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Côte d’Ivoire : Le président Ouattara prête serment devant 13 chefs d’Etats

Ouagadougou, 14 déc. 2020 (AIB)-Le président de la république ivoirienne Alassane Ouattara a prêté serment lundi à Abidjan pour son troisième mandat, en présence de 13 chefs d’Etats africains.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a juré lundi sur l’honneur à Abidjan «de respecter et de défendre fidèlement la Constitution, d’incarner l’unité nationale, d’assurer la continuité de l’Etat et de défendre son intégrité territoriale».

Alassane Ouattara compte «protéger les droits et libertés des citoyens, remplir consciencieusement les devoirs de (sa) charge dans l’intérêt supérieur de la Nation».

Il a invité le peuple à lui retirer «sa confiance» et qu’il «subisse la rigueur des lois» s’il trahit son serment.

Le président ivoirien Alassane Ouattara, a ainsi prêté serment lundi, la main-gauche posée sur la Constitution et la main droite levée.

La prestation s’est déroulée en présence de 13 chefs d’Etats dont le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, d’un vice-président, de deux premiers ministres, du ministre des Affaires étrangères de la France, de l’ancien président français Nicolas Sarkozy et des représentants de plusieurs autres pays.

Selon le président Alassane Ouattara, la «présence de toutes ses personnalités, est le témoignage de leur amitié, leur solidarité et leur fraternité «avec le peuple de Côte d’Ivoire».

Le président investi a été reconduit «comme chef souverain et Grand maitre des Ordres» par la grande chancelière de l’Ordre national de la République de Côte d’Ivoire Henriette Dagri Diabaté.

Selon Alassane Ouattara, avec sa réélection, «les Ivoiriens ont fait le choix dans leur grande majorité de la démocratie, de la paix, de la stabilité, en dépit de toutes les entraves à l’expression de leur liberté et de leur droit de vote».

L’investiture intervient après la réélection du président Ouattara, à un troisième mandat le 31 octobre dernier qui a été contesté par son opposition à travers une désobéissance civile marquée par des morts.

Aussi, le président réelu dit condamner «avec la plus grande fermeté les violences qui ont entrainé des pertes en vies humaines et des destructions de biens publics et privés».

«Ces actes graves ne doivent pas rester impunis. Il faut mettre fin à l’impunité dans notre pays», a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina

Wis

Photo : présidence du Faso 

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