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Burkina/Violences militaires à Pô : Les populations lèvent le blocus

Burkina/Violences militaires à Pô : Les populations lèvent le blocus

Pô, 12 oct. 2021(AIB)- Les populations de la ville de Pô (Centre-sud) qui avaient bloqué la Route nationale n°5 (RN5)  pour protester contre les violences militaires subies la veille, ont accepté de lever le blocus, tout en exigeant toujours la mutation des éléments incriminés.

Le Haut-commissaire de la province du Nahouri a convoqué dans la matinée du mardi 12 octobre 2021, une réunion d’urgence avec les Forces vives de la province.

L’objectif était de trouver des solutions suite aux blessures infligées à des citoyens par un groupe de militaires en représailles aux coups reçus par un des leurs, dimanche, à cause d’une histoire de mœurs.

Cette montée de violence a provoqué des manifestations ayant paralysé la ville.

Après quelques heures d’entrevue, les populations ont accepté de lever le blocus de la nationale 5.

Mais elles exigent toujours la mutation des auteurs d’actes de violence, la prise en charge des blessés et le dédommagement de toutes les victimes.

Agence d’information du Burkina

Hamidou Koudougou OUENA

Violences militaires à Pô: L’armée burkinabè va sanctionner tous les éléments fautifs

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Violences militaires à Pô: L’armée burkinabè va sanctionner tous les éléments fautifs

Ouagadougou, 12 oct. 2021 (AIB)- L’armée a promis de prendre des mesures disciplinaires contre tous les militaires qui ont violenté des civils dans la nuit de lundi à mardi à Pô (Centre-sud), à cause d’une histoire de mœurs engageant l’un d’entre eux.

«Une enquête a été diligentée pour identifier tous les militaires fautifs et des mesures disciplinaires seront prises à l’encontre de ceux formellement identifiés conformément au règlement de discipline des Forces armées nationales», indique un communiqué transmis mardi après-midi à l’AIB.

Des jeunes militaires ont bastonné aveuglement dans la nuit de lundi à mardi, des populations civiles de Pô (Centre-sud), en représailles aux coups reçus par un des leurs dimanche, à cause d’une histoire de mœurs.

Les populations ont alors paralysé la ville pendant plusieurs heures pour exiger la prise en charge des blessés, des dédommagements et la mutation des militaires incriminés.

Le nouveau chef d’Etat-major général des Armées, le général de brigade Gilbert Ouédraogo, installé ce mardi, a fermement condamné «cet incident inadmissible» qui implique des militaires dans le contexte de lutte contre le terrorisme.

En rappel, le Burkina Faso essuie depuis 2016, de régulières attaques terroristes qui ont causé la perte de centaine de personnes, le déplacement de plus de 1,4 millions d’autres et la fermeture de milliers d’infrastructures communautaires.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Les filles invitées à se construire et à développer le Burkina avec le numérique

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Les filles invitées à se construire et à développer le Burkina avec le numérique

Ouagadougou, 12 oct. 2021(AIB)-La ministre en charge de l’Economie numérique Hadja Fatimata Ouattara a invité mardi, les jeunes filles à s’approprier le numérique pour se construire et développer le pays.

«Il est important que chaque fois que de possible, nous puissions permettre aux jeunes filles de s’approprier correctement le numérique et qu’elle puisse utiliser cet outil pour déjà se construire et comme un véritable levier du développement», a déclaré la ministre en charge du Numérique, Hadja Ouattara/Sanon.

Elle s’exprimait lundi à l’occasion de la journée internationale de la jeune fille célébrée avec Plan Burkina autour du thème : «Alphabétisation digitale et désinformation en ligne».

La ministre a plaidé pour que la fracture numérique genre se résorbe avec le temps.

«Nous devons intensifier les initiatives afin de relever le défis de la représentativité féminine si nous voulons que la révolution numérique soit pour tous, avec tous et par tous », a-t-elle souligné.

Rappelons que le 11 octobre a été déclaré dans la résolution 66/10 par l’Assemblée générale des Nations Unies, Journée internationale de la jeune fille.

En consacrant cette journée à la jeune fille depuis 2012, les dirigeants mondiaux ont reconnu les droits des filles et les obstacles particuliers auxquels elles se heurtent de par le monde.

Agence d’information du Burkina

cyr-pn/ata/ak

NB: photo d’illustration et d’archive/DCPM Economie numérique

 

Burkina : le nouveau patron de l’armée table sur la réorganisation des troupes contre le terrorisme

Burkina-Armée-Passation

Burkina : le nouveau patron de l’armée table sur la réorganisation des troupes contre le terrorisme

Ouagadougou, 12 oct. 2021 (AIB)-Le nouveau chef d’Etat-major général des Armées burkinabè, le général de brigade Gilbert Ouédraogo a relevé mardi, la nécessité de réorganiser les troupes, afin de contrer les attaques terroristes, en cours dans le pays depuis 2016.

«La réorganisation des Forces armées est l’une des conditions impératives de succès dans la lutte contre le terrorisme», a indiqué mardi, le  nouveau chef d’Etat-major général des Armées burkinabè, le général de brigade Gilbert Ouédraogo, lors de son installation.

D’après lui, «Il nous faut peaufiner et accélérer la mutation des Forces armées nationales en les réorganisant au double plan structurel et territorial pour les rendre plus réactives opérationnelles et efficientes».

L’officier supérieur  a affirmé que «cette guerre étrange ne saurait être l’apanage des seules forces de défense et de sécurité mais aussi l’affaire des populations».

Il a donc appelé le peuple Burkinabè à s’approprier le combat afin de recréer les conditions du vivre-ensemble Burkinabè.

Le général Ouédraogo a rassuré les différents corps des Forces Armées nationales qu’ils seront les bénéficiaires de cette réorganisation.

Pour lui, cette réorganisation leur offrira un outil performant et adapté à la lutte contre le terrorisme et donnera plus d’alternatives.

Le nouveau Chef d’Etat-Major a relevé le soutien des Forces armées du G5 Sahel et européennes.

Monsieur Ouédraogo a invité tous les partenaires des Forces armées nationales à ne pas se tromper de combat.

Car dit-il, «ce sont les générations futures qui paieront au prix fort les conséquences de la veulerie et de la compromission».

Le Burkina Faso subit depuis 2016, de régulières attaques terroristes qui ont tué des centaines de personnes, provoqué le déplacement de 1,4 millions de citoyens et la fermeture de milliers d’infrastructures communautaires.

Mercredi, le président du Faso a nommé un nouveau chef d’Etat- major général des armées et de nouveaux responsables à la tête de la gendarmerie nationale et de l’armée de l’air.

Agence d’information du Burkina

hb/ata

 

 

 

 

Pô : Plusieurs blessés dans des violences imputées à des militaires (dépêche régulièrement actualisée)

Burkina-Société-Violence

 

Pô : Plusieurs blessés dans des violences imputées à des militaires (dépêche régulièrement actualisée) 

Pô, 12 oct. 2021 (AIB)- Plusieurs personnes ont été blessées dans la nuit de lundi à mardi par des militaires qui ont effectué des représailles dans la ville, à la suite d’un différend qui a opposé un des leurs à un groupe de civils.

Dimanche soir un militaire a été molesté par des civils à cause, semble-t-il, d’une histoire de mœurs.

Les choses seraient rentrées dans l’ordre à la suite d’une réconciliation à l’amiable entre les protagonistes au niveau des autorités militaires.

Mais contre toute attente, lundi vers 22h, un groupe de militaires a fait une descente musclée dans la ville, frappant aveuglement.

Un journaliste de l’AIB a vu plusieurs blessés au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Pô.

En réaction, des populations ont bloqué la principale artère de Pô (nationale de n°5) pour dénoncer les violences subies, exiger la prise en charge des blessés et des dédommagements.

Elles exigent surtout que les militaires incriminés soient identifiés et mutés au vu et au su de tous avant la levée des barricades.

Le grand marché de Pô est en train de refermer ses portes et le Haut-commissaire du Nahouri a convoqué une réunion d’urgence.

Agence d’information du Burkina

HKO/ata/ak

Burkina : L’ouverture du procès de Thomas Sankara monopolise la Une des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : L’ouverture du procès de Thomas Sankara monopolise la Une des quotidiens

Ouagadougou, 12 oct. 2021 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce mardi consacrent leurs différentes unes au procès de Thomas Sankara, ouvert la veille à Ouagadougou.

« Procès Thomas Sankara : Une première audience qui annonce déjà les couleurs», arbore le quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui renseigne aussi qu’à peine ouvert, le procès a été renvoyé.

A ce propos, le quotidien national Sidwaya affiche : « Assassinat de Thomas Sankara et ses 12 compagnons : Le procès renvoyé au 25 octobre ».

Pour sa part, le journal privé Le Quotidien croit savoir que les deux semaines de suspension est une requête des avocats de la défense qui disent vouloir « mieux exploiter les 20 000 pages du dossier ».

Le même quotidien reprend les propos de la veuve Mariam Sankara, présente à l’ouverture du procès et qui déclare : « ce procès, on l’attendait depuis longtemps… ».

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, cite l’homme politique, Ablassé Ouédraogo, président du parti Le Faso Autrement qui estime que « ce procès libère le Burkina et les Burkinabè d’un lourd fardeau ».

Dans son ‘’Dialogue intérieur’’, Le Pays laisse lire en titre : « Ouverture procès Thomas Sankara : Quand Blaise Compaoré manque l’occasion de s’expliquer ».

En effet, le journal renseigne que douze sur les quatorze personnes accusées dont le général Gilbert Ouédraogo et Jean-Pierre Palm, étaient présents et que les deux grands absents à l’ouverture du procès étaient l’ex-président Blaise Compaoré et l’adjudant-Chef Hyacinthe Kafando.

A ce sujet, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga met en exergue (photos des deux accusés à l’appui) : « Blaise et hyacinthe ont 10 jours pour se présenter ».

A en croire Aujourd’hui au Faso, « le procès sur l’assassinat de Thomas Sankara et 12 de ses compagnons débuté hier 11 octobre est l’aboutissement d’un parcours de combattant de la famille de l’illustre défunt, sa femme Mariam, des avocats, de la noria d’ONG et d’une décision politique ».

Le journal fait remarquer que le gouvernement de la Transition (2014-2015) a été convaincu que « les Burkinabè ne pouvaient pas se regarder fièrement devant un miroir s’ils ne rendaient pas justice à celui qui mit le Burkina Faso sur orbite ».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, il présente en première page, « les trois mérites du procès » et les « points de vue divergents des Bobolais ».

Le même quotidien, à travers sa rubrique ‘’Autant le dire…’’, titre : « Dossier Thomas Sankara, Blaise Compaoré le grand perdant ».

L’Express du Faso pense qu’« il s’agit d’écrire l’histoire d’une nation qui s’est brisée à un moment de sa trajectoire » et que « focaliser le procès sur la personne de Blaise Compaoré, ou sur toute autre personne ou groupe de personnes, c’est courir le risque de faire le lit de la vengeance et d’opposer une partie des Burkinabè à une autre ».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MARDI 12 OCTOBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU MARDI 12 OCTOBRE 2021

 

 

VIENNE – Le ministre autrichien des Affaires étrangères Alexander Schallenberg a été officiellement investi lundi à la chancellerie pour tenter de restaurer confiance et stabilité, deux jours après la démission de Sebastian Kurz, emporté par un scandale de corruption.

 

KABOUL – Le spectre de la menace d’attentats jusque dans la capitale afghane a resurgi lundi avec une alerte concernant les hôtels de Kaboul, au lendemain d’une première rencontre à Doha depuis la mi-août entre représentants américains et talibans, portant notamment sur les questions sécuritaires.

 

DOHA – Les dirigeants talibans vont rencontrer des responsables de l’Union européenne (UE) et des Etats-Unis mardi à Doha, le nouveau régime afghan cherchant à rompre son isolement diplomatique.

 

STOCKHOLM – Le Nobel d’économie a sacré lundi trois spécialistes nord-américains de l’économie expérimentale, l’Américano-Canadien David Card, l’Américano-Israélien Joshua Angrist et l’Américano-Néerlandais Guido Imbens, qui ont permis d’éclairer de nombreux domaines comme le marché du travail, l’immigration et l’éducation.

 

WASHINGTON – Le conseil d’administration du Fonds monétaire international a annoncé lundi soir qu’il renouvelait « sa pleine confiance » en Kristalina Georgieva, maintenue ainsi au poste de directrice générale malgré les accusations d’irrégularités dont elle a fait l’objet.

 

WASHINGTON – Le laboratoire américain Merck a annoncé lundi avoir demandé l’autorisation en urgence aux Etats-Unis de sa pilule contre le Covid-19, un remède facile à administrer appelé à devenir un outil crucial dans la lutte contre la pandémie, car complémentaire des vaccins.

 

LONDRES – Un rapport parlementaire accablant publié mardi affirme que le gouvernement britannique et ses conseillers scientifiques ont commis de graves erreurs et accumulé d’importants retards dans la gestion du début de la pandémie, « un des plus importants échecs en matière de santé publique que le Royaume-Uni ait jamais connu ».

 

BAGDAD – Le courant emmené par l’incontournable leader chiite irakien Moqtada al-Sadr se revendiquait lundi soir première force au sein du nouveau Parlement, élu lors des législatives anticipées qui ont peiné à attirer des électeurs las d’un système incapables d’améliorer leurs conditions de vie.

 

SEOUL – Les Etats-Unis sont la « cause profonde » de l’instabilité dans la péninsule coréenne, a affirmé le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, cité mardi par les médias officiels.

 

OUAGADOUGOU – A peine ouvert lundi, le procès de l’assassinat en 1987 du « père de la révolution burkinabè », Thomas Sankara, alors président du Burkina Faso, a été renvoyé au 25 octobre pour permettre aux avocats de la défense de consulter davantage le dossier.

 

GENEVE (Suisse) – Des millions de professionnels de la santé et l’OMS ont appelé lundi les dirigeants mondiaux à « mettre la santé au coeur de la lutte contre le changement climatique » à quelques semaines de la COP26.

 

PRAGUE – La République tchèque était plongée dans l’incertitude lundi après l’hospitalisation, la veille, du président Milos Zeman, au lendemain des élections législatives qui ont vu la courte défaite de son allié, le Premier ministre milliardaire et populiste Andrej Babis.

 

SYDNEY – Les habitants de Sydney sont sortis lundi de près de quatre mois d’un confinement strict, décrété dans la plus grande ville d’Australie pour faire barrage à l’épidémie de Covid-19.

 

ADEN (Yemen) – Au moins six personnes ont péri dimanche dans un attentat à la voiture piégée dans le sud du Yémen contre un convoi de responsables gouvernementaux, qui ont survécu à cette dernière attaque en date dans ce pays ravagé par la guerre.

 

TUNIS – La Tunisie s’est dotée lundi d’un nouveau gouvernement, onze semaines après l’éviction du précédent cabinet par le président Kais Saied qui s’est arrogé les pleins pouvoirs.

 

LUXEMBOURG – La Hongrie et la Pologne ont fait front commun lundi devant la justice de l’UE pour attaquer un mécanisme qui pourrait les priver de fonds européens, sur fond de montée de tension entre Bruxelles et Varsovie.

 

PARIS – La vaccination contre le Covid-19 réduit de 90% le risque d’hospitalisation et de décès chez les plus de 50 ans et semble aussi efficace face au variant Delta, sur lequel on manque toutefois encore de recul, selon une vaste étude française portant sur 22 millions de personnes.

 

LA PAZ – L’opposition bolivienne a bloqué lundi les rues des principales villes du pays en signe de protestation contre le gouvernement de gauche du président Luis Arce, lequel affirme que ses adversaires cherchent à créer les conditions pour faire un « coup d’Etat ».

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Le dernier opus des aventures de James Bond, « Mourir peut attendre », a démarré sur les chapeaux de roues (d’une Aston Martin DB5) pour prendre la première place du box-office nord-américain avec 55,3 millions de dollars, selon les chiffres publiés lundi par le cabinet spécialisé Exhibitor Relations.

 

GENEVE (Suisse) – Un comité d’experts de l’OMS a recommandé lundi de donner une dose supplémentaire de vaccin anti-Covid aux personnes « modérément ou sévèrement immunodéprimées », pour tous les vaccins homologués par l’agence onusienne.

 

VANVES (France) – Le 39e album d’Astérix, qui sort le 21 octobre, « Astérix et le Griffon », est un voyage dans l’Est pour les Gaulois qui partent à la rencontre d’un peuple mal connu de l’Antiquité, les Sarmates.

 

(afp)

 

Burkina : L’armée neutralisent plusieurs terroristes qui préparaient une attaque

Burkina : L’armée neutralise plusieurs terroristes qui préparaient une attaque
Ouagadougou, 11 oct. 2021(AIB)-L’armée burkinabè grâce à une couverture aérienne, a neutralisé dimanche, plusieurs terroristes qui projetaient d’attaquer une de ses unités sur l’axe Dori-Arbinda.
De l’armement et des munitions ont été aussi détruits, précisent l’armée.
Samedi, des trafiquants en possession d’une grande quantité de carburant et de stupéfiants ont été interpellés aux environs de Nakou (Nahouri) et remis à la gendarmerie.

Burkina : Le procès Thomas Sankara renvoyé au 25 octobre prochain

Burkina-Justice-Procès-Sankara

Burkina : Le procès Thomas Sankara renvoyé au 25 octobre prochain

Ouagadougou, 11 oct. 2021 (AIB)-  Le procès du père de la Révolution burkinabè, Thomas Sankara, assassiné  en 1987 par un coup d’Etat qui  a ouvert ses portes ce lundi, a été finalement renvoyé au 25 octobre prochain, à la demande des avocats de la défense pour s’impregner du contenu du document de 20 mille pages.

Selon l’un des avocats de la défense, Mathieu Somé, sa partie a reçu  tardivement les éléments du dossier Thomas Sankara du tribunal de militaire de Ouagadougou.

A l’en croire, les avocats de la défense ont demandé un report du procès Thomas Sankara, afin de s’imprégner du contenu du  document de 20 mille pages pour assurer la défense de leurs clients.

M. Somé s’exprimait lundi à Ouagadougou, à l’ouverture du procès Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortunes tombés le 15 octobre 1987 par un coup d’Etat.

A cet effet, douze accusés sur les quatorze ont répondu présent à l’audience solennelle avec à leur tête,  le général de brigade, Gilbert Diendéré.

Deux autres prévenus, à savoir l’ancien président du Faso, Blaise Compaoré en exil en Côte d’Ivoire depuis 2014 et l’adjudant-chef Yacinthe Kafando, en fuite, sont les grands absents de ce procès historique, 34 ans après  l’assassinat du capitaine Thomas Sankara.

Le parquet militaire a requis un délai de 10 jours  à ces  derniers de se présenter à la justice militaire et a noté que passé ce délai, ils seront jugés par contumace.

Ainsi, le général Diendéré et les autres accusés sont poursuivis dans l’affaire Thomas Sankara «pour complicité d’assassinat, recel de cadavre et atteinte à la sureté de l’Etat».

L’ouverture du procès a connu aussi une difficulté en ce qui concerne la désignation de trois juges accesseurs, au regard du grade de certains accusés  et  de l’indisponibilité de certains juges pour leurs tâches de sécurisation  du territoire, à cause des multiples attaques terroristes.

Ce début de procès a, par ailleurs, connu plusieurs suspensions permettant au parquet et au président du tribunal militaire de Ouagadougou, Urbain Méda et ses hommes de prendre en compte un certain nombre d’aspects du dossier Sankara.

Un autre élément, et pas des moindre, demeure l’enregistrement  audiovisuel du jugement souhaité par la partie civile,  en vue de constituer une mémoire pour le Burkina Faso.

Sur la question, le parquet militaire affirme procéder  par une exception pour l’enregistrement de procès «historique »  du pays, toute chose battue en brèche, par les avocats de la défense qui disent craindre que ces enregistrements se retrouvent  sur la place publique.

Pour sa part, Me Ambroise Farama de la partie civile  dit prendre acte du report de ce projet au 25 octobre  prochain et souhaite  que le droit soit dit.

De son avis, les Burkinabè n’entendent que la manifestation de la vérité dans cette affaire Thomas qui a trop duré.

D’après Me Séraphin Somé, un des avocats  de la partie civile,  l’enregistrement de ce progrès permet au Burkina d’avoir des archives sur l’affaire du capitaine Sankara.

D’après lui, ne pas l’enregistrer signifie qu’il est  tombé, selon lui,  à l’eau.

La veuve du père de la révolution burkinabè, Mariam Sankara  présente au procès  a souhaité que la lumière jaillisse à l’issue du jugement,  car selon elle, les Burkinabè ont soif de savoir ce qui s’est   passé en 1987

En rappel, le 15 octobre 1987, Thomas Sankara et ses douze compagnons ont été assassinés par un coup d’Etat qui a porté  Blaise Compaoré au pouvoir.

M. Compaoré a été chassé du pouvoir par une insurrection populaire en fin octobre 2014, après 27 ans de règne.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Photo: Lefaso.net

Eliminatoires Coupe du monde 2022: victoire du Burkina Faso sur le Djibouti (2-0)

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Eliminatoires Coupe du monde 2022: victoire du Burkina Faso sur le Djibouti (2-0)

Ouagadougou, 11 oct. 2022 (AIB) – Les Etalons du Burkina Faso ont battu lundi soir au Grand stade de Marrakech au Maroc, les Requins de la mer rouge du Djibouti par le score de 2 buts à 0, comptant pour la 4e journée des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022.

Victorieux au match aller par le score de 4 buts à 0, les Etalons étaient confiants quant à ce match retour. Ils démarrent tambour battant mais peinent à scorer. C’est finalement le défenseur central et capitaine de l’équipe Issoufou Dayo qui reprendra imparablement de la tête, un centre de Issa Kaboré pour ouvrir le score (30e).

A la reprise, l’équipe burkinabè garde le pied sur le ballon et parviendra à doubler la mise par le sociétaire du Standard de Liège (Belgique) Abdoul Fessal Tapsoba (63e). Le joueur djiboutien Aptidon Saad Daher sera expulsé du terrain pour avoir donné un coup à son adversaire (67e mn).

En attendant le match de l’Algérie contre le Niger demain (17h) mardi au stade Séni Kountché de Niamey, le Burkina Faso occupe la première place du groupe A avec 10 points (+8), suivi de l’Algérie (7 points +13), du Niger (3 points – 5) et le Djibouti (0 point – 16).

La 5e journée se jouera le 12 novembre prochain où le Burkina Faso recevra le Mena du Niger pendant que l’Algérie sera face aux Requins du Djibouti.

La Coupe du monde de la FIFA se jouera au Qatar en 2022.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Bam: Search For Common Ground plaide pour la réintégration des élèves déplacées internes dans le cursus scolaire 

1. Après la TEP de Bourzanga, les autorités et les participants ont immortalisé les instants ensemble.

Bam: Search For Common Ground plaide pour la réintégration des élèves déplacées internes dans le cursus scolaire 

Kongoussi, (AIB)-Au cours des Tribunes d’Expression  Populaire (TEP)  et des matchs de football atypiques organisés du 23 au 30 septembre 2021 par l’ONG  Search For Common Ground (SFCG) à Kongoussi et à Bourzanga, la réintégration des élèves déplacées internes dans le cursus scolaire a été au cœur des échanges.

L’ONG  Search For Common Ground (SFCG) a organisé des Tribunes d’Expression  Populaire (TEP)  et des matchs de football atypiques entre les communautés hôtes et les personnes déplacées internes (PDIs) dans les communes de Bourzanga et de Kongoussi,   du 23 au 30 septembre 2021.

Au cours  des TEP, c’est la question de l’éducation qui était à l’ordre du jour. Les échanges ont porté sur la scolarisation des élèves déplacés internes.

Le présidium à la TEP de Kongoussi avec le DPEPPNF du Bam Toussida Ouédraogo au milieu.-u

À Kongoussi comme à Bourzanga,  le directeur provincial de l’Education préscolaire primaire et non formelle (DPEPPNF) du Bam Toussida Ouédraogo, les Chefs de circonscription d’éducation de base  (CCEB), les préfets  des deux  départements et un représentant de Plan International à Kongoussi  ont échangé avec les parents d’élèves, les enseignants, les communautés hôtes et les PDIs.

Partout, le DPEPPNF Toussida Ouédraogo et ses collaborateurs ont décliné la politique du ministère en charge de l’éducation nationale dans la prise en charge des élèves déplacés internes et leur réintégration dans le cursus scolaire.

Les préoccupations soulevées par des PDIs étaient liées aux difficultés qu’elles éprouvent pour l’établissement d’actes de naissance des enfants, les besoins alimentaires, les effectifs pléthoriques dans les salles de classe, et la menace persistante de l’insécurité.

«Il y a des élèves qui ont tout perdu pendant les déplacements. Ces derniers se retrouvent dans une situation difficile notamment ceux des  classes d’examen. Il y a  aussi la pauvreté qui frappe  certains parents et ces derniers  n’arrivent même pas à assurer les cotisations APE de leurs progénitures» a révélé un parent d’élève de Bourzanga, Aziz Badini.

À ces préoccupations, Toussida Ouédraogo a indiqué que : «notre ministère nous a instruit d’inscrire tous les élèves déplacés.  Pour faciliter leur réintégration dans le système, le ministère a même créé des centres à passerelle qui permettent de filtrer les élèves par niveau afin de les placer dans les classes qui leur correspondent. Pour les élèves qui n’ont pas d’actes de naissance, nous les inscrivons en attendant l’établissement desdits documents. Mais pour ceux qui sont inscrits dans des classes d’examen, notre partenaire Plan International Burkina Faso a demandé de les recenser pour qu’en temps opportun, elle puisse nous aider pour l’établissement des actes».

3. Le haut-commissaire du Bam Ali Ouédraogo et le maire de Kongoussi Daouda Zoromé transmettant 3 sacs de mil à chacune des deux équipes.

Le représentant des PDIs du site du secteur 1 de Kongoussi Souleymane Kindo a salué les efforts du MENAPLN, de Search For Common Ground et de Plan International Burkina Faso et plaidé pour que les toutes les dispositions soient prises pour que tous les enfants déplacés aient accès à l’éducation cette année.

Parallèlement aux TEP, Search For Common Ground a également organisé des matchs de football atypiques dans les deux communes. La particularité des règles du jeu  a  mobilisé du monde tant à Bourzanga qu’à Kongoussi.

Les joueurs avaient en moyenne 50 ans et leurs maillots étaient des plus   atypiques. Quand un joueur commet une faute, le tireur peut être choisi parmi les autorités présentes ou parmi les  supporters. Même l’arbitre  s’en chargeait parfois.

Selon le chef de projet   Issifou Bissiri, ces matchs ont été organisés en soutien aux démembrements de l’Observatoire nationale de de prévention et de Gestion des conflits communautaires (ONAPREGECC) basé dans les zones d’intervention de son projet.

4. le chef de projet Issifou Bissiri se dit satisfait des conclusions des TEP et de l’engouement autour du football.

Pour lui, l’activité  vise à renforcer le dialogue et la paix sociale entre les PDIs et les communautés hôtes.

Selon toujours Issifou Bissiri, les matchs de football classique sont souvent sources de tensions et de violences. “Mais avec ce modèle de jeux, le match a procuré la joie et la concorde entre communautés hôtes et PDIs et toutes les deux équipes sont sorties gagnantes à la fin du match”.

Pour le capitaine de l’équipe des PDIs de Kongoussi Théophile G. Kinda,  le match a été très bénéfique parce qu’il  a contribué à renforcer les liens entre PDIs et entre PDIs et  communautés hôtes.

Le haut- commissaire du Bam Ali Ouédraogo qui a présidé le match de Kongoussi  a exprimé sa satisfaction de voir les communautés hôtes et les déplacées internes fraterniser ensemble sous les ovations du public. Il a invité l’ensemble de la population à s’inspirer de cet exemple de bon vivre ensemble pour en faire une pratique quotidienne.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

Dédougou : La présumée meurtrière d’un militaire toujours en cavale

Burkina-Société-FaitsDivers

Dédougou : La présumée meurtrière d’un militaire toujours en cavale

Ouagadougou, 11 oct. 2021 (AIB)-La fille de nationalité étrangère, soupçonnée d’avoir tué un militaire du 23e Régiment d’infanterie commando (RIC) de Dédougou, n’a pas été arrêtée à Fada N’Gourma comme le disent les réseaux sociaux.

La présumée meurtrière du militaire du 23e Régiment d’infanterie commando (RIC) de Dédougou (Nord-ouest) n’a pas été interpelée vers Fada N’Gourma (Est), indique le quotidien public Sidwaya dans sa parution du lundi.

Selon le média étatique, le numéro de téléphone de la présumée meurtrière, a été une première fois localisé vers Fada N’Gourma, et ensuite entre la frontière du Burkina Faso et le Bénin, mais elle reste toujours en cavale.

En rappel, le corps en putréfaction du militaire a été retrouvé le 7 octobre 2021. Mais depuis lors, celle qui serait sa compagne, est introuvable.

Agence d’information du Burkina

KR/ata/ak

 

 

 

Kaya : un homme retrouvé pendu au secteur 6

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Kaya : un homme retrouvé pendu au secteur 6

 Kaya, 11 oct. 2021(AIB)-Un homme non encore  identifié a été trouvé mort par pendaison dans une maison en construction au secteur 6 de la ville de Kaya, le dimanche 10 octobre 2021, à appris l’AIB.

Selon certaines sources, la victime serait une personne déplacée interne.

La police a ouvert une enquête pour rechercher les raisons de ce drame.

Agence d’information du Burkina

Burkina : La cherté de la vie menace ‘’sérieusement’’ la cohésion sociale (société civile)

Burkina-Société-Vie-Cherté

Burkina : La cherté de la vie menace ‘’sérieusement’’ la cohésion sociale (société civile)

Ouagadougou, 11 oct. 2021(AIB)- La flambée des produits de première nécessité menace ‘’sérieusement’’ la cohésion sociale, a averti lundi le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG), une organisation de la société civile.

«Le constat est que le coût de la vie a augmenté d’une manière qui menace sérieusement la cohésion sociale», a interpellé le président du Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG, société civile), Issiaka Ouédraogo, lundi, lors d’un point de presse.

Selon M. Ouédraogo, «les prix des produits de première nécessité sont de moins en moins accessibles et donne lieu à la mise en place d’un système D (débrouillardise, ndlr)  au sein des familles, pour se nourrir et tenter de répondre aux besoins des ménages».

D’après Issiaka Ouédraogo, la fermeture des frontières à cause de la Covid19, expliquerait la cherté de la vie.

Il a dénoncé «le chantage ignoble  qui consiste à imposer à nos Etats, le principe de vaccination contre réouverture des frontières».

«Nous appelons l’ensemble des acteurs des sociétés civiles de l’Afrique de l’ouest à se mobiliser pour faire entendre leur voix et desserrer l’étau sur nos pauvres populations».

En juillet 2021, le gouvernement burkinabè a annoncé l’ouverture de 244 boutiques témoins dans toutes les communes du pays pour faciliter l’accès des produits de grande consommation aux populations et limiter la flambée des prix.

Agence d’information du Burkina

CYR-PN/ata/ak

NB: Photo d’archive et d’illustration/wakatsera

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : Des individus  dynamitent une gendarmerie dans le Sourou

Burkina-Insécurité-Attaque

 Burkina : Des individus  dynamitent une gendarmerie dans le Sourou

 Ouagadougou, 11 oct. 2021(AIB)- Des individus armés non encore identifiés ont dynamité dans la nuit de dimanche à lundi, la brigade de gendarmerie de Lanfiera dans le Sourou (42km de Tougan, Nord-ouest).

Il n’y a pas eu de victimes.

Rappelons que trois gendarmes ont été grièvement blessés et le bâtiment incendié dans l’attaque de la même brigade dans la nuit du 1er au 2 octobre 2018.

Agence d’information du Burkina

 

Le procès de Thomas Sankara occupe les premières pages des quotidiens burkinabè

Burkina-Revue-Presse

Le procès de Thomas Sankara occupe les premières pages des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 11 oct. 2021 (AIB)– Les journaux burkinabè de ce lundi ont tous titré sur le procès du défunt président burkinabè Thomas Sankara, qui s’ouvre ce jour à Ouagadougou.

Le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga  affiche à sa Une, « Procès Thomas Sankara : Péripéties judiciaires d’un dossier insubmersible ». Le journal se demande si « La vérité du tribunal sera-t-elle celle de l’histoire ? ».

« L’Obs »  pense qu’« à défaut d’en avoir la réponse, on croise les doigts pour qu’au moins ce procès participe à déblayer les obstacles sur la voie de la réconciliation nationale au Burkina ».

Le Pays met à sa Une : « jugement de l’affaire Thomas Sankara : un procès digne d’intérêt pour l’histoire et pour l’avenir ».

Le quotidien a interrogé quelques personnes clés de cette affaire et le porte-parole des avocats de la famille Sankara, Me. Prosper Farama espère qu’« on ne va pas nous servir une parodie de justice ».

« L’absence de Blaise Compaoré au procès était prévisible », clame dans le journal, le député Elie Zongo de l’UNIR/PS, parti de Me Bénéwendé Sankara, un des avocats de la famille du défunt président.

Pour Boureima Sankara du parti Agir ensemble, « ce procès forcé n’a d’autres objectifs que de répondre à des déboires de certains hommes politiques ».

Le Quotidien Sidwaya a traité ce procès historique dans son éditorial avec pour titre, « Une victoire sur l’impunité ». L’éditorialiste écrit que « ce matin s’ouvre le procès des présumés coupables de l’assassinat du père de la Révolution burkinabè, le capitaine Thomas Sankara avec douze autres personnes, le 15 octobre 1987, à l’endroit-même où trône de nos jours, un monument à sa gloire ».

Pour le quotidien d’Etat, « trente quatre ans après, le procès qui paraissait une ligne d’horizon, toujours proche, toujours lointaine, sera enfin enrôlé ».

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, dans sa rubrique ‘’Simples détails’’ titre : « Dossier Sankara, qu’il s’ouvre, qu’on juge et qu’on en finisse avec ! ».

Pour le quotidien bobolais, « en plus de l’effet positif qu’il doit produire sur le processus de réconciliation nationale, il doit permettre de retracer l’histoire exacte d’un peuple à un moment donné ».

Les journaux ont également traité d’autres actualités. Sidwaya a fait cas du forum national des jeunes et a titré, « le Président du Faso, Roch Kaboré réaffirme sa foi en la jeunesse ».

Le Pays, pour cette même actualité, met en exergue, une déclaration du président Kaboré aux jeunes, à savoir : « ma foi en la jeunesse reste inébranlable ».

Sidwaya a également mentionné à sa Une, « Développement durable : l’Italie renforce le pont avec l’Afrique ».

L’Express du Faso a dans sa grande Une, traité d’un problème foncier avec comme titre, « Commune rurale de Bama : décryptage des énigmes d’un lotissement qui oppose ».

Agence d’information du Burkina


AS/ak

ACTUALITÉS : LE MONDE EN BREF DU LUNDI 11 OCTOBRE 2021

ACTUALITÉS

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 11 OCTOBRE 2021

PRAGUE – La République tchèque était plongée dans l’incertitude dimanche après l’hospitalisation du président Milos Zeman, au lendemain des élections législatives qui ont vu la courte défaite de son allié, le Premier ministre milliardaire et populiste Andrej Babis.

 

VIENNE – Le ministre autrichien des Affaires étrangères Alexander Schallenberg, qui deviendra lundi le nouveau chancelier, a déclaré dimanche qu’une « tâche extrêmement difficile » l’attendait, au lendemain de la démission du conservateur Sebastian Kurz, soupçonné d’être impliqué dans une affaire de corruption.

 

WASHINGTON – Le conseil d’administration du FMI n’est pas parvenu dimanche à trancher la question du maintien ou non de la directrice générale Kristalina Georgieva, accusée d’irrégularités quand elle était à la Banque mondiale, selon un communiqué.

 

TUNIS – « Le peuple contre le coup d’Etat »: au moins 6.000 personnes sont descendues dans la rue dimanche à Tunis, pour la plus importante manifestation contre le président Kais Saied depuis qu’il s’est arrogé les pleins pouvoirs le 25 juillet.

 

BAGDAD – Participation timide, soucis techniques: les Irakiens ont voté dimanche lors de législatives anticipées qui ont soulevé peu d’enthousiasme parmi les électeurs, dans un pays riche en pétrole mais confronté à une corruption endémique et une pléthore de factions armées.

 

ALGER – Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a exigé de Paris dimanche « un respect total de l’Etat algérien », soulignant à l’adresse de son homologue français Emmanuel Macron que « l’histoire ne peut pas être falsifiée ».

 

ADEN – Au moins six personnes ont péri dimanche dans un attentat à la voiture piégée dans le sud du Yémen contre un convoi de responsables gouvernementaux, qui ont survécu à cette dernière attaque en date dans ce pays ravagé par la guerre.

 

SANTIAGO DU CHILI– Des affrontements ont éclaté dimanche entre manifestants et forces de l’ordre lors d’une marche pour les Mapuches, principal peuple autochtone du Chili, faisant une morte et 17 blessés, et entraînant une dizaine d’arrestations à Santiago, a indiqué la police chilienne.

 

NEW YORK – Un ingénieur de la marine américaine et sa femme ont été arrêtés samedi en Virginie occidentale et inculpés pour avoir vendu des informations secrètes sur les sous-marins nucléaires au profit d’un gouvernement étranger, derrière lequel se cachait un agent du FBI infiltré, a annoncé dimanche la justice américaine.

 

ROME – Le pape François a reçu dimanche la religieuse franciscaine colombienne, soeur Gloria Cecilia Narvaez, enlevée en février 2017 par des jihadistes au Mali, et libérée samedi, a annoncé le porte-parole du Vatican.

 

TAIPEI – Taïwan ne cédera pas aux pressions de la Chine et défendra son système démocratique, a assuré dimanche la présidente Tsai Ing-wen, après un nombre record d’incursions d’avions militaires chinois près de l’île ces derniers jours.

 

ISLAMABAD – Abdul Qadeer Khan, père de la bombe atomique au Pakistan et héros national pour ses admirateurs, est mort dimanche à 85 ans, après avoir été testé positif au Covid-19 et hospitalisé plusieurs fois depuis août.

 

JERUSALEM – La sécurité d’Israël restera une priorité de « tout gouvernement allemand », a déclaré dimanche la chancelière Angela Merkel lors de sa dernière visite officielle à l’Etat hébreu, avec lequel l’Allemagne a approfondi ses relations pendant ses 16 années au pouvoir.

 

MOSCOU – Seize personnes ont été tuées dimanche dans le crash d’un avion qui transportait des parachutistes civils dans le centre de la Russie et s’est brisé en deux sous l’impact de la chute.

 

LONDRES – Le Royaume-Uni a secouru ou intercepté au total 1.115 migrants traversant la Manche à bord de petites embarcations vendredi et samedi, a indiqué dimanche le ministère britannique de l’Intérieur.

 

NEW DELHI – L’Inde dispose d’importants stocks de charbon pour faire face à la demande de ses centrales, a indiqué dimanche le gouvernement indien, tentant ainsi de rassurer la population face à des craintes de coupures électriques imminentes dans la capitale New Delhi et d’autres grandes villes.

 

BRUXELLES – Plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont participé dimanche à Bruxelles à la première grande marche pour le climat depuis le début de l’épidémie de coronavirus, à quelques semaines du sommet international de la COP26.

 

VARSOVIE – Des dizaines de milliers de Polonais manifestaient dimanche soir pour défendre l’appartenance de leur pays à l’Union européenne, après une décision vendredi de la Cour constitutionnelle polonaise contestant la primauté du droit européen.

 

WASHINGTON – La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen s’est dite dimanche confiante dans l’adoption par le Congrès des Etats-Unis de la taxation minimale mondiale de 15% des multinationales, saluant de nouveau l’accord « historique » obtenu vendredi entre 136 pays au sein de l’OCDE.

 

SYDNEY (Australie) – Les habitants de Sydney sont sortis lundi de près de quatre mois d’un confinement strict, décrété dans la plus grande ville d’Australie pour faire barrage à l’épidémie de Covid-19.

 

MILAN (Italie) – Encore renversante, l’équipe de France s’est offert la Ligue des nations grâce à Kylian Mbappé, passeur et buteur dimanche à Milan contre la fraîche et emballante Espagne (2-1), de quoi chasser un peu plus les fantômes de l’Euro sur la route du Mondial.

 

MOSCOU – Les autorités d’une région du centre de la Russie ont annoncé dimanche avoir proposé aux habitants locaux d’échanger de l’alcool contre de la nourriture, après plusieurs dizaines de décès liés à des boissons trafiquées.

 

mav/ybl

Burkina : Quatre personnes tuées et deux véhicules incendiés entre Dori et Essakane

Burkina : Quatre personnes tuées et deux véhicules incendiés entre Dori et Essakane
Dori, (AIB)-Des Hommes armés non identifiés (HANI) ont perpétré une attaque sur l’axe Dori-Essakane tuant quatre personnes et incendiant deux véhicules dans la soirée du vendredi 8 octobre 2021.
Selon une source sécuritaire, c’est dans la soirée du vendredi 8 octobre 2021 que des Hommes armés non identifiés (HANI) ont perpétré une attaque sur l’axe Dori-Essakane.
Notre source a précisé que les faits se sont  déroulés entre 17 heures et 18 heures.
Elle a, par ailleurs, confié que deux véhicules dont l’un en partance pour Essakane et l’autre pour Dori ont été incendiés dans le village de Sambonaye.
Pire, quatre personnes ont été tuées sur les mêmes lieux sans savoir s’ils étaient les occupants des dits véhicules.
Aux dernières nouvelles, une équipe des Forces de défense et de sécurité (FDS) s’est rendue sur le lieu de l’attaque et procèdé à l’enlèvement de deux corps.
A en croire une autre source, les deux autres corps n’ont pas été retrouvés.
Hormis cette attaque, la même source sécuritaire renseigne que dans la même soirée, une machine de l’entreprise chargée du bitumage de l’axe-Dori-Gorom-Gorom a été également incendiée.

Dédougou : un enseignant tue la femme de son voisin

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Dédougou : un enseignant tue la femme de son voisin

Dédougou, 09 oct. 2021(AIB)-Un enseignant de 27 ans aux motivations encore inconnues, a tué jeudi dernier, la femme de son voisin dans une zone non lotie de Dédougou.

Dans la soirée du jeudi 7 octobre 2021, un enseignant a tué la femme de son voisin, à l’aide d’une pioche,  au secteur 6 de Dédougou, dans une zone non lotie appelée quartier Lomé.

Selon une source bien introduite,  le meurtrier âgé de 27 ans est en poste dans une localité de la commune rurale de Kona,  aux encablures de Dédougou.

Il est rentré à Dédougou ce même soir. C’est par la suite qu’il s’est rendu au domicile de son voisin pour commettre son forfait.

La femme transportée d’urgence au centre hospitalier régional de Dédougou,  a succombé à ses blessures.

L’enseignant a échappé bel a un lynchage de la population, grâce à une intervention policière.

Il se trouve actuellement dans les mains de la police après des soins car ayant subi des blessures dans la furie de la population.

Pour l’instant, on ignore les raisons de son acte.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

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