Burkina : L’Office de santé des travailleurs de Koudougou échange avec ses services déconcentrés sur la visite médicale annuelle
Koudougou, (AIB)- L’Office de santé des travailleurs de Koudougou a échangé le jeudi 4 mai 2023 dans la cité du « cavalier rouge » avec les responsables des services déconcentrés de l’État sur la visite médicale annuelle pour une meilleur prise en charge des risques professionnels .
La surveillance de la santé des travailleurs constitue l’une des principales activités de prévention de l’Office de santé des travailleurs (OST).
Cette activité est capitale en ce sens qu’elle permet non seulement d’évaluer l’aptitude du travailleur à son poste de travail mais aussi de le prévenir et de l’orienter pour une prise en charge des risques professionnels identifiés.
Cette rencontre d’échanges a été présidée par le secrétaire général de la région du Centre-Ouest, Séverin Somé.
Cependant force est de constater que de nombreuses difficultés sont rencontrées dans son organisation pratique. En témoignent les résultats de 2022 avec un faible taux de participation de 17,88%.
C’est en vue d’améliorer ce faible taux par une bonne organisation et par une meilleure compréhension de la visite médicale annuelle des travailleurs du public que la direction régionale de l’OST de Koudougou a initié cette rencontre d’informations avec les responsables des services déconcentrés de l’État de la région du Centre-Ouest.
Les échanges ont porté sur les textes législatifs et réglementaires, en matière de surveillance de la santé des travailleurs du public, le bilan de la visite médicale de 2022 et la prise en charge des risques professionnels par la caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO).
Les communications ont été respectivement présentées par la directrice régionale de la Fonction publique, Aminata Ouedraogo, le chef de service statistiques, planification et formation de l’OST, Michel Komi, et le représentant de la direction générale de la CARFO, Henri Antoine Ouangrawa.
Les participants ont, à l’issue des échanges, fait quelques recommandations pour améliorer l’organisation de la visite médicale annuelle, qui sont entre autres, la dotation de l’OST par l’Etat de ressources humaines et financières conséquentes.
Ils ont également sollicité le renforcement du parc automobile de l’OST et une communication optimale pour une meilleure visibilité de l’OST et de ses prestations.
Burkina : Le district sanitaire de Kombissiri sensibilise sur le Covid-19 et le cancer du col de l’utérus
Kombissiri (AIB)- Le district sanitaire de Kombissiri a organisé ce vendredi 5 mai 2023, une rencontre de plaidoyer au profit des responsables administratifs et des leaders communautaires sur la campagne couplée de vaccination contre Covid-19 et le cancer du col de l’utérus.
Du 5 au 11 mai 2023, le district sanitaire de Kombissiri, à l’instar des autres districts sur le territoire national, organise une campagne de vaccination contre la covid-19 et le HPV ou cancer du col de l’utérus.
Pour un bon déroulement de la campagne, les responsables du district ont organisé une rencontre de plaidoyer auprès des responsables administratifs, et des leaders communautaires des communes que couvre le district sanitaire, à savoir Doulougou, Gaongo, Kombissiri et Toécé.
L’objectif est de sensibiliser ces leaders à être des vecteurs d’information au sein de leur base et de convaincre les populations cibles à se faire vacciner.
Pour le responsable du programme élargi de vaccination (PEV), Moïse Zoundi, la vaccination contre le HPV qui est le cancer du col de l’utérus constitue une priorité de la politique sectorielle de santé.
Selon lui, au Burkina Faso, le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer féminin avec 1132 nouveaux cas annuels.
La vaccination contre le HPV pour cette campagne concerne les filles dont l’âge est compris entre 9 et 10 ans. La vaccination contre la covid-19 va concerner les populations cibles de 12-17 ans, 18 et plus, les personnes âgées de 60 ans et plus et les personnes vivant avec une morbidité (tension, asthme, diabète, etc.).
Les sites retenus pour les vaccinations sont les sites habituels de vaccination de routine, les écoles et les autres sites de regroupement de personnes.
Cette rencontre a permis au district de faire le bilan de la campagne COVID-19 de mars 2022 qui a totalisé 10360 personnes vaccinées soit un taux de 84% de la population cible identifiée.
Pour cette campagne couplée, le Haut-commissaire de la province du Bazèga Téné Justine Kientéga/Ilboudo qui a présidé la rencontre, a exhorté les leaders communautaires à s’engager, en faveur de cette campagne de vaccination couplée.
«Les terroristes n’ont pas de diplômes mais combattent des grands diplômés. Il nous faut nous réorganiser pour s’adapter à l’ennemi », Capitaine Ibrahim Traoré
Ouagadougou 5mai 2023 (AIB)-Le président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré a déclaré jeudi lors de la grande interview accordé à la télévision nationale, que l’armée doit se réorganiser pour s’adapter à l’ennemi qui n’a pas de diplômes mais combat des grands diplômés.
« Nous avons compris qu’être combattant n’a rien à avoir avec les diplômes. Les terroristes tels qu’ils sont, n’ont pas le 1er diplôme militaire », a déclaré le président Ibrahim Traoré en ajoutant que la conception de recrutement militaire de rang sur la base du diplôme a été imposée.
« Nous avons vu qu’elle n’était pas la bonne et il faut la restructurer. Il faut recréer une armée qui réponde à nos attentes » a-t-il précisé.
Selon lui, les conditions du dernier recrutement sont différentes de celles qui existaient depuis quelques années.
« Nous nous sommes posés quelques questions simples que vous pouvez aussi vous poser. Lorsqu’on veut recruter un soldat on nous dit qu’il faut le Certificat d’étude primaire (CEP). Celui qui a le CEP c’est juste quelqu’un qui sait lire et écrire la langue française. En quoi c’est un critère de combativité ? », s’est-il interrogé.
Il a poursuivi que lorsqu’un soldat est recruté pour avoir du galon, le certificat d’arme n°1 ou n°2, il faut impérativement qu’il sache lire et écrire en français.
A titre d’exemple, Ladji Yoro (paix à son âme), pour lui, c’est un officier tout fait. Il avait des centaines d’hommes qu’il menait au combat mais cela ne veut pas forcément dire qu’il sait lire et écrire.
« Il y a cette conception de la chose qu’il faut d’abord avoir. Donc il faut restructurer, réorganiser pour trouver d’autres types d’unités pour s’adapter au mode de combat de l’ennemi », a fait savoir le capitaine Traoré.
Il a noté par ailleurs que l’équipement va aussi de pair avec, « parce que les gens ont perverti certaines idées en insinuant que nous avons dit que ce sont des petits problèmes logistiques, mais nous les avons résolus ».
Ibrahim Traoré a rappelé que, de par le passé, « vous aviez dans l’armée quatre à cinq soldats avec une kalachnikov. Lorsque les gens étaient sur le terrain, ceux qui partaient les relever venaient s’entasser à Fada ou Kaya pour attendre que d’autres ramènent les armes et les autres moyens d’équipement avant qu’ils ne partent ».
« Aujourd’hui chaque soldat est en mesure d’avoir une kalachnikov et ses chargeurs, un gilet et un casque. C’était çà le petit problème logistique. C’est résolu », a-t-il conclu.
Prix spéciaux de la SNC Bobo 2023 : 37 lauréats récompensés
Bobo-Dioulasso, 5 mai 2023 (AIB)-La cérémonie de remise de prix spéciaux de la 20e semaine nationale de la culture (SNC) a eu lieu ce vendredi, à la maison de la culture Monseigneur Anselme Titianma Sanon de Bobo-Dioulasso. Au total, ce sont 37 prix spéciaux qui ont été décernés aux artistes.
Après une semaine à rivaliser de talents dans le cadre des compétitions du Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL) dans diverses catégories, l’heure était aux récompenses des artistes, le vendredi 5 mai 2023 à la maison de la culture Monseigneur Anselme Titianma Sanon de Bobo-Dioulasso.
En attendant, les prix officiels au GPNAL, 37 prix spéciaux ont été décernés aux artistes pour leurs effort de créativité et pour stimuler leurs talents par entreprises, des sociétés, organisations internationales…
Ils sont repartis avec des enveloppes de 500 000 F CFA à 2 000 000 F CFA ainsi que des attestations de reconnaissance. Parmi les donateurs, l’ALT qui a décerné trois prix spéciaux dans les disciplines du Slam, les chœurs populaires et la vedette de la chanson traditionnelle, pool adulte.
Alaila Ilboudo du Plateau-Central a remporté le prix spécial de l’ALT, dans la catégorie chœurs populaires, la troupe Kouwelilougou de Balleribié de la région du Centre-Sud remporte le prix spécial ALT et dans la catégorie vedette de la chanson traditionnelle Florence Somé de la région du Sud-Ouest vient en tête. Les vainqueurs de chaque catégorie ont reçu la somme d’une valeur 1 000 000 F CFA.
Le président de l’Assemblée législative de Transition (ALT) Ousmane Bougouma remet le prix spécial de l’ALT à la troupe Kouwelilougou de Balleribié de la région du Centre-Sud
Pour sa part, le Président de l’Assemblée législative de Transition (ALT), Ousmane Bougouma, parrain de la cérémonie, a encouragé ceux qui n’ont pas été primés à ne pas baisser les bras et à toujours persévérer dans l’effort. « Dans la culture, il n’y a pas de perdants ni de gagnants, c’est le Burkina Faso qui gagne », a-t-il affirmé.
Quant au ministre en charge la culture Jean Emmanuel Ouédraogo, il a salué la clairvoyance du gouvernement qui, malgré le contexte sécuritaire difficile a tenu à respecter ce rendez-vous culturel.
Avant de saluer aussi la résilience des acteurs culturels, des populations, des organisateurs, le ministère en charge de la culture, les députés qui ont pendant une semaine durant travailler aux côtés des artistes pour définir les grands prix.
Selon lui, le Burkina Faso montre à souhait sa résilience et le fait que le pays est resté debout malgré le contexte sécuritaire difficile est l’expression de nos savoir-faire entre les communautés et surtout du trait d’union à travers cette manifestation.
« Par la réussite de cette activité nous exprimons ici que le Burkina Faso reste debout, le Burkina Faso vaincra l’adversité », a-t-il soutenu.
Eloi Zerbo, vainqueur dans la catégorie 77 kg en lutte traditionnelle a reçu le prix spécial du ministère des sports et loisirs. Il s’est dit ravi d’avoir remporté ce prix qui vient après sa victoire de la vieille.
SNC Bobo 2023 : 22 acteurs culturels élevés au grade de chevalier et un au grade d’officier
Bobo-Dioulasso, 5 mai 2023 (AIB)-23 acteurs culturels dont 12 Trésors Humains Vivants et 11 partenaires incontournables de la Semaine nationale de la culture ont été décoré ce vendredi, à Bobo-Dioulasso, dans l’ordre du mérite des Arts, des Lettres et de la Communication, un dans le grade d’officier et les 22 dans le grade de chevalier.
A l’occasion de la 20è édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023, l’Etat burkinabè a décidé de rendre hommage à de valeureux fils et filles qui se battent pour valoriser la culture burkinabè. Le premier groupe est composé de personnes de plus de 70 ans, élevées au rang de Trésors Humains Vivants.
Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo
Le second groupe comprend des acteurs professionnels et emblématiques du monde de la culture, des collaborateurs et des partenaires de la SNC qui se sont particulièrement illustrés par leur dévouement et leur abnégation au travail.
Les 23 récipiendaires ont été tous promus dans l’ordre du mérite des Arts, des Lettres et de la Communication dont un dans le grade d’officier et les 22 dans le grade de chevalier. C’était au cours d’une cérémonie d’hommage présidée par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo.
« Depuis des décennies, ils ont œuvré à la préservation et à la promotion de la culture burkinabè et africaine. De par leur engagement, ces femmes et ces hommes se sont illustrés comme des gardiens et des vecteurs de promotion de nos valeurs ancestrales à travers le temps et malgré l’adversité », a déclaré le ministre Ouédraogo.
Ces décorations matérialisent selon lui, la modeste reconnaissance de l’Etat aux récipiendaires pour l’ensemble des sacrifices qu’ils ont consentis et consentent toujours pour la Nation burkinabè. Il a affirmé que les Trésors Humains Vivants sont les détenteurs de savoir et de savoir-faire ancestraux.
Le Trésor Humain Vivant Titinga Frédéric Pacéré
« Ils sont les gardiens des valeurs culturelles de notre pays dans leur communauté. Et ce n’est que justice que de les rendre hommage aujourd’hui à travers la reconnaissance de la Nation », a-t-il relevé.
Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a félicité les récipiendaires pour les efforts qu’ils consentent chaque jour pour l’atteinte de nos objectifs communs à savoir « faire de la diversité culturelle, le ferment de l’unité nationale en vue de l’édification d’un Burkina Faso de paix, de sécurité retrouvée, de dignité, d’intégrité et de prospérité ».
« Ces médailles sont également une invite à plus d’engagement et d’abnégation en vue de la sauvegarde de notre patrimoine culturel. C’est une invite à toujours œuvrer à la préservation de nos valeurs et de nos identités », a-t-il souligné.
Le Trésor Humain Vivant Konomba Traoré décoré par le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo
Jean Emmanuel Ouédraogo a invité les Trésors Humains Vivants « à redoubler d’ardeur dans la transmission de leurs savoir parce que c’est cette transmission qui va garantir la pérennité de ce savoir dont ils sont les détenteurs ».
Par la voix de leur porte-parole Me Frédéric Titinga Pacéré, les récipiendaires ont remercié les autorités pour la considération avec les décorations et se sont engagés à continuer à servir la nation pour le reste de leurs vies.
« Notre pays et tous les pays de l’Afrique noire avaient une philosophie de gouvernance qui n’avait rien à voir avec le politique. Dans la culture de toute l’Afrique noire, ce n’est pas un corps (politique) qui dirige la nation mais c’est la culture qui dirige la nation », a indiqué Me Frédéric Titinga Pacéré.
L’artiste musicien Issouf Compaoré fait partie des récipiendaires. « J’ai 50 ans de carrière mais tant que je vis et respire et j’ai la forme je vais continuer à travailler. D’ailleurs, je suis en studio pour mixer un nouvel album qui va bientôt sortir », a-t-il affirmé.
Le Trésor Humain Vivant Konomba Traoré vient lui de recevoir sa troisième distinction. Selon lui, aucun pays ne peut se développer sans sa culture. Il a invité les africains à vaincre leur complexe d’infériorité vis-à-vis des autres peuples.
« Nous avons tendance à croire que c’est ce qui vient de l’extérieur que nous devons adopter comme culture. Nous avons nos propres ancêtres ici. Ils vivaient dans des réalités qui étaient différentes de ceux de nos pays colonisateurs », a-t-fait savoir.
« Pourquoi, avons-nous laissé nos ancêtres pour adorer d’autres ancêtres », s’est-il interrogé en répondant que « c’est un non-sens ». De son avis, « chacun doit adorer ses ancêtres » et de poursuivre que « notre culture africaine, c’est le culte des ancêtres et des fétiches ».
« L’Afrique est le seul continent qui n’a malheureusement pas sa religion propre et qui patauge dans les autres religions, raison pour laquelle, on ne peut pas se développer », a-t-il terminé.
Interview : « Il y a des armes lourdes nord coréennes qui sont actuellement dans notre armée », Capitaine Ibrahim Traoré
Ouagadougou, 5mai 2023 (AIB)- Il y a des armes lourdes nord coréennes qui sont actuellement dans notre armée, a déclaré jeudi le président Ibrahim Traoré pendant son entretien diffusé jeudi à la télévision nationale.
« Il y a des armes lourdes nord coréennes qui sont actuellement dans notre armée. Nous souhaitons encore acquérir des armes là-bas pour combattre mais y a beaucoup d’autres domaines », a déclaré le capitaine Ibrahim Traoré.
Il a rappelé que l’armée burkinabè utilise des équipements militaires que la Corée du Nord lui avait donnés dans les années 1985.
Notons que le Burkina a repris le 29 mars 2023 les relations diplomatiques avec la Corée du Nord.
En rappel, le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a accordé une interview à la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) et à Canal 3, diffusée le jeudi 4 mai 2023.
Il a abordé plusieurs sujets, parmi lesquels la situation sécuritaire, la mobilisation générale et la mise en garde, les velléités de déstabilisation du pouvoir actuel, les Volontaires pour la défense de la patrie, les droits de l’homme, la lutte contre la corruption et les chantiers de développement.
Bogandé : Une association soutient des élèves déplacés avec 10 sacs d’oignons d’une valeur de 150 mille FCFA
Bogandé (AIB)- L’association des maraichers de Bogandé a remis le samedi 29 avril 2023, 10 sacs d’oignons d’une valeur de 150 mille FCFA, au profit des Elèves déplacées internes (EDI) de la province de la Gnagna, pour améliorer leur ration alimentaire pendant leur examens scolaire.
C’est au total 10 sacs d’oignons d’une valeur de 150.000 FCFA que l’association des maraichers de Bogandé a offert aux autorités éducatives, au profit des élèves déplacés internes (EDI) de la classe du CM2 de la Gnagna.
Par ce geste, les maraîchers entendent contribuer à l’amélioration des repas qui seront servis aux élèves déplacés internes pendant la période de l’examen du Certificat d’étude primaire (CEP).
Selon le président de l’association des maraichers de Bogandé, Martin Ouoba, le don a été possible grâce aux différentes contributions de ses membres. « Nous voulons à travers ce geste contribuer à l’amélioration de la qualité de l’alimentation des EDI pendant l’examen prévu en début du mois de juin » a-t-il précisé.
Le représentant du directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Gnagna, Salfo Nana a salué le geste de solidarité de l’association à l’endroit des EDI de la province.
A l’occasion, le représentant du haut-commissaire de la Gnagna, Aldjima Lankoandé a remercié les donateurs pour leur geste et a invité les autres structures associatives à suivre l’exemple.
En rappel, la crise sécuritaire a entraîné la fermeture de nombreux établissements scolaires dans plusieurs localités de la province de la Gnagna. Ces élèves déplacés internes originaires des communes de Bilanga, de Coalla, de Liptougou et de Thion poursuivent leurs études dans les grands centres tels que Piéla, Manni et Bogandé.
SNC Bobo 2023 : « C’est l’une des meilleures éditions » (Séraphine Somé/Millogo, DR culture du Sud-Ouest)
Bobo-Dioulasso, 5 mai 2023 (AIB)-La région du Sud-Ouest est présente à la 20è édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023 avec 112 artistes qui prennent part aux différentes compétitions. Dans un entretien accordé à l’AIB, ce vendredi, à Bobo-Dioulasso, la directrice régionale de la Culture, des Arts et du Tourisme de la région Séraphine Somé/Millogo revient sur leurs préparations et attentes.
Agence d’information du Burkina : Quelles sont les artistes qui représentent le Sud-Ouest à la 20è édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023 ?
La directrice régionale de la Culture, des Arts et du Tourisme du Sud-Ouest Séraphine Somé née Millogo
J’ai emmené 112 artistes du Sud-Ouest. Il y a toutes les catégories. Au niveau des Arts de la scène, il y a 9 groupes artistiques. Nous avons un orchestre, un groupe de danse traditionnel, un groupe d’instrumentiste traditionnel, une vedette de la chanson traditionnelle, un ballet avec des enfants, le slam, un chœur populaire, etc.
Nous compétissons aussi dans l’art culinaire avec trois personnes et le sport traditionnel notamment le tir à l’arc et la lutte traditionnelle. La préparation s’est déroulée avec l’appui des directeurs provinciaux qui sont allés à la rencontre des artistes pour leur faire connaitre le règlement intérieur du Grand prix national des Arts et des Lettres, leur donner des conseils sur l’occupation scénique, la chorégraphie, la synchronisation, etc.
A notre niveau à la direction régionale de la culture, nous avons ces deux dernières années, organisé des formations en chorégraphie avec l’appui des professionnels du domaine et nous assurons la coordination. Dès l’annonce de la 20è édition de la SNC, le gouverneur s’est aussi impliqué dans l’organisation notamment pour faciliter le transport des artistes, gérer les aspects financiers, la sécurité et le transport. Il a tout supervisé de notre départ de la région jusqu’à Bobo-Dioulasso afin que tout se passe bien.
La région du Sud-Ouest est présente à la 20è édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023 avec 112 artistes
Nous avons aussi bénéficié de l’appui des présidents de délégations spéciales qui ont facilité le déplacement des artistes de leurs localités de résidence vers le chef-lieu de région. Ils ont pu aussi acquérir des instruments et des accoutrements pour les artistes.
SK : Comment jugez-vous la 20è édition ?
Séraphine Somé/Millogo : C’est l’une des meilleures éditions. Il y a eu beaucoup d’amélioration. Nous sommes à près de 40 ans d’organisation de l’événement et elle va de mieux en mieux. Pour cette édition, on a eu des innovations surtout en matière de tourisme, les artistes ont beaucoup apprécié. Les conditions de logement aussi se sont améliorées en tout cas en ce qui nous concerne. Il y a aussi l’accessibilité aux organisateurs, c’est tout à leur honneur. Les artistes aussi ont bien exécuté leurs prestations.
SK : Quelles sont vos attentes des résultats ?
Séraphine Somé/Millogo : Nous sommes confiants. Nous savons qu’il y a des critères sur la base desquels, les vainqueurs seront proclamés. Cependant, on se demande comment on peut apprécier la valorisation du patrimoine culturel alors que toutes les cultures se valent pourvu qu’elles mettent en avant l’humanité. La différence se fera certainement sur des détails parce qu’on a vu des prestations de qualité. Au niveau des régionales, il y a eu une sélection très sérieuse et je pense que tous ceux qui sont ici méritent d’être là. Les jurys vont proclamer des gagnants mais ceux qui ne seront pas primés n’auront pas démérités parce que le fait même d’être là est un succès. Tous ceux qui ont presté, ont apporté quelque chose, ils ont contribué à la valorisation de leur patrimoine culturel.
Niger: six « terroristes » tués et violences intercommunautaires dans l’ouest
NIAMEY, 5 mai 2023 – L’armée du Niger a annoncé vendredi avoir tué « six terroristes » et en avoir capturé 19 la semaine dernière dans la région de Tillabéri (ouest), où de violents affrontements entre communautés ont fait récemment plusieurs morts, selon des sources locales.
Une « offensive » menée lors de l’opération antijihadiste Niya (Volonté, en langue locale) dans la zone d’Ayorou, a permis d’arrêter 19 « terroristes », d’en tuer six et de détruire deux véhicules, indique le ministère de la Défense dans son bulletin hebdomadaire.
Six armes d’assaut et une mitrailleuse, ainsi des munitions et des moyens de communication, ont été récupérés, ajoute le ministère.
L’opération Niya, forte de plus de 2.000 hommes, est déployée depuis février 2022 dans cette région de Tillabéri proche de la frontière malienne et théâtre d’actions sanglantes de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique (EI).
La région de Tillabéri, d’une superficie de 100.000 km2, se situe dans la zone dite « des trois frontières » entre Niger, Burkina Faso et Mali.
Le Niger y a lancé plusieurs opérations d’envergure contre les jihadistes, avec l’appui récent, dans le cadre d’un « partenariat de combat », de soldats français.
Plusieurs ethnies – djerma, peul, touareg et haoussa – vivent dans cette région.
Selon des sources locales, de « violents affrontements » ont opposé fin avril et début mai, des sédentaires djerma et des éleveurs nomades peuls dans des villages et hameaux riverains du fleuve Niger, faisant « plusieurs tués, des blessés » et « de nombreux déplacés ».
Le gouvernement nigérien n’a pas confirmé ces violences dans ces zones, où la cohabitation est généralement pacifique entre communautés.
Un journaliste d’une radio locale a expliqué à l’AFP que les affrontements étaient consécutifs à « plusieurs assassinats » de villageois par de présumés jihadistes qui volent également du bétail et « exigent l’impôt ».
Un élu d’Ayorou et un autre de Dessa, touchée par ces violences, ont confirmé les affrontements, sans plus de précisions.
« Avant les heurts, des hommes armés à motos ont lancé un ultimatum aux sédentaires pour quitter leurs maisons », a dit l’élu d’Ayorou.
Les autorités nigériennes mènent régulièrement des campagnes de sensibilisation auprès des villageois contre les groupes armés qui tentent d’attiser les conflits entre communautés.
Bogandé : 165 épouses de pasteurs renforcent leurs capacités en entrepreneuriat
Bogandé, 4 mai 2023 (AIB)- Au total 165 épouses de pasteurs de la province de la Gnagna ont renforcé du 1er au 3 mai 2023 à l’église centrale SIM de Bogandé, leurs capacités sur la création et la gestion de leurs micro-entreprises avec l’accompagnement du cabinet BAMMA JAG Consulting.
Cette session de formation en entrepreneuriat a permis, aux épouses des pasteurs avec la participation de certains de leurs époux consiste à renforcer leurs capacités sur la création et la gestion de leurs micro-entreprises.
La rencontre a regroupé au total 165 femmes leaders sur l’éducation financière et le leadership sous le thème : « Épouse de pasteur, entrepreneuriat, gestion financière et leadership ».
Selon le directeur général du cabinet BAMMA JAG Consulting, Hahadou Daniel Nadinga, l’activité vise à doter de connaissances nécessaires aux épouses des pasteurs à la création d’entreprise et à une gestion efficace.
Les échanges ont porté sur divers modules. Il s’est agi, entre autres, du l’esprit d’entreprise, du management de l’entreprise et du financement, de l’élaboration d’une fiche simplifiée de microprojets.
Trois jours durant, les participants ont pu développer leur esprit entrepreneurial, créatif et d’innovation.
Les femmes se sont également appesanties sur les caractéristiques essentielles du profil entrepreneur, les aspects de gestion et de promotion d’une entreprise, les techniques de mobilisation de fonds, la gestion du budget familial et le management en équipe.
« Nous repartons avec d’énormes connaissances sur l’entrepreneuriat et des conseils pratiques. Avec l’aide de Dieu, nous allons oeuvrer à la création de richesses pour financer les activités de nos églises respectives», a déclaré, la présidente des épouses des pasteurs de la Gnagna, Anna Lankoandé.
Les épouses des pasteurs ont traduit leur satisfaction et promis de mieux s’organiser pour entreprendre sous la conduite de l’esprit Saint, chacune dans son domaine.
Elles ont reçu les encouragements de l’ensemble leurs époux par le biais du pasteur Philippe Namoano. Pour lui, la formation est plus que nécessaire pour tout leader.
Pour se faire, M. Namoano a invité tous les bénéficiaires de ladite formation à s’investir d’avantage afin de faire prospérer leurs entreprises.
Notons que la présente session de formation intervient après celle qui a mobilisé 332 pasteurs.
Effort de guerre: La diaspora burkinabè aux USA offre plus de 48 millions de FCFA
Ouagadougou, 5 mai 2023(AIB)-Les Burkinabè vivant aux États-Unis d’Amérique ont versé le 27 avril 2023, au titre de l’effort de guerre contre le terrorisme, 48 millions 680 mille 751FCFA grâce à une action de collecte dénommée: « Opération Mon Faso d’abord », a-t-on appris.
Agence d’information du Burkina
Lire le communiqué de presse intégral
$82,599.73 (48.680.751 FCFA) mobilisés par la diaspora Burkinabè des USA
Répondant à l’appel des Autorités de la Transition, la diaspora burkinabé résidant aux USA a initié une campagne de collecte dénommée: « Opération Mon Faso d’abord ».
Cette collecte a été faite à travers ses différentes associations et communautés. Elle vise à apporter la compassion et la contribution de la diaspora à l’effort de guerre déjà consenti par la mère patrie affectée par une double crise sécuritaire et humanitaire.
Lancée depuis décembre 2022, l’Opération Mon Faso d’abord a permis de collecter $82,599.73 (48.680.751 FCFA) au sein des associations, des communautés religieuses, des ONG, des entreprises et personnes indépendantes qui n’ont ménagé aucun effort pour le succès de l’opération.
Le défi est donc relevé. Le montant mobilisé a été directement transféré sur le compte trésor public prévu à cet effet (confère attestation d’encaissement et avis de recettes jointe).
En rappel, la diaspora Burkinabè avait déjà réalisé en 2020, un projet humanitaire dénommé « Don de Tous pour Tous » qui a permis de distribuer des paniers alimentaires de 20.000 FCFA à 800 familles déplacées internes à Kaya, Kongoussi, Fada, et Houndé.
Dans cette même lancée, elle a déjà affrété (courant Avril 2023) un conteneur de matériel biomédical d’une valeur de $400,000 soit 240.000.000 de FCFA pour venir en appui au service de pédiatrie du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Sanou Souro de Bobo Dioulasso en collaboration avec les bénéficiaires.
D’autres projets sont toujours en perspective pour également soutenir le service de Maternité et de la Pédiatrie du Centre Médical avec Antenne (CMA) de Pissy.
La diaspora saisit cette opportunité pour traduire ses remerciements et sa gratitude à l’endroit de tous ceux qui ont bien voulu faire preuve de compassion et de solidarité avec les populations en détresse à travers ces contributions.
Burkina/Nouna : campagne de plaidoyer contre la covid19
Nouna, 4 mai 2023 (AIB) – Les responsables religieux, les coutumiers, les OSC, les personnes ressources et les membres du conseil de santé ont organisé jeudi au district sanitaire de Nouna, une rencontre de plaidoyer contre la covid-19, a-t-on constaté.
Pour atteindre les objectifs fixés contre la Covid-19, le président du conseil de santé a rencontré les responsables religieux, les coutumiers, les OSC et des personnes ressources afin qu’ils contribuent à la réussite de la campagne de vaccination contre la covid-19, prévu du 5 au 11 mai 2023 sur l’ensemble du territoire provincial.
Le médecin chef du district sanitaire de Nouna, le Docteur Koabié Bakouan a dans sa présentation, souligné que pour cette campagne, il a été intégré la vaccination contre le col de l’utérus pour les jeunes filles de neuf ans. Les vaccins disponibles de la Covid-19 sont Johnson and Johnson, sinopharm et sinovac.
Avec des échanges fructueux les participants ont promis jouer leur partition pour la réussite de la campagne.
Le représentant du Haut – Commissaire Abdoul Ouahbidi Sibiri 2 Guingané a salué l’ensemble des participants pour leur constante disponibilité à accompagner le district pour sa noble mission. Agence d’information du Burkina
AC/as/ata
Burkina : la coordination communale de sécurité de Nouna opérationnelle
Nouna, 4 mai 2023 (AIB) – Les membres de la coordination communale de sécurité se sont réunis du 3 au 4 mai 2023 dans la salle de réunion de la Mairie de Nouna pour rendre opérationnelle ladite coordination, a constaté un journaliste de l’AIB.
L’objectif de la tenue de cette première session ordinaire de la coordination communale de sécurité est d’échanger sur l’état de fonctionnement de ladite coordination et que les membres s’approprient du plan local de sécurité et proposer des actions de rapprochement avec les FDS.
Le président de la Délégation spéciale de la commune de Nouna Souleymane Tiono trouve qu’il y a nécessité d’une meilleure collaboration avec les forces de défenses et de sécurité, d’où la mise en place d’une structure endogène pour faciliter le rapprochement et trouver des solutions à l’insécurité.
Durant deux jours, les membres ont eu droit à deux communications portant sur la participation citoyenne à la sécurité : « quelle stratégie pour une meilleure implication de la population des zones frontalières » et « la contribution de la population à la coproduction de la sécurité : solutions de levée de barrières et préjugés avec les FDS ».
Désiré Henri Kafando à travers sa communication a peint une situation générale dégagée de pistes de solutions pour l’amélioration de la bonne collaboration.
L’opérationnalisation de la coordination communale de sécurité permettra de canaliser l’ensemble des renseignements au profit des FDS.
Le secrétaire Général de la commune de Nouna Harouna Zerbo a fait savoir qu’il y a un arrêté en gestation depuis 2017 qu’il faudra actualiser pour prendre en compte les réalités du moment. Il a par ailleurs souligné que le mandat des membres est gratuit et de deux ans. Agence d’information du Burkina
ac/as/ata/
Burkina : Vincent Dabilgou bénéficie d’une liberté provisoire
Ouagadougou 4 mai 2023 (AIB)- Le président du parti politique Nouveau temps pour la démocratie (NTD) Vincent Dabilgou, a bénéficié, ce jeudi 4 mai 2023, d’une ordonnance de mise en liberté provisoire, rapport le quotidien privé L’Observateur Paalga.
Le président du parti politique Nouveau temps pour la démocratie (NTD) et ancien ministre des Transports sous Roch Marc Christian Kaboré, Vincent Dabilgou a bénéficié, ce jeudi 4 mai 2023 d’une ordonnance de mise en liberté provisoire.
« C’est depuis janvier 2023 que les ennuis judiciaires de Vincent Dabilgou ont commencé suite à l’ouverture d’une information à son encontre pour des faits de financement occulte de parti politique, de détournement de deniers publics et de blanchiment de capitaux », a renseigné le journal.
L’Observateur a indiqué que la liberté provisoire est assortie d’un contrôle judiciaire car son passeport a été confisqué par la justice et chaque lundi il devra se présenter au tribunal.
« C’est une mesure pour s’assurer qu’il ne tentera pas de se soustraire à la justice en quittant le pays ».
Le président du NTD avait saisi le conseil constitutionnel constaté l’inconstitutionnalité de la procédure engagée contre lui.
En rappel, l’ancien ministre, Vincent Dabilgou avait été déposé à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), le 10 février 2023 après une garde-à-vue. Agence d’information du Burkina
FT/as/ata/ak
Burkina: Les travaux de l’aéroport de Dosin exécutés à 60%
Ouagadougou 4 mai 2023 (AIB)- Le Directeur général (DG) de la Maîtrise d’ouvrage de l’aéroport de Donsin (MOAD), le Colonel-major Tamoussi Bonzi a constaté les 25 et 26 avril 2023, au cours d’une visite des chantiers, l’état d’avancement des travaux qui est de 60% sur le site.
Le DG de la Maîtrise d’ouvrage de l’aéroport de Donsin (MOAD), le Colonel-major Tamoussi Bonzi et ses collaborateurs ont effectué les 25 et 26 avril 2023 une visite de supervision des chantiers.
Le Colonel-Major Bonzi et sa délégation ont pu s’enquérir de l’avancée des travaux qui enregistrent un taux global de réalisation de 60% sur le site.
A l’occasion, le DG a insisté sur l’achèvement du chantier dans les délais contractuels et les acteurs intervenants sur le terrain se sont engagés pour une bonne exécution des travaux.
Le premier responsable de la MOAD a exhorté les travailleurs à une vigilance sur la qualité des ouvrages qui seront réalisés, sous peine de sanctions.
En rappel le 30 décembre dernier, une dalle de l’aéroport s’est effondrée et a fait sept morts et de nombreux blessés.
Burkina : rencontre du Gouvernement avec les religieux, les diplomates, les coutumiers et les Hommes de médias à la Une des quotidiens
Ouagadougou, 5 mai 2023 (AIB)- La rencontre des membres du gouvernement avec les religieux, les coutumiers et les Hommes de médias sont au menu des quotidiens burkinabè de ce vendredi.
« Lutte contre le terrorisme : La « Vraie information » donnée aux journalistes », titre à sa Une Sidwaya.
Le quotidien de tous les burkinabè informe que dans le cadre d’une série de rencontres, des membres du gouvernement, avec à leur tête le ministre en charge de la défense, le colonel-major Kassoum Coulibaly, ont partagé, le jeudi 4 mai 2023, avec les hommes de médias, des informations sur la situation sécuritaire nationale.
Il ajoute qu’après les syndicats, les organisations de la société civile, les leaders communautaires, les diplomates, c’est au tour des Hommes de médias d’être « briefés » sur la situation sécuritaire.
L’Observateur Paalga affiche à sa Une « Situation nationale : Conférence de rédaction au Affaire étrangères ».
Le doyen des quotidiens privés renchéri en mentionnant qu’en ce qui concerne la rencontre avec les hommes et femmes des médias, les échanges ont porté essentiellement sur deux volets.
Le journal ajoute qu’il s’agit du « traitement de l’information en temps de crise et les questions des droits de l’homme dans la lutte contre le terrorisme ».
Le quotidien privé, Le Pays titre à sa manchette, «Le point de la situation fait aux diplomates et aux hommes de médias ».
Il informe que selon «le capitaine Ouédraogo de l’Agence nationale du renseignement, la situation sécuritaire est marquée par une réduction du nombre d’incidents et de victimes ».
« Crise sécuritaire : Les journalistes invités à diffuser l’information vraie », met à sa Une, le quotidien bobolais L’Express du Faso.
Le journal ajoute que Jean Emmanuel Ouédraogo journaliste, par ailleurs ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, porte-parole du gouvernement a invité les acteurs de l’information et de la communication à distinguer les fausses informations de la vraie information.
Sur un autre angle, Le Pays titre à sa Une «Crise sécuritaire au Burkina : Il n’y a pas d’amalgame à faire entre le terrorisme et les ethnies»
Le journal informe que hier, 4 mai 2023, à Ouagadougou, les responsables coutumiers et religieux étaient les prochains sur la liste de rencontres initiées par le pouvoir en place.
« Si vous avez des pouvoirs mystiques…, donnez-les aux enfants qui se battent au front » titre le journal L’Express du Faso
Il ajoute que cette rencontre rentre dans le cadre des échanges initiés par le gouvernement avec les forces vives de la nation. Agence d’Information du Burkina KSG/as/ata/ak
Allemagne : le bureau d’un député d’origine sénégalaise incendié
BERLIN, 4 mai 2023 – Le bureau du député allemand d’origine sénégalaise Karamba Diaby a été incendié à Halle, dans l’est de l’Allemagne, a annoncé jeudi ce parlementaire social-démocrate, déjà visé par des menaces de mort et des tirs contre sa permanence.
« Heureusement, personne n’a été blessé. Cet acte me met en colère », a tweeté le député SPD de Halle (Saxe-Anhalt), déplorant que son bureau soit « inutilisable pour une durée indéterminée ».
Un suspect, retenu sur les lieux par des témoins, alertés par des flammes sur la façade du bâtiment, a été interpellé. Il a été placé en détention provisoire par un juge. Selon M. Diaby, le suspect lui avait déjà lancé des injures racistes.
« Je suis horrifiée qu’un nouveau lâche attentat ait été perpétré contre le bureau de circonscription de mon collègue du Bundestag », la chambre basse du Parlement allemand, a réagi la coprésidente du Parti social-démocrate, Saskia Esken.
Agé de 61 ans, M. Diaby, né au Sénégal et qui a obtenu en 2001 la nationalité allemande, avait été la cible en 2020 de menaces de mort.
Premier député noir d’Allemagne élu dans une circonscription de l’ex-RDA, une région où prospère l’extrême droite, M. Diaby avait aussi reçu le soutien de la plupart des partis allemands après la découverte la même année d’impacts de balles sur sa permanence.
Menaces de mort, agressions physiques ou verbales : l’inquiétude monte en Allemagne face à la multiplication des violences contre des élus, dans un contexte de raidissement du climat politique sous la pression de l’extrême droite.
Le meurtre en juin 2019 par un militant néonazi de Walter Lübcke, un élu du parti conservateur qui défendait la politique d’accueil des migrants de l’ancienne chancelière Angela Merkel, avait causé un électrochoc en Allemagne.
En avril 2022, quatre membres d’un réseau d’extrême droite dans la mouvance des antivax et des opposants aux règles édictées face au Covid, qui projetaient des enlèvements d’élus, avaient été interpellés.
Ouagadougou, 4 mai 2023 (AIB) – La foudre a fait une victime mercredi à Solenzo, mettant les habitants du secteur 1 dans un désarroi total, a constaté un journaliste de l’AIB.
En effet autour de 15h30 des nuages se formaient et la population s’attendait à une pluie bienfaisante.
Mais au lieu d’une pluie, c’est un tonnerre ahurissant qui a résonné. Quelques temps après l’on apprend que la foudre s’est abattue dans une cour tuant un enfant d’environ 10 ans et blessant deux autres.
Les deux enfants blessés sont transportés à l’hôpital et sont hors de danger selon une source anonyme. Pour l’instant l’on ignore la cause réelle de cet incident dans cette famille. Agence d’information du Burkina
Le Canada convoque l’ambassadeur chinois et pourrait expulser des diplomates
OTTAWA, 4 mai 2023 – Le gouvernement canadien a convoqué jeudi l’ambassadeur de Chine pour évoquer les allégations d’intimidations exercées par Pékin sur un député canadien qui avait critiqué le régime chinois, et pourrait aussi répliquer en expulsant des diplomates.
« Mon vice-ministre est en train de rencontrer l’ambassadeur de Chine, nous l’avons convoqué », a déclaré la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly, devant un comité parlementaire.
« Nous évaluons différentes options, y compris l’expulsion de diplomates », a ajouté la cheffe de la diplomatie canadienne.
Le député conservateur Michael Chong et sa famille, qui vit à Hong Kong, auraient supposément subi des pressions en raison des critiques du parlementaire à l’égard de Pékin.
Des députés de l’opposition à Justin Trudeau ont exigé cette semaine que le gouvernement prenne ses responsabilités dans cette affaire qui suscite un tollé.
Le Globe and Mail a publié lundi un rapport accablant estimant que le gouvernement a fermé les yeux sur l’ingérence de Pékin dans les affaires canadiennes.
Citant des documents classifiés et une source de sécurité anonyme, le journal affirme que l’agence de renseignement chinoise avait prévu de viser M. Chong et ses proches pour avoir voté, en février 2021, en faveur d’une motion assimilant le traitement réservé par la Chine à sa minorité ouïghoure à « un génocide ».
Il s’agissait « très certainement de faire de ce député un exemple et de dissuader d’autres députés d’adopter des positions hostiles » à la Chine, selon un document du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS).
Un fonctionnaire du consulat de Chine à Toronto serait impliqué dans cette affaire.
Le Premier ministre Justin Trudeau est soumis à des pressions croissantes pour qu’il hausse le ton face à Pékin, à la suite des révélations selon lesquelles la Chine aurait cherché à influencer les résultats des élections canadiennes de 2019 et de 2021.
Ces accusations, que Pékin a démenties, ont fait l’objet d’audiences en commissions parlementaires et d’enquêtes de l’agence électorale du Canada.
La police fédérale a également démantelé plusieurs postes de police chinois illégaux au Canada, qui auraient été mis en place pour harceler les expatriés chinois.
« Nous n’avons jamais cherché à nous immiscer dans les affaires intérieures du Canada et nous n’avons aucun intérêt à le faire », a réagi la porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Mao Ning, en réponse aux accusations de pressions envers M. Chong.
Burkina/Yako : il renonce aux festivités de son anniversaire pour communier avec les enfants en détresse
Yako, 4 mai 2023 (AIB)- Un jeune homme trentenaire a célébré jeudi en différé à Yako, son anniversaire, en offrant symboliquement des cadeaux aux enfants du Centre d’accueil des enfants en détresse (CAED) Wend-Mitiri sis au secteur 4 de la ville.
Le 24 avril de chaque année correspond à l’anniversaire de naissance d’Adama Inamé, un jeune trentenaire du secteur 2 de Yako.
Ayant l’habitude de fêter ce jour si spécial de son existence en compagnie de ses amis et camarades dans les maquis comme le fait la plupart des jeunes de son âge, Adama Inamé a décidé cette année de rompre avec ce qu’il appelle du « gaspillage », pour communier avec les enfants en situation de détresse du Centre (CAED) Wend-Mitiri.
A l’occasion, ce sont des cadeaux composés de boules de savons, des sachets de poudre de savons communément appelé « Omo » en plus des sachets de bonbons qui ont été remis à la responsable du CAED, Albertine Ouédraogo/Ouandé.
Les bambins bénéficiaires sont pour la plupart des enfants en situation d’abandon et des orphelins des deux géniteurs.
L’initiateur de cet instant de bonheur, a fait savoir qu’il est lui aussi un orphelin de père et de mère.
Son geste, a-t-il déclaré, est la réalisation de l’un de ses vieux rêves qui était de se priver des gallinacées et des bières d’un anniversaire pour offrir plus de joie aux enfants en détresse.
Aussi sobre soit-il, comme l’a voulu M. Inamé, l’anniversaire a été marqué par une distribution des bonbons aux enfants.
Sur le visage de chaque enfant, l’on pouvait apercevoir un sourire traduisant certainement un message de remerciement à l’endroit du donateur.
Derrière cette œuvre se cache un soulagement de la part du jeune Inamé de voir réaliser un projet longtemps nourri à un moment de son existence.
Au regard de la modicité de ses moyens, il a souhaité offrir plus à ces enfants pour les années à venir, à condition d’en avoir plus.
M. Inamé a, par ailleurs saisi l’occasion pour demander à Dieu d’assister ces enfants en situation de détresse afin que ceux-ci puissent avoir le reflexe de penser aussi à leurs semblables dans la limite de leurs capacités financières.
Pour la responsable du centre Wend-Mitiri, Albertine Ouédraogo / Ouandé, c’est un geste mémorable qui va offrir plus de joie à ces enfants qui, dit-elle, n’ont pas choisi d’être dans ces conditions.
Maman Albertine dit toutefois manquer de mots pour remercier l’auteur du geste, même si celle-ci dit être sûre de ce que le ciel le lui rendra au centuple. Agence d’information du Burkina ZES/as/ata/ak