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ONU/Le Burkina Faso appelle à bouter le terrorisme du Sahel pour préserver le monde
Ouagadougou 23 sept. 2022 (AIB)-Le président Damiba a déclaré vendredi à la tribune de l’ONU que si on n’aide pas urgemment le Sahel à se débarrasser de son concentré de groupes armés, le terrorisme frappera aussi les pays du Golf de Guinée, l’Europe et le reste du monde.
« Si rien n’est fait pour venir en aide, de manière décisive et urgente, aux pays de cette région (Sahel), l’on court le risque d’une déflagration du terrorisme dans les pays du Golfe de Guinée, puis sur le reste du monde, à commencer par l’Europe, continent le plus proche de l’Afrique», a déclaré vendredi le président Damiba.
Aucune mesure de précaution ou de prévention ne pourra empêcher le terrorisme de s’inviter outre atlantique, si le sahel est abandonné à lui-même, a-t-il soutenu.
Pis, rien ne pourra retenir la jeunesse des pays du Sahel et ses environs contre la tentation des immigrations périlleuses en Europe à travers le Sahara et la Méditerranée, si cette jeunesse n’a plus d’espoir sur ses propres terres.
Le président Damiba s’exprimait à la tribune des Nations unies à l’occasion de la 77e session de l’Assemblée générale de l’organisation sur la transformation de l’Education.
Pour lui, ce qui se passe aujourd’hui au Sahel, de par ses effets transfrontaliers, est un problème qui met en jeu la paix et la sécurité internationales.
Car, ces groupes armés constituent non seulement une menace qui pèse sur la sécurité de la région du sahel, mais aussi sur la sécurité du reste du monde.
Alors, il est impératif que la communauté internationale s’en préoccupe et s’en saisisse davantage.
«La sécurité et la paix au Sahel ne sont pas seulement une affaire des pays de cette région, dans la mesure où la situation qui y prévaut est la résultante d’une migration du phénomène du terrorisme du Nord vers le Sud du continent », a-t-il fait savoir.
Le président Damiba a toutefois reconnu que jusque-là des efforts sont déployés pour endiguer le terrorisme au Sahel, mais ils restent tout de même en deçà des attentes, au regard de la réalité du terrain.
Agence d’information du Burkina
KR/ata