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Passoré : Des techniciens agricoles visitent le champ-école des producteurs rizicoles de Loungo 

Yako, 16 oct. 2024 (AIB)- La Direction provinciale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques (DPARAH) du Passoré avec l’appui financier de l’Association, formation pour l’épanouissement et le renouveau de la terre (FERT) a effectué le mardi 15 octobre 2024, une visite commentée du champ école des producteurs sur le système de riziculture intensive (CEP/SRI) dans le village de Loungo de la commune de La-Todin, situé à 25 kilomètres de Yako.

La Direction provinciale de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques du Passoré avec l’appui financier de l’association dénommée Formation pour l’épanouissement et le renouveau de la terre (FERT) a organisé une visite commentée ce mardi 15 octobre 2024, dans le champ-école des producteurs de la société coopérative Nongtaaba de Loungo dans la commune de Lâ-Todin.

Cette  sortie avait pour objectif de monter aux producteurs de Loungo et des villages environnants de Bagaré, de Samba et de Pilimpikou, le type de semence emblavée dans ce champ et ses avantages pour les producteurs rizicoles.

Le suivi était assuré par la direction provinciale en charge de l’Agriculture du Passoré et le facilitateur de l’initiative qui est l’association, FERT.

Le champ qui se veut d’abord expérimental vise, entre autres, à former les producteurs de la coopérative Nongtaba de Lâ-Todin dont relève le site du champ-école de Loungo sur l’itinéraire technique de production de la culture, à travers la promotion du système de riziculture intensive (SRI).

Cette sortie vise également à mettre à la disposition des 25 producteurs de la coopérative Nongtaba et des moyens de lutte contre les ennemis du riz.

Le champ-école des producteurs est un dispositif de 4 parcelles élémentaires de riz de variété orylux de 250 m² chacune dont 2 parcelles paysannes et 2 parcelles technologiques emblavées sur une superficie totale de 1000 m² qui a accueilli les visiteurs.

Dans la présentation du champ, le porte-parole des producteurs, Issaka Sankara, à montrer la différence entre les deux parcelles, à savoir deux parcelles paysannes et deux parcelles technologiques.

A l’entendre, les deux parcelles dites paysannes utilisent des méthodes traditionnelles tandis que  celles technologiques utilisent des méthodes assez modernes, bien qu’elles utilisent la même variété de riz appelée orylux.

« Les semences du riz utilisées est la variété Orylux, dont le cycle de maturation varie entre 95 à 105 jours avec un rendement potentiel estimé entre 5 à 6 tonnes/ha » a dit le producteur Sankara.

Poursuivant dans ses explications, le producteur a fait savoir que les deux parcelles technologiques sont plus rentables et ne nécessitent pas assez de moyens financiers.

Ainsi, il a démontré que pour l’exploitation, les charges totales s’élèvent à 24 000 F CFA avec un coût total d’intrants estimé à 68 000 F CFA.

Dans ses réponses apportées aux préoccupations des visiteurs, M. Sankara a souligné que la parcelle paysanne est celle poquée sur plus de 10 graines de riz tandis que la parcelle technologique contient une seule graine de riz.

Les producteurs ont bien apprécié la parcelle technologique à travers les différents témoignages sur l’utilisation de la technique.

C’est le cas des producteurs, Zénabo Ily et de Mahamoudou Ouédraogo, tous de la coopérative bénéficiaire du champ-école qui disent avoir appris à bien économiser avec les semences poquées dans la parcelle technologique.

Des producteurs témoins ont saisis de l’occasion pour remercier la direction provinciale et son partenaire, l’association FERT.

Le Directeur provincial en charge de l’Agriculture du Passoré, Gilbert Ouédraogo a, pour sa part, demandé aux producteurs de faire confiance à l’initiative qui va accroitre leurs productions et contribuer à renforcer davantage leur sécurité alimentaire.

Il les a aussi invités à s’approprier cette technique moderne aux bienfaits multiples en les exhortant en faire un bon usage.

La représentante de l’association, FERT/Burkina, Fatimata Kanazoé s’est dite satisfaite de l’engouement des producteurs.

Elle  les a  du reste exhortés à reproduire les techniques enseignées pour être en phase avec la vision des autorités de la Transition pour l’atteinte de la sécurité alimentaire au Burkina.

Agence d’information du Burkina

ZES/NO/ATA

 

 

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