Burkina-Economie-Développement

Le Programme d’urgence pour le Sahel exécuté à 51,03%

Ouagadougou, 15 mars 2019 (AIB)-Le programme d’urgence pour le Sahel, mis en œuvre en 2017 pour contrer l’insécurité et promouvoir le développement dans le Nord du Burkina, a enregistré un taux d’exécution physique de 51, 03% et un taux d’exécution financier de 44,06%,  à la date du 31 décembre 2018, a appris l’AIB vendredi.

«Au 31 décembre 2018, la situation d’exécution du Programme d’urgence pour le Sahel (PUS-BF) fait ressortir 148 projets entièrement exécutés sur 285 programmés soit un taux d’exécution physique de 51, 93%», a appris vendredi l’AIB, lors d’une session du Conseil d’orientation stratégique du PUS-BF.

Au plan financier, les dépenses engagées sur la période s’élèvent à plus de 47,283 milliards de FCFA, soit un taux de 44,06%, lit-on encore dans le dossier de presse.

En rappel, le Burkina Faso a lancé en août 2017, le PUS (2017-2020) d’un montant de 455 milliards de FCFA, afin de contrer l’insécurité et promouvoir le développement dans le Sahel burkinabè.

«Nous voulons montrer la grande disposition du gouvernement à soutenir la région du Sahel qui pour nous est classée région prioritaire en vue de pouvoir ajouter à la suite de la stratégie militaire, une stratégie de développement qui puisse permettre d’améliorer le quotidien des populations», a déclaré la ministre déléguée à l’Aménagement du territoire Pauline Zouré.

Mme Zouré a indiqué que le Programme a été étendu à quatre autres régions «affectées aussi par la fragilité», que sont la Boucle du Mouhoun, l’Est, le Centre-Est et le Centre-Nord.

Pour l’année 2019, un budget de 147, 36 milliards de FCFA a été arrêté pour la région du Sahel et de quatre communes de la région du Nord.

La ministre a soutenu que près de 70% de ce montant, laissant un manque de financement d’environ 30%.

L’enveloppe globale pour les quatre autres régions est fixée à 100 milliards de FCFA par an sur la période 2019-2021.

«Le Programme d’urgence n’appelle pas à des financements totalement nouveaux, mais il intervient comme accélérateur  pour que les actions qui ont été inscrits au titre des régions, des collectivités et des communes, puissent réellement être mises en œuvre dans des délais bien raccourcis», a précisé Pauline Zouré.

Agence d’information du Burkina

lk-ata/bz

Photo : Premier ministère

 

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