Burkina-Presse-Revue

Burkina: Terrorisme et session du Conseil économique et social, largement commentés par la presse

Ouagadougou, 13 juil. 2022 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce mercredi, font un focus sur l’ouverture, la veille, de la première session du Conseil économique et social (CES), à la recherche de stratégies de lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.

« Crise sécuritaire au Burkina: Le CES à la recherche de stratégies endogènes », arbore à sa machette, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés  burkinabè.

Selon lui, le Conseil économique et social (CES) a ouvert officiellement hier mardi à Ouagadougou, sa première session ordinaire de l’année 2022  sous le thème : « Restauration de la sécurité et maintien d’une paix durable au Burkina Faso : Quelles stratégies et actions endogènes et exclusives ? ».

Le confrère soutient que les participants vont réfléchir pendant 28 jours sur des recommandations et actions concrètes qui permettront aux  autorités de faire face à la crise sécuritaire.

Même son de cloche pour le journal privé, Le Pays qui souligne que le CES se dit conscient de la question de l’insécurité qui inquiète plus d’un.

Pour lui,  c’est le patron  de l’institution, Bonaventure Ouédraogo qui a donné le top de départ des travaux de la rencontre, en présence du Premier  ministre, Albert Ouédraogo.

D’après  le quotidien privé L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso, le président du CES note qu’il  y a une urgence à trouver des solutions aux attaques répétées des terroristes.

Le journal public Sidwaya de son côté, mentionne que les membres du CES échangent sur des actions endogènes pour le maintien d’une paix durable au Burkina Faso.

Dans ses ‘’Révélations’’ du jour, le quotidien privé  Le Pays fait observer que concernant la rumeur faisant cas de l’arrestation de présumés terroristes à Ouagadougou, « L’Etat-major dément ».

Le journal publie un communiqué qui indique que depuis quelques heures, des images d’une présumée arrestation de terroristes à Gounghin (quartier de Ouagadougou) circulent sur les réseaux sociaux.

Selon l’écrit, « cette information n’est pas avérée, car il s’agit en fait, de deux individus qui se battaient avec des armes blanches près de l’échangeur  de l’Ouest et qui ont été appréhendés par les forces de l’ordre sur dénonciation des populations riveraines ».

Quant au journal bobolais, L’Express  du Faso, il s’appesantit sur l’insécurité  qui assaille le secteur hôtelier dans la ville de Sya.

Il a fait savoir que les  «Toubabs » sont de moins en moins dans les rues de Bobo-Dioulasso.

Le même quotidien donne la parole à un citoyen, Padwendé Kientga, handicapé et ancien étudiant en droit public au centre universitaire de Banfora qui estime qu’au sujet de la lutte contre le terrorisme, « au lieu d’accuser les militaires, organisons-nous ».

Agence d’information du  Burkina

NO/ho/ak

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