Burkina : Le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme solidaire du peuple burkinabè

Ouagadougou, 22 mars 2024 (AIB)-Le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme Volker Türk a exprimé jeudi soir à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse, sa «solidarité avec le peuple burkinabè en ces temps difficiles».

«Je suis venu ici exprimer ma solidarité avec le peuple burkinabè en ces temps difficiles et m’engager au plus haut niveau sur la situation des droits Humains», a affirmé jeudi soir à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse, le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme Volker Türk.

A son arrivée, le Haut-commissaire a été reçu dans la matinée du jeudi par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré au palais de Koulouba à Ouagadougou. Il a remercié le chef de l’Etat «pour les discussions étendues et approfondies» qu’ils ont eu ensemble.
M. Türk a informé que ces discussions ont porté «sur la grave situation sécuritaire, socio-économique et humanitaire, le changement climatique et la dégradation de l’environnement, les inégalités, la nécessité de forger un nouveau contrat social et d’assurer une participation inclusive de tous les Burkinabè au processus de Transition».

Selon M. Türk, il y a 2,3 millions de personnes qui sont en insécurité alimentaire, plus 2 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays et 800 mille enfants non scolarisés.

«Au total, 6,3 millions de personnes sur une population de 20 millions sont dans le besoin d’assistance humanitaire», a-t-il égrené. Face à «l’ampleur des besoins des populations», il a déploré l’insuffisance des ressources mises à la disposition du pays par la communauté internationale.

Le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme Volker Türk a renseigné qu’en 2023, son «bureau a documenté 1335 violations et abus des droits Humains et du droit humanitaire avec au moins 3800 victimes civiles». Il a précisé que «les groupes armés sont responsables de la grande majorité de ces violations contre les civils».

Il s’agit, a-t-il poursuivi «d’incidents impliquants plus de 86% des victimes». «Une telle violence gratuite doit cesser et les auteurs doivent répondre de leurs actes», a-t-il insisté.

Le responsable onusien dit comprendre «parfaitement les graves défis auxquels sont confrontés les Forces de défense et de sécurité (FDS) au Burkina Faso».

Il se dit «encouragé par les déclarations selon lesquelles des mesures sont prises pour veiller à ce que leurs comportements soient pleinement conformes au droit international humanitaire et au droit international de droits de l’Homme».

Agence d’information du Burkina
WIS/ata

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