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Burkina : 73 nouveaux radiologues baptisés «la résilience» effectuent leur sortie
Ouagadougou, 28 mai 2021 (AIB) – 73 nouveaux médecins en radiodiagnostic et imagerie médicale, formés à l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, ont reçu, vendredi, leurs parchemins avec comme nom de baptême «la résilience».
Selon le parrain technique des récipiendaires, le professeur Adama Traoré, le nom de baptême «la résilience n’est pas un concept mais renferme tout un symbole de sagesse» qui interpelle (les nouveaux médecins) «à un don de soi, à la sagesse, au sacerdoce, à la rigueur et à l’endurance».
Il les a donc invités, à «véhiculer des valeurs de partage, d’humanisme et de discipline» durant toute leur carrière.
Professeur Adama Traoré s’exprimait vendredi, lors de la cérémonie officielle de sortie de six promotions de médecins en radiodiagnostic et imagerie médicale, formés à l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou.
Il a conseillé ses filleuls de «ne pas perdre de vue que le domaine du radiodiagnostic et l’imagerie médicale est en perpétuelle éclosion et qu’il y a une nécessité de formation continue».
Le parrain technique a également fait une doléance au ministre en charge des Enseignements supérieurs, pour que les radiologues soient formés en plus de la médecine, en technique, afin de leur permettre d’effectuer des dépannages en cas de besoin.
La porte-parole des promotions, Dr Korotimi Bakala/Sanogo, a relevé que «la formation pratique a rencontré des difficultés du fait de la faiblesse des plateaux techniques dans les structures sanitaires nationales».
Elle a informé que c’est grâce aux conventions signées entre la coordination du Diplôme d’études spécialisées (DES) et des Centres hospitaliers universitaires (CHU) du Maghreb et de la France qu’ils ont pu obtenir des stages de courte durée.
Docteur Bakala a lancé un cri de cœur au sujet de l’insuffisance des plateaux techniques qui reste un défi à relever, se demandant ce que peut faire «un radiologiste sans un appareil de radiologie».
«Autant nous suggérons une amélioration dans nos formations (sanitaires), autant nous renouvelons nos devoirs, respectons nos engagements pour le service de la Nation, dans l’intérêt bien connu des patients», a-t-elle ajouté.
Agence d’information du Burkina
HB/wis/ak
