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LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 11 DECEMBRE

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 11 DECEMBRE

 

WASHINGTON – Dans une décision appelée à marquer l’histoire, les démocrates américains retenu mardi deux chefs d’accusation dans la procédure de destitution visant Donald Trump: abus de pouvoir et entrave à la bonne marche du Congrès. Ces chefs, jugés « ridicules » par le président, seront débattus dès mercredi au sein de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, en vue d’un vote en séance plénière la semaine prochaine.

 

LA HAYE – L’ancienne icône de la paix Aung San Suu Kyi a assisté mardi aux appels de la Gambie, au nom du monde musulman, pour que la Birmanie « cesse le génocide » contre de la minorité musulmane rohingya, au premier jour d’audiences devant la Cour internationale de justice (CIJ).

 

PARIS – Plusieurs centaines de milliers de personnes ont à nouveau manifesté mardi contre une réforme des retraites dans toute la France, où la grève va se poursuivre notamment dans les transports, les opposants restant déterminés à faire reculer le gouvernement, qui s’apprête à présenter mercredi ce projet controversé.

 

PRAGUE – Un homme a tué par balles six personnes mardi matin dans un hôpital tchèque avant de prendre la fuite et de se suicider, une attaque aux motifs pour l’instant inconnus, qualifiée d' »immense tragédie » par le Premier ministre Andrej Babis.

 

MADRID – Le milliardaire américain en campagne Michael Bloomberg a fait mardi un détour par la COP25 à Madrid, où il s’en est pris en particulier aux énergies fossiles et à Donald Trump, qui va retirer les Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat. « Je veux que le monde sache que les Américains continuent à travailler sur le climat », a-t-il déclaré.

 

SANTIAGO DU CHILI – Les secouristes de plusieurs pays étaient à pied d’oeuvre mardi, dans les airs et sur l’eau, pour tenter de retrouver un avion militaire chilien avec 38 personnes à bord, disparu la veille des radars alors qu’il survolait l’océan austral en direction d’une base du Chili en Antarctique.

 

WHAKATANE (Nouvelle-Zélande) – La police néo-zélandaise a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête criminelle visant à déterminer comment une éruption volcanique sur une île touristique a pu causer la mort de 14 personnes, selon un bilan toujours provisoire.

 

WASHINGTON – Le Pentagone a suspendu temporairement mardi le programme d’entraînement des militaires saoudiens sur le sol américain après la fusillade de Pensacola, dans laquelle trois jeunes militaires américains ont été tués par un pilote saoudien.

 

LONDRES – Le Premier ministre britannique Boris Johnson a mis en garde mardi contre le risque d’une nouvelle « paralysie » du Brexit en cas de victoire jeudi aux législatives de l’opposition travailliste, qui intensifie ses attaques sur le système de santé.

 

BRUXELLES – Sommé de répondre aux inquiétudes des Européens sur les violations de l’Etat de droit, le gouvernement hongrois a défié l’UE lors d’une audition mardi à Bruxelles qu’il a qualifiée de « farce » et de « chasse aux sorcières ».

 

WASHINGTON – L’administration de Donald Trump a menacé mardi la Russie de représailles en cas d’ingérence dans les prochaines élections américaines, tout en tentant une énième fois de relancer les relations lors d’une nouvelle visite controversée du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à la Maison Blanche.

 

OSLO – « Pas de +nous+ et +eux+ »: le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a, en recevant son Nobel de la paix mardi, lancé un plaidoyer pour l’union à l’heure où son pays est déchiré par des violences ethniques et où ses efforts de réconciliation avec l’ex-frère ennemi érythréen piétinent.

 

STOCKHOLM – Peter Handke a reçu le prix Nobel de littérature mardi à Stockholm, où manifestants et personnalités ont dénoncé les positions pro-serbes et le révisionnisme de l’écrivain autrichien sur les guerres de l’ex-Yougoslavie dans les années 1990.

 

BUENOS AIRES – Promettant « de remettre l’Argentine sur pied » après plus d’un an de récession, le péroniste de centre gauche Alberto Fernandez a été investi mardi à la tête d’un pays qui vit selon lui une « catastrophe sociale », avec une inflation galopante et des taux de chômage et de pauvreté en hausse.

 

NEW YORK – Un juge a débouté mardi l’Etat de New York qui accusait le géant pétrolier ExxonMobil d’avoir trompé les investisseurs sur l’incidence financière du changement climatique, une déception pour les organisations environnementales qui voyaient dans ce dossier un test avant d’autres actions en justice.

 

MEXICO – L’accord final de libre-échange en Amérique du Nord a été signé mardi à Mexico par les représentants des Etats-Unis, du Canada et du Mexique, mais ne sera pas ratifié avant 2020 par le Congrès américain.

 

WELLINGTON – La Fédération néo-zélandaise de rugby a nommé Ian Foster nouveau sélectionneur des All Blacks mercredi, une promotion logique pour le technicien de 54 ans qui occupait le poste d’adjoint de son prédécesseur Steve Hansen depuis huit ans.

 

WASHINGTON – Ce n’était pas la bonne poudre blanche: l’enseigne américaine de distribution Walmart a annoncé avoir retiré de son site canadien un pull de Noël faisant l’apologie… de la cocaïne. Ce pull représentait un père Noël extatique, une paille à la main, trois lignes blanches tracées sur une table devant lui. « Let it snow » (« Tombe la neige », en français) était-il écrit dessous. En argot américain, « snow » veut également dire « cocaïne ».

(AFP)

Destination Burkina déconseillée: « Ce n’est pas du vrai rouge », patron armée

Burkina-Insécurité-Lutte

Destination Burkina déconseillée: « Ce n’est pas du vrai rouge », patron armée

Tenkodogo, 10 déc. 2019(AIB)-« Ceux qui viennent au Burkina Faso, savent que ce rouge là n’est pas du vrai rouge », a réagi mardi le patron de l’armée burkinabè, le général Moïse Miningou qui demande à ses compatriotes d’être « sereins », quant à la victoire sur le terrorisme.

«Je demande à tout le monde d’être confiants. C’est vrai qu’on a mis du rouge partout. Mais ceux qui viennent au Burkina Faso, savent que ce n’est pas du vrai rouge. Parce que nous sommes là et nous serons toujours là grâce au Tout Puissant», a affirmé mardi soir à Tenkodogo (Centre-est, 185km), le Chef d’Etat-major général des armées du Burkina Faso, le général Moïse Miningou.

Le patron de l’armée burkinabè faisait allusion à une mise en garde de Paris qui en fin novembre, a déconseillé ses citoyens de se rendre au Burkina Faso, sauf pour raison impérative, à cause de la dégradation de la situation sécuritaire.

«Vous voyez que la tendance a un peu changé. Nous allons gagner. Je dis à tous les Burkinabè : -soyez sereins. Ne vous laissez pas embobiner par ceux qui prédisent tout le mal pour le Burkina Faso. Tous ceux qui aiment le Burkina Faso doivent être confiants-», a ajouté le général.

Ces derniers jours, l’armée burkinabè est passée à l’offensive, neutralisant plusieurs terroristes dans leurs bases.

«Vous ne pouvez pas gagner toutes les batailles. Mais vous allez gagner la guerre», a déclaré le général Moïse Miningou.

Notons que l’officier s’exprimait à l’issue d’une retraite aux flambeaux, organisée à la veille de la commémoration du 59e anniversaire d’accès à l’indépendance pour le Burkina Faso.

«La retraite aux flambeaux, c’est une manière de rendre hommage à nos devanciers, à ceux qui au cours du combat pour l’intégrité du territoire et pour la paix, sont tombés avant nous. Pour fêter l’anniversaire, nous ne pouvons pas les oublier», a expliqué le général Miningou.

Quelques 625 Forces militaires et paramilitaires ont bouclé dans une discipline remarquable et avec des flambeaux en main, une distance de 2,9 km sur le principal axe de Tenkodogo.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Photos: Issa COMPAORE

 

 

Extension médias publics au Centre-est : Dandjinou plaide pour une information juste et équilibrée

Extension médias publics au Centre-est : Dandjinou plaide pour une information juste et équilibrée

Tenkodogo, 10 déc. 2019 (AIB)-Le ministre de la Communication Remis Dandjinou a souhaité mardi, que les sièges des médias publics en finition à Tenkodogo (Centre-Est), participent à la production d’une information juste, équilibrée et porteuse de développement pour les populations.

A l’occasion des festivités du 11 décembre (fête nationale) à Tenkodogo, le ministre de la Communication Remis Fulgance Dandjinou a visité le mardi 10 décembre 2019, les chantiers des futurs sièges des Editions Sidwaya (presse publique) et de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB).

Chantier Sidwaya

«Il faut féliciter les acteurs et les encourager afin que le suivi soit fait dans les règles, que ces investissements qui ont nécessité beaucoup d’efforts du contribuable burkinabè, puissent  être à son profit pour une information juste, équilibrée et porteuse des éléments de développement national», a indiqué M. Dandjinou à l’issue de ces visites.

Chantier RTB

Le ministre dit avoir reçu l’assurance que le chantier de la RTB sera livré en début d’année et celui de Sidwaya, au premier trimestre de l’année 2020.

Remis Fulgance Dandjinou a aussi remercié le ministère de l’Economie et des Finances pour l’appui financier apporté aux deux projets.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Photos: Issa COMPAORE

La commune de Zabré s’engage à « rester en état de veille permanent » pour lutter contre le SIDA et les IST

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La commune de Zabré s’engage à « rester en état de veille permanent » pour lutter contre le SIDA et les IST

Zabré le 9 déc. 2019 (AIB) – Le maire de la commune de Zabré, maître Boureima Fidèle Louré, a confié à un journaliste de l’AIB lundi soir que sa commune s’engage à « rester en état de veille permanent » pour lutter efficacement contre le SIDA et les IST.

« Zabré d’abord c’est la mobilisation. Nous dans la commune, nous-nous portons fort pour continuer à sensibiliser d’avantage dans tous les 4 coins. Les jeunes doivent être sensibilisés sur la question. Il faut rester en état de veille permanent », a déclaré le maire de Zabré Mr. Boureima Fidèle Louré, à l’issue de la prestation des artistes qui sont sur la caravane du SP/CNLS sur la sensibilisation contre le VIH/SIDA et les IST.

Mr. Louré qui s’exprimait au milieu d’une population sortie nombreuse, s’est dit « très heureux d’accueillir cette caravane. L’occasion est belle d’associer la musique à certains messages que les artistes et les organisateurs ont passés ».

« C’est un moment de grande mobilisation et les messages de sensibilisation sur les IST et le VIH, c’est vraiment le moment de les passer parce qu’au contact des populations, beaucoup de choses se passent. Les messages doivent être passés de façon pérenne pour que nos populations se portent bien », a-t-il dit.

Le bourgmestre de la commune de Zabré s’est également exprimé sur la situation sécuritaire de notre pays et a mentionné que les messages sur la cohésion sociale sont nécessaires pour sortir le Burkina Faso de cette situation.

« A l’issue de cette soirée j’ai mieux compris les modes de transmission et les modes de prévention. Je choisi l’abstinence parce que c’est sans risque », s’est exprimé Bamboré Sakinatou (19 ans) une élève de la classe de terminale A4 qui a assisté à la soirée.

Ouédraogo Abdoul Rasmané (23 ans), également de la classe de terminale D, se dit satisfait des différentes et surtout des messages qui ont été lancés. « ça été un grand plus pour nous », a-t-il dit

« Je vais sensibiliser mon entourage, mes frères et sœurs car nous sommes l’avenir du pays et le Burkina Faso compte sur nous », a-t-il renchéri.

L’étape de Zabré est la 3e depuis le début de cette caravane de sensibilisation qui a conduit toute la délégation du SP/CNLS à Pouytenga et à Béguédo. Les organisateurs quitteront le « Lééré » pour Garango et Tenkodogo.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/  

Burkina : Deux artistes musiciens dédicacent leurs nouveaux albums

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Burkina : Deux artistes musiciens dédicacent leurs nouveaux albums

Ouagadougou, 9 déc. 2019 (AIB) – Gonpao Aubin Kambiré et Béyouone Somda ont dédicacé dimanche à Ouagadougou leurs derniers opus chanté entièrement en langue Dagara.

Gonpao Aubin Kambiré est à son deuxième album qui est intitulé «Nonw Taa» et qui comprend 8 titres.

Les thématiques abordées tournent autour de l’amour, la tolérance, la paix et le vivre ensemble, affirme l’artiste.

Cultivateur de profession, l’artiste nous apprend qu’il tire son inspiration lors des travaux champêtres.

Responsable d’une troupe traditionnelle, il a plusieurs fois remporté le prix en musique traditionnelle instrumentale lors de la Semaine nationale de la culture (SNC) à Bobo-Dioulasso et est de nouveau en compétition pour l’édition 2020.

Le second artiste Béyouone Somda est à son quatrième album qui est un maxi de quatre titres intitulé «Nadowra».

Egalement cultivateur de profession, il rend hommage dans cette œuvre à tous ses bienfaiteurs et aux personnes qui œuvrent pour faire avancer la musique et la culture burkinabè, a-t-il expliqué.

Pour l’arrangeur des deux albums, Isaïe Soulga, la musique est un savant mélange d’instruments modernes et traditionnels.

«L’arrangement a consisté à, entre autres, recadrer les longueurs des morceaux et les gammes des musiques», a-t-il affirmé.

Selon Jean Martin Kambiré, porte-parole des anciens, les messages véhiculés dans les deux albums «valorisent la culture Dagara» et leurs mises en œuvrent, a-t-il affirmé, peut ramener la jeunesse à sa tradition.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La politique domine la Une des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

La politique domine la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 9 déc. 2019 (Burkina Faso) – Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent l’actualité nationale marquée par des sujets essentiellement politiques, notamment, la célébration de la fête nationale et le congrès extraordinaire de l’ex-parti au pouvoir.

Le journal privé Le Pays évoque le congrès extraordinaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), tenu samedi dernier à Ouagadougou, affichant à sa Une: «Les sanctions prises contre des militants, levées».

A ce sujet, L’Observateur Paalga titre: «Congrès extraordinaire du CDP: Réintégration des bannis sur fond de malaise», là où Aujourd’hui au Faso met exergue: «Les sanctions du 22 septembre +rapportées+».

Quant à Le Quotidien, il se veut précis lorsqu’il mentionne: «Les sanctions des 27 cadres levée».

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), laisse lire, en première page: «Les sanctions disciplinaires sont levés».

Le même journal aborde les décorations à l’occasion de la fête nationale du 11 décembre, mentionnant que «plus de 900 filles et fils décorés».

Parlant de cet évènement, Sidwaya, le quotidien national laisse lire à sa Une : «59e anniversaire de l’indépendance : Des opposants politiques en +acier inoxydable+».

Selon le journal, les récipiendaires et particulièrement ceux de l’opposition politique de la soirée de distinction honorifique, pour service rendu à la nation, organisée par la présidence du Faso, le vendredi 6 décembre à Ouagadougou, ont salué la reconnaissance de l’Etat et promettent de redoubler d’ardeur au travail.

Pendant ce temps, Le Pays écrit: «Commémoration du 11 décembre: Des leaders de partis de l’opposition distingués».

De son côté, L’Observateur Paalga, fait observer que «la Nation (est) reconnaissante à l’opposition parlementaire».

Et de souligner que les quatre partis de l’opposition siégeant à la représentation nationale, à travers leurs présidents, ont été également distingués « pour saluer leur contribution à l’animation de la vie politique nationale et à la consolidation de la démocratie.

L’Observateur Paalga cite les partis concernés. Il s’agit de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), du  Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) et de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA).

Agence d’information du Burkina

5e Recensement au Zondoma: «Nous risquons d’avoir besoin d’une prolongation», délégué provincial

5e Recensement au Zondoma: «Nous risquons d’avoir besoin d’une prolongation», délégué provincial

Gourcy, (AIB)- Le délégué provincial du RGPH au Zondoma Abdoul Aziz Compaoré a affirmé le vendredi 6 décembre 2019, qu’une prolongation du délai du recensement au-delà du 15 décembre, pourrait être nécessaire dans sa zone, pour rattraper le retard causé par les réticences et les rendez-vous manqués avec certains recensés.

5ème du genre au Burkina Faso, le recensement de la population est d’une importance capitale dans la vie d’un pays. Selon le délégué provincial du RGPH au Zondoma Abdoul Aziz Compaoré, cette opération effectuée tous les dix ans, permettra à l’Etat de disposer de données fiables et actualisées pour une bonne planification du développement dans toutes ses dimensions.

Avant le déploiement effectifs des agents recenseurs sur le terrain, le comité provincial du 5ème RGPH présidé par le haut-commissaire, soutenu par les comités départementaux ont mené une campagne d’information et de sensibilisation des populations aussi bien sur le terrain qu’à travers les média.

Mais à quelques jours de la clôture officielle de l’opération, quel est l’état des lieux sur le terrain ? Pour le délégué provincial, le recensement qui a accusé un léger retard au démarrage, avance normalement sur l’ensemble de son ressort territorial.

Toutefois il reconnait l’existence de quelques difficultés liées notamment à l’accueil et des réticences constatées çà et là.
«Avec le Haut-commissaire, les maires et les CVD, nous avons dû intervenir quelquefois pour rassurer les populations qui contestaient la cartographie de leur village », a déclaré le délégué.

«A ce jour, nous sommes à près de 70% du travail déjà exécuté. Néanmoins nous risquons d’avoir besoin d’une prolongation pour boucler l’opération», a-t-il ajouté.
Son avis est partagé par l’agent recenseur Souleymane Ouédraogo que nous avons rencontré le vendredi 6 décembre 2019 dans sa zone de dénombrement au secteur 4 de Gourcy.

«Je n’ai pas de problème majeur mais, mon travail est retardé par les nombreux rendez-vous non respectés avec certains ménages et les résistances de quelques individus qui ne comprennent pas le bien fondé du recensement», nous a-t-il confié.

Confiant pour la suite de l’opération, le délégué du 5ème RGPH au Zondoma affirme que le cap sera mis les jours à venir sur le recensement des personnes ‘’flottantes’’ (malades mentaux et enfants dans la rue).

Au total, ce sont 203 agents recenseurs et 56 contrôleurs qui sont déployés à travers les cinq communes de la province du Zondoma. Pour l’instant c’est le 15 décembre 2019 que prendra fin officiellement le dénombrement sur le terrain.
Agence d’information du Burkina
Aziz KIEMDE (Collaborateur)

Le SP/CNLS promeut les bonnes pratiques sexuelles avec la jeunesse de Béguédo

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Le SP/CNLS promeut les bonnes pratiques sexuelles avec la jeunesse de Béguédo

Béguédo, 8 déc. 2019 (AIB) – A la faveur de sa campagne de sensibilisation contre le VIH/SIDA, le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST a animé dimanche soir à Béguédo, une soirée artistique pour amener la jeunesse à adopter les bonnes pratiques sexuelles, a-t-on constaté sur place.

La population est sortie nombreuse sur le terrain de football de Béguédo pour écouter le message véhiculé par la délégation du SP/CNLS, composée pour la plus part d’artistes musiciens, de comédiens et d’animateurs avertis.

Dans un sketch joué par le groupe « Génération 2000 », le message était claire : l’utilisation du condom lors des rapports sexuels ou l’abstinence pour éviter de contracter les maladies sexuellement transmissibles et le SIDA et les grossesses non désirées.

« Le SIDA existe réellement », fait remarquer un jeune commerçant, Amado Kanfo (22 ans) avant d’insister, « il y a toujours le sida et les jeunes doivent se protéger à chaque rapport sexuel en portant des préservatifs ».

Pour lui, si cela n’est pas supportable, « c’est mieux de s’abstenir. Moi je me suis toujours protéger. La jeunesse d’aujourd’hui est très difficile. Il faut continuer la sensibilisation car ces maladies sexuellement transmissibles sont dangereuses ».

« J’ai retenu beaucoup de choses. Des conseils. Je vais dorénavant me protéger », raconte Saoura Bara, une jeune fille de 21 ans. Elle ajoute que « se protéger fait du bien. On va appliquer ce qu’on a dit de faire, comme le dépistage et la protéger ».

Toute convaincue de ce qu’elle a pu entendre Mlle Bara promet désormais adopter et de toujours montrer « les bonnes habitudes » à son entourage.

Des artistes comme Bam Radi, Kezy et ceux traditionnels de la localité, ont également prêché les bonnes pratiques en matière de sexualité.

Cette activité est la 2e étape de la caravane de sensibilisation du SP/CNLS, en collaboration avec le SP du 11 décembre, débuté samedi à Pouytenga.

La caravane s’ébranlera lundi matin pour Zabré à près de 100km au sud de Tenkodogo, chef-lieu de la région de l’Est qui abrite les festivités du 59e anniversaire de l’accession du Burkina Faso à l’indépendance.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Burkina : Les dépenses fiscales visent à encourager les investissements directs (Analyse)

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Burkina : Les dépenses fiscales visent à encourager les investissements directs (Analyse)

Ouagadougou, le 6 déc. 2019 (AIB) – Le Centre d’études et de recherche appliquée en finances publiques (CERA-FP) a déclaré vendredi que les dépenses fiscales, constituant une option de politique pour encourager les investissements  directs étrangers et l’émergence d’un secteur privé  peuvent conduire à l’accroissement des inégalités.

«L’analyse des dépenses fiscales de 2016, 2017 et 2018 par bénéficiaire montre que les entreprises ont bénéficié en moyenne de 72,88% des dépenses fiscales sur la période d’analyse, les administrations publiques, 8,80% des dépenses fiscales en moyenne sur la période, et les ménages, en moyenne 14, 34% sur la période de référence», a déclaré Abdoul Dembélé, président du Conseil d’administration du CERA-FP.

M. Dembélé s’exprimait vendredi, à l’issue d’une conférence de presse au cours laquelle, il a indiqué que ce document produit en partenariat avec l’ONG Oxfam/BF, donne une lecture citoyenne des dépenses fiscales, et interpelle les autorités à la recherche de la pertinence de ces dépenses.

Les dépenses fiscales sont généralement définies comme étant une perte de revenu estimée du gouvernement en raison du fait qu’il a accordé des allègements fiscaux ou des préférences à une classe particulière de contribuables ou d’activités.

Il ressort selon lui, que les entreprises profitent plus des dépenses fiscales que les ménages.

«L’analyse des dépenses fiscales de 2016, 2017 et 2018 par objectif situe la part relative de l’incitation aux investissements dans les dépenses fiscales en 2018 à 75,45% contre 62,31% et 43,36 respectivement en 2017 et en 2016 », a-t-il indiqué.

Au terme des travaux, des recommandations ont été formulées à l’endroit de l’Etat et à la société civile.

Le Centre d’études et de recherche appliquée en finances publiques ‘CERA-FP) milite pour une gestion efficace et efficiente des ressources publiques en faveur des populations. Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Initiative multipartite pour une économie humaine en Afrique », CERA-FP a la charge de mener une analyse des dépenses fiscales et l’élaboration d’un document de position de la société civile sur la thématique

Agence d’information du Burkina

FO/ak

Burkina: l »ex-parti au pouvoir lève la sanction de ses cadres exclus 

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Burkina: l »ex-parti au pouvoir lève la sanction de ses cadres exclus 

Ouagadougou, 7  déc. 2019 (AIB) – L’ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, opposition) a levé samedi, les sanctions de ces 27 cadres issues du 22 septembre dernier, accusés par leurs actions de déstabilisation et liquidation du parti pour leur permettre de réintégrer le groupe.

Selon le président du CDP, Eddie Komboïgo, la rencontre du  jour fait suite à la demande de la levée des sanctions de certains cadres, du président d’honneur Blaise Compaoré, en exile en Côte d’Ivoire afin de renforcer l’unité et la cohésion sociale du parti.

Il a expliqué que toutes les sanctions ont été «totalement» levées et les sanctionnés peuvent réintégrer le CDP  en  respectant la discipline  au sein de l’ex-parti au pouvoir.

Le 22 septembre 2019, lors d’un congrès extraordinaire, le parti  sanctionnait 27 de ces cadres dont 17 exclus et 10 suspendus pour un an, accusés par leurs actes de déstabilisation et liquidation du CDP.

Au nombre des sanctionnés, l’ancien Premier ministre du Burkina Faso, Kadré Désire Ouédraogo et l’ancien ministre de la Justice Boureima Badini sous le régime Compaoré démissionnent.

M. Komboïgo s’exprimait samedi à Ouagadougou, au cours d’un congrès extraordinaire de rapportage des sanctions à l’endroit des cadres du parti.

A l’écouter, sa formation politique se conforme ainsi aux décisions du président fondateur Blaise Compaoré et aux directives du Bureau exécutif national (BEN) pour une réconciliation au sein du parti.

Eddie Komboïgo a soutenu que le présent congrès se veut être une instance de dépassement des humeurs et de «situations stagnante»s  et politiques pour une victoire éclatante du parti aux prochaines consultations présidentielles et législatives de 2020 au Burkina.

«On attend et on leur demande de ne plus jamais se présenter en justice contre le CDP, de revenir dans les instances pour que nous puissions discuter et trouver des solutions à l’interne», a-t-il soutenu.

De son avis, la tenue du congrès prouve que son parti a besoin d’unité et de cohésion pour mieux affronter les  futurs scrutins électoraux  au Burkina afin de redonner  un espoir aux populations burkinabè face à leurs préoccupations.

Et d’ajouter que ceux qui avaient démissionné l’ont déjà fait une demande d’adhésion et de réintégration et que  le bureau exécutif national a accepté leur retour au sein du parti.

«Nous avons des procédures internes et nous attendons les directives. Nous allons travailler à ce que tout le monde donne son choix pour la désignation du candidat à l’élection présidentielle de 2020 au Burkina», a- t-il ajouté.

Depuis le départ du président Blaise Compaoré, à la suite du soulèvement populaire d’octobre 2014, son parti le CDP, traverse une crise de leadership, notamment entre le président Eddie Komboïgo et Kadré Désiré Ouédraogo, à  l’orée de la présidentielle de 2020.

Agence d’Information du Burkina

NO/ak

 

 

11 décembre : le SP/CNLS lance sa campagne de sensibilisation sur le VIH SIDA

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11 décembre : le SP/CNLS lance sa campagne de sensibilisation sur le VIH SIDA

Pouytenga, 7 déc. 2019 (AIB) – Le Secrétariat permanent du conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (SP/CNLS-IST) en collaboration avec le secrétariat permanent du 11 décembre, ont donné samedi à Pouytenga, le top de départ d’une caravane de sensibilisation sur le VIH SIDA qui conduira les caravaniers dans 4 localités de la région du Centre-Est qui abrite cette année les festivités de la fête nationale, a-t-on constaté.

Cette caravane de 5 jours qui a débuté à Pouytenga, mènera l’équipe du SP/CNLS-IST à Béguédo, Zabré et Tenkodogo, des localités de la région du Centre-Est où l’accent sera plus mis sur les jeunes et les adolescents.

La caravane s’inscrit en droite ligne des recommandations formulées par le Conseil National de Lutte contre le Sida et les IST invitant à saisir l’occasion des grandes manifestations pour entreprendre des activités d’information, de sensibilisation et de prestations diverses sur la problématique du VIH, du Sida et des autres IST.

Le maire de la commune de Pouytenga, Larba Prosper Yameogo a salué le SP CNLS-IST, pour cette belle initiative et le choix porté sur sa commune pour le lancement de cette caravane de sensibilisation sur le VIH SIDA et les IST. Il a donc invité sa population à sortir massivement pour écouter les messages sur le VIH SIDA.

Le représentant du Secrétaire permanent du CNLS-IST, Ahmed Ouangré a, quant à lui salué la bonne collaboration entre le SP/CNLS-IST et le SP/11 Décembre. « Il ne faudrait plus qu’il y ait des cas de grossesse non désirées ou de contamination au VIH après ces festivités ».

Pour Auguste Kinda, Haut Commissaire du Kourittenga qui a présidé la cérémonie au nom du SP/11 Décembre, « cette initiative vient à propos, quand on sait que cette manifestation donne lieu au regroupement d’un nombre impressionnant de population d’horizons divers, avec hélas parfois, des comportements à risque ».

Il a également mentionné que « cette caravane est également un puissant outil de mobilisation sociale des populations des localités autres que celle devant abriter la cérémonie commémorative autour du 11 décembre et des activités entrant dans le cadre de sa célébration. »

« Nous faisons nôtre, ce mot d’ordre de la communauté internationale, qui invite à révolutionner et à intensifier la lutte contre le VIH par l’offre de services différenciés et de proximité en mettant un accent particulier sur la prévention, notamment le dépistage », a-t-il expliqué.

Il a également souligné que « la connaissance de son statut sérologique demeure la clé de la lutte, car elle permet aux personnes infectées d’être prises immédiatement en charge, et aux séronégatifs de savoir se comporter en se protégeant ».

Ce lancement a été l’occasion d’animer une nuit avec une forte mobilisation de la population. Les animateurs Abdoulaye Ouattara dit « Walasse » et Seydou Touré ont distillé des messages de sensibilisations sur le VIH SIDA dans une ambiance récréative à l’espace de la préfecture. Des artistes comme Kisto Koimbré, Edy, Oscarno, Amade Rabin ont également agrémenté la soirée.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Burkina/Panel : Le parcours du Pr Joseph KI-ZERBO retracé

Burkina-Histoire-Panel

Burkina/Panel : Le parcours du Pr Joseph KI-ZERBO retracé

Ouagadougou, 8 Décembre 2019 (AIB)-Un panel organisé samedi à Ouagadougou a retracé le parcours du Pr Joseph KI-ZERBO, qui est «fait d’enseignements pour la jeune génération».

«Le Pr Joseph KI-ZERBO est l’un des grands intellectuels de notre pays qui est mort sans jamais être ministre parce qu’il ne voulait pas» a déclaré samedi au cours du panel le Pr Etienne Traoré, président du parti Burkina Yirwa, organisateur de l’activité.

Le panel s’est tenu à l’occasion de l’an 13 de la disparition du Pr Joseph KI-ZERBO intervenue le 4 décembre 2006.

Pour le Pr Etienne Traoré, le Pr Joseph KI-ZERBO «doit demeurer un exemple pour nous tous».

«Il avait les moyens de rester en Europe, d’aller dans n’importe qu’elle université pour y enseigner mais il a préféré enseigner en Afrique et dans son pays» a-t-il affirmé.

En 1958, à l’appel du président guinéen Ahmed Sékou Touré, abandonné par la France parce qu’il a osé dire non à la communauté proposé par le général de Gaulle ; le Pr Joseph KI-ZERBO et son épouse se rendront dans ce pays pour enseigner.

Il rentrera deux ans plus tard en Haute Volta (actuel Burkina Faso) après l’indépendance du pays le 5 Août 1960.

Trois panélistes ont décortiqué le thème du panel stipulé comme suit «Pr Joseph KI-ZERBO, un parcours fait d’enseignements pour la jeune génération».

Selon le Dr Abdoulaye Barro, le Pr Joseph KI-ZERBO fait partie «des personnalités hors-séries» que l’Afrique a connu dans son passé.

Sans avoir été au pouvoir, il estime néanmoins qu’il fut un «homme d’Etat» qui s’est caractérisé selon lui, «par sa capacité de se projeter très loin».

«Aujourd’hui, on parle partout du Pr Joseph KI-ZERBO. Par de-là le temps et l’espace, son message politique a survécu. C’est la force d’un homme d’Etat même s’il n’a pas conquis le pouvoir d’Etat» a-t-il affirmé.

Les panélistes ont reconnu que bien qu’étant «un homme de gauche», le Pr Joseph KI-ZERBO a eu du mal à s’entendre avec les révolutionnaires de 1983.

Selon le témoignage de Hassane Wereme, compagnon politique de l’auteur de la fameuse expression en malinké «Nan laara An saara» (Si nous nous couchons, nous sommes morts) ; à l’avènement de la révolution, le président Thomas Sankara avait reçu le Pr KI-ZERBO et lui aurait affirmé.

«Je reconnais que vous avez fait beaucoup pour que ce pays puisse avancer mais nous avons aussi notre voie. Celui qui se met en travers, nous trouvera sur sa route» a-t-il expliqué.

Il a noté que la situation a fini par se détériorer entre les  révolutionnaires et KI-ZERBO, obligeant ce dernier, à prendre le chemin de l’exil.

Cependant, il révèle qu’au retour du Pr KI-ZERBO après l’assassinat du président Sankara, il est régulièrement allé voir la famille Sankara.

«Je l’ai accompagné pour voir le papa et la maman de Sankara. Cela veut dire aussi qu’il approuvait ce que Sankara faisait»  a-t-il affirmé.

Le journaliste Noufou Zougmoré a ajouté que le président Sankara avait envoyé des gens voir KI-ZERBO en exil à Dakar pour le demander de revenir.

«Mais le climat était tellement délétère surtout qu’on avait brulé beaucoup de ses livres qui constituent une fortune pour lui. Cela n’était pas facile» a-t-il affirmé.

Le Pr Etienne Traoré a promis maintenir ce rendez-vous d’hommage au Pr Joseph KI-ZERBO, à chaque anniversaire de son décès.

Au cours de son intervention, il a fustigé la gouvernance actuelle ainsi que la classe politique.

«Entre ceux qui se disent opposants officiels et ceux qui sont au pouvoir, il n’y a pas une grande différence. Nous avons une minorité de riches qui profite face à une majorité de pauvres. On ne peut pas continuer comme cela» a-t-il affirmé.

Le Pr Joseph KI-ZERBO  a été le premier africain agrégé d’Histoire en 1956.

L’université de Ouagadougou crée le 1er avril 1974 a été rebaptisée le 26 décembre 2015, université Joseph KI-ZERBO.

Agence d’Information du Burkina

Wis/

 

 

 

 

 

Education : L’inauguration de l’ENEP de Tenkodogo prévue en février 2020

Education : L’inauguration de l’ENEP de Tenkodogo prévue en février 2020

Tenkodogo, 8 déc. 2019(AIB)-L’Ecole nationale des enseignants du primaire (l’ENEP) de Tenkodogo et son école d’application dont les coûts de réalisation sont estimés à près de cinq milliards de FCFA, seront inaugurés en février 2020, a-t-on appris dimanche.

L’Ecole nationale des enseignants du primaire (l’ENEP) de Tenkodogo (Centre-est) est le fruit du partenariat entre le Burkina Faso et la Banque islamique de développement.

Le dimanche 8 décembre 2019, à pas de course, le ministre en charge de l’Education nationale Stanislas Ouaro a visité les bâtiments administratifs, les logements des enseignants au nombre de huit et l’amphithéâtre.

«Je suis venu voir ce qui se passe et surtout préparer l’inauguration enfin de l’ENEP de Tenkodogo prévue pour février 2020», a indiqué Stanislas Ouaro.

Il a ajouté que son département est à la recherche de ressources pour construire les ENEP de Manga (Centre-sud) et de Banfora (Ouest).

Juste derrière le mur oriental de l’ENEP, le ministre est allé aux nouvelles du chantier de l’école d’application.

Pour Stanislas Ouaro, chacune des six vastes classes est subdivisée en deux parties. Une première  réservée aux cours qui seront dispensés par des enseignants chevronnés et une seconde comme poste d’observation pour les élèves-maîtres.

De l’avis du ministre, d’ici fin décembre, l’école sera achevée. L’ENEP et l’école d’application ont coûté près de 5 milliards de FCFA.

Mais pour M. Ouaro, ce montant ne prend pas en compte les frais de fonctionnement et les investissements réalisés par l’Etat au nombre desquels, le bâtiment administratif, le logement pour le Directeur général et la médiathèque.

M. Ouaro a précisé que dans le cadre du statut particulier qui sera «bientôt» adopté pour le personnel de l’Education, les ENEP connaîtront des réformes.

Ainsi, les élèves-maîtres cèderont la place aux professeurs d’écoles alors que des éducateurs seront formés pour s’occuper des centres d’éveil préscolaires (maternelles). C’est à ce titre qu’il est prévu la construction de centre d’éveil d’application scolaire d’application dans les ENEP, a affirmé Stanislas Ouaro.

Agence d’information du Burkina

Ata/ak

Photos : Issa COMPAORE                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          

Burkina : Possibilité d’obtenir le branchement électrique grâce à une avance de 3 000 FCFA

Bachir Ismaël OUEDRAOGO

Burkina : Possibilité d’obtenir le branchement électrique grâce à une avance de 3 000 FCFA

Tenkodogo, 07 déc. 2019 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a lancé samedi à Tenkodogo, un projet pilote qui va permettre aux habitants de six villes, d’obtenir le branchement électrique, à partir d’une avance de 3 000FCFA sur près de 200 000FCFA à débourser sur cinq ans.

La Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) a lancé le samedi 7 décembre 2019 à Tenkodogo (Centre-Est, 100km), la phase pilote du Projet  de développement  des connexions à l’électricité (PDCEL).

Ce projet vise à mettre à la disposition des populations, «une procédure simplifiée» d’accès à l’électricité, à travers un mécanisme souple de règlement du coût de connexion au réseau électrique.

Le branchement sera réalisé au profit des clients des villes de Tenkodogo, Kaya (Centre-nord), Koudougou (Centre-ouest), Ouahigouya (Nord), Bobo-Dioulasso (Ouest) et Ouagadougou (Centre), moyennant une avance de 3 000 FCFA sur environ 200 000 F CFA.

Le reste du coût, a ajouté  le Directeur général de la SONABEL, Baba Ahmed Coulibaly, sera progressivement retenu sur les factures mensuelles de l’abonné sur une période maximale de cinq ans.

Baba Ahmed COULIBALY

Une des innovations majeures introduites par le projet est la prise en compte des zones non loties.

«Cette nouvelle approche permet de toucher un plus grand nombre de citoyens dans les grandes agglomérations urbaines et de corriger ainsi les disparités actuelles entre les zones urbaines et le milieu rural en matière d’accessibilité à l’énergie électrique», a soutenu Baba Ahmed Coulibaly.

Selon M. Coulibaly, la SONABEL phase pilote qui coûte 12 milliards de FCFA va permettre de raccorder 50.000 nouveaux clients.

Pendant la phase opérationnelle, le PDCEL vise à raccorder chaque année 250 000 nouveaux clients au réseau électrique, a poursuivi  Baba Ahmed Coulibaly.

Le ministre de l’Energie Bachir Ismaël Ouédraogo  a rappelé que l’ambition de son département est de faire passer le taux d’accès à l’électricité de moins 30% à 45% d’ici à 2020.

M. Ouédraogo a sollicité l’indulgence des populations face aux manquements, car le projet n’est qu’à sa phase pilote.

Agence d’information du Burkina

 BT/ata

Photos : Edith BAKALA/BOUDA

 

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 8 DECEMBRE

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 8 DECEMBRE

 

SEOUL – La Corée du Nord a annoncé dimanche avoir mené un « test très important » depuis sa base de lancement de satellites de Sohae, entouré de mystère mais significatif de l’échec des négociations sur le nucléaire entre Pyongyang et Washington.

BAGDAD – Des milliers d’Irakiens se sont à nouveau mobilisés samedi contre le pouvoir et son parrain iranien à Bagdad et dans le Sud, malgré la mort la veille de 20 manifestants tués par des hommes armés, faisant craindre une escalade.

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a eu de rares mots positifs samedi envers l’Iran, remerciant Téhéran après un échange de prisonniers organisé en Suisse et se réjouissant que les deux pays ennemis aient pu « accomplir quelque chose ».

DOHA – Les Etats-Unis ont repris samedi leurs négociations avec les talibans au Qatar, ont déclaré des sources afghane et américaine, trois mois après que le président Donald Trump a arrêté les efforts diplomatiques visant à mettre un terme à 18 ans de guerre en Afghanistan.

MIAMI (Etats-Unis) – A-t-il agi seul? Etait-il fasciné par les tueries? Nombre de questions se posaient samedi sur les motivations du Saoudien en formation militaire aux Etats-Unis qui avait tué la veille trois personnes sur une base aéronavale de Floride.

PARIS – La mobilisation en France contre la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron s’installait samedi dans la durée pour tenter de faire plier le gouvernement, avec des manifestations tendues dans le pays et des transports très perturbés, avant des annonces cruciales la semaine prochaine.

GAZA (Territoires palestiniens) – Des avions israéliens ont mené plusieurs frappes sur la bande de Gaza tôt dimanche matin, quelques heures après que trois roquettes eurent été tirées depuis l’enclave palestinienne contrôlée par le mouvement islamiste Hamas, selon les autorités palestiniennes.

SHADNAGAR (Inde) – L’Inde est de nouveau secouée par plusieurs affaires de viol et la police est en accusation, soupçonnée d’avoir abattu « de sang froid » quatre suspects, ce qui a suscité des scènes de liesse dans la population mais provoqué la vive inquiétude des défenseurs des droits de l’Homme.

AL-BARA (Syrie) – Au moins 19 civils, dont huit enfants, ont été tués samedi en Syrie dans des raids aériens du régime et de son allié russe sur la province d’Idleb, dominée par des jihadistes, a rapporté une ONG.

WASHINGTON – Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé samedi avoir trouvé un accord de principe avec l’Ukraine en vue d’un prêt d’environ 5,5 milliards de dollars, après de longues semaines de négociations, et pour aider une économie en difficulté.

ADDIS ABEBA – La présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen, a assuré l’Afrique du ferme soutien de l’Europe samedi à Addis Abeba, pour son premier déplacement hors de l’UE depuis sa prise de fonctions, consacré notamment aux questions migratoires et sécuritaires.

SYDNEY (Australie) – Une centaine d’incendies de forêts faisaient rage simultanément samedi dans l’est de l’Australie, obligeant les secours à ordonner de nouvelles évacuations.

RIO DE JANEIRO – Deux indigènes ont été tués par balles et deux blessés samedi lors d’une attaque dans l’Etat brésilien de Maranhao (nord-est), plus d’un mois après la mort d’un défenseur de la forêt amazonienne dans la même région, selon les autorités.

MILAN (Italie) – L’élite italienne a réservé samedi soir un accueil triomphal à « Tosca » de Puccini, pour l’ouverture de la nouvelle saison de la Scala de Milan, lors d’une dernière « Première » pleine d’émotion pour son directeur Alexander Pereira qui va passer la main au Français Dominique Meyer.

MIAMI (Etats-Unis) – Qu’est-ce qui est jaune, qu’on scotche au mur, qui vaut 120.000 dollars et qu’on peut manger? Une banane vendue pour ce prix par un artiste, et qu’un autre artiste s’est fait un plaisir de dévorer afin de choquer le bourgeois.

(AFP)

11 décembre : Les Tenkodogolais fiers de leur «petit Paris»

11 décembre : Les Tenkodogolais fiers de leur «petit Paris»

Tenkodogo, 7 déc. 2019 (AIB)-La cité des forces vives, le boulevard, la salle polyvalente, la place de la Nation… les infrastructures réalisées à Tenkodogo dans le cadre de la célébration  du 11 décembre, font la fierté de ses habitants, comme le montre ce micro-trottoir.

-Aminata Sorgho, vendeuse de friandises pour enfants

«Je suis contente parce qu’on a embelli notre ville.  Vraiment Tenkodogo a changé. Un exilé ne va pas plus se retrouver. Les expatriés et  les structures étatiques ont bien construit. Les routes se sont multipliées et les maisons sont magnifiques. Présentement c’est comme si nous étions dans un ‘’petit Paris’’. Avant  nos routes étaient ensablées et on tombait souvent. Maintenant, nous roulons sur de la bitume. Toutefois le goudron et les lampadaires n’ont pas atteint mon domicile, situé près du collège Zoungrana (rires)».

-Moustapha Sana (boutiquier)

 

 «Toute personne sensée ne peut que se réjouir du développement d’un pays. Donc je suis vraiment content du changement. Au début, c’était des grincements de dents et des incompréhensions à cause des déguerpissements. Maintenant, c’est la joie. Pour les routes, on peut mieux faire car il ya certains artères qui devaient être bitumées mais dont les travaux n’ont pas encore commencé».

 -Halidou Koanda (instituteur)

«La célébration de ce 11 décembre a été très bénéfique pour notre ville rien qu’à constater les infrastructures et la voirie. Auparavant, il y avait des voies que de nom seulement. Actuellement, il y a des liaisons qui permettent de circuler librement dans la ville. Il y a eu un surplus de réalisations comme par exemple les clôtures des écoles, des centres de santé et des brigades de gendarmerie. Néanmoins, il faudra un accompagnement pour s’occuper de l’entretien des infrastructures après la célébration. Je ne sais pas si les feux tricolores sont en cours d’installation, mais il en manque».

-Abdoulaye Zanga (Cultivateur)

La fête du 11 décembre est vraiment une réussite. Des routes, des maisons et autres infrastructures ont été réalisées. Mais nous aurions voulu que les ‘’deux voies ‘’soient plus longues. Nous demandons donc au maire de voir ce qu’il peut faire. Il manque également des lampadaires dans certaines artères. Enfin le problème d’eau est sérieux à Tenkodogo car l’eau des forages n’a plus un bon goût et de nombreux tuyaux de l’ONEA ont été sectionnés à cause des travaux.

 -Wendata Madeleine Minoungou (vendeuse de pièces détachées)

«C’est vraiment magnifique. Je n’ai pas d’autres mots pour décrire ma satisfaction. Tout ce qu’on peut encore réaliser, nous sommes preneurs.»

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Photos: Issa COMPAORE

 

 

 

 

 

 

 

Budget 2020 et fête nationale, au menu des quotidiens

Burkina Faso-Presse-Revue

Budget 2020 et fête nationale, au menu des quotidiens

Ouagadougou, 6 déc. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi décryptent l’actualité nationale marquée par les préparatifs de la fête nationale et le vote, la veille, de la loi sur le budget 2020.

«Budget de l’Etat, gestion 2020: Près de 19% consacré à la défense», titre le quotidien national Sidwaya qui relate que l’Assemblée nationale a adopté, hier jeudi, le projet de loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2020.

A ce propos, Le Pays, quotidien privé, fait remarquer que «la loi (a été) votée après de houleux débats».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés, il affiche à sa Une: «Budget de l’Etat exercice 2020 : 220 milliards à la Défense, 104 à la sécurité».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé informe que le vote de la loi budgétaire a permis de se rendre compte que les recettes sont chiffrés à 2 233 316 662 FCFA tandis que les dépenses s’élèvent à 2 518 466 662 F CFA.

Sidwaya consacre sa manchette à la fête nationale prévue dans quelques jours, titrant: «11 décembre à Tenkodogo (capitale de la région du Centre-est) : Des infrastructures inaugurées».

Le journal relate que le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo, a officiellement inauguré, le mardi 3 décembre 2019 à Tenkodogo, plusieurs infrastructures du 11-Décembre, réalisées dans la région du Centre-Est, dans le cadre de la célébration du 59e  anniversaire de l’Indépendance.

Agence d’information du Burkina

Burkina: Des chercheurs prospectent les grands enjeux de développement à l’horizon 2050

Burkina Faso-Développement-Etude-Restitution

Burkina: Des chercheurs prospectent les grands enjeux de développement à l’horizon 2050

Ouagadougou, 5 déc. 2019 (AIB) – L’Institut de recherche pour le  développement (IRD), en collaboration avec des partenaires,  a restitué, jeudi à Ouagadougou, les  résultats d’une étude prospective  entamée en février 2019, en vue d’identifier les grands enjeux de développement du Burkina Faso, à l’horizon 2050.

«Nous savons qu’aujourd’hui, la recherche est un puissant moteur de développement et une solution aux nombreux défis sécuritaires, démographiques ou sanitaires dans le monde», a affirmé  la représentante déléguée de l’Institut de recherche pour le  développement (IRD) au Burkina Faso, Dominique Dumet.

La représentante déléguée de l’IRD s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’ouverture d’un atelier de restitution  d’une étude prospective, basée sur la connaissance scientifique au Burkina Faso.

Pour elle, l’étude restituée constitue une alternative, à l’identification des grands enjeux du développement du pays  à l’horizon 2050 et des recommandations stratégiques et opérationnelles au gouvernement et aux Partenaires techniques et financiers (PTF).

L’étude prospective a été fiancée par l’Union européenne et mise en oeuvre par l’IRD au profit du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MERSI). Elle a impliqué 11 experts burkinabè et un européen.

Mme Dumet a précisé que l’étude a été réalisée pour dégager les «grandes tendances» actuelles afin de valoriser davantage la recherche, gage de développement d’une nation.

A l’écouter, l’atelier de restitution consiste à présenter la version provisoire de l’étude aux principaux acteurs du développement, aux représentants de la recherche, de l’enseignement supérieur, de l’innovation et aux acteurs de la société civile.

Dominique Dumet a expliqué que les participants s’appesantiront sur le rôle de la recherche et les amendements des résultats des travaux effectués en février 2019.

«La recherche est un moyen de développement économique et social d’un pays», a-t-elle soutenu.

Selon le directeur de recherche à la retraite, Jean Noël Poda, l’étude a fait ressortir les «tendance lourdes» qui guident l’avancée et la structure du Burkina Faso.

«Dans une deuxième étape, on a projeté sur 2050, que peut être l’évolution de ces tendances lourdes et que peut faire la recherche pour que celles-ci puissent aller dans le sens d’une évolution favorable du pays», s’interroge-t-il.

D’après M. Poda, pour un  futur meilleur du Burkina Faso,  la recherche en est la boussole de développement.

Le Directeur général du département en charge de la Recherche scientifique, Dr Idrissa Kaboré a signalé que c’est la première fois que le pays va disposer d’un document de prospective et  servira d’orientation au monde scientifique.

A l’en croire, cette étude commanditée  collera désormais à la réalité des besoins  avec le développement socio-économique du Burkina Faso.

Pour Dr Kaboré, l’étude est la bienvenue car, selon lui, elle va rapprocher le chercheur aux problèmes réels du pays.

«La recherche est dynamique et propose, depuis un certain temps, des solutions qui contribuent à résoudre les problèmes agricoles et sanitaires au Burkina Faso», a- t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

 

 

 

 

Situation sécuritaire à l’Est burkinabè et au G5 Sahel, en couverture des quotidiens

Burkina Faso-Presse-Revue

Situation sécuritaire à l’Est burkinabè et au G5 Sahel, en couverture des quotidiens

Ouagadougou, 5 déc. 2019 (AIB) – Les quotidiens du Burkina Faso de ce jeudi, commentent largement, la rencontre convoquée à Paris (France) par le président français, ainsi que la situation sécuritaire dans la région de l’Est burkinabè.

Dans sa rubrique hebdomadaire ‘’L’autre regard’’, Sidwaya, le quotidien national titre: «L’urgence du front Est», mentionnant qu’après des localités comme Djibo,  Barsalgo et Titao et Kaya, Fada N’Gourma (capitale de la région de l’Est) s’ajoute désormais à la liste des villes hôtes des déplacés internes.

De son côté, Le Pays, quotidien privé, dans ses ‘’Révélations’’, annonce que dans la région de l’est, «un présumé terroriste (a été) intercepté dans un camion de transport».

Selon le journal, c’est dans un camion transportant des populations en détresse qu’un individu s’est introduit, ajoutant qu’à l’approche d’un poste de contrôle, il est descendu du véhicule pour se soustraire du contrôle.

«Heureusement, il a été appréhendé par les FDS (Forces de défense et de sécurité, Ndlr) avec un Kalachnikov en sa possession», relate Le Pays.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè informe, pour sa part, que le couvre-feu est prolongé de 45 jours dans la région du Sahel.

Le même journal, dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, parle de la rencontre convoquée à Paris (France) par le président français, Emmanuel Macron, au sujet du G5 Sahel, titrant: «Le coup de semonce de Macron».

A ce propos, Aujourd’hui au Faso arbore ce titre interrogatif: «Convocation de Macron sur Barkhane: Les 5 chefs d’Etat du Sahel iront-ils à Canossa-Confesse ?».

Le journal poursuit ses interrogations, en ces termes : «Est-ce la résultante du trop-plein de cette espèce de francophobie distillée publiquement à coups de marches de populations instrumentalisées, ou via les sorties et dérapages langagiers de certains responsables politiques du Sahel ?

Ou la pression de l’opinion française qui a poussé Emmanuel Macron à sommer les chefs d’Etat du G5-Sahel à se rendre sous huitaine plus 4 à Pau, afin de clarifier leurs positions sur la présence de Barkhane dans la bande sahélo-saharienne ?».

Pour sa part, le journal Le Quotidien est affirmatif lorsqu’il affiche: «Macron veut une clarification», soulignant que «les présidents des pays du G5 Sahel (sont) convoqués en France le 16 décembre».

Agence d’information du Burkina

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