Accueil Blog Page 942

Burkina : Le Mouvement des jeunes socialistes appelle à la mutualisation des forces contre le terrorisme

Burkina-Sécurité-Association-Déclaration

Burkina : Le Mouvement des jeunes socialistes appelle à la mutualisation des forces contre le terrorisme

Ouagadougou, 26 nov. 2021 (AIB)-Le président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), Lionel Gourma a affirmé jeudi à Ouagadougou, que seule la mutualisation des forces permettra de venir à bout du terrorisme au Burkina Faso.

« Toutes les forces sociales (…) ont l’obligation de mutualiser leurs efforts pour que nous puissions sortir de cette longue parenthèse cauchemardesque », a indiqué le président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), Lionel Gourma.

Selon lui, les Burkinabés ne doivent pas disperser leurs énergies dans des querelles concernant notamment la démission du président du Faso, l’accusation de la France, la libération du général Diendéré et le retour de l’ancien chef d’Etat, Blaise Compaoré.

« Le terrorisme est notre ennemi commun et il faut se garder de vouloir à tout prix chercher un bouc émissaire », a souligné M. Gourma.

« C’est en discutant, en se donnant des idées que nous pourrions l’un dans l’autre venir à bout de ce phénomène qui créé tant de désolation dans notre pays », a-t-il laissé entendre.

Il a noté que le Burkina Faso est impuissant face au terrorisme à cause de la mésentente et le manque d’unité au sein de la population.

Le MJS propose que le président du Faso prenne ses responsabilités afin de régler la cacophonie qui sévit au sein de la hiérarchie des Forces de défense et de sécurité (FDS).

Selon  Lionel Gourma, « le gouvernement doit émettre des bons de guerre afin de mieux financer intérieurement la lutte contre le terrorisme ».

Il propose la nomination des chefs d’états major particuliers dans les zones à haut risques d’insécurité notamment au Nord, à l’Est, au Sahel et dans la Boucle du Mouhoun.

Rappelons que le Mouvement des jeunes socialistes (MJS) est un organisme de réflexion et d’intervention propre aux jeunes qui œuvre au profit de la jeunesse.

Agence d’information du Burkina

CYR/wis

Burkina : Le monde de la littérature réfléchit sur la question de l’édition et du marché

Burkina-Culture-Littérature-Foire

Burkina : Le monde de la littérature réfléchit sur la question de l’édition et du marché

Ouagadougou, 26 nov. 2021 (AIB)-La ministre en charge de la culture et des arts Elise Thiombiano/Ilboudo a présidé jeudi, l’ouverture de la 16e édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou qui sera axée sur la question de l’édition et du marché.

« Nous voulons à travers le thème de cette édition ‘’Edition et marché du livre au Burkina Faso : enjeux, défis et perspectives’’ réfléchir sur la question de l’édition et du marché qui constituent des maillons essentiels de la chaine du livre » a affirmé madame Thiombiano/Ilboudo.

La ministre de la culture s’exprimait jeudi, à l’ouverture de la 16e édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) prévue du jeudi au dimanche prochain.

Elle a exhorté « les écrivains, les hommes de lettres, les éditeurs et les diffuseurs à faire de la FILO, un forum d’échanges en vue de travailler à résoudre les difficultés du secteur du livre à savoir l’édition et le marché ».

Au cours de la 16è édition de la FILO, les écrivains, les hommes de lettres, les éditeurs et les diffuseurs vont réfléchir sur la question de l’édition et du marché du livre au Burkina Faso.

Mme Thiombiano/Ilboudo a indiqué que « l’organisation de la FILO traduit la volonté affichée de l’Etat burkinabè d’impulser au secteur du livre, la dynamique lui permettant d’occuper sa place au cœur du processus de développement du Burkina Faso ».

« La tenue (de la FILO 2021) témoigne de l’intérêt que le Burkina Faso accorde aux hommes de culture, à la littérature et à la promotion du livre, de la lecture et enfin des écrivains » a soutenu la ministre Thiombiano.

La FILO 2021 va comporter deux volets comme à l’accoutumée. Le premier c’est des expositions vente et/ou expositions simples de livres et le second, ce sont des conférences, des tables rondes, des concours littéraires, des rencontres avec des écrivains, des séances de dédicaces.

Agence d’information du Burkina

OSY/wis

ACTUALITÉ :LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 26 NOVEMBRE 2021

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 26 NOVEMBRE 2021

 

PARIS – Face à la flambée de la pandémie de Covid-19 en Europe, la France a annoncé jeudi un durcissement des contraintes, sans reconfinement ni couvre-feu, tandis que l’Allemagne, frappée par sa plus violente vague de contaminations, a franchi le seuil des 100.000 morts.

 

En Afrique du Sud, des scientifiques ont alerté sur un nouveau variant du Covid-19 présentant un nombre « extrêmement élevé » de mutations et avec un « potentiel de propagation très rapide », amenant le Royaume-Uni à interdire l’entrée aux voyageurs de six pays africains.

 

PRAGUE – Le président tchèque Milos Zeman a de nouveau été admis jeudi à l’hôpital quelques heures après en être sorti, après avoir été testé positif au Covid-19, a annoncé son porte-parole Jiri Ovcacek.

 

HONIARA – La police des îles Salomon a tiré des coups de sommation vendredi pour disperser des manifestants qui tentaient d’atteindre la résidence du Premier ministre à Honiara, la capitale, en proie à une troisième journée d’émeutes, au moment où l’Australie a commencé à déployer une force de maintien de la paix.

 

MADRID – Des milliers de manifestants sont descendus jeudi dans les rues d’Europe et d’Amérique latine pour exiger la fin des violences faites aux femmes, la police dispersant certains rassemblements notamment à Istanbul et Mexico.

 

GRAMOTEINO (Russie) – Cinquante-deux personnes, 46 mineurs et six sauveteurs, ont été tuées jeudi après un accident dans une mine de charbon en Sibérie, une nouvelle catastrophe qui frappe un secteur régulièrement endeuillé en Russie.

 

CALAIS (France) – Après le choc face à la pire tragédie migratoire survenue en Manche et alors que Paris et Londres semblaient vouloir surmonter leurs désaccords, le Premier ministre britannique Boris Johnson a demandé jeudi à la France de reprendre les migrants arrivés illégalement en Angleterre depuis les côtes françaises.

 

PARIS – Un « coup de semonce » avant de durcir le ton: le comité national des pêches français a annoncé jeudi le blocage vendredi des accès à trois ports et au tunnel sous la Manche pour les marchandises, pour exiger l’octroi rapide de licences de pêche post-Brexit.

 

MADRID – Après plusieurs semaines de tractations, le gouvernement espagnol a obtenu jeudi l’aval des députés à son budget 2022, marqué par un niveau de dépenses record, alors que la grogne monte dans le pays en raison d’une reprise plus lente que prévu.

 

BERLIN – La co-présidente des Verts allemands, Annalena Baerbock, va devenir la nouvelle ministre des Affaires étrangères du pays et être ainsi la première femme à occuper ce poste, a annoncé son parti jeudi soir.

 

KHARTOUM – Des milliers de manifestants ont scandé jeudi « Non au pouvoir militaire », réclamant un véritable changement au Soudan où un accord vient de réinstaller le Premier ministre civil tout en renforçant la mainmise de l’armée après son putsch du 25 octobre.

 

MOGADISCIO – Huit personnes ont été tuées jeudi et plus d’une dizaine blessées par l’explosion d’une voiture piégée près d’une école de la capitale somalienne Mogadiscio, revendiquée par le groupe jihadiste des shebab, ont annoncé les services de sécurité.

 

BANJUL – Une commission ayant enquêté en Gambie sur les crimes commis durant le régime de Yahya Jammeh réclame que les principaux responsables soient jugés. Elle n’a pas donné leur nom, mais les victimes ne doutent pas que l’ancien dictateur figure parmi eux.

 

RABAT – Le ministre israélien de la Défense Benny Gantz a conclu jeudi sa première visite au Maroc, concrétisée par un accord de coopération sécuritaire « sans précédent » avec le royaume chérifien, qui a déclenché la fureur du voisin algérien.

 

ISTANBUL – Le général émirati Ahmed Nasser Al-Raisi, accusé de torture, a été élu jeudi président d’Interpol, au grand dam des défenseurs des droits de l’Homme, qui estiment que son élection entravera la mission de l’organisation

 

MOSCOU – L’emblématique ONG russe Memorial a appelé jeudi les autorités à abandonner les poursuites la menaçant de dissolution, à l’ouverture d’un procès symbolique des pressions contre la société civile devant la Cour suprême.

 

LA HAVANE – Un centre destiné à préserver l’oeuvre et la pensée de Fidel Castro (1926-2016) a été inauguré jeudi, à l’occasion du cinquième anniversaire de la mort du « Lider maximo », à la Havane, où le président vénézuélien Nicolas Maduro s’est rendu en visite surprise.

 

BRUXELLES – Les 27 pays membres de l’UE ont adopté jeudi une position commune approuvant dans ses grandes lignes le projet de législation européenne pour réguler internet et mettre fin aux abus de pouvoir des géants du numérique.

 

PARIS – L’Unesco a annoncé jeudi avoir adopté un premier texte mondial sur l’éthique de l’intelligence artificielle (IA), un premier pas pour encadrer ces technologies révolutionnaires, qui font peser des risques fondamentaux sur les sociétés en dépit des nombreuses avancées qu’elles permettent.

 

BUENOS AIRES – Une statue à Naples, des hommages de l’Argentine à l’Inde: la planète football s’est remémoré jeudi son « Dieu », Diego Maradona, disparu il y a un an à 60 ans, laissant le souvenir de gestes de génie et d’une vie de tumultes.

 

Un an jour pour jour après la mort de l’idole, un Argentin de 39 ans est devenu l’heureux père d’un petit « Diego », qui dans quelques jours rejoindra au foyer ses deux soeurs de 10 ans, prénommées… Mara et Dona.

(afp)

 

Burkina : Le président Kaboré annonce  « dès la semaine prochaine une opération mains propres  »

Burkina-Nation-Discours

Burkina : Le président Kaboré annonce  « dès la semaine prochaine une opération mains propres  »

Ouagadougou, 25 nov. 2021 (AIB)-Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a annoncé jeudi nuit à Ouagadougou, « une opération mains propres, dès la semaine prochaine pour vider tous les dossiers pendants de corruption ».

« Je lancerai dès la semaine prochaine, après concertation avec les autorités judiciaires et l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption, une opération mains propres, pour vider tous les dossiers pendants de corruption et éclaircir toutes les affaires qui polluent le quotidien des Burkinabè épris de bonne gouvernance et de démocratie », a indiqué le chef de l’Etat dans un message à la Nation.

Au regard des circonstances actuelles marquée par la recrudescence des attaques terroristes et les protestations de certains citoyens, le président Kaboré promet de « constituer une équipe (gouvernementale) resserrée et plus soudée (qui sera engagée) sur la trajectoire de la croissance économique, et de la poursuite de la lutte contre le terrorisme ».

Le message à la Nation du président Kaboré intervient à deux jours d’une marche annoncée (non autorisée) par des organisations de la société civile pour dénoncer la dégradation de la situation sécuritaire et pour certains, exiger sa démission.

Le chef de l’Etat a invité « les uns et les autres à savoir raison garder et à ne surtout pas croire que c’est en cassant le thermomètre qu’on guérit de la fièvre ».

Selon lui, « le peuple burkinabè a le droit et le devoir de s’exprimer librement sur la conduite des affaires publiques » et de préciser qu’il « y tient particulièrement ».

« C’est pourquoi, j’invite notre vaillante jeunesse à faire preuve de discernement, de vigilance et de retenue, en se démarquant de tous les vendeurs d’illusions qui veulent saper les fondements de notre Nation », a-t-il conseillé.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina : Le président Kaboré invite à « mettre fin aux dysfonctionnements inacceptables qui sapent le moral » des troupes burkinabè

Burkina-Nation-Discours

Burkina : Le président Kaboré invite à « mettre fin aux dysfonctionnements inacceptables qui sapent le moral » des troupes burkinabè

Ouagadougou, 25 nov. 2021 (AIB)-Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a appelé jeudi nuit, à la fin des « dysfonctionnements inacceptables qui sapent le moral » des troupes combattantes (burkinabè) « et entravent leur efficacité dans la lutte contre les groupes armées terroristes ».

« Nous devons mettre fin aux dysfonctionnements inacceptables qui sapent le moral de nos troupes combattantes et entravent leur efficacité dans la lutte contre les groupes armés terroristes », a déclaré le chef de l’Etat dans un message à la Nation.

Selon lui, « autant, nous devons faire corps avec nos Forces de défense et de sécurité (FDS) pour les soutenir et les encourager dans le combat héroïque qu’elles mènent, autant nous devons être intransigeants avec tous les éléments dont le comportement n’est pas acceptable ».

« Nos soldats ne doivent pas être abandonnés à eux-mêmes, du fait de la bureaucratie ou de négligences manifestement coupables », a-t-il estimé.

Dans son message, le chef de l’Etat a indiqué que « l’enquête administrative » qu’il a « instruite sur Inata sera achevée le mardi prochain ».

« Nous tirerons toutes les conséquences disciplinaires et engagerons les poursuites judiciaires appropriées. Il en sera désormais ainsi, dans l’intérêt supérieur de la Nation et pour le succès et la gloire de notre Armée », a-t-il promis.

« La fermeté dont nous ferons preuve afin de mettre chacun devant ses responsabilités sera le ciment de la cohésion, de la discipline et de l’efficacité de nos Forces de défense et de sécurité et du lien sacré Armée-Nation que j’appelle de tous mes vœux », a-t-il poursuivi.

Pour Roch Marc Christian Kaboré, « la faute d’une poignée d’éléments, ne doit pas servir de prétexte pour jeter l’anathème sur toute l’Armée nationale (qui) demeure notre fierté et mérite amplement notre soutien ».

Dans le prolongement de la réorganisation des Forces armées nationales, le président Kaboré promet des « décisions pour opérer des changements qui seront connus incessamment ».

« Je veillerai scrupuleusement, plus que par le passé, sur les questions de logistique, de primes et de renforcement des capacités opérationnelles de nos forces combattantes », a-t-il soutenu.

Pour atteindre l’efficacité maximale, le chef de l’Etat assure que « la solidarité de toutes les composantes de nos Forces armées nationales est indispensable et exige la présence effective et active des chefs militaires sur le théâtre des opérations, aux côtés de la troupe ».

Le président Kaboré a exprimé sa confiance « aujourd’hui plus que jamais, (aux) Forces de défense et de sécurité, (aux) Volontaires pour la défense de la patrie et (aux) laborieuses populations résilientes pour venir à bout de l’ennemi ».

« Le Burkina Faso ne pliera pas devant les forces du mal, grâce à la cohésion et à l’unité de toutes ses filles et de tous ses fils », a-t-il ainsi conclu son adresse à la Nation.

Agence d’information du Burkina

 WIS/az

Burkina : Le gouvernement annonce la réouverture du lycée Zinda à la rentrée prochaine

Burkina-Education-Zinda-Réouverture

Burkina : Le gouvernement annonce la réouverture du lycée Zinda à la rentrée prochaine

Ouagadougou, 25 nov. 2021 (AIB)-Le gouvernement a annoncé jeudi, la réouverture du lycée Philippe Zinda Kaboré (LPZK), fermé le 5 mai  dernier pour cause de vandalisme, à la rentrée prochaine 2022-2023.

L’information a été donnée jeudi par le ministre de la Communication et  porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura, au sortir du traditionnel conseil des ministres présidé par le président Roch Marc Christian Kaboré.

Selon le ministre Tamboura, le gouvernement n’a pas ouvert les portes de l’établissement cette année scolaire 2021-2022, parce qu’il veut le transformer en lycée scientifique d’excellence avec internat.

Au mois de mai dernier, le lycée Philippe Zinda Kaboré,  plus grand établissement scolaire du Burkina Faso qui regroupe 4000 élèves répartis dans 75 salles de  classes  a été fermé  par l’Etat, à la suite des actes de vandalismes des élèves.

Ces actes ont provoqué des dégradations physiques sur les bâtiments et les équipements pédagogiques avec la destruction de la mémoire de l’établissement.

« Nous pouvons avec fierté considérer que le lycée Zinda va rouvrir ses portes à la rentrée prochaine avec la mission de devenir un lycée scientifique d’excellence pour notre pays », a  fait savoir le ministre Ousséni Tamboura.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Photo d’archive pour illustration

Burkina : La commémoration de la fête nationale à Ziniaré reportée en 2022

Burkina-Politique-Fête nationale-Report

Burkina : La commémoration de la fête nationale à Ziniaré reportée en 2022

Ouagadougou, 2021 (AIB)- Le gouvernement burkinabè a reporté jeudi,  en décembre 2022, la commémoration de la fête de la souveraineté nationale (11-Décembre) 2021, prévue à Ziniaré, pour faire face  à la dégradation de la situation sécuritaire ces derniers temps au Burkina Faso.

« Depuis le Conseil des ministres (17 novembre 2021),  les situations de deuils successifs subis par notre nation, par nos Forces de défense et de sécurité (FDS) entrainaient une situation de désolation assez perceptible de douleur et de choc au niveau de la population », a déclaré le ministre  de la Communication, Ousséni Tamboura.

Le ministre Tamboura, par ailleurs, porte-parole du gouvernement s’exprimait  jeudi à Ouagadougou, à l’issue de la traditionnelle rencontre du Conseil des ministres.

Il  a signalé que la célébration du 11 Decembre, prévue  à Ziniaré dans la région du Plateau central a été reportée au mois de décembre 2022.

A l’en croire, ce report s’explique  par  la dégradation de la situation sécuritaire ces derniers temps dans le pays avec les  attaques terroristes.

Le 14 novembre dernier à Inata, dans la région du Sahel, 53 personnes  dont 49 gendarmes et quatre civils ont péri dans une attaque terroriste  et hier mercredi, trois militaires ont été tués à Thiou dans la province du Yatenga (Nord), à la suite d’une attaque contre leur détachement militaire.

Le ministre de la Communication a précisé que la commémoration de la souveraineté nationale de cette année 2021 se fera dans la sobriété avec un minimum de cérémonies de prise d’armes dans l’ensemble des provinces  du  Faso comme à l’acoutumée

Selon le ministre en charge de l’Administration territoriale, Clément Sawadogo, le gouvernement a décidé de différer « purement et simplement » les activités commémoratrices du 11-Décembre qui étaient programmées dans la région du  Plateau central pour l’année prochaine.

« Avec le temps ces célébrations ont pris une certaine envergure et sont devenues de grandes occasions de booster les infrastructures régionales et  favoriser leur développement », a-t-il soutenu.

A  l’en croire, l’Etat a reporté les activités de l’événementiel de cette année, au regard des circonstances dans lesquelles cette célébration se déroule.

Il a aussi noté que les activités festives telles que la grande parade civilo- militaire, sportives et culturelles et bien d’autres  feront  également l’objet de report.

« Ce que nous demandons aux 13 régions pour ce 11 Décembre, c’est organiser des activités symboliques telles les cérémonies de prise d’armes suivi des décorations au plan régional », a-t-il indiqué.

Le ministre d’Etat Clément Sawadogo a expliqué que la cérémonie habituelle de décoration au plan national  se déroulera toujours au  palais de Kosyam.

Pour lui, des sous thèmes au thème général  de la commémoration « Réconciliation nationale et cohésion sociale : Devoir et responsabilité de tous pour un développement durable du Burkina » ont déjà développés dans la région.

C’est en  2008, le Burkina Faso a entamé la célébration tournante de la fête nationale de l’indépendance, de façon régionale  à Fada N’Gourma.

NO/ata/ak

Séno : Des manifestants dénoncent l’insécurité et la mal gouvernance

Les manifestants ont promis sortir le samedi 27 novembre prochain.

Séno : Des manifestants dénoncent l’insécurité et la mal gouvernance

 Dori, (AIB)-Le collectif des organisations de la société civile du Sahel a organisé une journée de protestation à travers une marche dans les rues de Dori le jeudi 25 novembre 2021 pour dénoncer la montée l’insécurité et la mal gouvernance.

Dori avait l’aire d’une ville morte et pour cause, les deux marchés, les commerces, boutiques et les établissements scolaires ont été fermés suite à l’appel du collectif des organisations de la société civile du Sahel à la journée de protestation du jeudi 25 novembre 2021 pour dénoncer la montée le d’insécurité et la mal gouvernance.

Pour ce faire, le terrain municipal jouxtant le lycée provincial de Dori a servi de point de ralliement des manifestants dès 7 heures.

Peu avant 9 heures, les manifestants avec des banderoles et des pancartes où l’on pouvait lire « Soutien aux FDS » ou « Trop c’est trop » et scandant d’autres slogans ont sillonnés les artères de la capitale du Liptako dans la matinée du jeudi 25 novembre 2021.

Partis du terrain municipal, les manifestants avec à leur tête les responsables du collectif des organisations de la société civile du Sahel sont passés devant la SONABEL pour rejoindre le rond-point Arba Hama Diallo avant de revenir sur le point de départ où un message a été lu. Pour le porte-parole du collectif des organisations de la société civile du Sahel Abdoulaye Hoéffi Dicko, cette marche a été organisée pour exprimer le ras-le-bol de la mal gouvernance du pouvoir en place.

Le porte-parole du collectif des organisations de la société civile du Sahel Abdoulaye Hoéffi Dicko : « Les populations du Sahel resteront debout, dans un esprit de résilience ».

De Son avis, cela fait bientôt deux ans que des marches sont organisés et des plateformes revendicatives sont déposées sans suite.

Avec ce qui vient de se passer à Inata, a-t-il déploré, où les soldats ont été affamés avant de tomber sous les balles assassines des groupes armés, il était important pour les sahéliens de sortir et pour dénoncer la montée de l’insécurité et la mal gouvernance.

«Contrairement a ce qui a été dit, nous vivons déjà l’apocalypse et ce depuis six ans. Depuis le début des attaques au Sahel jusque maintenant, nous pouvons compter plus d’un millier de morts civils comme militaires. Nos écoles et nos centres de santé sont fermés et nos économies sont à la ruine », explique le porte-parole du collectif.

Dans un tel contexte, il a affirmé que la population du Sahel exige que le droit à la sécurité et à la vie soit garanti sous toutes ses formes ainsi que l’intégrité du territoire burkinabé.

«Nous demandons également que notre plateforme citoyenne minimale soit satisfaite dans les meilleurs délais pour le bonheur des populations du Sahel et de l’ensemble du Burkina. Enfin, nous voulons que la bonne gouvernance soit notre boussole pour une indépendance réelle et véritable dans notre pays » a conclu le porte-parole du collectif des organisations de la société civile du Sahel.

Agence d’information du Burkina

Souaibou NOMBRE

Le Réseau des mouvements du Burkina Faso s’oppose à la démission du président Kaboré

Burkina-Sécurité-Politique-Mouvements

Le Réseau des mouvements du Burkina Faso s’oppose à la démission du président Kaboré

Ouagadougou, 25 nov. 2021 (AIB)-Le porte-parole du Réseau des mouvements du Burkina Faso (RM/BF) Sidiki Dermé a affirmé jeudi à Ouagadougou que la solution à la crise sécuritaire que vit le Burkina Faso ne saurait être la démission du président du Faso.

« Une démission du chef de l’Etat plongerait le pays dans un KO total et un vide institutionnel », a indiqué Sidiki Dermé.

De ce fait, « le réseau s’engage au côté du président du Faso (Roch Marc Christian Kaboré), du gouvernement, des Forces de défense et de sécurité (FDS), des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et l’ensemble de la population, à œuvrer pour une sécurisation de la patrie », a indiqué son porte-parole Sidiki Dermé.

Afin de pallier à cette crise, le Réseau des mouvements du Burkina Faso (RM/BF) propose que le Burkina Faso soit déclaré pays en état de guerre, de même que la suspension des différentes commémorations et activités festives.

Au cours du traditionnel conseil des ministres de ce jeudi, le gouvernement a décidé de reporter la célébration du 11 décembre prochain (fête nationale) prévue à Ziniaré (Plateau central), à une date ultérieure.

Le Réseau des mouvements du Burkina Faso propose également la réduction du « train de vie de l’Etat à travers la suppression de certaines institutions, la réduction du nombres de postes ministériels, de conseillers spéciaux, de conseillers techniques, de chargés de mission et tout personnel superflu », a ajouté Sidiki Dermé.

Par ailleurs, le réseau s’interroge sur « le mutisme et l’indifférence totale du conseil national des Organisations de la société civile (OSC) dans cette crise que traverse notre nation », a souligné son porte-parole.

Selon Sidiki Dermé, la structure faitière des OSC aurait dû faire « des sorties médiatiques sur les questions majeures de la vie nationale mais surtout réguler et assainir le milieu des OSC qui est devenu un milieu de désordre et de pagaille ».

La conférence de presse du réseau intervient dans un contexte marqué par des appels à la démission du président Roch Marc Christian Kaboré suscités par la recrudescence des attaques terroristes avec de nombreux morts.

Le Réseau des mouvements du Burkina Faso est né du regroupement d’anciens activistes avec pour objectif de contribuer à leur manière, à l’avancée de la démocratie.

Agence d’information du Burkina

CYR/wis

 

Burkina : La plateforme garbal yaar lancée pour faciliter l’accès aux produits agro sylvopastoraux

Les ministres ont reçu leurs moutons achetés sur le champ via la plateforme Garbal Yaar.

Burkina : La plateforme garbal yaar lancée pour faciliter l’accès aux produits agro sylvopastoraux

Pouytenga, (AIB)- Le ministre des ressources animales, Dr Tegwendé Modeste Yerbanga a coprésidé avec la ministre en charge de l’économie numérique, une cérémonie de lancement de la plateforme numérique dénommée « Garbal yaar » le vendredi 19 novembre à Pouytenga.

Au Burkina Faso, l’agriculture et l’élevage occupent une importante place dans les secteurs d’activité. Selon le Programme national du secteur rural, le secteur agricole contribue à plus de 35% au Produit intérieur brut (PIB) et emploie 87% des actifs. Quant au secteur de l’élevage pastoral, il fournit près de 77% de la viande et 92% du lait.

Cependant, ces secteurs font face à d’énormes difficultés au nombre desquelles la réduction des espaces pastorales, le manque d’informations sur la pluviométrie et les évènements agro météorologiques, l’indisponibilité des informations sur les infrastructures agropastorales, le manque de débouchés pour les producteurs, accentué par une faible relation commerciale et une asymétrie d’informations entre producteurs et acheteurs d’une part et entre producteurs et le marché d’autre part.

Les acteurs du monde de l’agriculture et de l’élevage ont assisté au lancement de Garbal Yaar.

Pour contribuer à aplanir ces difficultés, l’Organisation néerlandaise de développement (SNV) en partenariat avec le ministère des ressources animales et halieutiques, Orange Burkina et « Hoefsloot Spatial Solutions » (HSS), a initié le projet  » Mobile data for moving herds management and better incomes » (MODHEM) ou  » Projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs par l’utilisation de téléphonie mobile et de l’imagerie satellitaire ».

La première phase de ce projet s’est achevée en 2019 et la deuxième phase dénommé MODHEM+, financée par l’ambassade du royaume des Pays-Bas à hauteur de 4 millions d’euros a pris la relève pour consolider les acquis de la première phase et développer des services innovants, inclusifs et diversifiés.

Le représentant de la SNV a félicité tous les partenaires de mise en œuvre de la plateforme.

C’est dans le cadre de ce projet qu’un service d’informations destiné au monde rural a été mis en place depuis 2019. Ce service d’information est composé d’un centre d’appel accessible au numéro 777. Ce service d’informations vient se renforcer par le lancement de la marketplace GARBAL YAAR qui est un marché en ligne. Ce marché des produits agrosylvopastoraux et de produits et services connexes tels que les intrants agricoles et zootechniques. GARBAL YAAR devrait faciliter les opportunités de marchés et les relations d’affaire entre les acteurs

Selon les organisateurs de la cérémonie, MODHEM+ à travers le centre d’appel et Garbal Yaar vise à renforcer la résilience des hommes et femmes éleveurs, pasteurs et agriculteurs ainsi que l’amélioration de leur sécurité alimentaire par la génération de bénéfices économiques et sociaux grâce à une meilleure capacité d’adaptation à l’évolution des conditions climatiques et du marché.

A terme, au moins 450 mille pasteurs et agriculteurs dont 30% de femmes devraient avoir recours au service d’information Garbal pour accroitre leur productivité et leurs revenus.

Le centre d’appel Garbal donne accès à l’information sur la disponibilité des pâturages, la disponibilité des eaux de surface, la pluviométrie, les informations agro météorologiques, les ressources et infrastructures agro-pastorales, le conseil agro-pastoral et les prix des produits agricoles et du bétail sur les marchés stratégiques.

Le Maire de Pouytenga, Larba Prosper Yaméogo a traduit la gratitude du conseil municipal aux deux ministres, à Orange Burkina et au SNV pour le choix de sa commune pour abriter cette cérémonie.  Pour lui, Pouytenga abrite les plus grands marchés de céréale et de bétail du pays d’où la nécessité de s’approprier et d’utiliser les nouvelles technologies. Il a pris l’engagement de contribuer avec tous les services compétents à sensibiliser les acteurs de la chaîne agro, sylvopastoraux pour que Garbal Yaar soit véritablement adopté et utilisé.

Pour le Ministre en charge des ressources animales, cette plateforme est une révolution.

Pour la ministre en charge de l’économie numérique, cette plateforme est importante dans le contexte actuel marqué par l’insécurité et la pandémie de la COVID-19. Elle a alors appelé tous les secteurs à s’approprier le numérique pour faire des bonds en avant.

Pour le ministre des ressources animales, cette plateforme constitue une révolution dans le monde rural. Garbal rencontre les objectifs stratégiques 4.1 et 3.3 du nouveau Référentiel de développement du Burkina Faso. Il a salué le ministère de l’économie numérique, la SNV, orange qui ont accompagné la mise en place de cette plateforme. Il a invité les acteurs à l’utiliser pour qu’il y ait une plus-value.

Le Directeur pays adjoint de SNV, Stéphane Tuina a remercié les ministres et l’ensemble des acteurs pour la mobilisation. Il a remercié l’ambassade des Pays-Bas pour l’accompagnement et a pris l’engagement de conduire les actions initiées à bon terme avec l’appui de l’ensemble des partenaires.

A l’en croire MODHEM+ a des « frères jumeaux » au Niger et au Mali. Tout en félicitant chaque partenaire pour sa contribution à la mise en place de la plateforme, il a demandé à Orange Burkina de prendre à bras le corps la nécessité d’une interopérabilité des services garbal entre les différents pays de la sous-région.

Le représentant du directeur général d’orange Burkina Sanou Daouda a remercié la SNV et le ministère des ressources animales pour ce projet stratégique. A l’en croire, plus d’un demi-million de personnes ont appelé le service Garbal depuis sa création en 2019. Il a dit la disponibilité de Orange à accompagner le gouvernement pour que le numérique soit un élément au service du développement des populations.

A travers une démonstration d’utilisation du service Garbal, Issaka Kanazoé, coordonnateur Garbal, a indiqué qu’un numéro de téléphone et un mot de passe suffit pour avoir accès à la plateforme. Selon lui, Garbal Yaar rend le commerce équitable car il permet de connecter directement un producteur et un consommateur à l’intérieur ou à l’extérieur du Burkina. A travers cette démonstration, les deux ministres présents ont pu acquérir chacun un mouton livré sur place.

Assane Barry, ambassadeur Garbal a salué l’initiative de cette plateforme. « Ce projet nous a permis d’apprendre à manipuler nos portables et à nous faire connaître davantage » a-t-il dit. Il a proposé l’implication de communicateurs endogènes pour mieux faire la promotion du produit.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

Burkina: Le gouvernement ferme les écoles à cause des éventuelles manifestations du samedi

Burkina: Le gouvernement ferme les écoles à cause des éventuelles manifestations du samedi
Ouagadougou, 25 nov. 2021(AIB)-«En vue de préserver la sécurité des élèves, des enseignants et du personnel administratifs» en rapport avec les protestations prévues samedi contre la recrudescence des attaques terroristes, l’exécutif burkinabè a décidé de fermer les écoles vendredi et samedi sur toute l’étendue du territoire nationale.
Le maire de Ouagadougou Armand Beouindé a aussi demandé aux responsables de la police et de la gendarmerie d’empêcher l’organisation de marches dans la capitale parce qu’il n’a pas été saisi.
La recrudescence des attaques terroristes, avec la perte de près de 80 personnes en dix jours, ont révolté de nombreux citoyens dont certains appellent à manifester samedi pour exiger le départ du chef de l’Etat.
D’autres voix estiment qu’un changement anticonstitutionnel de pouvoir, va précipiter le pays dans le chaos.
Agence d’information du Burkina

Burkina : L’UEMOA présente sa feuille de route aux Partenaires techniques et financiers

Burkina-UEMOA-Objectifs

Burkina : L’UEMOA présente sa feuille de route aux Partenaires techniques et financiers

Ouagadougou, 25 nov. 2021 (AIB)-La Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a présenté jeudi, aux Partenaires techniques et financiers, sa feuille de route dénommée Cadre d’actions prioritaires (CAP) pour la période 2021-2025.

Selon le président de la commission de l’UEMOA Abdoulaye Diop, « le CAP 2021-2025 a pour ambition de donner une grande visibilité aux interventions de l’UEMOA à travers la réalisation d’actions phares susceptibles de donner un nouvel élan au processus d’intégration en cours ».

M. Diop s’exprimait jeudi, lors de la réunion d’échanges de la Commission de l’UEMOA avec les partenaires techniques et financiers (PTF), pour leur présenter le CAP 2021-2025.

« La mise en œuvre du CAP 2021-2025 devrait avoir des retombées positives sur la relance des économies éprouvées par la crise sanitaire » selon Abdoulaye Diop

« La mise en œuvre du CAP 2021-2025 devrait avoir des retombées positives sur la relance des économies éprouvées par la crise sanitaire », a-t-il dit.

Il a aussi ajouté que la relance économique peut contribuer à la promotion de la paix et de la stabilité des pays de l’Union.

« Le financement du CAP sera dans une large mesure assuré sur les ressources propres de l’Union pour marquer notre volonté de créer un effet catalyseur autour de ce programme », a indiqué M. Diop

Pour lui, les ressources extérieures attendues devraient traduire la solidarité de la communauté internationale vis-à-vis de l’Union.

L’idée d’élaboration du CAP 2021-2025 a germé dès la prise de fonction du collège des commissaires présidé par Abdoulaye Diop.

Le Président Diop a énuméré les résultats escomptés du CAP 2021-2025 qui sont la consolidation du marché commun dans l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), la durabilité environnementale, le changement climatique et l’employabilité des jeunes.

Il a aussi cité l’amélioration de la liberté de circulation et le développement des infrastructures économiques et sociales.

Le Cadre d’actions prioritaires 2021-2025 de la Commission de l’UEMOA a trois objectifs stratégiques dont le premier est d’« accélérer la convergence économique et approfondir le marché commun », a souligné M. Diop.

Il a cité les deux autres objectifs qui visent à « consolider les actions sectorielles structurantes pour un espace économique viable (et) renforcer la gouvernance et la performance organisationnelle ».

L’idée d’élaboration du CAP 2021-2025 a germé dès la prise de fonction du collège des commissaires présidé par Abdoulaye Diop.

Il s’agissait selon le président de la commission « de se doter d’un instrument de planification et de pilotage de ses interventions phares au cours des quatre prochaines années de son mandat ».

Agence d’information du Burkina

HB/wis

Le Mouvement plus rien ne sera comme avant propose de décréter le Burkina en Etat de guerre

Burkina-Sécurité-Société-Démocratie

Le Mouvement plus rien ne sera comme avant propose de décréter le Burkina en Etat de guerre

Ouagadougou, 25 nov. 2021 (AIB)-Face à la recrudescence des attaques terroristes avec son lot de morts, le Mouvement plus rien ne sera comme avant (M/PRSCA) a demandé mercredi, à Ouagadougou, au président Kaboré, « de décréter l’Etat du Burkina Faso, en Etat de guerre ».

Le coordonnateur du mouvement Claude Ouédraogo qui s’exprimait mercredi au cours d’une conférence de presse, à Ouagadougou, a proposé « la formation d’un gouvernement d’union national, (…) la restauration de l’état de siège sur toute l’étendue du territoire national ».

Le Mouvement souhaite aussi selon son coordonnateur, « le recrutement massif de Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), l’acquisition d’hélicoptères de combat et des drones de surveillances, (…) le ravitaillement des soldats au front par voie aérienne, (…) la diversification de (la) coopération militaire ».

Concernant la marche annoncée du samedi prochain par certains mouvements, M. Ouédraogo déplore l’« exigence non négociable des démissions du président du Faso et du président de l’Assemblée nationale (et la qualifie d’) un coup d’Etat en préparation ».

Aussi, le Mouvement plus rien ne sera comme avant « invite l’ensemble du peuple burkinabè à la retenue et à faire front commun aux côtés des FDS et VDP pour la sauvegarde de l’état démocratique ».

Agence d’information du Burkina

OSY/wis

 

Thiou Burkina : 3 militaires perdus et une dizaine de terroristes neutralisés dans le Yatenga

Burkina-Terrorisme-Attaque-Riposte

Thiou Burkina : 3 militaires perdus et une dizaine de terroristes neutralisés dans le Yatenga

Ouagadougou, 25 nov. 2021(AIB)- L’armée burkinabè a perdu mercredi trois militaires et neutralisé 11 terroristes lors d’une attaque contre le détachement militaire de Thiou dans la province du Yatenga (Nord), indique un communiqué.

 Une dizaine de militaires burkinabè ont été également blessés lors des combats qui ont nécessité un appui aérien, précise le texte.

Thiou est le troisième détachement militaire burkinabè à être attaqué en l’espace de dix jours, occasionnant plusieurs morts en majorité des gendarmes.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Burkina : La suspension de l’internet mobile prorogée de quatre jours

Burkina-Internet-Suspension

Burkina : La suspension de l’internet mobile prorogée de quatre jours

Ouagadougou, 25 nov. 2021(AIB)- Le gouvernement burkinabè a décidé mercredi, de proroger la suspension de l’internet mobile de 96h pour des impératifs de défense nationale et de sécurité publique.

 La première suspension  qui courait du samedi 20 au mercredi 24 novembre 2021 a été prise au moment où le Burkina Faso est traversé par une crise sociopolitique provoquée par la recrudescence des attaques terroristes et le blocus d’un convoi militaire français en route pour le Niger.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Burkina: Blocus convoi français et procès Thomas Sankara, en couverture des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina: Blocus convoi français et procès Thomas Sankara, en couverture des quotidiens

Ouagadougou, 25 nov. 2021 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce jeudi continuent de commenter le procès relatif à l’assassinat de Thomas Sankara, sans oublier de revenir largement sur le point de presse du gouvernement ayant abordé, la veille, la situation sur le blocus d’un convoi militaire français.

« Blocus du convoi militaire français : Le ministre Alpha Barry sollicite la compréhension des manifestants », arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que le gouvernement burkinabè s’est prononcé, hier mercredi, sur l’affaire du blocus d’un convoi militaire de l’armée française qui a fait, ces derniers jours, couler beaucoup d’encre et de salive.

Selon le journal, pour donner de plus amples informations sur la question, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry, a animé une conférence de presse.

A ce propos, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, affiche : « Blocage du convoi militaire français : Alpha Barry demande l’indulgence des Burkinabè ».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, rapporte que de l’avis du ministre Barry, « les autorités burkinabè avaient donné leur accord pour le passage du convoi militaire français ».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso met en exergue les propos du ministre Alpha Barry qui a déclaré que « la France n’est pas notre ennemie ».

Dans le même sens, Aujourd’hui au Faso, un autre journal privé, renchérit en rapportant les propos du ministre que le convoi militaire « est destiné au forces armées françaises basée à Gao (Mali) et non pas à armer les terroristes ».

Le même journal évoque le procès de Thomas Sankara et ses douze compagnons d’infortune, mentionnant que « l’ex-ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré cite la Côte d’ivoire pour son implication ».

Quant à Sidwaya, il reprend les propos du même témoin, Ousséni Compaoré qui a affirmé, hier à la barre, que « le coup d’Etat avait été bien préparé ».

Dans les colonnes du journal Le Pays, Ousséni Compaoré, ex-commandant de la gendarmerie à l’époque, a laissé entendre que « je ne crois pas que (Gilbert) Diendéré soit capable de décider de tuer Thomas Sankara ».

Agence d’information du Burkina

ACTUALITÉ: LE MONDE EN BREF DU JEUDI 25 NOVEMBRE 2021

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 25 NOVEMBRE 2021

 

CALAIS (France) – La mort de 27 migrants mercredi dans le naufrage de leur embarcation dans la Manche, une tragédie inédite sur cette voie migratoire, a provoqué une onde de choc à Londres et Paris, qui sont convenus de « l’urgence » d’intensifier la lutte contre ce trafic après des semaines de tension.

 

BERLIN – Le social-démocrate allemand Olaf Scholz a annoncé mercredi un accord pour prendre la tête du premier gouvernement post-Merkel, avec les Verts et les libéraux, une coalition inédite déjà confrontée à sa première crise avec la résurgence de la pandémie de Covid.

 

ADDIS ABEBA – Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed s’est rendu mercredi au front où il dirige la « contre-offensive » contre les rebelles venus de la région du Tigré, selon un média d’Etat, suscitant des appels internationaux à un cessez-le-feu dans cette guerre qui s’intensifie.

 

FRANCFORT (Allemagne) – Plus de 100.000 personnes, 100.119 exactement, sont mortes du Covid-19 en Allemagne depuis le début de la pandémie, a annoncé jeudi l’autorité sanitaire fédérale (RKI), comptabilisant 351 décès sur les dernières 24h en pleine flambée des infections.

 

STOCKHOLM – Malgré les mouvements anti-restrictions, l’Europe doit prendre « urgemment » des mesures face à la nouvelle vague de Covid-19, a estimé une agence de l’UE mercredi, au lendemain d’un avertissement de l’OMS sur le risque d’une nouvelle hécatombe cet hiver.

 

STOCKHOLM – Moins de huit heures après son élection par le Parlement, la nouvelle Première ministre suédoise Magdalena Andersson a été contrainte de démissionner mercredi après une journée cauchemar marquée par la défaite de son budget et le départ de ses alliés écologistes du gouvernement.

 

WASHINGTON – La solidité de la reprise américaine se confirme, alimentée par une consommation qui progresse malgré la forte inflation, et les inscriptions au chômage sont même tombées à leur plus bas niveau depuis 1969, une embellie bienvenue pour Joe Biden à la veille de Thanksgiving.

 

WASHINGTON – Trois Américains blancs ont été reconnus coupables mercredi du meurtre du joggeur afro-américain Ahmaud Arbery, qu’ils avaient poursuivi puis abattu en février 2020 dans l’Etat de Géorgie, à l’issue d’un procès marqué par la question du racisme.

 

PARIS – L’exécution mercredi en Iran d’un homme condamné pour un meurtre commis alors qu’il était mineur, a soulevé un tollé international, l’ONU se disant « choquée » par l’application de le peine de mort malgré l’intervention de nombreuses parties pour y renoncer.

 

STRASBOURG (France) – La bataille est lancée pour l’élection à la présidence du Parlement européen, entre la droite qui a désigné mercredi soir sa candidate, la Maltaise Roberta Metsola, et les sociaux-démocrates déterminés à ne pas lui laisser le champ libre.

 

VIENNE – « Aucune avancée »: le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), revenu la veille de Téhéran, a livré mercredi un constat alarmant, alors que l’escalade du programme nucléaire iranien et la restriction des inspections inquiètent la communauté internationale.

 

PARIS – La pression est encore montée d’un cran mercredi sur les producteurs de pétrole de l’Opep+ pour qu’ils augmentent leur production et fassent baisser les cours de l’or noir, au lendemain d’une initiative américaine pour puiser dans les réserves stratégiques et tenter ainsi de soulager les consommateurs.

 

RABAT – Le Maroc et Israël ont conclu mercredi un accord de coopération sécuritaire « sans précédent » lors d’une visite historique à Rabat du ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, en pleine tension entre le royaume chérifien et son voisin algérien.

 

PEKIN – Le président américain Joe Biden s’est attiré mercredi les foudres de la Russie et de la Chine qui ne figurent pas parmi les quelque 110 pays et territoires invités à son sommet virtuel pour la démocratie en décembre.

 

YAOUNDE – Quatre élèves et une enseignante ont été tués mercredi dans l’attaque d’un lycée du Sud-Ouest au Cameroun, l’une des deux régions anglophones du pays en proie à un conflit meurtrier entre l’armée et des séparatistes.

 

HONIARA – De nouvelles émeutes ont frappé jeudi Honiara, la capitale des îles Salomon, selon des témoins, au lendemain d’une tentative de prise d’assaut du Parlement par des manifestants exigeant la démission du Premier ministre Manasseh Sogavare.

 

BOGOTA – Il y a cinq ans prenait fin l’un des conflits les plus cruels et les plus longs d’Amérique latine: la Colombie a commémoré mercredi l’accord historique qui a permis le retour à la paix et le désarmement de la guérilla marxiste des FARC.

 

VERSAILLES (France) – Après plus de six ans, « l’affaire de la sextape » a enfin été jugée: l’attaquant du Real Madrid Karim Benzema a été condamné mercredi à un an de prison avec sursis et 75.000 euros d’amende, reconnu coupable de complicité de tentative de chantage sur son ancien coéquipier Mathieu Valbuena.

 

WASHINGTON – Le Pentagone a annoncé la création d’un bureau chargé de rassembler et d’analyser l’ensemble des informations sur les objets volants non identifiés (ovnis) observés par les différentes branches de l’armée américaine.

 

WASHINGTON – En participant à un simple tirage au sort, une femme de 44 ans vivant à Antigua-et-Barbuda a remporté un cadeau comme tombé du ciel: deux sièges pour l’espace à bord d’un vaisseau de Virgin Galactic, d’une valeur de 450.000 dollars chacun.

(afp)

Burkina : L’Ecole nationale de santé publique fait le point de son processus d’universitarisation

Burkina-Education-Santé-Formation

Burkina : L’Ecole nationale de santé publique fait le point de son processus d’universitarisation

Ouagadougou, 24 nov. 2021 (AIB)-Le directeur général de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) « Docteur Comlan Alfred Auguste Quenum », Dr Emile Paré, a fait mercredi à Ouagadougou, le point du processus d’universitarisation de son école entamé depuis 2017.

« Aujourd’hui nous pouvons vous affirmer que l’ENSP est sur la voie d’achèvement de son processus d’universitarisation entamé depuis 2017 », a laissé entendre le DG de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP), Dr P. Emile Paré.

M. Paré a relevé que depuis 2017, l’école crée en 1977 et baptisé « Docteur Comlan Alfred Auguste Quenum » en 1984, a procédé au « renforcement des capacités des enseignants permanents de l’école par leur inscription au MASTER ».

L’école a également élevé le « niveau de recrutement au baccalauréat pour les filières infirmiers et sages-femmes (…) » et procéder à « la relecture des curricula de formation de toutes les filières (…), (à) l’élaboration d’un nouveau statut de l’école », a poursuivi le directeur Emile Paré.

Le processus d’universitarisation de l’école a été aussi marqué par la signature de « conventions cadres de partenariats avec les universités Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou et Nazi Boni de Bobo-Dioulasso » selon le DG de l’ENSP.

Il a expliqué qu’avec l’universitarisation de son école, la population aura des agents de santé assez performants et la qualité de la formation va s’améliorer.

Dr P. Emile Paré a ensuite affirmé que « concomitamment à la mise en œuvre du processus d’universitarisation de l’école  », ils ont « élargi l’offre de formation à toutes les régions du Burkina (13 régions, 13 écoles de formation) ».

La dernière école de formation fonctionnelle est celle de Dori qui a ouvert ses portes au cours de la rentrée scolaire et universitaire 2021-2022, a-t-il soutenu.

Agence d’information du Burkina

CYR /wis

Burkina : L’UE appelle au retour d’une vie sociale et politique apaisée

Burkina : L’UE appelle au retour d’une vie sociale et politique apaisée

Ouagadougou , 24 nov. 2021(AIB)-La délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, a appelé mercredi, au retour d’une vie sociale et politique dans le pays, secoué depuis dix jours par une crise socio-politique après des attaques meurtrières.

«Nous encourageons les partenaires burkinabè à faire tous les efforts nécessaires pour appeler à un consensus pacifique et à un retour à une vie sociale et politique apaisée», indique la délégation de locale de l’UE dans un communiqué transmis mercredi à l’AIB.

Le Burkina Faso a été frappé le 14 et le 22 novembre 2021 par deux attaques terroristes qui ont couté la vie à près de 70 personnes, en majorité des gendarmes.

Cette situation et les déplacements de population fuyant les attaques, ont occasionné des manifestations dans plusieurs localités du pays, réclamant tantôt davantage de sécurité tantôt la démission du président du Faso Roch Kaboré.

Notons également que depuis quelques jours, un convoi militaire français en route pour le Niger, n’a pu franchir le territoire burkinabè à cause de milliers de manifestants qui accusent la France de servir des terroristes.

«L’UE et ses Etats Membres renouvellent aux autorités burkinabè leur soutien indéfectible dans la lutte contre le terrorisme et leur engagement pour la stabilisation du pays au profit du peuple burkinabè», précise le communiqué.

Agence d’information du Burkina

Photo d’archive: lefaso.net

 

Burkina : Le convoi de l’armée française n’est pas destiné à armer les terroristes (ministre Barry)

Burkina-France-Convoi-Blocage-Reaction

Burkina : Le convoi de l’Armée française n’est pas destiné à armer les terroristes (ministre Barry)

Ouagadougou, 24 Nov. 2021 (AIB)-Le ministre des Affaires étrangères Alpha Barry a rassuré mercredi à Ouagadougou, que le convoi français bloqué par des manifestants à l’entrée de Kaya, n’est pas destiné à armer les terroristes.

Le ministre Alpha Barry qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse, a invité les manifestants qui ont bloqué le convoi français à Kaya, à ne « pas se tromper de combat (car) la France est un pays ami et partenaire  ».

« On a vu circuler sur les réseaux sociaux que les cargaisons transportées par l’Armée française sont destinées à armer les terroristes. Ce n’est pas le cas. Tout ce qui passe ici (au Burkina Faso), passe avec l’accord de nos Forces Armées  », a-t-il affirmé.

Le ministre Barry a indiqué que le convoi « est destiné aux Forces françaises basées à Gao (Mali) en passant par le Burkina Faso et le Niger  ».

Alpha Barry « en appelle à la compréhension des uns et des autres (…), demande aux populations de demeurer calme face à la situation qui est gérée au sommet de l’Etat (et) d’avoir confiance aux premières autorités du pays  ».

Il a relevé que « c’est un convoi régulier, habituel (qui) est escorté par notre gendarmerie nationale  ».

Cependant, le ministre dit comprendre « la colère de certaines populations au regard de la dégradation de la situation sécuritaire du pays (mais rassure que) c’est en bonne connaissance de la cause que les autorités burkinabè ont accordé une autorisation au  convoi  ».

« Le convoi est toujours sur le territoire burkinabè  » et les autorités « travaillent pour son départ  » a fait savoir le chef de la diplomatie.

Alpha Barry a précisé que ce « n’est pas la première fois qu’un convoi français traverse notre pays  ».

« Il y a eu plus de 20 convois ces dernières années et le dernier date, d’octobre dernier. D’une manière générale dans l’année, il passe plusieurs convois et cela se fait dans le cadre de l’accord entre nos deux pays  », a-t-il évoqué.

Le Ministre Barry a informé que « le dernier accord (entre nos deux pays) date de décembre 2018 et il permet aux Forces Armées françaises d’aider le Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme  ».

Le ministre en charge des Affaires étrangères à rappelé que le Burkina Faso a « une coopération militaire très importante (avec la France) qui existe depuis l’époque coloniale  ».

« A l’indépendance, le premier accord militaire entre les deux pays a été signé et a permis d’appuyer la construction de notre armée nationale  », a-t-il évoqué.

« Il s’en est suivi d’autres accords qui ont permis des appuis permanents de la France à nos Forces Armées, en termes de formation, de renseignements, de renforcement des capacités opérationnelles, d’équipements  », a-t-il poursuivi.

La conférence de presse du ministre Alpha Barry est intervenue ce mercredi suite au blocage depuis quelques jours d’un convoi français qui traversait le Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

 

Dernières publications