Burkina : Les anciens militaires et anciens combattants outillés en techniques d’écriture mémorielle
Ouagadougou, 25 octobre 2025 (AIB)-La Délégation aux anciens combattants et anciens militaires (DACAM) a clôturé, vendredi 24 octobre 2025 à Ouagadougou, la 2ᵉ édition de l’atelier d’écriture mémorielle au profit des anciens militaires et anciens combattants, tenue sous le thème : « Écrire pour éclairer les générations actuelles et futures ».
« Durant ces quatre jours de formation, nous avons initié les participants aux différentes techniques d’écriture mémorielle. Ce sont des anciens militaires qui ont un parcours inspirant », a déclaré le formateur Koba Aboubacar Dao.
Selon lui, l’objectif est d’amener ces anciens combattants à rédiger leurs mémoires afin de partager leurs expériences avec la génération actuelle et celles à venir.
Koba Aboubacar Dao a indiqué que « ce n’est pas courant qu’on écrive des mémoires au Burkina, ou qu’on écrive tout simplement. Mais s’ils ont été outillés, ils trouveront un intérêt à partager leurs vécus au cours de leurs fonctions ».
« Nous avons alterné activités théoriques et pratiques pour un bon déroulement de cet atelier, si bien que nous espérons des mémoires bientôt », a-t-il ajouté.
La 2ᵉ édition de l’atelier d’écriture mémorielle, qui a débuté le 21 octobre, a refermé ses portes le vendredi 24 octobre 2025 par une cérémonie de remise d’attestations de formation aux différents participants.
Des attestations de reconnaissance ont également été attribuées aux partenaires, notamment le FONA-DR et les Éditions IKS, en présence du délégué des anciens combattants et anciens militaires, le colonel William Combary.
Les Éditions IKS ont par ailleurs offert deux bons d’édition à deux anciens combattants qui se lanceront prochainement dans la rédaction de leurs mémoires.
Le général de brigade Sidiki Daniel Traoré a exprimé sa satisfaction à l’issue de l’atelier :
« Je me demandais bien ce que j’allais découvrir : est-ce que j’allais écrire ? quoi ? et pour qui ? Mais progressivement, je me suis rendu compte que cette formation est essentielle pour tout le monde. »
M. Traoré a souligné que « non seulement les anciens militaires et combattants, mais aussi tous ceux qui ont joué un rôle dans la vie nationale ou personnelle ont quelque chose à raconter sur eux-mêmes, pour les autres ».
« J’ai appris également que les mémoires et l’autobiographie, bien que voisines, ne sont pas les mêmes. Les mémoires sont centrées sur l’individu qui se raconte tout en se situant dans un contexte historique plus global, tandis que l’autobiographie se focalise davantage sur la personne elle-même », a-t-il précisé.
Enfin, il a invité les anciens à écrire pour la postérité :
« Les jeunes d’aujourd’hui seront les anciens de demain et doivent poursuivre ce partage, afin que nous puissions bâtir un patrimoine permettant de construire ce pays. »
Agence d’Information du Burkina (AIB)
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