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Burkina : Une association espère «une ouverture rapide» des frontières terrestres dans l’espace CEDEAO

Ouagadougou, 12 avril 2021 (AIB) – Face aux difficultés des entreprises, le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) a souhaité lundi, «une ouverture rapide» des frontières terrestres des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

 

«Face aux difficultés actuelles que rencontrent les entreprises, nous espérons une ouverture rapide, progressive et concertée des frontières terrestres des pays membres de la CEDEAO, avec la prise de mesures adéquates pour faire face à la crise du corona virus», a indiqué lundi, le président du CISAG Issaka Ouédraogo.

M. Ouédraogo s’exprimait à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse portant sur l’actualité nationale.

Selon Issaka Ouédraogo, «le CISAG envisage dans les jours à venir, en collaboration avec d’autres structures associatives, l’organisation d’une grande marche de soutien à la relance économique et d’encouragement de tous les acteurs du domaine».

Le président du CISAG apporte son soutien à l’opérateur économique  Apollinaire Compaoré mis en cause dans une affaire de financement de terroriste par deux médias, l’un burkinabè et l’autre international.

En effet, dans deux articles croisés publiés distinctement courant mars, ces deux médias accusent l’opérateur économique d’alimenter des groupes terroristes avec l’argent issu de la contrebande d’une marque de cigarette dont il a le monopole de vente.

Ces deux médias sont l’Evènement et l’Organized crime and corruption reporting project (un réseau international de journalistes et de centres d’investigation).

«Le CISAG condamne ces allégations sans preuves contre un chef d’entreprise dynamique et entreprenant et qui fait la fierté du Burkina Faso tant au plan national qu’international», a déclaré Issaka Ouédraogo.

Au cours de la conférence de presse, Issaka Ouédraogo a évoqué d’autres sujets d’actualité notamment l’éducation et la situation sécuritaire.

Il a déploré que les écoles soient devenues, au  fil du temps, «des repères de non droit, des lieux de consommation et de trafic de stupéfiants, des zones de violences physiques et de promotion de l’incivisme et de l’intolérance».

Selon lui, «le mal est profond et il faudra plus qu’un forum national pour trouver le remède aux nombreux dysfonctionnements auxquels l’on assiste de plus en plus dans notre système éducatif».

Sur le plan sécuritaire, Issaka Ouédraogo a rendu un hommage appuyé aux Forces de défenses et de sécurité (FDS) ainsi qu’aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Ceux-ci, a-t-il signifié,  «abattent un travail remarquable dont ils paient malheureusement  un lourd tribut sur le terrain de la protection des personnes et des biens».

Il a, de ce fait, invité les autorités à mieux prendre en compte et «traiter avec diligence» les difficultés énumérées par les FDS et VDP «afin de leur donner les moyens qui vont avec leurs engagements».

Agence d’information du Burkina

MSS/wis/ak

 

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