Burkina Faso-Presse-Revue

Santé et lutte contre le terrorisme, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 11 juin 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent des sujets liés à la lutte contre le terrorisme, sans oublier les questions sanitaires.

«Santé: La poliomyélite remet pied au Burkina», affiche L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè qui renseigne que le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Rémy Fulgance Dandjinou a annoncé, hier mercredi au cours du point de presse post-conseil des ministres, que depuis le 5 janvier 2020, le pays (Burkina Faso) a enregistré trois cas d’infection à la poliomyélite.

A ce sujet, Le Pays, autre quotidien privé, titre: «Conseil des ministres: Lutte contre la poliomyélite : Bientôt un plan de riposte national».

De son côté, le quotidien national Sidwaya informe que lors de la même réunion gouvernementale, l’on a évoqué «l’acquisition de 300 ambulances au profit des centres de santé du pays».

Sidwaya revient sur l’attaque meurtrière du convoi humanitaire survenue, le samedi 30 mai 2020, dans le village de Bilbalgo, situé à 18 km de Barsalogho, dans la région du Centre-Nord, mettant en exergue: «Des rescapés racontent».

Le journal qui rapporte des témoignages de certains rescapés blessés, «72 heures après leur sortie du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Barsalogho», rappelle que cette attaque terroriste a fait officiellement quatorze décès, 48 blessés et de nombreux matériels emportés.

Abordant la lutte contre le terrorisme,  L’Observateur Paalga fait observer que le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, en séjour à Fada N’gourma, dans la région de l’Est, les 8 et 9 juin dernier, a abordé le sujet.

A en croire le confrère, M. Sakandé a lancé «un cri de cœur à tous les leaders de toutes les communautés pour qu’ils sensibilisent les leurs à se départir de la stigmatisation  et du repli identitaire, car c’est la seule manière de faire face au péril terroriste».

Le même quotidien, dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, parle des exactions contre les civils au Sahel, mentionnant: «Des dérives qui alimentent le terrorisme».

Selon L’Observateur Paalga, l’ONG Amnesty international a mené «une enquête circonstanciée qui indexe les Forces de défense et de sécurité (FDS) du Burkina, du Mali et du Niger d’avoir froidement exécuté sans autre forme de procès 199 personnes entre février et avril 2020».

A ce propos, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, affiche: «Supposées exécutions extrajudiciaires au Burkina-Mali-Niger: Les FDS sur la sellette d’Amnesty International».

Le commentateur fait remarquer que «le Sahel est aujourd’hui, une sorte d’arène romaine, ou les curées de part et d’autres sont très sanglantes».

«S’il appartient aux forces de défenses de faire le distinguo, entre ennemis et simples populations, il est souvent difficile sous la pression, et les menaces prégnantes de savoir qui est qui, tant terroristes et populations de certaines localités sont en osmose», commente-t-il.

Et d’ajouter qu’il y a le risque aussi à trop tirer sur la conscience des FDS, de leur saper le moral.

«Ceci étant, il est de bon aloi  qu’Amnesty International tire la sonnette d’alarme, car il n’y a pas de guerre sans victimes collatérales, surtout dans une guerre oblique mais quand ces victimes collatérales deviennent nombreuses, il y a sûrement problème», conclut Aujourd’hui au Faso.

Agence d’information du Burkina

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