Fada N’Gourma : Plusieurs activités au menu de la Journée mondiale de l’aide humanitaire
Fada N’Gourma, (AIB)- Les humanitaires de la région de l’Est ont lancé, le mardi 15 août 2023, au cours d’un point de presse, une série d’activités marquant la commémoration de la Journée mondiale de l’aide humanitaire.
Cette année encore, les humanitaires de la région de l’Est ont marqué une halte pour commémorer la Journée mondiale de l’aide humanitaire sous le thème : « Quoi qu’il arrive ».
Le comité d’organisation de l’évènement a indiqué, au cours d’une conférence de presse, organisée, le mardi 15 août 2023, à Fada N’Gourma, que la commémoration de l’évènement est ponctuée par plusieurs activités dans la ville de Fada N’Gourma.
Ce sont, entre autres, une journée de salubrité au district sanitaire, une émission radiophonique sur les principes humanitaires, une visite de site et une conférence publique sur « l’action humanitaire, l’engagement communautaire, la prévention contre l’exploitation et les abus sexuels, le ciblage des bénéficiaires », au profit des scolaires et des étudiants.
Au dernier jour, samedi 19 août, il est prévu une cérémonie solennelle, une exposition de stands des humanitaires et un match de football de gala.
La conférence de presse était l’occasion pour les hommes de médias de poser plusieurs questions en lien avec la crise humanitaire et l’intervention des acteurs.
Etes-vous satisfaits des actions des humanitaires ? Qu’en est-il de la collaboration entre acteurs humanitaires et de la coordination de leurs actions par les autorités administratives ? Quelles sont les difficultés auxquelles les humanitaires font face ? Que pensez-vous de cette opération suspecte de recensement de Personnes déplacées internes (PDI) à Fada N’Gourma qui a tant fait couler beaucoup d’encre et de salive ?
A cette dernière question, le Directeur régional (DR) en charge de l’action humanitaire de l’Est, Yacouba Ouédraogo a coupé court : « il y a des brebis galeuses partout et l’on attend d’être édifié ».
Au sujet des actions des humanitaires à l’Est, il a affirmé qu’il y a un réel motif de satisfaction. En effet, malgré le contexte sécuritaire difficile, a-t-il reconnu, les partenaires humanitaires ont toujours su jouer leur partition pour soulager la souffrance des populations en détresse.
Pour le président du comité d’organisation, Yandi Lompo, par ailleurs Directeur général (DG) de l’Association pour le développement des communautés villageoises (ADCV), il faut souligner justement le rôle essentiel des travailleurs humanitaires qui, au péril de leurs vies, œuvrent sans relâche pour apporter assistance, soins et réconforts aux personnes dans le besoin.
En réponse à la préoccupation relative à la coordination des activités des humanitaires par les autorités administratives, Yacouba Ouédraogo a assuré que les humanitaires communiquent, en permanence, avec les services déconcentrés et décentralisés.
Au sujet de la collaboration entre les humanitaires, Jean Valea du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) a indiqué qu’il y a une nette amélioration, soulignant, en même temps les goulots d’étranglement de l’action humanitaire.
Il a cité, notamment, le contexte sécuritaire qui rend difficile l’accès à certaines localités et les difficultés de financement de certaines activités.
L’on se souvient que le 19 août 2003, 22 travailleurs humanitaires sont morts au cours d’un attentat à la bombe contre l’hôtel Canal à Bagdad en Irak.
Un évènement tragique qui a amené l’Assemblée générale des Nations unies à adopter une résolution désignant le 19 août comme la Journée mondiale de l’aide humanitaire.
Agence d’information du Burkina
Kanliéyama Aboubakar COMBARY
Joanny SOW
