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Campagne de vaccination contre la poliomyélite : Près de 50 000 enfants visés dans le Zondoma 

NORD

Zondoma

Campagne de vaccination contre la poliomyélite

Près de 50 000 enfants visés dans le Zondoma

Gourcy, (AIB)- La campagne de vaccination contre la poliomyélite a effectivement pris son envol ce vendredi 25 novembre 2022 dans la province du Zondoma où près de 50 000 enfants sont concernés.

La campagne de vaccination contre la poliomyélite lancée ce vendredi 25 novembre 2022 sur toute l’étendue du territoire national bat son plein dans la province du Zondoma. Selon le Ministère en charge de la santé, cette campagne a pour objectif de renforcer l’immunité des enfants âgés de 0 à 59 mois contre cette maladie qui rôde toujours dans notre environnement. Après une rencontre de plaidoyer tenue la veille par les responsables du district sanitaire de Gourcy, les équipes de vaccination ont pris d’assaut les concessions et les lieux publics dans le but d’administrer le vaccin à tous les enfants concernés. A en croire certaines équipes rencontrées dans la ville de Gourcy, l’activité qui prend fin le lundi 28 novembre se déroule sans grande difficulté. Près de 50 000 enfants sont concernés par cette campagne dans le district sanitaire de Gourcy qui couvre aussi les communes de Bassi, Boussou Lèba et Tougo.

Aziz KIEMDE AIB-ZONDOMA

 

La population de la Komondjari réclame le rétablissement des réseaux téléphoniques et le retour des autorités administratives

La population de la Komondjari réclame le rétablissement des réseaux téléphoniques et le retour des autorités administratives

 

Gayéri, le 26 novembre 2022 (AIB)-La population ont marché samedi à Gayéri, chef-lieu de la province de la Komondjari, pour réclamer le rétablissement des réseaux téléphoniques et le retour des autorités administratives de la province.

Le samedi 26 novembre 2022, suite à l’appel des forces vives de la province de la Komondjari, la population de la ville de Gayéri et environnants est sortie massivement pour demander le rétablissement des réseaux téléphoniques et le retour des autorités administratives de la province.

 

En effet, depuis les menaces terroristes de décembre 2021, toutes les autorités administratives de la Komondjari se sont installées à Fada N’Gourma, chef-lieu de la région de l’Est.

Les réseaux téléphoniques, Moov et Telecel ont disparu de la province depuis plus d’un an à cause des sabotages terroristes.

Le réseau Orange qui existait avec quelques défaillances a été coupé depuis le 13 octobre 2022 mettant la province sans réseau de communication ni connexion internet privant ainsi la population d’avoir des informations sur le plan national et international sans l’impossibilité de faire des transferts d’argent.

Agence d’information du Burkina

Un engin explosif tue quatre « combattants » de l’armée burkinabè 

Un engin explosif tue quatre « combattants » de l’armée burkinabè

Ouagadougou, 26 nov. 2022(AIB)-L’armée burkinabè a annoncé samedi, avoir perdu la veille, quatre « combattants » qui ont été fauchés par un « engin explosif improvisé » sur l’axe Bourzanga-Kongoussi (Centre-nord).

Les disparus revenaient d’une mission d’escorte sur Djibo, indique un communiqué.

Agence d’information du Burkina

NB: photo d’illustration.

Burkina : Décès à Bobo-Dioulasso, de l’ex maire de Tougan

Burkina : Décès à Bobo-Dioulasso, de l’ex maire de Tougan

Ouagadougou, 26 nov. 2022(AIB)- L’ex maire de la commune de Tougan, Édouard Zerbo, est décédé samedi à Bobo-Dioulasso, a appris l’AIB.

Inspecteur des impôts et précédemment chef de service de la Brigade des vérifications de la Direction du centre des impôts Bobo II, Édouard Zerbo a présidé à la destinée de la Commune de Tougan de juin 2016 à la dissolution des conseils municipaux en février 2022.

Il est décédé à Bobo-Dioulasso le samedi 26 novembre 2022.

Agence d’information du Burkina

ASO/ata

Burkina : Les enfants déjà vaccinés contre la poliomyélite peuvent encore l’être, resp

Burkina-Santé-Poliomyélite-Campagne-Vaccination

Burkina : Les enfants déjà vaccinés contre la poliomyélite peuvent encore l’être, resp

Ouagadougou, 25 nov. 2022 (AIB)-Le conseiller de santé au service de la prévention de la maladie par la vaccination, Vouanda Somé, a assuré vendredi, qu’un enfant ayant déjà reçu des vaccins contre la poliomyélite peut toujours se faire vacciner contre la maladie.

Une campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite au Burkina Faso, lancée par le ministère en charge de la Santé, a débuté ce vendredi 25 novembre 2022 pour prendre fin le lundi 28 novembre prochain.

Elle va concerner toutes les treize régions du Burkina Faso et va consister à administrer un vaccin oral à plus de 4 millions d’enfants dont l’âge est compris entre de 0 et 5 ans.

«Tout enfant quel que soit son statut vaccinal peut recevoir le vaccin. Ce que les gens doivent savoir, plus l’enfant reçoit beaucoup de dose plus ça augmente son taux d’immunité contre la maladie», a fait savoir le conseiller de santé au service de la prévention de la maladie par la vaccination, Vouanda Somé.

Vouanda Somé s’exprimait vendredi à l’issue d’une rencontre d’information et d’échanges avec les hommes de média sur la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite.

Selon ses explications le Burkina Faso a été certifié indemne de poliovirus sauvage depuis juin 2015 mais ces cas contre lesquels cette campagne a lieu sont des cas vaccinaux.

«Ce sont des virus qui sont entrés dans notre pays à travers des districts frontaliers. En 2021 nous avons identifié un cas environnemental ici à Ouagadougou dans le district de Nongr-maasom et cela veut dire que le virus circule dans notre pays alors il faille donc protéger nos enfants en augmentant leur immunité contre ce type de virus», a justifié le conseiller en santé.

De 2019 à ce jour, ce sont au total 73 cas de poliovirus dont 72 cas de paralysie et 1 cas environnemental qui ont été enregistrés sur 12 des 13 régions au Burkina Faso (1 cas en 2019, 69 en 2020 et 3 cas en 2021), a détaillé le communicateur au bureau national de l’UNICEF à Dakar, Amadou Mallé, qui a rassuré qu’il n’y’ a pas eu de cas de décès.

Il a précisé qu’aucun cas n’a été enregistré en 2022 et cette campagne vient renforcer l’immunité collective contre la poliomyélite dans le pays.

La poliomyélite est une maladie invalidante due au poliovirus dont les principaux signes sont la fièvre, vomissements, douleurs dans les membres, raideur de nuque, fatigue, maux de tête et des paralysies qui peuvent affecter les membres inférieurs et même supérieurs, et les muscles respiratoires (ce qui peut entrainer la mort), selon le communicateur Fulbert Koslengar.

L’infection par le poliovirus est extrêmement contagieuse et se propage surtout par transmission fécale-orale, c’est-à-dire des selles à la bouche, et aussi par la salive, et des gouttelettes émises lors des éternuements ou toux, selon son exposé.

Et il n’existe aucun traitement curatif contre la poliomyélite et le vaccin reste le seul moyen de prévention, a souligné le consultant en communication.

Fulbert Koslengar a par ailleurs fait savoir que la poliomyélite affecte les personnes de tout âge seulement que les enfants de moins de 5 ans sont les plus vulnérables.

Agence d’information du Burkina

KR-AMG/ata

SND : Sortie de 997 jeunes «réservistes» pour l’administration et pour l’armée burkinabé

SND : Sortie de 997 jeunes «réservistes» pour l’administration et pour l’armée burkinabé

Loumbila, 25 nov. 2022(AIB)-Les 997 jeunes fonctionnaires qui ont terminé vendredi leur formation civique et militaire de 90 jours au Centre de formation et de production (CFP-L) de Loumbila (Oubritenga),  sont aptes à servir dans l’administration et constituent des réservistes pour les Forces armées burkinabè, a appris l’AIB.

Inculquer les bonnes pratiques et attitudes aux Appelés fonctionnaires de l’Etat, tel est l’objectif poursuivi par le Service national pour le développement (SND), à travers sa formation civique et militaire. Par cette initiative, le SND veut que les agents soient des modèles dans l’administration publique.

La cuvée 2022 du SND, forte de 997 jeunes dont  88 filles et 909 garçons a effectué sa sortie le vendredi 25 novembre 2022 au Centre de formation et de production (CFP-L)  dans la province de l’Oubritenga.

Cette promotion baptisée la «Paix» formée pendant 90 jours est apte à servir le Burkina dans un contexte d’insécurité.

Selon le répresentant du Premier ministre, le ministre en charge de la Défense nationale, le colonel-major, Kassoum Coulibaly, l’Etat se voit nanti de nouvelles ressources humaines, formées et prêtes à jouer leur partition dans la construction de la nation.

M. Coulibaly a expliqué que la qualité du service repose sur des politiques publiques adaptées au contexte du développement mais également sur la performance des agents publics.

«L’instauration de la formation civique et militaire au profit des Appelés fonctionnaires de l’Etat s’inscrit dans cette perspective car elle vise une meilleure modélisation des agents de l’administration publique», a- t-il soutenu.

De son avis, des efforts ont été consentis par le gouvernement en 2022 pour augmenter le nombre de sites de formation et de jeunes.

«Vous êtes donc outillés pour mieux servir la nation. Je vous invite à être au service des usagers de l’administration pour leur apporter un meilleur service», a-t-il ajouté.

Pour le directeur général (DG) du SND, l’intentant colonel-major, Mathieu Bénao, les 997 jeunes constituent une réserve pour les forces armées nationales.

Le DG du SND, l’intentant colonel-major, Mathieu Bénao, les 997 jeunes constituent une réserve pour les forces armées nationales dans ce contexte d’insécurité.

A l’en croire, les fonctionnaires issus des centres de formation de l’Etat peuvent désormais participer à la défense et à la sécurisation du territoire national.

Mais  «Nous demandons d’abord qu’ils soient des agents exemplaires de l’Etat, par leur comportement et le respect de la hiérarchie », a-t-il renchéri.

Mathieu Bénao a rappelé qu’il existe deux catégories d’Appelés au SND, à savoir les volontaires qui sont de jeunes de 18 à 30 ans, en quête d’emploi ou en fin de formation et les salariés du public ou du privé.

«La formation s’est tenue dans un cadre propice au développement de la discipline, du civisme, du courage, du patriotisme, du respect des symboles de l’Etat, de l’intégrité, de l’équité, de la sauvegarde de l’intérêt général et du respect de l’autorité», a- t-il souligné.

Le délégué de la promotion du SND 2022, Honoré Ouorokuy, a noté que la première phase de la formation civique et militaire s’est basée entre autres, sur la psychologie, la musculation, le maniement des armes et la technique de combat.

M. Ouorokuy a fait savoir que le volet civique s’est articulé autour des valeurs de citoyenneté, du respect de l’autorité, des symboles de l’Etat et de la discipline.

«Nous avons bravé cette formation avec honneur et honnêteté. Nous en sommes fiers aujourd’hui et nous sommes prêts à servir la nation pour son développement», a-t-il assuré.

Créé le 18 juillet 1984 sous l’appellation du Service national populaire, le SND a toujours œuvré pour développer l’esprit civique et patriotique de la jeunesse mais aussi celui d’initiative, afin de lui permettre de participer aux tâches de développement socio- économique du pays.

Notons que le même jour, 656 fonctionnaires ont achevé, leur formation civique et militaire après avoir passé 11 semaines au Groupement d’instruction des forces armées (GIFA) de Bobo-Dioulasso.

Agence d’information du Burkina

Nida OUEDRAOGO

Roland KABORE (stagiaire)

 

 

 

 

 

 

Burkina/SND : 656  »soldats » prêts à être déployés  au  »front administratif »

656 stagiaires ont réussi leur formation civique et militaire après 11 semaines passées au sein du GIFA.

Burkina/SND : 656  »soldats » prêts à être déployés  au  »front administratif »

Bobo-Dioulasso, 25 nov. 2022(AIB)- 656 fonctionnaires ont achevé vendredi, leur formation civique et militaire après avoir passé 11 semaines au Groupement d’instruction des forces armées (GIFA) de Bobo-Dioulasso, a constaté l’AIB.

 La cuvée 2022 des appelés fonctionnaires de l’Etat a réussi sa formation militaire au sein Groupement d’instruction des forces armées (GIFA). Elle a effectué sa sortie officielle dans la matinée du vendredi 25 novembre 2022 à Bobo-Dioulasso.

Après les visites médicales, 656 fonctionnaires sur 823 issus de l’Ecole nationale de l’administration et de la magistrature (ENAM), de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF), l’Ecole nationale de santé publique (ENSP), de l’Institut des sciences du sport et du développement humain (ISDH) et de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE) ont été jugés aptes et ont fait leur entrée au GIFA, le 31 août dernier pour y passer 11 semaines.

Selon le commandant du GIFA, le capitaine Yves Bambara, ces 11 semaines ont permis au personnel d’encadrement de dérouler tout le programme de formation.

L’objectif, a-t-il dit, étant de leur donner des repères et des valeurs morales fondatrices et structurantes de la société telles que l’intégrité, l’équité, la performance, l’éthique, la sauvegarde de l’intérêt général et le respect de l’autorité.

Le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié : « Faites montre de professionnalisme dans vos différents services »

Ainsi, c’est à travers 9 matières, deux modules spécifiques et des séminaires portant sur la citoyenneté que le programme a été déroulé, à en croire le commandant du GIFA.

Le capitaine Bambara a poursuivi que les stagiaires ont été animés par un excellent état de discipline et de cohésion. « Ils ont fait montre de bonnes dispositions physiques et morales », a-t-il affirmé.

Et d’inviter les impétrants à s’approprier les valeurs morales acquises au sein du GIFA.

La cérémonie a été présidée par le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié. Pour lui, l’instauration de la formation civique et militaire au profit des appelés fonctionnaires vise une meilleure modélisation des agents de l’administration publique.

Les attentes vis-à-vis de ces futurs fonctionnaires sont nombreuses comme l’a fait savoir Bassolma Bazié. «Vous êtes un maillon essentiel dans l’édification d’une administration publique de célérité accessible et efficace», a-t-il lancé. Il a par ailleurs invité la promotion à être «des soldats du front administratif». « Faites montre de professionnalisme dans vos différents services », a invité M. Bazié.

Les stagiaires sont issus de trois écoles et deux instituts de formation. Quant au délégué des stagiaires, Moumini Zabré, il a indiqué que les valeurs acquises au GIFA auront un impact considérable aussi bien dans la vie des stagiaires que sur leur carrière professionnelle.

Agence d’information du Burkina

Alpha Sékou BARRY

Niessan KINI (Stagiaire)

 

Accès aux vivres SONAGESS: Des associations du Zondoma plaident pour la prise en compte des personnes vulnérables

NORD
Zondoma
Accès aux vivres SONAGESS
Des associations plaident pour la prise en compte des personnes vulnérables

Gourcy,(AIB)-Des Organisations de la Société civile (OSC) du Zondoma ont tenu ce jeudi 24 novembre 2024 à Gourcy un atelier de plaidoyer sur l’accès des vivres de la Société Nationale de Gestion des Stocks de Sécurité alimentaire SONAGESS aux couches les plus vulnérables.

La situation d’insécurité alimentaire dans laquelle se trouve la province du Zondoma a nécessité le ravitaillement régulier des boutiques SONAGESS en céréales destinées à la vente à prix social pour soulager la population.

Mais force est de constater que ces vivres sont difficilement accessibles par une grande partie de la population, en témoigne les scènes de bousculade et les nuits blanches passées devant le magasin de Gourcy pour obtenir un seul sac de vivre.

C’est ce triste constat qui a conduit des organisations de la société civile regroupées en groupe de plaidoyer à initier cet atelier dont l’objectif principal est d’intercéder auprès des responsables des délégations spéciales afin de voir prioriser les couches vulnérables dans la vente des vivres.

L’activité qui a connu la présence des représentants des services techniques provinciaux, de personnes de ressources et des présidents des délégations spéciales des cinq communes de la province a été placée sous la présidence du haut-commissaire de la province du Zondoma représenté par son Secrétaire général Anatole Pengdwendé Kaboré.

Au terme des échanges, les premiers responsables des collectivités locales ont marqué leur sensibilité à la question par la prise d’engagements dont on peut retenir l’élaboration d’un répertoire des personnes vulnérables à prioriser dans la vente et la distribution des vivres et l’identification d’un quota au profit des Personnes Déplacées Internes (PDI).

Par ailleurs, l’informatisation du fichier de la vente des vivres a été recommandée par les participants afin d’éviter les achats multiples par une même personne. Il faut noter que cet atelier de plaidoyer s’inscrit dans le cadre du projet  »Right to Grow » ( Droit de Grandir) mis en œuvre dans la Région du Nord par l’Association Monde Rural (AMR) dans le domaine de la nutrition, l’hygiène, l’assainissement et la sécurité alimentaire.

Agence d’information du Burkina
Aziz KIEMDE

AIB-ZONDOMA

Burkina : «Seul l’intérêt général devrait guider nos actes», nouveau Directeur général des douanes, Mathias Kadiogo

Burkina : «Seul l’intérêt général devrait guider nos actes», nouveau Directeur général des douanes, Mathias Kadiogo

 

Ouagadougou, 25 nov. 2022 (AIB)- Le nouveau Directeur général des douanes, Mathias Kadiogo a affirmé ce vendredi, lors de son discours de passation de commandement à la tête de l’administration douanière, que seul l’intérêt général devrait guider leurs actes.

 

« Seul l’intérêt général devrait donc guider les actes et le comportement de chacun tant dans l’exercice de ses fonctions, qu’en dehors de l’exercice de ses fonctions », a indiqué le nouveau Directeur général (DG) des douanes, Mathias Kadiogo.

 

Le nouveau Directeur général a dit être engagé et a promis d’exercer ses fonctions avec honneur, dignité, intégrité, dévouement, professionnalisme et loyauté.

 

Mathias Kadiogo s’exprimait le vendredi 25 novembre 2022 à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie de son installation au poste de directeur général de l’administration douanière, présidée par le ministre en charge de l’Economie, Dr Aboubakar Nacanabo.

 

A cet effet, le premier responsable des douanes entend s’atteler particulièrement à apporter des solutions permettant de minimiser les risques liés aux fraudes sur les régimes économiques et particuliers.

 

« Des mesures visant à contenir les coûts des denrées alimentaires et ceux des matières de base des unités locales de transformation, importés sur le marché national, seront proposées à l’autorité supérieure », a-t-il précisé.

 

Pour M. Kadiogo, c’est ensemble, unis et déterminés qu’ils vont satisfaire les attentes du Gouvernement, des partenaires, des clients et des usagers des services douaniers plus généralement celles des populations burkinabè.

 

« Nous avancerons ensemble en mutualisant nos idées et nos forces, tout en nous soutenant les uns les autres », a ajouté le nouveau DG.

 

De son avis, cette responsabilité est comme une invite à aller au front à travers la mobilisation des ressources pour soutenir les efforts du Gouvernement pour éradiquer le terrorisme, construire et améliorer les infrastructures de tous ordres et sortir le peuple de sa misère.

 

Le nouveau Directeur général, Mathias Kadiogo, nommé en Conseil des ministres le 16 novembre 2022, intervient suite changement de régime intervenu le 30 septembre 2022. Il succède à Adama Nana qui a duré huit mois environ à ce poste.

 

Il a occupé par ailleurs les postes de Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l’administration des douanes (SYNATRAD) de 2013 à 2019 et de vice-président de la Fédération burkinabè de Taekwondo.

AAgence d’Information du Burkina (AIB)

ZSC-POM/ho/ata

Plus de 90 mille volontaires pour la défense de la patrie (VDP) enregistrée, communiqué

Burkina-Recrutements-Supplétifs-Armée

Plus de 90 mille volontaires pour la défense de la patrie (VDP) enregistrée, communiqué

 

Ouagadougou, le 25 nov.2022(AIB)-Le commandant de la brigade de veille et de défense patriotique, a annoncé l’inscription de plus de 90 milles volontaires pour la défense de la patrie (VDP), pour lutter contre le terrorisme.

 

« Le commandant de la brigade de veille et de défense patriotique (BVDP) porte à la connaissance de l’opinion nationale que l’opération de recrutement de volontaires pour la défense de la patrie (VDP) a effectivement pris fin le 18 novembre 2022.

Sur des besoins estimés à 50.000 VDP, on enregistre plus de 90. 000 inscrits », indique un communiqué parvenu vendredi à l’AIB.

La BVDP s’est félicité de cette grande mobilisation des populations, et les a remercié pour leur engagement au service de la mère patrie.

« Conformément au statut du VDP, tous les inscrits ne peuvent pas pour le moment être retenus, et la BVDP invite tous ceux qui sont dans une situation d’irrégularité à se conformer, s’ils maintiennent leur décision de servir comme VDP », poursuit le communiqué.

Le communiqué précise que les candidats qui seront retenus devront compléter leurs dossiers le cas échéant.

« La prochaine étape est la formation initiale et un autre communiqué viendra donner toutes les informations y afférentes », conclu le communiqué.

Le Burkina Faso est confronté à des attaques terroristes depuis 7 ans. Les autorités du pays ont lancé en octobre dernier, un recrutement de 50 milles volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des supplétifs civils qui vont renforcer les rangs de l’armée dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

 

Agence d’information du Burkina

DNK-rk

Kossi : La campagne de vaccination contre la poliomyélite lancée

Burkina-Santé-Campagne-Vaccination

Kossi : La campagne de vaccination contre la poliomyélite lancée

Nouna, (AIB)- Le Haut-commissaire de la province de Kossi, Dô Jacques Abel Sanou, a présidé, ce mardi 22 novembre 2022, à Nouna, la rencontre de plaidoyer contre la poliomyélite. Etaient présents, les autorités administrative, coutumière, les organisations de la société civil et les personnes déplacées internes.

Le premier passage (Round1) de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite est prévu commencer le vendredi 25 novembre et se terminer le lundi 29 novembre 2022 sur toute l’étendue du territoire provincial.

Selon le Médecin chef du district sanitaire de Nouna, le Dr Koabié Bakouan, dans sa présentation, la campagne concerne les enfants âgés de 0 à 5 ans.

La campagne se justifie par un cas environnemental isolé issue d’un prélèvement effectué le 28 décembre 2021 et confirmé par le laboratoire de référence le 16 juin 2022.

En réponse à ses cas, deux tours de campagne ont été organisés dans tous les soixante-dix districts sanitaires du pays.

L’objectif est de renforcer l’immunité de tous les enfants de moins de cinq ans.

Les stratégies menées sont le porte-à-porte et spécifiquement les sites des Personnes déplacées internes (PDI) et les points de passage des personnes.

Pour mener à bien cette campagne, une mobilisation sociale est prise en compte d’où cette campagne de plaidoyer.

 

Dans le cadre de la mobilisation sociale, le Haut-Commissaire de la province de la Kossi, a invité les participants à s’impliquer massivement dans les différentes communautés en utilisant les canaux de communications (église, mosquée radio crieurs publics).

Agence d’information du Burkina

AC/hb/ata

Burkina : Politique, agriculture et culture au menu des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Politique, agriculture et culture au menu des quotidiens

Ouagadougou, 25 nov. 2022 (AIB)-Les journaux burkinabè de ce vendredi font cas du centenaire du palais du Baloum, de la campagne agricole de la saison sèche, de l’inscription des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP).

« Plus de 90 000 volontaires inscrits pour la défense de la patrie », titre le quotidien public Sidwaya.

Le quotidien rapporte qu’un communiqué de la Brigade de Veille  et de Défense Patriotique (BVDP) porte à la connaissance de l’opinion nationale que l’opération de recrutement de Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) a effectivement pris fin le 18 novembre 2022.

Le journal rapporte que sur les besoins estimés à 50 000 VDP, on enregistre plus de 90 000 inscrits.

Conformément au statut du VDP, tous les inscrits ne peuvent pas pour le moment être retenus et la BVDP invite tous ceux qui sont dans une situation d’irrégularité à se conformer, s’ils maintiennent leur décision de servir comme VDP.

Le doyen des quotidiens, l’Observateur Paalga ajoute que le représentant du commandant de la  Brigade de Veille et de Défense Patriotique (BVDP), le Lieutenant-colonel Thomas Savadogo se félicite de cette grande mobilisation des populations et les remercie pour leur engagement au service de la mère patrie.

Sidwaya annonce aussi à sa manchette « Environ 65 000 tonnes de céréales attendues ».

« Pour la présente campagne agricole de la saison sèche et de vaccination 2022-2023, il est attendu une production d’environ 65 000 tonnes de céréales et 109 000 tonnes de produits maraichers, pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle » a déclaré le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, Denis Ouédraogo.

Dans le même thème, le journal privé Le Pays rapporte que la campagne agropastorale de saison sèche 2022-2023 a officiellement été lancée le 24 novembre dernier à Tanghin-Woobgo, dans la commune de Sabou, région du Centre-Ouest.

Le journal indique que plus de 10 milliards de F CFA seront mis à la disposition des producteurs agropastoraux pour permettre au monde paysan de mieux produire.

Autre registre, le doyen des quotidiens, L’Observateur Paalga titre à sa couverture, « Centenaire palais du Baloum : Le plus ancien en banco après la mosquée de Dioulassoba », (Salif Alexandre Ouédraogo, PCO).

Le quotidien rencontre le président du Comité d’organisation du jubilé du Palais du Baloum.

M. Ouédraogo affirme que après la vieille mosquée de Dioulassoba à Bobo- Dioulasso, c’est le deuxième bâtiment en banco le plus ancien du pays mais d’autres disent qu’elle est classée troisième.

Il explique que ce palais figure dans le top 3 des édifices les plus anciens du pays. C’est un patrimoine à découvrir et grâce à un de nos frères, Louis Marie Ouédraogo, qui a approché le ministère de la Culture.

Toujours dans son interview, le PCO dit que le ministère souhaite classer ce palais comme élément du patrimoine national.

Salif Alexandre Ouédraogo souligne que  cela pourra se faire après l’acceptation du Moogho Naaba et des membres de la cour royale du Baloum.

Agence d’information du Burkina

POM/bh/wis

Mali : Le président de la Transition a reçu le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga

Mali-Transition-Audience

Mali : Le président de la Transition a reçu le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga

Ouagadougou, 25 nov. 2022 (AIB)-Le président de la transition du Mali, le colonel Assimi Goïta, a reçu ce vendredi, à la présidence de Koulouba, son Premier ministre, chef du Gouvernement, le Dr Choguel Kokala Maïga qui était en soins depuis quelques mois.

Après une retraite médicale de quelques mois, le Dr Choguel Kokala Maïga, Premier ministre, chef du Gouvernement du Mali, a choisi pour sa première sortie publique, de rencontrer le président de la Transition du Mali, le colonel Assimi Goïta.

Visiblement en pleine forme, à l’allure sportive, souriant à tout bout de champ, le Premier ministre a laissé entendre, à sa sortie d’audience que son état de santé s’est amélioré aujourd’hui et que c’est la raison de sa présence à Koulouba.

Le président de la transition du Mali, le colonel Assimi Goïta

« Je voudrais saluer et féliciter le président et toute son équipe pour le travail colossal qui a été abattu ces quatre derniers mois qui ont été très difficiles pour les autorités », a indiqué le Dr Choguel Kokala Maïga tout en précisant : « En ce qui nous concerne, sous son autorité pour ainsi dire, nous sommes condamnés à réussir, parce qu’il n’y a pas autre choix.

Du point de vue du Premier ministre, « quand on décide de prendre sa souveraineté en main, il n’y a pas de demi-mesure, il n’y a pas de marche arrière ».

Le chef du gouvernement rassure être déterminé aux côtés du président de la Transition, « à conduire l’action qu’il m’aura confiée, que les Maliens m’auront confiés jusqu’au bout ».

Le Premier ministre, chef du gouvernement du Mali, le Dr Choguel Kokala Maïga

Selon Dr Choguel Kokalla Maïga, « C’est la reprise presque, avec le président, dans quelques jours, nous allons décider. Mais le simple fait de venir le rencontrer montre que nous sommes déjà dans la reprise », a-t-il conclu.

Nommé Premier ministre de la Transition le 7 juin 2021 par le colonel-président Assimi Goïta, Dr Choguel Kokalla Maïga, était en retraite médicale depuis le 10 août 2022 pour raison de santé.

Ses fonctions sont temporairement occupées depuis le 21 août 2022 par le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : présidence de la république malienne

Ganzourgou/Résilience des agropasteurs : Le cadre communal multi acteurs de la commune de Boudry tient sa 3e session

Les membres du cadre de concertation se sont dits satisfaits des échanges.

Ganzourgou/Résilience des agropasteurs : Le cadre communal multi acteurs de la commune de Boudry tient sa 3e session

Zorgho, (AIB)- Dans le cadre du projet «Contribution de l’exploitation minière à la résilience des agro pasteurs au changement climatique et à la cohésion sociale au Burkina Faso » en abrégé, « Gold for climate »(GFC) se tient la 3ème session du cadre de concertation communal multi acteurs de Boudry sous la présidence de Mohamed D. Ouédraogo, Président de la délégation spéciale de la commune de Boudry. La rencontre tenue ce 22 novembre 2022 a permis aux acteurs d’examiner les activités du projet exécutées dans la commune et bénéficier d’une sensibilisation à la gestion non violente des conflits.

L’exploitation minière a un impact sur les activités des agropasteurs dans les régions minières du Burkina.

Dans le but de renforcer leurs capacités de veille, de contrôle citoyen et d’assistance juridique pour sécuriser le foncier pastoral autour des sites miniers, soumis à la dégradation climatique est mis en œuvre le projet dénommé projet «contribution de l’exploitation minière à la résilience des agro pasteurs au changement climatique et à la cohésion sociale au Burkina Faso».

Mis en œuvre par un consortium composé de l’ONG CARE, le Conseil régional des unions du Sahel (CRUS), le Réseau billital Maroobé (RBM) et la Chambre des mines du Burkina (CMB), l’initiative est financé par l’Union européenne.

Le projet intervient dans les communes de Falangountou, Gorom-Gorom, Dori, Seytenga et Markoye dans la région du Sahel, Namissiguima et Ouahigouya dans la région du Nord, Boudry et Mogtédo dans la région du Plateau central.

Le président de la délégation spéciale de Boudry Mohamed D. Ouédraogo (milieu) a salué la tenue de ce cadre de concertation.

Au nombre des activités inscrites dans ce projet, il y a l’animation des cadres de dialogue. C’est dans ce sens que s’est tenue cette 3ème session du cadre de concertation communal de Boudry.

Elle avait pour objectif de faire connaitre aux acteurs du cadre, les activités menées par le consortium, celles réalisées par la mine SOMISA SA en direction des populations impactées par son activité d’une part et de présenter le consultant retenu pour la réalisation du plan d’aménagement éco-durable de la zone pastorale Mankarga V7 et sensibiliser les acteurs à la gestion non violente des conflits d’autre part.

A cet effet, les représentants de CARE, du CRUS, de RBM et de CMB ont présenté aux participants les activités qu’ils ont menées dans le cadre du projet.

L’on retient entre autres l’analyse du Plan communal de développement (PCD) de la commune de Boudry par la Chambre des mines, des formations à l’intention des collectivités, des services techniques et des miniers sur la mobilité pastorale, des sessions de sensibilisation pour renforcer le dialogue et la cohésion sociale dans la zone pastorale de Mankarga V7, la réalisation de champs école, des renforcements de capacité des agro pasteurs sur les méthodes d’adaptation au changement climatique en lien avec la fauche et la conservation du fourrage, la mise en place de dispositifs de veille et de mécanisme d’écoute…

M. Chec Ibrahim Ouattara satisfait de la qualité des échanges.

M. Chec Ibrahim Ouattara satisfait de la qualité des échanges.
Quant à la Société des mines de Sanbrado (SOMISA), son représentant, Hugues Kambiré a listé plus d’une dizaine de programmes mis en œuvre.

Il s’agit entre autres du programme d’aménagement de jardins maraichers, du programme de récupération de terres dégradées, du programme de vulgarisation de semences améliorées, du programme du contrôle d’érosion et d’amélioration des sols…

A la suite de la présentation des différentes activités menées, le consultant retenu pour l’élaboration du plan d’aménagement et de gestion de la zone pastorale de Mankarga V7, M. Hamadé Ouédraogo a présenté le processus d’élaboration de ce plan et a demandé l’accompagnement des autorités locales et de tous les acteurs pour réussir sa réalisation.
Pour le coordinateur du consortium, Chec Ibrahima Ouattara, l’élaboration de ce plan fait suite à une doléance des collectivités de Boudry lors des précédentes sessions du cadre de concertation.

Le président de la délégation spéciale de Boudry Mohamed D. Ouédraogo (milieu) a salué la tenue de ce cadre de concertation.

Selon lui, il est ressorti que des orpailleurs ont envahi la zone pastorale. Des sensibilisations sur l’utilisation des produits chimiques, l’importance de la cohésion sociale, le vivre ensemble, le respect des activités des uns et des autres, le respect de la zone pastorale ont permis aux acteurs d’en prendre conscience.

Mais, toujours selon lui, la non délimitation de la zone pastorale, l’absence de cahier de charge et de plan de gestion constituait un obstacle et c’est ce qui a conduit à recruter un consultant pour initier l’aménagement de la zone avec la participation des communautés pour identifier les actions à mener pour rendre la zone viable.

La sensibilisation sur la gestion non violente des conflits faite par le chargé de projets de l’ONG ORCADE, M. Drissa Traoré a édifié les participants sur les causes des conflits et les mécanismes pour les gérer de façon non violente.

Au terme des différentes présentations, le coordinateur du consortium, Chec Ibrahim Ouattara s’est dit réconforté par les actions menées par les différents acteurs et les réactions des bénéficiaires directs du projet.

Le Président de la délégation spéciale de Boudry, Mohamed D. Ouédraogo a félicité le consortium pour la tenue de cette session.

Il a remercié les acteurs pour leur mobilisation et a souhaité que les conclusions des travaux aient un impact au sein des différentes communautés pour contribuer au développement à la base.

Il a fini en invitant chaque participant à être un acteur de paix et de cohésion sociale.
Agence d’information du Burkina
Moïse SAMANDOULGOU

Burkina : Lancement officiel des campagnes agricole et de vaccination

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Burkina : Lancement officiel des campagnes agricole et de vaccination

Ouagadougou, 24 nov. 2022 (AIB)-Le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié a procédé ce jeudi, au lancement officiel des campagnes agricole de saison sèche et de vaccination contre les maladies animales 2022-2023, à Tanghin-Woobgo, dans la commune de Sabou.

Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié, représentant le président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, a procédé ce jeudi, au lancement officiel des campagnes agricole de saison sèche et de vaccination contre les maladies animales 2022-2023, à Tanghin-Woobgo, dans la commune de Sabou, région du Centre-Ouest.

Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié, représentant le président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré a procédé au lancement des deux campagnes

Ces campagnes sont placées sous le thème : « Intensification de l’agriculture irriguée et protection sanitaire du cheptel : une nécessité pour le renforcement de la résilience des agropasteurs dans un contexte de défi sécuritaire ».

 

La cérémonie officielle s’est déroulée en présence du ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Dr Dénis Ouédraogo et de plusieurs autres membres du gouvernement.

Le ministre d’Etat Bassolma Bazié a expliqué qu’au regard de la situation sécuritaire nationale et de ses conséquences sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le gouvernement a opté de booster la production agricole irriguée.

 

Cela, à travers l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan global de relance de l’agriculture irriguée assorti d’un plan opérationnel pour la campagne agricole de saison sèche 2022-2023.

Cette opération vise à dynamiser l’agriculture irriguée en vue de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population.

 

« Il est attendu à terme l’accroissement d’au moins 50% de la productivité des périmètres irrigués, la production de 65 280 tonnes de céréales, la production de 109 948 tonnes de produits maraîchers, l’aménagement et la mise en valeur de 350 hectares de périmètres irrigués autour de forages dont au moins 30% des superficies seront octroyées aux personnes déplacées internes (PDI) », a soutenu le ministre d’Etat Bassolma Bazié.

Pour ce faire, il est prévu la confortation de quatre barrages dans les régions du Centre-Sud, du Plateau Central et du Nord en vue de soutenir la production, l’appui à la valorisation des moyens et petits périmètres irrigués, l’accompagnement pour la mise en valeur de 250 modèles d’exploitation agricole déjà réalisés et l’aménagement de 100 nouveaux sites.

 

En outre, le gouvernement mettra à la disposition des producteurs des équipements et intrants agricoles à des prix subventionnés.

          Le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Dr Dénis Ouédraogo et une bénéficiaire

Pour la campagne de vaccination animale, les maladies ciblées sont la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), la maladie de Newcastle (MNC), la variole aviaire et la peste des petits ruminants (PPR). Il est attendu la vaccination de 32 000 000 volailles, 6 500 000 bovins et 14 000 000 petits ruminants. Cette campagne de vaccination permettra également de protéger 7 384 600 volailles contre la variole aviaire.

 

Pour la vaccination animale, les besoins sont estimés à deux milliards huit cent quarante-neuf millions huit cent quatorze mille six cent quarante (2 849 814 640) FCFA dont deux milliards trente-six millions sept cent quatre-vingt-deux mille trois cent quarante (2 036 782 340) francs CFA déjà acquis.

 

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Dr Dénis Ouédraogo, a réaffirmé la position stratégique du développement agropastoral dans les priorités du gouvernement engagé à réunir les conditions d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable au Burkina Faso.

Le représentant du président de la Chambre nationale d’agriculture, Eric Zougmoré, a salué l’élaboration et la mise en œuvre du plan global de production agricole de saison sèche.

 

Pour lui, ce plan permettra de faciliter l’accès des agropasteurs aux facteurs de production. Il a également indiqué que la campagne de vaccination contre les principales maladies animales permettra de limiter les pertes de cheptel et d’accroître la production animale.

La cérémonie a été l’occasion de primer les meilleurs agents vétérinaires et les vulgarisateurs volontaires villageois pour leurs performances vaccinales réalisées au cours de la campagne écoulée. Des coopératives agricoles ont reçu des équipements et des intrants agricoles.

La visite du périmètre irrigué de la coopérative Relwendé de Tanghin-Wobdo suivie des actes de lancement des campagnes agricole de saison sèche et de vaccination contre les maladies animales et la visite de stands d’exposition de produits agro-sylvo-pastoraux ont mis fin à la cérémonie.

 

Agence d’information du Burkina

 

WIS/ak

Source : DCRP/MARAH

Centre-sud : les forces vives s’imprègnent des missions du Conseil économique et social

Burkina-Economie-Société-Conseil-Sensibilisation

Centre-sud : les forces vives s’imprègnent des missions du Conseil économique et social

Manga, (AIB)-Les forces vives de la région du Centre-sud ont bénéficié, le mercredi 23 novembre 2022, à Manga, d’une session d’information et de sensibilisation sur les missions et les productions du Conseil économique et social (CES).

La rencontre entre dans le cadre de la mise en œuvre des activités de l’année 2022 du conseil économique et social (CES).

« L’objectif de cette sortie est de mieux présenter notre institution aux forces vives pour qu’en région on puisse connaitre comment le CES est organisé, comment il est composé, quels sont ses missions, quel est son rôle et aussi faire connaitre aux forces vives les résultats de quelques travaux que nous avons réalisés », a expliqué le président du CES, Bonaventure Ouédraogo.

M. Ouédraogo qui s’exprimait à l’entame des travaux a noté que ces tournées régionales, initiées depuis 2013, vise à créer aussi la proximité et l’échange avec les acteurs locaux.

« Le CES est une structure qui n’est ni déconcentrée ni décentralisée et qui bien évidemment n’a aucune représentation dans les régions et donc nous avons estimé qu’il était nécessaire de faire ces déplacements pour aussi rendre compte de ce que nous faisons », a-t-il fait savoir.

Concernant la mission de l’institution qu’il préside, Bonaventure Ouédraogo a confié que le conseil économique et social est un organe d’aide à la décision et d’anticipation sur les changements sociaux.

L’équipe actuelle installée le 21 octobre 2021, a-t-il dit, est forte de 90 conseillers dont les 2/3 émanent de structures non étatiques.

La gouverneure du Centre-sud, Yvette Nacoulma a félicité le CES pour son initiative. « Je salue vraiment cette sortie du président et son équipe dans la région qui va améliorer notre connaissance de l’institution », s’est-elle réjouie.

Le CES existe depuis 1959 et a été consacré par la Constitution de juin 1991. Outre son avis sur les questions à caractère économique, social, culturel ou environnemental, il peut aussi procéder à l’analyse de tout problème à caractère économique, social, culturel ou environnemental. Il soumet ses conclusions au président du Faso ou au gouvernement.

Agence d’information du Burkina

MZ/dnk/ata

 

 

Gnagna: le CSPS de Liptougou reprend de service 

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Gnagna: le CSPS de Liptougou reprend du service

Gnagna, 23 novembre 2022 (AIB)- Le Centre de Santé et de Promotion Sociale de Liptougou reprend mercredi progressivement de service après une semaine de suspension d’activités.

Le Centre de Santé et de Promotion Sociale de Liptougou a repris service le mercredi 23 novembre 2022, après une semaine de suspension d’activités.

En effet, un incident porté sur un agent du CSPS de Liptougou avait contraint le personnel de santé de ladite localité à suspendre ses activités, le 16 novembre 2022.

Cependant, selon des sources locales, le CSPS assure depuis la matinée de ce 23 novembre 2022, un service minimum au bonheur des populations.

La commune de Liptougou, située dans la dans la province de la Gnagna de la région de l’Est fait partie des zones sous menaces terroristes.

Agence d’information du Burkina

Bam : Les personnes vivant avec un handicap plaident pour une inclusion à Kongoussi

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Bam : Les personnes vivant avec un handicap plaident pour une inclusion à Kongoussi

Kongoussi, 19 novembre 2022(AIB)- L’Union provinciale des personnes handicapées du Bam (UPPH) a organisé une journée d’inclusion, le 19 novembre, à Kongoussi, sous la présidence du haut-commissaire du Bam representé par le secrétaire général de la province, Karim Ouédraogo.

C’est sous le thème : « Donner pour le développement endogène », que l’Union provinciale des personnes handicapées du Bam(UPPH) a organisé une journée d’inclusion à Kongoussi le 19 novembre 2022.

L’activité a réuni les personnes vivant avec un handicap, les représentants des services déconcentrés, des personnes déplacées internes et la population de la province du Bam.

Pour ce faire, un cross a eu lieu au rond-point central de Kongoussi et les participants ont ralié le plateau d’aerobic situé dans l’enceinte de la direction provinciale en charge des Sports du Bam.

Selon le président de l’association des personnes handicapées du Bam, Clément Sawadogo, la tenue de cette journée est une occasion pour inciter la population à s’engager pour une société équitable et juste, où tous les citoyens peuvent s’exprimer librement et s’organiser pour exercer leurs droits.

Le secrétaire général de la province du Bam, Karim Ouédraogo a, quant à lui, félicité l’association pour son initiative.

Il a aussi invité la population de Kongoussi à inclure davantage les personnes vivant avec un handicap dans toutes les entreprises qu’elle viendrait à développer , en vue d’en garantir une cohésion sociale et une paix durable dans la province.

« je voudrais à l’occasion de cette journée, inviter l’ensemble de la population du Bam à plus de solidarité, de cohésion et du vivre ensemble afin d’œuvrer à des actions visant au développent durable de notre pays en général et de notre province en particulier », a conclu le secrétaire général de la province du Bam.

Agence d’information du Burkina

AR/ata

Passoré : Les acteurs préparent la  campagne de  vaccination contre la poliomyélite

Passoré : Les acteurs préparent la  campagne de  vaccination contre la poliomyélite

Yako, 24 novembre 2022 (AIB)-Les autorités administratives et sanitaires ont organisé jeudi, une rencontre préparatoire de la campagne de vaccination contre la poliomyélite, prévue dans le Passoré du 25 au 29 novembre 2022.

La campagne nationale vaccination contre la poliomyélite commence demain vendredi 25 et va se poursuivre jusqu’au 29 novembre prochain dans l’ensemble des 9 communes que compte la province du Passoré, conformément au programme officiel établi par le ministère en charge de la Santé et de l’Hygiène publique.

Pour faciliter le déroulement de la campagne dans le Passoré, hommes de médias, autorités administratives, coutumières et religieuses se sont rencontrées dans la matinée du jeudi 24 novembre 2022 dans la salle de conférence du district sanitaire de Yako pour échanger sur les manifestations de la maladie et le déroulement de l’activité de vaccination.

Le médecin chef adjoint du district sanitaire de Yako Dr Soumaïla Yaméogo.a rappelé que la maladie qui touche spécifiquement les moins de 5 ans, se manifeste entre autres à travers la paralysie flasque des membres inférieurs, la forte fièvre, la fatigue, les maux de tête, les vomissements et la raideur de la nuque.

Dr Yaméogo a exhorté les populations à se rendre au centre de santé le plus proche en cas d’apparition d’un de ses signes.

Pour la vaccination, le médecin a indiqué que les marchés et tout autre lieux de regroupement d’enfants cibles vont être  visités par les relais mobilisateurs chargés du dénombrement.

Les enfants recevront par la suite dans la bouche, quelques gouttes de vaccin de la part des agents vaccinateurs.

Dr Soumaïla Yaméogo a assuré que le vaccin est  sans danger et va  protéger les enfants contre cette maladie paralysante.

La secrétaire générale de la province du Passoré, Noëllie Béréhoumdougou/ Kaboré et Dr Soumaila Yaméogo  ont invité les ménages à rester avec leurs enfants durant la  campagne et surtout de réserver un accueil chaleureux aux agents.

«Nous sollicitons l’engagement des différentes  autorités administratives, coutumières, religieuses, des hommes de medias pour accompagner le district sanitaire de Yako pour une forte adhésion des populations à l’administration du vaccin à tous les enfants concernés» a conclu Madame la SGP.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

(AIB-Passoré)

 

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