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Le gaz naturel, une alternative à l’important déficit énergétique en Afrique de l’Ouest (CEDEAO)
Ouagadougou, 09 déc. 2020(AIB)-La CEDEAO a assuré mercredi, que le développement des énergies renouvelables et la valorisation du gaz naturel, sont «des alternatives à absolument saisir», pour sortir 180 millions de citoyens ouest-africains du manque d’énergie.
«Pour satisfaire nos besoins énergétiques, le développement des énergies renouvelables et la valorisation du gaz naturel, pour lequel, le potentiel de la région (ouest-africaine) représente 30% des réserves prouvées du continent africain, sont des alternatives que nous devons absolument saisir», a affirmé mercredi le représentant résident de la CEDEAO au Burkina Faso, Tièna Coulibaly.
M. Coulibaly s’exprimait à l’ouverture d’une réunion de consultation des Etats membres sur le processus de développement du projet d’extension du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAGEP).
Tièna Coulibaly a relevé que malgré les importantes ressources énergétiques dont regorge l’Afrique de l’Ouest, près de 180 millions de personnes n’ont pas accès à l’énergie, une ressource indispensable à l’amélioration de leurs conditions de vie et à la satisfaction de leurs besoins primaires.
Le gaz naturel, a-t-il dit, représentera 42% de la capacité totale de la région à l’horizon 2033 et sera dès 2026, la première source d’énergie au monde devant le pétrole et le charbon.
C’est fort de ces constats, que la CEDEAO a conduit une étude de faisabilité pour l’extension du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest.
Le gazoduc existant va du Nigéria au Ghana, a rappelé le Directeur de l’Energie et des Mines de la CEDEAO, Bayaornibè Dabiré, précisant que l’extension va se faire en cinq phases.
La 1ere phase consiste à l’extension du gazoduc à la Côte d’Ivoire et au Burkina Faso.
M. Dabiré a indiqué que le WAGEP va travailler avec le projet de développement du gazoduc Nigéria-Maroc parce que, selon lui, les deux projets abordent à peu près le même tracé sur une très bonne partie.
«Nous allons voir comment acheminer ensemble, comment finaliser nos études ensemble et avoir plus de synergie pour la mise en œuvre des projets», a expliqué Bayaornibè Dabiré.
Le Directeur de cabinet du ministre burkinabè de l’Energie, Idrissa Konditamdé a affirmé que «le Burkina Faso soutient avec beaucoup d’engouement le projet d’extension du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest».
Il a réitéré l’engagement de son pays à investir dans le mix énergétique, afin de parvenir à des sources de production moins couteuses et à faible empreinte de carbone.
Agence d’information du Burkina
ata/ak