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Burkina: Des syndicats s’accordent avec le gouvernement pour un montant de 45 000 FCFA pour le SMIG 

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Burkina: Des syndicats s’accordent avec le gouvernement pour un montant de 45 000 FCFA pour le SMIG 

Ouagadougou, 22 juin 2023 (AIB)- Le représentant de l’Unité d’action syndicale(UAS), Moussa Diallo a indiqué jeudi, que des syndicats se sont accordés avec le gouvernement sur un montant de 45 mille FCFA concernant le Salaire minima interprofessionnel garanti (SMIG) au Burkina.

« Nous avons le plaisir d’annoncer que des concertations bipartites entre les Centrales syndicales et le Conseil national du Patronat Burkinabè (CNPB) ont permis aux deux parties de s’accorder sur le montant de quarante-cinq mille (45 000) francs CFA pour la fixation du Salaire minima interprofessionnel garanti (SMIG) », a déclaré le représentant de l’Unité d’action syndicale(UAS), Moussa Diallo.

M. Diallo a précisé que cette somme est en dessous de ce que l’UAS avait demandé en mai 2021 qui était de 60 mille FCFA, mais il reconnait que cette initiative constitue un pas en avant.

Il s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion la première session extraordinaire de la Commission consultative du Travail(CCT) consacrée, à l’examen de deux projets de textes relatifs au SMIG.

A l’en croire, les discussions au sein de la commission nationale du SMIG qui sera mise en place, à la suite de l’adoption du second- projet de décret, permettront d’améliorer cette revalorisation les prochaines années.

«Nous comptons sur le CNPB et le gouvernement pour la prise de dispositions en vue de ces révisions », a renchéri Moussa Diallo.

Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié, a pour sa part, expliqué que le SMIG n’a pas connu d’évolution malgré le renchérissement du coût de la vie depuis sa création le 29 décembre 2006.

«Le salaire est un élément important dans les relations professionnelles. C’est pourquoi la fixation du SMIG fait l’objet de règlementation », a-t-il ajouté.

Le ministre en charge de la Fonction publique a noté que ces textes visent à améliorer les conditions de vie des travailleurs en participant à l’apaisement du climat social, toute chose qui constitue un gage de productivité des entreprises.

M. Bazié, a exhorté les membres de la commission consultative du travail à un examen sans complaisance des textes qui leur sont soumis.

Agence d’information du Burkina

KSG/no/ata

Plainte contre le président sénégalais: « puérile et ridicule » selon une ministre         

SÉNÉGAL-FRANCE-CPI-ÉLECTIONS-PRÉSIDENTIELLE-TROUBLES-JUSTICE

Plainte contre le président sénégalais: « puérile et ridicule » selon une ministre         

PARIS, 23 juin 2023  – La ministre sénégalaise des Affaires étrangères sénégalaise Aïssata Tall Sall a qualifié vendredi de « puérile et ridicule » l’action annoncée auprès des justices internationale et française par l’un des avocats de l’opposant Ousmane Sonko après les troubles de début juin.

M.Sonko a été condamné le 1er juin à deux ans de prison ferme, ce qui le rend en l’état actuel inéligible à la présidentielle de 2024 et qui a déclenché de violentes contestations, causant 16 morts selon le gouvernement, 30 selon le parti de M. Sonko.

Un avocat de M. Sonko, Me Juan Branco, a présenté jeudi à Paris le contenu d’une plainte déposée en France, ainsi qu’une demande d’enquête à la CPI. Ces actes visent le président sénégalais Macky Sall, son ministre de l’Intérieur Antoine Diome, le général Moussa Fall, commandant de la gendarmerie sénégalaise, ainsi qu’une centaine d’autres personnes selon lui.

La démarche « est à fois puérile et ridicule », a dit la ministre des Affaires étrangères à Radio France Internationale et France 24.

Elle a contesté que la justice française puisse agir au nom du principe de compétence universelle. Quant à la CPI, « la Cour pénale internationale ne peut pas se prononcer tant qu’il y a une justice interne nationale qui suit son cours pour les mêmes faits, et c’est le cas au Sénégal ».

Elle a invoqué la gravité des troubles et le droit des forces de sécurité à se défendre, et assuré que des investigations « indépendantes » étaient ouvertes.

« Cette initiative judiciaire, pour nous, c’est de l’enfantillage et également c’est du ridicule », a-t-elle déclaré.

Avec l’AFP

Procès palais Mogho Naaba: Remarque du parquet 

Procès palais Mogho Naaba: Remarque du parquet 

M. Lota a contacté Zaïda qui a contacté des hommes politiques (Zephirin Diabré et Ablassé Ouédraogo) et des activistes (Amina Rachow et Naïm Touré) et des journalistes (Lookman et Alain Alain) dans le but de déstabiliser le régime à travers des manifestations, afin de parvenir à une Transition dite consensuelle et inclusive.

Agence d’information du Burkina

Macron accuse la Russie d’être une « puissance de déstabilisation de l’Afrique »  

DIPLOMATIE-SOMMET-AIDE-CLIMAT-CONFLIT-FRANCE-RUSSIE-UKRAINE,LEAD

Macron accuse la Russie d’être une « puissance de déstabilisation de l’Afrique »

PARIS, 23 juin 2023 – Le président français Emmanuel Macron a accusé vendredi la Russie d’être « une puissance de déstabilisation de l’Afrique », regrettant que les choix de Moscou « ne jouent pas un rôle bénéfique pour la communauté internationale », lors d’un entretien sur franceinfo/RFI/France 24 en marge du sommet de Paris.

« C’est une puissance de déstabilisation de l’Afrique à travers des milices privées qui viennent faire de la prédation, des exactions sur les populations civiles », a estimé le chef de l’État, rappelant que « cela a été documenté par les Nations Unies en République centrafricaine à travers la milice Wagner ».

Selon lui, « la Russie s’est mise de son propre chef dans une situation qui est de ne plus respecter le droit international, de redevenir au fond l’une des seules puissances coloniales du XXI? siècle, en menant une guerre d’empire auprès de son voisin, l’Ukraine ».

Si le président russe l’appelle demain ? « Bien sûr, je décroche », a néanmoins assuré Emmanuel Macron. « S’il m’appelle pour proposer quelque chose, je prendrai, parce que la France a toujours été une puissance facilitatrice et de médiation ». Mais, a-t-il nuancé, « la reprise du dialogue n’est possible que s’il y a un respect du droit international, qui est le seul qui nous permet de vivre en paix ».

Il a par ailleurs répété qu’il n’avait lui-même « pas de raison d’appeler aujourd’hui » Vladimir Poutine, en pleine contre-offensive ukrainienne. « Le temps viendra, je l’espère, de négociations aux conditions de l’Ukraine ».

Avec l’AFP

Certaines ONG sont infiltrées par des agents de renseignement occidentaux et alimentent le terrorisme, Kyelem

Certaines ONG sont infiltrées par des agents de renseignement occidentaux et alimentent le terrorisme, Kyelem

 

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a accordé une audience à une délégation d’Oxfam international, conduite par son Directeur exécutif par intérim, Amitabh Behar, ce mercredi 21 juin 2023. L’Organisation non gouvernementale (ONG) a plaidé pour la levée de la suspension des transferts monétaires dans certaines régions et pour l’application effective du protocole de Maputo qui oblige les pays à allouer au moins 10% de leurs ressources budgétaires nationales au développement agricole et rural.

 

Oxfam international est une confédération d’une vingtaine d’organisations caritatives indépendantes à travers le monde, et Monsieur Amitabh Behar en est le Directeur exécutif par intérim, depuis le mois d’avril 2023.

Pour sa première visite officielle, son choix s’est porté sur le Burkina Faso.

Lors de cette audience, il a fait savoir qu’il est présent au Burkina Faso dans le but de s’imprégner de la situation de la crise humanitaire que traverse notre pays.

« Oxfam est présente au Burkina Faso depuis les années 70 et œuvre aux côtés de 45 organisations de la société civile et secteur privé, ainsi que de 8 départements ministériels partenaires en faveur d’une vie digne pour les populations pauvres, notamment les jeunes et les femmes. Je suis-là pour toucher du doigt la réalité du pays. Je me rends compte que cette crise est négligée. On n’en parle pas assez. Elle n’est pas suffisamment connue des médias au plan international. Je suis présent pour qu’ensemble, nous trouvons les voies et moyens pour aider le Burkina Faso. Nous comptons également attirer l’attention de la communauté internationale sur le drame humanitaire qui se vit dans le pays », a-t-il expliqué.

 

Par ailleurs, il a profité de cette audience avec le Premier ministre pour formuler deux doléances.

 

La première doléance a porté sur la levée de la suspension des transferts monétaires ou cash transfert dans certaines régions du pays.

 

A l’entendre, le cash transfert est un outil utilisé par l’organisation pour renforcer l’autonomie de ces cibles en situation de crise humanitaire.

 

La seconde doléance est relative à l’application effective du protocole de Maputo par le Burkina Faso.

 

« En 2003, à Maputo, la Conférence de l’Union africaine a résolu de mettre en œuvre le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA) et les pays se sont engagés à allouer au moins 10% de leurs ressources budgétaires nationales au développement agricole et rural. Le Burkina Faso est loin de remplir cette obligation, avec seulement 5 à 6% de son budget qui est dédié aux dépenses agricoles », a-t-il affirmé.

 

En ce qui concerne la première doléance, le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a soutenu que la décision de la suspension des opérations du cash transfert dans certaines régions a été prise, après une enquête des services compétents sur le terrain.

 

Puis, il a révélé que les transferts monétaires posent deux problèmes.

De ses explications, le premier problème relatif au cash transfert est la promotion de la « culture de la paresse et de la fainéantise », en ce sens que des bénéficiaires optent pour la facilité, en refusant de travailler, ne comptant que sur les transferts monétaires pour vivre.

Comme second facteur qui a milité à la suspension du cash transfert, le Chef du Gouvernement a déclaré qu’après des enquêtes approfondies, il a été décelé que cette opération nourrit le terrorisme.

« Certains bénéficiaires transfèrent cet argent à leurs parents ou complices terroristes », a-t-il souligné, sans ambages.

Pour ce qui est de l’application du protocole de Maputo, le Premier ministre a dit à son hôte que notre pays est confronté à une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent, qui tire son fondement dans le terrorisme.

« Les terroristes tuent les populations aux mains nues. Avant de s’adonner à l’agriculture, il faut être en vie. L’application du protocole de Maputo n’est pas notre priorité. Notre priorité, c’est la reconquête de notre territoire et la sauvegarde de la vie de nos populations. Pour ce faire, nous voulons de l’argent pour acheter des armes et des munitions pour mettre fin à la guerre. Quand nous seront en paix, nous pourrons même mettre plus de 30% de notre budget au niveau de l’agriculture. Même si nous sommes attachés à l’agriculture, l’application du protocole de Maputo ne va pas nous aider à préserver les vies humaines qui sont lâchement tués par des terroristes sans foi loi. Nous sommes dans un combat et nous allons le gagner coûte que coûte. Nous sommes déterminés à préserver la vie de nos populations. Notre victoire est certaine », a-t-il martelé.

Poursuivant sur sa lancée, le Chef du Gouvernement a été on ne peut plus clair, en indiquant que notre pays veut de l’aide, mais à condition que ce soit vraiment de l’aide, et non une aide conditionnée.

Et Dr Kyélèm de Tambèla de mentionner : « Le constat est fait que certaines ONG sont infiltrées par des agents de renseignement occidentaux. Certaines ONG alimentent même le terrorisme. Personne ne peut dire qu’il ne veut pas de l’aide mais nous ne voulons d’une vie empoisonnée. Il y a beaucoup de choses que les gens ne savent pas mais que nous savons. Nous prenons nos décisions en conséquence. Oxfam international devrait nous aider plutôt à arrêter le conflit, en attaquant le mal à la racine. C’est en cela que nous comptons nos vrais amis. Nos amis sont ceux qui nous aident à mettre fin au conflit, et non ceux qui l’alimentent et viennent ensuite pour vouloir aider les survivants ».

DCRP/Primature

7 terroristes tués entre Ouahigouya et Thiou par le 12e RIC

7 terroristes tués entre Ouahigouya et Thiou par le 12e RIC

 

« Une unité du 12e Régiment d’Infanterie Commando (RIC) en mission de reconnaissance en direction de Thiou a déjoué une embuscade à mi-chemin entre Ouahigouya et Thiou (province du Yatenga, région du Nord).

La vigilance des éléments de tête de la patrouille a permis de déceler le dispositif ennemi avant que celui-ci ne passe à l’action. Ce qui a permis de mettre en échec le funeste projet.

En tout, sept (07) terroristes ont été neutralisés. De l’armement, des motos et des postes radios ont également été récupérés. Un ratissage a ensuite été effectué pour sécuriser la zone.

Le chef d’Etat-Major Général des Armées félicite les éléments pour cette prompte réaction qui renforce la dynamique de victoires en cours », indique un communiqué de l’armée transmis jeudi soir à l’AIB.

#AIB

Sommet africain sur le climat et de la COP28 : Les Émirats arabes unis et le Kenya soulignent l’importance de la coopération

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Sommet africain sur le climat et de la COP28 : Les Émirats arabes unis et le Kenya soulignent l’importance de la coopération

Abou Dhabi, 22 juin 2023 (UNA) – Les Emirats arabes unis et la République du Kenya ont souligné mardi, l’importance de renforcer une coopération étroite lors du « Sommet africain sur le climat » et de la « Conférence des parties à la COP28 », qui constituent une opportunité pour la communauté internationale de s’accorder sur une voie d’avenir axée sur des solutions pratiques.

William Ruto, président de la République du Kenya, et le Dr Sultan Ahmed Al Jaber, ministre de l’industrie et des technologies avancées des Émirats arabes unis, président désigné de la conférence COP28, ont déclaré dans une déclaration conjointe en collaboration avec le Forum africain de l’énergie que le changement climatique est l’un des plus grands défis auxquels le monde est confronté aujourd’hui.

Selon les deux Hommes d’Etats, cela nécessite de continuer à travailler afin d’atteindre les aspirations les plus élevées dans les résultats et les produits du Sommet africain sur le climat à Nairobi et de la Conférence des Parties à la COP28.

Le communiqué indique que « Le changement climatique est l’un des plus grands défis auxquels le monde est confronté aujourd’hui, et le Sommet africain sur le climat et la COP28 seront parmi les principales stations cette année, qui verront la conduite de l’inventaire mondial pour évaluer les progrès dans la réalisation, des objectifs de l’Accord de Paris, une occasion pour la communauté internationale de se rassembler et de s’accorder sur une voie future axée sur des solutions pratiques.

Les deux parties ont affirmé leur détermination à renforcer une coopération étroite pour assurer le succès de la « COP28 Conférence des Parties » et du « Sommet africain sur le climat » dans l’obtention de résultats tangibles pour le climat et pour les peuples d’Afrique et du monde.

Le président William Ruto a félicité les EAU, son leadership et la présidence de la Conférence COP28 pour son soutien ferme au développement durable et à l’action climatique.

Il a également affirmé son soutien à l’équipe de direction de la Conférence des Parties COP28 et s’est félicité de la nomination de Son Excellence Dr Transition dans le secteur de l’énergie et en appui aux efforts d’augmentation de la capacité de production des énergies renouvelables dans le monde, et les deux parties affirment leur volonté de coopérer pour atteindre la plus haute ambition possible à travers tous les piliers de l’action climatique durant la COP28.

Le Dr Sultan Ahmed Al-Jaber a souligné l’importance du « Sommet africain sur le climat » en tant que station pivot pour l’Afrique et le monde à l’approche de la COP28, afin d’accélérer la réalisation d’une transition logique, pratique, progressive et équitable dans le secteur de l’énergie, et de fournir des solutions du continent africain à la COP28 en novembre prochain, et il a salué les efforts du Kenya et du président Ruto dans la conduite de l’action climatique.

Les deux parties ont annoncé l’accord de la COP28 et du Kenya pour s’unir et conjuguer leurs efforts en vue de multiplier par trois la capacité de production mondiale d’énergies renouvelables d’ici 2030, réalisant que cet objectif collectif nécessite un effort mondial pour accélérer la réalisation d’une transition juste dans le secteur de l’énergie qui ne laisse personne de côté.

Nous appelons toutes les parties, dans toutes les régions, à se joindre à elles dans ces efforts et à coopérer afin de mobiliser les efforts mondiaux pour l’action et la réalisation.

Les deux parties ont souligné que l’Afrique est en mesure de jouer un rôle de premier plan dans cette transition et de réaliser d’énormes avantages pour la région et le monde, car elle comprend l’un des plus importants réservoirs naturels de carbone de la planète.

Les deux parties ont aussi relevé que l’Afrique bénéficie d’importants potentiels inexploités dans un environnement optimale de production de l’énergie hydroélectrique le long des fleuves Congo et du Nil, et de l’énergie géothermique, le long de la vallée du Grand Rift, le « Rift africain », en plus de la possibilité de bénéficier de l’énergie solaire à travers le continent.

Ils ont fait savoir que l’Afrique abrite également le courant et la prochaine génération de leaders de l’action climatique, d’entrepreneurs et de la société civile, qui contribueront à trouver des solutions capables de provoquer un changement de paradigme dans l’action climatique, en exploitant l’énergie propre pour stimuler la croissance économique et améliorer la qualité de vie et les moyens de subsistance sur un continent où près de la moitié de la population n’a toujours pas accès à l’électricité.

Les deux parties ont déclaré que tirer pleinement parti de ce potentiel nécessite un changement radical de cap, car les investissements dans les énergies propres en Afrique ne représentent que 2% du total mondial, et cela est inférieur au minimum requis, qui représente 10% des 120 milliards de dollars qui doivent être investis annuellement.

Il doit y avoir un changement fondamental dans la manière dont les capitaux publics, les prêts concessionnels et l’aide sont utilisés pour attirer et inciter les investissements privés nécessaires à l’action climatique en Afrique.

Les uns les autres, et nous devons tous faire notre part, ensemble, pour garantir que l’action climatique puisse soutenir et bénéficier à tous les segments de la société, y compris les femmes, les jeunes, les enfants et les peuples autochtones.

Les deux parties ont déclaré avoir lancé aujourd’hui un groupe de travail conjoint entre le Sommet africain sur le climat et la Conférence des Parties à la COP28, pour se concentrer sur la réalisation d’un processus rationnel, pratique, graduel et la transition juste dans le secteur de l’énergie et le renforcement des financements climatiques pour accélérer la croissance verte en Afrique au cours de la période précédant les deux conférences susmentionnées.

Outre la coopération constructive entre le Kenya et la présidence de la COP28 dans la préparation d’un plan d’action pour la conférence COP28 pour la transition dans le secteur de l’énergie, les deux parties se réjouissent de travailler ensemble et de coopérer à l’organisation de la première journée consacrée à la santé au niveau des Conférences des Parties, ainsi que la réunion ministérielle pour la santé et le climat au sein de la conférence, conformément à la direction du leadership du Kenya dans ce domaine.

Le président Ruto a félicité la présidence de la COP28 pour son approche globale qui vise à combiner la lutte contre la perte de biodiversité et le changement climatique, l’amélioration des systèmes alimentaires, la lutte contre le fardeau climatique croissant sur la santé humaine, et la réduction et la lutte contre les impacts climatiques graves et déstabilisants, en particulier dans les communautés les plus vulnérables aux répercussions du changement climatique.

Le président William Ruto et le Dr Sultan Ahmed Al Jaber poursuivront une coordination intensive au niveau politique dans les mois à venir, afin d’atteindre les aspirations les plus élevées dans les résultats du Sommet africain sur le climat à Nairobi et de la conférence COP28 à Dubai Expo City.

Agence d’information du Burkina

en collaboration avec UNA

Procès Mogho Naaba : Selon l’expertise des téléphones, Abdoul Karim Banguian dit Lota a contacté Zephirin Diabré pour diriger la prochaine Transition et réparer « ses erreurs » de 2014.

Procès Mogho Naaba : Selon l’expertise des téléphones, Abdoul Karim Banguian dit Lota a contacté Zephirin Diabré pour diriger la prochaine Transition et réparer « ses erreurs » de 2014.

Il a également demandé les soutiens de Eddie Comboïgo et de Ablassé Ouédraogo.

D’après l’expertise, les trois hommes politiques ont rejeté son offre.

Lota a pour sa part douté des expertises réalisées.

Agence d’information du Burkina

Le journaliste Lookman Sawadogo reconnaît avoir des liens avec le leader de la société civile Abdoul Karim Baguian dit Lota

 

Le journaliste Lookman Sawadogo reconnaît avoir des liens avec le leader de la société civile Abdoul Karim Baguian dit Lota

 Ouagadougou, 22 juin 2022 (AIB)- Lors de son audition dans le cadre du procès relatif à l’appel à incendier le palais du Mogho Naaba, le journaliste Lookman Sawadogo, a reconnu, jeudi, avoir des liens avec le leader d’Organisation de la société civile (OSC), Abdoul Karim Baguian dit Lota, lui aussi inculpé dans la même affaire.

Cependant, selon Lookman Sawadogo, il s’agit de liens d’ordres familiaux (Lota serait son oncle ) et associatifs.

 »Nous deux sommes membres du Collectif des journalistes et activistes menacés de morts », a-t-il expliqué, ajoutant que le but dudit collectif est de, entre autres, dénoncer les menaces de morts dont ils sont victimes et d’interpeller les autorités sur leur situation.

Le journaliste Lookman Sawadogo et huit autres personnes sont suivies dans l’affaire portant sur l’appel à incendier le palais du Mogho Naaba Baongho.dont le cerveau est le leader d’OSC, Marcel Tankoano.

Ils sont accusés, entre autres, de divulgation de fausses informations, d’incitation à la dégradation volontaire de bien, de provocation d’un attroupement non suivi d’effet

Dès l’entame de son audition, Lookman Sawodogo n’a pas reconnu les faits.

Agence d’information du Burkina

Alain Alain à Amina Rachow: « La troupe veut descendre le capitaine »

Alain Alain à Amina Rachow: « La troupe veut descendre le capitaine »

Le journaliste Alain Alain, à la barre, reconnaît avoir eu des échanges avec l’activiste Aminata Rachow sur la situation nationale.

Il avoue avoir eu à dire que  »la troupe veut descendre le capitaine  ».

Mais il précise que ces échanges se situent dans le cadre de débats d’opinions entre deux individus.

Alain Alain dit que c’était la dernière fois qu’il a échangé avec elle, avant son arrestation.

Agence d’information du Burkina

CAN U23 : le Maroc accueille l’événement, qualificatif pour les JO

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CAN U23 : le Maroc accueille l’événement, qualificatif pour les JO

Ouagadougou, 22 juin 2023 (AIB) – Pour la deuxième fois en 12 ans d’existence, le Maroc accueille la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 23 ans (CAN U23), la voie d’accès à l’épreuve de football des Jeux Olympiques (JO).

Le Maroc avait déjà accueilli la CAN U23 de l’édition inaugurale en 2011, qui avait servi d’épreuve de qualification pour Londres 2012.

Samedi prochain, le voyage des équipes africaines vers l’épreuve de football masculin des Jeux Olympiques de Paris 2024 commencera. L’affiche officielle de la compétition a déjà été lancée en fanfare.

Le match d’ouverture de la compétition se jouera samedi à Rabat entre le Maroc, pays hôte, et la Guinée. L’affiche a été soigneusement conçue pour illustrer la main d’un footballeur tenant le trophée tant convoité, qui incarne également la quête de la suprématie continentale.

Dans le logo de la compétition, les rayons verts de l’illustration symbolisent les pelouses verdoyantes de l’Afrique, tandis que le rouge affiche la passion des nations en compétition ainsi que les couleurs du drapeau national du pays hôte.

Deux stades seront utilisés pour la compétition. Il s’agit du stade Prince Moulay Abdellah de Rabat et du stade Ibn-Batouta, plus connu sous le nom de Grand Stade de Tanger.

Les groupes :

Groupe A : Maroc, Ghana, Congo, Guinée

Groupe B : Egypte, Mali, Gabon, Niger
Agence d’information du Burkina
Avec le concours de la Fédération royale marocaine de football
AS/ATA/

Défis sécuritaire et politique : les Nations unies renouvellent leur solidarité au Burkina Faso

Défis sécuritaire et politique : les Nations unies renouvellent leur solidarité au Burkina Faso

 

(Ouagadougou, 22 juin 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a reçu en audience, ce jeudi en fin de matinée, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies et Chef du bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos SIMAO.

 

A l’issue de l’audience, l’émissaire onusien dit être venu réaffirmer « la disponibilité des Nations unies et toutes ses agences et institutions d’aider le pays à surmonter les difficultés et les défis du moment », aussi bien sur le plan économique, politique que social.

 

Les Nations unies entendent donc apporter leur soutien au Burkina Faso qui fait face actuellement à des défis importants. Et selon le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, il s’agit de faire mieux pour accompagner le Burkina Faso à sortir de la situation actuelle.

 

Cette audience a été aussi l’occasion pour l’envoyé des Nations unies Leonardo Santos SIMAO de remercier le Président de la Transition pour le soutien qu’il a apporté à sa candidature au poste de Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Burkina: Plusieurs terroristes neutralisés et un appréhendé à Tanwalbougou

Burkina: Plusieurs terroristes neutralisés et un appréhendé à Tanwalbougou

Ouagadougou, 22 juin 2023(AIB)-L’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale a neutralisé ce jeudi, dans une offensive menée dans la zone de Tanwalbougou (Gourma,Est), plusieurs terroristes et appréhendé un.

Des armes, des munitions et autres matériels ont été saisis ou détruits, selon un communiqué de l’armée.

Agence d’information du Burkina

Lire le communiqué intégral

« Le jeudi 22 juin 2023, un groupe de l’Unité Spéciale d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (USIGN) a mené une action offensive contre des terroristes repérés dans la zone de Tanwalbougou (à 05 km de Bougui sur l’axe Fada-Tanwalbougou) dans la région de l’Est.

Au bilan on dénombre plusieurs terroristes neutralisés et un élément appréhendé. Des armes, des munitions et d’autres matériels ont été saisis ou détruits.

Coté ami, pas de perte en vie humaine ni de blessé.

Le Chef d’État-Major Général des Armées salue la combativité, la bravoure et l’esprit de sacrifice des hommes qui traquent sans répit les groupes terroristes.

Il félicite l’ensemble des unités pour leur engagement sans faille dans l’opération de reconquête de notre territoire. »

#AIB

Burkina : Terrorisme et procès au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Revue-Presse

Burkina : Terrorisme et procès au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 22 juin 2023 (AIB)- Les quotidiens de ce jeudi parlent de la lutte contre le terrorisme et du procès de l’affaire palais du Mogho Naaba.

Le quotidien privé L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso titre à sa Une « Tentative d’incendie du palais du Mogho Naaba : Il était une fois Marcel, son Judas et les audios ».

Le journal informe que le procès de Marcel Tankoano et autres, poursuivis pour tentative d’incendie du palais du Mogho Naaba s’est ouvert le 21 juin 2023.

Dix accusés étaient à la barre pour plusieurs chefs d’accusation dont la non-dénonciation d’un délit, mise en danger de la personne d’autrui.

Tous ces accusés n’ont pas reconnu les faits à l’exception de Souleymane Belem qui reconnait avoir partagé l’audio, rapporte le journal.

Sur le même sujet, le quotidien privé Le Pays titre à sa Une : « Procès affaire palais Mogho Naaba : Accablé, Marcel Tankoano crie au complot ».

Le journal relate que dans le procès, tout semble tourner autour de Marcel Tankoano, journaliste, leader d’organisation de la société civile, « entrepreneur politique ».

En effet, il est accusé de divulgation de fausses informations, d’incitation à la dégradation volontaire des biens, de provocation d’un attroupement non suivi d’effet, de mise en danger de la personne d’autrui.

Le journal ajoute que malgré les témoins cités par le parquet, les accusés notamment Marcel Tankoano ne reconnaissent pas les faits.

Pour le doyen des quotidiens privé L’Observateur Paalga, Désiré Guinko a déclaré n’avoir rien avoir dans cette affaire d’audios.

Il a rappelé qu’en tant que porte-parole du FUF (Front uni pour le Faso), il n’a jamais pris part à une quelconque réunion de ce regroupement ayant décidé du projet de réalisations des fameux audios.

Sous un autre angle, L’Observateur Paalga titre à sa manchette « Lutte contre le terrorisme : Rencontre avec le « Pharaon » de Solhan.

Le journal indique que déployé durant 5 mois à Solhan, le détachement de gendarmerie « Solhan7 » aura marqué durablement les esprits avec ses nombreuses actions civilo-militaires.

Sur ce même sujet, le journal ajoute que l’armée est en train de faire ses preuves en ce moment sur le terrain.

Agence d’information du Burkina

MAO/wis

Procès palais : Amina Rachow chargée de la « propagande » du FUF, selon Pascal Zaïda

Procès palais : Amina Rachow chargée de la « propagande » du FUF, selon Pascal Zaïda

Ouagadougou, 22 juin 2023(AIB)-Pascal Zaïda a affirmé qu’il échangeait quotidiennement avec l’activiste Amina Rachow, chargée de la propagande du Front uni pour le Faso (FUF), créé par Marcel Tankoano.

Selon Pascal Zaïda, l’objectif du FUF est de rassembler des citoyens à aller vers une réconciliation.

Il dit n’avoir jamais assisté à une rencontre du FUF où l’objet était de faire des audios appelant à incendier le palais du Moogho Naaba.

M. Zaïda affirme discuter avec Aminata Rachow de façon quotidienne car c’est sa collègue et en ce qui concerne le FUF, elle devrait uniquement en faire la propagande.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Campagne cotonnière 2023-2024 : Une subvention de 10 milliards de FCFA pour soutenir l’accessibilité aux intrants agricoles

Burkinabe workers package cotton on March 3, 2017 in Boromo, central Burkina Faso, where cotton companies stopped using genetically modified cotton seeds from global seed giant Monsanto. (Photo by ISSOUF SANOGO / AFP)

Burkina/Campagne cotonnière 2023-2024 : Une subvention de 10 milliards de FCFA pour soutenir l’accessibilité aux intrants agricoles

Ouagadougou, 21 juin 2023(AIB)-Pour permettre aux producteurs d’atteindre les projections de 610 mille tonnes de coton graine pour la campagne 2023-2024, le gouvernement a annoncé mercredi, une subvention de 10 milliards de FCFA pour soutenir l’accessibilité aux intrants agricoles.

Au titre du ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes entreprises, le Conseil a adopté le bilan de la campagne cotonnière 2022-2023 et les projections de la prochaine campagne 2023-2024.

La production cotonnière pour la campagne 2022-2023 s’est élevée à 410 mille tonnes de coton graines, a indiqué le ministre en charge du commerce, Serge PODA.

Comparativement à la campagne précédente, le ministre dit constater une baisse d’environ 22% qui s’explique essentiellement par des attaques de parasites et la situation sécuritaire.

En termes de projection pour la prochaine campagne, les acteurs entendent emblaver 710 mille hectares avec une prévision de production de coton graines d’environ 610 mille tonnes.

Pour soutenir ces prévisions, le Conseil a adopté des propositions de prix d’achat aux producteurs à 325 FCFA le kilogramme pour le premier choix et 300 FCFA le kilogramme pour le deuxième choix.

En outre, le gouvernement a aussi décidé d’une subvention de 10 milliards de FCFA pour soutenir l’accessibilité aux intrants agricoles.

Agence d’information du Burkina

Source : DCRP Présidence du Faso

Burkina : Deux permis d’exploitation accordés à AFRO Turc Tambao SA et AFRO Turc Inata SA

Burkina : Deux permis d’exploitation accordés à AFRO Turc Tambao SA et AFRO Turc Inata SA

 

Ouagadougou, 21 juin 2023(AIB)-Le gouvernement burkinabè a accordé deux permis d’exploitations industrielles de la mine de manganèse de Tambao et de la mine d’or d’Inata, respectivement à AFRO Turc Tambao SA et AFRO Turc Inata SA, appris l’AIB mercredi.

 

«Pour le compte du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a validé deux demandes de permis d’exploitation industrielle. Il s’agit de la mine de manganèse de Tambao par la Société AFRO Turc Tambao SA et de la mine d’or d’Inata par la société AFRO Turc Inata SA.

 

Selon le ministre en charge des mines, Simon Pierre BOUSSIM, après le retrait des permis d’exploitation de ces deux mines, les actifs miniers revenaient de droit à l’État.

 

C’est ainsi qu’au Conseil des ministres du 1er mars dernier, le gouvernement a autorisé la cession de ces actifs miniers à AFRO Turc Inata pour la mine d’Inata et les actifs de Tambao à AFRO Turc Tambao.

 

Une signature de contrat matérialisant la cession des actifs miniers a permis à la société AFRO Turc Tambao SA et AFRO Turc Inata SA de déposer des demandes de permis d’exploitation qui ont été validées.

 

Selon le ministre BOUSSIM, la mine exploitée par AFRO Turc Inata couvre une superficie de 39 km² pour une durée d’exploitation de quatre ans.

 

Elle présente une potentialité de production de 5,700 tonnes de minerais pour une teneur de 1,55 grammes par tonne, avec des retombées financières de plus de 51 milliards de FCFA attendus.

 

La mine qui sera exploitée par AFRO Turc Tambao SA couvre une superficie de plus de 26 km² pour une durée de vie de 22 ans.

 

Il est attendu de cette mine plus 770 milliards de FCFA en termes d’investissement notamment la construction du chemin de fer pour le transport du minerai ainsi que de l’érection et l’équipement d’une base militaire en vue de sécuriser cette zone.

Agence d’information du Burkina

Source : DCRP Présidence du Faso

Burkina: Plus de 8,5 milliards de FCFA d’économie réalisés grâce à un contrôle partiel de la rémunération des fonctionnaires

Burkina: Plus de 8,5 milliards de FCFA d’économie réalisés grâce à un contrôle partiel de la rémunération des fonctionnaires

Ouagadougou, 21 juin 2023(AIB)-Plus de 8, 5 milliards de FCFA ont été économisés grâce à la correction de rémunérations, auparavant perçues illégalement par des fonctionnaires, a annoncé le gouvernement qui entend élargir les contrôles au sein de l’armée et des agents de santé.

Au titre du ministère de l’Économie, des Finances et de la Prospective, une communication orale a été faite au Conseil sur le rapport partiel de l’opération de contrôle de présence et des éléments de rémunération des fonctionnaires de l’État.

Pour le ministre en charge des finances, AboubaKar NACANABO, il s’agit de la première phase de cette opération qui a permis de faire quelques corrections qui s’élèvent à plus de 8 milliards et demi de FCFA.

«Cela veut dire que c’était des rémunérations indues qui étaient payées et qui ont été corrigées à la suite de cette opération de contrôle.

Après cette première phase, il y aura une deuxième phase qui va concerner les agents de santé et une troisième phase qui concernera l’armée », a indiqué le ministre NACANABO.

Agence d’information du Burkina

Extrait dépêche DCRP Présidence du Faso

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