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Burkina : Le président Kaboré remercie la Chine pour la future réalisation d’infrastructures scolaires

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Burkina : Le président Kaboré remercie la Chine pour la future réalisation d’infrastructures scolaires

Ouagadougou, 15 juin 2019 (AIB) – Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a remercié samedi, la Chine pour son apport dans la réalisation prochaine de cent complexes scolaires et a souhaité que la coopération porte aussi sur d’autres domaines.

«Je voudrais remercier la République Populaire de Chine, parce que aujourd’hui, vous avez vu qu’il y a de nouveaux complexes qui ont un intérêt particulier», a indiqué le président du Faso Roch Kaboré.

Le président du Faso s’exprimait samedi à Sandogo (Boussé, Plateau-central) lors du lancement de la construction de 100 complexes scolaires, qui seront réalisés dans cinq mois pour un coût de 5,8 milliards de FCFA, grâce à un financement chinois.

Le chef de l’Etat s’est réjoui parce que ces infrastructures vont disposer d’électricité solaire, de fontaines d’eau potables et de latrines.

Ce qui constitue à ses yeux,  «un bon qualitatif» dans l’amélioration  des conditions d’étude des enfants.

Roch Kaboré a souhaité que «la nouvelle relation tissée» avec la Chine en mai 2018, se consolide et se concrétise avec d’autres apports tels qu’en infrastructures scolaires et sanitaires.

Le ministre de l’Education nationale Stanislas Ouaro a affirmé que malgré la crise sécuritaire et les revendications sociales qui occasionnent des régulations budgétaires et compromettent le financement des investissements structurants du pays, des résultats ont été engrangés.

«1870 salles de classes sous paillote ont été résorbées entre 2016 et 2018, et 642 sales seront résorbées en 2019, nous amenant à la résorption de 2512 salles de classes d’ici fin 2019 et donc un pourcentage de réalisation de 57, 70%», a-t-il avancé.

Cependant, «plus vous rattrapez ce que vous avez déterminé avant, plus il y a de nouvelles écoles qui sont créées également sous paillote», a relevé le président Kaboré .

Agence d’information du Burkina

ADI/ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : L’ex parti au pouvoir accuse certains de ses membres de vouloir sa liquidation

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Burkina : L’ex parti au pouvoir accuse certains de ses membres de vouloir sa liquidation

Ouagadougou, 15 juin 2019 (AIB)-Le Congrès pour la démocratie et le progrès, ex parti au pouvoir, a accusé samedi, certains de ses militants de vouloir sa liquidation, après leur recours judiciaire qui a abouti à un report d’un congrès extraordinaire du parti.

«Le congrès extraordinaire avait pour l’objectif la relecture de nos texte fondamentaux afin de régulariser la composition du bureau politique national aux statuts. C’est pourquoi nous considérons l’acte posé par ces camarades comme une volonté manifeste de liquider le Congrès pour la démocratie», a affirmé le vice-président du parti Achille Tapsoba, samedi lors d’un point de presse.

En rappel, le Tribunal de grande instance de Ouagadougou a sur requête de plusieurs militants du CDP, suspendu vendredi, le congrès extraordinaire du parti, initialement prévu demain dimanche.

Le congrès voulait ‘’toiletter’’ ses textes pour avaliser un nouveau bureau de 1012 membres, alors que les statuts actuels prévoient 600.

Certains analystes voient dans cette crise interne, une querelle de positionnement pour la présidentielle de 2020, entre le président du parti Eddie Comboïgo et Kadré Désiré Ouédraogo (Ex Premier ministre et candidat sous les auspices d’un regroupement d’organisations de la société civile).

«Le CDP est comme une tige de roseau qui ploie sous les coups du vent et des agressions, qui se plie sans se rompre et finit toujours par se redresser», a assuré l’ex ministre  Achille Tapsoba.

Il a indiqué que «tout sera mis en œuvre pour que le congrès se tienne contre vent et marée à bonne date et dans les meilleures conditions».

En rappel, le CDP fondé en 1996, a accompagné le président Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir en 1987, jusqu’à sa chute en octobre 2014, à la suite d’une insurrection populaire.

Agence d’information du Burkina

ad-ata/ak

 

 

 

 Ouagadougou : Des étudiants mènent une opération de salubrité à l’AIB

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 Ouagadougou : Des étudiants mènent une opération de salubrité à l’AIB

Ouagadougou, 15 juin 2019(AIB) – Des étudiants membres du club  Economie et gestion des entreprises et des organisations (EGEO, Ouaga II) ont mené samedi, une opération de salubrité dans les locaux de l’Agence d’information du Burkina (AIB).

Une douzaine d’étudiants de l’Université Ouaga II, en année de licence en Sciences économiques, option  Economie et gestion des entreprises et des organisations (EGEO), ont nettoyé samedi dans ses moindres recoins, la vaste cour de l’Agence d’information du Burkina (AIB).

A l’aide de râteaux, de balais et de coupe-coupe, ils se sont attaqués pendant deux heures environs, aux feuilles mortes d’une part et d’autres parts aux arbustes et à la mauvaise herbe qui commençaient à s’installer, avec l’arrivée  de la saison pluvieuse.

«Au regard des difficultés  que rencontre  la presse à nous fournir des informations sur les différentes situations du pays et surtout en ces temps de crises, nous avons pensé nécessaire de venir remercier l’AIB  pour les efforts fournis avec notre modeste contribution», a justifié le coordonnateur du club EGEO, Abdoul-Aziz Yoni.

Safiétou Konkisseré a précisé que la journée de salubrité à l’AIB, fait partie d’un chronogramme d’activités que le club compte réaliser durant son mandat.

«Quand les étudiants viennent à l’AIB, c’est généralement  pour découvrir le service. C’est la première fois que je vois des étudiants qui viennent juste pour assainir notre cadre de travail. Donc je suis très agréablement surpris», a réagi le rédacteur en chef de l’AIB Tilado Apollinaire Abga.

Au nom du Directeur général des Editions Sidwaya Mahamadi Tiegna en celui du Directeur de l’AIB Alban Kini et au nom du personnel, M. Abga a traduit ses vifs remerciements aux étudiants.

Il a souhaité qu’ils décrochent brillemment leurs diplômes et qu’ils remportent également la grande bataille de l’insertion socio-professionnelle.

A la suite du nettoyage, les journalistes et les étudiants ont eu des échanges qui ont permis aux étudiants de mieux connaître le média et aux agenciers, de s’enquérir du fonctionnement et des activités du club EGEO.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 15 JUIN

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 15 JUIN

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a affirmé vendredi que les attaques contre deux pétroliers dans la mer d’Oman dans la région du Golfe étaient « signées » de l’Iran, s’appuyant sur une vidéo publiée par le Pentagone.

 

WASHINGTON – Les attaques attribuées à l’Iran en mer d’Oman constituent un problème mondial et pas seulement américain, a déclaré vendredi le chef du Pentagone Patrick Shanahan, appelant à la formation d’un « consensus international » pour régler ce problème.

 

TEHERAN – Les déclarations américaines accusant Téhéran d’être responsable des attaques de jeudi contre deux pétroliers en mer d’Oman sont « sans fondement », a déclaré vendredi le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, accusant Washington de « sabotage diplomatique ».

 

BICHKEK – Le président iranien Hassan Rohani a accusé vendredi les Etats-Unis d’être une « grave menace à la stabilité » régionale et mondiale, après les accusations américaines sur les attaques contre deux pétroliers en mer d’Oman.

 

LONDRES – Le ministre britannique des Affaires étrangères Jeremy Hunt a déclaré vendredi qu’il était « presque certain » que l’Iran était derrière les attaques de pétroliers de la veille en mer d’Oman, malgré les dénégations de Téhéran. Il a appelé l’Iran à cesser toute « activité déstabilisatrice ».

 

MOSCOU – La Russie a appelé vendredi à « ne pas tirer de conclusions hâtives » après les attaques contre deux pétroliers dans la mer d’Oman, dont Washington accuse l’Iran. « Il est inacceptable d’accuser qui que ce soit d’être lié à cet incident avant la conclusion d’une enquête internationale détaillée et impartiale », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.

 

PEKIN – La Chine appelle « au dialogue » après l’attaque contre deux pétroliers dans la région du Golfe, où les fortes tensions font craindre un embrasement, a déclaré vendredi le porte-parole de la diplomatie chinoise.

 

NATIONS UNIES – Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a réclamé vendredi une enquête « indépendante » pour trouver les coupables des attaques de jeudi contre deux pétroliers dans la mer d’Oman, imputées par les Etats-Unis à l’Iran qui s’en défend.

 

LUXEMBOURG – Les ministres européens des Finances se sont entendus vendredi sur les grandes lignes d’un budget de la zone euro, un projet phare du président français Emmanuel Macron, mais ont remis à plus tard la question épineuse de son financement.

 

LONDRES – L’ex-ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, favori dans la course à la succession de Theresa May à Downing Street, a prévenu vendredi qu’il refusait d’agiter le « drapeau blanc » devant Bruxelles et d’envisager un nouveau report du Brexit si aucun accord n’était prêt avant fin octobre.

 

LA VALETTE – Les sept pays d’Europe du Sud (Italie, France, Malte, Chypre, Espagne, Grèce, Portugal) sont tombés d’accord vendredi à Malte sur un objectif zéro carbone pour l’UE en 2050 mais restent divisés sur l’accueil des migrants.

 

BERLIN – Deux gynécologues allemandes ont été condamnées vendredi à une amende pour « publicité » de l’avortement, un sujet de controverse récurrent, malgré une récente libéralisation de l’accès à l’information sur l’IVG.

 

LONDRES – L’audience pour statuer sur la demande d’extradition du fondateur de WikiLeaks Julian Assange vers les Etats-Unis, qui l’accusent d’espionnage, aura lieu fin février, a décidé vendredi un juge du tribunal londonien de Westminster.

 

BEYROUTH – Au moins 28 personnes, dont sept civils, ont été tuées dans des bombardements du régime syrien et de l’armée russe dans le nord-ouest de la Syrie, a affirmé vendredi une ONG, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

 

SAO PAULO – Perturbations dans les transports, blocage de routes et incidents ont eu lieu au Brésil vendredi en raison d’un appel à la grève générale contre la réforme des retraites, à quelques heures de l’ouverture de la Copa America de football à Sao Paulo.

 

RIO DE JANEIRO – Un juge fédéral brésilien a déclaré irresponsable vendredi l’homme qui avait poignardé le président Jair Bolsonaro lors de sa campagne électorale en septembre 2018, prononçant son acquittement et ordonnant son internement en psychiatrie.

 

GENEVE – La Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Michelle Bachelet sera du 19 au 21 juin au Venezuela, où elle rencontrera le président Nicolas Maduro et son principal opposant, le président de l’Assemblée nationale Juan Guaido, a annoncé vendredi son bureau.

 

ALGER – Les manifestants se sont à nouveau mobilisés en masse vendredi en Algérie pour réclamer le départ de « tout le système », lors d’un 17e vendredi consécutif de protestations. L’emprisonnement d’ex-dirigeants politiques piliers de la présidence d’Abdelaziz Bouteflika n’a pas calmé la contestation.

 

LYON (France) – Interpol a annoncé vendredi l’arrestation et l’extradition de l’un des responsables présumés des sanglants attentats du 21 avril au Sri Lanka. Ahamed Milhan Hayathu Mohamed, un Sri-Lankais de 29 ans, a été interpellé avec quatre autres suspects dans un pays du Moyen-Orient, selon un communiqué d’Interpol.

 

GENEVE – Des centaines de milliers de femmes se sont mobilisées vendredi en Suisse pour défendre leurs droits et réclamer l’égalité salariale, ont annoncé les organisateurs de ce mouvement.

 

ABA (Chine) – Une cérémonie a eu lieu mercredi dans la réserve de Shenshuping, en Chine, pour l’inscription officielle dans le Livre des records de Meimei et Hehe, deux jumeaux pandas nés il y a près d’un an d’une mère en captivité et d’un père en liberté. Un événement prometteur pour la survie de l’espèce.

(afp)

 

Loroum/Promotion de la Paix et de la cohésion sociale : Le projet REDIRE outille les leaders d’opinion

Loroum/Promotion de la Paix et de la cohésion sociale : Le projet REDIRE outille les leaders d’opinion

Titao, (AIB)-Du 10 au 11 juin 2019 s’est tenu à Titao un atelier de formation sur la paix et la cohésion sociale au profit de trente-quatre acteurs issus des responsables administratifs et élus locaux, des leaders religieux et coutumiers, des forces de défense et de sécurité et des médias sur les thématiques du dialogue social en lien avec la cohésion sociale.

Des appels à la paix et la cohésion sociale prononcés par des leaders coutumiers et religieux, des autorités administratives, des élus locaux et représentants des médias, c’est par ces voix modérées qu’a pris fin l’atelier de formation sur la paix et la cohésion sociale initiée par le projet REDIRE.

Ce projet porté par un consortium d’associations que sont EDUCO, leader du consortium de mise en œuvre, l’Association Tabital Lobal, le Centre Diocésain de Communication (CDC) et Christian Children Fund of Canada (CCFC) vise à renforcer le dialogue social et religieux au sein des communautés du Nord et du Centre-Nord.

Il s’inscrit dans une logique de réponse des humanitaires à un contexte national post-insurrection marqué par des remous sociaux et politiques et des menaces sécuritaires qui mettent à rude épreuve le vivre-ensemble.

D’une durée de 30 mois, ce projet financé par l’Union Européenne, contribuera à renforcer la paix et la cohésion sociale, à entendre le chef de projet, M. Boureima Soré.

Pour M. Soré, même s’il n’est pas possible d’éviter les conflits, il est nécessaire d’essayer de les résoudre de la manière la plus positive et constructive possible. C‘est pourquoi, selon lui il est nécessaire d’outiller les acteurs, leur offrir des rudiments solides pour qu’ils puissent s’impliquer dans leur résolution.

Les modules de formation ont permis d’aborder entre autres des généralités sur la prévention et la gestion des conflits, d’analyser les conflits et les modes de résolution des conflits, des notions de paix et de cohésion sociale, la promotion de la paix et du vivre-ensemble.

Cet atelier a permis également aux participants de se rendre compte des mesures prises par l’Etat pour garantir la paix et la cohésion sociale.

A l’ouverture de la session de formation, le secrétaire général de la province du Loroum, M. Bassouleymane Ouattara, s’est réjoui de cette initiative.

Il a invité les différents acteurs à une réelle implication dans la résolution des crises, toute chose qui permettra au Burkina Faso de mieux atteindre ses objectifs de développement.

Le projet REDIRE intervient dans 32 communes des régions du Nord et du Centre Nord.

Il dispose à cet effet d’une équipe projet composé d’un chef de projet, des superviseurs et facilitateurs chargé de promouvoir le dialogue social dans sa zone d’intervention.

Et pour réussir cette, il compte s’appuyer sur l’expertise locale et des mécanismes endogènes de prévention et de gestion des conflits.

Agence d’information du Burkina

aso/ata

 

Burkina : des étudiants dénoncent une violente répression policière à l’université de Dori

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Burkina : des étudiants dénoncent une violente répression policière à l’université de Dori

Ouagadougou, 14 juin 2019 (AIB)-L’Union générale des étudiants du Burkina (UGEB) a fait cas vendredi, d’une violente répression policière le 06 juin à l’université de Dori (Nord), au cours de laquelle, selon l’UGEB, cinq étudiants ont été blessés et une vingtaine d’autres brièvement interpellés.

«Le comité exécutif de l’UGEB et le comité d’initiative de Dori dénoncent et condamnent l’intervention musclée des Forces dites de l’ordre sur le territoire du centre universitaire polytechnique de Dori (CUPD) », a déclaré le président de l’Union générale des étudiants du Burkina (UGEB) Ismaël Traoré, vendredi, lors d’une conférence de presse.

M. Traoré faisait allusion à une descente policière le 06 juin 2019 au CUPD, à la suite d’un désaccord né du refus de l’administration de reporter deux évaluations, à la demande d’un groupe d’étudiants.

«Cette barbarie d’une autre époque fera au total cinq blessés dus aux bastonnades et autres sévices corporels et une vingtaine d’étudiants interpellés, bastonnés puis relâchés par la suite», a décrit Ismaël Traoré.

M. Traoré a aussi accusé la police d’avoir ‘’enlevé’’ le mardi 11 juin en leurs domiciles et sans mandats, deux étudiants qui passeront 24h au commissariat central de police de Dori.

Il a longuement mis en cause le chargé de mission du CUPD Ibrahim Ly, «un véritable antidémocrate» qui selon lui,  a ‘’superviser la violence inouïe» contre les 215 étudiants restés dehors, pendant que 14 autres acceptaient de composer.

Ismaël Traoré a exigé  la reprise sans conditions de l’évaluation du jeudi 06 juin 2019 et a tenu Ibrahim Ly et toute l’administration du CUPD, «responsables de la dégradation du climat social».

Agence d’information du Burkina

ad-ata/ak

 

Burkina : Le président Kaboré lancera samedi la construction de 100 complexes scolaires

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Burkina : Le président Kaboré lancera samedi la construction de 100 complexes scolaires

Ouagadougou, 14 juin 2019 (AIB)-Le président du Faso Roch Kaboré va lancer demain samedi, à Sandaogo (Kourwéogo), la construction de 100 complexes scolaires, soit 300 salles de classe, destinés à résorber les classes sous paillotes dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-ouest, des Hauts-Bassins, du Nord et du Plateau Central, a-t-on appris.

«A travers la réalisation des infrastructures scolaires de qualité, le gouvernement entend donner un coup d’accélérateur au secteur de l’éducation, en offrant aux élèves et aux enseignants, des cadres adéquats et propices à l’apprentissage», lit-on toujours dans un communiqué de la présidence du Faso.

Le texte précise que la réalisation des 100 complexes scolaires est «le fruit de la coopération exemplaire et fructueuse entre le Burkina Faso et la République populaire de Chine, et participe du ‘’développement du capital humain’’ tel que défini dans l’axe III du Plan national de développement économique et social (PNDES)».

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Photo d’archive: présidence du Faso

La nouvelle équipe de la conférence épiscopale Burkina-Niger présentée au président Kaboré

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La nouvelle équipe de la conférence épiscopale Burkina-Niger présentée au président Kaboré

Ouagadougou, 14 juin 2019 (AIB)- La nouvelle équipe de la conférence épiscopale Burkina-Niger, désormais dirigée par Monseigneur Laurent Dabiré, a été présentée vendredi au président du Faso Roch Kaboré, a constaté l’AIB.

«Je passe le témoin à un nouveau président de la conférence épiscopale Burkina-Niger en la personne de Monseigneur Laurent Dabiré, Archevêque de Dori (Nord) qui a un nouveau vice-président également, Monseigneur Gabriel Sayaogo qui est l’évêque de Manga(Centre-sud). Donc c’est cette équipe-là qui aura présidé à la destinée de la conférence épiscopale Burkina-Niger», a indiqué Monseigneur Paul Ouédraogo (archevêque de Bobo-Dioulasso).

Il a précisé qu’il quitte la tête de la structure après deux mandats de trois ans chacun.

L’Archevêque venait de faire au président du Faso Roch Kaboré, le point de la3e Assemblée plénière de la Conférence épiscopale régionale d’Afrique de l’ouest (RECOWA/CERAO), consacrée à la vie des 16 commissions épiscopales membres.

Selon Monseigneur Paul Ouédraogo, cette audience avait également pour but de  présenter le dernier évêque ordonné, Monseigneur Théophile Naré (Kaya, Centre-nord) et un autre qui va être bientôt ordonné Monseigneur Alexandre Bazié comme évêque auxiliaire de Koudougou, le 29 juin prochain à Koudougou (Centre-ouest).

La conférence épiscopale Burkina-Niger est une institution de l’Eglise catholique romaine qui rassemble les évêques des deux pays.

Agence d’Information du Burkina

adi-zr/ata

Photo: présidence du Faso

 

Dimdolobsom, premier écrivain voltaïque ? : «Il n’y a que Me Pacéré seul qui le dit» (Pr Salaka Sanou)

Dimdolobsom, premier écrivain voltaïque ? : «Il n’y a que Me Pacéré seul qui le dit» (Pr Salaka Sanou)

Ouagadougou, 14 Juin 2019 (AIB)- Pr Salaka Sanou a affirmé que Nazi Boni est le premier écrivain burkinabè, contrairement à Me Titinga Pacéré qui  avait désigné Dimdolobsom Ouédraogo.

 Pour le Pr Salaka Sanou enseignant-chercheur aux départements de Lettres modernes et de linguistique, sa «démarche» à lui «se veut scientifique» et démontre que Dimdolobsom a écrit des ouvrages «ethnographiques» qui montrent ce qu’est la société moaaga et non des ouvrages «littéraires».

Il s’exprime dans une interview publiée vendredi par le quotidien public Sidwaya.

Le Pr Salaka Sanou a expliqué qu’on ne peut pas parler de la société moaaga si l’on ne parle pas du naam (pouvoir) et précisé que le naam chez les Mosse fait appel aux zabyouya qui sont des devises, qui elles-mêmes sont de la littérature orale.

«Si les ouvrages de Dimdolobsom Ouédraogo étaient uniquement des recueils de devises, on pourrait dire que c’est de la littérature. Mais, il utilise ces devises pour expliquer et permettre de connaitre une société. Donc ce n’est pas de la littérature» a-t-il tranché.

Pour le Pr Sanou, une œuvre littéraire doit être obligatoirement classée dans un genre littéraire à savoir un roman, un recueil de poèmes, un recueil de contes, un recueil de nouvelles ou un texte dramatique, ce qui n’est pas le cas des œuvres de Dimdolobsom Ouédraogo.

Selon le Pr Salaka Sanou, la première œuvre littéraire burkinabè  est «Crépuscule des temps anciens» de Nazi Boni, publié en 1962 qui consacre l’auteur comme le premier écrivain burkinabè.

«Nazi Boni, dès 1962 nous invitait à nous intéresser à nos traditions. Dans ce livre, on découvre comment était la tradition des Bwaba, la lutte, la danse, le travail» a-t-il affirmé.

Me Titinga Pacéré qui a travaillé sur les œuvres de Dimdolobsom Ouédraogo pendant des années a déclaré que ce dernier était le premier écrivain burkinabè.

«On est fier de savoir que des voltaïques ont écrit et publié dans les années 1930, mais dans cette fierté, il ne faut pas induire les gens en erreur» a déclaré le Pr Salaka Sanou.

Le Pr Salaka Sanou a publié en 2000 un ouvrage intitulé «La littérature burkinabè : l’histoire, les hommes, les œuvres» et plusieurs autres œuvres les années suivantes sur l’institution littéraire.

«L’institution de la littérature c’est non seulement connaitre les écrivains mais aussi les structures par lesquelles ces écrivains passent pour se faire connaitre telles que l’édition, les instances de récompenses» a-t-il déclaré.

Le Pr Sanou qui part bientôt à la retraite se dit fier de savoir que l’ensemble des étudiants qui sont passés par les départements de Lettres modernes et de linguistique aussi bien à Ouagadougou qu’à Koudougou, connaissent la littérature burkinabè.

A son actif, 13 thèses dirigées ou codirigées au Burkina comme à l’extérieur et la soutenance de cinq à six thèses sous sa direction sont prévues d’ici janvier 2020.

Agence d’Information du Burkina

Wis/ata

 

Burkina : Le Pr Salaka Sanou invite les Burkinabè à puiser dans leurs communautés pour  bâtir leur vivre-ensemble

Burkina : Le Pr Salaka Sanou invite les Burkinabè à puiser dans leurs communautés pour  bâtir leur vivre-ensemble

Ouagadougou, 14 Juin 2019 (AIB)-Dans une interview accordée au quotidien Sidwaya et publiée ce vendredi, le Pr Salaka Sanou invite les Burkinabè à bâtir leur vivre-ensemble, à partir du socle de leurs communautés.

Selon lui, ce socle existe et il en veut pour preuve l’initiation qui existe dans la plupart des communautés burkinabè à savoir «chez les Moose, les Gourmantché, les Bwaba, les Bobo et les Nuni».

«Si nous cherchons à savoir les fondements de l’initiation pour voir les valeurs qui y sont véhiculées et nous fonder sur cela, on a un socle important pour le développement» a-t-il expliqué.

S’appuyant sur une communication datant de 1999, de l’un de ses collègues de l’université Joseph KI-ZERBO, à savoir le Pr Louis Millogo, qui a porté sur la «typologie des initiations au Burkina Faso», le Pr Salaka Sanou a rappelé  que «l’initiation partout où elle existe, est fondée sur un certain nombre de valeurs qui sont partagées».

«Ce qu’on enseigne à l’initié bobo, c’est ce qui est enseigné à l’initié bwaba, gourmantché, etc. Et là déjà, il y a des éléments qui fondent notre vivre-ensemble» a-t-il affirmé.

Le Pr Sanou en veut pour preuve, une expérience qu’il a vécu en 1992 au cours d’une sortie de masques appelée la descente au marigot à Zawara en pays nuni.

«Le masque avant de rentrer dans la cour a tourné le dos et est rentré de dos. (…) cela m’a rassuré parce que chez les Bobo, le masque ne rentre jamais de face dans une maison ou dans un endroit clôturé» a-t-il affirmé.

Cet acte, selon lui, prouve qu’il existe «de petites choses comme cela qui montrent qu’il y a quelque chose de commun» entre les communautés burkinabè et qui doivent interpeller les chercheurs.

«Il faut que le chercheur puisse découvrir ce qui constitue notre unité afin de construire notre développement sur cette base au lieu de faire du saupoudrage en partant des critères que les autres nous ont imposés et qui deviennent la référence universelle» a-t-il déclaré.

Agence d’Information du Burkina

Wis /ata

Lire l’interview intégrale dans Sidwaya

Commune de de Zecco : soixante-douze heures pour magnifier la culture Nankana

Centre sud
Nahouri

Commune de de Zecco

Soixante-douze heures pour magnifier la culture Nankana

Pô, (AIB) – Les populations de la commune rurale de Zecco organisées autour de leur chef Coutumier, ont  organisé les 6, 7et 8 juin 2019 à Zecco dans la Province du Nahouri, la première  édition du festival des Arts et la Culture Nankana. Présidé par le Ministre des Sports et des Loisirs Daouda Azoupiou,  ce festival a pour objectif de  valoriser   et de  promouvoir la culture Nankana.   La cérémonie de clôture a connu la présence du patron  Daouda Azoupiou, Ministre des Sports,  du parrain Antoine Attiou, Gouverneur des Haut Bassins, une forte délégation ghanéenne conduite par des chefs coutumiers de Bogho et Sirugou et une population sortie nombreuse pour la circonstance.

Initiée par sa Majesté Naaba Belemziiré de Zecco, cette  première édition du Festival des Arts et de la Culture Nankana,  les Fanfarcés (langue parlée par les Nankana) veulent  mobiliser et sensibiliser les communautés de base afin de lutter contre l’acculturation  progressive de nos valeurs culturelles d’une part et d’autre part  organiser des réjouissances populaires autour de la culture Nankana. Pour sa Majesté Naaba Belemziiré de Zecco, initiateur, cette édition, au-delà de son aspect festif, est un cadre de renforcement  de la cohésion sociale  entre fils et filles  de la zone Nankana et un canal pour la promotion du tourisme et une contribution à la valorisation  et à la pérennisation de nos valeurs culturelles à travers  la musique et la danse.  Le Ministre des Sports et des Loisirs Daouda Azoupiou,  qui a présidé la cérémonie de clôture a salué la grande mobilisation des populations et  a dit toute sa satisfaction pour cette initiative. Pour lui, l’engouement des populations autour de cette activité montre  la qualité et de la vivacité  de notre culture. C’est pour   cette raison qu’il est venu encourager les organisateurs  et les populations de la commune de Zecco  qui partagent avec les populations du Nord de la république du Ghana la même culture.  Il a par la même occasion salué les communautés ghanéennes voisines du  Burkina représentées à la cérémonie par plusieurs chefs coutumiers  pour leur   esprit de fraternité. Le  parrain,  le Gouverneur des Hauts-Bassins,  Antoine Attiou a  quant à lui dit qu’il est  impérieux que des actions volontaires soient engagées  pour préserver et valoriser la culture à travers la danse et la musique. IL a invité les fils et filles de la Province a accompagné l’initiative  afin  de pérenniser cette activité qui sans doute contribuera au rayonnement de   la culture Nankana. Pendant ces 72 heures, les artistes et ensembles artistiques Nankana se sont rivalisés dans un esprit de fraternité et les meilleurs artistes et ensembles artistiques ont  été récompensés. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine pour la deuxième édition.

Hamidou Koudougou  OUENA

(Collaborateur)

Lutte contre l’insécurité alimentaire au Sahel: 45 tonnes de vivres pour soulager 1 200 ménages

Sahel

Séno

Lutte contre l’insécurité alimentaire au Sahel

45 tonnes de vivres pour soulager 1 200 ménages

Dori, (AIB) – Le Conseil régional des unions du Sahel (CRUS) avec le l’appui financier de la coopération suisse a fait don de 45 tonnes de vivres aux personnes déplacées internes (PDI) du Sahel du fait de l’insécurité et des populations hôtes vulnérables. En plus 300 tonnes d’aliments bétail à prix modéré seront vendu aux éleveurs victimes de crise alimentaire et pastorale. La  cérémonie de remise s’est déroulée le jeudi 6 juin 2019 à Dori.

C’est dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de renforcement de la résilience des familles d’éleveurs confrontées à la soudure pastorale de 2018 (P2RSP) que le Conseil régional des unions du Sahel (CRUS) a procédé à la remise de 45 tonnes de vivres aux personnes déplacées internes (PDI) du Sahel du fait de l’insécurité et des populations hôtes vulnérables. A cela s’ajoute 300 tonnes d’aliments bétail qui seront vendu à bas prix aux éleveurs victimes de crise alimentaire et pastorale. Financé à hauteur de 60 millions de F CFA par la coopération suisse, cette opération touchera 1 200 ménages. Les bénéficiaires ont exprimé toute leur reconnaissance au CRUS et à la coopération suisse.  Selon eux, ce geste à leur endroit est inestimable dans la mesure où elles ont quitté leurs villages d’origine en lassant tout derrière elles. C’est pourquoi, elles soutiennent que ce don de vivres va leur permettre de « garder leur dignité ». A cet effet, elles ont saisi l’opportunité pour demander à  toutes les bonnes volontés d’emboiter le pas au CRUS parce que leur besoin reste énorme.

De l’avis du coordonnateur du CRUS Boubacar Cissé, en 2017 et 2018, la région du Sahel a connu une crise alimentaire et pastorale et ce, associée à un contexte sécuritaire difficile. Toutes ces crises, a-t-il poursuivi, ont entrainé des déplacements massifs des populations notamment des éleveurs. C’est ainsi que le CRUS, soutient M. Cissé, a sollicité l’accompagnement de partenaires techniques et financiers (PTF) pour aider non seulement les PDI mais également les éleveurs victimes de la crise alimentaire et pastorale. A ce titre, il indique que l’appui à deux volets. D’abord, il précise que 45 tonnes de vivres sont mis à la disposition des personnes déplacées internes du fait de l’insécurité et des populations hôtes vulnérables. « Ensuite, 300 tonnes d’aliment  bétail sont positionnés dans toute la région du Sahel a un prix modéré afin de permettre aux éleveurs de nourrir leurs animaux. Ce geste de solidarité vient un tant soit peu soulager ces personnes affectées dans le contexte actuel que vit la région », explique le coordonnateur du CRUS.

Consolider l’intégration des PDI

Pour le directeur régional de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire du Sahel Lassané Ouédraogo, l’initiative du CRUS est louable. A l’écouter, son département qui est investi de la mission en matière humanitaire a mené d’énormes actions pour assurer la prise en charge de ces déplacées. C’est dans cette optique qu’il a ajouté que l’action de CRUS est un plus et va contribuer à renforcer leur condition de vie. Il en outre estimé que la prise en compte des populations hôtes vulnérables va consolider l’intégration de ces déplacés dans leur milieu d’accueil et répond du coup à la nécessité de renforcer la cohésion sociale. A en croire M Ouédraogo, ces vivres seront distribués aux PDI de Djibo et d’Arbinda par ses services du Soum. Quant à ses collaborateurs du Séno, ils se chargeront de partager les vivres aux PDI de Gorgadji et aux personnes vulnérables de Dori de cette province. Pour ce qui concerne les services de l’Oudalan, ils auront pour tâches de  soulager les PDI et des personnes démunies de Déou. « Dans chaque service, il y a un travail de ciblage qui a déjà été fait. Cela veut dire que les bénéficiaires ont été identifiés en tenant compte des critères de vulnérabilités et des actions déjà menées pour éviter des doublons », rassure Lassané Ouédraogo.

Souaibou NOMBRE

Le social domine la une des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Le social domine la une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 14 juin 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi présentent des menus diversifiés où l’on retrouve des sujets liés essentiellement aux faits de société.  

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (deuxième capitale) évoque le cas de récents déplacés installés à Ouagadougou, après avoir fui les attaques terroristes dans la partie septentrionale du pays.

Le journal présente cette une: «Déplacés de Silgadji à Ouagadougou: des Burkinabè refugiés chez eux au Burkina Faso», montrant l’image de femmes et d’enfants sur un site d’accueil à la périphérie Nord de la capitale burkinabè.

A propos du même sujet, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, affiche : «Ouagadougou : L’arrondissement n°9 face aux flux de déplacés du Sahel».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, aborde le travail quotidien des agents de santé du plus grand hôpital du pays, le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) de Ouagadougou.

Le reportage intitulé : «Yalgado : Mon +stage+ d’une journée à la maternité», met en exergue, selon l’auteur, «la situation délicate» des agents de santé qui «se démènent comme de beaux diables pour donner la vie».

Pendant ce temps, le journal privé Le Pays revient sur l’opération ‘’Caisses vides’’ du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), soulignant que c’est «une réalité à Yalgado et Souro Sanou (CHU de Bobo-Dioulasso, Ndlr)».

De son côté, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, parle de «l’acquisition de 300 ambulances actée» au profit de centres de santé burkinabè.

Le même journal, dans sa rubrique ‘’L’invité de la Rédaction’’, donne la parole au Pr Salaka Sanou, enseignant chercheur à l’Université Joseph-Ki-Zerbo de Ouagadougou, qui déclare qu’«à partir de l’initiation traditionnelle, on peut éradiquer l’insécurité».

Sidwaya informe également que les travailleurs des médias publics, au dernier jour de leur sit-in, ont marché, hier jeudi, sur le Premier ministère pour exiger la transformation de leurs organes de presse en société d’Etat.

A ce sujet, le journal privé Le Quotidien arbore les propos de Siriki Dramé, premier responsable syndical indiquant que «les travailleurs réaffirment leur volonté à entreprendre toute forme de lutte pour l’aboutissement de leur revendication».

Agence d’information du Burkina

Burkina : Le Procureur général appelle à plus de fermeté face à la multiplication des accidents mortels

Burkina-Routes-Accidents-Mesures

Burkina : Le Procureur général appelle à plus de fermeté face à la multiplication des accidents mortels

Ouagadougou, 13 juin 2019 (AIB)-Le Procureur général du Laurent Poda a recommandé mercredi, le respect strict et ferme de la règlementation en matière de circulation, dans un contexte marqué par la multiplication des accidents mortels impliquant les véhicules poids lourds. 

«L’actualité de ces derniers jours offre, en ce qui concerne la ville de Ouagadougou, le triste spectacle d’une série de morts due à des accidents de la circulation impliquant des véhicules dits «poids lourds» et des élèves des lycées et collèges notamment», lit-on dans une lettre adressée par le Procureur général  Laurent Poda au Procureur près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou.

Selon M. Poda, «ces événements sont graves et interpellent la conscience collective de tous et particulièrement celle des autorités en droit et en devoir d’agir pour ramener les usagers de la route au respect strict et ferme de la règlementation en vigueur en matière de la circulation routière».

Devant la multiplication des accidents mortels impliquant des camions ‘’poids lourds’’ et des élèves notamment, le maire de Ouagadougou Armand Beouindé a réduit en début mai, l’accès de ces types de véhicules dans la ville pendant les heures de pointe.

Le maire a du cependant quelques jours plus tard, alléger les horaires, sous la pression des chauffeurs qui ont bloqué plusieurs artères pour se plaindre, d’après eux, de l’aspect très restrictif de l’arrêté.

Dans sa lettre, le Procureur général a demandé à son collaborateur «d’immobiliser systématiquement (avec mise en fourrière en cas de défaut d’assurance) les véhicules dont les pièces afférentes sont absentes et/ou non à jour, d’instruire les chefs d’unités de police judiciaire, notamment ceux en charge de constater des infractions du roulage, à une plus grande fermeté dans le cadre du contrôle des pièces afférentes à la conduite (permis de conduire, carte d’affiliation) et au véhicule concerné (carte grise, visite technique et assurance) en cas d’accident».

Agence d’information du Burkina

ad-rz/ata

Photo d’archive: burkina24

 

 

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 14 JUIN

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 14 JUIN

 

DUBAI – Pétrolier en feu, opérations de sauvetage de dizaines de marins: deux tankers, norvégien et japonais, ont été la cible d’une attaque dans un passage maritime stratégique mondial, ce qui a immédiatement fait grimper les prix du pétrole.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont accusé l’Iran d’être « responsable » des attaques de jeudi contre deux pétroliers en mer d’Oman, un incident qui fait craindre un nouvel embrasement dans le Golfe.

 

TEHERAN – Le ministre iranien des Affaires étrangères a jugé hautement suspecte la coïncidence entre des « attaques » ayant visé jeudi matin deux pétroliers en mer d’Oman et la visite à Téhéran du Premier ministre japonais Shinzo Abe.

 

  • Le guide suprême iranien a catégoriquement exclu toute discussion avec le président américain Donald Trump en recevant jeudi le Premier ministre japonais Shinzo Abe, venu à Téhéran dans l’espoir de contribuer à faire baisser les tensions au Moyen-Orient.

 

RYAD – L’Arabie saoudite a intercepté vendredi cinq drones rebelles yéménites au cours d’une deuxième attaque en deux jours contre l’aéroport d’Abha, dans le sud-ouest du pays, a annoncé la coalition anti rebelles menée par Ryad.

 

HONG KONG – Les principaux organisateurs des manifestations de Hong Kong ont appelé jeudi à un nouveau rassemblement monstre dimanche contre un projet de loi controversé sur les extraditions vers la Chine, au lendemain de violents affrontements dans la rue.

 

KHARTOUM – Le Conseil militaire au pouvoir au Soudan a reconnu pour la première fois jeudi avoir ordonné la dispersion d’un sit-in de manifestants début juin devant le QG de l’armée à Khartoum, qui a fait des dizaines de morts.

 

  • Face aux craintes d’une escalade, des émissaires américains et africains se trouvent à Khartoum pour tenter de trouver une solution à la crise entre les militaires et le mouvement de contestation.

 

JERUSALEM –  Une nouvelle roquette tirée de l’enclave palestinienne de Gaza est tombée jeudi sur un bâtiment à Sdérot sans faire de victime, a indiqué la mairie de cette ville du sud d’Israël.

 

JALALABAD (Afghanistan) – Un attentat visant un poste de contrôle de la police à l’entrée de la ville de Jalalabad, dans l’est de l’Afghanistan, a tué au moins onze personnes jeudi.

 

ANKARA – Le ministre turc des Affaires étrangères a indiqué jeudi qu’il n’était « pas possible » d’affirmer qu’un cessez-le-feu avait été mis en place dans la province syrienne d’Idleb, contredisant des déclarations de l’armée russe en ce sens.

 

WASHINGTON – Donald Trump était jeudi assailli par les critiques, y compris dans son camp, pour avoir affirmé qu’il était prêt à accepter des informations compromettantes d’une puissance étrangère sur ses rivaux.

 

LONDRES – Boris Johnson, fervent défenseur du Brexit, est arrivé jeudi largement en tête du premier tour des votes pour devenir le chef du Parti conservateur britannique et succéder à la Première ministre Theresa May, loin devant les six autres candidats encore en lice.

 

ALGER – L’ancien Premier ministre d’Abdelaziz Bouteflika, dont il est un proche, Abdelmalek Sellal, a été écroué jeudi par un juge d’instruction après son audition dans le cadre d’enquêtes anticorruption, ont annoncé la radio et la télévision nationales.

 

BAMAKO – Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a récusé toute notion de « conflit interethnique » et promis la confiscation des armes illicites dans le centre du pays ensanglanté par les violences entre communautés, lors d’un déplacement dans un village dogon frappé par une tuerie.

 

Depuis l’apparition en 2015 dans cette région du groupe jihadiste du prédicateur Amadou Koufa, recrutant prioritairement parmi les Peuls, traditionnellement éleveurs, les affrontements se multiplient entre cette communauté et les ethnies bambara et dogon, pratiquant essentiellement l’agriculture, qui ont créé leurs « groupes d’autodéfense ».

 

CHRISTCHURCH (Nouvelle-Zélande) – L’extrémiste australien Brenton Tarrant, inculpé pour le meurtre de 51 fidèles en mars dans deux mosquées de Christchurch (Nouvelle-Zélande), plaide non coupable, a annoncé son avocat vendredi. Le procès de celui qui se définit lui-même comme un suprémaciste blanc débutera en mai 2020.

 

NEW DELHI – L’Inde compte avoir sa propre station spatiale « d’ici cinq à sept ans », , a annoncé mercredi son agence spatiale, signalant la poursuite des ambitions de l’Inde dans l’espace au-delà de son premier vol habité attendu d’ici à 2022.

 

LEIPZIG (Allemagne) – La plus haute juridiction administrative allemande a jugé mardi que la filière avicole pouvait continuer d’éliminer par millions les poussins mâles jusqu’à l’avènement de méthodes permettant le sexage dans l’oeuf à grande échelle. La Cour administrative fédérale devait trancher si tuer, par broyage généralement, les poussins mâles était en conformité avec l’article premier de la loi sur la protection des animaux.

 

LONDRES – Anguilles en gelée, panse de brebis farcie ou pain d’algue: ces délicatesses traditionnelles britanniques ont dégringolé dans la cote d’amour des consommateurs, en particulier les jeunes générations, selon un sondage YouGov. Avec le pudding à la viande de boeuf et aux rognons, le foie aux oignons, le boudin noir et autres délicatesses, ils sont désormais rangés dans la catégorie des immangeables (« crap »), selon un sondage réalisé auprès de plus de 6.000 personnes.

(afp)

 

 

Burkina: Le plus jeune candidat au Bac 2019 âgé de 14 ans (Conseil des ministres)

Burkina Faso-Examen-BAC

Burkina: Le plus jeune candidat au Bac 2019 âgé de 14 ans (Conseil des ministres)

Ouagadougou, 13 juin 2019 (AIB) – Le plus jeune candidat au Baccalauréat session 2019 au Burkina Faso est âgé de 14 ans, a-t-on appris jeudi, à l’issue de l’hebdomadaire conseil des ministres.

Selon le compte rendu de la réunion gouvernementale parvenu à l’AIB, cet élève (son nom et son établissement n’ont pas été précisés) est inscrit à Boussé dans la province du Kourwéogo, localité située à une cinquantaine de kilomètres au Nord de Ouagadougou.

Le même document précise que le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a informé le Conseil de l’organisation de la session 2019 du baccalauréat du 21 juin au 09 juillet 2019.

«Pour cette session 110 508 candidats au total dont 40,74% de filles, sont inscrits dans 412 jurys», renseigne le compte rendu du Conseil des ministres qui souligne également que le lancement officiel des compositions aura lieu le 21 juin à Koudougou dans la région du Centre-Ouest.

La phase écrite de la session 2019 des examens scolaires au Burkina Faso a débuté le 6 juin dernier avec le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP).

Du 11 au 13 juin, ce sont plus de 420 mille candidats au Certificat d’études primaires (CEP) qui étaient en compositions.

Ces examens scolaires se déroulent dans un contexte sécuritaire délétère dû au terrorisme dans certaines zones du pays, obligeant l’Etat à prévoir des sessions spéciales dans lesdites localités.

Agence d’information du Burkina
AK/ata

Photo d’archives

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRE DU 13 JUIN 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 13 juin 2019,
en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 20 mn, sous la présidence de
Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE TROIS (03) RAPPORTS.
I.1.1. Pour le compte du ministère de la Justice :

-  un rapport relatif au bilan de la mise en œuvre du plan d’action national de lutte contre l’apatridie au Burkina Faso, 2017-2024.
La mise en œuvre du plan d’action national de lutte contre l’apatridie dans notre pays a permis au Gouvernement, appuyé par ses partenaires techniques et financiers, de faire découvrir ce phénomène et d’engranger des acquis. Il s’agit de l’adhésion de notre pays à la Convention des Nations Unies du 30 août 1961 sur la réduction des cas d’apatridie par le dépôt des instruments de ratification le 03 août 2017, la délivrance massive de 177 242 actes de naissance et de jugements d’actes de naissance de 2017 à 2018, la délivrance de 172 990 certificats de nationalité burkinabè, la réalisation d’une étude préliminaire sur l’apatridie et les risques d’apatridie dans les régions du Sahel, de l’Est, de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins et du Centre ainsi que la formation des acteurs.
Les données de l’étude ont révélé que le degré d’apatridie ou le risque d’apatridie varie en fonction des régions et la région du Sahel est la plus affectée par ce phénomène.
Au regard de ces résultats, le Conseil a marqué son accord pour les nouveaux engagements forts qui seront présentés à Genève. Il s’agit notamment de :
-  reformer la loi sur la nationalité et l’Etat civil pour les purger des lacunes pouvant être sources d’apatridie ;

-  mettre en place une loi sur le statut d’apatride ;
-  prendre un décret d’application précisant la détermination du statut d’apatride au Burkina Faso.
La mise en œuvre de ces engagements forts sera soutenue par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).
I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :
-  un rapport d’étape du Projet de Formation des Enseignants et Conseillers pédagogiques de l’Enseignement et la Formation techniques et professionnels (FECOP/EFTP).
Ce projet vise à mettre à la disposition des structures de l’Enseignement et la Formation techniques et professionnels 206 enseignants et 07 conseillers pédagogiques de l’enseignement secondaire dans au moins 41 spécialités de l’Enseignement et la Formation techniques et professionnels.
Pour la bonne exécution de ce projet, il reste à mobiliser pour l’année 2019, un financement de trois milliards cent soixante-seize millions trois cent dix mille neuf cent soixante un (3 176 310 961) F CFA.
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour poursuivre les négociations avec la coopération Autrichienne et le Grand-Duché du Luxembourg, parties prenantes, afin de mobiliser les ressources financières nécessaires devant permettre la bonne conduite à terme du Projet FECOP/EFTP.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
-  une ordonnance portant autorisation de ratification de la convention CBF 1301 01U conclue le 12 mars 2019 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Agence française de développement (AFD) pour le financement du Projet régional interconnexion électrique (Projet Dorsale Nord) pour un montant de 30 millions d’euros.
Ce projet qui s’inscrit dans le cadre du système d’Echange d’énergie électrique ouest africain (EEEOA) permettra au niveau de notre pays :
-  la construction de 381 km de ligne 330 Kv et 24 Km de ligne 225 kv pour relier la frontière nigérienne au poste de transformation de Ouaga-Est et assurer la liaison Ouaga-Est, Ouaga Sud-Est et le raccordement à la ligne Ouaga-Bolgatanga en 225 Kv ;
-  la construction des postes de Ouaga-Est et Sud-Est pour renforcer les infrastructures de transport autour de Ouagadougou ;
-  l’électrification des villages de 500 à 2 500 habitants situés sur une bande de 10 km entourant le tracé de la ligne.
Ces réalisations permettront à notre pays d’accroître l’offre d’énergie à travers l’importation de 150 MW dès 2022 et de connecter au réseau SONABEL environ 100 mille habitants de 150 localités.
Le Conseil a marqué son accord pour la ratification de la convention CBF 1301 01U conclue le 12 mars 2019 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Agence française de développement (AFD).

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE
Pour le compte du ministère de la Santé :

- un rapport relatif à la finalisation de la contractualisation du dossier d’acquisition de 300 ambulances au profit du ministère de la Santé, conformément à la délibération du Conseil des ministres du 12 septembre 2018.
Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion du marché avec le partenaire Fidelis Finance pour un montant de quatorze milliards cent trente-quatre millions cinq cent quarante-trois mille quatre cent soixante-onze (14 134 543 471) F CFA, pour l’acquisition de 262 ambulances de type A, de 30 ambulances de type B et de 08 ambulances de type C.
Ces acquisitions permettront de doter l’ensemble des communes du Burkina Faso en ambulances équipées et les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso en ambulances de type SAMU.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation a informé le Conseil de l’organisation de la session 2019 du baccalauréat du 21 juin au 09 juillet 2019.
Pour cette session 110 508 candidats au total dont 40,74% de filles, sont inscrits dans 412 jurys.
Le lancement officiel aura lieu le 21 juin à Koudougou dans la région du Centre-Ouest.
Le plus jeune candidat de cette session âgé de 14 ans est inscrit à Boussé dans la province du Kourwéogo.
II.2. Le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres a informé le Conseil de la tenue de la 27ème session de l’Assemblée générale des sociétés d’Etat.
Prévue pour se tenir les 20 et 21 juin 2019, cette session est placée sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
-  Monsieur Jonas SAWADOGO, Mle 47 517 E, Conseiller pédagogique de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
-  Monsieur Mohamed ZIGANE, Mle 78 684 N, Ministre plénipotentiaire, est nommé Responsable du Programme
« Pilotage et soutien », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;
-  Monsieur Oumarou GANOU, Mle 59 723 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Responsable du Programme « Intégration africaine », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’intégration africaine ;
-  Monsieur Dubanwiéké Bérésan Désiré KOBIE, Mle 256 073 M, Ingénieur des travaux informatiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des services informatiques.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Hyacinthe OUATTARA, Adjudant-Chef, Membre de la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF) au titre du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants, pour un premier mandat de trois (03) ans, pour compter du 16 juillet 2018, à titre de régularisation.

Pour le Ministre de la Communication et des relations avec le Parlement
Porte-parole du gouvernement, en mission
Le Ministre de la Culture, des arts et du tourisme assurant l’intérim

Abdoul Karim SANGO
Officier de l’ordre national

Plateforme « eSintax » : Les nouvelles fonctionnalités dévoilées à Bobo-Dioulasso

La direction générale des impôts a lancé, le lundi 10 juin 2019 à Bobo-Dioulasso, les nouvelles fonctionnalités du portail « eSintax » dans la région des Hauts-Bassins. Le lancement a été suivi d’une session de formation à l’exploitation dudit portail au profit des contribuables de la direction des moyennes entreprises des Hauts-Bassins et de la direction des grandes entreprises domiciliés à Bobo-Dioulasso.  

 Après Ouagadougou, le mardi 28 mai 2019, la direction générale des impôts (DGI) s’est déportée, le lundi 10 juin 2019 à Bobo-Dioulasso, pour lancer les nouvelles fonctionnalités du portail « eSintax » dans la région des Hauts-Bassins. Il s’agit de la demande et délivrance des attestations de situation fiscale en ligne, de la demande et délivrance des certificats de chiffre d’affaires en ligne, de la consultation de l’ensemble des arriérés fiscaux et la vérification de l’authenticité de documents délivrés en ligne.

A cela s’ajoutent, la demande de fiches de décompte fiscal en ligne, le paiement des impôts et taxes par les sociétés de téléphonie mobile, le paiement des impôts et taxes en espèces dans les guichets des banques, les demandes de remboursement de crédit TVA en ligne. Ces nouveaux services seront accessibles à tous les adhérents de la plateforme à partir de la fin du mois de juin 2019, a fait savoir le directeur des grandes entreprises du Burkina Faso, Innocents Ouédraogo, représentant le directeur général des impôts.

La DGI, selon M. Ouédraogo, est dans une dynamique de transformation digitale afin d’offrir aux contribuables des services « novateurs, simples, sécurisés, adaptés aux évolutions technologiques actuelles et surtout aux besoins fondamentaux » des entreprises de toutes tailles, des microentreprises aux plus grandes. Avec la plateforme « eSyntax », a-t-il affirmé, les goulots d’étranglement au sein de l’administration sont levés. « Les contribuables n’ont plus l’obligation de se déplacer au niveau de la DGI pour procéder aux déclarations, aux paiements des impôts… », a insisté Innocents Ouédraogo, soulignant que la plateforme permettra aux contribuables d’éviter de nombreux déplacements.

La vitrine du service au contribuable

 Avant d’affirmer que le processus de digitalisation intégrale des procédures fiscales va se poursuivre dans les prochains mois avec l’implémentation des nouveaux services et actes. Cela, afin d’offrir un service de qualité aux usagers de l’administration, a-t-il soutenu.

Le portail « eSyntax » est aujourd’hui la vitrine du service au contribuable, foi de M. Ouédraogo. A titre illustratif, a-t-il relevé, plus de 1 100 contribuables réalisent leurs télé déclarations et télépaiements tous les mois sur la plateforme, plus de 20 000 télé déclarations effectuées, et plus de 3 200 ordres de ePaiement donnés, entre autres. Par la suite, le lancement de la plateforme a été suivi d’une session de formation pour une utilisation efficace du « eSyntax » au profit des contribuables de la direction des moyennes entreprises des Hauts-Bassins et de la direction des grandes entreprises domiciliés à Bobo-Dioulasso.

La formation se déroule, du lundi 10 au samedi 15 juin 2019. Le représentant du président de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, Sékou Haïdara, s’est réjoui de la mise en place des nouvelles fonctionnalités du portail « eSintax », qui, de son avis, permet d’éviter les pertes de temps « inutiles ». « Avant, pour payer les impôts, il y avait de longues files d’attente. Aujourd’hui, cela relève du passé », s’est réjoui Sékou Haïdara.

Boudayinga J-M THIENON

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