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Centre hospitalier Sourô Sanou : Le SYNTSHA fait le diagnostic de l’hôpital

Centre hospitalier Sourô Sanou

Le SYNTSHA fait le diagnostic de l’hôpital

Le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), section du Centre hospitalier universitaire Sourô Sanou, a animé une conférence de presse sur les difficultés de l’hôpital, le jeudi 18 juillet 2024 à la bourse du travail de Bobo-Dioulasso.

Le Centre universitaire Sourô Sanou (CHUSS) est malade de ses infrastructures, des équipements, et de sa gestion de 2021-2023. Ce sont les résultats du diagnostic du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) partagés aux animateurs de média ce jeudi 18 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso. Département par département ou service par service, les conférenciers ont mis à nue les différents dysfonctionnements qui plombent la bonne marche de cet établissement hospitalier de référence du grand Ouest. Du département de la chirurgie, à celui de la médecine en passant par les services d’urgences, de réanimation, et d’imagerie, le constat est le même : manque de consommables et d’équipements combinés à la vétusté des infrastructures. Le principal animateur de ce face-à-face avec les hommes de média, Yaya Traoré, Secrétaire général du SYNTSHA-CHUSS, a fait savoir que par manque du nécessaire les programmes de la chirurgie ont été suspendus au profit des urgences il y a un mois. « Ce service manque d’aspirateurs, connait un problème de stérilisation du matériel, de table orthopédique, d’amplificateur de brillance, de chariot d’anesthésie ainsi que le mauvais état des tables d’opération », a-t-il signifié. Les services d’urgence (médicale, chirurgicale, pédiatrique), a poursuivi le SG du SYNTSHA, manquent de façon « criarde » d’équipements tel que des moniteurs de surveillance, et des tensiomètres. Au passage Yaya Traoré a mentionné qu’un court-circuit en néonatologie a paralysé ce service depuis bientôt dix jours. « Ce qui occasionne des évacuations d’enfants à Ouagadougou », s’est-il désolé. Dans son chapelet, Yaya Traoré a mentionné que « tous les services de l’hôpital connaissent des difficultés récurrentes de climatisation, notamment dans les dépôts pharmaceutiques, de toilettes, de rupture de fournitures de bureau (registre et papier pour imprimer les bulletins) ». « Les marchés de maintenance et de matériels médicotechniques censés couvrir une année, sont passés en milieu d’année ou en fin d’année », a martelé Yaya Traoré. En 2023, suite à une « maintenance fictive », a poursuivi le SG, le groupe électrogène a connu un dysfonctionnement par défaut de batterie, d’huile de vidange, et de carburant. L’hôpital, a témoigné avec désolation M. Traoré, connait fréquemment des cas de vol de matériel.

Kamélé FAYAMA

Yéri Augustine LADEDJI

(Stagiaire)

Manga : 150 arbres plantés pour reverdir des lieux publics et des domiciles

Plus de 150 arbres vont être plantés par AZLY à Manga

Burkina-Environnement-Reboisement-Zoundwéogo

 Manga : 150 arbres plantés pour reverdir des lieux publics et des domiciles

Manga, 18 juillet 2024 (AIB) – L’Association Zak La yilguemdé (AZLY) a organisé, jeudi, une séance de plantation de 150 arbres dans des lieux publics et des domiciles de Manga (province du Zoundwéogo) pour les reverdir, à l’occasion de sa semaine de l’arbre.

A Manga, chef-lieu de la province du Zoundwéogo, les membres de AZLY, une association qui œuvre dans le développement durable et l’environnement, ont organisé une activité de plantation de plusieurs variétés d’arbres, en présence d’autorités gouvernementales et administratives.

 

Plusieurs lieux publics et des domiciles de citoyen ont abrité cette séance de reboisement qui a coûté à l’association, sur ses fonds propres, la somme de 750 000 francs CFA, a indiqué la chargée de communication de AZLY, Sarah Ouédraogo.

« Nous avons constaté qu’au CSPS du secteur 5 ici, il n’y a pas assez d’arbres où les accompagnants des malades peuvent s’y reposer. Et c’est ainsi que nous avons décidé de faire le reboisement avec des espèces comme le bombardier et le flamboyant jaune pour pallier la situation », a-t-elle expliqué.

« Nous avons aussi planter des arbres aux abords de voies au niveau du secteur 4. Et ce sont des espèces comme le bombardier, le flamboyant jaune, le caïlcédrat et le raisinier que nous avons utilisé à ce niveau. Il y’a d’autres espèces d’arbres fruitiers comme le manguier, le goyavier et le citronnier que les membres de l’association vont planter aussi chez elles à domicile », a poursuivi la chargée de communication de AZLY.

Pour l’opération de reboisement entrepris à Manga, 150 arbres, au total, vont être plantés par l’association qui a également prévu des grilles renforcées pour leur protection.

Le Kalssin Baloum Naaba, membre du COGES du CSPS du secteur 5, tout en saluant l’action de AZLY, a promis de bien entretenir les arbres reçus.

« Ce reboisement est un soulagement pour les usagers du CSPS parce que d’ici quelques années tous ceux qui fréquenteront le lieu pourront avoir de l’ombre où se reposer et le COGES va veiller à ce que les arbres grandissent bien », a confié le Kalssin Baloum Naaba.

Pour le Haut-commissaire du Zoundwéogo, Julien Ouédraogo, le choix de AZLY de reverdir des lieux publics et des domiciles est un acte citoyen qui entre en droite ligne de la vision gouvernementale de faire de l’engagement populaire au reboisement une réalité en vue de contrer la désertification.

« AZLY vient de concrétiser le mot d’ordre donné aux populations du Centre-sud et partant, de la province du Zoundwéogo, après le lancement, au niveau local, de la journée de l’arbre, au cours duquel il a été demandé aux populations de planter utile pour faire face aux changements climatiques », a déclaré l’autorité provinciale.

Le reboisement de lieux publics et des domiciles entrepris par AZLY s’inscrit dans les activités au programme de la semaine de l’arbre que l’association a institué pour contribuer à la protection de l’environnement et la lutte contre la désertification.

Au terme de ladite semaine, a informé Sarah Ouédraogo, AZLY envisage, au total, planter plus de 2500 arbres à travers les différentes communes de la province du Zoundwéogo avec le concours de ses membres et les groupes de femmes ‘’Epargner pour le Changement’’ (EPC) qui lui sont affiliés.

« Nous avons aussi animé une émission radiophonique sur les enjeux du reboisement et nous espérons à travers cela susciter l’engagement des populations pour la plantation des arbres afin de se prémunir des effets pervers des changements climatiques », a-t-elle également fait savoir.

Sarah Ouédraogo a annoncé, au demeurant, que le résultat de ces différentes actions va faire subséquemment l’objet d’un suivi-évaluation pour corriger les insuffisances lors des prochaines éditions de la semaine de l’arbre de AZLY.

Agence d’information du Burkina

MZ/ata

Burkina : 324 décès et 900 blessés dans des accidents impliquant des compagnies de transport

Burkina : 324 décès et 900 blessés dans des accidents impliquant des compagnies de transport

Ouagadougou, 18 juil. 2024 (AIB) – 324 personnes ont trouvé la mort et 900 autres ont été blessées entre 2019 et 2024, dans des accidents impliquant une soixantaine de compagnies de transport en commun, ont révélé jeudi les pompiers.

Une soixantaine de compagnies de transport en commun ont provoqué, de 2019 à juin 2024, la mort de 324 personnes et la blessure de 900 autres, dans des accidents, a déclaré jeudi le commandant de la première compagnie de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP), Didier Bazongo.

M. Bazongo s’exprimait lors de la restitution des statistiques sur l’implication des transports en commun dans les accidents de circulation.

La compagnie de transport TSR enregistre 61 décès suite à 105 accidents qu’elle a occasionnés, a précisé le commandant. Elle est suivie par STAF qui cumule 57 décès sur la même période avec 136 accidents. Les compagnies Rakieta, Saramaya et Sotraco ont enregistré respectivement 19, 10 et 6 décès.

Le ministre en charge de la Sécurité, Mahamadou Sana, a invité les responsables des compagnies de transport en commun à tout mettre en œuvre pour réduire les accidents.
Il les a également appelés au respect de la réglementation, notamment la limitation de la vitesse, à disposer d’une boîte à pharmacie et à effectuer régulièrement les visites techniques.

Le ministre a par ailleurs informé les transporteurs et chauffeurs que les contrôles routiers seront désormais permanents.

D’où son invitation à se mettre en règle pour être à l’abri d’éventuels désagréments.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Le Namentenga enregistre un taux global de succès de 66,27% aux examens scolaires 2024

Burkina-Namentenga-Examens-Bilan

Le Namentenga enregistre un taux global de succès de 66,27% aux examens scolaires 2024

Boulsa, 17 juil. 2024- La province du Namentenga, dans la région du Centre-Nord a obtenu un taux global de succès de 66,27% aux examens scolaires de la session de 2024.

Sur 3733 candidats inscrits au certificat d’études primaires (CEP),du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), du certificat d’aptitudes professionnelles l (CAP) du brevet d’études professionnelles (BEP), du Baccalauréat ‘A’ et ‘D’ et du baccalauréat professionnel, dans la province du Namentenga, 2474 élèves ont décroché leurs diplômes soit un taux global de réussite de 66,27%.

Le département de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle a enregistré 88, 83% au CEP en 2024 contre 90,79% en 2023.

Celui des enseignements post-primaires secondaires a obtenu 44, 18% au BEPC dont 452 admis sur 1023 candidats présents.

81,98% au CAP /BEP soit 164 admis sur 202 candidats. Le BAC ‘A’ et ‘D’enregistrent un taux de 52,38% contre 28,10% en 2023. Le bac professionnel a obtenu 23 admis sur 51 candidats soit 45, 09%.

Le département de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle a enregistré une légère baisse à l’examen du CEP par rapport à la session de 2023 mais garde toujours sa place de leader dans la région du Centre-Nord.

Au niveau de l’enseignement post-primaire et secondaire l’on note une hausse du taux de succès comparativement à la session de 2023.

Les deux responsables provinciaux Bernard Ouiraogo Kaboré du primaire et Abdoulaye Yarbanga du secondaire ont salué les résultats auxquels ils sont parvenus.

Ils ont souhaité que le Burkina retrouve rapidement sa quiétude d’antan pour de meilleures performances en 2025.
M. Kaboré et M.Yerbanga ont également remercié tous les partenaires pour leurs contributions inestimables dans leurs départements respectifs et ont souhaité bonnes vacances aux élèves.

Agence d’information du Burkina
JBD/no/ata

Criminalité financière et élection du président de la FBF à la Une des journaux

Burkina-Presse-Revue

Criminalité financière et élection du président de la FBF à la Une des journaux

Ouagadougou, 18 Juillet 2024 (AIB)-Les parutions burkinabè de ce jeudi font écho de l’adoption d’un avant-projet de loi sur le code des douanes pour contrer la criminalité financière et de l’élection à la présidence de la Fédération burkinabè du football (FBF)

« Lutte contre le blanchissement d’argent et le financement du terrorisme, un avant-projet de loi sur le code des douanes adopté », affiche à sa manchette, le journal de tous les burkinabè, Sidwaya.
Selon le quotidien public, c’est à l’issue du conseil des ministres du mercredi 16 juillet, présidé par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré que l’avant-projet de loi a été adopté.

Le journal rapporte les propos du ministre de l’économie qui explique que les innovations du nouveau code visent à lutter contre le blanchissement d’argent, le financement du terrorisme et à contrôler l’importation des armes.

Sur le même sujet, le journal privé Le Pays précise que ce nouveau code prend également en compte le commerce électronique au plan international afin de renforcer le dispositif de collecte des ressources.

Les quotidiens ont également commenté l’élection à la tête de la fédération burkinabè de football.

A ce propos, Le Pays informe que trois candidatures pour la présidence de la FBF ont été enregistrées à savoir celles de l’ex-Etalon Jonathan Pitroïpa, du colonel major Oumarou Sawadogo et de Ali Guissou.

Dans la même veine, le doyen des quotidiens précise que la campagne se déroulera du 15 au 29 août, soit deux jours avant le scrutin.

Le Refoulement de 173 burkinabé de la Côte-d’Ivoire est l’autre sujet qui a retenu l’attention des confrères.

Le journal de tous les burkinabé mentionne que le mercredi 16 juillet, une délégation gouvernementale a rendu visite dans la région des cascades, aux Burkinabè qui ont été refoulés de la Côte-d’Ivoire.

Selon le ministre d’Etat, Jean Emmanuel Ouédraogo, le conseil a pris connaissance de ce refoulement en communication orale et il est due « au mépris des règles humanitaires » rapporte le journal quotidien Sidwaya.

Et le journal Le Pays d’indiquer que des mesures idoines sont prises pour assurer un accueil et une installation digne à ces compatriotes.

Agence d’information du Burkina
BA/yos/ata

 

Le gouvernement au chevet des Burkinabè refoulés de la Côte-d’Ivoire

Le gouvernement au chevet des Burkinabè refoulés de la Côte d’Ivoire*

Niangoloko, 17 juillet 2024 (AIB) – Une délégation gouvernementale a apporté mercredi, à Niangoloko, son soutien et du matériel aux 173 Burkinabè refoulés de la Côte d’Ivoire la veille.

Le siège de l’Association Ton à Niangoloko, à la frontière Burkina-Côte d’Ivoire, a accueilli le mardi 16 juillet 2024 des Burkinabè qui ont été refoulés de la Côte d’Ivoire. Sur ce site d’accueil, des femmes et des enfants sont logés dans les bâtiments qui s’y trouvent, et d’autres dans des tentes érigées par la Croix-Rouge. Des équipes de l’Action sociale ou de la santé font des va-et-vient pour s’assurer que leur séjour sur ce site se passe bien. Ces Burkinabè sont au nombre de 173.

Le plus âgé a 75 ans et le plus jeune est un bébé de 4 mois. Selon un des rapatriés, Mamady Diallo, ils vivaient à Ouangolodougou, en terre ivoirienne avec leurs troupeaux. Ils ont été recensés et embarqués dans un véhicule pour le Burkina Faso sans explication. Beaucoup y ont laissé une partie de leur famille et leurs animaux. Ces Burkinabè rapatriés sont tous d’ethnie peulh et originaires d’un village de la commune de Ouarkoye, dans la Boucle du Mouhoun.

La ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre, et de la Famille, Nandy Somé, et son collègue délégué en charge de la Sécurité, Mahamadou Sana, leur ont rendu visite le mercredi 17 juillet 2024. Les deux membres du gouvernement ont visité leur site d’accueil et se sont entretenus avec eux. La ministre en charge de l’Action humanitaire s’est dite satisfaite du dispositif mis en place pour accueillir ces rapatriés.

« Sur instruction du président du Faso, nous avons effectué cette mission pour nous enquérir des conditions d’accueil de nos compatriotes qui ont été refoulés de la terre ivoirienne. Nous avons constaté qu’un dispositif d’urgence a été mis en place pour les héberger, les nourrir et soigner les personnes dans le besoin », a souligné Nandy Somé.

Ce plan, a poursuivi Nandy Somé, est une réponse d’urgence active qui a été mise en œuvre depuis leur arrivée. Elle a révélé que son département avait pris des dispositions pour gérer ce genre de situation.

« Depuis un moment, nous avions pris des dispositions parce que nous avions des alertes de ce refoulement massif. Donc cela ne nous surprend pas. Les dispositions prises démontrent que nous sommes dans un pays responsable capable de recevoir tout Burkinabè où qu’il se trouve », a-t-elle ajouté.

Cette visite a été l’occasion pour Nandy Somé d’inviter les Burkinabè à construire le Burkina Faso en restant au pays.

« C’est l’occasion de dire à nos frères qui se sont établis dans des pays étrangers qu’il y a du travail au Burkina Faso. Qu’ils restent avec nous pour qu’on puisse construire le pays. L’instruction donnée par le chef de l’État est de faire le point individuel de toutes ces personnes qui sont arrivées pour apporter la réponse adéquate », a indiqué le ministre Somé.

Pour le ministre délégué en charge de la sécurité, le refoulement viole les dispositions des conventions internationales sur le statut des réfugiés.

« Le refoulement n’a pas été préalablement notifié. Nous ignorons les intentions réelles des autorités ivoiriennes. En tout état de cause, nous avons pris des dispositions de sûreté pour non seulement enquêter, mais aussi pour voir l’élément déclencheur de ce refoulement. Est-il lié au sommet de la CEDEAO ? Ou ces gens ont-ils été refoulés en raison de leur appartenance ethnique ? Quoi qu’il en soit, nous avons pris des dispositions pour les protéger », a fait savoir Mahamadou Sana, ajoutant que le gouvernement va également chercher à comprendre ce qui s’est passé, car il se pourrait qu’il y ait des intentions malveillantes derrière ce refoulement.

Tout comme son collègue de l’Action sociale, le ministre délégué a invité les Burkinabè à fédérer leurs efforts pour sauver le Burkina Faso.

« C’est l’occasion pour nous de lancer cet appel aux Burkinabè : nous n’avons pas deux nations. Nous devons fédérer nos efforts pour préserver cette nation, sinon la conséquence directe est ce que nous sommes venus constater », a-t-il conclu.

La mission gouvernementale n’est pas allée à Niangoloko les mains vides. Elle a apporté des vivres et du matériel pour renforcer les moyens humains et matériels du dispositif de réponse d’urgence existant.

« Il n’est pas exclu qu’il y ait d’autres afflux », a signifié Mme Somé. L’un des refoulés, Idrissa Barry, a remercié le gouvernement pour cette attention portée à leur égard et a témoigné sa reconnaissance à la population pour l’accueil qui leur a été réservé dès leur arrivée à Niangoloko.

Burkina : le gouvernement veut produire de l’engrais à hauteur de 15 milliards FCFA pour améliorer la production agricole

Burkina-Engrais-Production

Burkina : le gouvernement veut produire de l’engrais à hauteur de 15 milliards FCFA pour améliorer la production agricole

Ouagadougou, 17 juil. 2024 (AIB)- Le Gouvernement Burkinabè et ses partenaires veulent produire urgemment de l’engrais minéraux à plus 15 milliards FCFA, en vue de booster la productivité et la production agricole .

Un projet de production d’urgence d’engrais minéraux d’un montant total de 15 milliards 69 millions, financé par l’Etat burkinabè, la Banque Ouest africaine de développement (BOAD) et la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) sera lancé au Burkina, selon le rapport du Conseil des ministres du mercredi 17 juillet 2024.

Le rapport précise que le projet production d’engrais minéraux vise à améliorer la productivité et la production agricoles et de faciliter l’accès aux engrais de qualité, en quantité et à des prix compétitifs.

Ainsi en a décidé le gouvernement en attendant l’accord de l’Assemblée législative de transition
Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Burkina : le gouvernement veut porter le taux d’électrification rurale à 50 % en 2028

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Burkina : le gouvernement veut porter le taux d’électrification rurale à 50 % en 2028

Ouagadougou, 17 juillet 2024 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a adopté mercredi un décret pour mettre en œuvre une stratégie d’électrification rurale visant à porter le taux à 50 % en 2028.

Dans l’optique de réduire les disparités des taux d’électrification entre le milieu rural et le milieu urbain, le gouvernement a adopté le décret portant réorganisation de l’électrification dans les centres ruraux, indique le compte rendu du conseil des ministres du mercredi 17 juillet 2024.

Selon la même source, les innovations du décret comprennent, entre autres, la suspension de la création de nouvelles coopératives d’électricité sans concession et l’octroi de concessions au secteur privé professionnel pour un investissement massif en zones rurales.

En outre, les coopératives d’électricité ne disposant pas de concessions ou faisant preuve d’une mauvaise gestion verront leurs localités transférées à la SONABEL pour exploitation.

Ces mesures devraient permettre de porter le taux d’électrification rurale à 50% en 2028.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Burkina : Le gouvernement reconnaît la qualité de pupilles de la Nation à 63 enfants orphelins des FDS

Burkina-Terrorisme-Pupille-Mesure

Burkina : Le gouvernement reconnaît la qualité de pupilles de la Nation à 63 enfants orphelins des FDS

Ouagadougou, 17 juillet 2024 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a reconnu mercredi la qualité de pupilles de la Nation à 63 enfants orphelins des Forces de défense et de sécurité décédées dans la guerre contre le terrorisme.

Le gouvernement « a adopté un décret portant adoption de pupilles de la Nation burkinabè », renseigne le compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi.

Selon le gouvernement, l’adoption de ce décret permet à 63 enfants orphelins des Forces de défense et de sécurité décédées dans l’exercice de leurs fonctions des suites des attaques terroristes de jouir des droits attachés à la qualité de pupille de la Nation burkinabè.

Selon le ministre en charge de la justice, Edasso Rodrigue Bayala, ce décret octroie des droits aux pupilles de la Nation. Il s’agit de la gratuité des soins, de la scolarité, et du transport public, en plus d’un soutien moral, matériel et financier

 

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Le gouvernement prévoit investir plus de 11 milliards dans la relance de BRAFASO et la restructuration des entreprises en difficulté

Burkina – Investissement

Le gouvernement prévoit investir plus de 11 milliards dans la relance de BRAFASO et la restructuration des entreprises en difficulté

Ouagadougou, 17 juillet 2024 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a annoncé mercredi l’investissement de 11 milliards 100 millions FCFA au titre de l’année 2024 dans la relance des activités de BRAFASO et la restructuration des entreprises en difficulté.

Le gouvernement burkinabè a adopté mercredi en conseil des ministres un rapport relatif aux projets spécifiques au titre de l’année 2024 du ministère en charge du développement industriel.

D’un coût global de 11 milliards 100 millions FCFA, « ces projets spécifiques concernent la réalisation d’infrastructures et l’acquisition de biens et services identifiés dans des délais réduits ».

Il s’agit notamment de la réalisation des travaux de réhabilitation des infrastructures du site de l’ex BRAFASO et de l’acquisition de matières premières dans le cadre du démarrage de cette usine de production de jus.

Il s’agit également de la mise en place d’un système de marquage et de traçabilité des produits du tabac au Burkina Faso, de la fourniture de prestations de transport et de l’acquisition d’équipements.

Selon le gouvernement, le financement est assuré par les comptes trésor « relance BRAFASO » et « restructuration des entreprises en difficulté », gestion 2024.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Le Burkina va célébrer les compétences des jeunes le 25 juillet prochain

Le Burkina va célébrer les compétences des jeunes le 25 juillet prochain

Ouagadougou, 17 juil. 2024 (AIB)-Le gouvernement du Burkina Faso a annoncé ce mercredi soir que la première édition de la Journée mondiale des compétences des jeunes (JMCJ), commémorée le 15 juillet dans le monde, sera finalement célébrée le 25 juillet sur l’ensemble des 13 régions que compte le pays.

Dans son compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi, le ministre porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a précisé que cette manifestation dédiée aux jeunes «sera organisée dans toutes les régions du Burkina Faso»

«La Journée mondiale des compétences des jeunes vise d’une part, à rappeler l’importance de la transmission aux jeunes des compétences nécessaires à l’emploi, à l’obtention d’un travail décent et à l’entrepreneuriat, et d’autre part, à leur donner les moyens de faire face aux problèmes et aux défis liés à l’embauche dans un monde en perpétuelle mutation», indique le compte rendu.

La JMCJ se déroule sous le thème «Compétences des jeunes au service de la paix et du développement»
Agence d’Information du Burkina
CK/zo/ata

Burkina : L’ex ministre Bibata Nébié nommée ambassadeur au Japon

Burkina : L’ex ministre Bibata Nébié nommée ambassadeur au Japon

Ouagadougou, 17 juillet 2024(AIB)-L’ex ministre de la Justice, Bibata Nébié/Ouédraogo, a été nommée mercredi, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès du Japon, avec résidence à Tokyo.
Agence d’information du Burkina

Le Colonel Major Abdou Diallo nommé ambassadeur du Burkina au Niger

 

Le Colonel Major Abdou Diallo nommé ambassadeur du Burkina au Niger

Ouagadougou, 17 juillet 2024(AIB)- Le Colonel Major Abdou Diallo a été nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République du Niger, avec résidence à Niamey.
Agence d’information du Burkina

Ganzourgou/Assainissement : La population mobilisée pour une opération de curage de caniveaux à Zorgho

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Ganzourgou/Assainissement : La population mobilisée pour une opération de curage de caniveaux à Zorgho

Zorgho, (AIB)- La délégation spéciale communale de Zorgho a organisé une opération de curage de caniveaux le mercredi 17 juillet 2024, mobilisant la population locale et les organisations de la société civile (OSC) pour une journée dédiée à l’assainissement. Le Président de la délégation spéciale (PDS), Valentin Badolo, a donné le coup d’envoi de cette activité aux abords du grand marché de Zorgho.

Dès 6 heures ce matin, les membres des Organisations de la société civile (OSC), les commerçants, les travailleurs de la mairie de Zorgho et autres acteurs de l’administration se sont réunis pour débarrasser les caniveaux des ordures et de la terre qui les obstruaient afin de faciliter l’écoulement des eaux de pluie.
Selon le PDS, Valentin Badolo, cette initiative répond aux objectifs du plan d’Organisation de secours (ORSEC) et vise à prévenir les inondations et à améliorer les conditions sanitaires en libérant les caniveaux des déchets accumulés.
M. Badolo a salué l’engagement de la population et des membres des OSC. Il a exhorté les riverains à ne plus jeter d’ordures dans les caniveaux et à toujours se mobiliser autour des activités d’intérêt public.
« Les caniveaux dans la ville de Zorgho ont été réalisés dans le cadre des infrastructures du 11 décembre. Depuis leur construction, la mairie n’avait pas le droit d’y toucher puisque la réception définitive n’était pas faite. C’est récemment, au cours d’une cérémonie à Ziniaré marquant l’inauguration des infrastructures du 11 décembre, que la mairie a maintenant quitus pour agir sur ces ouvrages, d’où l’organisation de cette opération de curage », a-t-il expliqué.
La délégation spéciale a donné le coup d’envoi, laissant aux OSC la responsabilité de poursuivre ces initiatives. Le PDS a promis de nouer des partenariats avec des associations pour le curage régulier des caniveaux et a salué les partenaires qui soutiennent la commune dans la réalisation d’un centre de gestion de déchets solides.
Le président du conseil provincial des OSC, Tilado Yaméogo, a applaudi cette initiative, affirmant qu’elle est essentielle pour l’assainissement de la ville. Il a invité chaque riverain des caniveaux à prendre l’habitude de nettoyer devant chez lui pour éviter l’encombrement de ces ouvrages. Abdoul Aziz Kafando, membre de l’association des tradipraticiens « Sid la tiim » du Ganzourgou, a incité les habitants à maintenir leurs milieux de vie propres pour limiter la prolifération des moustiques, particulièrement en cette période de forte prévalence du paludisme. « Cette initiative est la bienvenue et nous devons continuer régulièrement dans ce sens pour prévenir les inondations», a-t-il déclaré.
La coordinatrice provinciale des femmes du Ganzourgou, Mme Kayaba Odette Kaboré/Kaboré, a également félicité la délégation spéciale pour cette initiative, soulignant son importance pour éviter les inondations, lutter contre les moustiques et maintenir une ville propre.
Elle a appelé les populations à adopter l’habitude de curer régulièrement les caniveaux et à éviter de les encombrer, insistant sur l’importance de ces actions préventives, surtout en cette saison où des fortes pluies sont annoncées.

Selon, cette opération de curage de caniveaux à Zorgho a démontré une belle solidarité communautaire et une volonté collective de maintenir un environnement sain et sûr.
Agence d’information du Burkina
MS/dnk/ata

Le gouvernement dénonce le refoulement de 173 Burkinabè de la Côte d’Ivoire

Le gouvernement dénonce le refoulement de 173 Burkinabè de la Côte d’Ivoire

Ouagadougou, 17 juillet 2024(AIB)-Le gouvernement a dénoncé le refoulement de 173 Burkinabè de la Côte d’Ivoire « au mépris des règles humanitaires ».

173 personnes Burkinabè d’une même communauté et constituées en majorité de femmes et d’enfants, ont été refoulés de la Côte d’Ivoire.

Ils ont été accueillis le 16 juillet 2024 à Yendéré, à la frontière ivoiro-burkinabè.

Mercredi à l’issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement burkinabè, Jean Emmanuel Ouédraogo, a indiqué que ce refoulement s’est effectué « au mépris des règles humanitaires ».

Il a précisé que le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a donné des instructions pour qu’une mission gouvernementale se déporte à Yendéré pour non seulement faire le point de la situation et s’assurer que les dispositions idoines sont prises pour assurer un accueil digne à ces compatriotes.
Agence d’information du Burkina
ATA/ck

Lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme : un avant-projet de loi sur le code des douanes adopté

Lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme : un avant-projet de loi sur le code des douanes adopté

(Ouagadougou, 17 juillet 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi, le Conseil des Ministres. Selon le ministre d’Etat, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné plusieurs rapports et pris d’importantes décisions pour la bonne marche de la Nation.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a analysé le dossier relatif au passif social du Médiateur du Faso dissout, et qui comptait 109 agents. Selon le ministre d’Etat Bassolma BAZIE, certains agents venaient de la Fonction publique et y ont été déployés. Par contre, d’autres dont le recrutement n’a pas respecté les procédures en vigueur, avaient soit des contrats à durée déterminée (CDD), soit des contrats à durée indéterminée (CDI). Il ressort de la situation globale du personnel qu’en fin juin, une seule personne avait un CDD qui prend fin en décembre 2025. Pour ceux disposant de CDI, il y avait des retraités qui ont été libérés sur la base des textes qui régissent le monde du travail. Il reste 34 autres qui ont des CDI.

« Le Conseil a donné l’autorisation de gérer ce passif non pas en les intégrant en tant qu’agent de la Fonction publique, mais en les déployant au ministère de la Fonction publique qui pourra les mettre à la disposition de toute structure qui sera dans le besoin de personnel », a indiqué le ministre Bassolma BAZIE.
Le ministre BAZIE a saisi l’occasion pour interpeller les différents responsables qui devront éviter les recrutements irréguliers lesquels engendrent des passifs sociaux à gérer après leur départ.

Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, un avant-projet de loi portant code des douanes a été adopté. Selon le ministre en charge de l’Economie, Aboubakar NACANABO, ce code qui est une relecture de l’ancien, prend en compte les réalités actuelles et comporte des innovations. En termes d’innovations, il a évoqué la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, et le contrôle de l’importation des armes. Il prend également en compte le commerce électronique au plan national et international, afin de renforcer le dispositif de collecte des ressources.

Pour le compte du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, le Conseil a pris un décret portant adoption de pupilles de la Nation au profit de 63 enfants mineurs et orphelins.
Selon le ministre Edasso Rodrigue BAYALA, ce décret octroie des droits aux pupilles de la Nation. Il s’agit de la gratuité des soins, de la scolarité, et du transport public, en plus d’un soutien moral, matériel et financier.

Au titre du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté un décret portant organisation de l’électrification dans les zones rurales avec pour objectif d’améliorer l’accès à l’électricité dans ces zones. Selon le ministre en charge de l’Energie, Yacouba GOUBA, il y a un certain nombre de difficultés et d’insuffisances qui ne sont pas en faveur du relèvement du taux d’électrification dans les zones rurales.
« Le Conseil a entériné un décret qui va apporter un certain nombre d’innovations. Il y a le découpage du territoire en zone administrative qui va coïncider avec les régions administratives. Chaque zone devrait faire l’objet d’une ou de plusieurs concessions. Et chaque entreprise postulant doit arrêter un plan d’investissement et un plan d’extension sur la base d’un cahier de charges », a expliqué le ministre GOUBA.

Au titre du ministère de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat, le Conseil a adopté un projet de décret portant règlementation des servitudes inondables, des canaux primaires d’évacuation des eaux pluviales, des zones inondables inconstructibles dans la ville de Ouagadougou.
Le ministère a conduit une étude qui a permis de sérier les différents cas, et d’adresser chaque canal primaire, chaque barrage, et les servitudes inondables, a précisé le ministre en charge de l’Urbanisme Mikaïlou SIDIBE.

Le ministre d’Etat, porte-parole du gouvernement Jean Emmanuel OUEDRAOGO a indiqué que le Conseil a pris connaissance, en communication orale, de la situation de 173 Burkinabè refoulés de la Côte d’Ivoire « au mépris des règles humanitaires » et accueillis le 16 juillet à Yendéré, à la frontière. Ces 173 personnes sont d’une même communauté et constituées en majorité de femmes et d’enfants.
Le ministre d’Etat, porte-parole du gouvernement a déclaré que le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a donné des instructions pour qu’une mission gouvernementale se déporte à Yendéré pour non seulement faire le point de la situation et s’assurer que les dispositions idoines sont prises pour assurer un accueil digne à ces compatriotes.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Bogandé : Les populations réaffirment leur soutien à la Transition et plaident pour plus de sécurité

Bogandé : Les populations réaffirment leur soutien à la Transition et plaident pour plus de sécurité

Bogandé, 17 juillet 2024 (AIB)- Les populations de Bogandé sont sorties par milliers, mercredi 17 juillet 2024, renouveler leur engagement et soutien à la transition conduite par le président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE et plaidé pour plus de sécurité dans leur localité, face aux exactions terroristes, a constaté l’AIB.

Des milliers de personnes se sont mobilisées ce mercredi 17 juillet 2024 dans la ville de Bogandé, chef lieu de la province de la Gnagna pour réaffirmer leur soutien indéfectible au président du Faso Ibrahim Traoré et au gouvernement.

A l’occasion, les manifestants ont dressé un chapelier de doléances pour plus de sécurité dans la province de la Gnagna en général et dans la commune de Bogandé en particulier.

A entendre le porte-parole Yempani Lankoandé, les manifestants réclament en plus de la sécurité des personnes et de leurs biens, le départ du haut-commissaire absent de la province depuis sa nomination et le relèvement du commandant du BIR 19 qui pour eux a montré son manque de volonté de sécuriser la zone depuis son installation.

Elles recommandent fortement le recrutement, la formation et l’équipement des VDP en nombre suffisant dans les plus brefs délais.

« Nous exprimons notre profond regret pour le départ de GUMI 11 de Bogandé qui avait engrangé d’énormes résultats avant l’arrivée du BIR » a-t-il laissé entendre Yempani Lankoandé.

Le Directeur provincial de la Police Nationale de la Gnagna, le commissaire Issa Congo, représentant le Haut-commissaire, accompagné de ses plus proches collaborateurs a reçu le message des populations. A l’occasion, Il a promis de le transmettre à qui de droit. Puis il a souhaité que la paix et la sécurité reviennent dans la Gnagna.

Agence d’Information du Burkina

Gourma: Des habitants de Koaré demandent plus de sécurité à l’autorité administrative

Gourma: Des habitants de Koaré demandent plus de sécurité à l’autorité administrative

Fada N’Gourma 16 juillet 2024 (AIB)-Les populations du village de Koaré ont demandé au gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando plus de sécurité pour leur localité le mardi 16 juillet 2024 à Fada N’Gourma.

C’est suite à des multiples attaques terroristes perpétrées dans la zone de Koaré que près de 600 personnes dudit village sont venues solliciter plus de sécurité.

Selon leur porte-parole, Kanlou Thiombiano, les attaques terroristes sont légion dans leur localité malgré la détermination de leurs vaillants Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP).

Poursuivant, il a indiqué : « Hier, trois (03) personnes ont perdu la vie suite à une incursion terroriste dans leur village. C’est au regard de cette situation, a précisé M. Thiombiano , que nous sommes venus demander l’installation d’un détachement militaire, un ratissage dans la zone et un recrutement massif des VDP pour sécuriser la zone de Kaoré.

Kanlou Thiombiano a souligné que le gouverneur qui les a écoutés avec attention a salué leur démarche avant de les rassurer que le gouvernement travaille à apporter plus de sécurité pour l’ensemble des Burkinabé.

Agence d’Information du Burkina

Burkina: un présumé faussaire cause un préjudice de plus de 300 millions de FCFA

Burkina-Police

Burkina: un présumé faussaire cause un préjudice de plus de 300 millions de FCFA

Ouagadougou, 16 juil. 2024 (AIB)-Le Commissariat de Police de l’Arrondissement n°03 de la ville de Ouagadougou a mis fin aux activités illicites d’un présumé malfrat qui s’adonnait, entre autres, à la contrefaçon de sceaux de l’État, au faux et usage de faux, à l’enrichissement illicite et au blanchiment de capitaux dans la ville de Ouagadougou. Le préjudice causé par l’ensemble de ses agissements est estimé à plus de 300 000 000 FCFA.

Les investigations menées par les enquêteurs ont permis de saisir deux cachets contrefaits de la douane burkinabè, une dizaine de faux certificats de mise en circulation (CMC), plus d’une trentaine de faux récépissés de dépôt d’immatriculation et 260 fausses quittances de paiement de TVM, rapporte le service de communication de la police nationale.

Selon la même source, cet individu mène ses activités illicites depuis l’année 2020.

La police nationale a précisé que cet individu se faisait passer pour un transitaire et exerçait comme intermédiaire pour le dédouanement et l’immatriculation de véhicules.

Il proposait à ses clients ses services pour le dédouanement et l’immatriculation de leurs véhicules moyennant une rémunération à la valeur exacte de dédouanement ou d’immatriculation de l’engin, tout en leur garantissant une célérité dans le traitement des demandes.

Dès qu’il réussissait à convaincre un client, après avoir obtenu les sommes exigées pour les prestations, le mis en cause se chargeait de la production des faux documents de dédouanement et établissait une fausse quittance de paiement de Taxe de véhicule à moteur (TVM) pour joindre au dossier d’immatriculation qu’il avait constitué pour déposer au ministère en charge des transports (Direction Générale des Transports Terrestres et Maritimes (DGTTM)) en vue d’obtenir la carte grise d’immatriculation du véhicule.

La police nationale a réitéré ses remerciements à la population pour sa collaboration, qui a permis d’atteindre ce résultat. Elle l’a exhortée à toujours poursuivre dans la même dynamique et à continuer de dénoncer les cas suspects aux numéros verts mis à sa disposition que sont les 17, 16 et 1010.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

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