Burkina-Transplantation-Cardiaque

Burkina Faso : Les premières transplantations rénales prévues pour le deuxième semestre de l’année 2024

Ouagadougou, 3 août 2024 (AIB) – Les premières transplantations rénales sont prévues pour le deuxième semestre de l’année 2024, avec l’installation des membres du comité d’éthique pour la transplantation et le don d’organes.

Les premières transplantations rénales sont prévues pour le deuxième semestre de l’année. Déjà, les membres du comité d’éthique pour la transplantation et le don d’organes ont été installés, rapporte le quotidien d’État Sidwaya.

Le comité mis en place aura pour mission d’assurer la transparence, la coordination du don, du prélèvement, de la transplantation et de la greffe d’organes.

Il a également pour rôle de tenir à jour les registres de don, de prélèvement, de transplantation et de greffe, de veiller à la sécurité sanitaire des patients et au respect de l’éthique médicale, ajoute la même source.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

BURKINA-MOUHOUN-CNSS-PDI-DON

Mouhoun/Crise sécuritaire et humanitaire : La CNSS apporte son soutien aux PDI

Dédougou, (AIB)-La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a fait don de vivres, le samedi 03 août 2024 à Dédougou, aux Personnes déplacées internes, d’une valeur de plus de 3 millions de FCFA, pour soulager leur souffrance. La cérémonie a connu la présence du Directeur général de l’institution, Dr Yacouba Hermann Nakambo.

Le don remis aux Personnes déplacées internes (PDI) de la ville de Dédougou, est constitué de 60 sacs de riz de 50 kg, 60 sacs de maïs de 50 kg et 60 bidons d’huile de 5 litres, le tout d’une valeur de 3 590 000 F.

La remise a eu lieu le samedi 03 août 2024 à Dédougou.

Le don entre dans le cadre de l’élan de solidarité manifesté par les agents de la CNSS et qui entre en droite ligne de l’appel à la solidarité lancé par les plus hautes autorités du pays afin de venir en aide aux victimes des attaques terroristes.

Pour le directeur général de la CNSS, Yacouba Hermann Nakambo, son institution a été sensible à la situation des PDI à Dédougou et par ce geste, répond à l’appel à la solidarité agissante lancé par le gouvernement pour que les compatriotes éprouvés par la situation sécuritaire reçoivent la solidarité et l’assistance de toute la Nation.

« C’est dans cet élan de solidarité que nous avons voulu faire ce don pour apporter un réconfort et pour contribuer à la résolution de la crise humanitaire à laquelle le pays est confronté depuis quelques années», a-t-il indiqué.

Yacouba Hermann Nakambo, a poursuivi que la contribution symbolique de 3 590 000 F CFA, traduit l’engagement des agents de la CNSS animés par un esprit de solidarité et de partage.

Aussi, a dit le directeur général, « En tant qu’institution citoyenne, la CNSS a toujours eu un engagement dans le sens de contribuer à la résilience du Burkina Faso. Nous veillerons à continuer à apporter notre contribution pour faire en sorte que ces PDI se sentent toujours Burkinabè, qu’ils ne soient pas laissés de côté et que le slogan de la CNSS à savoir les vertus de la solidarité soit une réalité au quotidien».

Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Dédougou, Dieudonné Tougfo, a traduit sa reconnaissance à la CNSS pour ce don.

« A travers ce geste de la CNSS, c’est la solidarité manifestée envers nos PDI et c’est cette solidarité qui nous permet de supporter les moments difficiles que nous vivons individuellement, en famille, dans la société. Cette solidarité nous permet d’avancer ensemble pour impulser le développement économique et social de notre cher pays », a affirmé le PDS.

Il a porté des doléances des PDI de Dédougou au premier responsable de la CNSS, qui sont entre autres, un point d’eau potable pour le site régional des PDI, l’acquisition des bacs à ordures et du matériel de nettoyage pour l’assainissement de leur cadre de vie.

En réponse, le directeur général de la CNSS a promis les examiner et donner une réponse dans les brefs délais.

En recevant ce don, le représentant des bénéficiaires, Bakary Karambiri, a traduit toute la reconnaissance des PDI au responsable de la CNSS pour ce geste combien louable en cette période critique de leur vie.

« Au nom de tous les PDI, nous saluons à juste valeur ce geste en vivres qui vient nous soulager dans notre situation de PDI. Nous remercions nos donateurs et prions Dieu afin que prochainement ce genre de dons nous retrouvent dans nos différentes localités » a-t-il ajouté.

Le secrétaire général de la province du Mouhoun, représentant le gouverneur de la région, a rassuré le donateur que des dispositions seront prises afin que les vivres puissent atteindre les bénéficiaires.

La CNSS n’est pas à son premier don depuis que le pays traverse la double crise sécuritaire et humanitaire.

Aux dires de son premier responsable, les dons ne viendront pas résoudre tous les problèmes des PDI mais apporteront un peu d’espoir et de réconfort aux affectés par la crise.
Agence d’information du Burkina

SB/hb/bz

Tenkodogo : À l’occasion de son anniversaire, Latifa Sana et ses amis plantent une centaine d’arbres fruitiers

Tenkodogo, 3 août 2023(AIB)-A l’occasion de son anniversaire ce samedi, Latifa Sana et ses amis ont planté une centaine d’arbres fruitiers dans la cour de la police municipale à Tenkodogo.

Dans la matinée de ce 3 août 2024, ce sont au total 120 plants qui ont été mis en terre, à l’occasion de l’anniversaire de Latifa Sana, une citoyenne habitant Tenkodogo.

Les 20 autres plantes offertes par ses amis en guise de cadeau d’anniversaire ont été aussi mises en terre dans la cour de la police municipale.

Pour Latifa Sana, cette activité entre en droite ligne avec l’appel du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré qui invite les Burkinabè à planter des arbres pendant les événements heureux.

« C’est aussi une invitation à mes pairs de faire comme moi pour reverdir notre pays, le Burkina Faso », a dit la jeune dame.

Adaman Kambone, chargé de mission du président du Faso pour la région du Centre-Est, et le lieutenant des eaux et forêts Dimasbila Tapsoba, chef de service départemental de l’environnement, ont salué l’initiative de la jeune fille.

Pour les deux autorités, c’est une belle idée de planter des arbres fruitiers à l’occasion de son anniversaire. Elles l’ont encouragée et invité la jeunesse du Centre-Est à faire comme elle.

Quant à la marraine, Awa Bilgo/Ly communément appelée « Maman Jeunesse », elle a affirmé : « C’est une activité noble. J’ai accepté d’accompagner Latifa ce matin parce qu’elle est une fille battante. J’invite toute la jeunesse à faire comme elle, surtout à planter pendant l’hivernage des arbres d’espèces locales. »

Latifa Sana et ses amis ont pris l’engagement qu’à chaque 3 août, ils accompagneront les autorités locales dans la restauration du couvert végétal.
Agence d’information du Burkina

Burkina-Diaspora-Congo-Conférence

*Burkina : Un Congolais exhorte les Africains à se mettre debout pour contrôler leurs richesses*

Ouagadougou, 3 août 2024 – L’écrivain-politologue et ancien Directeur général (DG) de la télévision nationale de la République démocratique du Congo (RTNC), Freddy Mulumba Kabuayi, a exhorté samedi, les Africains à se mettre debout pour avoir le contrôle de leurs richesses naturelles, face au pillage des impérialistes occidentaux.

« En République démocratique du Congo, avec la complicité du monde occidental, des multinationales exploitent gratuitement nos matières premières », a déclaré l’écrivain-politologue congolais, Freddy Mulumba Kabuayi.

Pour lui, les Africains doivent se mettre debout pour éviter le pillage de leurs ressources naturelles par les Occidentaux, qui le font depuis l’avènement des indépendances.

M. Kabuayi, ancien DG de la RTNC, s’exprimait samedi au consulat de la RDC à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse organisée par l’Association Bana Congo démocratique (ABCD) sur la situation nationale de son pays.

Saisissant l’opportunité, il a expliqué que ces Occidentaux ont provoqué un génocide au Congo, causant ainsi 10 millions de morts, 7 millions de personnes déplacées et 500 000 femmes violées.

« Curieusement, à travers le monde, peut-être même en Afrique, les gens ne savent pas ce qui se passe. Je suis venu à Ouagadougou pour expliquer aux autres ce qui se passe au Congo et m’inspirer de l’expérience burkinabè », a-t-il soutenu.

Selon l’ex-DG de la RTNC, à Kinshasa, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, est applaudi par la jeunesse, car il demeure un modèle et un visionnaire pour le développement de l’Afrique.

Freddy Mulumba Kabuayi a également souligné que le capitaine Traoré a lancé une nouvelle ère de la construction d’une Afrique riche et prospère au profit des peuples.

Il a par ailleurs noté que les enjeux sont géopolitiques du fait qu’il existe une compétition internationale entre plusieurs puissances.

De son avis, la Chine et la Russie prônent la libération de l’Afrique à travers des marchés et la sécurité, tandis que les capitalistes occidentaux entretiennent des guerres sur le continent noir pour piller ses richesses.

« Les Occidentaux pensent que depuis 1885 (Conférence de Berlin), l’Afrique leur appartient. Nous devons changer la donne », a confié l’écrivain-politologue congolais.

Il a précisé que les élites africaines sont déconnectées de leurs sociétés et qu’elles doivent se reconnecter rapidement afin de permettre à leurs populations de mieux tirer profit des dividendes de leurs richesses.

« Penser à accepter des contradictions, des discussions et à se mettre d’accord pour lancer une nouvelle Afrique qui sera puissante, belle, fière avec des hommes qui ont des ambitions de grandeur », a-t-il dit.

La présidente de l’ABCD, une structure des ressortissants du Congo vivant au Burkina Faso, Trésorine Nlandu Divengi, s’est dite satisfaite du point de presse qui va éclairer la lanterne de ses compatriotes sur la situation de son pays.

Mme Divengi a indiqué que les échanges vont permettre de conscientiser les membres de l’association et les Burkinabè sur ce qui se passe présentement en RD Congo.

« Nous espérons qu’avec la sensibilisation et l’information que nous allons porter au public, les gens sauront que tout ce qu’il se passe dans mon pays, peut se passer ailleurs », a-t-elle fait remarquer.

Agence d’information du Burkina
NO/ata

BURKINA-ENVIRONNEMENT-AGROECOLOGIE-ELABORATION-FEUILLE-ROUTE

Burkina : Des acteurs élaborent une feuille de route pour renforcer l’agroécologie en Afrique de l’Ouest

Ouagadougou, 01 août 2024 (AIB)-La coordination régionale de la COPAGEN et des membres et plateformes alliés, se sont réunis, jeudi, pour élaborer une feuille de route et mettre en place un cadre de concertation permanent des mouvements sociaux, autour de l’agroécologie paysanne en Afrique de l’Ouest.

Pour le secrétaire général de la COPAGEN, Jean-Paul Sikeli, l’objectif de l’atelier régional est de contribuer au renforcement des capacités d’action et de réaction des mouvements sociaux favorables à l’agroécologie paysanne en Afrique de l’Ouest.

« L’agroécologie comporte trois dimensions, notamment la dimension agronomique qui se traduit sur le terrain par l’adoption de pratiques culturales durables, la dimension scientifique, l’agroécologie étant depuis les années 80 une discipline enseignée dans les écoles et universités spécialisées et la dimension liée aux mouvements sociaux », a-t-il poursuivi.

Jean-Paul Sikeli et porte-parole de l’atelier, a indiqué que l’accent est mis sur les deux premières dimensions de l’agroécologie, la troisième étant négligée et occultée dans les débats.

Or, selon lui, l’essor et le rayonnement de l’agroécologie dépend de la prise en compte des trois dimensions qui se présentent comme des conditions sine qua non et cumulatives à la réalisation de ce modèle agricole vertueux.

« En guise de conclusion, les différents réseaux et plateformes ont renouvelé leur intérêt et manifesté leur volonté de travailler plus étroitement ensemble pour réussir le pari de la promotion et de la mise à l’échelle effective de l’agroécologie de nos terroirs et dans nos nations », a ajouté M. Sikeli.

Le secrétaire général a dressé comme points saillants, le renforcement des capacités sur l’analyse critique des politiques/programmes, le pilotage de campagnes de plaidoyers collectifs pour la reconnaissance et la valorisation de la recherche paysanne, en mutualisant les forces des différentes plateformes et organisations et production des évidences pour renforcer l’argumentaire.

Jean-Paul Sikeli a aussi cité la mise en œuvre des dispositifs d’appui-conseils pour faciliter, la vulgarisation des modèles réussis en matière de subvention de bio-intrants et la mobilisation de plus de ressources axées sur des dispositifs endogènes.

En prélude à la rencontre, une cartographie des réseaux et plateformes a été élaborée et servie de base aux réflexions.
Ces actions sont prévues dans le cadre du Programme « Appui à la transition écologique par les OSC en Afrique de l’Ouest », soutenu par l’ONG OXFAM.

Agence d’information du Burkina
HB/no/bz

Une association invite les Burkinabè à participer à sa semaine de promotion du tourisme interne

Ouagadougou, 3 août 2024 (AIB) – L’Association burkinabè pour l’émergence de l’économie de la culture (ABEEC) a invité jeudi les Burkinabè à découvrir les sites touristiques de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, du 16 au 22 août 2024.

« Une semaine de découverte touristique (SDT 2024) » prévue du 16 au 22 août 2024, vise à découvrir, valoriser et promouvoir les sites touristiques de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, a déclaré le président de l’Association burkinabè pour l’émergence de l’économie de la culture (ABEEC), Dramane Kawolobou, jeudi lors d’une conférence de presse.

Selon M. Kawolobou, l’incursion est axée sur des activités allant du regroupement à Ouagadougou, à la participation à la cérémonie du faux départ de sa Majesté le Moogho Naaba, aux visites des sites touristiques sur l’axe Ouaga-Bobo, sans oublier les sites à l’intérieur de ces villes.

Le président de l’ABEEC a précisé que cette semaine d’excursion vise également à encourager, cultiver et stimuler l’esprit de l’excellence en milieu scolaire et universitaire.

C’est pourquoi il a demandé le parrainage des élèves déplacés internes et des élèves en situation difficile qui ont eu de bons résultats scolaires, afin de leur permettre de s’épanouir et de se cultiver davantage.

« Une semaine de découverte touristique (SDT 2024) » s’inscrit dans le cadre du « Projet de restauration, de valorisation et de promotion des valeurs socioculturelles endogènes et de promotion du tourisme pour le développement humain durable et la stabilité du Burkina Faso 2024-2027 ».

Il est placé sous le thème : « Le Burkina Faso face à son destin : Quel prototype de citoyen burkinabè faut-il construire sur le socle des valeurs morales, culturelles et sociétales à court, moyen et long terme et la promotion du tourisme pour le développement durable et la stabilité : Enjeux, défis et perspectives ».
Agence d’information du Burkina
OSA-BA/ata

Burkina-Culture-Arts

Sculpture en bronze : Une douzaine d’œuvres pour la paix

Ouagadougou, 2 août 2024 (AIB) – L’artiste sculpteur Éric Kaboré organise du 1er au 10 août 2024 un vernissage le jeudi 1er août 2024, à l’espace culturel le Feeling Ouagadougou. A l’ouverture, une douzaine d’œuvres en bronze ont été exposées sous le thème : « Je sculpte pour la paix ».

C’est sous le thème « Je sculpte pour la paix » que l’artiste sculpteur en bronze Arba Éric Kaboré tient l’exposition de ses œuvres d’art.
Le vernissage de la douzaine d’œuvres a eu lieu dans la soirée du jeudi 1er août 2024, à l’espace culturel Le Feeling.

En effet, les différentes réalisations sont composées entre autres d’un messager, d’une lessiveuse, d’un couple musicien et d’une lectrice.

Éric Kaboré a affirmé son intention de faire passer un message de cohésion sociale pour un bon vivre-ensemble à travers ses œuvres.

Forgeron, il dit perpétuer la tradition de ses ancêtres en sculptant le bronze. L’artiste a invité l’ensemble des Burkinabè à cultiver l’amour de l’art.

Mamoudou Namountougou, Directeur régional de la Culture, des Arts et du Tourisme du Centre, représentant le ministre en charge de la Culture, a salué le travail de l’artiste.

« Actuellement, le prix du bronze a augmenté. Donc, si une personne arrive à travailler sur le bronze jusqu’à faire une exposition, nous l’encourageons beaucoup », relève-t-il. Il informe que le ministère en charge des Arts, dans un esprit de soutien aux artistes, acquiert un certain nombre d’œuvres d’art plastique pour décorer des édifices publics, y compris les ambassades à l’international.

L’exposition des différentes œuvres se tient jusqu’au 10 août. En rappel, Éric Kaboré a, à son actif, la réalisation de plusieurs monuments au Burkina et à l’international. Il a également participé à des expositions individuelles et collectives à travers le monde.

Agence d’information du Burkina