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Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 10 août 2022

 

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 10 août 2022

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 10 août 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 42 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul-Henri Sandaogo DAMIBA Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur un dossier inscrit à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

 

  1. DELIBERATIONS

 

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

 

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective.

 

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Economie, des finances et de la prospective d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2022-0026/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 31 mars 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et du décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

 

  1. COMMUNICATION ORALE

 

Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 17ème rencontre des chefs de services de renseignements et de sécurité des pays membres de l’Initiative d’Accra, tenue du 26 au 27 juillet 2022 à Ouagadougou.

 

Cette rencontre a permis d’échanger sur les préoccupations sécuritaires du moment afin d’éclairer les décisions des hautes autorités des États membres de l’Initiative dans les domaines de la sécurité et du développement.

 

III. NOMINATIONS

 

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

 

A.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

 

– Monsieur Nyami Donatien BICABA, Mle 117 226 R, Inspecteur principal des douanes, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Membre Permanent Douane à la Coordination nationale de lutte contre la fraude.

 

B.AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

 

– Monsieur Soumaïla ZOROM, Mle 82 024 S, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

– Monsieur Guétaouindé Livingstone SABA, Mle 220 405 N, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Koudbi Jérôme YAMEOGO, Mle 26 964 L, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

 

– Monsieur Karim ZINA, Mle 51 706 J, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Ousséini OUEDRAOGO, Mle 58 120 K, Professeur certifié des lycées et collèges, 1er grade, 10ème échelon, est nommé Directeur de la Communication et des relations presse ;

 

– Monsieur Wenceslas Nina ZOUMBARA, Mle 53 471 D, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire de la Boucle du Mouhoun ;

– Monsieur Talato Alfred ILBOUDO, Mle 85 557 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire des Cascades ;

 

– Monsieur Lucien YANOGO, Mle 43 805 R, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Centre-Est ;

– Monsieur Bruno BAYE, Mle 53 491 A, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Centre-Nord ;

 

– Monsieur William Achille KABRE, Mle 53 533 N, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Centre-Ouest ;

– Monsieur Yassia OUEDRAOGO, Mle 92 509 K, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Centre-Sud ;

 

– Monsieur Pierre LOMPO, Mle 108 599 R, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire de l’Est ;

– Monsieur Tiabié KARAMA, Mle 53 488 E, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire des Hauts-Bassins ;

 

– Monsieur Konsi Léonard Aboukar Abdou SAVADOGO, Mle 51 731 N, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Nord ;

– Madame Aïssatou TRAORE/KARAMBIRI, Mle 26 186 W, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice régionale de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Plateau-Central ;

 

– Monsieur Serge Gaétan COMBARY, Mle 35 805 Z, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Sahel ;

– Monsieur Innocent Stanislas TUINA, Mle 78 085 V, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Sud-Ouest.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ENERGIE, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

 

– Monsieur Abdoulaye SEREME, Mle 52 131 K, Chercheur, catégorie P, classe exceptionnelle, 2ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;

– Monsieur Zossi Kévin SANOU, Mle 72 328 K, Administrateur civil, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Salifou SAWADOGO, Mle 130 400 L, Magistrat, catégorie P5, grade terminal, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions, en remplacement de Monsieur Adolphe Benjamin OUEDRAOGO ;

 

– Monsieur Marou Lazare OUEDRAOGO, Mle 29 801 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Winebèlè HIEN, Mle 84 885 H, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Gontran Yanbèfar SOME, Mle 215 332 G, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux ;

 

– Monsieur Filly Bassirou Moïtché SOUGUE, Mle 11 080 (Mle CNSF), Ingénieur des eaux et forêts, catégorie 1, classe A, 5ème échelon, est nommé Directeur de la production et de la vulgarisation au Centre national des semences forestières (CNSF) ;

– Monsieur Wendpouiré Régis OUBIDA, Mle 11 065 (Mle CNSF), Ingénieur des eaux et forêts, catégorie 1, classe A, 4ème échelon, est nommé Directeur de la recherche au Centre national des semences forestières.

 

D.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

 

– Monsieur Sombéniwendé NIKIEMA, Mle 212 091 H, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Université Nazi BONI.

 

E.AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

 

– Monsieur Seydou SOGOBA, Mle 39 913 S, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation du Plateau-Central ;

– Monsieur Mady SAVADOGO, Mle 32 587 X, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle des Balé ;

 

– Monsieur P. Canut Blaise SYAN, Mle 43 409 E, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bam ;

– Madame Wendyam Véronique KOUDOUGOU, Mle 42 068 K, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga ;

 

– Monsieur Maurice WAMDAOGO, Mle 48 099 M, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe,4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Boulgou ;

– Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 48 714 D, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1er grade,6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Boulkiemdé ;

 

– Monsieur Mamadou HEMA, Mle 34 512 Z, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Comoé ;

– Madame Nobila Célestine ZAGRE/ZOUNGRANA, Mle 45 511 F, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ganzourgou ;

 

– Monsieur Kamimana SINGBEOGO, Mle 37 997 B, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe,7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Gourma ;

– Monsieur Adama NEYA, Mle 32 953 W, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ioba ;

 

– Monsieur Brimpo DADJOARI, Mle 43 626 F, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe,10ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Kompienga ;

 

– Monsieur Adama DAO, Mle 53 119 D, Inspecteur de l’enseignement primaire et non formel, 1er grade, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Kossi ;

– Monsieur Sidi DRABO, Mle 41 903 D, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Kourwéogo ;

 

– Monsieur Souro SANON, Mle 35 032 B, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Léraba ;

– Monsieur Enock DIASSO, Mle 48 912 U, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Mouhoun ;

 

– Monsieur Ouiraogo Bernard KABORE, Mle 52 533 P, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Namentenga ;

– Monsieur Yahiya SEONI, Mle 39 997 D, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Nahouri ;

 

– Monsieur Yacouba GUIGMA, Mle 86 509 S, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe,5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de l’Oubritenga ;

– Monsieur Dari Anselme DAH, Mle 41 423 G, Inspecteur général de l’enseignement, 1ère classe, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Poni ;

 

– Monsieur Moussa OUEDRAOGO, Mle 30 518 M, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1er grade, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Sanmatenga ;

 

– Monsieur Tiabri Pascal THIOMBIANO, Mle 38 034 A, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe,7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Tapoa ;

– Monsieur Ladji OUATTARA, Mle 52 578 D, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Tuy ;

 

– Monsieur Ives Placide NANA, Mle 37 455 S, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1er grade, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Zoundwéogo.

 

F.AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

 

– Madame Yelli Margueritte DOANNIO/SOU, Mle 104 103 R, Journaliste, est nommée Directrice générale de l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB) ;

– Monsieur Souleymane GANSAORE, Mle 239 343 E, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication,1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse.

 

G.AU TITRE DU MINISTERE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

 

– Monsieur Jacob Yarassoula YARABATIOULA, Mle 257 228 A, Enseignant-Chercheur, catégorie P3, 1er grade, 1er échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).

 

H.AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

 

– Monsieur Ganè Kpière Evariste MEDA, Mle 130 496 V, Magistrat, 1er grade, 1er échelon, est nommé Directeur général de l’Office national de la sécurité routière (ONASER).

 

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

MINISTÈRE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ÉLECTRONIQUES

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Lassina NIAMBA, Mle 37 038 H, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière au Conseil d’administration de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE BF) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Claudine Flore DANGOURI/ILBOUDO.

 

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Ferona MEDA, Mle 220 673 J, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Primature au Conseil d’administration de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE BF) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Le Porte-parole du Gouvernement

Wendkouni Joël Lionel BILGO

Burkina/Port obligatoire du casque : Des Kayalais saluent l’initiative

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Burkina/Port obligatoire du casque : Des Kayalais saluent l’initiative

Kaya, le 11 août 2022 (AIB)-L’annonce très récente de l’Office national de sécurité routière (ONASER) de mettre en œuvre la mesure de port obligatoire du casque au Burkina Faso est apprécié par des habitants de Kaya qui se sont confiés au correspondant de l’AIB.

Désormais, les Burkinabè seront obligés de porter des casques dans la circulation routière pour les engins à deux.

L’annonce a été faite par l’Office national de sécurité routière (ONASER) dans le cadre de la VIe édition de la Semaine de sécurité routière (SSR) qu’elle organise du 09 au 13 août 2022, à Ouagadougou, sous le thème : « Le port du casque une nécessité vitale ».

Une décision qui contribuera à réduire le taux de mortalité en cas d’accident selon les citadins de Kaya. Pour eux, cette mesure doit être accompagnée de campagne de sensibilisation.

La motocycliste Balkissa Zabré : « Le port obligatoire du casque est salutaire »


« J’ai un casque que je ne porte pas tout le temps par oubli. La décision du port obligatoire du casque est salutaire. Car, le casque protège la tête en cas d’accident. Les populations doivent comprendre cela et porter toujours leurs casques en circulation ».

Le cycliste Amidou Sawadogo : « Le casque évite le pire en cas d’accident »

« Même étant à vélo, je pense que la décision de l’ONASER est salutaire. Les usagers de la circulation doivent se conformer à cette décision qui vise à nous éviter le pire en cas d’accident ».

La motocycliste Sylvie Marceline Tiendrebeogo : « Même mon enfant de 4 ans porte un casque »


« La décision du port obligatoire du casque permettra de sauver des vies, au regard de la récurrence des accidents de la circulation. Je porte un casque depuis que j’ai une moto. Et, je suis à l’aise avec. Quand je veux remorquer quelqu’un j’exige également de lui le port du casque même à mon enfant de 4 ans ».

Le déplacé interne Arouna Ouédraogo : « Sensibiliser les déplacés internes »


« J’ai un casque mais je ne le porte pas. Il est encombrant et réduit le champ de vision. Cependant, la décision de l’ONASER est à notre avantage nous le savons. Parce que, les cas d’accident touchent le plus souvent la tête. Alors que le casque la protège. Malheureusement, ce n’est pas toujours évident surtout pour nous les déplacés internes du fait nos situations financières. Il faut leur apprendre la nécessité et même comment le porter. Les vendeurs de motos doivent impérativement vendre les motos avec le casque au lieu de les vendre séparément ».

Le motocycliste Idrissa Ouédraogo : « Expliquer aux populations le bien-fondé du port du casque »


« Les statistiques montrent qu’il y a trop d’accidents. Il y a également beaucoup de morts. Et, la plupart des décès sont liés à des traumatismes crâniens. La décision est bien. Cependant, il faut faire en sorte que les populations puissent comprendre le bien-fondé du port du casque. Sinon, elles trouveront toujours des subterfuges pour ne pas le porter ».

La victime d’accident de la circulation, Bernadette Yaméogo :

« Je connais son importance du casque. Lors d’un déplacement de Ouaga pour Kaya, j’ai été victime d’un accident de la route où j’ai été projetée. J’ai eu des blessures légères. Mon casque s’est brisé mais ma tête n’a pas été touchée. Je m’imagine si j’étais sans casque ? J’invite donc chaque usager de la route à se procurer un casque et à s’adapter à son port pour son bien. Ceux qui prétextent que le casque peine leur respiration peuvent utiliser des casques ouverts ».

Le promoteur d’auto-école, Samuel Sawadogo : « Rouler à moto sans casque est une infraction »


« Le port obligatoire du casque est une très bonne idée. Mais, il faut aller d’abord sensibiliser les populations. De par le passé, il a été imposé mais sans résultat positif. Parce que la sensibilisation et la communication ont fait défaut. Il faut donc monter aux usagers l’importance du port du casque sur les cyclomoteurs, les vélomoteurs et les motos.

En plus de protéger la tête en cas d’accident, le casque protège également le visage du vent et des insectes. A l’auto-école, nous rappelons toujours les candidats au permis de conduire A1 que rouler sans casque est une infraction.

C’est l’occasion d’inviter les parents qui achètent des motos à leurs enfants de les inscrire au préalable à l’auto-école. Ce sera bientôt la rentrée scolaire, les parents devraient équiper leurs enfants de casques appropriés et surtout les obliger à les porter dans la circulation ».

Agence d’information du Burkina

Propos recueillis par AIO/es/wis

Burkina : Insécurité et faits de société à la une des quotidiens

Burkina- presse-revue

Burkina : Insécurité et faits de société à la une des quotidiens

Ouagadougou, 11 août 2022 (AIB)– Les quotidiens burkinabè de ce jeudi  s’intéressent à  l’annonce de la création des centres de formation militaire dans plusieurs provinces du Burkina pour contrer la progression du terrorisme et l’avis de la veuve du commandant Amadou Sawadogo sur la réconciliation nationale, sans oublier le calvaire des usagers de Ouagar-inter.

Le quotidien d’Etat, Sidwaya titre à sa Une : « Lutte contre le terrorisme : Le gouvernement annonce un repositionnement des troupes ».

Dans le journal, le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgou informe que dans l’optique de garantir une meilleure efficacité dans la lutte contre le terrorisme et amener la quiétude dans les zones rurales et périurbaines, des formations militaires seront bientôt créées dans certaines provinces.

Il a ensuite annoncé, au sortir du traditionnel conseil des ministres hier mercredi, le repositionnement futur des bataillons suivant un meilleur maillage territorial et la délocalisation de certaines unités.

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, à son tour, ajoute que ce repositionnement va permettre aux Forces de défense et sécurité (FDS) de renforcer leur présence dans certaines localités et surtout d’être plus efficaces et plus proches des populations.

« Travaux en cours à Ouagar-inter : Le calvaire des routiers et des usagers », affiche à sa première page, le journal privé burkinabè Le Pays.

Le confrère relève que la gare routière Ouagadougou (Ouagarinter) dont les travaux de construction ont débuté en 1979, est une plate-forme qui a pour but de satisfaire aux besoins des populations.

Selon lui, la gare est en passe, depuis quelque temps, de devenir un cauchemar pour les transporteurs et surtout pour les usagers de la circulation et de la Route nationale n°5 (RN5).

Il pense que la construction de la  nouvelle aire de stationnement à l’intérieur du terminal Ouagarinter, est l’une des principales causes qui explique le calvaire des usagers de la gare.

Sous un autre registre, le doyen de la presse privée du Burkina, L’Observateur Paalga, arbore à sa manchette : « Retour sur le passé : La veuve du commandant Amadou Sawadogo parle ».

Ainsi, le doyen des quotidiens privés a accordé une interview le 8 août 2022 à Marie-Rose Romée Sawadogo  née Ouédraogo qui a perdu, en juillet 1984, sous la révolution, son époux,  le commandant Amadou Sawadogo, pour l’entendre sur la question de la réconciliation nationale.

Agence d’information du Burkina

AGM-HO/ak

Burkina: « L’écoute permet à la victime de se libérer de son fardeau psychique » selon une psychologue-clinicienne et psychopathologue

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Burkina: « L’écoute permet à la victime de se libérer de son fardeau psychique » selon une psychologue-clinicienne et psychopathologue

Kaya, 11 août 2022 (AIB)-Dans cet entretien, accordé à Sidwaya, le mercredi 13 avril 2022, la psychologue-clinicienne et psychopathologue Sarah Mariama Kaboré dépeint les symptômes liés aux traumatismes et la démarche à adopter pour sortir une victime de son traumatisme psychique.

Sidwaya (S.) : Qu’est-ce qu’un traumatisme psychique ?

Sarah Mariama Kaboré (S.M.K.) : Un traumatisme psychique est un choc ou une émotion violente exercé (e) sur le psychisme par un agent extérieur et qui entraine des perturbations psychologiques transitoires (stress aigu) ou durables (stress post-traumatique).

S. : Quels sont les symptômes liés au traumatisme psychique ?

S.M.K. : Plusieurs symptômes sont liés aux troubles psychiques. Sur le plan comportemental, la victime peut manifester de la reviviscence permanente de l’évènement, de l’évitement de certains endroits comme les lieux des attaques armées, de l’isolement social et de l’hyper vigilance. Au plan émotionnel, la personne peut être animée de peur, d’anxiété, ou être dépressif, ou encore manifester une certaine labilité d’humeur, etc. Sur le plan physique, la victime peut avoir des transpirations, des palpitations, de la fatigue générale et une forte fièvre. Sur le plan cognitif, la personne peut éprouver des difficultés à se concentrer, penser ou s’exprimer.

S. : Comment se fait une prise en charge psychologique d’une victime de traumatisme psychique ?

S.M.K. : Une prise en charge psychologique est un processus de longue haleine qui vise à apporter un soutien ou à donner une thérapie à une victime de traumatisme suite aux différentes situations qui l’affectent tant sur le plan physique, émotionnel, physiologique que social. Elle se fait à travers plusieurs étapes telles que l’écoute, le suivi, l’accompagnement, la réinsertion socioéconomique ou communautaire, etc. La tâche d’un psychologue est donc de recevoir le patient, de l’écouter, d’évaluer son problème, afin de l’accompagner pour sortir de son traumatisme, avec la complicité d’un attaché en santé mentale et/ou d’un psychiatre. L’écoute permet à la victime de se libérer de son fardeau psychique.

Interview réalisée par Emil SEGDA

 

Kaya/Prise en charge des personnes déplacées internes : Le Soutien psychologique est le  maillon faible

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Kaya/Prise en charge des personnes déplacées internes : Le Soutien psychologique est le  maillon faible

Kaya, 11 août 2022 (AIB)-Dans la prise en charge des Personnes déplacées internes, le Soutien psychologique est le  maillon faible a constaté l’AIB en juillet dernier à Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord. 

A Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord, situé à une centaine de km de la capitale burkinabè, depuis 2019, des structures étatiques et non étatiques apportent un soutien psychologique aux Personnes déplacées internes (PDI) victimes de traumatismes. En dépit de ces efforts consentis, l’aspect psychologique reste toujours le maillon faible de la chaîne de prise en charge holistique des PDI.

Le président de la FEME/S, le pasteur Théodore Sawadogo, appelle à l’unicité des biens pour un soutien psychosocial aux PDI

« Nous allons tous travailler pour bâtir la paix pour un monde meilleur. Nous allons tous nous lever pour donner la joie. Consoler ceux qui pleurent. Leur donner plus de joie. Sacrifier nos biens pour donner la joie… ». Ces notes de l’artiste musicienne burkinabè, Toussiane Julienne Zinsoné alias Toussy plante le décor, comme jingle, d’un magazine radiophonique intitulé : «Etre solidaire des victimes de traumatisme de violences ou de conflits ».

Rythmée par des interventions de l’animateur, de la musique et des extraits d’interviews, cette émission citoyenne pour la paix émet quotidiennement sur la radio catholique Notre Dame de Kaya, depuis le 21 juillet 2021. D’une durée de 7mn53s, ce magazine, conçu en langues française et mooré, éclaire la lanterne des auditeurs et auditrices sur le traumatisme dû aux violences ou aux conflits.

Pour le président du MBDHP/S, Issaka Ouédraogo, le manque de soutien psychologique est une violation grave des droits des PDI

Dans l’émission, l’invité du jour, Grégoire Tapsoba, chargé des projets de la commission épiscopale justice et paix aborde, entre autres, la démarche à adopter pour sortir une victime de son traumatisme et les conséquences négatives liées aux traumatismes. A l’entendre, l’écoute permet aux victimes de traumatisme de se libérer de leur fardeau psychique. « Les ambassadeurs doivent savoir comment écouter les victimes de traumatisme même s’ils n’ont pas une réponse immédiate à leur apporter…», souligne-t-il.

Aux dires de M. Tapsoba, sans assistance psychologique, les PDI victimes de traumatisme peuvent mettre fin à leurs jours. « Lorsqu’une victime n’arrive pas à se libérer de son traumatisme, elle se renferme sur elle-même en se disant qu’il n’y a plus de solution à son problème. La seule solution qui lui reste, c’est de se donner la mort…», alerte-t-il.

Le directeur de la Radio Notre Dame de Kaya, Abbé Alexis Ouédraogo : «Les médias doivent impérativement s’impliquer dans la prise en charge psychologique des PDI»

De ce fait, l’invité exhorte les communautés à prêter une oreille attentive aux victimes de traumatisme psychique. L’émission est présentée par le directeur de la radio Notre Dame de Kaya, Abbé Alexis Ouédraogo. « Nombreux sont des femmes, hommes et enfants qui sont victimes de troubles psychiques et en souffrent énormément dans le silence.

Alors que les humanitaires se focalisent sur le soutien en alimentation, abris, habillement… En tant que média communautaire, nous ne pouvons pas rester insensibles face à ce sujet quasi tabou dont les conséquences sont aussi dramatiques que dévastatrices », justifie-t-il.

En plus de ce magazine, son média confessionnel mène des entretiens et des séances d’écoute et d’accompagnement avec des PDI sur leur prise en charge psychosociale, révèle Abbé Ouédraogo. Des actions dont les retombées sont incommensurables, selon lui.

« Vider » les cœurs

Lors de notre passage dans les locaux de la « voix des sans-voix », le samedi 12 mars 2022, des membres de l’association Relwendé, majoritairement des Femmes déplacées internes (FDI), venues de Dablo, s’adonnaient à des activités de salubrité dans la cour de la radio, en guise de reconnaissance.

«Elles nous ont remerciés. Parce que, grâce à la diffusion de leur entretien, des bonnes volontés, venues de Ouagadougou, leur ont offert des vivres, et apporté un soutien psychosocial. Nous avons aussi reçu trois appels téléphoniques concernant les comportements des PDI traumatisées…», se réjouit le directeur Ouédraogo.

Des Organisations non gouvernementales (ONG) tentent aussi, dans la limite de leurs possibilités, d’apporter un soutien psychologique aux PDI. Troisième du genre, l’Organisation chrétienne de secours et de développement (CREDO) a organisé, du 24 au 26 mars 2022 à Kaya, un séminaire de guérison de traumatisme au profit de 43 FDI, majoritairement des veuves.

Selon la facilitatrice des guérissons de traumatisme, Noëlie Sorgho, ces 72 heures de confidences ont permis aux participantes de se pencher sur des thèmes tels que le traumatisme, le deuil, le pardon, etc. A l’entendre, le terme « traumatisme » désigne les conséquences émotionnelles pénibles que peut entraîner le fait de vivre un évènement éprouvant, dont des attaques terroristes.

Une personne est traumatisée, poursuit la facilitatrice, lorsqu’elle a vécu un évènement traumatisant et qui peut développer un Trouble de stress post-traumatique (TSPT) ou un traumatisme complexe répété et plongé. Le deuil est un état affectif douloureux provoqué par la mort d’une personne chère ou la perte d’un matériel, soutient-elle.

Pour Mme Sorgho, le pardon est nécessaire, si l’on veut continuer à vivre. « Le pardon est un soin pour le cœur, en ce sens que faire le choix de pardonner, c’est faire le choix de guérir son cœur. Le processus de pardon va aider les PDI à nettoyer ou à laver leurs blessures intérieures et surtout à les cicatriser», insiste la facilitatrice.

La facilitatrice des guérisons de traumatisme, Noëlie Sorgho : «Le facilitateur doit pouvoir déceler le nœud du problème de la victime afin de l’aider»

Pour aider à sortir une victime de son traumatisme, notre interlocutrice préconise l’écoute qui permet de connaitre sa peine, sa douleur, le degré de sa souffrance et le nœud de son problème. Cependant, Noëlie Sorgho note que le processus pour amener les PDI à sortir de leurs problèmes et à pardonner leurs bourreaux nécessite un travail de longue haleine, un suivi et un engagement rigoureux des facilitateurs communautaires, en ce sens que leur stress post-traumatique est complexe.

A l’issue de ces échanges, elle se dit satisfaite. «Au début, elles étaient toutes timides et avaient la tête baissée. Chacune qui prenait la parole avait des larmes aux yeux. Je me demandais si j’allais pouvoir tenir une journée. Mais, au dernier jour, tout le monde souhaitait prendre la parole. Elles ont toutes le sourire aux lèvres et la joie se lit sur leurs visages. Parce que, chacune a eu l’occasion de vider ce qui lui tenait à cœur», déclare Noëlie Sorgho.

Un cas d’école apprécié à sa juste valeur par les participantes. «Dieu merci ! Cette assistance morale m’a permis de surmonter mes difficultés liées au décès de mon mari, au déplacement forcé sans un minimum pour survivre », se réjouit Pingwende Sawadogo.

1070 PDI soutenues

Elle est une ressortissante de Dibliou, commune de Pensa, province du Sanmatenga, région du Centre-Nord. Depuis le 25 juillet 2019, la veuve Sawadogo a trouvé refuge au secteur 4 de Kaya, suite à une attaque meurtrière du marché de son village qui a coûté la vie à une vingtaine de personnes. Même son de cloche pour Touwendé Bamogo, ressortissante de Sirgadji, commune de Tongomaël, province du Soum, région du Sahel.

«Je sors de ce séminaire guérie de la haine qui m’habitait depuis le village envers un voisin qui se réjouissait de notre sort. Cela me rendait mentalement malade», se souvient-t-elle. D’ores et déjà, elles promettent être des relais, afin de soulager d’autres PDI de leurs blessures psychologiques.

Ce schéma circulaire caricaturant la situation des PDI leur a permis de repartir sur de nouvelles bases

Notre périple nous conduit, le jeudi 31 mars 2022, dans des locaux de certaines structures religieuses qui travaillent d’arrache-pied, dans l’ombre, pour secourir les corps et âmes faibles en quête de soutien. A l’Eglise des Assemblées de Dieu (AD) de la région du Centre-Nord, un Comité de gestion de crise (CGC) est mis en place, depuis 2019, dont le rôle est d’apporter un soutien psychosocial aux PDI sombrant dans le stress psychologique.

«En tant qu’Eglise, nous sommes appelés à perpétuer l’œuvre que notre Seigneur Jésus Christ a amenée sur terre qui est de s’occuper des corps et âmes qui souffrent intérieurement et qui ont besoin de réconfort mental», justifie le président du Conseil régional de l’Eglise des AD du Centre-Nord (CREAD/CN), le pasteur Théodore Sawadogo, par ailleurs président provincial de la Fédération des églises et missions évangéliques du Sanmatenga (FEME/S).

A l’entendre, la prise en charge psychologique consiste à écouter les victimes de traumatisme, avant de leur prodiguer des conseils. «Le comité s’entretient régulièrement avec des PDI, afin de les amener à s’extérioriser. Parce que, le plus souvent, face à des chocs pareils, la personne préfère ruminer intérieurement son mal.

Ce qui devient comme une plaie qui le ronge à l’intérieur. Mais, le fait d’avoir quelqu’un de confiance à qui se confier, c’est déjà une piste de soulagement», indique le pasteur Sawadogo. A leur tour, les membres du CGC utilisent des versets bibliques pour remonter le moral des PDI désespérées. «Notre Bible est pleine de versets de réconfort.

Nous ne cessons de leur répéter qu’il y a toujours de l’espoir avec Dieu. Quand nous regardons l’histoire de l’humanité, c’est une perpétuelle répétition des évènements. Malgré tout, Dieu est resté le même. S’il a été capable d’aider des personnes qui ont traversé des moments difficiles, c’est qu’il est toujours disposé à le faire aujourd’hui.

Au moins 1070 PDI ont bénéficié d’un soutien psychosocial du Conseil régional des AD du Centre-Nord

Elles doivent voir toujours le côté positif de la vie. Car, l’Eglise est là pour les écouter ou des bonnes volontés pour les accueillir. C’est aussi une œuvre divine qu’il faut apprécier positivement», conseille Théodore Sawadogo. A la date de fin février 2022, selon le président de la FEME/S, au moins 1070 PDI ont bénéficié du soutien psychosocial de l’Eglise protestante.

«Chaque PDI bénéficie, mensuellement, de 25kg de riz, 5kg de sucre et 5kg de pâte. Certaines veuves PDI sont également accompagnées dans la réalisation d’Activités génératrices de revenus (AGR), à travers de petits commerces, l’élevage, etc., parce qu’elles sont devenues des cheffes de famille par la force des choses», fait savoir le pasteur Sawadogo.

Le maillon faible

Chargée de la coordination des actions humanitaires du ministère en charge de l’Action humanitaire, la direction régionale du Centre-Nord du département, en collaboration avec le district sanitaire de Kaya et certains partenaires œuvrant dans le domaine de l’humanitaire, apporte une assistance psychosociale aux PDI.

Dans les registres de suivi des services de l’Action humanitaire de la région, on dénombre, à titre indicatif, de janvier à décembre 2021, 2349 personnes victimes de violences de nature morale et psychologique, dont 2343 (99,74%) filles et femmes bénéficiaires d’une prise en charge psychosociale, révèle le Directeur régional (DR) en charge de l’Action humanitaire du Centre-Nord, Yacouba Ouédraogo.

Au Centre de santé et promotion sociale (CSPS) du secteur 6 de Kaya, où certains patients déplacés internes sont référés, depuis 2021, le service de prise en charge psychologique enregistre aussi quotidiennement un lot important d’individus en quête de suivi. « Nous recevons en moyenne un à cinq patients par jour», note la cheffe du service, la psychologue-clinicienne, psychopathologue, Sarah Mariama Kaboré.

A l’entendre, son service mène également des actions de sensibilisation au niveau des sites d’accueil temporaires, afin d’aider les PDI à surmonter les situations difficiles qu’elles ont vécues dans leurs villages d’origine ou lors de leur fuite. « Au cours de ces sorties, nous leur montrons l’importance de la prise en charge psychologique sur leur santé physique et mentale.

Nous saisissons ces occasions pour leur présenter aussi notre service, parce que la majorité des PDI ignorent son existence », ajoute-t-elle. En dépit de ces efforts consentis sur le terrain, le soutien psychologique reste toujours le maillon faible de la chaîne de prise en charge des PDI. Plusieurs raisons expliquent ce dysfonctionnement. Certains interlocuteurs pointent du doigt le nombre croissant des déplacés internes dans la région.

A la date du 31 mars 2022, selon les données du Secrétariat permanent du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR), le Centre-Nord enregistrait 655 891 PDI, soit 35,44% du taux national (1 850 293 PDI), dont 411 426 (62,73%) enfants et 149 979 (22,87%) femmes.

Relégué au second plan

Pour le président du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP)/Sanmatenga, Issaka Ouédraogo, l’aspect psychologique est relégué au second plan par l’Etat et ses partenaires humanitaires au profit de la prise en charge liée à l’alimentaire, à l’abri, à l’habillement, etc. A l’en croire, le soutien psychologique est plus que nécessaire dans un système de prise en charge en situation d’urgence.

La psychopathologue, quant à elle, évoque plutôt des raisons techniques liées au manque ou à l’insuffisance de psychologues et d’attachés en santé mentale et des infrastructures de services des urgences médico-psychologiques dans les zones à fort défi sécuritaire. Dans la ville de Kaya, seul le district sanitaire et le Centre hospitalier régional (CHR) disposent chacun d’un (e) psychologue et d’un attaché en santé mentale.

La plupart des ONG humanitaires œuvrant dans la région ne disposent pas de services de prise en charge psychologique, même si certains comme le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés(UNHCR) ont déjà recruté des psychologues et sont en phase d’évaluation. Sans assistance psychologique, les PDI victimes de traumatisme courent un grand risque.

« De façon générale, une victime de traumatisme qui ne bénéficie pas de soins psychologiques peut développer plusieurs troubles psychiatriques pouvant perturber sa vie, sa santé mentale, voire sa santé organique », prévient la psychologue-clinicienne. Désespérées, certaines PDI sombrent dans la schizophrénie ou se donnent la mort.

Pousbila Zabré, ressortissant de Bouroum, dans la province du Namentenga, région du Centre-Nord, a mis fin à ses jours, dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 septembre 2021, dans une maisonnette au quartier Bollé du secteur 6 de Kaya. Celles qui tiennent toujours le coup souffrent de troubles mentaux, et frôlent même la démence. Fatimata Sawadogo et ses deux filles Roukaï (27ans) et Assèta (32ans) Zabré souffrent de schizophrénie.

Originaires de Raongbongo (Barsalogho), elles ont trouvé refuge à Pousmiougou, quartier du secteur 6 de Kaya. « Si nous n’y prenons garde, après la crise, nous aurons affaire à des personnes (PDI) complètement dépourvues de raison », avertit la facilitatrice Noëlie Sorgho. Nos interlocuteurs exhortent donc l’Etat à renforcer le suivi psychologique des PDI, à travers la multiplication de centres d’écoute et d’accompagnement surtout dans des zones à fort défi sécuritaire.

Emil SEGDA

Segda9emil@gmail.com

 

Ce que dit la loi  !
L’article 106 de la loi n°23/94/ADP portant Code de la Santé publique, en matière de protection de la santé mentale, stipule que la responsabilité de la prise en charge de la santé mentale incombe à l’Etat et la prévention de celle-ci constitue une priorité. Son article 109 poursuit que l’admission d’une personne atteinte de maladies mentales dans des établissements conçus, à cet effet, doit être conforme à l’éthique, aux conditions médicales et aux dispositions juridiques qui protègent les droits de l’homme.

Source : Code de la Santé publique

Burkina/Dano : La nouvelle Haut-commissaire Bernadette Adenyo née Sermé installée

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Burkina/Dano : La nouvelle Haut-commissaire Bernadette Adenyo née Sermé installée

Dano, 11 août 2022 (AIB)-La nouvelle Haut-commissaire de la province du Ioba Bernadette Adenyo née Sermé a été installée mardi à Dano.

Nommée en conseil des ministres du mercredi 13 juillet 2022, Bernadette Adenyo/Sermé est la 10è Haut commissaire de la province du Ioba. Elle a été officiellement installée mardi dans ses fonctions par le secrétaire général de la région du sud-ouest, Robert Zoungrana.

 

Le secrétaire général de la région du sud-ouest Robert Zoungrana (à droite) procédant à l’installation officielle de la nouvelle Haut-commissaire du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé (2ème à partir de la droite)

La cérémonie qui s’est déroulée dans la cour du Haut-commissariat de Dano a connu une remarquable mobilisation des différentes couches socio-professionnelles de la province.
Madame Adenyo est administrateur civil et occupait le poste de secrétaire général de la province du Gourma avant sa nouvelle nomination.

Le Haut-commissaire du Ioba sorti Jean Pierre Vogna (à gauche) et le Haut-commissaire entrée Bernadette Adenyo / Sermé (à droite) signant le procès verbal (PV) de passation de service sous le regard du secrétaire général de la région du sud-ouest Robert Zoungrana (au milieu)

Elle remplace Jean Pierre Vogna nommé au cours du même conseil des ministres, directeur général de l’administration du territoire (DGAT). M. Vogna a dirigé le Ioba pendant 4 ans 10 mois et 01 semaine. Bernadette Adenyo/Sermé est la première femme à prendre les rênes de la province du Ioba à la suite de neuf hommes.

Plusieurs intervenants ont reconnu et salué le travail abattu par le Haut commissaire sortant. Le chef de canton de Dano sa majesté Naonfa 2, a exprimé toute la tristesse ressentie suite au départ de Jean Pierre Vogna. Mais il a précisé que la tristesse a fait place à une grande joie suite à sa nomination au poste de DGAT.

Photos des personnes ressources avec les Haut-commissaires sorti et entrée du Ioba

Le Haut commissaire sortant a remercié toute la population pour leur engagement dans la mise en œuvre des actions de développement. La Haut commissaire entrante s’est dite rassurée de recevoir le soutien qu’elle attend de tous pour réussir sa mission.

Quant au secrétaire général de la région, il a prodigué des conseils à Mme Adenyo et souhaité plein succès à l’entrant et au sortant, chacun dans sa nouvelle fonction.
Une longue remise de cadeaux suivie d’une plantation d’arbres ont marqué la fin de cette cérémonie de passation de charge.

Agence d’information du Burkina

SZ/wis

Burkina/Gestion et valorisation des déchets : Le Centre-Est s’inspire du modèle de Kombissiri et Nobéré

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Burkina/Gestion et valorisation des déchets : Le Centre-Est s’inspire du modèle de Kombissiri et Nobéré

Bazèga, 11 août 2022 (AIB)-Les présidents des délégations spéciales, les secrétaires généraux et les agents techniques municipaux (ATM) des communes de la région du Centre-Est ont effectué mardi à Kombissiri, une visite d’échange d’expériences dans le domaine de la gestion et la valorisation des déchets.

L’objectif était de partager les bonnes pratiques en matière de gestion des déchets ménagers en vue de lutter contre l’insalubrité, tout en s’inspirant du modèle de la commune de Kombissiri et celle de Nobéré dans la province du Zoundwéogo.

Cette initiative est du consortium d’ONG CEAS-CISV-La Fabrique qui a travers son projet Développement de l’économie verte (D-écoverte) vise à faire la promotion des entreprises de gestion et valorisation des déchets ainsi que les entreprises de l’énergie renouvelable au niveau de la région du Centre-Est.


Cette visite d’échange d’expériences du modèle de Kombissiri et de Nobéré a été l’occasion pour les délégations des communes de la région du Centre-Est de se rendre sur le terrain pour une visite guidée au niveau du centre de tri et de la décharge de Kombissiri.

Agence d’information du Burkina

TPT/wis

Légère baisse du nombre de jeunes chômeurs dans le monde en 2022, selon l’OIT

Légère baisse du nombre de jeunes chômeurs dans le monde en 2022, selon l’OIT

 

Le nombre des jeunes chômeurs devrait baisser en 2022 à travers le monde, tout en restant supérieur à son niveau d’avant la pandémie de coronavirus, avec des écarts toujours majeurs entre les pays mais aussi entre hommes et femmes, a indiqué jeudi l’OIT.

 

Leur nombre devrait reculer de 2 millions par rapport à 2021, pour atteindre 73 millions cette année, a indiqué l’Organisation internationale du travail dans un rapport publié à l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse.

 

Ce chiffre reste supérieur de 6 millions au niveau de 2019, avant la pandémie.

 

« La reprise de l’emploi des jeunes est en retard par rapport à celle des adultes » au niveau mondial, constate l’OIT, qui souligne que déjà pendant la pandémie les 15-24 ans avaient connu une perte d’emploi en pourcentage beaucoup plus importante que les adultes.

 

Sans surprise, les jeunes femmes sont toujours moins bien loties que les jeunes hommes: en 2022, l’OIT prévoit que 27,4% d’entre elles auront un emploi, contre 40,3% des jeunes hommes.

 

Cet écart hommes/femmes a montré peu de signes de réduction au cours des deux dernières décennies, et est plus important dans les pays à revenu moyen inférieur.

 

La reprise du marché de l’emploi des jeunes devrait par ailleurs diverger entre les pays à revenu faible et intermédiaire, d’une part, et les pays à revenu élevé, d’autre part.

 

Les pays à revenu élevé sont les seuls qui devraient atteindre des taux de chômage des jeunes proches de ceux de 2019 d’ici à la fin de 2022, tandis que dans les autres pays, ils devraient rester supérieurs à leurs valeurs d’avant la crise.

 

En Europe et en Asie centrale, le taux de chômage des jeunes devrait être supérieur de 1,5 point de pourcentage à la moyenne mondiale en 2022 – 16,4% contre 14,9%, respectivement.

 

Selon l’OIT, « des progrès substantiels ont été réalisés dans la réduction du chômage des jeunes – tant pour les femmes que pour les hommes – mais les chocs réels et potentiels de la guerre en Ukraine risquent fort d’affecter les résultats ».

 

Les Etats arabes affichent le taux de chômage des jeunes le plus élevé et celui qui augmente le plus rapidement, avec une projection de 24,8%. En Afrique, le taux de chômage des jeunes de 12,7% masque, selon l’OIT, le fait que de nombreux jeunes ont choisi de se retirer complètement du marché du travail.

AFP

 

 

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 11 AOUT

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 11 AOUT

 

KIEV – Des bombardements russes ont tué au moins 14 civils dans la nuit de mardi à mercredi dans le centre-est de l’Ukraine, selon les autorités locales, non loin de la centrale nucléaire de Zaporijjia que Moscou et Kiev s’accusent mutuellement d’avoir bombardée.

 

PEKIN – La Chine a promis mercredi de ne laisser « aucune marge de manœuvre » aux partisans d’une indépendance de Taïwan, soulignant que « l’usage de la force » pour reconquérir l’île restait sur la table « en dernier recours ».

 

BAMAKO – Les autorités de transition au Mali ont annoncé mercredi un deuil national de trois jours après avoir confirmé la mort dimanche de 42 soldats maliens lors d’une attaque attribuée à des jihadistes dans le nord-est du pays, près des frontières du Burkina Faso et du Niger, un assaut au cours duquel l’armée a « neutralisé 37 terroristes ».

 

ELDORET (Kenya) – Les Kényans attendaient mercredi les résultats des élections générales de la veille, marquées par une hausse de l’abstention, pour savoir qui sortira vainqueur d’un duel s’annonçant serré entre le vétéran Raila Odinga et le vice-président sortant William Ruto.

 

NEW YORK – Donald Trump a gardé le silence mercredi durant six heures d’audition sous serment avec la procureure générale de New York qui le soupçonne de fraudes financières au sein de son groupe Trump Organization, en pleine tempête politique après une perquisition spectaculaire du FBI chez lui en Floride.

 

LANDIRAS (France) – Un mois après le début d’un gigantesque incendie dans le sud-ouest de la France, le feu a repris avec vigueur et avait déjà dévoré mercredi 6.200 hectares de forêt, provoquant l’évacuation de 10.000 personnes.

 

WASHINGTON – La justice américaine a révélé mercredi un complot dirigé par un membre des Gardiens de la révolution iraniens pour assassiner John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.

 

FREETOWN (Sierra Leone) – Des manifestations contre la vie chère en Sierra Leone ont tourné mercredi à l’émeute à Freetown, avec deux membres des forces de sécurité frappés à mort par une foule appelant au départ du président qui a appelé dans la soirée la population « à rester calme ».

 

MATANZAS (Cuba) – Le gigantesque incendie qui s’est déclaré vendredi dans un dépôt pétrolier à l’Est de La Havane et qui a fait, selon un bilan provisoire un mort et 14 disparus, est « sous contrôle » ont annoncé mercredi les pompiers.

 

ATHENES – Les autorités grecques recherchaient mercredi des dizaines de personnes portées disparues après le naufrage de leur bateau dans le sud-est de la mer Egée, dont 29 occupants ont pu être secourus, selon les garde-côtes.

 

OUISTREHAM (France) – L’opération de la dernière chance pour sauver le béluga a été vaine: le cétacé, égaré dans un état de santé alarmant dans la Seine, un fleuve du nord-ouest de la France, a dû être euthanasié mercredi après son arrivée en camion sur la côte, où les experts espéraient pouvoir le soigner.

 

WASHINGTON – L’inflation a ralenti plus que prévu en juillet aux Etats-Unis, portée par la baisse du prix de l’essence à la pompe. Bien que toujours très élevée, l’annonce apporte une bouffée d’oxygène à Joe Biden à quelques mois des cruciales élections de mi-mandat.

 

PEKIN – Un tribunal chinois a rejeté mercredi l’appel interjeté par une plaignante dans une affaire retentissante de harcèlement sexuel en Chine, considérée comme le premier dossier « #MeToo » de l’histoire du pays.

 

BERLIN – Un officier de réserve de l’armée allemande comparaît à partir de jeudi devant la justice de son pays pour des accusations d’espionnage entre 2014 et 2020 au profit de la Russie.

 

LONDRES – Un Britannique accusé de faire partie d’une cellule de ravisseurs et d’assassins du groupe État islamique (EI), connue sous le nom de « Beatles », a été arrêté au Royaume-Uni mercredi, selon les médias britanniques.

 

BUENOS AIRES – Plusieurs milliers de personnes ont manifesté mercredi à Buenos Aires, s’apprêtant pour une partie d’entre elles à camper la nuit devant la présidence, pour réclamer une hausse des salaires, à la veille de l’annonce de l’indice d’inflation pour juillet qui devrait rogner encore le pouvoir d’achat.

 

WASHINGTON – Soucieux d’assurer ses arrières dans son bras de fer judiciaire à l’issue incertaine avec Twitter, Elon Musk a vendu début août pour près de 7 milliards de dollars d’actions de son groupe automobile Tesla.

 

SAN FRANCISCO – La plateforme Disney+ a attiré 14,4 millions de nouveaux abonnés entre mars et juin, portant son total à 152 millions et rassurant un marché inquiet des risques de saturation des services numériques, alors que le boom lié à la pandémie a pris fin et que les consommateurs font face à une inflation galopante.

 

LONDRES – Un réchauffement mondial de plus de deux degrés risque de provoquer une fonte de la plus grande calotte glaciaire, en Antarctique, suffisante pour causer une hausse de plusieurs mètres du niveau de la mer, avertissent des chercheurs, pour qui la situation est encore « entre nos mains ».

 

CHESTER (Royaume-Uni) – Accusé de huit viols, une tentative de viol et une agression sexuelle, le champion du monde de football Benjamin Mendy a comparu mercredi au premier jour d’un procès prévu pour durer plus de trois mois à Chester, dans le nord-ouest de l’Angleterre.

 

Avec l’AFP

 

 

 

Orodara : Plaidoyer pour l’utilisation de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action

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Orodara : Plaidoyer pour l’utilisation de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action

Orodara, 11 Août 2022 (AIB)-Le district sanitaire de Orodara a organisé ce mercredi, à Orodara, une rencontre de plaidoyer pour l’utilisation de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA 2022) dont la campagne de distribution est prévue ce mois. 

La rencontre de plaidoyer  a permis de présenter les activités à réaliser au cours de cette campagne et obtenir l’engagement et l’accompagnement de tous les acteurs politiques, administratifs, coutumiers et religieux pour la réussite de l’événement.

Dans son mot introductif, le médecin chef du district sanitaire de Orodara Dr Ghislain Bouda a rappelé aux participants que l’objectif de cette campagne est de mettre à l’abri au moins 80% de la population en permettant aux Burkinabè de dormir sous une moustiquaire et réduire le risque de transmission du paludisme.

Selon le Haut-commissaire de la province du Kénédougou Saïdou Sakira, la prévention du paludisme par l’utilisation des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action ( MILDA) demeure une stratégie majeure de lutte contre le paludisme au Burkina Faso.

C’est donc pour renforcer cette stratégie en vue de réduire la transmission du paludisme que le ministère de la santé en collaboration avec ses partenaires organisent en 2022, une série de distribution massive de MILDA dans le pays à toute la population générale.

Dans le district sanitaire de Orodara, cette campagne va se dérouler en deux phases. La première phase consacrée au dénombrement des ménages va s’étaler du 13 au 27 août 2022. Quant à la phase de distribution, celle-ci se déroulera du 30 août au 4 septembre 2022.

A croire les autorités sanitaires de Orodara, elles ambitionnent pour cette campagne, distribuer plus de 188.000 MILDA avec une estimation de 64 000 ménages.

Agence d’information du Burkina 

AK/wis 

Burkina : Les meilleurs élèves des écoles Bukua « A » et « B » de Léo primés

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Burkina : Les meilleurs élèves des écoles Bukua « A » et « B » de Léo primés

Léo, 11 août 2022 (AIB)-L’association des ressortissants de mandanghanliassan à Ouagadougou (Aremo) a organisé ce samedi 23 juillet 2022, la deuxième édition de la journée d’excellence au profit des élèves des écoles Bukua « A » et « B » de Léo.

Les élèves des écoles Bukua du secteur 5 de Léo sont sortis massivement en dépit des vacances pour magnifier cette journée à eux dédiée par leurs aînés. Ils avaient à leurs côtés, leurs enseignants pour partager leur joie.

Les trois meilleurs élèves de chaque classe des deux écoles ont vu leurs mérites récompensés par des kits scolaires.

Anaïs Bazié 1re au CEP, recevant son vélo des mains des autorités

Aussi les quatre premiers au CEP ont reçu chacun, en plus des kits scolaires, un vélo.

Le représentant du patriarche de Mandanghanliassan, Arzouma Yago a, au nom du chef de terre de Léo, souhaité la bienvenue aux autorités locales présentes et leurs filles et fils venus de Ouagadougou pour « encourager leurs enfants, petites sœurs et petits frères ».

À la suite, le président de l’Aremo, Bassirou Yago a situé le contexte de l’organisation de la présente journée avant de remercier les autorités locales et les partenaires de l’Aremo.

Le représentant du chef de terre (tenue traditionnelle) remettant symboliquement le matériel médico-technique à celui du Médecin chef de district (T-shirt jaune)

« L’éducation est la base de tout développement et nous remercions tous ceux qui nous ont accompagné dans notre volonté de préparer notre relève », a-t-il affirmé.

Le représentant du chef de circonscription d’éducation de Léo, Prosper Diabouga a exprimé toute sa gratitude et reconnaissance à tous ceux qui soutiennent l’éducation et félicitent Aremo pour son engagement en faveur de l’école à Léo.

Le premier vice-président de la délégation spéciale de Léo, Saydou Yago, a, quant à lui, invité les élèves et les enseignants à plus d’efforts pour de meilleurs résultats.

<<À vous chers élèves et enseignants, je vous exhorte à plus d’engagement pour améliorer ce que nous avions obtenu cette année >>, a-t-il conseillé.

La cérémonie a pris fin par la remise de matériel médico technique au CSPS du secteur 5 de Léo.

Agence d’information du Burkina

OAN/wis 

Burkina/Léo :  Des prestations en théâtre et ballet pour sensibiliser sur la scolarisation des filles

Burkina-Sissili-Education-Filles-Sensibilisation

Burkina/Léo :  Des prestations en théâtre et ballet pour sensibiliser sur la scolarisation des filles 

Léo 11 août 2022 (AIB)-La fondation L’Occitane et le ministère en charge de l’éducation nationale, ont organisé le jeudi 19 mai 2022, à Léo, des prestations des élèves en théâtre, ballet et en Slam pour les sensibiliser sur la scolarisation des filles.

Les prestations des élèves en théâtre, ballet et en Slam se sont déroulées sur les thématiques suivants, <<Le maintien des filles à l’école>> ou << Comment réussir sa scolarité>>.

Ces prestations se sont déroulées dans le cadre du projet << Appui à l’éducation post primaire et secondaire des filles dans la région du Centre-ouest >> initié par L’UNICEF.

Selon le point focal du projet au niveau de la direction régionale des Enseignements post primaire et secondaire du Centre-ouest, Nathalie Compaoré/Sougouri, les statistiques dans la région ont montré qu’après le primaire où la parité est atteinte au niveau du post primaire et secondaire les taux de réussite des filles dans la région sont parmi les plus bas.

Nathalie Compaoré/Sougouri a salué et remercié les premiers responsables des Enseignements post primaire et secondaire de la province pour l’atteinte des résultats de 53,30 % du taux de scolarisation des filles

C’est fort de ce constat que le projet a bien voulu intervenir dans la région du Centre-ouest en vue de redresser cette situation peu reluisante a-t-elle justifié.

Après quatre années de mise en œuvre, les indicateurs ont été améliorés soutient Mme Compaoré.

C’est pour cette raison que le projet a consenti à reprendre l’accompagnement et à contribuer à soutenir les filles ayant obtenu le BEPC jusqu’en classe de terminale a telle expliqué.

Les élèves ont révélé leurs talents à travers les différentes prestations

Et d’ajouter que pour cette phase, 50 garçons et 500 filles bénéficieront de l’accompagnement du projet.

« Cette soirée de sensibilisation nous a permis de porter un message fort à l’endroit des élèves et particulièrement aux filles pour leur dire que les conditions de sécurité et de réussite scolaire passent par leur engagement, qu’ils soient filles ou garçons » a-t-elle relevé.

Elle a de ce fait demandé aux garçons d’accompagner leurs camarades filles en les protégeant et en dénonçant les cas de violences et en évitant d’être eux-mêmes objets ou responsables de ses violences.

Les acteurs du système éducatif venus des quatre coins de la province ont marqué leur adhésion à l’initiative

Pour y arriver, elles doivent suivre les conseils, éviter de se mettre dans des situations de nature à compromettre leur avenir et à redoubler d’efforts dans le travail.

Mme Compaoré a invité l’ensemble des acteurs du système éducatif de la province à regarder dans la même direction pour l’atteinte des objectifs.

Le directeur provincial des Enseignements post primaire et secondaire de la Sissili Mimtiri Oualbéogo a traduit toute sa reconnaissance aux initiateurs du projet pour leur accompagnement.

Agence d’information du Burkina 

OAN/wis

 

 

 

Burkina : L’ancien président Roch Kaboré devrait se rendre jeudi aux Émirats Arabes Unis pour des soins 

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Burkina : L’ancien président Roch Kaboré devrait se rendre jeudi aux Émirats Arabes Unis pour des soins 

Ouagadougou, 10 août 2022 (AIB)- L’ancien président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré devrait se rendre à partir de demain jeudi aux Émirats Arabes Unis, précisément à Dubaï, pour des soins médicaux.

L’ex-président du Faso qui connaît en ce moment quelques ennuis de santé, a manifesté le désir de se rendre aux Émirats Arabes Unis pour sa prise en charge.

La question a été évoquée avec les autorités burkinabè qui, soucieuses de l’état de santé de l’ancien président, ont facilité l’organisation dudit voyage.

De sources concordantes, le gouvernement burkinabè a été très diligent dans le traitement des formalités administratives nécessaires pour ce déplacement, afin de permettre à l’ancien président de bénéficier dans les meilleurs délais d’une prise en charge plus adéquate.

Au plan diplomatique, le gouvernement a également saisi les autorités émiraties pour que des facilités soient également accordées à Roch Marc Christian Kaboré lors de son séjour médical dans le pays.

L’ancien chef de l’État burkinabé quitte Ouagadougou demain jeudi 11 août 2022 pour Dubaï en passant par Abidjan, confirment les mêmes sources.

Agence d’information du Burkina 

WIS/ak

Burkina : Le nouveau Haut-commissaire de la Sissili Tewindé Isaac Sia installé

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Burkina : Le nouveau Haut-commissaire de la Sissili Tewindé Isaac Sia installé

Léo, 10 août 2022 (AIB)-Le secrétaire général de la région du Centre-ouest, Daouda Traoré a installé le jeudi 28 juillet 2022 le nouveau Haut-commissaire de la Sissili Tewindé Isaac Sia.

Nommé en conseil des ministres le 13 juillet 2022, Tewindé Isaac Sia remplace Sié Aristide Mohamed Kam à ce poste.

Aussitôt installé dans ses fonctions, M. Sia a tout d’abord exprimé toute sa gratitude aux plus hautes autorités pour la confiance placée sur sa modeste personne pour présider aux destinés de cette province.

Il a aussi remercié ses supérieurs hiérarchiques immédiates qui ont bien voulu lui le nommer à ce poste.

Le secrétaire général de la région prononçant la formule d’installation du nouveau Haut-commissaire Tewindé Isaac Sia

Tewindé Isaac Sia dit mesurer l’immensité de la mission à lui confiée. Pour ce faire, il dit compter sur le soutien de toutes les forces vives de la Sissili, ses supérieurs hiérarchique ainsi que ses collaborateurs pour non seulement préserver les acquis mais aussi les consolider.

Il dit placer son mandat sous le signe du dialogue, de la cohésion sociale et de la paix, gage d’un développement harmonieux et durable, a-t-il renchérit.

Il a enfin rendu un hommage mérité à son prédécesseur pour les actions « hautement remarquables » qu’il a eu à poser dans la province. Il lui a ensuite souhaité bon vent pour la suite de sa carrière.

Le secrétaire général de la région du Centre-Ouest Daouda Traoré a au nom des populations de la province de la Sissili traduit toute sa reconnaissance et remerciements au Haut-commissaire sortant pour le travail abattu.

La forte présence des forces vives de la province a rehaussé l’éclat de la cérémonie

Et de lui souhaiter beaucoup de succès dans son nouveau poste. Il a en outre, exhorté le nouveau Haut-commissaire à bâtir ses actions sur les acquis de son prédécesseur.

Avant de lui rassurer de l’entière disponibilité de la hiérarchie immédiate à l’accompagner pour la réussite de sa mission.

Les forces vives de la localité ont exprimé toute la gratitude des populations au Haut-commissaire sortant pour son humanisme, son sens de dialogue, son attachement au travail bien fait et d’écoute.

Agence d’information du Burkina

OAN/wis

Léo/Lions club Ouaga Acacia : Akim Salia  succède à Sidiki Kébé Traoré

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Léo/Lions club Ouaga Acacia : Akim Salia  succède à Sidiki Kébé Traoré

Léo, 10 août 2022 (AIB)-Akim Salia a pris la tête du Lions club international Ouagadougou Acacia au cours d’une cérémonie ténue les 02 et 03 juillet 2022 à l’hôtel Sissilis de Léo, en remplacement de Sidiki Kébé Traoré. 

Akime Salia  a succédé à Sidiki Kébé Traoré à la tête du Lions club ouaga Acacia pour la période 2022-2023.

Le président sortant, Sidiki Kébé Traoré a félicité son successeur Akim Salia pour sa désignation à la tête du club et lui a souhaité plein succès pour ce mandat.

Il a également remercié l’ensemble des membres du club à qui il doit la réussite de son mandat.

Le nouveau président (micro en main) souhaite travailler avec une équipe soudée et disponible au cours de son mandat

Il les a ensuite invité à apporter le même soutien au nouveau président pour l’atteinte des objectifs communs.

M. Traoré a en outre, indiqué que les objectifs fixés ont été largement dépassés.

En terme de bilan, il a cité l’intégration de nouveaux membres, les œuvres caritatives, une plantation d’arbres, la réhabilitation et l’équipement de la pédiatrie et de la maternité du CMA de Léo.

Cependant Sidiki Kébé Traoré estimé que beaucoup reste à faire pour que le club se développe davantage comme il se doit afin de demeurer leader dans la cité.

Dans son discours d’investiture, le nouveau commandant du navire Lionin Akim Salia a remercié ses pairs pour la confiance placée en lui.

Il a promis d’assumer avec honneur et dignité la lourde mission a lui confiée avec le soutien de tous.

« Seul le travail d’équipe me paraît motivant, et je compte sur votre implication décuplée pour que nous réussissions ensemble du mieux possible ce mandat 2022-2023 », a t-il laissé entendre.

Il a de ce fait rendu un hommage appuyé à son prédécesseur pour la qualité du travail abattu durant son mandat.

Le Haut-commissaire de la Sissili, Sié Aristide Mohamed Kam (habit traditionnel) remettant symboliquement les dons au médecin chef, Dr Aboubacry Abdou

De l’avis de M. Salia son mandat est placé sous le signe de la continuité, de la tolérance et de la charité.

La journée du dimanche 3 juillet a été consacrée à la réception de la pédiatrie du CMA de Léo rénovée à hauteur de dix millions de FCFA par le Lions clubs Ouaga Acacia et ses partenaire notamment la Brakina.

Cette rénovation a été accompagnée d’un équipement médico-technique de dernière génération composé d’aspirateurs, de tensiomètres pour bébés, de lits, de tables et de kits d’accouchement pour la pédiatrie et la maternité.

Ce matériel est évalué à plus de 13 millions de francs CFA.

La cérémonie a réuni les membres du Lions Club Ouaga Acacia, leurs familles et amis ainsi que les autorités pour non seulement commémorer vingt ans d’amitiés mais aussi transmettre le flambeau à une nouvelle équipe dirigeante.

Les autorités locales ont exprimé toute la gratitude des populations à l’endroit des donateurs pour cette marque d’humanisme.

Le Haut-commissaire, Sié Aristide Mohamed Kam a invité les responsables du district sanitaire de Léo à prendre bien soins de l’infrastructure rénovée ainsi que du matériel pour le bien être des patients.

« Je voudrais surtout vous remercier pour le choix et la constance portés sur notre commune depuis l’année dernière et vous traduire toute notre gratitude pour l’œuvre utile qui a été réalisée au profit de nos populations à savoir la réhabilitation de la pédiatrie de notre CMA » a affirmé le président de la délégation spéciale de Léo, Moctar Ilboudo.

La visite des locaux de la pédiatrie et la remise officielle du matériel ont mis fin à la cérémonie.

Agence d’information du Burkina

OAN/wis 

Burkina : Jacob Yarassoula Yarabatioula nouveau directeur général de l’ENAM

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Burkina : Jacob Yarassoula Yarabatioula nouveau directeur général de l’ENAM

Ouagadougou, 10 août 2022 (AIB)-Le conseil des ministres de ce mercredi à nommé à la tête de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) Jacob Yarassoula Yarabatioula.

Selon le communiqué du conseil des ministres parvenu cet après midi à l’AIB, « Monsieur Jacob Yarassoula Yarabatioula, Mle 257 228 A, Enseignant-Chercheur, catégorie P3, 1er grade, 1er échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) ».

M. Yarabatioula remplace à ce poste le professeur agrégé des universités canadiennes Awalou Ouédraogo qui dirigeait la prestigieuse école depuis mars 2018.

Le communiqué indique aussi que « Monsieur Ganè Kpière Evariste Meda, Mle 130 496 V, Magistrat, 1er grade, 1er échelon, est nommé Directeur général de l’Office national de la sécurité routière (ONASER) ».

Agence d’information du Burkina

Photo d’archive pour illustration 

La rédactrice en chef de la télévision nationale nommée Directrice générale de l’Office national du tourisme burkinabè

Burkina-Tourisme-Nominations

La rédactrice en chef de la télévision nationale nommée Directrice générale de l’Office national du tourisme burkinabè

Ouagadougou, 10 août 2022 (AIB)-La rédactrice en chef de la télévision nationale et présentatrice du Journal télévisé (JT) Yelli Margueritte Doannio/Sou  a été nommée ce mercredi en conseil des ministres, Directrice générale de l’Office national du tourisme burkinabè.

Selon le communiqué du conseil des ministres parvenu à l’AIB, « Madame Yelli Margueritte Doannio/Sou, Mle 104 103 R, Journaliste, est nommée Directrice générale de l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB) ».

Le communiqué indique aussi que « Monsieur Souleymane Gansaoré, Mle 239 343 E, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse ».

Agence d’information du Burkina

Photo de la RTB pour illustration 

Burkina : Le gouvernement annonce la remise d’infrastructures communautaires aux déplacés internes

 

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Burkina : Le gouvernement annonce la remise d’infrastructures communautaires aux déplacés internes 

Ouagadougou, 10 août 2022 (AIB)-Le gouvernement de la Transition a annoncé mercredi, au sortir du traditionnel conseil des ministres, la remise prochaine, d’infrastructures communautaires réalisées dans quatre villes d’accueil des Personnes déplacées internes (PDI).

« Nous avons porté à la connaissance du conseil des ministres de ce matin, l’organisation de la cérémonie officielle de remise d’infrastructures communautaires que le ministère en charge de l’Habitat avec ses partenaires ont pu réaliser au niveau des villes d’accueil des déplacées internes notamment Kaya, Tougouri, Dori et Kongoussi », a déclaré le ministre de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat, Boukary Savadogo.

Ces infrastructures communautaires sont composées d’écoles, de dispensaires, de maternités et de latrines, a-t-il cité.

Le ministre Savadogo s’exprimait mercredi à Ouagadougou, au sortir du traditionnel conseil des ministres présidé par le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Pour M. Savadogo, la cérémonie sera accompagnée de la pose de la première pierre de construction de cités communales.

« Nous avons au programme 100 logements au niveau de Kaya, 100 à Tougouri, 50 à Dori et 57 logements à Kongoussi », a-t-il indiqué.

Selon le ministre, cette dynamique rentre dans le cadre du Projet de résilience pour accompagner les collectivités territoriales.

« C’est le début du processus d’accompagnement des villes secondaires et des villes d’accueil des déplacées internes pour leur permettre de renforcer leur capacité en terme de logement », a soutenu M. Savadogo.

Comme problématique a-t-il dit, il y a la question de la mobilisation foncière pour mener des activités agro-sylvo-pastorales qu’il faudra intégrer dans ces différentes villes d’accueil.

Le ministre en charge de l’Habitat a ajouté que son ministère est engagé avec les autres chaînes foncières et avec l’appui des collectivités territoriales et du privé pour offrir aux populations déplacées de meilleures conditions de vie.

Agence d’information du Burkina

HB/ho/wis 

Burkina : Le projet « EPREUVES » lancé au profit des personnes déplacées à Boudry

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Burkina : Le projet « EPREUVES » lancé au profit des personnes déplacées à Boudry

Zorgho, 10 août 2022 (AIB)-Le Centre de production et de formation en élevage tropical (CEPROFET), a lancé le jeudi 21 juillet 2022 à Boudry, un projet dénommé « Élevage pour les personnes déplacées : une réponse exemplaire à l’unité, au vivre ensemble et à la solidarité » (EPREUVES).

Ce projet financé par le fonds réservé aux Projets innovants des sociétés civiles et coalitions d’acteurs (PISCCA) de l’Ambassade de France, vise à réduire la vulnérabilité sociale et économique des femmes/filles déplacées internes par l’appui à la mise en œuvre de micro-projets d’élevage dans dix villages de la Commune de Boudry.

La cérémonie de lancement du projet « EPREUVES » a eu lieu dans la salle de réunion de la Mairie de Boudry sous la présidence du Haut-Commissaire du Ganzourgou, Ambroise Ouédraogo et en présence du Chargé de mission de l’Ambassade de France, Thomas Gilquain.

Selon M. Gilquain, ce projet est l’un des dix projets que l’Ambassade de France accompagne avec le fonds PISCCA pour cette année 2022. Il s’est réjoui de voir les bénéficiaires directs du projet.

                                  Romuald Sawadogo invite les femmes au sérieux dans le travail

« Nous sommes très heureux de pouvoir les rencontrer et très fiers de voir le travail qui a été mis en œuvre par CEPROFET » a-t-il dit. A l’en croire, le projet EPREUVES est financé à hauteur de 36 millions de F CFA par l’Ambassade de France.

Il a remercié CEPORFET pour la pertinence du projet et souhaité que sa mise en œuvre puisse contribuer à accroître la résilience des bénéficiaires. Pour le Directeur exécutif de CEPROFET, Romuald Sawadogo, c’est une joie que le projet EPREUVES soit sélectionné.

Pour lui, les activités du projet ont débuté en mai dernier et vont se poursuivre jusqu’au 31 décembre 2022. Soixante femmes déplacées internes de dix villages de la commune de Boudry sont ciblées par le projet. Elles ont déjà bénéficié de formations en élevage de volailles et de caprins et ont reçu des attestations.

Pour leur permettre de se lancer, chacune des femmes formées en élevage de volailles a reçu un poulailler mobile, 20 poules et 2 coqs, des aliments pour volaille, un abreuvoir et une mangeoire. Quant à celles formées en élevage de caprins, chacune a reçu deux chèvres, un bouc, un enclos mobile et des aliments pour caprins.

Pour répondre à leurs propres besoins pressant en vivres, elles ont toutes reçu du riz, de l’huile et du savon. Pour M. Sawadogo, le projet EPREUVES veut soutenir la reconstitution des moyens de subsistance des femmes et filles déplacées internes en élevage de petits ruminants et de volailles, améliorer la disponibilité des aliments et services vétérinaires dans les localités d’accueil, accompagner les promotrices émergentes dans l’incubation de leurs projets afin de faciliter leur insertion dans l’entreprenariat, l’accès au crédit et au marché local.

                                          Une bénéficiaire recevant ces animaux des mains de M. Gilquain

Le projet veut également promouvoir une communication sociale inclusive en direction des acteurs institutionnels et des autorités locales pour faciliter l’autonomisation économique des bénéficiaires dans un cadre de cohabitation pacifique et de cohésion sociale. « Il est prévu d’aider les bénéficiaires à se mettre en coopérative pour mieux écouler leurs produits », a-t-il soutenu.

Il a remercié les autorités administratives locales, les leaders coutumiers et religieux dont l’implication permet de renforcer l’union, le vivre ensemble, la coexistence pacifique et la cohésion sociale au sein des communautés d’accueil des PDI.

Le premier Vice-président de la délégation spéciale de Boudry, Naba Kontouem-goulbo 2 a indiqué qu’il y a plus de 1300 PDI à Boudry. Il a salué les efforts de CEPROFET dans leur soutien et a remercié l’Ambassade de France pour sa contribution à l’autonomisation de la femme déplacée interne.

Il a invité les bénéficiaires à travailler à donner confiance aux donateurs. Pour la représentante des bénéficiaires, c’est une joie d’avoir bénéficié de la formation et de recevoir encore du matériel.

« Nous avons quitté nos foyers sans rien emporter » a-t-elle dit. Elle a au nom de ses paires, remercié les initiateurs du projet et souhaité plus d’accompagnement pour pouvoir réussir leurs activités. Elle a formulé le vœu que la paix revienne dans le pays afin que chacun puisse regagner son domicile.

Le Haut-Commissaire Ambroise Ouédraogo s’est réjoui du soutien reçu par CEPROFET. Il a salué le dynamisme de la coopération bilatérale entre la France et le Burkina Faso. Il a exhorté les bénéficiaires au sérieux dans le travail et souhaité qu’à l’heure du bilan, les femmes soient intégrées dans leurs familles d’accueil. La cérémonie a pris fin par une plantation d’arbres dans la cour de la Mairie.

Agence d’information du Burkina

MS/hb/wis

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