive des populations dans différentes régions du pays, notamment la Boucle du Mouhoun, le Centre-Nord, l’Est, le Nord et le Sahel avec 1 368 164 personnes déplacées internes au 31 juillet 2021 » a-t-elle déploré.

Au cours de la rencontre, le Directeur général de la modernisation de l’état civil (DGMEC), Maxime Bouda, a présenté les objectifs du projet, les activités du plan de travail 2022, les cibles attendues par commune et la méthodologie de mise en œuvre.

Dans la Boucle du Mouhoun, le projet interviendra dans les communes de Boromo et Fara dans la province des Balé et Dédougou dans la province du Mouhoun.

Pour sa mise en œuvre, il mobilisera les autorités administratives, judiciaires, coutumières et religieuses, les services de sécurité et l’antenne régionale de l’office national d’identification (ONI).

Agence d’information du Burkina

SB/wis 

Centre sud : Un infirmier perd la vie entre Tiébélé et Pô

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Centre sud : Un infirmier perd la vie entre Tiébélé et Pô 

Pô, 18 fév. 2022 (AIB)-Un infirmier a perdu la vie dans la nuit du jeudi au vendredi sur la route Tiébélé-Pô (région du Centre sud) dans des circonstances non encore déterminées. 

L’infirmier décédé, à quitté Tiébélé dans la nuit du jeudi au vendredi pour Pô où il officie dans une clinique privée.

Il aurait fait une chute libre en chemin, selon les services de sécurité qui ont fait le constat du corps ce vendredi.

Les services de sécurité ont remarqué un gros trou à côté du lieu de l’accident. Ils pensent que l’infirmier qui était sur une moto, est descendu dans le trou et il a perdu l’équilibre.

Le procureur a été saisi et une enquête ouverte. Les conditions réelles du décès seront déterminées à l’issue de l’enquête selon les services de sécurité.

Agence d’information du Burkina

HO/wis 

 

 

Burkina/Tiébélé : Deux morts dans un éboulement sur un site d’or artisanal 

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Burkina/Tiébélé : Deux morts dans un éboulement sur un site d’or artisanal 

Pô, 18 fév. 2022 (AIB)-Un éboulement sur un site d’or artisanal dans le village de Kollo, dans la commune de Tiébélé, province du Nahouri, a fait deux morts et deux blessés dans la nuit du jeudi à vendredi. 

Après constat des services de sécurité, les deux corps ont été remis aux parents pour leur inhumation.

Les deux blessés ont été admis au CSPS de Tiébélé. De la, ils ont été évacués à Pô et ensuite à Ouagadougou, selon le médecin chef de District.

Agence d’information du Burkina

HO/wis

 

Commune de Pô (Centre-Sud): Des forces de défense soutiennent les déplacés internes de Dakola

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Commune de Pô (Centre-Sud): Des forces de défense soutiennent les déplacés internes de Dakola

Pô, 18 fév. 2022 (AIB)- Des Personnes déplacées internes (PDI) de Dakola, dans la commune de Pô, ont reçu,  le lundi 14 février 2022, un appui ans le cadre d’une action civilomilitaire suite à une opération militaire de sécurisation initiée par les Forces de de défenses et de sécurité (FDS).

C’est Mme  le gouverneur de la région du Centre-sud,  Josiane Kabré/Zoungrana  accompagnée des représentants des FDS de la garnison de Pô, qui a remis aux PDI de la localité les vivres composés essentiellement de maïs.

Prenant la parole, le commandant Rodrigue Compaoré, commandant du centre d’entrainement commando et de formation aux opérations spéciales a indiqué qu’il s’agit d’une action civilomilitaire que les FDS de la garnison de Pô ont organisé lors d’une opération de sécurisation du territoire.

Cette opération,  a indiqué le commandant,  s’aligne derrière le chef de l’Etat  à s’avoir  la restauration de l’intégrité territoriale.

L’opération, a-t-il poursuivi,  a été menée  dans la bande frontalière et dans les forêts de la province. Pour lui, à la sortie de cette opération, il était nécessaire d’aller soutenir ces populations qui ont été contraintes de  quitter leur zone suite aux attaques  terrorismes.

Pour sa part, le représentant des bénéficiaires, Bamogo Hamado a salué le geste des FDS.

« Depuis notre arrivée ici, nous avons reçu des soutiens de tout genre mais notre souhait c’est de repartir dans nos localités que nous avions abandonnées de force », a déclaré M. Bamogo.

« Nous croyons aux capacités de nos autorités à libérer les zones infectées afin que nous puissions repartir sur les terres qui nous ont vu naitre », a-t-il ajouté.

Le gouverneur de la région du Centre–sud, de son côté, a salué l’initiative des forces de défenses et de sécurité  de la garnison de Pô de soutenir les PDI.

Pour Josiane Kabré/Zoungrana, le plus grand souhait des autorités du pays, est que cette guerre imposée au pays, prenne fin, afin que les populations forcées à l’exil retrouvent leurs  localités respectives.

Selon les statistiques de la direction provinciale de l’action humanitaire du Nahouri, 1 375 Personnes déplacées internes ont été recensées dans la province du Nahouri.

La zone de Dakola, située à la frontière du Burkina Faso et du Ghana compte 10 ménages dont 36 enfants, 13 femmes et 11 hommes. Ces déplacés viennent des zones comme Dablo, Barsalgo et Arbinda.

Les forces de défenses et de sécurité ont été soutenues dans cet élan de solidarité par l’ONG  NITIDAE dont le coordonnateur, Gaye Jules Souleymane était présent à la cérémonie de remise des vivres.

Agence d’information du Burkina

HKO/ak

Dépigmentation, intégration et force Barkhane en couverture des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Dépigmentation, intégration et force Barkhane en couverture des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 18 fév. 2022 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce vendredi, évoquent à leur Une, le retrait de la force Barkhane au Mali, la demande  d’intégration dans la Fonction publique, des élèves-infirmiers inscrits sur titre  de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) de Bobo Dioulasso, sans oublier la lutte contre la dépigmentation au Burkina Faso.

« Lutte contre la dépigmentation : Une association engage le combat », arbore à sa manchette, le quotidien d’Etat Sidwaya.

Le journal public rapporte que l’Initiative africaine-Stop dépigmentation(IASD) a lancé hier jeudi  ses activités à Ouagadougou,  en présence des hommes et femmes des médias.

A lire le quotidien, selon les responsables de l’initiative,  une étude réalisée par des dermatologues à Bobo-Dioulasso révèle que  sur 100 femmes, 50 utilisent des produits éclaircissants.

Le quotidien d’Etat  souligne que le phénomène de dépigmentation prend de l’ampleur au Burkina Faso.

Dans la même veine, le quotidien privé Le Pays fait savoir que l’lASD entend  plaider pour l’adoption d’une loi interdisant l’importation des produits éclaircissants.

Le  confrère précise qu’actuellement des hommes s’adonnent de plus en plus à cette pratique alors qu’elle était attribuée aux femmes dans le passé.

Sur un autre chapitre, le journal privé L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso titre : « Agents de santé à titre privé : Une marche à Bobo pour exiger la réouverture des tests d’intégration ».

Pour lui, les agents de santé à titre privé ont manifesté hier jeudi à Bobo-Dioulasso dans le calme pour exiger la réouverture des tests d’intégration dans la fonction publique.

En  l’en croire, les tests d’intégration concernent  les Infirmiers diplômés d’Etat (IDE), les Sages-femmes d’Etat (SFE), les Agents itinérants de sante (AIS) et les Garçons et filles de salle (GFS).

Même son de cloche pour le journal public Sidwaya qui soutient que les élèves en fin de formation  étaient dans la rue pour se faire entendre au sujet de leur participation  aux tests d’intégration dans la fonction publique.

D’après le  quotidien d’Etat, les marcheurs n’ont pas pu accéder au gouverneur de la région des Hauts -Bassins parce qu’ils n’ont pas obtenu une autorisation de manifester.

Le retrait de la force Barkhane au Mali attire l’attention de quelques journaux burkinabè.

A ce propos, le journal privé, L’Observateur Paalga met exergue les propos  de l’expert  burkinabè, en sécurité Mahamoudou Sawadogo qui déclare que « c’est condamnable d’abandonner les populations aux mains des terroristes ».

Le même journal, dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité’’, laisse lire : « Le Coq  gaulois quitte sa  basse-cour malienne »

Et au journal L’Express du Faso de renchérir à sa Une : « Barkhane et Takuba s’en vont, le Mali à l’épreuve ». A l’entendre, les Maliens devront savoir qu’aucun pays, aucune structure ne peut venir se battre à leur place.

Le journal relève que tous les partenaires se bousculent aux portes de Bamako sur la base de leurs intérêts.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 18 FEVRIER 2022

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 18 FEVRIER 2022

 

WASHINGTON – Le dialogue de sourds s’est poursuivi jeudi entre les Etats-Unis qui redoutent désormais une attaque de l’Ukraine « dans les prochains jours » et la Russie qui balaye ces accusations, sur fond de bombardements accrus dans l’est du pays.

 

– Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken rencontrera son homologue russe Sergueï Lavrov la semaine prochaine si la Russie n’envahit pas l’Ukraine, a indiqué jeudi soir le département d’Etat.

 

– Un conflit en Ukraine pourrait menacer la reprise économique mondiale, a averti le président indonésien Joko Widodo jeudi à l’ouverture d’une réunion de deux jours des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20 en Indonésie.

 

PARIS – Poussés dehors par la junte malienne, la France et ses partenaires européens ont officialisé jeudi leur retrait militaire du Mali après neuf ans de lutte antijihadiste menée par Paris, conduisant les autres acteurs étrangers présents dans le pays à s’interroger ouvertement sur leur engagement.

 

PETROPOLIS (Brésil) – Les autorités de la ville brésilienne de Petropolis ont déclenché jeudi les sirènes d’alarme pour évacuer plusieurs zones à risque avant l’arrivée de nouvelles fortes précipitations, deux jours après les pluies diluviennes qui ont provoqué des terribles inondations et glissements de terrain faisant au moins 117 morts.

 

OTTAWA – La police canadienne a procédé jeudi soir à de premières arrestations ciblées de meneurs du mouvement anti-mesures sanitaires qui bloque les rues d’Ottawa depuis bientôt trois semaines, une contestation qui n’a plus rien de « pacifique » selon le Premier ministre Justin Trudeau.

 

BRUXELLES – Les dirigeants européens et africains se sont retrouvés jeudi à Bruxelles au premier jour d’un sommet UE-Union africaine destiné à « réinventer » leur partenariat et affronter des défis communs, quelques heures après l’officialisation par la France et ses alliés de leur retrait du Mali.

 

VARSOVIE – Au moins cinq personnes ont été tuées par les violentes tempêtes qui ont frappé l’Europe jeudi, avec des vents qui ont atteint les 180 km/h et provoqué des perturbations du trafic ferroviaire et aérien.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont fait état jeudi de « progrès substantiels » lors des négociations de Vienne pour sauver l’accord sur le nucléaireen cours iranien, jugeant une entente possible « dans les prochains jours » si l’Iran « fait preuve de sérieux ».

 

JERUSALEM – Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a annoncé jeudi soir la « fin » du pass sanitaire, dont son pays avait été l’un des pionniers, affirmant que la vague de contamination liée au variant Omicron s’estompait désormais en Israël.

 

TOKYO – Le Japon va alléger ses restrictions strictes aux frontières pour permettre aux étudiants et travailleurs étrangers d’entrer dans le pays, mais les touristes resteront bannis pour l’heure en raison de la pandémie, a annoncé jeudi le Premier ministre Fumio Kishida.

 

NEW YORK – Un juge new-yorkais a ordonné jeudi à Donald Trump et deux de ses enfants, Donald Jr. et Ivanka, de témoigner sous serment dans le cadre de l’enquête civile sur les pratiques fiscales de son groupe menée par la procureure de l’Etat de New York Letitia James, qui soupçonne des fraudes.

 

NEW YORK – La police et la justice du New Jersey ont lancé une enquête « interne » après la diffusion d’une vidéo, devenue virale, qui montre deux policiers mettre fin à une bagarre entre deux adolescents, un noir et un blanc, mais interpellant violemment et uniquement le jeune noir.

 

PARIS – La crise historique du transport aérien mondial provoquée par la pandémie n’arrêtent pas l’ascension d’Airbus: l’avionneur européen est revenu dans le vert en 2021, réalisant le plus important bénéfice de son histoire.

 

LONDRES – « Au moins 1.800 milliards de dollars » de subventions publiques – 2% du PIB mondial – sont à l’origine chaque année de destructions d’écosystèmes et extinctions d’espèces, révèle une étude publiée jeudi par des entreprises et ONG qui appellent les gouvernements à mieux cibler leur soutien.

 

WASHINGTON – WeChat, réseau social dominant en Chine, et AliExpress, plateforme de vente au détail, ont été placés pour la première fois sur la liste noire américaine des « marchés notoirement réputés » pour vendre des biens contrefaits et enfreindre les droits de la propriété intellectuelle.

 

STRASBOURG – Le Parlement européen a lancé une procédure d’enquête interne en vue d’éventuelles sanctions à l’encontre de l’eurodéputé nationaliste bulgare Angel Dzhambazki, soupçonné d’avoir fait mercredi un salut nazi dans l’hémicycle, ce qu’il nie.

 

GRENOBLE (France) – La réclusion criminelle à perpétuité a été requise jeudi contre Nordahl Lelandais, jugé pour avoir enlevé et tué la petite Maëlys, 8 ans, en août 2017, suscitant une vive émotion en France.

 

TERVUREN (Belgique) – La Belgique a remis jeudi à la République démocratique du Congo un « inventaire complet » des objets d’art originaires de l’ex-Congo belge détenus par le Musée de l’Afrique de Tervuren, nouvelle étape dans le processus de restitution engagé par l’ancienne puissance coloniale.

 

PEKIN – Le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach a indiqué vendredi avoir été « très troublé » par la prestation sur la glace de la patineuse russe Kamila Valieva, au cœur d’une retentissante affaire de dopage et, visiblement éprouvée, incapable d’évoluer à son niveau habituel dans le programme libre des JO-2022 jeudi.

Avec l’AFP

Burkina : Deux agents de santé de Ouindigui enlevés en décembre, ont été relâchés ce jeudi

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Burkina : Deux agents de santé de Ouindigui enlevés en décembre, ont été relâchés ce jeudi

Titao, 17 fév. 2022 (AIB)-Deux agents de santé du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) du village de Ouindigui (province du Lorum) enlevés en décembre 2021, ont été relâchés ce jeudi par leurs ravisseurs.

La nouvelle a été donnée par le médecin- chef de Titao.  » Très heureux d’annoncer la libération des agents » s’est réjoui le médecin-chef de Titao, visiblement soulagé de voir ses agents recouvrer enfin la liberté. Les deux agents se portent bien, a t-il rassuré.

Le 12 décembre 2021, les deux agents du CSPS de Ouindigui avaient été enlevés par des hommes armés après que ceux-ci ont attaqué le village, brûlé des greniers, des habitats et vandalisé le dépôt pharmaceutique.

Un nombre indéterminé de corps avait été laissé à l’abandon après le passage des assaillants.

Depuis lors, Ouindigui s’est vidé de ses populations et la zone est devenue inaccessible.

Cette libération souffle comme une lueur d’espoir pour les agents de santé de la province qui avaient fui leur poste pour des raisons d’insécurité.

Agence d’information du Burkina

Burkina: Des associations font confiance au MPSR pour vaincre le terrorisme

Burkina-Politique

Burkina: Des associations font confiance au MPSR pour vaincre le terrorisme

Ouagadougou, 16 fév. 2022 (AIB) – Le Mouvement des associations pour le développement et la protection des orphelins et des enfants démunis a affirmé mercredi, lors d’une manifestation de soutien au Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), que les militaires ont pris le pouvoir pour sauver les Burkinabè du terrorisme.

« Les militaires ont pris le pouvoir pour nous sauver parce que le nombre des orphelins s’agrandissait du jour au lendemain », a déclaré la présidente du Mouvements des associations pour le développement et la protection des orphelins et des enfants démunis, Adja Zoungrana.

Elle a organisé à l’occasion de l’investiture du président Paul-Henri Damiba, une manifestation pour, dit-elle, exprimer aux nouvelles autorités la joie et le soutien du mouvement qu’elle préside .

« Nous sommes venus pour prouver au Président l’accompagnement des fils et filles du Burkina Faso mais aussi notre satisfaction de l’avoir comme président », a poursuivi madame Zoungrana.

Elle a ajouté que le mouvement des associations pour le développement et la protection des orphelins et des enfants démunis a offert une enveloppe financière de 700.000f pour soutenir le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) dans la lutte contre le terrorisme.

Adja Zoungrana s’est dit confiante que le triomphe du Burkina Faso face au terrorisme passera par le MPSR et a invité tous les Burkinabè à le soutenir dans sa lutte pour la libération du territoire.

En rappel le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a renversé le 24 janvier 2022 le président Roch Kaboré, incapable d’après le MPSR, d’enrayer les attaques terroristes qui frappent le pays depuis 2016.

Il a prêté serment mercredi devant le Conseil constitutionnel.

Agence d’information du Burkina

KAR/ata

Des hommes armés interdisent le trafic sur l’axe Bourzanga-Djibo

Des hommes armés interdisent le trafic sur l’axe Bourzanga-Djibo

Kongoussi, 17 fév. 2022(AIB)-Des hommes armés ont menacé de mort, mercredi et jeudi, les conducteurs de transport en commun et de transport de bétail, qui emprunteront l’axe Bourzanga-Djibo, a appris l’AIB.

Un car d’une compagnie de transport de renommé qui fréquente l’axe Ouagadougou- Djibo et vice-versa,  a été intercepté à 4 km de Bourzanga autour de 9 heures ce jeudi alors qu’il a quitté Djibo  à 7 heures pour Ouagadougou.

Selon les témoignages rapportés à l’AIB, deux motocyclettes en binômes ont immobilisé le car et ont procédé au contrôle des identités des occupants.

Après cet acte, ils se sont isolés avec le chauffeur et ils l’ont intimé l’ordre qu’ils ne veulent plus voir un car de transport emprunter l’axe.

Les agresseurs ont dit au chauffeur qu’ils vont lui trancher la gorge s’il emprunte à nouveau la voie, ont rapporté les témoins.

Selon toujours les mêmes sources, les hommes armés ont justifié leur décision par les récentes communications de l’armée burkinabè qui a annoncé avoir anéanti plus d’une centaine des leurs dans la zone.

“Ils ont dit qu’ils ont tué plus de 150 de nos  combattants mais c’est faux. Nous sommes toujours là et désormais l’axe de Djibo est devenu un axe de mort. Celui qui outrepasse payera les conséquences”, ont dit les hommes armes, d’après les sources de l’AIB.

Un passager qui avait emprunté le car a confirmé avoir été contrôlé.

Une autre source  administrative a aussi confirmé les faits.

Elle a ajouté que des camions de transport de bétail en provenance de Djibo, ont été interceptés mercredi soir vers Namsiguian, et ils ont reçu la même interdiction de ne plus fréquenter l’axe.

Contacté par l’AIB, un des responsables de la compagnie de transport interceptée jeudi, a confirmé les faits et précisé que tous les départs de Ouagadougou et de Kongoussi, à destination de Djibo, sont dorénavant suspendus jusqu’à nouvel ordre.

Agence d’information du Burkina

AR/ata

NB: Photo d’illustration.

Burkina/Espoir City de Daguillma : Les travaux exécutés à  35 % sur le site

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Burkina/Espoir City de Daguillma : Les travaux exécutés à  35 % sur le site

Ouagadougou, 17 fév.2022 (AIB)- Les travaux de l’«Espoir City » de Daguilma dans la commune rurale de Loumbila (Plateau Central), du groupe Kastor Africa ont été exécutés à 35 %  en trois semaines, avec la construction d’une cinquantaine de logements sur les 700 prévus, pour la première phase du projet, a annoncé jeudi, l’Administrateur général adjoint (AGA) de ladite société immobilière.

«Aujourd’hui nous avons une cinquantaine de logements que nous sommes en train d’implémenter, il y en a qui sont  à des niveaux pentes, d’autres à des niveaux chainages. Alors nous pensons que nous sommes actuellement en trois semaines de travaux à 35 % d’exécution de la première phase du projet », a déclaré l’Administrateur général adjoint (AGA) du groupe Kastor Africa (GKA), Elisée P Sawadogo.

L’Administrateur général adjoint du groupe Kastor Africa (GKA), Elisée P Sawadogo

Selon lui, le GKA qui est une société   immobilière réalisera 21 Kms de voirie dont 19 kms de routes déjà construite et 2 kms restantes  avec un taux d’exécution de 80%.

M. Sawadogo s’exprimait jeudi à Daguilma, au cours d’une sortie sur le site l’«Espoir City » dans la commune rurale de Loumbila dans la région du Plateau-central.

A l’en croire, les voies sont à un stade d’aménagement primaire et secondaire  qui seront bitumées dans le futur.

La deuxième personnalité du groupe Kastor Africa a précisé que sa société immobilière, en partenariat avec l’Etat dans le Programme national de construction de logement (PNCL) entend réaliser 2 mille logements sociaux, économiques et des appartements dans la commune rurale de Loumbila.

« Le projet  est subdivisé en trois phases dont la première comporte 700 logements. C’est cette première phase que nous nous attelons à réaliser sur sept mois », a-t-il confié.

Elisée P. Sawadogo a souligné que le groupe Kastor Africa prévoit également des canalisations, avant la saison des pluies pour le drainage des eaux de la cité.

L’Administrateur général (AG) du groupe Kastor Africa (GKA),  Joseph Zagré

« Nous les réalisons pour permettre aux sté.

Quant à son patron, l’Administrateur général (AG) du groupe Kastor Africa (GKA),  Joseph Zagré, cette visite consiste à présenter l’évolution du projet « Espoir City » dans la commune rurale de Loumbila.

A ses dires, après la pose de la première pierre de la cité le 24 mai 2021, il s’avère nécessaire pour sa société de faire un bilan de la mise en œuvre du projet.

« Au regard de l’évolution dudit projet, nous vous convions ce matin pour voir la réalité sur le terrain », a-t-il indiqué.

D’après M. Zagré, « Espoir City »  s’étend sur une superficie de 349 hectares avec la réalisation d’équipements sociaux notamment des écoles, des centres de santé et d’un environnement sain et agréable.

Pour lui, sa société dispose d’un projet fiable qui rassure les partenaires techniques et financiers ainsi que les souscripteurs du groupe Kastor.

« Le groupe Kastor a choisi la voie de l’innovation et de la fiabilité dans la promotion immobilière. Les  prix sont vraiment souples et accessibles à tout le monde parce que nous respectons le cahier de charge du ministère en charge de l’habitat », a-t-il poursuivi.

Des maisons de type F3, F4 et F5 seront livrées dans la cité de Daguilma avec des prix allant  de 7 millions 500  à  12 millions de F FCA.

Le Secrétaire permanent du Programme national de logement (PNL) au ministère en charge du Développement urbain, de l’Habitat et de la ville, Denis Hebou  Hayoro a signifié que la politique du gouvernement consiste à offrir des logements décents à toutes les couches sociales du pays.

« Nous sortons de manière périodique pour constater l’évolution des travaux sur le chantier. Nous avons signé une convention avec la société qui stipule qu’on ne fait pas la promotion des parcelles mais plutôt celle des logements pour la population », a-t-il noté.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

Burkina/Comoé : Lancement d’un projet de recherche pour booster la production de l’anacarde

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Burkina/Comoé : Lancement d’un projet de recherche pour booster la production de l’anacarde

Banfora, 17 fév. 2022 (AIB)-Le projet de recherche « Association des ruches colonisées par l’abeille domestique » a été lancé, le jeudi 10 février 2022 à Banfora avec pour objectif de booster la production de l’anacarde.

Le projet de recherche « Association des ruches colonisées par l’abeille domestique Apis mellifera adansonii Latreille aux anacardiers soudaniens pour une amélioration de leur production et de la production de miel de qualité de type monofloral » a été lancé à l’issue d’un atelier de lancement.

Porté par le Département des Sciences de la vie et de la terre/Institut des sciences et technologie/Ecole normale supérieure, ce projet qui a un coût global de 31 246 310 FCFA dont 28 733 010 FCFA financé par le FONRID, a une durée de 36 mois et aura pour zone d’intervention Ouagadougou (Centre), Batié (Sud-ouest) et Sidéradougou (Cascades).

Le présent projet entre dans le cadre du 8ème appel à projet de recherche-développement 2021, lancé par le Fond national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID).

Bénéficiaires et partenaires se sont tous engagés pour le succès du projet

Pour ce projet, il sera question d’apporter des solutions durables pour un accroissement de la production d’anacardiers, une amélioration de la nutrition et la promotion d’une agriculture durable.

A en croire Issa Nombré Maître de conférence à l’université Joseph Ki-Zerbo, Coordonateur dudit projet, non seulement ces ambitions sont citées dans l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, mais elles corroborent également avec la déclaration de Kenya à savoir « promouvoir la pollinisation en tant que service essentiel à l’écosystème pour des moyens d’existence durable et la conservation de la biodiversité biologique en Afrique ».

Issa Nombré a déclaré en outre, qu’« au plan national, le projet est conforme à l’axe 3 du PNDES qui vise à dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois ».

En effet, l’anacardier est une espèce ligneuse dont la production demeure faible, variable et non maîtrisée par les producteurs locaux.

Le Coordonnateur du projet Issa Nombré Maître de conférence à l’université Joseph Ki Zerbo espère obtenir des résultats concluant

Cependant a déclaré le Coordonnateur du projet, « la pollinisation des abeilles dans la production des cultures présente de nombreux avantages au plan agronomique qui malheureusement restent encore peu explorés ».

L’un des grands défis que l’INERA, l’Université et l’IRSAT entendent relever dans la mise en œuvre de ce projet, est de « mettre en évidence l’apport de l’association des ruches colonisées par l’abeille domestique dans l’amélioration de la production des anacardiers et la production de miel de qualité de type monofloral.

Le projet va se réaliser à travers quatre groupes d’activités. Il va s’agir d’ « étudier la production d’anacardiers associés aux ruches colonisées par l’abeille domestique Apis mellifera adansonii Latreille et analyser les anacardiers produits », « analyser la qualité organoleptique et physicochimique du miel », « identifier et compter les grains de pollen présents dans le miel » ; et enfin « valoriser et diffuser les résultats ».

Présent à cet atelier de lancement, le président de la Fédération nationale des producteurs d’anacarde du Burkina Eloi Jean Prosper Nombré a traduit toute sa satisfaction et a souhaité que le projet porte fruit afin qu’il soit un tremplin auprès de tous les partenaires qui voudraient aider à booster la production de l’anacarde et du miel.

Pour le porte-voix des producteurs, l’impact du projet pourrait permettre à la production d’anacarde de s’inscrire dans la durabilité et par ailleurs, permettre aux producteurs d’être plus résilients face aux effets néfastes des changements climatiques.

Pour le représentant des producteurs Eloi Jean Prosper Nombré, cette étude pourrait marquer un tournant décisif dans la production de l’anacarde

Le SG de l’école normale supérieure Armand Tenkodogo qui a présidé la cérémonie au nom de son DG, a salué l’ensemble des partenaires dans la mise en œuvre du projet, avec une mention spéciale au FONRID pour son appui aux activités de recherche.

Armand Tenkodogo a fait savoir que selon les enquêtes en 2019 au plan national, la production des anacardiers a présenté une production de 100 000 tonnes et a créé 11 000 emplois directs parmi lesquels 92% sont occupés par des femmes.

« Comme vous le constatez, le secteur de l’anacarde se présente comme un secteur à fort potentiel économique qui contribue à la réduction de la pauvreté » ; a déclaré le représentant du DG/ENS président de la cérémonie.

Faut-il le rappeler, avec cette production annuelle estimée à 100 000 tonnes, le rendement moyen est de 400 kg à l’ha. La production mobilise plus de 255 000 ha de surface de culture, 45 076 ménages pour un revenu estimé à 117 milliards en 2018.

Cependant, pour le Conseil burkinabé des chargeurs, le rendement des vergers reste faible par rapport à celui du 1er producteur mondial qu’est la Côte-d’Ivoire qui a un rendement de 1250 kg/ha.

Agence d’information du Burkina

MY/wis

Burkina : La prestation de serment du président Damiba en vedette dans les journaux

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Burkina : La prestation de serment du président Damiba en vedette dans les journaux

Ouagadougou, 17 fév. 2022 (AIB)-Les journaux burkinabè de ce jeudi commentent largement la prestation de serment du président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le lieutenant-colonel Damiba, en qualité de président du Faso, qui a eu lieu hier devant le Conseil constitutionnel.

« Prestation de serment du président du MPSR : onction de légalité pour la continuité des institutions », arbore le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga.

Selon le journal, nonobstant les critiques sur la décision du Conseil constitutionnel portant dévolution du pouvoir d’Etat au président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a prêté serment le 16 février 2022 dans les locaux de ladite juridiction à Ouagadougou.

La main droite levée et toujours sanglé dans sa tenue militaire terre du Burkina, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba a juré de respecter, de faire respecter, et de défendre la Constitution, l’Acte fondamental et les lois, rapporte le quotidien.

Pour lui, c’est une cérémonie au cours de laquelle le N°1 des Burkinabè a bénéficié d’une caution de légalité afin d’assurer la continuité des institutions du pays et ce, durant le temps qui sera défini dans la Charte de la future Transition.

Maintenant qu’il est paré de toute la légitimité et de toute la légalité républicaine « Que va faire Sandaogo de son naam ? », s’interroge le journal dans sa rubrique ‘’regard sur l’actualité’’.

Plus que quiconque, le nouveau président du Faso sait à quel point ses compatriotes l’attendent de pied ferme sur les questions sécuritaires mais aussi sur la gouvernance et la lutte contre la corruption, dit le journal.

A juste titre il indique que « c’est notamment au nombre de localités reconquises, de personnes déplacées internes retournées dans leur patelin d’origine, de classes et de CSPS rouvertes, de l’effectivité du retour de l’administration, qu’on jugera son action ».

Aussi, le quotidien maintient que « la question se pose d’ailleurs de savoir si le nouveau pouvoir en place à Ouagadougou va poursuivre dans la dynamique du partenariat avec l’Hexagone ou s’il succombera à la tentation de Goïta de rompre avec « la douce et généreuse France ».

Les quotidiens, Sidwaya, L’Observateur Paalga et L’Express du Faso, ont publié l’intégralité du discours du président du Faso à l’occasion de sa prestation de serment dans lequel il affirme que les Burkinabè ont plus que ce qu’il faut pour gagner cette guerre.

Dans son discours, le président Damiba indique que l’œuvre de refondation portée par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), vise à transformer positivement et profondément le Burkina Faso afin de revenir aux fondamentaux.

Il s’agit pour les Burkinabè d’intégrer dans leurs comportements de tous les jours, quels que soient leurs origines, métiers, responsabilités sociales, la valeur d’intégrité dont le pays porte le nom, rapportent les journaux.

« Le MPSR pour sa part assumera le rôle historique qui est le sien dans la droite ligne de sa vision » affirme le chef de l’Etat en rappelant que sa « priorité absolue » reste la restauration de l’intégrité du territoire qui passera par « une réorganisation de toutes les forces combattantes ».

Pour le président Damiba, les ressources pour restaurer cette intégrité se trouve en chaque Burkinabè. Ainsi, tout en s’engageant à gouverner par l’exemple et dans la sobriété, il a appelé tous les Burkinabè à se retrousser les manches et à oser inventer le Burkina prospère, de paix et de justice dont ils rêvent.

Pour sa part L’Express du Faso, dans son édito intitulé « les bonnes intentions de Saint Paul-Henri Sandaogo Damiba », estime que : « si tous les Burkinabè adhèrent sans calculs politiciens ou égoïstes à l’œuvre de refondation, il n’y a pas de doute que nous arrivons ».

« Seulement le travail à faire est si colossal, immense et sera suffisamment difficile qu’il faut que, par moment, Paul Damiba brandisse le bâton », recommande le journal.

Le journal fait également cas des mises en gardes du président du Faso dans son discours, où il a fait savoir qu’au-delà de la priorité sécuritaire, la transformation que les Burkinabè appellent de tous leurs vœux doit également s’opérer au sein de l’administration et de la gestion de la chose publique.

Ainsi, il a dit qu’il compte procéder à la dépolitisation systématique, méthodique et progressive de l’administration publique et lutter « vigoureusement » contre la corruption qui y règne en « maitre ».

Cependant, le chef de l’Etat met en garde tous ceux qui, par mauvaise volonté ou pour des raisons malsaines, tenteront de faire obstruction au processus.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

 

Lutte contre le terrorisme : Les troupes européennes quittent le Mali mais pas le Sahel (Déclaration)

French Barkhane soldiers arriving from Gao, Mali, disembark from a US Air Force C130 cargo plane at Niamey, Niger base Wednesday June 9, 2021, before transferring back to their Bases in France. French President Emmanuel Macron announced at a press conference Thursday June 10, 2021 That operation Barkhane would end and be replaced by support for local partners and counter terrorism. (AP Photo/Jerome Delay)

Sahel-Mali-Barkhane-Takuba-Retrait

Lutte contre le terrorisme : Les troupes européennes quittent le Mali mais pas le Sahel (Déclaration)

Ouagadougou, 17 fév. 2022 (AIB)-Le Canada et les Etats européens opérant aux côtés de l’opération Barkhane et au sein de la Task force Takuba ont décidé de retirer du territoire malien, leur moyens militaires respectifs, a appris jeudi l’AIB.

Dans une déclaration conjointe en date du jeudi et signé par les pays sahéliens et voisins ainsi que leurs partenaires internationaux, parvenue ce jeudi, à l’AIB, l’on apprend que « le Canada et les Etats européens opérant aux côtés de l’opération Barkhane et au sein de la Task force Takuba ont décidé d’entamer le retrait coordonné du territoire malien, de leur moyens militaires respectifs ».

Selon la déclaration conjointe, ces Etats « estiment que les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies pour (leur) permettre de poursuivre efficacement leur engagement militaire dans la lutte contre le terrorisme au Mali ».

Et cela, « en raison des multiples obstructions des autorités de Transition maliennes ».
Cependant, « en étroite coordination avec les Etats voisins (du Mali) » les Etats européens veulent « rester engagés dans la région, dans le respect de leurs procédures constitutionnelles respectives ».

Le communiqué précise que les Etats Européens sont convenus, à la demande de leurs partenaires africains « de poursuivre leur action conjointe contre le terrorisme dans la région du Sahel, notamment au Niger et dans le Golfe de Guinée ».

Les deux parties ont aussi « engagées des consultations politiques et militaires entre eux dans l’objectif d’arrêter les paramètres de cette action commune d’ici juin 2022 ».

Agence d’information du Burkina

WIS/Az

Photo : AFP

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