Burkina-Promotion-sport-Razball-Jeunes-Coraniques
Bobo-Dioulasso : Les enfants des foyers coraniques honorés lors de la finale du tournoi de razball
Bobo-Dioulasso, 20 juil. 2025 (AIB)- Le secteur 10 de la ville de Bobo-Dioulasso a accueilli ce dimanche, la grande finale du tournoi de razball dédiée exclusivement aux enfants des foyers coraniques. Organisée par l’Association pour l’Implantation du Razball (APIRAZ), la compétition a réuni 10 équipes, démarrée le 28 juin dernier.
En finale, l’équipe Al Abtal, en rouge et venue du secteur 25, s’est imposée face à Bilal du secteur 32, habillée en bleu. Le score final est sans appel : +38 pour Al Abtal contre +4 pour Bilal. Dans le razball, chaque but inscrit, appelé « Razi », équivaut à 3 points.
Placée sous le thème « Le razball, un facteur d’intégration de toutes les couches sociales », cette édition a été marquée par une forte mobilisation des populations et la présence d’autorités locales.
Selon Zakaria BANDAOGO, promoteur du razball et initiateur du tournoi, l’objectif est de créer un espace d’épanouissement, de fraternité et de cohésion sociale pour les enfants souvent marginalisés. « Nous remercions les autorités et les participants pour leur soutien et leur présence », a-t-il souligné avec satisfaction.
Né de l’initiative de M. BANDAOGO, magistrat de profession, le razball est un sport burkinabè dont les premières règles ont été testées le 18 mars 2021, avant un lancement officiel à Bobo le 31 juillet de la même année. Ce sport continue de se développer à travers diverses compétitions et suscite un intérêt croissant au sein de la jeunesse.
Le razball est un nouveau sport inspiré du football et du tennis. Il se joue sur un petit terrain, avec un ballon classique. Un filet placé à une hauteur de quatre vingt (80) centimètres du sol sépare les deux équipes. Le but est de faire passer le ballon sous ce filet sans le toucher. C’est un sport sans contact physique, qui mise sur la rapidité, la précision et le jeu d’équipe. Originalité : il encourage aussi l’usage des langues locales pendant le jeu. Son terrain s’appelle le zangayaré qui veut dire la clairière en langue bissa.
Agence d’information du Burkina
AB/BBP
