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Boucle du Mouhoun/Examens scolaires: La région enregistre une baisse de 5,19% à la session 2023 par rapport à celle de 2022

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Boucle du Mouhoun/Examens scolaires: La région enregistre une baisse de 5,19% à la session 2023 par rapport à celle de 2022

 

Dédougou, le 14 juin (AIB)-La session de 2023 du BEPC, du CAP et du BEP est close le mercredi 14 juin 2023 avec la proclamation des résultats du second tour. Dans lensemble, la région de la Boucle du Mouhoun enregistre un taux de succès de 88,54% pour le CAP, 72,96% pour le BEP soit un taux de 78,44% pour les examens techniques et 33,13 % pour le BEPC. La situation sécuritaire a impacté les résultats des examens scolaires de la région, entrainant une baisse de 5,19% à la session de 2023 par rapport à celle de 2022.

 

A la proclamation des résultats du premier tour du BEPC, la région de la Boucle du Mouhoun enregistrait 3214 admis dont 1490 filles. Ce qui donne un taux de réussite de 26,28% pour les garçons et 17,76 % pour les filles, soit un taux global de 21,50%. Avec les résultats des épreuves de lécrit de contrôle, la région a enregistré 1739 admis dont 921 filles et 818 garçons.

A la clôture de la session, le bilan donne un total de 4953 admis dont 2411 filles et 2542 garçons. Ce qui donne un taux global de succès de 33,13 % dont 28,73 % pour les filles et 38,75 % pour les garçons.

Selon les statistiques établis par le service des examens et concours de la Direction régionale des enseignements post-primaire et secondaire de la Boucle du Mouhoun, la province des Balé vient en tête avec un taux de succès de 36,13% dont 32,13% pour les filles. Elle est suivie par la province du Sourou qui enregistre un taux de 34,06% dont 28,63% pour les filles. La province du Mouhoun occupe la troisième place avec un taux de 33,44% dont 29,20% pour les filles. La province de la Kossi vient en quatrième position avec un taux de 32,25% dont 26,83% pour les filles. Le Nayala qui a un taux de succès de 23,50% dont 19,55% pour les filles occupe la cinquième place.

Pour les examens techniques, la région enregistre un taux de succès au CAP de 88,54% avec 83,12% pour les filles. Pour le BEP, le taux est de 72,96% avec 76,61% pour les filles. Le taux global de succès pour ces examens techniques est de 78, 44% pour la région.

En comparant les résultats des cette session à celle de 2022, la région de la Boucle du Mouhoun fait un recul de performance de 39,25% à 33,13% soit une baisse de 5,19%.

Selon le Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire de la Boucle du Mouhoun, Dr Denis Vimboué, Une analyse de ces résultats montre que la situation sécuritaire a entravé certaines actions dans le domaine de léducation impactant ainsi négativement les résultats, malgré les efforts de tous les acteurs. « Nous sommes à plus de 248 structures éducatives fermées ou délocalisées, des centaines dagents impactés et des milliers délèves en difficulté de scolarisation. Cest un défi auquel chaque Burkinabè selon sa position, doit faire face et apporter sa contribution », a-t-il souligné.

Agence dinformation du Burkina

SB/dnk/ata

 

Burkina: Le Service national pour le développement lance le recrutement de 2 400 appelés volontaires

Burkina: Le Service national pour le développement lance le recrutement de 2 400 appelés volontaires

 Tenkodogo, 15 juin 2023-(AIB)-Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachinson Kyelem de Tambela, a lancé jeudi à Tenkodogo, dans la région du Centre-Est, la levée de la 79e promotion des appelés du Service national pour le développement(SND) qui devrait compter 2400 personnes.

 C’est parti pour le recrutement de 2400 appelés du Service national pour le développement sur l’ensemble du territoire national. Parmi eux, 1700 jeunes, selon le directeur général du SND, l’intendant colonel-major Mathieu Benao, iront appuyer l’administration publique, 600 autres vont recevoir une formation aux métiers et 100 jeunes vont aller aider les sapeurs-pompiers dans le domaine de la protection.

Le lancement de l’opération, qui se déroule par tirage au sort, a été fait le 15 juin 2023 par le Premier ministre, Me Apollinaire Joachinson Kyelem de Tambela.  Celui-ci a soutenu que la jeunesse est la pépinière du pays.

«Si vous vous battez aujourd’hui, c’est pour que vous viviez mieux demain.  Le développement doit être fait par nous-mêmes, pour notre pays et par les moyens dont on dispose », a-t-il conseillé avant d’ajouter : «il ne faut pas aller ailleurs chercher les moyens de notre développement car cela dénature la notion de développement».

Pour Me Kyelem, le développement n’est pas une imitation. «Il s’agit de vivre non pas comme ailleurs mais selon ses propres conceptions», a-t-il déclaré.

Selon le gouverneur de la région du Centre-Est, Aboudou Karim Lamizana, le recrutement des appelés volontaires, vieille tradition depuis des décennies au SND, place au cœur de sa vocation, le développement de la culture, de l’engagement citoyen au service de l’intérêt général.

Pour lui, le SND est une école de la citoyenneté par excellence qui permet de se rencontrer et de partager des valeurs. Il a invité les jeunes à un bon comportement dès leur recrutement et les a exhortés à la discipline et au respect mutuel.

En rappel, depuis 1984 à nos jours, environs 270 000 personnes sont passées par le SND.

Agence d’information du Burkina

KAK/ata

 

Le Chef de l’Etat au personnel de la gendarmerie nationale : « Travaillons à récupérer notre territoire »

Le Chef de l’Etat au personnel de la gendarmerie nationale : « Travaillons à récupérer notre territoire »

(Ouagadougou, 15 juin 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Chef suprême des Forces armées nationales, le Capitaine Ibrahim TRAORE a échangé, ce jeudi matin, avec le personnel de la Gendarmerie nationale au Camp Paspanga.

A l’occasion, le Chef suprême des forces armées nationales, le Capitaine Ibrahim TRAORE a félicité et encouragé la gendarmerie pour le travail abattu et pour le combat qui se mène actuellement sur le terrain. Il a également salué les initiatives développées par la Gendarmerie nationale pour la prise en charge des veuves et des orphelins des soldats tombés au front.

Tout en saluant l’engagement de la Gendarmerie nationale sur le front de la lutte contre l’hydre terroriste, le Chef de l’Etat a insisté sur la nécessité de se réorganiser pour mailler le territoire.

Selon le Chef d’Etat-major de la gendarmerie nationale, le Lieutenant-colonel Evrard SOMDA, cette rencontre avec le Chef de l’Etat a été une opportunité pour le personnel de la gendarmerie de recueillir des orientations et de traduire son engagement dans la lutte contre le terrorisme.

Les préoccupations du personnel ont tourné autour du déploiement des prévôts dans les unités combattantes, de la coordination des actions sur le terrain, de la nécessité du renforcement en matériel de combat, de la gestion des grands incidents et de la question de l’autonomisation de la Gendarmerie nationale.

Dans un langage franc, le Président de la Transition, a apporté des réponses aux différentes préoccupations et invité le personnel de la Gendarmerie nationale à s’engager davantage dans les opérations de combat.

Pour le Chef de l’Etat, « nous devons quitter les idées corporatistes et avancer » dans la guerre pour la récupération de notre territoire. « Il faut penser aux sacrifices que vous faites pour la Nation », a-t-il soutenu.

 

A l’issue des échanges, le premier responsable de la Gendarmerie nationale le Lieutenant-colonel Evrard SOMDA a salué la franchise avec laquelle le Chef de l’Etat a apporté les réponses aux préoccupations du personnel. Et pour marquer le passage du Président de la Transition au Camp Paspanga, le Chef d’Etat-major de la gendarmerie nationale a remis un cadeau souvenir au Chef de l’Etat.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Tuy : Les forces vivent se concertent sur les projets de réformes du gouvernement de la Transition

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Tuy : Les forces vivent se concertent sur les projets de réformes du gouvernement de la Transition

Houndé, jeudi 15 juin 2023, (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka Segda a présidé le mardi 13 juin 2023 à Houndé, les échanges des forces vives sur les projets de réformes du gouvernement de la Transition.

C’est par un exposé sur les réformes contenues dans le plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) 2023-2025 que les forces vives de la province du Tuy,(Hauts-Bassins) ont débuté le mardi 13 juin 2023, la concertation provinciale conformément aux orientations de l’Assemblée législative de transition (ALT).

Ce plan comporte 21 réformes dont 10 réformes politiques et 11 réformes administratives et institutionnelles. Ces réformes visent à promouvoir, entre autres, la démocratie, la bonne gouvernance politique et administrative, la modernisation de l’Etat et la bonne gouvernance locale.

Les travaux de concertations ont été présidés par le haut-commissaire du Tuy, Issiaka Segda.

Selon lui, cette rencontre a pour objectif d’une part d’informer les forces vives sur les projets de réformes du gouvernement de la Transition et d’autre part recueillir leurs points de vue et recenser les éventuelles propositions.

Au cours des échanges, les forces vives de la province du Tuy ont apprécié la pertinence et exprimé leurs attentes par rapport à chacune de ces réformes.

Elles ont par ailleurs traduit leur intérêt particulier vis-à-vis de ces réformes notamment celles relatives à la dépolitisation de l’administration publique et de la promotion de la méritocratie.

L’institution d’un plafonnement des dépenses des campagnes électorales, l’adoption de la loi portant statut des chefs de circonscriptions administratives et d’une nouvelle constitution ont été évoquées lors de la rencontre.

A l’occasion, les forces vives de la province ont aussi proposé de nouvelles réformes qui sont, entre autres, l’adoption d’un statut des chefs coutumiers, la constitutionalisation des grands axes de développement, la limitation du nombre des partis politiques, etc.

La rencontre s’est achevée par la désignation des deux représentants de la province du Tuy qui prendront part aux concertations au niveau régionale.

Agencce d’information du Burkina

BEB /no/ata

 

Deux missiles nord-coréens tombent dans la zone économique exclusive du Japon

CORÉENORD-CORÉESUD-ARMES-DIPLOMATIE-JAPON,PREV

Deux missiles nord-coréens tombent dans la zone économique exclusive du Japon

 TOKYO, 15 juin 2023- La Corée du Nord a tiré jeudi deux missiles de courte portée qui ont fini leur course dans la zone économique exclusive (ZEE) du Japon, peu de temps après que Pyongyang a averti qu’il y aurait « inévitablement » une réponse aux manoeuvres militaires américano-sud-coréennes en cours.

« Deux missiles balistiques sont tombés dans la ZEE », qui s’étend jusqu’à 200 milles marins (370 km), entre les eaux territoriales japonaises et les eaux internationales, a annoncé devant des journalistes Kimi Onoda, la secrétaire parlementaire auprès du ministre japonais de la Défense.

Le Premier ministre Fumio Kishida a précisé que ces tirs n’avaient pas causé de dommages, tout en soulignant que Tokyo a « fermement protesté » auprès de la Corée du Nord.

Ces actions « violent des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et constituent un acte irréfléchi qui aggrave les provocations (de Pyongyang, NDLR) à l’encontre de la communauté internationale », a-t-il déclaré à la presse.

– Des missiles de courte portée –

A Séoul, l’état-major interarmées a expliqué avoir détecté le tir de « deux missiles balistiques de courte portée de la région de Sunan vers la mer de l’Est (la mer du Japon, NDLR) entre 19h25 et 19h37 (10h25 et 10h37 GMT) ».

« Nous avons renforcé la surveillance en cas de nouvelles provocations et restons prêts en étroite coordination avec les Etats-Unis », a-t-il encore dit.

Les relations entre les deux Corées sont à un de leurs niveaux les plus bas depuis des années, la diplomatie étant au point mort et le chef du régime nord-coréen Kim Jong Un proclamant que son pays est de façon « irréversible » une puissance nucléaire. Il a en outre appelé a accélérer la production d’armements.

La Corée du Nord, qui s’est dotée au fil du temps d’ogives nucléaires, avait déjà effectué plusieurs tirs de missiles cette année, testant en particulier ses engins balistiques intercontinentaux les plus puissants.

En réponse, la Corée du Sud a intensifié sa coopération dans le domaine de la défense avec les États-Unis.

Ces deux pays organisent ainsi régulièrement des manoeuvres militaires communes de grande ampleur, au grand dam de Pyongyang, qui les considère comme autant de répétitions en vue d’une invasion.

Celles qui ont actuellement lieu, des exercices à tirs réels dits d' »annihilation », « ciblent la RPDC (la Corée du Nord, NDLR) en mobilisant massivement divers types d’armes et d’équipements offensifs », a lancé jeudi un porte-parole du ministère nord-coréen de la Défense dans un communiqué.

« Notre réponse à cela est inévitable », a-t-il mis en garde. « Nos forces armées s’opposeront pleinement à toute forme d’action démonstrative et de provocation des ennemis ».

– Plainte de la Corée du Sud –

Mercredi, la Corée du Sud a par ailleurs déposé une plainte dans laquelle elle réclame des dommages-intérêts à la Corée du Nord pour la démolition il y a trois ans d’un bureau de liaison.

Ce dernier avait été installé en 2018 avec un financement de Séoul dans une zone industrielle près de la frontière sur le territoire nord-coréen, le président sud-coréen de l’époque, Moon Jae-in, souhaitant alors obtenir une percée diplomatique avec Pyongyang.

Mais après l’effondrement de ce processus et la détérioration des relations bilatérales, la Corée du Nord a démoli le bâtiment en juin 2020.

« Compte tenu du moment où il s’est produit, le dernier tir (de missiles) en date semble être l’expression du mécontentement ou de la protestation du Nord contre l’action en justice de Séoul demandant une compensation pour la démolition par le Nord du bureau de Kaesong », a déclaré à l’AFP Choi Gil-il, professeur d’études militaires à l’université Sangji.

La Corée du Nord procède régulièrement à des tirs de missiles dans la région, systématiquement condamnés par ses voisins, la Corée du Sud et le Japon, tous deux proches des alliés des Etats-Unis.

Cela faisait toutefois plusieurs mois que des missiles nord-coréens n’étaient pas tombés dans la ZEE japonaise.

Et quand, il y a deux semaines, Pyongyang avait tenté, sans succès, d’envoyer dans l’espace un « satellite de reconnaissance militaire », cela avait provoqué par erreur des alertes au missile à Séoul et à Okinawa (sud-ouest du Japon).

Dans ce contexte, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, est arrivé jeudi à Tokyo pour des entretiens avec ses homologues du Japon, des Philippines et de Corée du Sud.

Avec l’AFP

BEPC 2023: Taibatou Semporé ou le symbole de la persévérance

Taibatou Semporé, pendant qu'elle composait.

BEPC 2023: Taibatou Semporé ou le symbole de la persévérance

 Koudougou, 14 juin 2023 (AIB)-Taibatou Semporé, candidate non voyante, a été déclarée admise le 14 juin 2023, à l’issue des délibérations de l’écrit de contrôle du BEPC, session de 2023. Cette réussite couronne tant de sacrifices et d’efforts consentis par la jeune fille qui rêve de voir, un jour, son nom figuré sur la liste des avocats du barreau burkinabè.

« Je suis très contente car j’ai beaucoup travaillé pour ça », s’est exprimée Taibatou Semporé à la déclaration de son admission le 14 juin 2023. Et d’ajouter : « Je remercie ma famille, tous mes enseignants, mes camarades et tous ceux qui m’encouragent dans mes études. Je vais continuer à travailler », dit-elle convaincue que le handicap n’est pas une fatalité.

La native de Palogo dans le département de Koudougou, est née sans la vue mais ce handicap n’a entamé en rien sa foi inébranlable à se frayer un chemin dans le système éducatif.

Elle croit fermement en son rêve : devenir avocate au barreau burkinabè.

Mais en attendant, il lui fallait d’abord franchir le pallier du Brevet d’études du premier cycle (BEPC)

Pour la composition, une salle aménagée au jury 1 au centre du lycée provincial de Koudougou. Assise au milieu de la salle, matériel de travail à portée de mains, elle attend avec une sérénité apparente, ses sujets.

Le directeur régional des enseignements post primaire et secondaire du Centre Ouest, Bienzi Didier Paré,observant la transcription d’une épreuve.

Le directeur régional des Enseignements post primaire et secondaire du Centre Ouest, Bienzi Didier Paré, était sur les lieux pour constater de visu le déroulement de la composition et surtout encourager la candidate Semporé.

Au bout des épreuves, la détermination de Taibatou Semporé, lui a valu des lauriers, en atteste le BEPC qu’elle vient de cueillir comme une mangue mûre.

Mais quel est le mécanisme mis en place pour lui permettre de composer les différentes épreuves ?

A cette question, l’enseignant spécialiste en braille, Vincent Zagré répond : « Après l’ouverture de l’enveloppe de chaque épreuve, nous recevons, mon collègue et moi,  un exemplaire du sujet que nous scannons pour avoir un fichier Word. Ensuite, à l’aide d’un logiciel dénommé DBT, nous faisons la transcription du sujet du format Word en braille et nous procédons enfin à l’impression sur les feuilles cartonnées avec un appareil spécialisé».

Cependant, certaines questions notamment les schémas, les tableaux et les figures dans des disciplines telles que les mathématiques et les sciences physiques, les sciences de la vie et de la terre, sont pratiquement impossibles à traiter par la candidate, ajoute l’enseignant.

«Dans ces cas de figure, en collaboration avec le président du jury et l’encadreur pédagogique de la discipline concernée, nous reformulons les items afin de pouvoir les transcrire en braille pour la candidate qui bénéficie comme tout candidat vivant avec un handicap, d’un temps supplémentaire qui équivaut au tiers du temps imparti à chaque épreuve. A la fin de la composition, nous procédons au décodage de sa production en braille pour permettre aux correcteurs de pouvoir corriger», a-t-il expliqué.

Le processus n’est pas sans difficultés selon le spécialiste en braille.

« Il y a des difficultés que nous rencontrons parmi lesquelles les pannes d’électricité qui peut survenir à tout moment et retarder tout le travail de transcription et d’impression. De même, le fait de devoir faire la transcription sur place avant l’administration de l’épreuve, nous met la pression et surtout met la candidate dans de longues périodes d’attente et cela peut être une source supplémentaire de stress», assure Vincent Zagré.

Si M. Zagré salue les efforts consentis pour l’éducation inclusive et le maintien de la candidate dans son environnement habituel, toutes choses qui lui ont évité le dépaysement et les problèmes de mobilité.

Toutefois, Vincent Zagré ne perd pas de vue que l’on gagnerait à transcrire en braille les sujets depuis la direction générale des examens et concours et scellés dans les enveloppes comme cela est le cas au niveau du primaire.  Et de conclure  en disant qu’il ne restera au niveau du jury que l’administration des épreuves et le décodage.

Tout comme Monsieur Zagré, Taibatou Semporé plaide pour une amélioration des conditions de composition des examens au profit des candidats vivant avec un handicap.

Agence d’information du Burkina

Pascal BAKO

Nadoro TRAORÉ

(Collaborateur)

Ukraine: situation « grave » mais en cours de stabilisation à la centrale de Zaporijjia (AIEA)

CONFLIT-ÉNERGIE-NUCLÉAIRE-INONDATION-RUSSIE-UKRAINE-AIEA

Ukraine: situation « grave » mais en cours de stabilisation à la centrale de Zaporijjia (AIEA)

 

 ENERGODAR (Ukraine), 15 juin 2023- Le chef de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) a estimé jeudi lors d’une visite à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine que la situation y était « grave » depuis la destruction d’un barrage, mais en cours de « stabilisation ».

« On peut observer d’un côté que la situation est grave, les conséquences sont là et elles sont réelles », a déclaré Rafael Grossi aux journalistes. « Parallèlement, des mesures sont prises pour stabiliser la situation », a-t-il ajouté, sans préciser quelles étaient ces mesures.

La visite de Rafael Grossi à la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d’Europe, visait notamment à déterminer si cette installation a été mise en danger par la destruction du barrage de Kakhovka sur le Dniepr, dont l’eau était utilisée pour refroidir les six réacteurs.

  1. Grossi a affirmé que la centrale disposait de « suffisamment d’eau ». Mardi, le chef de l’AIEA avait déjà estimé qu’il n’y avait pas de « danger immédiat » pour la centrale, occupée par les forces russes depuis 2022.

« J’ai pu voir le bassin de refroidissement (…) les portes d’irrigation, les canaux qui constituent le système indispensable au refroidissement » de la centrale, a-t-il encore précisé jeudi.

« Il était très important que je puisse avoir ma propre évaluation de la situation avec mes experts », a déclaré M. Grossi, qui effectuait sa troisième visite à la centrale de Zaporijjia depuis le début du conflit en Ukraine en février 2022.

Selon un reporter de l’AFP, M. Grossi est resté plus de trois heures sur place. Il est arrivé à bord d’un véhicule tout-terrain escorté par des véhicules blindés.

La centrale de Zaporijjia a été visée à de multiples reprises par des bombardements dont s’accusent Moscou et Kiev et a été coupée du réseau électrique à plusieurs reprises, soulevant des inquiétudes quant à sa sécurité.

L’AIEA dispose en permanence d’une équipe d’experts sur place.

La situation sécuritaire reste toutefois difficile et la visite de M. Grossi, initialement prévue mercredi, a dû être reportée d’un jour. Ce déplacement était d’autant plus compliqué que le chef de l’AIEA devait traverser la ligne de contact entre forces ukrainiennes et russes pour se rendre à la centrale.

« Planifier la mission, obtenir les accords nécessaires pour venir ici, c’était extrêmement difficile. Je n’étais pas sûr de pouvoir venir inspecter la centrale jusqu’à il y a quelques heures », a indiqué M. Grossi aux journalistes.

« Bien entendu, cela est le résultat des tensions accrues sur le terrain. Mais comme je l’ai toujours dit, l’AIEA ne s’en ira pas, l’AIEA va rester ici », a-t-il ajouté.

Avec l’AFP

BEPC-2023/Noumbiel : 341 candidats admis soit 56,27% de taux de succès

Burkina-Education-Examen-BEPC-Résultat-Définitif

BEPC-2023/Noumbiel : 341 candidats admis soit 56,27% de taux de succès

Batié, (AIB)-La province du Noumbiel dans la région du Sud-ouest a réalisé mercredi, un taux de succès de 56,27% soit 341 candidats admis à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), session 2023.

Les résultats définitifs du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) session de 2023 sont désormais connus ce mercredi 14 juin 2023 à Batié, chef-lieu de la province du Noumbiel.

341 candidats admis soit 56,27%, a réalisé la province du Noumbiel sur 606 candidats qui ont pris part à l’examen du BEPC.

Agence d’information du Burkina

HO/ho/ata

BEPC-2023/Gnagna : 550 candidats admis soit 30,88% de taux de réussite

Burkina-Education-Examen-BEPC-Résultat-Définitif

BEPC-2023/Gnagna : 550 candidats admis soit 30,88% de taux de réussite

Bogandé, (AIB)–La province de la Gnagna dans la région de l’Est a enregistré mercredi, 550 admis soit 30% de taux de réussite à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), session 2023.

Sur un effectif total de 1858 candidats inscrits, la province de la Gnagna dans la région de l’Est a cumulé, les résultats du premier et du second tour de l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), session 2023, 550 candidats admis soit 282 garçons et 268 filles.

Rappelons que la province a reculé d’1 point soit 30,88 % en 2023 contre 31,89% en 2022.

La session ordinaire du BEPC a débuté le 1 juin et a pris fin le 14 juin 2023.

Agence d’information du Burkina

YT/ho/ata

Burkina : Conférence, corruption et concours au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Conférence, corruption et concours au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 15 juin 2023 (AIB)- Les quotidiens de ce jour traitent de la conférence parlementaire sur le dialogue confessionnel, de la corruption et du concours pont vers le chinois.

Le quotidien privé L’Expresse du Faso édité à Bobo Dioulasso titre à sa Une : «  concours pont vers le chinois : Marguerite Nikyema défendra les couleurs du Burkina en Chine ».

Le journal informe que les phases éliminatoires de la 22ème édition du concours pont vers le chinois s’est déroulée le mardi 13 juin à Ouagadougou et Marguerite Nikyema est la lauréate au Burkina Faso.

Selon le quotidien privé Le Pays, Marguerite Nikyema a reçu un chèque de 200 000 F CFA, plus une attestation et des bouquins.

Pour le doyen des quotidiens privé L’Observateur Paalga, le pont vers le chinois est un concours linguistique organisé par la république populaire de Chine par l’entremise de ses ambassades présentes dans les pays alliés.

Il met en compétition des candidats qui s’affrontent dans plusieurs disciplines en vue de choisir le/la meilleur (e) qui prendra part à la grande finale au pays de Xi Jinping.

Sous un autre angle, L’Observateur Paalga titre à sa Une : « Tracasseries routières : Allô ! Ici le 1020, nous recevons vos dénonciations ».

Le journal relate qu’il a été donné de constater que malgré les multiples rappels à l’ordre et les campagnes de sensibilisation, les tracasseries routières de tout ordre persistent sur les axes routiers du Burkina Faso avec pour corollaires, l’accroissement de la corruption et des pratiques illicites assimilées.

Sur le même sujet, le journal bobolais, L’Express du Faso affiche à sa manchette : « Rackets sur les routes : Dénoncez tout cas de tracasserie ou d’acte de corruption ».

Le journal indique qu’il est porté à la connaissance de l’opinion publique que des contrôles seront régulièrement effectués sur toute l’étendue du territoire national par les structures habilitées de l’Etat, pour démasquer les personnes qui se livrent à de telles pratiques.

Le quotidien privé Le Pays ajoute que le gouvernement invite les populations et les Forces de défense et de sécurité (FDS) à dénoncer tout cas de tracasserie ou d’acte de corruption dont elles viendraient à être les témoins ou victimes en appelant au numéro vert 1020.

Sous un autre volet, le quotidien public Sidwaya titre à sa Une : « Conférence parlementaire sur le dialogue confessionnel : Le Burkina Faso prône une coexistence harmonieuse ».

Le journal renseigne que c’est la grande salle du palais des congrès de Marrakech qui a accueilli la séance inaugurale de cette conférence parlementaire sur le dialogue interconfessionnel qui réunit une cinquantaine de délégations dont celle du Burkina Faso, conduite par le chef du parlement le Dr Ousmane Bougouma.

Selon le journal, cette conférence internationale autour du thème global : «  Dialogue interconfessionnel : collaborer pour notre avenir commun » donnera l’occasion aux dirigeants politiques et religieux, aux experts internationaux et aux organisations internationales, de partager les bonnes pratiques et de faire le point sur les différentes initiatives.

Agence d’information du Burkina

LM-MAO/wis 

Burkina : «Plusieurs femmes ont refusé de faire leur entrée dans le gouvernement», Premier ministre

Burkina : «Plusieurs femmes ont refusé de faire leur entrée dans le gouvernement», Premier ministre

Ouagadougou, 15 juin 2023 (AIB)-Le Premier ministre burkinabè Me Apollinaire Kyelem de Tambèla affirmé mercredi, que plusieurs femmes ont refusé de rentrer dans son gouvernement, exhortant la gente féminine à inculquer l’esprit de combat aux filles, dès leur bas-âge, a appris l’AIB.

«Pour la formation du gouvernement, j’ai consulté de nombreuses femmes. Plusieurs ont refusé de faire leur entrée», a déclaré mercredi, le Premier ministre   burkinabè Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, lors d’une rencontre dans ses bureaux, avec des associations féminines conduites par la ministre en charge de la Femme, Nandy Somé/Diallo.

Le gouvernement de Me Kyelem formé en novembre 2022, compte maintenant 25 membres dont cinq femmes aux postes des Affaires étrangères, de la Justice, de la Transition digitale, de la Femme et du Budget.

Mme Somé a dit avoir fait la même expérience puisque  de nombreuses femmes qu’elle a consultées pour des nominations de directrices régionales et provinciales, «ont refusé d’assumer ces postes de responsabilité».

Notons que les propos des deux autorités ont été rapportés par le service de communication de la Primature, mercredi soir.

Le chef de l’exécutif a invité les femmes à identifier elles-mêmes les obstacles à leur émancipation,  à les étudier et voir comment les briser.

«C’est une lutte personnelle et perpétuelle. Il faut que les femmes trouvent les moyens de se libérer elles-mêmes. Personne ne viendra vous libérer si ce n’est vous-mêmes», a estimé le Premier ministre.

D’après lui, le gouvernement est disposé à les accompagner dans ce sens, car, «on ne cherche que des femmes compétentes à promouvoir».

«Tout le monde sait que les femmes se battent, mais c’est seulement au niveau de la base. Vers le sommet, elles ne se battent pas réellement. Ce qui intéresse les femmes instruites, c’est faire carrière et elles veulent que les choses changent brusquement», a dit le Premier ministre.

Me Apollinaire Kyelem de Tambèla a invité la gente féminine à inculquer la notion de combat aux filles, dès leur bas-âge et a exhorté les filles à militer dans les associations pour se préparer à assumer leur leadership.

Au cours des échanges, Nandy Somé a au nom des associations féminines, félicité les Forces combattantes et le gouvernement de la Transition, pour les efforts qui sont faits pour la reconquête du territoire, le retour des PDI et de l’administration dans bon nombre de localités.

La ministre a également salué la tenue, malgré le contexte sécuritaire difficile, de grands évènements comme la SNC, le FESPACO, le SIAO, etc.

Elle a assuré que les femmes restent engagées, aux côtés des autorités de la Transition, par toutes les actions qu’elles mènent sur le terrain pour que le Burkina Faso retrouve la paix et la quiétude.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

 

 

 

 

 

Burkina : Le citoyen c’est celui qui est utile à sa communauté et à son Etat (Dr Fatié Ouattara)

Burkina-Education-Paix-Citoyenneté-Intégrité

Burkina : Le citoyen c’est celui qui est utile à sa communauté et à son Etat (Dr Fatié Ouattara)

Ouagadougou, 13 juin 2024 (AIB)-« Le citoyen c’est celui qui fait quelque chose pour être utile à lui-même, à sa famille, à  sa communauté et à l’Etat », a souligné le mardi 13 juin 2023, le philosophe Dr Fatié Ouattara au cours d’une conférence publique organisée par la Fédération burkinabé des Associations, Centre et Clubs UNESCO (FBACU).

Selon le maitre de conférence de philosophie de l’éducation, Dr Fatié Ouattara, « il ne suffit pas de naître sur un territoire donné et se dire que nous sommes pleinement citoyens, même la nationalité par le lien du mariage ne suffit pas ».

De son avis, « le citoyen, c’est celui-là qui fait quelque chose pour être utile à lui-même, à sa famille, à  sa communauté et à l’Etat. Le citoyen, c’est celui qui vaut par ce qu’il fait ».

M. Ouattara s’exprimait le mardi 13 juin 2023 à Ouagadougou au cours d’une conférence publique organisée par la Fédération burkinabé des Associations, Centres et Clubs UNESCO (FBACU). La conférence était placée sous le thème : « Education à la paix et à la citoyenneté : résilience pour sauver l’intégrité ».

Il a exhorté les Burkinabè à réinvestir dans l’éducation pour permettre aux fils et filles du Burkina Faso de connaitre davantage, dès leur bas âge, les valeurs de paix, de citoyenneté, d’égalité, de justice, de liberté et de tolérance.

«  La nation peut sans doute faillir mais elle prime toujours sur l’intérêt individuel. Malgré les difficultés, nous devons nous mettre ensemble comme un seul homme pour mener tous les combats» a-t-il souhaité.

Pour le secrétaire général de la commission national burkinabè pour les amis de l’UNESCO, Vincent Sedgo, « si tous les burkinabè avaient une claire compréhension de ces concepts et de leur contenus, les problèmes que nous rencontrons, nous les éviterons a plus de 90% ».

Pour lui, la méconnaissance de la question de la citoyenneté est au cœur  des problèmes du pays.

Il a rappelé que sa structure vise à contribuer à l’avènement de la paix  en instaurant des dialogues entre les hommes à travers la culture, la science, l’éducation, la communication et l’information.

« Nous travaillons avec la jeunesse au niveau des clubs UNESCO, principalement les scolaires et les universitaires et nous pensons qu’en mettant l’accent sur la jeunesse en les sensibilisant, en leur donnant des outils de citoyenneté, d’intégrité, ces valeurs peuvent les aider à s’accepter, à vivre ensemble, à accepter les différentes composantes de notre société », a conclu pour sa part, le président de la fédération burkinabé des associations, centres et clubs pour l’UNESCO Augustin  Bouda.

Agence d’information du Burkina

LM-FT/wis

Namentenga/CAP-BEP session 2023 : 80,98% de taux de succès 

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Namentenga/CAP-BEP session 2023 : 80,98% de taux de succès 

Boulsa, le 12 juin 2023 (AIB)- Le jury N°2 abritant les filières techniques a livré son verdict le 11 juin 2023. Sur 147 candidats inscrits, 142 candidats ont composé dans les filières techniques au certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et au brevet d’études professionnelles (BEP) et 115 ont réussi à leurs examens, soit un taux provincial de 80,98%.

Au CAP, trois spécialités ont enregistré un taux de succès de 100%. Il s’agit de la filière génie civil du CAP maçonnerie /construction et du CAP construction métallique et dans la filière génie électrique du CAP monteur-électricien

Au niveau du BEP dans la filière génie civil, 30 candidats sur 35 en maçonnerie ont réussi à leur examen, soit 81,08% de taux de succès. En structure métallique, ce sont 16 candidats sur 22 qui ont réussi, soit 69,56%.

Dans la filière génie électrique option électrotechnique, 31 candidats sur 41 ont tiré leur épingle du jeu soit un taux de succès de 75,61%. En BEP administration commerciale comptable (ACC), 12candidats sur 18 ont été déclarés admis, soit 66, 67% de taux de succès.

Selon le directeur provincial des enseignements post primaires et secondaires, Abdoulaye Yarbanga, hormis la difficulté liée à la gestion du logiciel, tout s’est bien passé.

M. Yarbanga a remercié tous ceux qui ont contribué au bon déroulement des examens. Il a souhaité bonne suite aux heureux candidats.

Agence d’information du Burkina

JBD/dnk/ata

Bazèga/BEPC 2023 : 38,82% de taux de succès

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Bazèga/BEPC 2023 : 38,82% de taux de succès 

Kombissiri, 14 juin 2023 (AIB)-Les résultats de l’ensemble des jurys de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) dans la province du Bazèga font état d’un taux de succès de 38,82%.

À l’issue du premier et du second tour de l’examen du BEPC session de 2023 dans la province du Bazèga, sur 3346 candidats ayant effectivement pris part, 1299 candidats sont déclarés admis, soit un taux de succès de 38,82%. Au premier tour, ils étaient 868 candidats admis et 431 au second tour.

En ce qui concerne l’examen du CAP option électromécanique, l’ensemble des 23 candidats présentés sont tous déclarés admis, soit un taux de 100% de réussite. Au niveau du BEP option électrotechnique et maintenance des véhicules automobiles, le taux de succès est de 65,79% avec 25 admis sur les 38 candidats.

Le taux de succès de la présente session du BEPC est en légère baisse par rapport aux résultats de l’année dernière qui étaient de 42,96%.

Agence d’information du Burkina

Ganzourgou/BEPC 2023 : 41, 32% de taux de succès

Burkina-BEPC-Résultats

Ganzourgou/BEPC 2023 : 41, 32% de taux de succès

Zorgho, (AIB)- Les résultats définitifs du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) sont tombés le 14 juin au Ganzourgou. La province engrange un taux de succès de 41, 32%.

Avec un effectif de 2853 candidats dont 980 garçons et 1873 filles ayant composé pour cette session, la province du Ganzourgou s’en sort avec un taux de réussite de 41,32%.

Sur 1295 candidats qui ont composé les épreuves du second tour, 375 dont 145 garçons et 230 filles sont déclarés admis, soit un taux de succès de 28,95%.

Ces lauréats viennent s’ajouter aux 804 autres qui étaient admis au premier tour donnant ainsi un total définitif de 1179 admis dans la province.

Sur l’ensemble des 12 jurys de la province, le jury 1 de Boudry a fait le meilleur taux soit 52,11%. Il est suivi par le jury 3 de Zorgho avec 51,52% puis le jury 1 de Zorgho avec 48,95%.

Agence d’information du Burkina

MS/dnk

Boulkiemdé/ Mairie de Koudougou: Inauguration d’un nouveau bâtiment d’une valeur de 119 millions de FCFA, devant abriter les services de l’État civil 

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Boulkiemdé/ Mairie de Koudougou: Inauguration d’un nouveau bâtiment d’une valeur de 119 millions de FCFA, devant abriter les services de l’État civil 

Koudougou, (AIB)- Les services de l’État civil et du recensement aménagent dans de nouveaux locaux. L’inauguration de l’infrastructure est intervenue le 13 juin 2023 en présence de plusieurs de personnalités.

 

Le nouvel édifice du service de l’État civil et du recensement de la mairie de Koudougou est un grand bâtiment compartimenté en plusieurs bureaux.

D’un coût global de 119 millions de FCFA, l’infrastructure a été réalisée sur fonds propres de la commune à hauteur de 24 millions auxquels s’ajoutent 45 millions du programme d’appui aux collectivités territoriales (PACT) et de 50 millions du Fonds minier.

Le président de la délégation spéciale de la commune, Jonas Mané, a remercié les différents partenaires qui ont toujours accompagné les actions de développement de la commune.

M. Mané a également félicité les contribuables pour les efforts qu’ils consentent afin de rendre possibles les investissements.

Il les a, en outre, appelés au civisme fiscal pour un développement conséquent de la commune.

A l’en croire, tout sera mis en œuvre pour numériser l’ensemble des archives de l’État civil et du tribunal départemental, pour une meilleure conservation et une facilité de recherches.

Le secrétaire général de la région, Séverin Somé, a exhorté les agents de la mairie à rendre un service de qualité aux usagers.

Le président de la délégation consulaire régionale du Centre-Ouest, Issa Semdé, a appelé la population à prendre soin du joyau.

Les autorités régionales ont profité de l’occasion pour lancer un appel à la population à s’investir pleinement pour le retour de la paix au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

 

Burkina: des terroristes neutralisés à Kompienga et à Retkoulga

Burkina: des terroristes neutralisés à Kompienga et à Retkoulga

Ouagadougou, 14 juin 2023(AIB)-Les Forces combattantes ont tué des terroristes et récupéré du matériel, ce mercredi matin, lors d’un assaut repoussé contre la ville de Kompienga (Est), a appris l’AIB auprès de sources sécuritaires qui mentionnent une autre défaite des terroristes à Retkoulga dans le Centre-nord.

Dans la matinée du mercredi 14 juin 2023, un groupe armé terroriste, fort d’une centaine de membres, a lancé une attaque contre la ville de Kompienga.

Mais grâce à la détermination des FDS et des VDP, les ennemis ont subi une raclée.

En effet, la combativité des Forces amies a permis de neutraliser des dizaines de terroristes dont la majorité des dépouilles ont été emportées par leurs compères.

Les boys ont aussi récupéré du matériel auprès des agresseurs.

Dans la zone du Centre-nord, plus précisément dans la localité de Retkoulga, les radars des services de renseignements ont repéré une bande de terroristes en mouvement sur une quarantaine de motos et de tricycles.

Entre-temps, les malfaiteurs ont fait une pause au niveau d’un hangar et d’un bâtiment pour se reposer. Ils y seront exterminés par des frappes de l’armée burkinabè, menées avec discrétion et efficacité.

Les opérations se poursuivent sur tous les fronts pour reconquérir l’intégralité du territoire et restaurer la paix, indiquent les sources de l’AIB.

Agence d’information du Burkina

Hauts-Bassins/Montée des couleurs : Le SGR appelle la population à adhésion de l’actionnariat populaire

 

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Hauts-Bassins/Montée des couleurs : Le SGR appelle la population à adhésion de l’actionnariat populaire

Ouagadougou, 14 juin 2023 (AIB)- Le Secrétaire général de la région du Hauts-Bassins, Mariama Konaté/Gnanou, a appelé mardi la population de la région a adhéré à l’actionnariat populaire lancé par le président de la transition, Ibrahim Traoré.

Le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Mariam Konaté/Gnanou a indiqué que les autorités de la transition veulent bâtir le développement du pays sur les ressources endogènes.

Pour elle, « cette volonté s’est matérialisée par le lancement de l’actionnariat populaire par le président de la transition, le lundi 12 juin 2023. J’ invité les populations des Hauts-Bassins à répondre à l’appel du chef de l’Etat, en souscrivant massivement à cette initiative de création d’entreprises et d’emplois », a appelé Mme Konaté.

La secrétaire générale régionale lançait cet appel à Bobo-Dioulasso au cours de la cérémonie mensuelle de la montée des couleurs nationale dans la région des Hauts-Bassins.

Au cours de cette cérémonie de la montée des couleurs, l’ensemble des corps constitués des Hauts-Bassin et les chefs traditionnelles étaient présents.

A l’unisson, ils ont tous chanté l’hymne national « Le Dytaniè » et ont magnifié le drapeau national, qui est le symbole de l’unité nationale et d’appartenance à la Nation Burkinabè.

Le Secrétaire général de la région du Hauts-Bassins, Mariama Konaté/Gnanou a saisi l’occasion pour reconnaitre et saluer les efforts consentis par les agents des eaux et forêts et l’ensemble du personnel de la direction régionale en charge de l’environnement.

Pour elle, C’est un corps paramilitaire qui, en plus de sa mission première, contribue énormément à la sécurisation de nos villes et campagnes et par ricochet, au développement du monde rural », a-t-elle affirmé.

A cette occasion, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, en séjour dans la région s’est invité à cette cérémonie.

Agence d’information du Burkina

BJ-MT/ ba

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : Le ministre de la culture traduit sa reconnaissance au parrain de la SNC 

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Burkina : Le ministre de la culture traduit sa reconnaissance au parrain de la SNC 

Bobo Dioulasso, 14 juin 2023 (AIB)- Le ministre en charge de la culture Rimtalba Jean Emanuel Ouédraogo, a rendu ce mardi, une visite de courtoisie au président de la délégation consulaire régionale des Hauts-Bassins, Al-Hassane Siénou par ailleurs parrain de la 20é édition de la semaine nationale de la culture (SNC), pour lui traduire sa reconnaissance.

« C’est un agréable devoir pour moi de revenir sur mes pas après la bonne tenue de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) pour dire merci au parrain qui a accepté assurer la paternité de cet évènement culturel, tenu dans un contexte très difficile » a indiqué le ministre de la culture des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emanuel Ouédraogo.

Ce succès est à mettre à l’actif du parrain qui s’est impliqué à accompagner le ministère à réussir le pari de l’organisation et « nous devons ce succès à votre implication, votre leadership, et votre engagement », a-t-il ajouté

Rimtalba Jean Emanuel a ajouté que les témoignages et l’engouement pendant l’évènement ont laissé entendre que de l’histoire de cette biennale de la culture, la SNC n’a jamais connu un tel succès, malgré le contexte particulier dans lequel elle se tenait.

Pour sa part, le parrain de la 20e édition de la SNC, Al-Hassane Siénou a fait savoir que « même les évènements politiques n’ont pas encore réussi à drainer un tel monde à Bobo-Dioulasso. Preuve que les acteurs culturels et les populations attendaient cette édition de la biennale de la culture reportée à plusieurs reprises ».

M. Siénou a réaffirmé sa disponibilité à toujours accompagner les évènements culturels.

En rappel la semaine nationale de la culture (SNC) s’est tenue du 29 avril au 6 mai 2023 sous le thème « Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale».

Agence d’information du Burkina

KF/LM/DNK

 

 

 

Développement durable : Le 7e SIAEL innove pour mieux magnifier les acteurs du monde rural

Développement durable : Le 7e SIAEL innove pour mieux magnifier les acteurs du monde rural

Ouagadougou, 14 juin 2023(AIB)-Les organisateurs de la 7e édition du Salon International de l’Agriculture, de l’Environnement et de l’Elevage (SIAEL), prévue en février 2024, ont exhorté les plus autorités du Burkina Faso et les bonnes volontés, à accompagner leur initiative qui vise à mettre en exergue, les braves femmes et hommes qui nourrissent le pays, malgré un contexte sécuritaire très difficile.

 A huit mois de la tenue de la 7e édition du Salon International de l’Agriculture de l’Environnement, de l’Elevage (SIAEL), ses promoteurs, regroupés au sein de l’Association pour le Développement du Monde Rural (ADMR), ont organisé le 09 juin 2023 à Komsilga, un atelier d’échanges avec les acteurs du monde rural.

L’objectif principal de cette rencontre était de porter à la connaissance des participants, les innovations majeures apportées au Salon.

Cette réunion est le point de départ du lancement par l’ADMR, de six ateliers dans les six communes rurales de la région du Centre, avec le soutien du Fonds National pour la Finance Inclusive (FONAFI).

Il a été marqué par deux communications. La première communication a porté sur « les défis et les opportunités du 7e SIAEL ».

La seconde a consisté à présenter le Fonds National pour la Finance Inclusive (FONAFI), comme «une opportunité aux problèmes financiers des acteurs du monde rural ».

Dans son discours, le Secrétaire Exécutif de l’ADMR, Jean Victor OUEDRAOGO, a salué la résilience des acteurs du monde rural qui continuent de mener leurs activités dans leurs secteurs respectifs (agriculture, environnement, élevage), malgré la crise sécuritaire qui secoue notre pays.

«Depuis le début de cette crise, beaucoup d’entre vous ont dû abandonner leurs champs, leurs forêts ainsi que les zones réservées à l’élevage. Pourtant, nous savons tous que l’économie de notre pays repose principalement sur ces trois secteurs que sont l’agriculture, l’environnement et l’élevage», a-t-il expliqué.

Il a également dit avoir accueilli avec une joie immense, l’initiative présidentielle pour la production agricole 2023-2024, annoncée en Conseil des ministres, le 31 mai 2023.

Jean-Victor OUEDRAOGO a invité tous les acteurs du monde rural, à soutenir la réalisation de cette décision importante du Président du Faso, qui vise non seulement à combler le déficit agricole créé par la crise, mais aussi à favoriser l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire par le Burkina Faso.

Pour le Secrétaire exécutif de l’ADMR, les acteurs du monde rural, à l’image de ceux de plusieurs domaines, doivent être aussi célébrés à leur juste valeur.

De son avis, si des millions de francs CFA peuvent être distribués gracieusement chaque année pour récompenser les lauréates des élections Miss dans notre pays, il doit en être de même pour ceux qui se battent pour nourrir la population et préserver notre environnement.

C’est pourquoi, il a lancé un appel solennel aux autorités de la Transition, en particulier le Chef de l’Etat le Capitaine Ibrahim Traoré, le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyelem  de TAMBELA, le président de l’ALT Dr Ousmane Bougma et les ministères sectoriels, les ONGs et Associations internationales de Développement, les partenaires techniques et financiers du Burkina, à appuyer cette initiative lancée par l’ADMR, un regroupement de 64 associations et coopératives.

En ce qui concerne les innovations apportées à la 7e édition du SIAEL, M. OUEDRAOGO a révélé que la première est relative au changement de dénomination de l’événement qui s’appelait jusqu’à la 6e édition Foire Internationale agro-sylvo-pastorale de Komsilga (FIKOM).

Ce changement permet entre autres, de prendre en compte plusieurs secteurs comme l’Agriculture, l’Environnement et l’Elevage, d’accélérer le processus de professionnalisation des acteurs du monde rural, de mettre en valeur l’interdépendance et susciter la compétitivité entre les différents secteurs socio-professionnelle du monde rural et d’assurer plus d’engagement et de réussite aux jeunes et aux femmes dans les secteurs productifs.

Pour l’édition 2024 du SIAEL qui se tiendra à Komsilga, du 20 au 24 février 2024, d’autres innovations ont été introduites.  Il s’agit de l’institution d’un prix dénommé « kûuri d’or » qui signifie «daba» en français.

Le Kûuri d’or met en exergue, les efforts des acteurs du monde rural. Il permettra de décerner des trophées aux acteurs dans les trois secteurs que sont l’Agriculture, l’Environnement et l’Elevage. Une des innovations concerne également la création d’un prix de la diaspora.

Il a pour but, d’encourager les Burkinabè vivant à l’extérieur, surtout sa frange jeune, à investir dans le domaine agro-sylvo-pastoral. Le SIAEL 2024 connaîtra aussi la Nuit des récompenses des acteurs du monde rural, ainsi qu’une grande rue marchande qui va mobiliser plus de 400 exposants nationaux et internationaux durant une semaine.

Le président de la délégation Spéciale de Komsilga, monsieur Antarest Batiana a annoncé pour sa part, le soutien physique, matériel et financier de sa commune à la 7ème édition du SIAEL.

Il a invité les éleveurs, les agriculteurs, les protecteurs de l’environnement, les transformateurs et transformatrices de la Commune de Komsilga à s’impliquer et participer massivement au niveau des stands d’exposition et dans les différentes compétitions.

Agence d’information du Burkina

 MN-JO/ata

 

 

 

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