Université de Ouahigouya : L’ANEB dénonce un déménagement précipité sur le nouveau site
Ouahigouya, 9 janv. 2019 (AIB)-L’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB), section de Ouahigouya, a dénoncé mercredi, le déménagement de l’université de Ouahigouya sur son nouveau site, qu’elle juge précipité, à cause notamment du manque e bus, de restaurant et de toilettes externes.
Le nouveau site de l’’université de Ouahigouya a ouvert ses portes aux étudiants des premières années le lundi 7 janvier 2019.
Mais, de l’avis des responsables de l’association nationale des étudiants burkinabè, section Ouahigouya (ANEB), qui ont rencontré la presse, le mercredi 9 janvier 2019 à Ouahigouya, ce déménagement est prématuré, car plusieurs conditions ne sont par réunies pour permettre aux étudiants d’aborder l’année académique avec sérénité.
«Malgré le début effectif des cours, la restauration et les toilettes externes demeurent toujours à l’état de promesse.
Quant à l’infirmerie, les cars de transport pour réduire les risques d’accidents routiers (l’université est située à plus de 12 Km sur la de la ville), l’aménagement interne du site afin de permettre aux étudiants de rallier les différents édifices, de même que la cité universitaire restent sans solution à ce jour», a dépeint le président de l’ANEB/Ouahigouya, Salia Sanou.
Les responsables de l’ANEEB disent ne pas comprendre cet empressement parce que les préoccupations avaient déjà été posées lors des rencontres avec l’administration de l’Université de Ouahigouya avant le déménagement.
«A tour de rôle, les autorités promettaient de réunir un minimum de conditions au moment opportun tels que les bus, les voiries reliant le site à la ville, le restaurant universitaire, l’eau et l’électricité», a informé M Sanou.
A la question de savoir si les étudiants avaient été approchés par l’administration pour comprendre les raisons du déménagement ? Salia Sanou a confié que dès l’annonce du déménagement, ils ont rencontré l’administration pour comprendre, car les conditions préalablement définies n’étaient pas réunies.
«Tous ont reconnu la justesse de nos préoccupations mais disent être obligés» a-t-il expliqué. Fort de ce constat, les responsables de la section ANEB /Ouahigouya disent tenir l’opinion publique à témoin et l’administration pour responsable de tout ce qui pourrait découler de ces conditions d’études qu’ils jugent inacceptables. Toutefois, ils ont confié être ouvert au dialogue pour trouver des solutions à cette situation.
Agence d’information du Burkina
iz/ata