Burkina : Le RéBuSE prône la mise en place «systématique» de la pratique de l’évaluation des politiques publiques dans l’administration
Ouagadougou, 30 mars 2024 (AIB) – Le Réseau burkinabè de Suivi et d’Evaluation (RéBuSE), a prôné samedi à Ouagadougou, la mise en place «systématique» de l’évaluation des politiques publiques dans l’administration burkinabè, en vue d’impacter la vie des populations bénéficiaires des différents projets et programmes.
L’évaluation est indispensable dans la mise en œuvre des politiques publiques. Elle constitue une étape de la mise en œuvre des politiques publiques», a indiqué le président du Réseau burkinabè de Suivi et d’Evaluation (RéBuSE), Jean Stanislas Ouédraogo.
Pour M. Ouédraogo, la culture de l’évaluation doit accompagner toute activité, aussi petite soit-elle, car cela permet de corriger les erreurs.
Il s’exprimait samedi à Ouagadougou, lors d’un café de presse pour partager la contribution de sa structure au renforcement des capacités évaluatives au Burkina Faso.
L’objectif de ce café de presse visait également à présenter les actions majeures réalisées dans le cadre du renforcement des capacités évaluatives par le RéBuSE, présenter le nouveau bureau exécutif du RéBuSE et échanger avec le nouveau président de l’Association africaine d’évaluation (AfrEA).
Pour Jean Stanislas Ouédraogo, l’administration publique doit s’inscrire dans la dynamique de l’évaluation des politiques publiques mises en œuvre.
« L’intervention du RéBuSE, c’est justement de promouvoir cette pratique-là, qu’elle soit systématique, au niveau de l’administration publique. Comme les ressources sont rares, il faut les utiliser à bon escient pour qu’elles puissent impacter la vie des populations ».
Le président de l’Association africaine d’évaluation (AfrEA), Miché Ouédraogo, prône quant à lui, une culture africaine d’évaluation des politiques publiques en vue d’impacter la vie des populations.
«Nous voulons une évaluation ‘’made in africa’’, faite par les africains, qui s’inspirent de nos pratiques endogènes et des savoirs du continent », a conclu M. Ouédraogo.
Agence d’information du Burkina
DNK/ata
