Ouagadougou/Yagma : 13 présumés délinquants spécialisés dans le braquage et le vol à main armée arrêtés

Ouagadougou, 5 nov. 2024 (AIB) – La brigade de gendarmerie de Yagma a présenté mardi à la presse un réseau de 13 présumés délinquants accusés de braquage, de vol à main armée, de recel et de démantèlement de motos volées.

« Suite à des plaintes, la brigade de gendarmerie de Yagma a ouvert une enquête dont les investigations ont permis d’interpeller 13 présumés braqueurs opérant dans les quartiers de Bassinko, Gambre-Yaaré, Marcoussis et Yagma », a indiqué le commandant de la brigade de Yagma, l’adjudant-chef Laurent Bénao.

Selon lui, ces délinquants, âgés de 18 à 26 ans, opéraient en groupes de deux ou trois individus pour dépouiller leurs victimes. Les boutiques, les voies non éclairées et les abords des auberges étaient des lieux propices pour les opérations de ce réseau, a expliqué le commandant.

D’après l’adjudant-chef Laurent Bénao, ces jeunes Burkinabè, à l’aide d’armes à feu subtilisées à leurs parents, dépossédaient leurs victimes de leurs motos, téléphones portables, argent et autres objets de valeur.

« Les motos volées étaient soit vendues en l’état, soit démantelées avant d’être revendues », a précisé Laurent Bénao en détaillant le mode opératoire du réseau.

Les perquisitions ont permis de saisir cinq pistolets automatiques, dont deux factices, des couteaux, quatre vélomoteurs volés, des pièces de motos et un ordinateur portable, a-t-il ajouté.

L’adjudant-chef a également précisé que quatre de ces malfrats sont toujours en cavale.

Selon le commandant du groupement de gendarmerie de Ouagadougou, le chef d’escadron Issa Paré, les présumés délinquants se composent d’élèves et d’apprentis-chauffeurs.

À ce titre, il a invité les parents à jouer leur rôle d’encadrement de leurs enfants.

Il a également exhorté la jeunesse à abandonner les actes déshonorants et à mieux préparer leur avenir en se concentrant sur leurs études.

Le chef d’escadron Issa Paré a enfin appelé les populations à continuer leurs dénonciations pour contribuer à la lutte contre la délinquance au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

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