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Houet/Panel Inaugural SNC 2024 : Culture, mémoire et sursaut patriotique analysés

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le panel inaugural du colloque de la Semaine nationale de la culture (SNC) 2024 a été animé par le professeur titulaire d’histoire contemporaine, Magloire Somé, le lundi 29 avril 2024. La modération du panel a été assurée par le président du comité scientifique colloque du   le Pr  Salaka Sanou.

Les participants au colloque de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) ont assisté à la conférence inaugurale animée par le professeur titulaire d’histoire contemporaine, Magloire Somé, sur le thème « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau », dans la matinée du 29 avril 2024.

Pour le Pr Somé, il est clair que l’Afrique, et le Burkina Faso se retrouvent dans cette situation d’acculturation où ses fils et filles ont intériorisé une domination culturelle occidentale et orientale et font face à un problème  de perte  identitaire.

« On a l’impression que de nos jours, il y a une quête d’histoire  qui se ramène plutôt à une quête de  récits mémoriels  loin de la préoccupation du  moment national », a fait savoir l’historien.

C’est pourquoi,  il  lui est apparu  important de clarifier les concepts de culture,  et de mémoire historique.

Magloire Somé a ainsi relevé que d’après l’organisation des Nations  unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), la culture est considérée comme l’ensemble des traits distinctifs spirituels et matériels, intellectuels et affectifs  qui caractérisent une société ou un groupe social.

Elle regroupe outre les arts et les lettres,  les  modes de vie, les droits fondamentaux de l’être  humain, les systèmes de valeur, les traditions  et les croyances.

Quant  au concept de mémoire historique, Magloire Somé a affirmé qu’il renvoie au souvenir d’un fait important pour l’histoire.

« Pour les historiens,  le récit mémoriel est chargé d’émotions et de subjectivisme. Compte tenu du fait que la mémoire est à la fois individuelle et plurielle. Elle peut conduire à des conflits  parce qu’à l’intérieur d’un même groupe, il peut y avoir plusieurs  tendances », a alerté  M. Somé.

L’enseignant-chercheur considère que le dialogue culturel révèle la richesse des expressions  culturelles.

« Il est source de tolérance parce qu’il atténue le sentiment de supériorité au constat du caractère relatif  de ses valeurs. Il recommande  de privilégier l’histoire savante  qui se veut objective  et permet plutôt de faire comprendre le fonctionnement politique et social d’un peuple», a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina

NY/hb/bz

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