Accueil Blog Page 718

Prix de l’excellence scolaire 2022 : Les meilleurs élèves invités à persévérer dans la conquête du savoir

Burkina-Education-Récompenses-Elèves-Meilleurs

Prix de l’excellence scolaire 2022 : Les meilleurs élèves invités à persévérer dans la conquête du savoir

Ouagadougou, 28 juillet 2022 (AIB)-Le Premier ministre Albert Ouédraogo a invité ce jeudi, les meilleurs élèves du Burkina Faso de l’année scolaire 2021/2022, « à persévérer dans la conquête du savoir car dans ce monde, rien de grand ne s’accomplit sans effort ».

« Le prix de l’excellence scolaire est une invite à persévérer dans la conquête du savoir car dans ce monde, rien de grand ne s’accomplit sans effort », a déclaré ce jeudi matin à Ouagadougou, le Premier ministre Albert Ouédraogo.

Le chef du gouvernement s’exprimait au cours de la cérémonie officielle du prix de l’excellence de l’Education nationale qui a récompensé les meilleurs élèves du Burkina Faso de l’année scolaire 2021/2022.

Une vue des meilleurs élèves 2022 au Burkina Faso

Il a adressé ses « très vives félicitations (aux meilleurs élèves) pour les brillantes performances » et ce malgré le contexte sécuritaire difficile.

Il a exhorté les meilleurs élèves « à faire en sorte que l’école puisse entretenir en (eux) la quête perpétuelle de la connaissance ».

« Vous avez ce devoir de mériter durablement la reconnaissance de la Nation et cette nation vous regarde car vous êtes désormais des flambeaux qui ne doivent jamais s’éteindre », a-t-il affirmé.

Le Premier ministre a invité les meilleurs élèves à « être de véritables modèles pour susciter l’émulation saine et semer les graines de l’excellence, de la performance, de la culture du travail bien fait autour d’eux et au sein de la nation ».

« Soyez aussi et surtout de bons citoyens engagés à participer à l’avènement d’un Burkina Faso harmonieux, radieux, havre de paix, de justice, de solidarité et d’harmonie », a-t-il ajouté.

Le chef du gouvernement a aussi demandé aux enseignants « d’avoir pour ambition de conduire chacun des élèves au plus haut niveau en développant ses potentialités ».

Pour le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des Langues nationales Lionel Bilgo, les meilleurs élèves 2022 du Burkina Faso sont « la résistance de tout un pays, l’exemplarité de tout un peuple ». « Vous êtes la persévérance. Bravo pour le travail », a-t-il soutenu.

Une photo de famille des meilleurs élèves 2022 du Burkina Faso avec le Premier ministre Albert Ouédraogo et le ministre en charge de l’Education nationale Lionel Bilgo

La Cérémonie officielle du prix de l’excellence de l’Education nationale a récompensé en plus des meilleurs élèves et enseignants, des personnalités d’exception de l’éducation nationale parmi lesquelles l’éducateur à la retraite Boukary Sanou, âgé de 80 ans.

Boukary Sanou, 80 ans, ancien éducateur à l’école de Niénéta de Bobo-Dioulasso, à la retraite depuis 22 ans, a été fait chevalier de l’ordre des Palmes académiques.

« Quand la joie est très grande, elle devient très lourde et difficile à porter. Je ne savais pas que je serai devant une foule très grande avec les regards rivés sur moi », a ainsi exprimé sa joie le doyen Boukary Sanou.

Il a rappelé qu’il a commencé à enseigner en 1963 et qu’il y a plus de 40 ans que des gens se sont opposés à sa décoration. « Je n’y croyais plus à la décoration mais le ministre de l’Education a su me tirer du fond de ma tombe pour me ramener à la vie », a-t-il souligné avec une voix pleine d’émotion.

Quatre autres personnes ont été fait chevalier de l’ordre des Palmes académiques. Il s’agit de l’Abbé André Toé, du Pasteur Saidou Compaoré, de El Hadj Amadou Sanogo et de Boukary Ouédraogo.

Selon le président du jury Evariste Guébré, l’édition 2022 du prix de l’excellence de l’Education nationale a connu des innovations.

Il s’agit de la récompense en plus des meilleurs élèves, des meilleurs enseignants du primaire, du post-primaire et du secondaire, des meilleurs élèves déplacés internes et les enseignants communautaires, des meilleurs élèves vivant avec un handicap auditif, visuel, autistes et à motricité réduite.

Agence d’information du Burkina

WIS

Burkina : Situation nationale et demande de pardon de Blaise, à la une des journaux

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Situation nationale et demande de pardon de Blaise, à la une des journaux

Ouagadougo 28 juil. 2022 (AIB)-Les quotidiens burkinabé de ce jeudi évoquent les sujets liés à la situation nationale et demande de pardon de l’ex-président Blaise Compaoré au peuple burkinabè et particulièrement à la famille Sankara.

Dans les colonnes du doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga, le spécialiste en littérature orale africaine, Pr Albert Ouédraogo, a salué l’initiative de cette demande de pardon de Blaise Compaoré mais désapprouve par contre la démarche choisie.

Il estime que « la démarche mérite encore d’être peaufinée, mieux finie ».

Le journal Le Pays rapporte les propos de Abdoulaye Diallo, président du mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP/séno), qui défend la thèse selon laquelle «la demande de pardon ne doit occulter en rien la justice».

Le président du « Le Faso autrement, Ablassé Ouédraogo, y trouve par contre que « le contexte est favorable pour réussir la démarche de la réconciliation nationale ».

Et renchérit dans l’Express du Faso qu’il (Blaise Compaoré) « ouvre les portes de la réconciliation ».

Dans son édito, le journal soutient qu’« après Blaise, que Roch, Simon et les autres demandent aussi pardon ! ».

Car, estime-t-il, la démarche de réconciliation nationale que veulent les Burkinabè, la justice classique ne pouvait pas permettre d’aller au fond de tous ces dossiers.

Alors, poursuit le journal, après Blaise Compaoré qui a demandé pardon (que la forme y ait été ou pas), tous ceux qui ont œuvré à ses côtés et qui ont le plus bénéficié de ses actes (surtout condamnables) doivent, eux aussi, demander pardon.

«Transition politique au Burkina : L’UAS dénonce un manque de ‘’considération à l’endroit des organisations syndicales’’ », titre Le Pays sous un autre registre.

Il indique que l’Unité d’action syndicale (UAS) a animé un point de presse, hier 27 juillet 2022, à la Bourse du travail à Ouagadougo, au cours de laquelle la situation nationale sur fond d’insécurité et de vie chère a été dénoncée.

Le journal rapporte que ces organisations qui dénoncent une volonté du pouvoir de la Transition de «saper les bases du syndicalisme» au Burkina, les (autorités) appellent à se pencher sur la restauration de l’intégrité du territoire et de la vie chère.

Par ailleurs, le porte-parole de l’UAS, Olivier Guy Ouédraogo, donnant son appréciation sur la situation nationale dans L’Express du Faso estime que « Ces poignées de mains au sommet ne vont pas ramener la solidarité ».

Agence d’information du Burkina

KR/ata

 

 

 

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 28 JUILLET 2022

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 28 JUILLET 2022

 

KIEV – Les trois ports ukrainiens désignés pour les exportations de céréales ont recommencé mercredi à fonctionner, tandis que l’armée ukrainienne a en partie détruit un pont d’importance stratégique dans la région méridionale de Kherson occupée par les Russes et que les forces de Kiev cherchent à reprendre.

 

BAMAKO – Au moins 15 soldats maliens et trois civils ont été tués mercredi dans trois attaques coordonnées et attribuées à des « terroristes », ce qui porte à 11 leur nombre en moins d’une semaine au Mali.

 

KHIMKI (Russie) – La star américaine du basket féminin, Brittney Griner, a dit mercredi lors de son procès avoir apporté par inadvertance du cannabis médicinal en Russie et n’avoir jamais eu l’intention de faire de la contrebande de drogue.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – « Nous allons devoir faire plus avec moins de ressources », a déclaré mercredi le patron de Meta, Mark Zuckerberg, après que le géant des réseaux sociaux a vu son chiffre d’affaires trimestriel diminuer pour la première fois de son histoire.

 

PARIS – Les fragilités de la chaîne mondiale de fournisseurs après la pandémie ralentissent la montée en cadence prévue par Airbus pour répondre à la croissance attendue du trafic aérien international, conduisant l’avionneur à revoir à la baisse le nombre d’appareils qu’il livrera cette année.

 

WASHINGTON – La pandémie de Covid-19 et les autres crises mondiales actuelles ont eu pour conséquence de freiner les progrès faits dans la lutte contre le sida, a alerté mercredi l’Onusida dans son rapport annuel, intitulé « danger ».

 

COTONOU – En visite au Bénin, ancien pays colonisé par la France, Emmanuel Macron a accusé la Russie d’être « l’une des dernières puissances impériales coloniales » et de mener une nouvelle forme de « guerre hybride » dans le monde.

 

WASHINGTON – Les fabricants américains d’armes à feu ont été accusés mercredi, lors d’une audition tendue au Congrès, d’avoir stimulé avec des publicités « dangereuses » les ventes de fusils d’assaut, qui ont rapporté plus d’un milliard de dollars en dix ans.

 

BAGDAD – Des partisans de l’influent leader chiite Moqtada Sadr ont brièvement investi mercredi le Parlement en pénétrant dans l’ultra-sécurisée zone verte abritant à Bagdad institutions gouvernementales et ambassades, nouveau coup d’éclat pour dénoncer la candidature au poste de Premier ministre présentée par le camp politique adverse.

 

GENEVE (Suisse) – Face à la flambée de la variole du singe, l’OMS a clairement conseillé mercredi au groupe le plus touché par la maladie – les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes – de réduire le nombre de partenaires sexuels.

 

WASHINGTON – Le président américain Joe Biden, testé négatif au Covid-19 et de retour dans la vie publique après cinq jours de confinement, a appelé mercredi les Américains à suivre son exemple pour mieux se protéger de la pandémie.

 

BENI (RD Congo) – Des policiers et des militaires congolais ont été déployés mercredi dans les villes de l’est de la République démocratique du Congo au troisième jour de manifestations meurtrières qui ont visé la Mission des Nations unies.

 

PEKIN – Un ferme avertissement: la Chine a indiqué mercredi que les Etats-Unis devront « assumer toutes les conséquences » d’une visite potentielle de la cheffe des députés américains Nancy Pelosi à Taïwan, sur fond de fortes tensions sino-américaines.

 

PARIS – Moscou a promis mercredi d’entraver le « travail des médias occidentaux » sur son territoire, en représailles à la confirmation par la justice européenne de la suspension de la chaîne d’information russe RT France, décidée par l’UE après l’invasion de l’Ukraine.

 

WASHINGTON – Face à l’inflation qui ne ralentit pas aux États-Unis, la banque centrale américaine (Fed) a frappé fort mercredi avec une nouvelle forte hausse de ses taux directeurs pour tenter de juguler l’inflation, tout en assurant pouvoir éviter la récession.

 

MANILLE – Un fort séisme, de magnitude 7, a frappé mercredi le nord des Philippines, provoquant la mort d’au moins cinq personnes, semant la panique dans la population et faisant trembler les immeubles jusque dans la capitale Manille, à 300 km de là.

 

GENEVE (Suisse) – Le Comité des droits de l’Homme de l’ONU s’est inquiété mercredi de la détérioration de la situation à Hong Kong et a demandé aux autorités d’abroger la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin il y a deux ans.

 

LONDRES – L’environnementaliste britannique James Lovelock, connu pour avoir alerté avant l’heure sur la crise climatique et pour son « hypothèse Gaïa » présentant la terre comme un être vivant capable de s’autoréguler, est décédé à l’âge de 103 ans.

 

DOHA – Une ONG britannique a appelé jeudi le secteur hôtelier au Qatar à faire venir des milliers de travailleurs étrangers supplémentaires avant la Coupe du monde de football pour soulager ceux sur place et éviter qu’ils ne soient victime d’exploitation et d’abus.

 

BARCELONE (Espagne) – La star brésilienne du Paris Saint-Germain Neymar sera jugée en octobre à Barcelone pour des irrégularités commises lors de son transfert de Santos au FC Barcelone en 2013, un procès qui se tiendra à un mois du Mondial au Qatar.

 

WASHINGTON – Le jackpot du tirage de la loterie américaine Mega Millions de vendredi a franchi la barre du milliard de dollars, ce qui en fait le quatrième plus gros gain jamais affiché, a annoncé son organisateur mercredi.

Avec l’AFP

Burkina : L’âge moyen du premier rapport sexuel pour les filles en milieu rural est de 17,3 ans et 18,3 ans en milieu urbain (enquête)

Dr Georges Guiella et Dr Yentéma Onadja en arrière plan.

Burkina-Santé-Planification-Familiale-Enquête

Burkina : L’âge moyen du premier rapport sexuel pour les filles en milieu rural est de 17,3 ans et 18,3 ans en milieu urbain (enquête)

Ouagadougou, 26 juillet 2022(AIB)-L’âge moyen du premier rapport sexuel pour les filles en milieu rural est de 17,3 ans pour une première utilisation de la contraception à 25,8 ans, alors qu’en milieu urbain, ces chiffres sont respectivement de 18, 3 ans et de 22,2 ans, révèle une enquête réalisée au Burkina Faso, entre décembre 2021 et février 2022.

Les résultats du round 9  du Performance monitoring for action (PMA) Burkina Faso, ont été diffusés le mercredi 20 juillet 2022 à Ouagadougou, lors d’un atelier national au sein de l’Institut supérieur en sciences et populations (ISSP).

Cette enquête d’envergure nationale a été réalisée entre décembre 2021 et février 2022 par une équipe de chercheurs de l’ISSP sur la planification familiale au Burkina Faso, a avancé Dr Yentéma Onadja, enseignant-chercheur à l’ISSP.

Des résultats clés qu’il a donnés, l’on retiendra tout d’abord qu’en milieu rural, les filles ont leur premier rapport sexuel autour de 17,3 ans.

Mais ces dernières ont en moyenne, leur premier enfant à 21, 9 ans et leur première contraception  à 25, 8 ans.

L’âge moyen du premier rapport sexuel en milieu urbain se situe pour les filles, à 18,3 ans pour un premier accouchement à 20, 5 ans et une première contraception à 22,2 ans.

L’enquête indique aussi que le taux de prévalence nationale de la planification familiale tourne autour maintenant de 32%.

Dr Georges Guiella et Dr Yentéma Onadja en arrière plan.

Sur la tranche d’âge de 15 à 49 ans, on apprend que 68% des femmes non mariées et sexuellement actives ont recours à une méthode contraceptive contre 31% pour les femmes en union et 28% pour toutes les femmes.

Pour la même tranche d’âge, les femmes qui ont recours aux méthodes à courte durée d’action et aux méthodes à longue durée d’action, affichent toutes un taux de 14% contre 3% pour les méthodes naturelles.

45% des femmes âgées de 14 à 49 ans, font confiance aux implants, 29% aux injectables (IM et SC) et 9% aux pilules.

Selon l’investigateur principal de l’enquête Dr Georges Guiella, la planification familiale est essentielle à la santé car elle réduit de 30% la mortalité maternelle et de 20% la mortalité infantile.

Selon lui, 330 femmes perdent la vie au Burkina Faso pour 100 mille naissances.

Dr Guiella a également noté que la planification familiale est une question de capitale humain, car  les femmes qui constituent la majorité de la population (52%), ne doivent pas être assignées uniquement à un rôle de reproduction.

«Si elles sont confinées à un rôle de reproduction seulement et ne peuvent pas participer à la production nationale du fait de la maternité, vous voyez qu’on va se battre longtemps mais on ne va pas se développer. C’est essentiel que celles qui veulent bien adopter la planification familiale pour concilier reproduction et production, puissent vraiment le faire et c’est dans ce sens-là, que nous menons ces recherches», a expliqué Dr Guiella.

Pour ce faire, l’investigateur souhaite des mesures «plus audacieuses» telles que la fin de la stigmatisation des adolescentes qui souhaitent adopter une méthode contraceptive.

Revenant sur les données de l’enquête, il a noté que près de 22% des femmes  auraient voulu différer une grossesse.

Dr Georges Guiella a également exhorté le personnel de santé à fournir un counseling complet aux femmes sur les méthodes contraceptives et leurs effets secondaires, afin qu’elles fassent un choix éclairé.

En effet, l’enquête montre que seules 42% des femmes ont bénéficié d’un counseling complet.

Les données du Performance monitoring for action (PMA) Burkina Faso, recueillies régulièrement depuis 2014, portent sur la santé sexuelle reproductive et la planification familiale.

La présente enquête a eu le soutien de l’ONG Jhpiego, de la fondation Bill et Melinda Gates et de l’Université Johns Hopkins.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Burkina : Réflexion sur les conditions d’orientation de nouveaux étudiants dans des écoles de formation professionnelles

Burkina-Enseignement-Orientation-Privé-Réflexions

Burkina : Réflexion sur les conditions d’orientation de nouveaux étudiants dans des écoles de formation professionnelles

Ouagadougou, 27 juillet 2022 (AIB)-Les responsables des écoles publiques de formation professionnelles et les autorités du ministère en charge de l’enseignement supérieur, ont débuté ce mercredi, une conclave pour voir sur les conditions d’orientation de nouveaux étudiants dans des écoles de formation professionnelles.

Face aux difficultés que rencontrent les universités publiques du Burkina Faso, à savoir la massification des effectifs, le chevauchement des années académiques et l’employabilité des sortants, l’Etat a envisagé l’orientation de certains nouveaux bacheliers vers des écoles de formation professionnelle.

C’est dans ce cadre que les responsables des écoles publiques de formation professionnelles et les autorités du ministère en charge de l’enseignement supérieur, ont débuté ce mercredi, une conclave pour voir l’opérationnalisation de cette piste pour désengorger les universités publiques.


Pendant quatre jours, sous la conduite de la Direction générale de l’Enseignement supérieur, les participants venant des écoles publiques professionnelles ayant des formations post Bac échangeront sur comment concevoir une grille d’orientation dans leurs écoles pour les bacheliers 2022.

Le secrétaire général du ministère en charge de l’enseignement supérieur, le Pr Issa T. Somé a expliqué qu’il est nécessaire de faire le point des offres de formations disponibles dans les écoles de formation professionnelle, définir leurs capacités d’accueil et répertorier l’ensemble des conditions d’accès aux différentes offres de formations.

La rencontre devrait ainsi permettre d’élaborer un plan d’action des orientations 2022 au profit du ministère en charge de l’enseignement supérieur.

Des l’entame des échanges, les participants ont émis une série de préoccupations dont leur prise en compte permettra de résoudre le problème d’orientation dans les écoles de formation professionnelle.

Agence d’information du Burkina

WIS

Source : DCRP/MESRI

Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme : Environ 150 Burkinabè diplômés reçoivent leur parchemin

Burkina-Togo-Diplômés-Célébration

Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme : Environ 150 Burkinabè diplômés reçoivent leur parchemin

Ouagadougou, 27 juillet 2022 (AIB)-Environ 150 Burkinabè diplômés de Master et de licence de l’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU) ont reçu mardi, à l’université Joseph Ki ZERBO de Ouagadougou, leur parchemin au cours d’une cérémonie.

La cérémonie de remise de diplômes aux étudiants burkinabè des promotions 2012 jusqu’en 2021 ayant satisfait aux conditions d’admission aux examens de fin de cycle à l’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU) de Lomé au Togo a été présidée par le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Pr Fréderic Ouattara.

Pour le ministre Fréderic Ouattara, face aux enjeux actuels de développement, l’EAMAU est appelée à accompagner davantage nos Etats en adaptant sa formation aux réalités et aux besoins de nos sociétés.

            Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Pr Fréderic Ouattara

« Faites-vous remarquer positivement dans vos milieux de travail par la rigueur, le sérieux et le sens élevé de la collaboration », a dit le Pr Frédéric Ouattara à l’endroit des diplômés.

Le Directeur Général de l’AEMAU Moussa Dembélé a soutenu que cette cérémonie de remise de diplômes permet de valoriser les diplômés et de leur donner confiance pour la suite de leur parcours.


Il les a également exhortés à donner un coup de main au service public pour une meilleure structuration des villes et dit compter sur l’expérience de tout un chacun dans leurs domaines d’expertise.

Prenant la parole, le représentant des étudiants, Maxime Sawadogo, a témoigné la reconnaissance de tous les étudiants des différentes promotions au gouvernement burkinabè pour tous les efforts consentis dans leur formation.

Agence d’information du Burkina

WIS

Source : DCRP/MESRI

Burkina : La journée de l’enfant africain célébrée en différé à Fada

Burkina-Célébration-Journée

Burkina : La journée de l’enfant africain célébrée en différé à Fada

Gourma, (AIB) – La journée de l’Enfant africain a été célébrée en différé le 18 juillet 2022 à Fada N’Gourma dans la région de l’Est.

A l’instar des autres villes qui ont célébré le 32ème Anniversaire de l’Enfant africain le 16 juillet 2022, la cité de Yendabili a commémoré la tienne en différé du 18 au 22 juillet 2022.

A cet effet, des activités d’animation et de sensibilisation ont marqué l’évènement. Il s’agit entre autres la promotion des droits de l’enfant et des rencontres au profit des populations et certaines personnes déplacées du fait de l’insécurité.

Le directeur provincial du Genre et de la Famille du Gourma, Jean- Paul Ouédraogo, a indiqué que la célébration de la journée de l’Enfant africain a permis aux enfants se familiariser autour des jeux.

Jean-Paul Ouédraogo a attiré l’attention des parents car, selon lui, dans ce contexte difficile, sa structure rencontre presque tous les jours des enfants souffrants et laissés à eux –mêmes.

Il a invité également les parents de détecter et de se référer les enfants souffrant d’un handicap aux structures spécialisées pour les meilleures prises en charge.

Selon lui, c’est une occasion de détecter et de prendre en charge les enfants présentant des situations difficiles.

Le président des Cellules communautaires de protection de l’enfant (CCPE), Issa Tani a déclaré : « Je me réjouis de cette rencontre car elle nous a permis d’échanger avec les techniciens en charge de la protection de l’enfant qui nous ont indiqué comment nous comporter dans nos localités lorsque nous tombons sur des situations des maltraitances des enfants ».

Agence d’information du Burkina

KAC/ho/no/ata

Burkina/Ioba : 97% des travaux réalisés

Burkina-Cadre-Concertation

Burkina/Ioba : 97% des travaux réalisés

Dano, 19 juillet 2022 (AIB). Le haut-commissariat de Dano a organisé ce mardi 19 juillet 2022 la deuxième session ordinaire du Cadre de concertation provincial (CCP) du Ioba dont 97% des travaux ont été réalisés.

Le haut-commissaire de la province du Ioba dans la région du Sud-ouest, Jean Pierre Vogna a présidé la deuxième session ordinaire du Cadre de concertation provincial (CCP).

Trois (03) communications étaient au menu de la rencontre à Dano. Le directeur provincial de l’agriculture Léandre Dabiré a fait un exposé sur les mesures d’accompagnement de la campagne agricole 2022-2023.

Selon lui, des mesures d’accompagnement sont developpés au profit des communes hébergeant les personnes déplacées internes (DPI) et les zones affectées par les attaques de chenilles.

Quant au bilan de la mise en œuvre des activités de Plan international bureau de Gaoua, il a été présenté par le point focal de la protection de l’enfant, Boureima Somé .

M. Somé a informé les participants que le taux d’exécution des projets est de 97 % en 2022 et plusieurs activités seront maintenues en pour 2023.

Le représentant du directeur régional de l’économie et du développement Prosper Sansan Kambiré a fait le point des activités du Programme d’appui au développement des économies locales (PADEL) dans la province.

De son avis, le PADEL a effectué plusieurs réalisations dans les huit (08) communes du Ioba. Il s’agit entre autres des boutiques de rue, des marchés, des forages, des aires d’abattage, des sites maraîchers.

Le haut-commissaire de la province du Ioba, Jean Pierre Vogna a remercié les partenaires techniques et financiers leur accompagnement pour le développement socio-économique de sa localité.

Agence d’information du Burkina

SZ /ho/no/ata

AIB /Dano

Kénédougou: Le GATA célèbre le nouvel an kamite 

Kénédougou: Le GATA célèbre le nouvel an kamite

Orodara, 27 juillet2022(AIB)-L’Association le Grand Retour de l’Afrique sur la terre de ses Ancêtres (Le GRATA) a célébré en différé, le dimanche 24 juillet 2022 à Orodara, le nouvel an kamite qui correspond selon son calendrier, au 19 juillet 6259.

 

La célébration du nouvel an kamite à Orodara a été marquée par plusieurs activités dont des rencontres, des libations et des sacrifices en l’honneur des Mânes des Ancêtres, afin que la paix revienne au Burkina Faso.

 

Elle a été également une occasion pour les responsables locaux de l’Association le Grand Retour de l’Afrique sur la terre de ses Ancêtres (Le GRATA) de présenter la structure aux garants de la tradition de Orodara

 

Selon le vice-coordonnateur de ladite association Sondé Krin Coulibaly, le 19 juillet 6259, conformément au calendrier Africain, correspond au nouvel an kamite.

 

A l’entendre, la spiritualité africaine est la base de toutes les civilisations au monde.

Par ailleurs, il a rappelé que le GRATA est une association qui prône le retour de l’Afrique à ses sources voire à ses origines.

M. Coulibaly a sollicité l’engagement et le soutien des autorités coutumières de la cité du verger pour permettre à sa structure de mener à bien sa mission dans la province du Kénédougou.

Selon les explications de Sondé Krin Coulibaly, un Kamite est un Noir qui se donne pour idéal, de ressembler à ses ancêtres qui avaient un système de valeurs basées sur la vérité, la justice, l’harmonie et l’ordre.

Agence d’Information du Burkina

Apollinaire KAM

AIB-KENEDOUGOU

Burkina/Boulsa : Conseiga Adama installé aux fonctions de Haut-commissair

Burkina-Institutions-Passation-Installation

Burkina/Boulsa : Conseiga Adama installé aux fonctions de Haut-commissaire

Ouagadougou, (AIB) – Le Secrétaire général de la région du Centre-nord, Robert Zoungrana a procédé ce 26 juillet 2022 à l’installation du nouveau haut-commissaire de la province de Namentenga, Adama Conseiga à la tête de la province.

« C’est un sentiment de joie pour cette nouvelle étape de ma vie professionnelle et un sentiment de reconnaissance pour la confiance renouvelée par les plus hautes autorités du Burkina à ma modeste personne », s’est réjoui le nouveau haut-commissaire de la province de Namentenga, Adama Conseiga.

M. Conseiga a indiqué que son défi majeur demeurre celui du développement et de la sécurité de la province.

« Nous sensibiliserons les forces vives des localités touchées ou non par l’insécurité pour qu’elles intègrent la lutte contre l’insécurité dans leur vécu quotidien », a-t-il noté.

A cela, il dit travaillerai à renforcer la cohésion sociale, le vivre ensemble. Pour être plus résilients face au défi sécuritaire.

Adama Conseiga a invité les populations de Namentenga de travailler main dans la main pour faire revenir la paix dans la province.

Monsieur Conseiga Adama a remplacé Anastasie Sawadogo au poste de haut-commissaire de la province de Namentega.

Agence d’information du Burkina

JBD/ho/no/ata

 

Sport à Zorgho : Une journée « RISE and SMILE » pour les travailleurs de la SOMISA

Les travailleurs de SOMISA ont parcouru 1,9km à la marche.

Sport à Zorgho : Une journée « RISE and SMILE » pour les travailleurs de la SOMISA

Zorgho, (AIB)- La direction générale de la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) a organisé, en partenariat avec la société SMILE INDUSTRY, une journée dénommée « Journée RISE and SMILE » pour promouvoir le sport, le bien-être et favoriser l’engagement des travailleurs de la société. Ce fut le 14 juillet 2022 sur le site à Sanbrado.

De la guérite du site de SOMISA à Sanbrado aux locaux de l’administration, c’est une distance de près de deux kilomètres, que plus d’une centaine de membres de travailleurs des différents départements de la mine ont parcouru à la marche en cette soirée du 14 juillet.

Cette activité qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’activités 2022 de la direction des Ressources humaines de SOMISA vise à promouvoir la santé, le bien-être et la cohésion de tous les travailleurs de la société.

Elle a été suivie d’une séance de méga aérobic et de jeux sur la santé.

Selon la Directrice des Ressources humaines, Solène Magalhaes, c’est un paquet d’activités qui est inscrit dans ce programme. Des formations, du coaching, des sensibilisations sur l’hygiène de vie, la santé et des activités sportives.

A l’en croire, la participation aux activités est libre et volontaire. L’essentiel, selon elle, est que tout le monde sache qu’il y a des mécanismes mis en place pour ceux qui veulent améliorer leur santé physique, mentale et faire des activités de groupe.

Pour faire de cet évènement une réussite, les compétences d’une entreprise experte dans la mise en œuvre de programmes du genre ont été nécessaires. Le partenaire SMILE IINDUSTRY a en effet formé les travailleurs sur des sujets comme la gestion du stress, les troubles musculosquelettiques, la cohésion d’équipe et les risques psychologiques liés aux modes de travail et de vie spécifiques aux sites miniers isolés.

Les responsables de l’entreprise se disent déjà satisfaits quant aux retours qui leur sont faits après quelques mois d’implémentation. « Il y a de l’amélioration dans la gestion du sommeil, les habitudes alimentaires, les activités sportives et la mise en place d’habitudes saines de manière générale » Ont-ils conclus.

Le grand rassemblement avant le début de la marche.

Au terme de la marche, quelques travailleurs se sont exprimés.

Pour l’Ingénieur Informatique, Mohamed Sarr, cette activité qui fait la promotion du sport et du bien-être est une très belle initiative. « Dans un environnement stressant, où l’on est sous haute pression comme le nôtre, après le sport on se sent bien » a-t-il dit. Il a félicité la direction des Ressources humaines pour le fait de penser à leur bien être au-delà de la production.

Quant à Habibou Ouédraogo, employée issue des communautés directement impactées par la mine, c’est une joie de prendre part à cette activité. Pour elle, cette activité en plus de leur procurer du bien-être, leur a permis de se frotter à d’autres travailleurs de la mine et de renforcer les relations de confiance entre les travailleurs. Elle a souhaité la pérennisation de l’activité.

Pour le Géologue Salifou Koala, cette activité participe à la santé physique, psychologique et mentale du travailleur. « Le fait de se connaître et de rire ensemble, permet de se libérer et d’être beaucoup plus soudés ».

Pour toucher le maximum des travailleurs, une seconde séance a été organisée le 15 juillet au siège à Ouagadougou et une autre séance est prévue pour le 21 sur le site à Sanbrado.

La Directrice des Ressources humaines a remercié tous les travailleurs pour leur adhésion à l’initiative et les a invités à rester focus sur leur santé et leur bien-être. Au regard de l’engouement autour de l’activité, elle envisage sa tenue une fois l’an.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

 

 

Burkina/Dédougou : Le gouverneur Babo Pierre Bassinga chez (OCADES)/Caritas Dédougou. 

Burkina-Institution-Visite

Burkina/Dédougou : Le gouverneur Babo Pierre Bassinga chez (OCADES)/Caritas Dédougou.

Dédougou, (AIB) – Le Gouverneur de la Région de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, a effectué lundi 25 juillet 2022, une visite de courtoisie à lOrganisation Catholique pour le développement et la solidarité (OCADES)/Caritas Dédougou.

La visite sinscrit dans la dynamique du premier responsable de la région de connaître la situation géographique des services, remercier les hommes et femmes qui les animent et leur prodiguer des conseils.

Il est 10h30 mn ce lundi 25 juillet 2022. Le Gouverneur de la région est accueilli dans le cadre verdoyant et calme de lOCADES/Caritas Dédougou par le Secrétaire exécutif diocésain (SED), Abbé André TOE.

Après un bref entretien, le visiteur du jour et sa délégation sous la conduite du SED, une brève visite des bureaux est faite avant de retrouver le personnel qui attendait dans la salle de réunion de la structure.

Dans cette salle, lAbbé André TOE a souhaité la bienvenue à son hôte et lui a témoigné la joie du personnel de son institution de laccueillir en ce jour.

Après une communication qui a permis de présenter lOCADES/CARITAS à Dédougou, ses missions, ses domaines dintervention et les différentes réalisations, il ressort que les investissements sont à plus du milliard de nos francs.

Pour lannée 2022, la structure compte investir plus dun milliard quatre cent trente millions (1 430 000 000) de francs dans les secteurs de la production, du social et de la gouvernance.

Le premier responsable de la région sest réjoui des actions menées par lOCADES/Caritas et qui contribuent au développement du capital humain.

« Ce que vous faites, contribue au développement de la région et partant dans le pays tout. Vos actions sont en cohérence avec le référentiel du développement du Burkina et prône les valeurs cardinales de la Transition que sont la solidarité, la justice, la paix, lintégrité » a dit M. Babo Pierre Bassinga.

 

Tout en louant les multiples actions de lOCADES/Caritas Burkina à Dédougou, le Gouverneur a exhorté la structure de lEglise à rester inscrite dans cette approche qui est de participer à la construction dun Burkina Faso paisible où tous uvrent pour un développement humain intégral, avec une attention particulière pour les plus vulnérables.

Pour lAbbé André TOE, cette visite sonne comme une interpellation à toujours uvrer pour aider les communautés pour un monde de justice et de paix.

LOCADES/Caritas Burkina est une organisation apolitique à but non lucratif. Elle a pour objectif de créer avec les communautés humaines des diocèses de meilleures conditions de vie dans le respect permanent de lêtre humain et de son environnement fondé sur la doctrine sociale de lÉglise.

Agence dinformation du Burkina

SB/ho/ata

 

Burkina : La demande de pardon de Blaise Compaoré en vedette dans les journaux

Burkina-Presse-Revue

Burkina : La demande de pardon de Blaise Compaoré en vedette dans les journaux

Ouagadougou 27 juil. 2022 (AIB)-Les journaux burkinabè de ce mercredi font part belle à la demande de pardon de l’ex-président Blaise Compaoré à l’endroit de la famille Sankara et du peuple burkinabè.

« Réconciliation nationale : Blaise Compaoré demande pardon au peuple burkinabè», arbore le quotidien national, Sidwaya.

Le journal rapporte que le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a reçu en audience, le mardi 26 juillet 2022 à Ouagadougou une délégation ivoirienne, porteuse d’un courrier contenant un message de pardon de l’ancien président Blaise Compaoré pour les actes commis durant sa présidence.

Les porteurs du message étaient, Ally Coulibaly, ministre-conseiller spécial du président ivoirien Alassane Dramane Ouattara et Djamila Compaoré, fille de Blaise Compaoré, précise le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga.

Le journal Le Pays indique que dans le message lu par le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, l’ancien locataire du palais de Kosyam dit assumer ses actes et demande pardon au peuple burkinabè en général et à la famille de Thomas Sankara en particulier.

Dans sa  rubrique ‘’sur la braise’’ titré «Demande de pardon de Blaise Compaoré à ses compatriotes : Un pas vers la réconciliation nationale, qui intervient sur le tard », le quotidien se demande si cette ‘’adresse à la Nation’’ pourrait faire bouger les lignes de fracture entre Burkinabè.

Sur le même sujet, les journaux ont également donné la parole à des politiques, coutumiers, acteurs de la société civile et des anonymes qui ont donné leurs avis.

«Certains l’acceptent, d’autres émettent des réserves», fait savoir L’Observateur Paalga qui précise que la plupart de leurs interlocuteurs veulent bien accepter l’acte de contrition de Blaise Compaoré, mais ils émettent quelques réserves sur la manière dont le processus de réconciliation nationale est conduit.

« Et si Blaise prenait Blandine Sankara au mot ? » se demande le quotidien dans sa rubrique ‘’regard sur l’actualité’’ qui rapporte les propos de la sœur de Sankara qui se demande « Est-ce une manière de demander pardon ? Blaise connait où se trouve la famille Sankara », estimant ainsi que cette formule de demande de pardon de l’ex président n’est pas la mieux indiquée.

Affaire « prêche radical » de Gon-Bousssougou : le ministre Sourwèma présente ses excuses » titre Sidwaya sous un autre registre.

Le premier ministre Albert Ouédraogo a reçu en audience le ministre des Affaires religieuses et coutumières, Issaka Sourwèma et les membres de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), le 26 juillet 2022 à Ouagadougou.

Au menu de leurs échanges, la polémique née des correspondances adressées par le ministre dans lesquelles il incriminait des propos de nature radicale et extrémiste d’un imam à Gon-Bousssougou, indique Le Pays.

L’Observateur Paalga rapporte que le tenant de ce maroquin, Issaka Sourwèma, qui a reconnu qu’il y a eu un hiatus entre les informations qui lui sont parvenues et le sermon incriminé, a présenté ses excuses aux imams ainsi qu’à toute la Oummah.

Agence d’information du Burkina

KR/ata

Burkina/Dédougou : Des populations et des FDS simprègnent des mécanismes de la cohésion sociale

Burkina-Cohésion-Formation

Burkina/Dédougou : Des populations et des FDS simprègnent des mécanismes de la cohésion sociale

Dédougou, (AIB) – Dans le cadre de la mise en uvre du projet Gouvernance locale et cohésion sociale (GOLCOS), une session de formation se tient du 25 au 28 juillet 2022 à Dédougou au profit des membres des forces de défense et de sécurité (FDS) sur la prise en compte de la cohésion sociale dans leurs missions de sécurisation en vue de restaurer une meilleure collaboration entre les populations civiles et les FDS.

Pour relever les défis liés à la gouvernance et à la cohésion sociale, le PNUD en collaboration avec le gouvernement et le Royaume des Pays-Bas, mettent en uvre le projet Gouvernance locale et cohésion sociale qui a pour objectif de « Construire le développement du pays à partir de collectivités territoriales capables de produire des services publics locaux accessibles et de qualité, dassurer la cohésion sociale et dimpulser le développement économique local ».

Cest dans ce cadre que se tient une formation du 25 au 28 juillet 2022 à Dédougou au profit des membres des forces de défense et de sécurité (FDS).

La session de formation a pour objectif général, de contribuer à améliorer les connaissances des forces de défense et de sécurité (FDS) sur la prise en compte de la cohésion sociale dans leurs missions de sécurisation et de restaurer une meilleure collaboration entre les populations civiles et les FDS.

De manière plus spécifique, il sagira daméliorer les connaissances des FDS sur le concept « cohésion sociale », la collaboration entre FDS et population et la protection des droits humains.

En outre, la session permettra de mettre à jour les connaissances des participants sur les mécanismes endogènes de prévention et de résolution des conflits dans la région de la Boucle du Mouhoun ainsi que le rôle et la responsabilité des femmes FDS dans la promotion de la tolérance et la préservation de la paix.

Pour le Gouverneur de la région, M. Babo Pierre Bassinga, linnovation majeure de cette année, est la volonté manifeste de restaurer une meilleure collaboration entre les populations civiles et les FDS.

« Il vous souviendra que lors de la même session de formation tenue en décembre 2021, les FDS et leurs responsables avaient souhaité la participation concomitante des populations civiles et des PDI à cette formation afin de permettre la mise en situation concrète de partage des préoccupations, de perception des notions connexes à la cohésion sociale et damélioration simultanée des connaissances sur les mécanismes de règlements des différends » a-t-il rappelé.

Aussi, il a souligné que cette formation concoure à latteinte du résultat 6 du projet à savoir : « Les communautés locales, les PDI et les autres parties prenantes (les autorités locales et les FDS) dans la zone dintervention sont engagées et contribuent activement dans lélaboration et la mise en uvre des mécanismes de la sécurité communautaire et de la cohésion sociale ».

Durant quatre jours, les différents thèmes seront développés par des techniciens aguerris de la direction régionale en charge des droits humains de la Boucle du Mouhoun.

Les conflits inter-ethniques, le terrorisme, lincivisme, la corruption, le reniement de la patrie, sont autant de fléaux qui fragilisent la cohésion sociale et les efforts pour un mieux-être collectif.

Agence dinformation du Burkina

SB/ho/ata

 

Burkina : Le ministre de l’Economie présente le Plan d’action de la Transition au Koweït

Burkina-Koweït-Coopération

Burkina : Le ministre de l’Economie présente le Plan d’action de la Transition au Koweït

Ouagadougou, 27 juillet 2022 (AIB)-Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective Séglaro Abel Somé a présenté mardi au Fonds koweïtien pour le développement économique arable (FKDEA), le Plan d’action de la Transition et les besoins de financement pour sa mise en œuvre.

Dans le cadre de sa visite auprès des partenaires bilatéraux arabes, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Séglaro Abel Somé a eu un entretien, mardi à Koweït City, dans l’Emirat du Koweït, avec le directeur général des opérations du Fonds koweïtien pour le développement économique arable (FKDEA) M. Waleed Sh. Al-Bahar.

Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective a présenté à ses hôtes, le Plan d’action de la Transition et les besoins de financement pour sa mise en œuvre.

S’agissant du portefeuille actif du Fonds koweïtien pour le développement économique, il est à ce jour, évalué à 38,083 milliards FCFA et couvre les domaines des infrastructures routières et aéroportuaires ainsi que de l’agriculture.

Les projets phares de ce fonds sont le projet de construction et d’équipement du CHR de Manga phase I, le projet de construction de l’aéroport de Donsin « lot 2A », le projet de construction de la route Ouahigouya-Djibo, le projet de construction de la route Tougan-Ouahigouya, le projet d’aménagement et de mise en valeur de 5000 hectares dans la vallée de Samendeni.

Les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre desdits projets ont fait l’objet d’échanges entre les deux parties qui se sont engagées à les aplanir pour faciliter leur bonne exécution.

Le FKDEA et le Burkina Faso attendent avec impatience la signature de l’accord pour le démarrage effectif du projet d’aménagement hydro-agricole de 5000 ha à Sono Kouri.

Le Burkina Faso a sollicité à cet effet, l’appui du FKDEA pour l’aboutissement de la requête introduite auprès du Fonds d’Abu Dhabi pour le Développement (FADD), en vue du bouclage du financement de ce projet.

Le ministre Séglaro Abel Somé est également revenu sur la requête introduite auprès du FKDEA pour le financement du projet de construction du Centre universitaire de Banfora, d’un montant de 13 446 434 215 CFA.

Arguments à l’appui, Séglaro Abel Somé a plaidé pour l’approbation de cette requête en vue du financement d’un secteur capital pour la valorisation du capital humain.

M. Waleed Sh. Al-Bahar s’est dit solidaire du Burkina Faso qui fait face à des défis sécuritaires et humanitaires importants. Il a salué la capacité de résilience du pays.

Sur le suivi du portefeuille et des relations de coopération, le FKDEA a salué l’important rôle joué par la représentation diplomatique du Burkina Faso à Koweït City, grâce à un suivi rigoureux des dossiers de coopération.

Le Fonds koweïtien pour le développement économique arable, communiquera à la partie burkinabè les orientations de son Conseil d’Administration, mais a d’ores et déjà renouvelé son engagement à poursuivre la coopération avec le Burkina Faso.

Confiants en l’avenir, Waleed Sh. Al-Bahar et son équipe ont par ailleurs donné rendez-vous au ministre Séglaro Abel Somé, pour la signature dans les prochains mois, de la convention de financement pour la mise en œuvre du projet d’aménagement hydro-agricole de 5000 ha à Sono Kouri.

Agence d’information du Burkina

WIS

Source : 𝐃𝐂𝐑𝐏/ 𝐌𝐄𝐅𝐏

Colloque international sur Thomas Sankara : Les acteurs invités à produire des connaissances utiles et fécondes

Burkina-Enseignement-Supérieur-Université-Colloque-

Colloque international sur Thomas Sankara : Les acteurs invités à produire des connaissances utiles et fécondes

Ouagadougou, 27 juillet 2022 (AIB)-Le Premier ministre Albert Ouédraogo a invité mardi, à l’ouverture du colloque international sur le président Thomas Sankara, « les acteurs à produire des connaissances utiles et fécondes issues d’une investigation profonde ».

Le Premier ministre Albert Ouédraogo a présidé ce mardi à l’université Thomas Sankara, à Ouagadougou, un colloque international sous le thème « Thomas SANKARA et le développement ».

Il a salué l’organisation d’un tel colloque autour de la personnalité de Thomas Sankara dont les œuvres et la renommée transcendent les frontières du Burkina.

Pour lui, le thème du Colloque « Thomas SANKARA et le développement » est d’une importance particulière pour notre pays et pour l’Afrique aux multiples réalités.

«La diversité et la richesse des axes thématiques de ce colloque laissent présager de la pluralité des perspectives du développement et du devenir de l’Afrique » a-t-il soutenu.

 

Le Premier ministre Albert Ouédraogo (2è à partir de la gauche) et le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation Pr Frédéric Ouattara (3è à partir de la gauche)

Tout en marquant l’intérêt de son gouvernement aux conclusions de ces travaux, il a invité les acteurs à produire des connaissances utiles et fécondes issues dune investigation profonde, sur les modèles endogènes en symbiose avec les réalités africaines.

Pour le Dr Alain Roger Coeffé, « SANKARA était un modèle intègre, complet et endogène du concept de développement, et consacrer un colloque pour partager sa vision, ses idées et ses réalisations en la matière est une initiative louable et pleine d’espérance pour l’avenir».

Des participants au colloque « Thomas SANKARA et le développement »

Le président de l’université Thomas Sankara, Pr Pam Zahonogo a expliqué que la tenue ce colloque part du constat que les modèles actuels du développement ont montré leurs limites dans l’amélioration des conditions de vie de nos populations , d’où le besoin de se replonger dans les idées du père de la révolution.

Au total, trois panels de haut niveau et une centaine de communications scientifiques seront donnés durant ces trois jours du colloque au grand bonheur des participants.

Le colloque est organisé par l’université Thomas Sankara (UTS) à travers le Centre d’Etudes de Documentations et de Recherches Economiques et Sociales (CEDRES).

Agence d’information du Burkina

WIS

Source : DCPM/MESRI

Développement rural: «Vous avez aimé la FIKOM, vous aimerez davantage le SIAEL», assure le promoteur Jean Victor Ouédraogo

Développement rural: «Vous avez aimé la FIKOM, vous aimerez davantage le SIAEL», assure le promoteur Jean Victor Ouédraogo

 Ouagadougou, 26 juillet 2022 (AIB)-Le Salon international de l’agriculture et de l’élevage de Komsilga (SIAEL-Komsilga) qui va remplacer en 2023, la Foire internationale agro-sylvo-pastorale de Komsilga (FIKOM) au bout de six éditions, va accélérer le processus de professionnalisation des acteurs du monde rural, donner plus de visibilité à toutes les chaines de valeur dans l’agriculture, l’élevage et l’environnement, assuré son promoteur Jean Victor Ouédraogo, par ailleurs secrétaire exécutif de l’Association pour le développement du monde rural (ADMR).

 Agence d’information du Burkina(AIB) : Présentez-nous votre structure.

 Jean Victor Ouédraogo (JVO) : L’Association pour le développement du monde rural (ADMR) est née du constat que les efforts déployés par nos braves paysans et nos gouvernants méritent d’être appuyés et encouragés par d’autres forces vives de notre pays. Le monde rural burkinabè regroupe plus de 80% de notre population. Nous sommes tous d’une manière ou d’une autre dépendants du monde rural qui produit l’essentiel de ce que nous consommons.

Le monde rural demeure un pilier fondamental de notre développement économique et social. C’est pourquoi, nous avons créé cette association pour apporter notre modeste contribution à la promotion du monde rural. Elle a été reconnue par les autorités compétentes depuis 1997. L’ADMR compte à ce jour plus de 1000 membres composés d’agriculteurs, d’éleveurs, de transformateurs de produits agricoles, de chercheurs, de groupements masculins et féminins, d’environnementalistes, de commerçants, d’ouvriers et de travailleurs des administrations publique et privée, etc. Son siège social est basé dans la commune rurale de Komsilga, dans la province du Kadiogo.

AIB : Qu’est-ce qui vous a motivé à créer la FIKOM ?

 JVO : La FIKOM tire son essence de l’objectif fondamental de l’ADMR, c’est-à-dire, la promotion du monde rural en appuyant les acteurs en matière d’équipements, d’intrants agricoles, de protection de l’environnement, et de renforcement des capacités. Aussi, apportons-nous des appuis techniques divers visant à rentabiliser davantage les productions et les transformations en offrant aux producteurs des possibilités de partage d’expériences et de mutualisation des efforts, en créant des espaces d’écoulement des productions, etc. Dès lors, la symbiose se crée avec les acteurs. C’est pourquoi, l’ADMR a pu capter une initiative paysanne d’exposition des productions pour en faire une foire internationale au profit des acteurs du monde rural. La FIKOM permet aux acteurs du monde rural d’échanger sur trois aspects du développement du monde rural à savoir, la production, la transformation et surtout l’épineuse question de l’’écoulement des produits agro-sylvo-pastoraux.

 

AIB : Quel bilan pouvez-vous faire des éditions passées ?

JVO : D’abord, la foire a grandi d’édition en édition pour offrir beaucoup plus de possibilités aux acteurs du monde rural. Ensuite, les échanges entre les services techniques et les producteurs, d’une part et entre les acteurs des différentes filières, d’autre part, se sont renforcés et ont favorisé des transferts de technologies. Le plus important est la prise de conscience de la jeunesse sur le fait que le secteur agro-sylvo-pastoral offre d’énormes possibilités d’emplois et constitue une alternative au chômage et conduit au développement économique et social du pays. Nous notons avec beaucoup de satisfaction l’intérêt de plus en plus grandissant des autorités du pays pour le développement du monde rural et en faveur de nos initiatives.  À la 1ère édition, nous étions à 16 stands et à la 6e édition, plus de 200. Toutes les 13 régions ont toujours été représentées. Des pays comme le Mali, le Niger, la Côte d’Ivoire y ont toujours participé. La diversification remarquée des produits exposés, l’implication du secteur privé dans l’organisation et celle des services techniques des ministères en charge de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement aux différentes éditions sont considérées comme des acquis importants. Pour l’édition 2021, 20 acteurs du monde rural ont vu leurs efforts récompensés dont ceux de  la diaspora Burkinabé. Grâce au soutien de nos partenaires, les récompenses ont été de taille à savoir 3 parcelles de 300 mètres carré d’une valeur de 5 millions F CFA chacune. Outre ces récompenses, les lauréats sont repartis avec des trophées, des enveloppes financières, des équipements agricoles. Sur le plan administratif, les ministères en charge du développement rural se sont engagés à décorer les lauréats à chaque édition et dans les différentes catégories. L’Assemblée nationale s’est engagée à accompagner la FIKOM à chaque édition. La mairie de Komsilga a aussi promis un espace qui sera désormais le site de la foire et un terrain qui va accueillir le siège de l’ADMR. Nous invitons les partenaires techniques et financiers du Burkina Faso à accompagner cette initiative qui est une émanation des acteurs du monde rural. C’est devenu un rendez-vous des acteurs du monde rural. Pour la première fois au Burkina, une structure comme l’ADMR, innove en mettant en place une compétition dénommée : « trophées des acteurs du monde rural ». En 2023, nous introduirons des innovations à travers le « Kûuri d’Or », « Kûuri d’argent », « Kûuri de bronze ». Kûuri signifiant daba en langue moré, outil le plus usité dans l’agriculture au Burkina Faso.

AIB : Pourquoi la FIKOM change-t-il de dénomination ?

 JVO : Toute organisation qui se veut ambitieuse est appelée à se donner des moments de pause pour faire un bilan sur le chemin parcouru. Après six éditions, le bilan que nous évoquions tantôt nous a conduit à la nécessité de réajuster certains aspects. Les recommandations des acteurs nous orientent vers un format plus adapté à l’envergure nouvelle que nous voulons donner à la FIKOM. Ainsi, le comité d’organisation après avoir analysé ces recommandations et s’être renseigné sur l’expérience d’autres structures aux missions similaires a-t-elle opté de passer de la FIKOM au Salon international de l’agriculture et de l’élevage de Komsilga (SIAEL-Komsilga). Le SIAEL-Komsilga vise à accélérer le processus de professionnalisation des acteurs du monde rural, donner plus de visibilité à toutes les chaines de valeur dans l’agriculture, l’élevage et l’environnement, mettre en valeur l’interdépendance et susciter la compétitivité entre les différents secteurs socioprofessionnels du monde rural, susciter un partenariat mondial pour le développement du monde rural au regard des risques climatiques et sécuritaires qui se posent à ce monde. Vous avez aimé la FIKOM, vous aimerez davantage le SIAEL. Nous vous donnons Rendez-vous en 2023.

 AIB : Quels sont les perspectives pour l’évènement ?

 JVO : Pour la mise en œuvre du SIAEL, il y a quatre actions majeures qui s’imposent au secrétariat exécutif de l’ADMR. D’abord, il s’agira de se mettre en règle vis-à-vis de l’administration en acquérant une nouvelle autorisation pour la prochaine édition qui sera une première avec le statut de salon.  La deuxième action à mettre en œuvre ensuite, c’est de créer une     administration équipée conséquemment pour le salon. Puis la troisième sera de mobiliser le maximum de participants avec un ferme espoir que les crises sécuritaire et sanitaire prendront bientôt fin.  Enfin, la quatrième action importante est celle de réussir une connexion entre les lauréats et les décorations lors de la journée nationale du paysan. Nous entrevoyons de faire de l’appui conseil au profit des lauréats en collaboration avec les départements en charge du développement du monde rural.

AIB : Quelles difficultés que vous rencontrez dans l’organisation de la FIKOM ?

 JVO : Nous rencontrons des difficultés dans l’organisation. Au nombre de ces difficultés, nous pouvons citer, entre autres, l’insuffisance des soutiens financiers, de la logistique et des moyens roulants. Également, il faut tenir compte de ceux qui « chipent » les idées des autres. La détermination des acteurs permet d’amenuiser les difficultés.

AIB : Qu’attendez-vous de nos dirigeants quand on sait que la question rurale constitue une des priorités des premières autorités du pays?

 JVO : L’ADMR attend beaucoup de nos dirigeants actuels. Toute Transition politique doit tracer des sillons pour des prises de décisions importantes et parfois révolutionnaires. Depuis la réforme agraire et foncière, les lois n’ont jamais véritablement sécurisé et la terre et celui qui n’a qu’elle comme richesse c’est-à-dire le paysan. Il faut que les autorités approchent les acteurs du monde rural, les écoutent et prennent avec eux des décisions majeures sous forme de lois et décrets afin que le monde rural survive aux mutations économique, politique, sécuritaire et climatique.

AIB : Il est certain que beaucoup de vos membres sont touchés par l’insécurité et ont dû abandonner leurs terres et leurs principales activités. Que pense faire l’ADMR au profit de ces PDI ?

JVO : En effet, parmi les 1 900 000 PDI que dénombre actuellement le CONASUR, plus de 90 % n’avaient pour métier soit l’agriculture, soit l’élevage ou la transformation des produits forestiers non ligneux. Aujourd’hui, leur avenir est en passe d’être compromis si rien n’est fait pour les accompagner. Nous envisageons un accompagnement des PDI dans le but de les aider à changer de métier mais toujours dans la chaîne de valeurs de l’Agro-sylvo-pastoralisme. Par exemple, on peut aider les hommes et les femmes PDI à se former et à s’équiper pour la transformation des produits locaux ou à faire du jardinage périurbain, ou produire des semences dans des espaces plus réduits négociés auprès des sources locales d’accueil indiquées. Nous sommes en train de réfléchir sur ce programme et souhaitons vivement que les partenaires nous accompagnent dans son élaboration et dans sa mise en œuvre.

 AIB : La promotion immobilière est aujourd’hui une question centrale et récurrente. Est-ce qu’elle touche le monde rural ?

 JVO : Oui, les promoteurs immobiliers négocient et obtiennent de grands espaces pour réaliser des projets d’habitation. A y regarder de près, l’action des promoteurs immobiliers est à la fois bonne et dangereuse pour l’avenir du monde rural. Bonne parce que, dans le processus irréversible d’urbanisation que nous vivons, les actions d’aménagement menées par ceux-ci sont salutaires car elles assurent une habitation décente et l’accès plus rapide à l’électricité, à l’eau et à l’assainissement.

Elle est dangereuse parce que, dans les communes rurales où se pratique encore l’agriculture, ce sont souvent de bonnes terres qui sont retirées des paysans pour faire des parcelles d’habitation. Et la présence des promoteurs immobiliers suscite une vive spéculation foncière qui accélère la disparition des terres agricoles. Comme je le disais plus haut, il faut que des décisions majeures et stratégiques soient prises pour assurer une urbanisation responsable favorable à la survie des acteurs du monde rural.

 AIB : Que pensez-vous de l’agrobusiness ?

 JVO : L’agrobusiness est pratiqué de manière anarchique dans notre pays. Ce qui devait être un axe de promotion de l’agriculture moderne, intensive et créatrice d’emplois, est devenu un phénomène d’expropriation des terres des paysans qui n’ont plus de terre pour travailler et n’ont pas d’autres activités pour survivre. Vous constaterez avec moi que les communes périphériques comme Pabré, Koubri, Tanghin-Dassouri, Saaba, Komki Ipala Komsilga, etc. dont les paysans très actifs approvisionnaient Ouaga en produits agricoles, pastoraux et de la forêt ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes en la matière. La cause est que les paysans ont vendu leurs terres aux riches qui y pratiquent le plus souvent des productions de luxe où parfois n’y produisent rien du tout ou encore des productions sentimentalistes. Nous envisageons des actions de plaidoyer afin de créer une symbiose entre les agrobusiness men et les paysans pour que les terres continuent d’être productives au grand bonheur de tous.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

NB: Photos fournies par le FIKOM.

 

 

L’union des Agences de Presse « Coopération Islamique » organise un atelier de présentation du « Congrès Mondial des Médias »

Arabie-Saoudite-Médias-Agences-Ateliers-Virtuel

L’union des Agences de Presse « Coopération Islamique » organise un atelier de présentation du « Congrès Mondial des Médias »

Ouagadougou, 26 juillet 2022 (AIB)- L’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique (UNA) organisera un atelier virtuel le 1er août au profit des agences de presse membres intitulé « Présentation du Congrès mondial des médias », en coopération avec l’Agence de presse des Emirats (WAM) et la Société nationale des expositions d’Abu Dhabi (ADNEC).

L’atelier vise à présenter cet événement mondial, qui sera accueilli par la capitale des Émirats arabes unis, Abou Dhabi, en novembre prochain, sous le patronage du cheikh Mansour bin Zayed Al Nahyan, vice-Premier ministre et ministre de la Cour des affaires présidentielles, avec la participation des médias d’élite, leaders de l’industrie aux niveaux régional et international.

L’atelier vise également à examiner les opportunités offertes aux agences de presse membres pendant le Congrès, y compris la réservation d’espace pour participer à des expositions, des réunions parallèles, la participation à des séances de discussion, l’échange d’expertise et d’expériences avec les médias internationaux, la signature d’accords de coopération avec ces médias, en plus à participer à des ateliers.

Le directeur général de l’agence de presse des Émirats, M. Mohammed Jalal Al Raisi, a déclaré que le « Congrès mondial des médias » représente une opportunité de renforcer la coopération conjointe et de construire des partenariats aux niveaux régional et international, d’une manière qui contribue à la réalisation de progrès et de leadership dans ce secteur. Cet atelier vient pour explorer les opportunités disponibles à cet égard pour les agences de presse dans les pays de l’Organisation de la coopération islamique.

Al Raisi a souligné la volonté des institutions médiatiques des Émirats arabes unis de partager leurs expériences dans les domaines des médias et de la communication et d’organiser des événements médiatiques internationaux avec leurs homologues des pays islamiques, et de renforcer la coopération avec eux.

A son tour, le directeur général en charge de la Fédération des agences de presse de l’OCI, M. Muhammad Abd Rabbo Al-Yami, a expliqué que l’atelier s’inscrit dans le cadre de la volonté de la Fédération de renforcer l’implication des agences de presse membres dans les événements médiatiques internationaux, qui contribue à améliorer leurs performances, et à moderniser leurs outils en identifiant les dernières technologies de pointe et d’innovation dans le secteur des médias.

Il a souligné que l’atelier représentera une occasion d’échanger des idées entre les agences de presse membres sur les moyens de tirer parti de cet événement mondial, qui est le premier du genre dans la région, en particulier à la lumière des changements majeurs dans le travail des médias et de la nécessité aux agences de presse officielles de suivre le rythme de ces changements afin de préserver leur rôle vital en tant que source d’information fiable capable d’atteindre les lecteurs de tous les segments et de toutes les tendances.

Il a souligné que l’atelier mettra également en lumière les efforts de l’agence de presse des Emirats « WAM » dans la création et l’organisation d’événements médiatiques aussi importants.

Il convient de noter que les thèmes du « Congrès mondial des médias » comprennent plusieurs sujets dont la communication numérique, l’intelligence artificielle, les technologies de pointe et la créativité dans le secteur des médias, en plus d’un certain nombre de sessions spécialisées dans les domaines du journalisme, de la radio, de la télévision, de l’Internet, les médias sociaux et les influenceurs mondiaux, notant qu’il fournira également une plate-forme idéale pour les entreprises internationales souhaitant pénétrer les marchés de l’industrie des médias dans les régions du Golfe, du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.

Le Congrès assistera également à la première session de la conférence accompagnant le Congrès mondial des médias pendant la période du 15 au 17 novembre 2022 sous le slogan « Façonner l’avenir du secteur des médias », dans un grand intérêt local, régional et international, et à travers 40 des séances de dialogue avec la participation de 30 conférenciers internationaux de premier plan.

Agence d’information du Burkina

WIS

Boulgou : Une fondation malaisienne offre des bœufs aux populations de Zoumtoèga

Yacouba Songné et Zacharia Songné.

Burkina-Société-Association-Don

Boulgou : Une fondation malaisienne offre des bœufs aux populations de Zoumtoèga

Ouagadougou, 25 juillet 2022 (AIB)-Le président d’honneur de l’Association des bienfaiteurs sans frontière pour la solidarité et le développement de Zoumtoèga, Zakaria Songné a indiqué lundi 25 juillet 2022 avoir reçu des bœufs de ‘’MyFundAction Middle east and Africa’’ au profit des populations de Zoumtoèga dans la province du Boulgou à l’occasion de la célébration de la dernière Tabaski.

«On a eu un don de la part de ‘’MyFundAction’’ de la Malaisie. Elle nous a offert deux bœufs à l’occasion de la célébration de l’Aïd el Kébir au profit des populations de Zoumtoèga », a déclaré le président d’honneur de l’Association des bienfaiteurs sans frontière pour la solidarité et le développement de Zoumtoèga (ABFSDZ), Zakaria Songné.

A propos, M. Songné, étudiant en année de doctorat en théologie en Egypte a relevé que les bénéficiaires de ce don sont entre autres les veuves, les orphelins et les personnes démunies.

Zakaria Songné, a traduit toute sa reconnaissance à la fondation malaisienne pour ce don au profit de ses frères et sœurs de Zoumtoèga.

Une bénéficiaire recevant sa part de viande.

Selon lui, cette première donation est l’aboutissement d’une coopération entre l’association et la fondation. Et de préciser qu’il souhaite que cela puisse se poursuivre et s’étendre dans d’autres domaines.

Il a par ailleurs invité  toute personne ou groupe de personnes de bonne volonté à emboiter le pas des Malaisiens.

De son avis, ce geste de la fondation intervient pour accompagner les populations de sa localité à l’occasion de la célébration de la Tabaski le 9 juillet 2022.

A l’en croire, l’association des bienfaiteurs a pour but principalement d’œuvrer au développement socio-économique et à la promotion de l’éducation de la jeunesse de Zoumtoèga.

Selon Zakaria Songné, l’association a été créée en 2018 et récompense chaque année les meilleurs élèves avec des fournitures scolaires.

Il a poursuivi que l’association octroie régulièrement des bicyclettes aux élèves dont les établissements est très éloigné.

M. Songné a également soutenu que sa structure prend en charge les frais de scolarité de certains enfants démunis de la localité.

Agence d’information du Burkina

HO/ata

 

 

 

 

 

Lutte contre le terrorisme : Blaise Compaoré appelle les Burkinabè à taire les querelles et rancœurs

Burkina-Terrorisme-Lutte-Appel

Lutte contre le terrorisme : Blaise Compaoré appelle les Burkinabè à taire les querelles et rancœurs

Ouagadougou, 26 juil. 2022 (AIB)- L’ancien président du Faso, Blaise Compaoré, dans sa lettre de demande de pardon au peuple burkinabè, a également appelé , à taire définitivement les querelles et rancœurs, afin de mieux se consacrer à la lutte contre le terrorisme qui fragilise le pays depuis six ans.

«Ensemble, dans un esprit de patriotisme, donnons-nous la main pour taire définitivement nos querelles  et rancœurs. Il est important aujourd’hui, de travailler au recouvrement de l’intégrité territoriale, à la reconstruction et promotion d’un environnement favorable à l’épanouissement durable pour tous», a écrit l’ex président Blaise Compaoré, dans un message lu mardi par le porte-parole du gouvernement burkinabè Lionel Bilgo.

Le Burkina Faso est frappé depuis six ans par des attaques terroristes qui ont coûté la vie à plusieurs centaines de personnes, provoqué le déplacement de près de 2 millions d’autres et la fermeture de milliers d’écoles et de centre de santé.

«Face à cette situation dramatique et critique que vit notre chère patrie, nous n’avons effectivement  d’autres choix que taire nos divergences pour sauver notre patrimoine commun, le Burkina Faso», a indiqué Blaise Compaoré.

En rappel, M. Compaoré arrivé au pouvoir le 15 octobre 1987 lors du coup d’Etat qui a coûté la vie au président Thomas Sankara, a été évincé du pouvoir le 31 octobre 2014 par une insurrection populaire.

Exilé depuis cette période en Côte d’Ivoire, l’ex-président du Faso, condamné en avril 2022 à la prison à perpétuité pour le dossier Sankara, a effectué une visite éclair en début juillet 2022 à Ouagadougou, à la faveur de la réconciliation prônée par le lieutenant-colonel Paul Damiba, arrivé au pouvoir le 24 janvier 2022. Sa non arrestation  a suscité la colère d’une partie de la population.

Dans son message du 26 juillet 2022 porté par sa fille Jamila Compaoré et le ministre ivoirien Aly Coulibaly, l’ex chef d’Etat Blaise Compaoré a demandé pardon au peuple burkinabè pour tous les actes qu’il a pu commettre durant son magistère, plus particulièrement à la famille de son «frère» et «ami» Thomas Noël Isidore Sankara».

«J’assume et je déplore, du fond du cœur, toutes les souffrances et drames vécus par toutes les victimes durant mes mandats à la tête du Burkina Faso et demande à leurs familles de m’accorder leur pardon», a émis l’ancien chef d’Etat, accusé de crimes économiques et de sang par des acteurs de la société civile.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Photo d’archive: lefaso.net

Dernières publications