2023-08-23 10:31

La Maison-Blanche a reconnu la dépendance au combustible nucléaire russe

SOCIÉTÉ: ÉTATSUNIS-RUSSIE-ATOME

WASHINGTON, 23 août. /TASS/. Les États-Unis et d’autres pays à travers le monde subissent les frais à cause de la forte dépendance au combustible nucléaire russe. La Maison-Blanche développe un plan pour sortir de la situation actuelle, l’augmentation de la production d’uranium enrichi est parmi les mesures discutées, rapporte l’agence Bloomberg.

« Nous [les États-Unis] subissons les frais à cause de la dépendance excessive à la Russie dans le domaine du combustible nucléaire », a déclaré Pranay Vaddi, conseiller nucléaire de la Maison-Blanche. « Et pas seulement nous, le monde entier », a-t-il ajouté.

Selon Karen Fili, directrice du département américain d’Urenco, la possibilité d’augmenter la production d’uranium enrichi dans une usine du Nouveau-Mexique est actuellement en discussion pour résoudre ce problème. Cette usine fournit actuellement environ un tiers des besoins américains en uranium enrichi et prévoit d’augmenter sa production de 15% d’ici 2027. Il est prévu que les États-Unis soient en mesure de se libérer de la dépendance de Rosatom dans le secteur de l’énergie nucléaire américaine, compte tenu de l’augmentation de la capacité de l’usine Urenco en Europe. Cependant, Mme Fili n’a pas donné de détails sur le montant des investissements financiers nécessaires pour la mise en œuvre de ces plans, a souligné l’agence.

D’ailleurs, Bloomberg, se référant à Dan Poneman, directeur exécutif de la corporation Centrus Energy, indique que « l’enrichissement non russe n’est pas suffisant pour alimenter les réacteurs mondiaux ». Il est noté que « près de la moitié des livraisons mondiales [du combustible nucléaire] tombe actuellement sur la Russie, ce qui est une réalité inconfortable pour les dirigeants américains et européens ». Si les pays occidentaux échouent à tenter de rétablir le secteur, il est probable qu’ils « devront commencer à éteindre les réacteurs faute de livraisons alternatives » en cas de refus de la Russie de vendre du combustible nucléaire, suggère l’agence. Selon ses informations, la plupart des entreprises d’électricité n’ont des réserves de combustible que pour 18 mois.

Avec TASS

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