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Burkina: «Ce sont 157 stations de radios qui couvrent le territoire national» (Ministre)

Ouagadougou, 13 fév. 2020 (AIB) – Au Burkina Faso, «ce sont 157 stations de radios de typologies diverses qui couvrent le territoire national», a mentionné le ministre en charge de la Communication Rémis Fulgance Dandjinou, dans son message à l’occasion de la 9e Journée mondiale de la Radio, célébrée ce jour.

«Du 25 octobre 1959, date à laquelle la Radio Haute-Volta (ancienne appellation du Burkina Faso) a commencé à émettre, à ce 13 février 2020, ce sont 157 stations de radios de typologies diverses qui couvrent le territoire national et qui, par le biais des ondes hertziennes, assurent un maillage informationnel et éducationnel de l’ensemble des populations», a relevé Rémis Fulgance Dandjinou.

Le ministre a, d’entrée de jeu, rappelé que «ce 13 février 2020, la communauté internationale célèbre la 9ème édition de la Journée mondiale de la radio, sous le thème : « Nous sommes la diversité».

Pour M. Dandjinou, la radio reste et demeure le moyen d’information, par excellence, plébiscité dans tous les pays, surtout ceux en voie de développement.

Et d’expliquer que «cela est lié à sa capacité à franchir d’importants obstacles tant géographique, technologique, économique que linguistique ; des obstacles qui, pour certains moyens classiques ou modernes d’information et de communication, paraissent quasi insurmontables».

«Il est important pour le ministère de la Communication et des relations avec le Parlement de souligner et de saluer le dynamisme de notre paysage médiatique marqué par le pluralisme médiatique, surtout dans le domaine de la radio», a-t-il fait remarquer.

L’édition 2020 de la Journée mondiale de la Radio se déroule à un moment où le Burkina Faso subit les assauts répétés du terrorisme, des menaces pour son vivre-ensemble et sa cohésion sociale.

Selon Rémis Dandjinou, «ce contexte national impacte sur la vie des radios dont certaines ont dû réduire leur temps d’émission, dans le meilleur des cas, ou tout simplement fermer, dans le pire des cas».

Et de souligner qu’il se pose également la délicate question du respect et de la protection de l’intégrité physique des travailleurs des médias ainsi que celle de la sécurisation des investissements réalisés par les promoteurs.

«En dépit de ces difficultés, les radios et leurs acteurs sont restés attachés à leur mission, donnant les moyens de la résilience aux populations et jouant l’interface entre le citoyen, l’autorité et les autres acteurs», a reconnu le ministre.

Toutefois, M. Dandjinou a rappelé «la lourde responsabilité qu’ont les acteurs (promoteurs, animateurs, journalistes, techniciens, etc.) dans la préservation du vivre-ensemble et de la cohésion sociale, leur obligation d’être des vecteurs d’une information responsable, professionnelle et sensible au conflit et leur nécessaire contribution à la quête de la paix».

La Journée mondiale de la radio (JMR) constitue une occasion offerte par l’Organisation des nations pour la science et la culture (UNESCO) depuis le 3 novembre 2011, de célébrer le développement de ce média, ainsi que son impact sur la vie des communautés.

Agence d’information du Burkina

AK/ata

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