Des jeunes s’engagent pour la souveraineté du Burkina

Ouagadougou, 30 mars 2024 (AIB)- Des jeunes veulent apporter leur contribution à l’atteinte de la souveraineté nationale sur tous les plans, à travers la création d’une association dénommée association Jeunesse citoyenne pour la souveraineté, présentée samedi au public en présence de l’AIB.

« L’aspiration à la souveraineté conjuguée à la sortie du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO et bientôt de l’UMOA, doit servir de leçon aux impérialistes et à leurs suppôts de comprendre qu’une nouvelle jeunesse cette fois-ci souverainiste est née en Afrique et au Burkina Faso en particulier », a indiqué le coordonnateur national de l’association jeunesse citoyenne pour la souveraineté (JCS), Mahamadi Ilboudo.

Il s’exprimait samedi à Ouagadougou lors du lancement des activités de la JCS.

Pour le secrétaire nationale chargé à l’information, à la communication de l’association, Jules César Wangré, l’objectif de l’association est de lutter contre toutes les formes de dépendances.

« Nous voulons travailler à retrouver notre souveraineté sur les matières premières, la souveraineté sur le plan éducatif, sur le volet économique et nous voulons que nous revenions à nos racines conformément à l’agenda de la Transition », a-t-il précisé.

Par ailleurs, M. Wangré a invité les Burkinabè à se reconnecter avec leurs racines tout en soulignant que les racines d’un arbre ne peuvent pas nourrir un autre arbre.

« Nous voulons renverser les tendances afin que le Burkinabè se retrouve dans son vrai esprit de Burkinabè pour faire l’affaire du Burkina Faso à travers les valeurs de nos ancêtres que nous allons réveiller le 15 mai », a souligné le chargé des TIC de l’association Fortune Younga.

En marge du lancement des activités de l’association, il s’est tenu un panel placé sous le thème : « Responsabilités de la jeunesse citoyenne face aux défis de la souveraineté ».

Le premier paneliste, le chargé d’information et de communication de l’association M. Wangré a soutenu que ceux qui doivent servir par leur intelligence et leur engagement à cette Transition c’est d’abord une jeunesse informée sur les grands enjeux.

D’ailleurs le deuxième paneliste, le chargé des relations extérieures de l’association Simon Pierre Guilogo est revenu sur la « charte de l’impérialisme » lors de son intervention.

A l’écouter, les jeunes doivent connaître cette charte afin de pouvoir analyser et comprendre qui ils sont.

« Les impérialistes nous combattent jour et nuit pour nos richesses. Chacun ici doit se constituer à partir des informations qu’il a eues, en ambassadeur et en défenseur de la Nation », a-t-il déclaré à l’endroit de la jeunesse.

« Pour rappel, le camarade président Ibrahim Traoré déclarait lors de son investiture que : « Le peuple sera ma boussole ». Partant de ce postulat, nous jeunesse souverainistes estimons être une composante de cette boussole », a notifié le coordonnateur national de l’association JCS.
Agence d’information du Burkina
AMZ/MJR/NK/ata

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