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Burkina : Gouvernement et Secteur privé se concertent

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Burkina : Gouvernement et Secteur privé se concertent

Ouagadougou, 16 sept. 2021 (AIB)-Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a présidé jeudi, la deuxième session ordinaire 2021 du comité de pilotage du Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/Secteur privé (CODESP).

« La présente session constitue une étape cruciale dans le déroulement des activités du CODESP 2021 », a-t-il indiqué.

il a affirmé que le cadre doit leur permettre d’examiner l’état de mise en œuvre du Plan d’actions des recommandations et engagements de la rencontre nationale Etat/secteur privé 2020 ».

Il a noté que l’objectif de la rencontre est d’accélérer la mise en œuvre des recommandations issues de la concertation Etat/secteur privé 2020.

Christophe Dabiré a réaffirmé l’engagement du gouvernement qui est d’accompagner le secteur privé afin qu’il puisse renforcer davantage sa résilience face aux contraintes aussi bien endogènes qu’exogènes.

Le représentant du secteur privé, Mamady Sanoh s’est dit satisfait des actions du gouvernement qui a dédié une ligne budgétaire de près de 16 milliards de F CFA pour soutenir leur secteur à faire face à la COVID 19.

Monsieur Sanoh a ensuite ajouté que pour faire face au COVID 19, le ministère de la Santé a annoncé l’ouverture de centres de vaccination dans des entreprises et en marge de la rencontre gouvernement/secteur privé.

Agence d’information du Burkina

BH/Wis

 

Un camion plein de fûts d’essence consumé à Fada N’Gourma

Burkina-Société-Trafic

Un camion plein de fûts d’essence  consumé à Fada N’Gourma

Fada N’Gourma, (AIB) – Dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 septembre 2021, un camion transportant du carburant illicite, a pris feu, à l’entrée de la ville de Fada N’Gourma, sur l’axe Pama-Fada. L’on ne déplore aucune perte en vie humaine, ni de blessé.

En provenance du Benin, un camion contenant au moins 50 fûts de carburant illicite a été consumé par les flammes, à l’entrée de la ville de Fada, le mercredi 15 septembre 2021, aux environs de 21 heures.

Les détonations assourdissantes et la fumée « monstre » qui avait envahi le ciel suscitait l’inquiétude chez les populations riveraines, notamment.

Le feu se propageait et s’embrasait au fur et à mesure. Impuissante face à la catastrophe, une marée humaine observait les flammèches s’envoler au-dessus du feu.

Karim Tougma, membre de la section de l’Est du Syndicat national des transporteurs routiers et voyageurs du Burkina Faso, est revenu sur les origines de l’incendie.

«Des piétons ont aperçu des étincelles provenant du camion. Malgré les alertes des riverains, le conducteur a poursuivi son chemin jusqu’à l’entrée de la ville où il a stationné parce que les étincelles s’intensifiaient. Malheureusement, il n’avait pas d’extincteur», a-t-il raconté.

Pour Adjima Souobou, l’incendie aurait pu être maitrisé s’il existait une caserne des sapeurs-pompiers à Fada N’Gourma.

Selon le deuxième adjoint au maire de Fada, Fadel Thiombiano, une intervention des soldats du feu aurait pu permettre de minimiser les dégâts, certes, mais il faut, à son avis, souligner l’irresponsabilité des contrebandiers et le laxisme des acteurs en charge du contrôle routier.

«Comment comprendre qu’un camion transportant du carburant illicite puisse traverser la frontière et tous les postes de contrôle et arriver à Fada sans être inquiété ? », s’est-il interrogé.

Quant au projet de construction d’une caserne de sapeurs-pompiers, Fadel Thiombiano a expliqué que les travaux ont démarré depuis le 6 septembre 2021.

Il a précisé qu’un délai de 13 mois a été imparti à l’entreprise chargé des travaux avant de lancer un appel aux populations à « éviter d’avoir des dépôts de carburants dans leurs maisons parce que c’est une véritable poudrière ».

Il convient de rappeler que la vente des produits inflammables est règlementée et que seuls établissements dûment constitués et possédant une autorisation sont habilités à le faire.

Agence d’information du Burkina

JS/ata/ak

 

Burkina/Boulgou (Zabré): Un berger assassiné par des individus armés

Burkina/Boulgou (Zabré): Un berger assassiné par des individus armés

Zabré, 16 sept. 2021 (AIB)-Un berger a été tué dans le village de Bargansé-Peulh, commune de Zabré, dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 septembre 2021, par des hommes armés, a appris l’AIB.

Les agresseurs sont venus à moto aux environs de 18h pour commettre leur forfait.

Le chef de concession (berger également) serait visiblement visé, sauf que celui-ci et sa famille avaient déjà quitté les lieux à leur arrivée.

Intuition ou fait de hasard, difficile de le dire à l’heure où nous tracions ces lignes.

Les hommes armés ont trouvé sur place, le voisin de leur cible, venu  chercher son téléphone mis en charge. Et c’est finalement lui qui a pris les mortelles balles.

Après leur crime, ils ont brûlé toute la concession avant de disparaitre dans la nature.

Les autorités et les Forces de l’ordre de Zabré ont été sur les lieux en vue de constater les faits.

Agence d’information du Burkina

NB : Photo d’illustration/amnesty.org

Burkina : Une organisation s’inquiète de la montée de la haine  et de l’intolérance

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Burkina : Une organisation s’inquiète de la montée de la haine  et de l’intolérance

Ouagadougou 16 sept. 2021(AIB) – Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) s’est inquiétée mercredi, de la montée de «la violence, de la haine, de la justice privée et du niveau d’intolérance» au Burkina Faso.

Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC)  est «foncièrement attaché aux principes d’un Etat de droit véritable, et inquiet de l’exacerbation de la violence, de la haine, de la justice privée, et du niveau d’intolérance », selon un communiqué de presse transmis jeudi à l’AIB et signé par Dr Daouda Diallo.

Le CISC a déploré le lynchage de trois fonctionnaires le 27 août 2021 à Banlo (Sud-ouest), en représailles à la mort accidentelle d’un garçon de 8 ans.

M. Diallo a aussi fait cas du meurtre d’un paysan à Kantchari (Est) le 7 septembre dernier pour venger la mort d’un berger de 12 ans.

L’assassinat le 31 août d’un homme à Soudouguin (Centre-est) parce que son fils qui est un volontaire pour la défense de la patrie, a abattu un père et son fils, a été également été dénoncée par le CISC.

Le CISC interpelle les médias à ne pas être acteurs de stigmatisation des populations du Sud-Ouest car d’après lui,  « les cas de lynchages ne sont pas propres à une communauté particulière ».

Le Collectif attire l’attention du gouvernement, des amis et partenaires du Burkina Faso, des organisations de défense des droits humains, des médias et de l’opinion publique sur l’impératif de renforcer les capacités opérationnelles de la justice en donnant la force à l’exécution des décisions de justice.

Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a été créé en janvier 2019 au lendemain du drame de Yirgou où plusieurs membres de la communauté peuhle   ont été tués en représailles à l’assassinat d’un leader Mossi et de ses proches.

Agence d’information du Burkina

CYR/ata/ak

photo d’archive et d’illustration: aouaga.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : Ouverture de la deuxième édition du forum  »Afrique grenier du monde »

  • DeBurkina-Agriculture-Entreprenariat-Digital-Forum

Burkina : Ouverture de la deuxième édition du forum  »Afrique grenier du monde »

Ouagadougou, 16 sept. 2021 (AIB)-Le directeur de cabinet du ministère en charge de l’agriculture a ouvert ce jeudi, à Ouagadougou, la deuxième édition du Forum  »Afrique grenier du monde ».

Le forum qui se déroule actuellement, se tient sous le thème << L’agritech, instrument clé pour la relance agricole au Burkina Faso et en Afrique >>.

Il est organisé par Think Tank Afrique Grenier du Monde.

Le forum est placé sous le co-parrainage de trois ministres.

Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Harouna Kaboré.

La ministre de l’Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale, Mme Hadja Fatimata Ouattara/Sanou.

Le ministre de l’Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et la écanisation, Salifou Ouedraogo.

Nous y reviendrons.

Agence d’information du Burkina

Burkina : L’artiste musicienne Amity Méria présente son 8e album « Yankaw »

Burkina- Culture-Musique-Album

Burkina : L’artiste musicienne Amity Méria présente son 8e album << Yankaw >>

Ouagadougou, 16 sept. 2021(AIB)- L’artiste musicienne Amity Méria a présenté ce mercredi à Ouagadougou, son huitième album intitulé « Yankaw (les gens d’ici en dioula)>>.

L’album comporte 10 titres presque tous chantés en Bambara à l’exception de 2 titres qui sont en Birifor et en Dafing.

« J’ai adopté ma langue maternelle pour chanter et je me sens mieux dans cette langue pour m’exprimer artistiquement », a déclaré l’artiste, à la presse.

Amity Méria a expliqué que le Bambara est partagé par la quasi-totalité des pays de l’Afrique de l’Ouest et cela est vraiment une chance pour elle et pour sa carrière musicale.

«  Nous avons parlé dans l’album de paix, de cohésion, d’entente, de fraternité, d’amour. Nous avons rendu hommage aux personnes âgées, à toutes nos couches socio-professionnelles ainsi qu’à la diaspora africaine à travers le monde », a-t-elle indiqué.

Amity Méria a profité exprimer son sentiment de fierté à l’endroit de la jeune génération qui est en train de booster la musique burkinabè.

La cérémonie de dédicace a marqué également les 30 années de sa carrière musicale avec huit albums à son actif ainsi que des distinctions.

En rappel, Amity Méria de son vrai nom Mariam Dramé fait partie des artistes burkinabè qui ont porté la musique et la culture nationale hors des frontières du Burkina Faso.

Agence d’Information du Burkina

CYR/wis/ak

Burkina : L’opposition politique appelle le gouvernement à prendre des décisions sur la situation sécuritaire

Burkina-Rentrée-politique-opposition

Burkina : L’opposition politique appelle le gouvernement à prendre des décisions sur la situation sécuritaire

Ouagadougou 15 sept. 2021 (AIB) – Le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) du Burkina Faso, Eddie Komboïgo a invité mardi, le gouvernement à mettre tout en œuvre pour améliorer la situation sécuritaire.

« L’opposition politique rappelle au gouvernement que l’année 2021 ne saurait s’achever sans une amélioration tangible de la situation sécuritaire, et sans une feuille de route claire pour favoriser le retour des déplacés internes sur leurs terres », a déclaré le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Eddie Komboïgo.

Selon lui, des sanctions exemplaires devraient être prises contre tous ceux dont la responsabilité est engagée pour ramener la paix au Faso.

Eddie Komboïgo s’exprimait mardi 14 septembre lors de la conférence de presse de rentrée politique sur la situation sécuritaire, la liberté d’expression, la vie chère, la gouvernance, la gestion foncière, l’éducation et sous régional que vit la Burkina Faso.

Sur plan sécuritaire, l’opposition « exige du gouvernement la prise de mesures fortes pour la sécurité des Burkinabè partout où ils vivent et souhaitent travailler ».

«La bonne gouvernance et le respect des libertés individuelles dont fait partie la liberté d’expression, sont les fondements d’une bonne démocratie en construction », a indiqué le CFOP.

Pour Eddie Komboïgo, en ce qui concerne la vie chère, il appelle à la réouverture des frontières pour permettre la libre circulation des personnes et des biens.

« La corruption immobilière est devenue l’apanage des membres du gouvernement»,  a-t-il affirmé sur la question du titre foncier.

Sur la question de l’éducation, l’opposition invite le gouvernement à revoir sa copie, en créant les conditions pour la réouverture immédiate du lycée Philippe  Zinda Kaboré, pour le compte de cette rentrée 2021-2022.

Depuis six ans, le Burkina Faso subit des attaques terroristes qui endeuillent régulièrement le pays et occasionnent  plusieurs déplacés.

Agence d’information du Burkina

MAK/wis/ak

Photo/ Lefaso.net

Burkina : Insécurité, politique et faits de société, en exergue dans les quotidiens burkinabè

Burkina-Revue-Presse

Burkina : Insécurité, politique et faits de société, en exergue dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 16 sept. 2021(AIB)-Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent l’insécurité, la fusion du parti Socialiste-Burkina à la majorité, les assises nationales sur l’éducation, la prise en charge de 300 orphelins par go Paga.

Le journal privé, LE PAYS titre à sa Une  « lutte contre l’insécurité au Burkina : de la nécessité de renforcer le renseignement ».

Selon le journal, la guerre contre le terrorisme au Burkina Faso ne saurait être gagnée que si l’on met l’accent sur le renseignement.

Il ajoute que le premier ennemi des Forces de défense et de sécurité est le manque de cohésion.

Pour ce faire, Il estime que sans cette cohésion, il serait impossible de mener des actions coordonnées sur le théâtre des opérations.

Ce quotidien privé précise que pour gagner contre le terrorisme, il faut impérativement restructurer le renseignement, car selon lui, un système de renseignement défectueux ne saurait être utile.

Sous un autre registre, le quotidien public Sidwaya arbore à sa manchette  « Aboubacar Balima, du PS-Burkina : Nous ne partons pas au MPP pour des dividendes ».

Le journal public indique que le président du parti socialiste du Burkina (PS-BURKINA), Aboubacar Balima, a animé une conférence de presse, le mercredi 15 septembre 2021 à Ouagadougou.

Il a informé l’opinion publique de la dissolution de son parti et de ses instances sur toute l’étendue du territoire nationale, au profit du MPP.

A le lire, Aboubacar Balima estime que PS-Burkina et le MPP ont la même idéologie qui est la social-démocratie.

Pour lui, nous devons nous unir pour accompagner les forces de défenses et de sécurité (FDS), le gouvernement et l’ensemble des acteurs.

Selon le journal de tous les Burkinabè, l’ex président du PS-Burkina a souligné que son parti s’associe au MPP pour contribuer à l’ancrage démocratique, à la consolidation de la paix.

Pour la même nouvelle, Le Pays note à sa première page dans une production intitulée « Politique Nationale, le PS- BURKINA rejoint le MPP avec bagages et …militants ».

Pour les faits de société, Le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga affiche « Ayants droit des militaires tombés au front, 300 orphelins sous les ailes de GO PAGA ».

Le journal indique que GO PAGA est un programme d’insertion économique des veuves et des orphelins des militaires tombés au front pour la nation burkinabè, lancé le 13 février 2021.

Selon le journal, le déploiement national, a débuté officiellement le mercredi 15 septembre 2021 à Ouagadougou.

Par ailleurs, L’Observateur Paalga précise que près de 300 orphelins seront scolarisés à hauteur de 40 000 FCFA par enfant dès la rentrée 2021-2022.

Dans le chapitre des faits de société, Il est aussi question des assises nationales sur l’éducation.

Ainsi L’Observateur Paalga informe que les assises nationales sur l’éducation se tiendront du 18 au 20 novembre prochain, annonce faite en conseil des ministres du mercredi 15 septembre 2021.

Toujours sur les faits de société, le quotidien Sidwaya s’exclame dans le titre « Ecole primaire publique de Lemnogo : La promesse d’un repas par jour équilibré désormais une réalité ».

Selon le journal, assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas par jour est désormais une réalité à l’école primaire publique de Lemnogo, dans la circonscription d’éducation de base de Zitenga, dans la région du plateau centrale.

Ainsi le journal informe que c’est le mercredi 15 septembre 2021 que le représentant du ministre en charge de l’éducation nationale, Adama Bologo, a constaté l’effectivité de la rentrée pédagogique à l’école-pilote à l’initiative présidentielle à Lemnogo.

Pour l’occasion Sidwaya a souligné que la représentante des élèves, Assetou Ouédraogo a remercié le chef de l’Etat et a souhaité la généralisation de l’initiative pour d’autres localités.

Agence d’information du Burkina

OA/Wis

Lutte contre la covid: 400 mille doses de vaccins chinois arrivent samedi à Ouagadougou (ambassade)

Burkina-Chine-coopération

Burkina-Chine-coopération

Lutte contre la covid: 400 mille doses de vaccins chinois arrivent samedi à Ouagadougou (ambassade)

Ouagadougou, 16 sep. 2021 (AIB) – L’ambassade de Chine au Burkina Faso  a annoncé jeudi l’arrivée de 400 mille doses de vaccins de Sinopharm samedi à Ouagadougou, dans le cadre de la lutte contre la covid-19.

« Ce sont 400 000 doses de vaccins de Sinopharm qui arriveront par avion ce samedi 18 septembre 2021 au Burkina Faso», a annoncé dans un communiqué l’ambassade de Chine au Burkina Faso.

Selon la même source, l’ambassadeur du Burkina Faso en Chine, Adama Compaoré a assisté, ce matin, au départ des vaccins à l’aéroport de Beijing.

Elle a ajouté que l’ambassade de Chine au Burkina tiendra l’Etat burkinabè de la situation des vaccins.

Les relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la République populaire de Chine dure depuis 1973 et se sont interrompues avec la coopération entre le Burkina Faso et Taïwan de 1994 à 2018.

Le 24 mai 2018, Ouagadougou (Burkina Faso) tourne le dos à Taipei (Taïwan) pour renouer avec Pékin (Chine populaire).

Pendant ces années de coopération, la république populaire de Chine a intervenu dans l’agriculture, l’industrie, les infrastructures et la santé.

Le premier cas de la covid 19 a été déclaré en novembre 2019 à Wuhan en Chine, cette pandémie a coûté la vie à 4 636 Chinois.

Au Burkina Faso, le premier cas de la covid 19 a été signalé le 9 mars 2020.

La maladie à corona virus a occasionné 172 décès, depuis son arrivée au pays.

Agence d’information du Burkina

KAR/wis/ak

Burkina/Komondjari (Est): Un militaire tombé, 3 autres blessés à Foutouri

Burkina-Terrorisme-Attaque-Morts

Burkina/Komondjari (Est): Un militaire tombé, 3 autres blessés à  Foutouri

Ouagadougou, 16 sept. 2021 (AIB)-Dans la nuit du mercredi au jeudi, un militaire est tombé et trois autres blessés à la suite d’une attaque terroriste dans la commune rurale de Foutouri, a appris l’AIB de sources locales.

Selon les sources locales, l’attaque meurtrière a eu lieu contre le poste avancé du détachement militaire de Tankoalou, situé dans la commune rurale de Foutouri.

Les blessés auraient été héliportés à Ouagadougou, ce jeudi, au petit matin. L’attaque aurait eu lieu aux environs de 21h30 mn.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Les élèves sortants de l’ENSK invités  à un tirage au sort pour leur affectation

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Burkina : Les élèves sortants de l’ENS invités  à un tirage au sort pour leur affectation

Ouagadougou, 16 sep. 2021 (AIB) – Le Directeur des ressources humaines (DRH) du ministère en charge de l’éducation, Hermann Kaboré a invité, jeudi, à travers un communiqué, les élèves sortants de l’Ecole normale supérieure  de Koudougou (ENSK)  à un tirage au sort du 20 au 25 septembre au sein de ladite école, en vue de leur affectation.

« Une équipe de la Direction des ressources humaines séjournera du 20 au 25 à l’Ecole normale supérieure, sise à Koudougou en vue de procéder au tirage au sort pour les affections », a annoncé le Directeur des ressources humaines (DRH), Hermann Kaboré, dans un communiqué.

Il invite les élèves nouvellement sortis de l’Ecole nationale supérieur de Koudougou (ENSK) de prendre toutes les dispositions nécessaires pour être présents à cette période

Selon le DRH,  la journée du 20 septembre sera réservée aux élèves du Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES) dans les matières pédagogiques comme anglais, français, histoire-géographie, sciences de la vie et de la terre (SVT), allemand et mathématiques.

Le communiqué renseigne  qu’à la date du 21 septembre, seront concernés  les élèves du Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES) en physique-chimie et philosophie et du Certificat d’aptitude au professorat en collège d’enseignement général (CAP/CEG) en français/histoire-géographie, français/anglais, mathématiques/physique-chimie et mathématiques/sciences de la vie et de la terre.

A en croire Hermann Kaboré son équipe va s’occuper des élèves de toutes les options de l’enseignement technique, les Conseillers d’orientation scolaire et professionnelle (COSP).

Il précise que ce tirage au sort concerne seulement les élèves professeurs nouvellement sortis de l’ENS session de 2021 et recrutés par voie de concours directs.

M. Kaboré ajoute que les élèves recrutés au titre des régions ne sont pas concernés par ce tirage et que les permutations se feront sur place.

L’ Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK) a été créée le 27 septembre 1996 grâce au transfert de l’Institut des sciences de l’éducation (INSE) et de l’École des cadres d’animation pédagogiques (ECAP).

Le 22 juin 2000, elle est transformée en établissement d’enseignement supérieur, de formation professionnelle et de recherche et en 2004 l’ENSK est érigée en Etablissement public de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique (EPSCT).

Agence d’information du Burkina

KAR/wis/ak

Terrorisme : Le chef du groupe État islamique au Grand Sahara neutralisé (autorité)

Sahel-Terrorisme-Victoire

Terrorisme : Le chef du groupe État islamique au Grand Sahara <<neutralisé>> (autorité)

Ouagadougou, 16 sept. 2021 (AIB)-Le président français Emmanuel Macron a annoncé mercredi nuit sur son compte Twitter,  la neutralisation du chef du groupe jihadiste État islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al-Sahraoui.

« Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel », a tweeté Emmanuel Macron.

Il a ajouté que la France pense « aux familles endeuillées » et aux blessés.

« Avec nos partenaires africains, européens et américains, nous poursuivrons ce combat », a-t-il promis.

Selon le chef de l’État français, Adnan Abou Walid al Sahraoui, chef du groupe terroriste État islamique au Grand Sahara a été neutralisé par les forces françaises.

Adnan Abou Walid al-Sahraoui serait tombé le mois dernier entre la localité malienne de Ménaka et la frontière nigérienne lors d’une opération militaire ciblée, explique le correspondant de RFI  à Bamako, Serge Daniel.

Une source sécuritaire française précise qu’après l’avoir repéré, les forces françaises sur le terrain ont mené une opération militaire fin août.

Mais il a fallu du temps pour procéder aux vérifications nécessaire et confirmer son identité, selon une autre source bien informée.

Agence d’information du Burkina

Wis/Az

Source: RFI

Photo: France Info

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 16 SEPTEMBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 16 SEPTEMBRE 2021

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis, qui cherchent à renforcer tous azimuts leurs alliances face à la Chine, ont annoncé mercredi avec l’Australie et le Royaume-Uni un vaste partenariat de sécurité dans la zone indo-pacifique, comprenant notamment la livraison de sous-marins à propulsion nucléaire à Canberra.

 

– La décision de l’Australie de se doter de sous-marins à propulsion nucléaire constitue une « grande déception » pour Naval Group, a réagi mercredi l’industriel de défense français, qui voit un contrat de 50 milliards de dollars australiens (31 milliards d’euros) torpillé par cette annonce. Le Premier ministre australien Scott Morrison a confirmé jeudi la rupture de ce contrat.

 

SEOUL – La Corée du Nord et la Corée du Sud ont procédé toutes deux mercredi à des tirs de missiles dans ce qui ressemble à une véritable course à l’armement entre ces deux pays toujours techniquement en guerre.

 

– Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni en urgence mercredi à huis clos pour évoquer les derniers tirs de missiles balistiques menés par la Corée du Nord, qui suscitent la préoccupation de ses membres face à cette « menace majeure » pour la paix, selon l’ambassadeur français auprès des Nations unies.

 

PARIS – Le chef du groupe jihadiste Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al-Sahraoui, a été « neutralisé » par les forces françaises (« tué », a précisé l’Elysée), a annoncé Emmanuel Macron sur Twitter dans la nuit de mercredi à jeudi.

 

KABOUL – La Banque centrale afghane a annoncé mercredi avoir retrouvé 12,3 millions de dollars chez d’anciens membres du gouvernement à l’heure où le pays, contrôlé depuis un mois par les talibans, fait face à une pénurie de liquidités.

 

CENTRE SPATIAL KENNEDY (Etats-Unis) – Quatre touristes spatiaux américains ont débuté mercredi un incroyable voyage en apesanteur dans un vaisseau de SpaceX, où ils doivent passer trois jours en orbite autour de la Terre sans aucun astronaute professionnel à bord, une première historique.

 

LONDRES – C’est le grand perdant d’un remaniement visant à serrer les rangs en vue de l’après-pandémie: le Premier ministre britannique Boris Johnson a remercié mercredi son chef de la diplomatie Dominic Raab, critiqué pour sa gestion de la crise afghane.

 

SHENZHEN (Chine) – « Rendez l’argent! »: le mécontentement de propriétaires spoliés s’est élargi mercredi en Chine contre le géant national de l’immobilier Evergrande, dont la santé financière ne cesse de préoccuper.

 

WASHINGTON – Joe Biden a réaffirmé mercredi sa confiance dans son chef d’état-major, le général Mark Milley, accusé d’avoir outrepassé ses fonctions en téléphonant à son homologue chinois fin 2020 en raison de ses inquiétudes sur la santé mentale de Donald Trump.

 

BARCELONE (Espagne) – Après un an et demi de suspension, les négociations entre le gouvernement espagnol de Pedro Sanchez et les indépendantistes catalans, destinées à trouver une issue à la crise séparatiste en Catalogne, ont repris mercredi mais prendront « beaucoup de temps », selon Madrid, tant les positions sont « radicalement différentes ».

 

TEHERAN – L’Iran a adressé un message de fermeté aux Occidentaux en démettant son actuel négociateur en chef sur le dossier du nucléaire de ses fonctions de vice-ministre des Affaires étrangères, pour le remplacer par un ultraconservateur hostile à toute concession sur la question.

 

STRASBOURG (France) – La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dévoilé mercredi ses chantiers prioritaires, appelant à renforcer l’autonomie industrielle de l’UE tout en accélérant la construction d’une « Union de la défense ».

 

PEKIN – Deux personnes ont perdu la vie et des dizaines d’autres ont été blessées lors d’un tremblement de terre peu profond jeudi matin dans la province du Sichuan (sud-ouest de la Chine), ont annoncé les autorités.

 

LIBREVILLE – L’ONU a ordonné mercredi le retrait des quelque 450 Casques bleus gabonais de sa force de maintien de la paix en Centrafrique après des accusations d’exploitation et d’abus sexuels sur lesquels le gouvernement de Libreville a ouvert une enquête.

 

LA HAYE – La Cour pénale internationale (CPI) a autorisé mercredi une enquête sur la guerre antidrogue du gouvernement philippin, marquée par des milliers de meurtres commis par les forces de l’ordre pouvant constituer, selon les juges, des crimes contre l’humanité. Enquête à laquelle le président philippin Rodrigo Duterte ne coopérera pas, a réagi jeudi son avocat.

 

WASHINGTON – Les gymnastes américaines Simone Biles, McKayla Maroney, Maggie Nichols et Aly Raisman ont violemment dénoncé mercredi l’inaction des autorités sportives et de la police fédérale pour empêcher les agressions sexuelles commises par l’ex-médecin de l’équipe féminine des Etats-Unis, Larry Nassar, sur de jeunes athlètes pendant deux décennies.

 

BRUGES (Belgique) – L’histoire de sa première titularisation avec le Paris SG restera à l’état de brouillon: comme son équipe, Lionel Messi a subi les événements à Bruges, mercredi (1-1), en Ligue des champions. Contrairement à Cristiano Ronaldo, auteur de trois buts lors de ses deux premiers matches avec Manchester United, la « Pulga » n’a pas traduit sur le terrain l’euphorie suscitée par son changement de club en août.

 

BANGKOK – Sur un parking à ciel ouvert de l’ouest de Bangkok, des pousses vertes arrosées par les pluies de mousson jaillissent de la carrosserie de plusieurs rangées de taxis roses et orange typiques de la capitale thaïlandaise: les toits et capots de ces véhicules abandonnés ont trouvé une nouvelle vie.

(afp)

 

Compte rendu du Conseil des ministres du 15 septembre 2021

 

Compte rendu du Conseil des ministres du 15 septembre 2021

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 15 septembre 2021, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

  1. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a examiné et adopté un décret portant modification du décret n°2021-0222/PRES/PM/MDNAC/MJDHPC du 08 avril 2021 portant renouvellement des Membres du Tribunal Militaire de Ouagadougou au titre de l’année judiciaire 2020-2021.

L’adoption de ce décret permettra au Tribunal Militaire de Ouagadougou de renouveler ses Membres conformément à la loi n°24/94/ADP du 24 mai 1994 et ses modificatifs n°007/98/AN du 31 mars 1998 et n°44-2017 du 04 juillet 2017 portant Code de Justice Militaire.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de coopération dans le domaine de l’industrie de la défense entre le Gouvernement du Burkina Faso et le Gouvernement de la République de Turquie signé le 11 avril 2019 à Ankara.

Ce projet de loi permettra au Burkina Faso de renforcer les capacités de son industrie de la défense notamment dans les domaines du développement, de la production, des achats, de l’entretien des biens et des services de défense et de soutien technique et logistique.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

Le deuxième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Panama auprès du Burkina Faso avec résidence à la Havane (Cuba).

Le troisième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Canada auprès du Burkina Faso avec résidence à Ouagadougou.

Le quatrième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la Suède auprès du Burkina Faso avec résidence à Ouagadougou.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination desdits Ambassadeurs.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté cinq (05) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant habilitation du Gouvernement à ratifier par voie d’ordonnances les accords et conventions de financement conclus entre le Burkina Faso et les partenaires techniques et financiers (PTF).

Dans le cadre du financement des programmes de développement, le Gouvernement a recours à plusieurs sources de financement dont les principales sont par ordre d’importance :

– les ressources propres du budget de l’Etat ;

– les ressources extérieures sous forme d’aides projets, d’appuis programmes ou budgétaires, financées par les partenaires techniques et financiers ;

– le partenariat public-privé national ou étranger.

L’utilisation des ressources extérieures exige la ratification des accords de financement par l’Assemblée nationale, alors que ce processus ordinaire ne permet pas toujours d’assurer les délais de mise en vigueur desdits accords. L’article 107 de la Constitution permet à l’Assemblée nationale d’autoriser le Gouvernement à ratifier par voie d’ordonnance les accords de financement dans les délais exigés.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale pour solliciter une habilitation à ratifier par ordonnances les accords de financement avec les PTF sur la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2022.

Le deuxième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de la convention de crédit CBF 1396 01J conclue le 21 mai 2021 entre le Gouvernement du Burkina Faso et l’Agence française de développement (AFD) pour le financement du projet de développement économique local durable de Bobo-Dioulasso (PDelD).

Ce projet, d’une durée de quatre (04) ans (2021-2025), s’articule autour de deux (02) composantes à savoir l’amélioration de la gouvernance à l’échelle de la commune et la réalisation d’un programme d’investissement par la construction de deux (02) gares routières et de deux (02) marchés adaptés aux besoins spécifiques des femmes et aux effets du changement climatique.

D’un coût de 11,81 milliards F CFA, le financement du projet est assuré par les contributions de l’AFD à hauteur de 9,84 milliards F CFA sous forme de crédit et de l’Union européenne à hauteur de 1,97 milliards F CFA sous forme de subvention.

Le troisième rapport est relatif à un décret portant création d’une perception auprès du Consulat général du Burkina Faso à Malabo en République de Guinée Equatoriale.

La perception auprès du Consulat général du Burkina Faso à Malabo vise une meilleure organisation du poste comptable auprès de la mission diplomatique, conformément aux dispositions des articles 4 et 5 du décret n°2000-323/PRES/PM/MEF du 19 juillet 2000 portant gestion financière et comptable des Missions diplomatiques et Consulaires du Burkina Faso à l’étranger.

L’adoption de ce décret permet une meilleure maîtrise de la gestion financière et comptable des Missions diplomatiques et Consulaires.

Le quatrième rapport est relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2021 au 30 juin.

Le rapport relève une bonne tenue des dépenses publiques et une préservation des principaux équilibres budgétaires et financiers au premier semestre de 2021. L’analyse des soldes et des indicateurs de performance souligne également que de nombreux défis doivent être relevés pour réaliser les objectifs financiers et budgétaires au second semestre 2021.

Les recettes mobilisées ont atteint 1 069,94 milliards F CFA au 30 juin 2021 sur une prévision annuelle de 2 131,98 milliards F CFA, soit une réalisation de 49,04% en nette amélioration de 10 points par rapport à 2020 (39,24%). On note une hausse des recettes mobilisées de 173,69 milliards F CFA entre 2020 et 2021.

Les dépenses se sont élevées à 1 346,99 milliards F CFA au premier semestre sur un objectif annuel de 2 672,78 milliards F CFA soit 50,40% contre 44,49% en 2020.

La Direction générale des impôts (DGI) a réalisé une performance de 54,43% pour une cible semestrielle de 50,54%.

La Direction générale des douanes (DGD), malgré une hausse en volume de 12,64 milliards F CFA, affiche une réalisation de 44,75% pour une cible semestrielle de 45,86%.

La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique (DGTCP) enregistre pour sa part une baisse de recettes de 31,91 milliards F CFA, soit un taux de réalisation de 50,66% pour une cible de 53,87%.

Le solde global accuse un déficit de 277,05 milliards F CFA avec une épargne budgétaire déficitaire à 20,37 milliards F CFA.

Cette situation commande une prudence dans l’exécution des dépenses ordinaires, notamment en matière de dépenses de personnel.

Le Conseil, tout en félicitant le ministre chargé des finances, a instruit la poursuite des efforts dans l’exécution du budget de l’Etat et le bon suivi des préoccupations majeures, qui sont entre autres :

– la non transmission à temps des rapports sur la situation de l’exécution des passations de marchés ;

– la moyenne absorption des crédits COVID-19 ;

– la nécessité pour tous les ministères de réengager les dépenses non abouties (DNA) en vue d’éviter la constitution d’un stock de dette intérieure.

Le cinquième rapport est relatif à un projet de loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2022.

Le projet de budget de l’Etat, exercice 2022 est arrêté en recettes à 2 280 970 610 000 F CFA et en dépenses 2 830 595 368 000 F CFA.

Ce projet de budget confirme les ambitions du Gouvernement à relever les défis sécuritaires et sanitaires, tout en poursuivant les efforts de développement de notre pays.

Le Conseil a autorisé la transmission du projet de loi des finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2022, à l’Assemblée nationale.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à la conclusion d’un marché par la procédure d’entente directe pour la reproduction de manuels scolaires au profit du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise IMPRICOLOR, selon la répartition suivante :

Lot 1 : pour la reproduction de 2 155 053 manuels scolaires, pour un montant d’un milliard quatre cent quatre-vingt-douze millions cent soixante-cinq mille six cent sept (1 492 165 607) F CFA Hors TVA, avec un délai d’exécution de quatre-vingt-dix (90) jours ;

Lot 2 : pour la reproduction de 2 592 618 manuels scolaires, pour un montant d’un milliard trois cent soixante-douze millions neuf cent vingt et un mille quatre cent douze (1 372 921 412) F CFA Hors TVA, avec un délai d’exécution de quatre-vingt-dix (90) jours.

Le financement du lot 1 est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2021. Ce financement provient d’un réaménagement budgétaire du MENAPLN à partir des reliquats de crédits budgétaires de l’organisation des examens et concours de la session 2021 et des économies générées par la fusion de huit (08) ENEP en un institut de formation des personnels de l’éducation.

Le financement du lot 2 est assuré par le budget CAST/FSDEB, exercice 2021.

Le second rapport est relatif à la tenue des assises nationales de l’éducation.

Le Conseil des ministres en sa séance du 31 mars 2021 a autorisé l’organisation d’assises nationales et régionales sur l’éducation dans le but de jeter les bases d’une école inclusive et de qualité.

Le Conseil a retenu les dates du 13 au 15 octobre 2021 pour la tenue des assises régionales et du 18 au 20 novembre 2021 pour les assises nationales à Ouagadougou.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant organisation des examens professionnels des personnels et des stagiaires de l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales de disposer de textes juridiques actualisés pour encadrer l’organisation des examens professionnels des différentes familles d’emplois, conformément au décret n°2020-0245/PRES/PM/MFPTPS/MINEFID du 30 mars 2020 portant statut particulier du métier éducation, formation et promotion de l’emploi.

  1. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres a informé le Conseil de l’organisation d’une conférence internationale de Ouagadougou sur le thème « Sciences et Diplomatie » du 29 novembre au 1er décembre 2021 à Ouagadougou.

Cette conférence qui se tiendra en virtuel et en présentiel sous le leadership du Président du Faso réunira des décideurs, des universitaires, des experts et des praticiens de tous les continents autour des grands défis de notre pays et de l’Afrique dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture, de l’eau, de la santé, des sciences, des innovations et des technologies, de la diplomatie et de la sécurité humaine.

II.2. Le ministre de l’Economie, des finances et du développement a informé le Conseil de la tenue de la Table-ronde des bailleurs de fonds pour la mobilisation des ressources extérieures pour le financement du PNDES II, les 02 et 03 décembre 2021 à Bruxelles en Belgique.

II.3. Le ministre de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation a informé le Conseil de la commémoration de la 41ème Journée mondiale de l’alimentation le 16 octobre 2021 à Ziniaré, Province de l’Oubritenga.

Le thème de cette commémoration est : « Agir pour l’avenir. Améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie ».

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS AU TITRE DES INSTITUTIONS

MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

POUR LE COMPTE DU TRIBUNAL MILITAIRE DE OUAGADOUGOU

Les Magistrats dont les noms suivent, sont nommés Magistrats au siège :

CHAMBRE DE PREMIERE INSTANCE :

– Monsieur Urbain Aniatisâ MEDA, Mle 130 270 V, Magistrat de 1er grade, 4ème échelon, Président.

Juges de la Chambre de Première Instance :

– Madame Wendlamita Honorine OUEDRAOGO, Mle 130 371 L, Magistrat de 1er grade ;

– Monsieur Seydou SANOU, Mle 130 378 B, Magistrat de 1er grade ;

– Monsieur Wendlassida Vincent RAMDE, Mle 130 388 M, Magistrat de 1er grade ;

– Magistrat Capitaine Wend-Pouyré Frédéric OUEDRAOGO ;

– Magistrat Capitaine Roger GOUNGOUNGA ;

– Magistrat Lieutenant Alassane Ismaël TRAORE.

CHAMBRE DE CONTROLE DE L’INSTRUCTION :

– Madame Christine KOMPAORE/TIENDREBEOGO, Mle 130 264 A, Magistrat de grade exceptionnel, 1er échelon, Présidente ;

– Monsieur Geoffroy PAROU, Mle 130 458 N, Magistrat de 1er grade, 1er échelon, Conseiller ;

– Monsieur Mahamadou SANFO, Mle 130 348 U, Magistrat de 1er grade, Conseiller ;

– Monsieur Bassérou BARRY, Mle 130 377 M, Magistrat de 1er garde, Conseiller.

CHAMBRE D’APPEL :

– Madame Berthe SOME/KAMBOU, Mle 130 223 T, Magistrat de grade exceptionnel, Présidente ;

– Monsieur Léon MOYENGA, Mle 130 327 H, Magistrat de 1er grade, Conseiller ;

– Monsieur Sans Louis OUATTARA, Mle 130 386 A, Magistrat de 1er grade, 3ème échelon, Conseiller ;

– Monsieur Mathias OUEDRAOGO, Mle 130 420 H, Magistrat de 1er grade, Conseiller.

JUGES D’INSTRUCTION :

– Magistrat Capitaine San Polycarpe TRAORE, Cabinet d’Instruction n°1 ;

– Magistrat Capitaine Abdoul Kader Anselme Martial OUATTARA, Cabinet d’Instruction n°2.

GREFFE DU TRIBUNAL MILITAIRE :

– L’Officier Greffier Adjoint (Capitaine) Bassignerbo Christophe YAMEOGO, est nommé Greffier en Chef du Tribunal Militaire ;

– Le Sous-officier Greffier de 2ème classe (Adjudant-Chef) Marc TRAORE, Incorporation 3902, est nommé Greffier en Chef Adjoint.

Les Magistrats dont les noms suivent sont nommés aux fonctions de Magistrats du Parquet, près le Tribunal Militaire de Ouagadougou :

– Magistrat Commandant Wend-lassida Judith ZOUNGRANA Pascaline, Procureur Militaire ;

– Magistrat Capitaine Wendlamita Adama Modeste PANANDTIGRI, 1er Substitut du Procureur Militaire ;

– Magistrat Capitaine Pousbila Alphonse ZORMA, 2ème Substitut du Procureur Militaire ;

– Magistrat Capitaine Ahmed Ferdinand SOUNTOURA, 3ème Substitut du Procureur Militaire ;

– Magistrat Capitaine Sountonoma KABORE, 4ème Substitut du Procureur Militaire ;

– Magistrat Lieutenant Augustin SAWADOGO, 5ème Substitut du Procureur Militaire.

Substituts délégués auprès du Parquet Militaire :

– Monsieur Sidi Bécaye SAWADOGO, Mle 130 312 C, Magistrat de 1er grade, 4ème échelon ;

– Monsieur Arsène SANOU, Mle 130 256 J, Magistrat de grade exceptionnel, 1er échelon.

III.2. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

– Monsieur Noaga Edouard OUEDRAOGO, Officier, Colonel-major, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Renforcement du lien Armée-Nation », cumulativement avec ses fonctions de Secrétaire général ;

– Monsieur Tamoussi BONZI, Officier, Colonel-major, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Pilotage et soutien » des structures du MDNAC, cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Madame Ragnaghnewendé Olivia ROUAMBA, Mle 59 722 A, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République fédérale démocratique d’Ethiopie, Représentant permanent auprès de l’Union africaine et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique ;

– Madame Mireille Adeline SAMA/BICABA, Mle 92 325 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

– Madame Mariame FOFANA, Mle 59 731 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Ambassadeur, Directrice générale de la coopération multilatérale ;

– Madame Sabine BAKYONO/KANZIE, Mle 59 726 X, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Directrice générale de la coopération bilatérale ;

– Monsieur Christian Didier Yiodoua ZINGUE OUATTARA, Mle 104 401 X, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général des affaires juridiques et consulaires ;

– Madame Estelle Pélagie Passamouindin SEGDA/GANGO, Mle 104 411 H, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice du Courrier et de la Valise diplomatique ;

– Monsieur Justin Mathieu BADOLO, Mle 91 232 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

– Madame Andréa Beresse DAKUYO, Mle 212 417 S, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Attachée à l’Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles (Belgique) ;

– Monsieur Jean Marie BAKOUAN, Mle 216 583 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Paris (France) ;

– Monsieur Bourahima TARNABDA, Mle 51 210 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Tunis ;

– Monsieur Issiaka OUEDRAOGO, Mle 46 261 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Doha ;

– Madame Azèta THIOMBIANO/SAWADOGO, Mle 345 364 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Deuxième conseiller à l’Ambassade du Burkina Faso à Rome ;

– Monsieur Anatole OUEDRAOGO, Mle 50 047 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Berlin ;

– Monsieur Abassé SONGNE, Mle 104 314 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Washington ;

– Monsieur Mahama OUEDRAOGO, Mle 59 667 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à New Delhi ;

– Monsieur Idrissa OUEDRAOGO, Mle 59 910 W, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à la Havane ;

– Madame Jeanne BADO/SORO, Mle 33 976 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Libreville ;

– Monsieur Houda SINON, Mle 57 166 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Abu Dhabi ;

– Monsieur Bamoriba DJIM, Mle 330 378 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller à l’Ambassade du Burkina Faso à Rabat au Royaume du Maroc ;

– Monsieur Justin SAWADOGO, Mle 330 377 V, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Consul Adjoint au Consulat général du Burkina Faso à Lomé en République togolaise ;

– Monsieur Abobakar SY, Mle 52 278 C, Professeur des lycées et collèges, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Attaché à l’Ambassade du Burkina Faso au Sénégal ;

– Monsieur Dramane DIABATE, Mle 246 714 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller à l’Ambassade du Burkina Faso à Bamako au Mali ;

– Monsieur Mwinyel Habib Ismael HIEN, Mle 119 430 F, Inspecteur des douanes, 1ère classe, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Conseiller chargé des questions douanières à l’Ambassade du Burkina Faso près la République du Ghana ;

– Monsieur Zakaria TRAORE, Mle 117 228 C, Inspecteur central des douanes, 1ère classe, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Conseiller chargé des questions douanières à l’Ambassade du Burkina Faso près la République de Côte d’Ivoire.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

– Madame Aïssata DIALLO/DIALLO, Mle 56 693 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Présidente de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

– Madame Haoua KAFANDO/GANAME, Mle 130 320 Z, Magistrat, catégorie P5, 1er grade, 4ème échelon, est nommée Directrice de Cabinet ;

– Monsieur Théophile SAWADOGO, Mle 130 242 B, Magistrat, catégorie P5, grade exceptionnel, 2ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Madame Alizèta COMPAORE, Mle 130 173 N, Magistrat, 1er grade, 4ème échelon, est nommée Chargé de missions ;

– Monsieur Issa Saferiba FAYAMA, Mle 130 274 L, Magistrat, catégorie P5, grade exceptionnel, 1er échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Madame Wend Zoodo Julie Rose OUEDRAOGO, Mle 130 338 H, Magistrat, catégorie P, 1er grade, 3ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

– Monsieur Patrice Apahié NABIAS, Mle 130 228 N, Magistrat, grade exceptionnel, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique;

– Monsieur Honoré Grégoire KARAMBERY, Mle 92 574 D, Inspecteur divisionnaire de la garde de sécurité pénitentiaire, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Seidou OUEDRAOGO, Mle 130 206 E, Magistrat, grade exceptionnel, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Ziwindgniga Joël Aristide DJIGUEMDE, Mle 212 332 K, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Madame Wendkouni Olubunmi Katia TAPSOBA/KOMPAORE, Mle 130 259 X, Magistrat, 1er grade, 4ème échelon, est nommée Directrice générale de la justice civile, commerciale, administrative et sociale ;

– Monsieur Barnabé COMPAORE, Mle 130 367 B, Magistrat, catégorie P5, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Directeur général de la justice pénale et du sceau ;

– Madame Mariam DIPAMA/BARRY, Mle 130 463 D, Magistrat, 1er grade, 1er échelon, est nommée Directrice des affaires administratives et sociales ;

– Monsieur Boureima YAMEOGO, Mle 130 318 L, Magistrat, grade exceptionnel, 1er échelon, est nommé Directeur de la législation et de la codification ;

– Monsieur Marchel DIMA, Mle 130 354 Y, Magistrat, grade terminal, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’accès à la justice et de l’aide aux victimes ;

– Monsieur Patrick Léonard Christian KABORE, Mle 130 501 C, Magistrat, catégorie P, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur du contrôle et de la gestion des officiers publics judiciaires ;

– Monsieur Zoewendpanga Albert KABORE, Mle 130 339 J, Magistrat, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;

– Monsieur Mathieu LOMPO, Mle 130 434 K, Magistrat, catégorie P5, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la justice juvénile ;

– Monsieur Hatté SIMPORE, Mle 53 668 A, Greffier en chef, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des greffes ;

– Monsieur Pinnagnè Simplice BADO, Mle 130 460 B, Magistrat, 1er grade, 1er échelon, est nommé Directeur des affaires pénales et du sceau ;

– Monsieur Mitibkièta Moussa KABORE, Mle 130 391 H, Magistrat, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur des affaires civiles et commerciales.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

– Madame Alimata FARTA/OUEDRAOGO, Mle 34 252 S, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Inspecteur général des services ;

– Madame Romaine Raïssa Fatima Bienvenue ZIDOUEMBA, Mle 202 686 Y, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice de développement et de suivi des médias ;

– Monsieur Jean Noël GYENGANI, Mle 359 020 B, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la coopération et du patrimoine historique des médias ;

– Madame Pagnimdebsom Sandrine Félicité OUEDRAOGO, Mle 207 629 R, Journaliste, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice de la communication pour le développement ;

– Monsieur Moussa SANON, Mle 117 464 G, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la communication institutionnelle et de la publicité ;

– Madame Relwendé Céline TAPSOBA/ILBOUDO, Mle 244 964 B, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice de la communication et de la presse ministérielle.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

– Monsieur Somanegré NANA, Mle 29 253 K, Conservateur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable (SP/CNDD) ;

– Monsieur Check Sidi Mohamed TRAORE, Mle 271 684 D, Inspecteur des eaux et forêts, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Coordonnateur technique au Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable ;

– Monsieur Do Etienne TRAORE, Mle 216 345 C, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du département de la coordination des conventions internationales au Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable ;

– Monsieur Philippe TAMINI, Mle 46 075 U, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de l’Observatoire national du développement durable (ONDD) au Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable ;

– Monsieur Martial ZOUNGRANA, Mle 84 926 B, Enseignant-chercheur, catégorie P, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur national de l’Autorité de radioprotection et de sureté nucléaire (ARSN) ;

– Monsieur Seydou SAWADOGO, Mle 202 566 T, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef de division des autorisations à l’Autorité nationale de radioprotection et de sûreté nucléaire ;

– Monsieur Belko Massi BARRY, Mle 213 862 K, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef de division de la règlementation et du contrôle à l’Autorité nationale de radioprotection et de sûreté nucléaire ;

– Monsieur Tidjiani ZOUGOURI, Mle 46 640 N, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) ;

– Monsieur Pamoussa OUEDRAOGO, Mle 46 066 U, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général de l’Economie verte et du changement climatique ;

– Monsieur Moussa OUEDRAOGO, Mle 26 861 G, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général du Centre national des semences forestières (CNSF) ;

– Monsieur Jean Bosco SO, Mle 24 233 U, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Coordonnateur national du Programme d’investissement forestier (PIF) ;

– Monsieur Nongbila Eugène BALMA, Mle 109 226 Z, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Maomarco Abdoul Ismaël TOU, Mle 271 689 L, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Fiédi HAKIEKOU, Mle 47 793 C, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Madame Mamounata OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 58 576 K, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Comptable principale des matières ;

– Monsieur Gontran Yanbèfar SOME, Mle 215 332 G, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux ;

– Monsieur Mambagri OUOBA, Mle 267 795 L, Conseiller en études et analyses, option Droit, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement

Ousséni TAMBOURA

Officier de l’Ordre de l’Etalon

 

Burkina : L’AFEMIB compte autonomiser 60 femmes déplacées dans le Bam

Les bénéficiaires de Kongoussi posant avec les officiels.  

Burkina : L’AFEMIB compte autonomiser 60 femmes déplacées dans le Bam

Kongoussi, (AIB)-L’Association des femmes du secteur minier du Burkina Faso (AFEMIB) a procédé aux lancements de son «projet de renforcement des capacités économiques des femmes déplacées internes et hôtes des sites d’orpaillage des communes de Kongoussi et Sabcé» les 7 et 14 septembre 2021 respectivement à Kongoussi et à Sabcé.

 Le «projet de renforcement des capacités économiques des femmes déplacées internes et hôtes des sites d’orpaillage des communes de Kongoussi et Sabcé»  est une initiative de l’Association des femmes du secteur minier du Burkina Faso (AFEMIB) qui entend contribuer à l’atteinte des objectifs de développement durable.

D’un coût global de 22 millions de francs CFA, il est financé à hauteur de 90% par  le Fonds PISCCA et à 10 % par l’AFEMIB. Le projet compte toucher  40 femmes déplacées internes et 20 femmes hôtes des deux communes.

La bénéficiaire Balguissa Sawadogo se dit motivée pour la suite des formations.

Pour la présidente de l’AFEMIB Lucie Kabré, l’objectif poursuivi par son organisation est de rendre effective   l’autonomisation économique des femmes bénéficiaires de ce projet  afin de lutter contre la pauvreté en leur sein.

«Connaissant la réalité que vivent ces femmes, l’AFEMIB a saisi l’opportunité du Fonds PISCCA (Fonds d’appui aux projets innovants de la société civile et des coalitions d’acteurs)  lancé par l’ambassade de France afin de pouvoir jouer sa participation dans le développement socioéconomique des femmes déplacées internes et hôtes vivant à Kongoussi et à Sabcé» a-t-elle révélé.

Selon toujours les explications de la présidente de l’association, l’AFEMIB a prévu organiser des ateliers de formation sur la paix, la cohésion sociale et la tolérance Inter-religieux aux profits des bénéficiaires et des acteurs de développement dans un premier temps.

Le présidium au lancement du projet à Sabcé avec le préfet Sibiri Neya au milieu.

Ensuite, des ateliers de formation sur la gestion des entreprises et des activités rémunératrices de revenues (AGR) seront organisés à l’intention des bénéficiaires.

Les femmes seront aussi équipées en matériel de transformation (soumbala, soja et bière locale), le tout accompagné d’un fonds forfaitaire de démarrage. Les différentes sessions de formation se dérouleront jusqu’en fin décembre 2021.

La représentante de l’Ambassade de France Irène Kaboré a déclaré que le thème retenu en 2021-2022 par le PISCCA est l’autonomisation économique des filles et des femmes déplacées internes et le fonds PISCCA entend soutenir toutes les actions qui visent à la formation et à l’autonomisation des jeunes filles et des femmes déplacées internes.

C’est pourquoi le projet de l’AFEMIB a été retenu et financer au titre de l’année 2021.

Irène Kaboré a de ce fait invité les bénéficiaires du projet à être assidues durant les séances de formation et d’en faire bon usage du matériel qu’elles recevront afin de pouvoir prendre leur envol sur le plan économique.

La présidente Lucie Kabré a exprimé sa gratitude à tous les partenaires.

Le haut-commissaire de la province du Bam Ali Ouédraogo a salué l’initiative de l’AFEMIB.

Pour lui, la vision est salutaire et encourageante   “parce qu’elle contribue à l’atteinte des objectifs du développement durable d’ici 2030 que s’est fixé l’Etat burkinabè”.

Le maire de la commune de Sabcé a lui aussi exhorté les bénéficiaires à saisir cette belle opportunité en vue de pouvoir contribuer significativement aux charges du ménage.

Quant aux femmes bénéficiaires du projet, elles ont exprimé leur joie et leur fierté d’être retenues pour ce projet.

«Je suis venue de la commune de Zimtanga il y a 2 ans. Depuis lors, nous avons eu de nombreux soutiens. Mais comme cette association a décidé de nous former dans des métiers, je suis très fière et prête à participer activement parce que les dons finissent mais le savoir demeure éternellement avec nous. Je remercie donc les initiateurs du projet et m’engage à mériter cette confiance» a relaté Balguissa Sawadogo de la commune de Sabcé.

Notons qu’à à Sabcé, la cérémonie a été co-présidée par le préfet Sibiri Néya et le maire Rigobert  Nassa.

La présidente de l’association a réitéré les remerciements de l’AFEMIB au partenaire financier du projet et aux autres partenaires techniques des deux communes qui se sont engagés à les accompagner.

Agence d’information du Burkina

 Asmado  RABO

                                

 

 

Burkina/Soutenances de mémoires de fin de formation à l’ENAREF : Le top départ donné

 

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Burkina/Soutenances de mémoires de fin de formation à l’ENAREF : Le top départ donné

Ouagadougou, 15 sept. 2021 (AIB)-Le top départ des soutenances de mémoire de fin de formation de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF), a été donné ce mercredi, avec l’étudiant Sibiri Grégoire Ouédraogo.

Etudiant de cycle A en économie et développement, Sibiri Grégoire Ouédraogo a soutenu ce mercredi sur le thème « L’impact de l’aide publique au développement sur la réduction de la pauvreté : cas du Burkina Faso ».

Il a déclaré que l’aide publique au développement a connu un volume croissant au Burkina Faso de 2000 à 2021 et précisé que c’est plus de 1000 milliards FCFA que le pays a bénéficié en 2020.

Le travail de Sibiri Grégoire Ouédraogo a été sanctionné de la note de 17 sur 20. L’impétrant a exprimé sa satisfaction de la note obtenue qu’il a jugé mérité au regard du travail abattu et de sa prestation pendant la soutenance de mémoire.

La soutenance inaugurale de Sibiri Grégoire Ouédraogo sera suivie par plusieurs autres soutenances et ce jusqu’au 23 septembre 2021.

Pour le secrétaire général du ministère en charge de l’Economie Abel Séglaro Somé qui a présidé la soutenance inaugurale, l’étudiant a traité un sujet très intéressant pour la politique nationale de développement.

Il a relevé que l’étudiant a proposé de réorienter l’aide publique sur les dépenses d’éducation et de santé pour qu’elle ait plus d’effet sur la réduction de la pauvreté.

Le directeur général de l’ENAREF Adama Badolo, s’est réjoui de la note obtenue par l’étudiant qui démontre selon lui, « la qualité de l’enseignement qui est dispensé à l’ENAREF », de même que « le sérieux » des enseignants.

Il a indiqué que ce sont 77 étudiants qui vont présenter leurs mémoires dans 6 filières que sont la fiscalité, la comptabilité, les finances, les statistiques, l’aménagement du territoire et l’économie et développement.

Agence d’information du Burkina

SS/Wis

Burkina : Les assises nationales sur l’éducation prévues du 18 au 20 novembre 2021 (ministre)

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Burkina : Les assises nationales sur l’éducation prévues du 18 au 20 novembre 2021 (ministre)

Ouagadougou, 15 sep. 2021 (AIB) – Le ministre en charge de la communication, porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura a annoncé mercredi, à l’issue du conseil des ministres, que les assises nationales sur l’éducation se tiendront du 18 au 20 novembre 2021.

« Le conseil des ministres a retenu la période du 13 au 15 octobre pour les assises régionales et celle du 18 au 20 novembre pour les assises nationales sur l’éducation », a déclaré le porte-parole du gouvernement Ousséni Tamboura.

Le ministre Tamboura qui s’exprimait mercredi, au sortir du traditionnel conseil des ministres, a affirmé que ces assises ont pour but de jeter les bases d’une école nouvelle, démocratique, inclusive et de qualité.

M. Tamboura rappelé que l’organisation des assises nationales de l’éducation par le ministère de l’éducation nationale a été autorisée par le conseil des ministres en sa séance du 31 mars 2021.

Le 6 juillet 2021, un comité de rédaction du document de base des assises régionales et nationales sur l’éducation a été installé. Il comprend d’anciens ministres de l’éducation avec pour président Mélégué Traoré.

Ce comité a remis la synthèse de ses travaux, le 30 août dernier au ministre en charge de l’éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro.

Agence d’information du Burkina

KAR/wis

Zoundwéogo : Des acteurs du Centre-sud discutent des tenants et des aboutissants d’un projet de développement

Les recommandations des participants vont être utilisées pour l’élaboration du projet;

Zoundwéogo : Des acteurs du Centre-sud discutent des tenants et des aboutissants d’un projet de développement

Manga, (AIB) – Des acteurs de la région du Centre-sud concernés par la mise en œuvre du Projet de Gestion durable des paysages communaux pour la réduction des émissions dues à la déforestation et la dégradation des forêts (PGPC/REDD+) ont pris part, vendredi 10 septembre 2021, à Manga, à un atelier de consultation avec pour centre d’intérêt les objectifs, les enjeux et les résultats escomptés dudit projet.

Le Burkina Faso veut lutter efficacement contre la dégradation accélérée des ressources naturelles ainsi que les tensions communautaires qu’elle pourrait engendrer.

Le pays entend, dans cette optique, mettre en œuvre le Projet de gestion durable des paysages communaux pour la réduction des émissions dues à la déforestation et la dégradation des forêts (PGPC/REDD+), grâce à l’appui de la Banque mondiale.

Dans le cadre de l’élaboration des outils stratégiques pour sa mise en œuvre réussie, des acteurs du Centre-sud impliqués ont tenu, vendredi 10 septembre 2021, à Manga, un atelier d’informations et d’échanges.

La représentante de la gouverneure, Aminata Boro (milieu) a salué l’initiative du projet.

La session qui tient lieu de rencontre de consultation avec les parties prenantes a regroupé, entre autres, des représentants des services techniques du monde rural, des responsables de structures administratives, coutumières et religieuses ainsi que des associations féminines et de jeunes.

Elle avait pour objectif global de présenter et de discuter les objectifs et les activités du projet en termes d’enjeux et impacts économique, social, culturel, environnemental et définir des mesures consensuelles pour renforcer et bonifier son exécution.

Le consultant en environnement, Hadara Kawassé, a confié que l’atelier vise l’efficacité dans la mise en œuvre du projet.

A écouter le consultant en environnement, Hadara Kawassé, cette démarche participative a été envisagée dans le but de faciliter l’exécution efficiente du projet.

«Sans la participation effective de toutes les personnes concernées, le projet ne peut produire les résultats attendus. C’est pourquoi, il est nécessaire d’échanger, en amont, avec les parties prenantes, recueillir les préoccupations, les contraintes et les attentes», a expliqué M. Kawassé.

La représentante de la gouverneure du Centre-sud, Aminata Boro, a rappelé que l’objectif à termes du PGPC/REDD+, est de renforcer et d’étendre l’expérience du Projet de Gestion décentralisée des Forêts et des Espaces boisés (PGDFEB).

Le directeur régional en charge de l’Environnement du Centre-sud, Moïse Sia, souhaite que les populations s’approprient le projet.

Il aidera ainsi le Burkina Faso, a-t-elle souligné, à atteindre ses objectifs de réhabilitation des terres dégradées, d’amélioration de la gouvernance foncière et de la réduction des émissions des gaz à effet de serres.

L’originalité du PGPC/REDD+, a confié Mme Boro, consiste dans sa combinaison d’approche multiple en lien avec la gestion intégrée des paysages et ayant des impacts sur la sécurité alimentaire et la résilience climatique.

«Il utilisera des processus inclusifs et décentralisés pour concevoir et mettre en place une combinaison d’investissements immatériels et matériels, mobiliser le secteur privé pour l’économie verte et tirer parti du financement climatique», a précisé Aminata Boro.

Concernant la tenue de l’atelier de consultation des parties prenantes, la représentante de la gouverneure s’est dit convaincue que l’entrevue constitue une «occasion exceptionnelle pour recueillir les avis, les préoccupations et les suggestions ainsi que les recommandations afin de s’assurer que le projet permettra non seulement de renforcer les compétences de base de l’Etat et des communes pour ramener le pays sur la bonne voie mais également d’inverser les tendances de la déforestation et de la dégradation des terres».

Le directeur régional de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique du Centre-sud, Moïse Sia, partage aussi le même avis.

Pour lui également, l’avènement du PGPC/REDD+ est une aubaine qui permettra de mieux gérer les différentes composantes des espaces communaux.

Aussi, il a souhaité que les populations bénéficiaires des régions concernées s’approprient le projet une fois lancée et travaillent à l’accompagner pour l’atteinte des résultats escomptés.

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO

mzango18@gmail.com 

Burkina : La table ronde des bailleurs de fonds du PNDES-II prévue en décembre (ministre)

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Burkina : La table ronde des bailleurs de fonds du PNDES-II prévue en décembre (ministre)

Ouagadougou, 15 sep. 2021 (AIB) – Le ministre en charge de la communication, Ousséni Tamboura a annoncé, mercredi, à l’issue du conseil des ministres, que la table ronde des bailleurs de fonds du Plan national de développement économique et social II  (PNDES-II) se tiendra les 2 et 3 décembre 2021, à Bruxelles, en Belgique.

« La table ronde des bailleurs de fonds du nouveau référentiel national de développement (PNDES II) du Burkina Faso se tiendra les 2 et 3 décembre 2021 à Bruxelles (Belgique) », a affirmé le porte-parole du gouvernement, Ousseni Tamboura.

Il a expliqué que la table ronde des bailleurs de fonds répond à un besoin de mobilisation de ressources externes pour, dit-il, soutenir les ressources internes.

Le nouveau référentiel national de développement national 2021-2025 (PNDES-II) a été adopté en conseil de ministre le 30 juillet dernier.

Le PNDES-II compte mobiliser près de 19 mille milliards de FCFA dont 60 à 64 % en ressources propres.

Le précédent Plan national de développement économique et social  (PNDES), exécuté entre 2016 et 2020, a coûté près de 15 mille milliards de FCFA.

Agence d’information du Burkina

KAR/wis

Burkina : Un programme compte scolariser 300 orphelins des militaires tombés au front

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Burkina : Un programme compte scolariser 300 orphelins des militaires tombés au front

Ouagadougou, 15 sept. 2021 (AIB) – « 300 orphelins (de militaires) seront scolarisés à la rentrée 2021-2022 à hauteur de 40 000 F CFA par enfant sur une période de 36 mois », a déclaré mercredi, la présidente du programme « Go Paga », Fadima Kambou.

« A cette rentrée scolaire 2021-2022, nous allons scolariser sous un système de parrainage et de suivi, 300 orphelins (de militaires tombés au front) qui ont une scolarité supérieure ou égale à 40 000 F CFA  », a déclaré  la  présidente du programme « Go Paga », Fadima Kambou.

Pour madame Kambou, les enfants qui ne seront pas parmi les 300, bénéficieront chacun d’une enveloppe financière.

Fadima Kambou s’exprimait mercredi, à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse sur le lancement du déploiement national de « Go Paga », un programme d’insertion économique des veuves et orphelins de militaires tombés au front pour la Nation.

Elle a annoncé d’autres actions comme une assurance santé dès octobre 2021 à hauteur de 80% à tous les orphelins, un suivi psychologique et juridique de toutes les veuves et l’accompagnement des veuves à trouver un emploi ou créer une activité génératrice de revenus.

Concernant le recensement des veuves et des orphelins, la présidente a indiqué que la collecte se fait directement au niveau de l’action sociale des Armées.

Selon madame Kambou, le programme paye la rémunération des veuves qui sont en situation de stage jusqu’à leur intégration.

Celles qui n’ont pas de diplômes sont formées dans des activités rémunératrices de revenus préalablement choisies par elles.

Le 13 février 2021, le projet dans sa phase pilote, a pu former six veuves, six enfants et une adolescente de l’Unité spéciale de la Gendarmerie nationale en vue de leur insertion socio-professionnelle.

« Go Paga » a été officiellement lancé en juin 2021. Il a pour but d’accompagner les veuves et les orphelins de soldats tombés au combat pour la Nation, afin qu’ils puissent s’intégrer professionnellement dans la société.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

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