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Maroc: Plus de 600 morts dans un tremblement de terre (bilan provisoire)

Maroc: Plus de 600 morts dans un tremblement de terre (bilan provisoire)

Ouagadougou, 9 sept. 2023(AIB)-Au moins 632 personnes ont trouvé la mort dans un puissant séisme qui a dévasté le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi, provoquant d’énormes dégâts et semant la panique à Marrakech et plusieurs autres villes, selon un bilan officiel provisoire.

Un précédent bilan faisait état de 296 morts.

Les villes et provinces d’Al-Haouz et de Marrakech sont notamment touchées.

L’hôtel où séjournait à Marrakech, l’équipe nationale de football du Burkina Faso (Les Étalons), a été touché, sans faire de victimes, a annoncé dans la nuit, le journaliste sportif Lassina Sawadogo sur sa page Facebook.

Agence d’information du Burkina

Source: AFP

Attaque de Koumbri: L’Iran condamne fermement 

Attaque de Koumbri: L’Iran condamne fermement 

 

Ouagadougou, 8 septembre 2023(AIB)-La République islamique d’Iran a fermement condamné l’attaque terroriste de Koumbri, ayant ôté la vie à 53 combattants et occasionné une trentaine de blessés.

 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani a exprimé ses profondes condoléances et sa sympathie au gouvernement et à la nation du Burkina Faso, en particulier aux familles des victimes.

 

Il fonde l’espoir qu’avec une lutte sérieuse et efficace contre les sinistres fléaux du terrorisme et de l’extrémisme, on assistera à la paix et à la stabilité dans les différentes régions du monde, dont en Afrique de l’Ouest.

Agence d’information du Burkina

Source: Agence de presse de la République islamique d’Iran (IRNA)

Balé/Orpaillage: Plus de mille orpailleurs déguerpis et du matériels saisis dans un parc

Burkina-Orpaillage-Déguerpissement

Balé/Orpaillage: Plus de mille orpailleurs déguerpis et du matériels saisis dans un parc

Boromo, le 8 sept. 2023 (AIB)- La direction provinciale de l’environnement de la province des Balé, à travers l’unité de gestion des deux Balé, a mené avec succès une opération de déguerpissement de plusieurs centaines de personnes  clandestinement installées dans le parc de la forêt des deux Balé, a appris l’AIB vendredi, de sources sécuritaires.

Selon les sources de l’AIB, l’opération a été conjointement menée par plusieurs Forces de défenses et de sécurité (FDS) et s’est déroulée le mercredi 6 septembre 2023.

Il s’agit, précise-t-on,  d’une opération de grande envergure de la direction régionale de l’environnement de la région de la Boucle du Mouhoun.

Elle a été coordonnée sur le terrain par la direction de l’environnement des Balé, à travers l’unité de gestion des deux Balé dirigée par le capitaine des eaux et forets, Landegma Ouédraogo.

Une mission de supervision de l’opération, conduite par le directeur provincial de l’environnement, le commandant Idrissa Sanou, a permis de constater le jeudi 7 septembre, le déguerpissement de plus de mille orpailleurs et le désastre écologique de leurs activités dans le  parc de la forêt des deux Balé.

Selon M. Sanou, c’est un spectacle de désolation qui se présente dans le parc. « Les images parlent d’elles-mêmes », a-t-il poursuivi.

Et de souligner que, partout les orpailleurs ont abattu des arbres, creuser de grands trous à ciel ouvert, construit des centaines de hangars, jeté dans la nature des tonnes de déchets plastiques et des produits polluants.

Selon des témoignages, il est difficile de croire que l’on est dans une forêt.

Ainsi, ces individus menaient des activités illégales d’orpaillage et de commerce annexes malgré le décret de fermeture des sites d’orpaillage du gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, en vigueur depuis mars 2023.

Pire, les orpailleurs exerçaient dans le parc, une aire protégée. Face à ces actes de délinquance, la direction de l’unité de gestion a multiplié les démarches de sensibilisation sur le site abritant les orpailleurs dans le village de Baporo.

En effet, c’est la situation administrative du site d’accueil qui semble la principale difficulté pour toute intervention.

Le village de Baparo relève de la région du Centre-ouest. Il fait frontière avec le Parc. C’est la zone de transite des orpailleurs selon les agents forestiers. L’on y trouverait des milliers d’orpailleurs venus de tous le pays.

Pour  le capitaine Ouédraogo Landegma, les hommes de son unité arrêtent quotidiennement des orpailleurs en flagrant délit, saisissent  leurs matériels. Mais ceux-ci payaient les amendes puis retournent dans la forêt.

Face à l’urgence de sauver la forêt des deux Balé fortement menacée, une mission de répression s’imposait pour les faire raisonner.

C’est ainsi qu’une soixantaine d’hommes, notamment des agents de la direction provinciale de l’environnement, de l’unité de gestion des deux Balé et une trentaine de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont pris d’assaut la forêt pour une vaste mission.

Les opérations de désinstallation prévues pour trois jours ont été accomplies avec succès grâce l’engagement des hommes en moins de 48 heures.

Le bilan de l’opération est satisfaisant en ce sens qu’elle a permis de libérer la forêt a dit le directeur provincial.

Les orpailleurs ont fui les lieux sans résistance devant la détermination des soldats qui ont détruit aussi des milliers d’hangars servant de dortoirs.

Aussi, ont-ils saisis plusieurs  motos, des tricycles, des piqueurs, des groupes électrogènes, des compresseurs, des poulies, des plaques solaires, des batteries et des sacs de minerais que les orpailleurs ont abandonné dans leur fuite. Les objectifs ont été atteints.

Le commandant Sanou a traduit toute sa satisfaction aux vaillants agents de l’environnement, de l’unité de gestion et aux VDP au nom de sa hiérarchie et des autorités administratives de la province qui les ont soutenus dans cette mission régalienne.

Toutefois, il a lancé un appel aux autorités nationales, aux bonnes volontés et aux partenaires locaux, afin de les appuyer en ressources humaines, matérielles et financière pour multiplier les sorties dans la forêt des deux Balé.

« La  sécurisation de la forêt participe à la lutte contre l’insécurité. A ce propos, nous comptons jouer notre partition sans aucun calcul », a-t-il déclaré.

Agence d’information du Burkina

OM/ata/ak

Lutte contre la corruption : le Chef de l’Etat invite le REN-LAC à agir

Lutte contre la corruption : le Chef de l’Etat invite le REN-LAC à agir

 

(Ouagadougou, 8 septembre 2023). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a accordé une audience à une délégation du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), conduite par son Secrétaire exécutif Sagado NACANABO. Le Chef de l’Etat, a invité le REN-LAC à agir.

 

« Le Chef de l’Etat nous a donné des informations que nous attendions pour nous mettre aussi en action. Nous avons des possibilités d’aller en justice si nous avons des informations », a déclaré le Secrétaire exécutif à l’issue de l’audience.

 

La lutte contre la corruption peut impacter la lutte contre le terrorisme et selon Sagado NACANABO, le REN-LAC a déjà envoyé un mémorandum avec des propositions pour lutter contre la corruption. « Si nous voulons réussir la lutte contre le terrorisme, il faut qu’on lutte contre la corruption », a-t-il indiqué.

 

Il a aussi précisé que dans cette lutte contre la corruption, les autorités doivent donner l’exemple et inviter les autres à suivre. Et sur cette base, les corrupteurs, dans une première phase seront sensibilisés et s’ils persistent, suivra la phase de la répression.

 

« La corruption ne peut se redresser que par la répression. Et si des gens ont volé des biens, il faut les récupérer intégralement et les sanctionner au lieu de se contenter de les envoyer en prison pour passer un temps et ressortir profiter de leurs milliards tranquillement », a-t-il conclu.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Burkina/Balé: plus de 1000 orpailleurs déguerpis, du matériel saisis

BURKINA-BOUCLE DU MOUHOUN

Burkina/Balé: plus de 1000 orpailleurs déguerpis, du matériel saisis

Boromo, 8 sept 2023 (AIB)-La direction provinciale de l’environnement des Balé à travers l’unité de gestion des deux Balé, a mené avec succès une opération de déguerpissement de plus de 1000 personnes  clandestinement installées dans le parc de la forêt des deux Balé, a appris l’AIB de sources sécuritaires.

L’opération conjointement menée avec plusieurs Forces de défense et de sécurité (FDS) a eu lieu le 6 septembre selon des informations de sources sécuritaires parvenues à l’AIB.

Cette opération de grande envergure a été coordonnée sur le terrain par la direction de l’environnement des Balé à travers l’unité de gestion des deux Balé dirigée par le capitaine des eaux et forets Landegma Ouédraogo.

Une mission de supervision de l’opération conduite par le directeur provincial de l’environnement, le commandant Idrissa Sanou a permis de constater le jeudi 07 septembre le déguerpissement de plus de mille orpailleurs et le désastre écologique de leurs activités dans le  parc de la forêt des deux Balé.

Selon M. Sanou, c’est un spectacle de désolation constaté dans le parc. Les images parlent d’elles mêmes.

Partout les orpailleurs ont abattu des arbres, creusé de grands trous à ciel ouvert, construit des centaines de hangars, jeté dans la nature, des tonnes de déchets plastiques, des produits polluants.

Ainsi ces individus menaient des activités illégales d’orpaillage et de commerce annexes malgré la fermeture depuis mars 2023 des sites d’orpaillage par le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun.

En plus les orpailleurs exerçaient dans le parc, une aire protégée. Face à ces actes, la direction de l’unité de gestion a multiplié les démarches de sensibilisation sur le site abritant les orpailleurs dans le village de Baporo.

En effet c’est la situation administrative du site d’accueil qui semble être la principale difficulté pour toute intervention. Le village de Baparo relève de la région du Centre-ouest. Il fait frontière avec le parc. C’est la zone de transite des orpailleurs selon les agents forestiers. On y trouve des milliers d’orpailleurs venus des 4 coins du pays.

Pour  le capitaine Landegma Ouédraogo, les hommes de son unité arrêtent quotidiennement des orpailleurs en flagrant délit, saisissent leurs matériels. Mais ces derniers payaient les amendes puis retournaient dans la forêt.

Face à l’urgence de sauver la forêt des deux Balé fortement menacée, une mission de répression s’imposait.

C’est ainsi qu’une soixantaine d’hommes, notamment des agents de la direction provinciale de l’environnement, de l’unité de gestion des deux Balé et une trentaine de volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont pris d’assaut la forêt pour une vaste mission de répression.

Les opérations de désinstallation prévues pour trois jours ont été accomplies avec succès grâce à l’engagement des hommes en moins de quarante huit heures (48h).

Le bilan de l’opération est satisfaisant en ce sens qu’elle a permis de libérer la forêt, selon le directeur provincial M. Sanou.

Les orpailleurs ont fui les lieux sans résistance devant la détermination des soldats qui ont détruit aussi des milliers de hangars servant de dortoirs.

Ils ont également saisis plusieurs motos, des tricycles, des piqueurs, des groupes électrogènes, des compresseurs, des poulies, des plaques solaires, des batteries et des sacs de minerais abandonnés par les orpailleurs dans leur fuite.

Le commandant Sanou a traduit toute sa satisfaction aux vaillants agents de l’environnement, de l’unité de gestion et aux VDP au nom de sa hiérarchie et des autorités administratives de la province qui les ont soutenus dans cette mission régalienne.

Toutefois il a lancé un appel aux autorités nationales, aux bonnes volontés et aux partenaires locaux afin de les appuyez en ressources humaines, matérielles et financières pour multiplier les sorties dans la forêt des deux Balé.

« La  sécurisation de la forêt participe à la lutte contre l’insécurité. Nous comptons jouer notre partition sans aucun calcul « a t-il dit.
Agence d’information du Burkina
OM/as/ata

La Russie « stoppe » la contre-offensive ukrainienne grâce à sa supériorité aérienne, reconnaît Zelensky

CONFLIT-RUSSIE-UKRAINE,LEAD

La Russie « stoppe » la contre-offensive ukrainienne grâce à sa supériorité aérienne, reconnaît Zelensky

 

 KIEV (Ukraine), 8 sept 2023 – Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu vendredi que la Russie, forte de sa supériorité aérienne, était en train de stopper la contre-offensive ukrainienne, se plaignant du ralentissement de l’aide militaire occidentale et des sanctions visant Moscou.

« Si nous ne sommes pas dans le ciel et que la Russie l’est, elle nous arrête depuis le ciel. Ils stoppent notre contre-offensive », a déclaré, lors d’une conférence à Kiev, le président ukrainien. Il a dénoncé « des processus qui deviennent plus compliqués et plus lents, s’agissant des sanctions ou de l’approvisionnement en armes » occidentales.

« La guerre ralentit, on reconnaît ce fait », a-t-il dit.

 

« Quand des partenaires nous disent +quelle est la prochaine étape de la contre-offensive?+ ma réponse est qu’aujourd’hui, nos étapes sont plus rapides probablement que les nouveaux paquets de sanctions » visant la Russie, a-t-il dit.

L’Ukraine se plaint régulièrement de la lenteur des mesures de rétorsion censées freiner l’effort de guerre russe.

  1. Zelensky a une nouvelle fois souligné que si les Occidentaux livraient plus vite des munitions de longues-portée, qui permettent de pilonner les défenses, les arrières et la logistique russes, l’armée ukrainienne avancerait également plus vite.

« Une arme spécifique a un impact spécifique. Plus elle est puissante et de longue-portée, plus la contre-offensive ira vite », a-t-il souligné.

Les Occidentaux n’ont livré qu’au compte-gouttes des munitions de ce type, de crainte que Kiev ne s’en serve, malgré ses promesses, pour pilonner le territoire russe, ce qui pourrait entraîner une escalade de la guerre.

De la même manière, l’Ukraine se plaint depuis des mois de la lenteur des négociations sur la livraison de chasseurs F-16, alors que le pays ne dispose que d’une flotte réduite et vieillissante d’avions élaborés à l’époque soviétique.

Après des mois de tergiversations, plusieurs dizaines de ces appareils américains seront livrés par des pays européens, mais leur arrivée sur le champ de bataille prendra des mois, compte-tenu des délais de formation des équipages notamment.

La contre-offensive ukrainienne lancée en juin dans l’est et le sud peine à avancer du fait de la supériorité aérienne russe, mais aussi d’un complexe réseau de lignes de défense, dans le sud en particulier, fait de tranchées, de champs de mines et de pièges antichars.

L’Ukraine espère pouvoir néanmoins enfoncer un coin dans la zone de Robotyné, dans le sud, après la prise de ce village jugé stratégique. Moscou n’a pas admis jusqu’ici de repli dans cette zone et fait état de combats quotidiens dans le secteur.

Avec l’AFP

Burkina/Administration territoriale : Une Assemblée sectorielle pour adopter les projets et programmes

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Burkina/Administration territoriale : Une Assemblée sectorielle pour adopter les projets et programmes

Ouagadougou, 8 sept. 2023 (AIB)-Le Ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité (MATDS) a tenu vendredi à Ouagadougou, une Assemblée sectorielle des projets et programmes du secteur « Défense et Sécurité » en vue d’examiner et d’adopter le programme d’évaluation des projets et programmes, a constaté l’AIB sur place.

« L’Assemblée sectorielle des projets et programmes du secteur de planification « Défense et Sécurité » se tient aujourd’hui en vue d’examiner et d’adopter donc le programme d’évaluation des projets et programmes pour la période 2021-2022 », a déclaré le Secrétaire général (SG) du Ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité (MATDS), Sié Edgard Sou.

Pour M. Sou, c’est un exercice de redevabilité qui permet de faire le point des résultats et surtout faire des recommandations pertinentes pour améliorer les projets et programmes.

« Nous attachons une attention particulière à la tenue régulière de ce cadre de concertation qui à n’en pas douter, au-delà des résultats de l’évaluation qui seront présentés, permet à l’ensemble des acteurs impliqués d’échanger sur les difficultés rencontrées et surtout de faire des recommandations pour une mise en œuvre efficace des projets et programmes », a ajouté M. Sou.

Il a noté une certaine satisfaction à l’issu de l’évaluation où  il a révélé que sur 7 projets qui ont été évalués, 3 sont du premier rang, 3 du second rang et 1 du troisième rang.

Le Secrétaire général a indiqué par ailleurs qu’il y a des difficultés qui ont été enregistrées.

Aux titres de ces difficultés, il  a cité les projets et programmes qui se situent dans des zones à fort défis sécuritaire donc difficile non seulement d’atteindre les performances, mais aussi pour l’évaluation.

« L’évaluation a donné certaines orientations pour tous ce qui concerne les zones qui sont dans les situations particulières, réorienté et surtout amélioré l’exécution de ces projets et programmes, en mettant en contribution  l’ensemble des acteurs », a-t-il renchéri.

Le SG a tenu à faire une mention spéciale aux partenaires techniques et financiers qui ne cessent d’accompagner le Gouvernement dans la mise en œuvre de ses politiques de développement au profit des populations.

Il a cependant appelé l’ensemble des acteurs à la persévérance et à la résilience afin d’atteindre un niveau de performance plus élevé.

Il a conclu en indiquant que les Assemblées sectorielles qui se tiennent tous les deux (02) ans constituent des moments privilégiés pour échanger sur les projets et programmes.
Agence d’information du Burkina
JEN-SO/dnk/as/ata

 

 

Burkina : trois militaires en détention préventive pour complot contre la sûreté de l’État 

Burkina-Armée-Justice-Interpellations

Burkina : trois militaires en détention préventive pour complot contre la sûreté de l’État 

Ouagadougou, 8 sept. 2023 (AIB)- Trois militaires burkinabè ont été interpellés et présentés à un juge d’instruction qui les a mis en examen et placés en détention préventive pour des faits de, entre autres, complot militaire, violation de consignes, complot contre la sûreté de l’Etat, a appris l’AIB vendredi, auprès du parquet militaire. 

Le communiqué du parquet militaire dont l’AIB a reçu copie, donne l’identité et le grade des trois militaires concernés.

Il précise que c’est suite à une dénonciation que la parquet militaire a instruit la Section de Recherches de la Gendarmerie de Ouagadougou à l’effet d’ouvrir une enquête circonstanciée et d’interpeller les présumés auteurs et complices.

Agence d’information du Burkina

 

L’intégralité du communiqué du Parquet militaire

« Courant fin août 2023, il était dénoncé au parquet militaire des faits selon lesquels des militaires et anciens militaires, en intelligence, procéderaient à l’identification de points sensibles et des domiciles dont celui du Président de Transition et de certaines autorités civiles et militaires, en vue de déstabiliser la conduite de la Transition.

Faisant suite à cette dénonciation. le parquet militaire instruisait la Section de Recherches de la Gendarmerie de Ouagadougou à l’effet d’ouvrir une enquête circonstanciée et d’interpeller les présumés auteurs et complices.

A ce jour, trois (03) militaires en cause ont été interpellés et présentés à un juge d’instruction qui les a mis en examen et placés en détention préventive pour des faits de complot militaire, violation de consignes, complot contre la sûreté de l’Etat, association de malfaiteurs et mise en danger de la vie d’autrui. Il s’agit en l’occurrence de l’Adjudant KABORE Windinmalégdé, du Sergent-Chef RAMDE Brice Ismaël et l’ex-Caporal DAH Sami qui ont reconnu sans ambages les faits.

Les investigations se poursuivent en vue d’établir toutes les implications éventuelles et d’en tirer toutes les conséquences de droit.

Le parquet militaire invite toute personne disposant d’éléments susceptibles de faire évoluer cette enquête de bien vouloir le saisir directement à cet effet ou les mettre à la disposition de la Section de Recherches de la Gendarmerie de Ouagadougou.

#AIB

 Justice et sport dominent la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

 Justice et sport dominent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 8 sept. 2023 (AIB)- Les parutions du jour font écho de l’extradition de François Compaoré, petit frère de l’ancien président du Faso, Blaise Compaoré, le verdict du procès de la guérisseuse de Komsilga sans oublier la dernière journée des éliminatoires de la CAN où les Etalons affrontent l’Eswatini au Maroc.

«Affaire guérisseuse de Komsilga : 3 ans avec sursis contre Adja », arbore à sa manchette, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le  journal privé rapporte que dans la nuit du  6 au 7 septembre 2023  Larissa Nikiéma alias Adja et ses autres coprévenus ont connu leur sort dans l’affaire dite « guérisseuse de Komsilga.

Selon l’Obs, dame Nikiéma écope de 3 ans de prison et d’une amende de 3 millions FCFA., le tout assorti de sursis.

Le quotidien privé Le pays précise que les autres prévenus ont été condamnés chacun à 4 ans de prison et une amende de 500 000 FCFA, le tout assorti de sursis.

Le journal public Sidwaya, pour sa part, soutient que Adja et ses 8 employés  sont poursuivis pour des faits d’incitation, d’arrestation, de séquestration et de bastonnade sur la personne de Hamidou Kanazoé.

A propos, le quotidien privé L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso  note à sa première page : « Verdict de l’affaire de la Guérisseuse de Komsilga : Pour certains le droit a été dit ».

Sur un autre volet, le même journal s’exclame à sa Une : « Extradition de François Compaoré : La Cour européenne dit niet ! ».

Le confrère indique que la demande d’extradition de François Compaoré, le petit frère de l’ex-président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, vient de connaître un développement avec l’opposition  de la Cour européenne des droits de l’Homme.

A l’en croire, M. Compaoré  est l’un des principaux accusés dans l’affaire Norbert Zongo, le célèbre journaliste décédé le 13 décembre 1998 sur la route de Sapouy .

D’après Le journal privé, la Cour juge  qu’il  y aurait violation de l’article 3 de la convention, en l’absence d’un réexamen de la validité et de la fiabilité des assurances diplomatiques fournies à la France.

Le quotidien d’Etat Sidwaya, quant à lui,  rappelle que M. Compaoré bénéficie d’un sursis d’extradition.

Sur un autre volet, L’Observateur Paalga titre : « Burkina Faso # Eswatini : Gagner pour conserver la première place du groupe B ».

Le doyen des journaux privés renseigne que dans le cadre de  la dernière journée des qualifications à la CAN 2023, les Etalons du Burkina vont rencontrer aujourd’hui, dans la soirée au Maroc  l’équipe de l’Eswatini.

Pour lui, en cas de victoire, les hommes d’Hubert Velud conserveront leur place de leader dans la poule B.

Sidwaya, de son côté, mentionne que les Etalons ont une attaque expérimentale pour aborder la rencontre de ce soir au Maroc.

Et au quotidien Privé Le pays de  s’exclamer à sa première page : « Maroc : Un talent du Real  Madrid s’invite à l’entraînement de la sélection A »
Agence d’information du Burkina
NO/as/ak

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina: fin de formation pour 1247 gendarmes

Burkina: fin de formation pour 1247 gendarmes

Bobo-Dioulasso, 8 sept. 2023 (AIB)- Le Premier ministre burkinabè Me Apollinaire Kyelem de Tambèla préside ce vendredi, la sortie de la 49e promotion des élèves sous-officiers de la gendarmerie nationale.

Ils sont au total 1 247 gendarmes dont 40 filles.

Agence d’information du Burkina

HO/ata

Burkina/Manga : des acteurs s’imprègnent des résultats d’études sur l’agriculture durable

Plusieurs acteurs publics et privés du monde rural prennent part à l’atelier

Burkina/Manga : des acteurs s’imprègnent des résultats d’études sur l’agriculture durable

Manga, 06 septembre 2023 (AIB) – Des représentants de services techniques du monde rural, de la société civile, de projets et programmes environnementaux et d’instituts de recherche sont réunis, à Manga, en atelier pour s’informer et débattre, deux jours durant, des résultats d’études de cas menées sur les interventions du projet Terres d’Opportunités au Sahel (LOGMe) dont les actions participent au développement d’une agriculture préservant l’écosystème de façon durable.

L’atelier de restitution et de mise en discussion des résultats des études de cas sur les acquis du projet terres d’opportunités au Sahel (LOGMe) et la formulation de note conceptuelle se tient, les 6 et 7 septembre 2023, à Manga, chef-lieu de la région du Centre-sud dans le cadre du projet « Accélérer la transition mondiale vers une agriculture durable – IKEA » mis en œuvre par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).

Des bénéficiaires du projet LOGMe prennent part aux travaux, aux côtés des acteurs des services techniques du monde rural, de la société civile, des projets et programmes environnementaux et des instituts de recherche.

« Il sera question durant ces deux jours de travaux de suivre la restitution du contenu de ces études et d’y apporter les contributions nécessaires afin de l’enrichir davantage », a expliqué la coordinatrice régionale du projet LOGMe, Félicité Vodounhessi, à l’ouverture des travaux.

Le projet LOGMe porté par l’UICN et d’autres structures partenaires sur financement du Ministère italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique à travers le Mécanisme mondial de la Convention des Nations-unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) a orienté principalement ses axes d’intervention sur les Solutions fondées sur la Nature (SFN).

La SFN, note Mme Vodounhessi, exhorte au passage d’une agriculture de subsistance ou industrielle à une agriculture diversifiée permettant à la fois de répondre aux besoins alimentaires des communautés et de faire prospérer la biodiversité.

Selon la coordinatrice régionale du projet LOGMe, Félicité Vodounhessi, les apports des participants vont contribuer à enrichir le document final

Il ressort des conclusions de la première étude en examen qu’en trois ans de mise en œuvre du projet LOGMe dans ses zones d’intervention du Centre-est et du Centre-sud au Burkina Faso, « le projet a pu s’engager résolument vers des résultats concrets », a soutenu le chef de projet « Accélérer la transition mondiale vers une agriculture durable – IKEA », Germain Goungounga.

« Les résultats des études montrent qu’à l’analyse, la plupart des actions entreprises peuvent être considérées comme répondant aux critères de l’agriculture durable selon les critères SFN », a ajouté M. Goungounga citant, à ce titre, entre autres, la culture des plantes fourragères, les activités de reboisement, la pratique de la Régénération naturelle assistée (RNA) et le développement des chaines de valeur de Produits forestiers non ligneux comme le miel, le karaté et le néré.

Dans la note conceptuelle d’actions en faveur de la santé des terres définie par la seconde étude, il s’est dégagé quatre principaux résultats, a informé également Germain Goungounga.

Le chargé de projet « Accélérer la transition mondiale vers une agriculture durable – IKEA », Germain Goungounga, note que le projet LOGMe est parvenu à des résultats concrets en terme de développement d’agriculture durable.

Il cite la mise en place de mesures efficaces de restauration, et de gestion durable des paysages agraires et l’amélioration de la productivité agrosylvopastorale et halieutique (ASP-H) grâce à des itinéraires techniques adaptés et à l’utilisation de semences sélectionnées et de races adaptées. Il y’a aussi, dit-il, le renforcement des bénéfices tirés des produits ASP-H grâce à une meilleure gestion et promotion des produits et la capitalisation et la mise à la disposition des décideurs nationaux et internationaux des expériences et leçons dans des formes et canaux adaptés.

A la lumière des apports et des recommandations qui seront formulés à l’issue des deux jours de travaux, le document final sur les études réalisées pourrait ainsi servir de boussole à des choix d’actions en faveur d’une agriculture respectueuse de l’environnement, a confié Félicitié Vodounhessi.

Elle a d’ailleurs invité les participants à œuvrer à cet effet. «Je vous exhorte à apporter vos contributions de qualité afin que nous puissions disposer d’un document final dont nous espérons influencera bon nombre de décisions allant dans le sens d’accélérer l’action visant à intégrer la santé des terres dans l’agriculture durable en tant que solution basée sur la nature au Burkina Faso», a-t-elle déclaré.

Agence d’information du Burkina

MZ/ata

La Cour européenne des droits de l’Homme bloque l’extradition de François Compaoré

La Cour européenne des droits de l’Homme bloque l’extradition de François Compaoré

 

Ouagadougou, 7 sept. 2023(AIB)-La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a demandé jeudi, à la France de surseoir à l’extradition de François Compaoré, estimant que les assurances fournies de par le passé par le Burkina Faso, devraient être réexaminées.

 

Dans un arrêt publié le 7 septembre 2023, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) s’est prononcée sur le décret pris le 21 février 2020 par la France, autorisant l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso.

 

Pour la CEDH, Paris doit réexaminer les assurances fournies par Ouagadougou, après les soubresauts socio-politiques intervenus en 2022.

La Cour a suivi François Compaoré qui assure que son extradition entraînerait des conséquences d’une gravité exceptionnelle sur sa sécurité et son intégrité physique, et violerait l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme (interdiction de la torture et des traitements inhumains ou dégradants).

 

En outre elle condamne l’État défendeur à lui verser 15.000 euros (Environ 9 millions 750 mille FCFA) pour ses frais d’avocats.

 

« Nous accueillons avec soulagement cette décision qui démontre l’indépendance et l’impartialité de la justice européenne, garante des droits fondamentaux, et nous regrettons que la France n’ait pas pris l’initiative de retirer le décret d’extradition signé le 21 février 2020 au fil d’une situation qui le rendait attentatoire aux droits et libertés de notre client », a réagi Me Clara Gérard-Rodriguez, avocate de François Compaoré, dans un communiqué.

 

En rappel, la justice burkinabè veut écouter François Compaoré, frère cadet du président Blaise Compaoré (1987-2014), pour sa présumée implication dans les assassinats du journaliste Norbert Zongo et de trois de ses compagnons, le 13 décembre 1998.

 

Au moment des faits, Norbert Zongo enquêtait sur la mort dans des circonstances troubles de David Ouédraogo, chauffeur de François Compaoré.

Agence d’information du Burkina

Sources : CEDH, AFP.

Photo: Jeune Afrique

Terrorisme : Le gouvernement burkinabè  privilégie la culture comme un autre «facteur de riposte» (ministre)

Terrorisme : Le gouvernement burkinabè  privilégie la culture comme un autre «facteur de riposte» (ministre)

Manga, 7sept.2023 (AIB)-Le ministre en charge de la Cuture, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a indiqué, jeudi, que le gouvernement du Burkina Faso privilégie «la culture comme facteur de riposte et de résilience» en plus des actions militaires, pour faire face à la crise sécuritaire et ses conséquences qui affectent le quotidien des Burkinabè, a constaté l’AIB.

« En réponse à cette crise sécuritaire qui nous est imposée avec son corollaire de détresse humanitaire, le gouvernement de Transition a privilégié, en plus des actions militaro-sécuritaires, la culture comme facteur de riposte et de résilience», a déclaré le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

M. Ouédraogo s’exprimait jeudi à Manga, à l’occasion du lancement d’une série de formations aux métiers d’art et d’artisanat d’art organisée par le gouvernement au profit de 500 personnes déplacées internes à travers le pays.

La teinture, le batik, le perlage, la saponification traditionnelle et le jeu d’acteurs sont, entre autres, les métiers concernés par ces sessions.

Pour Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, au-delà de l’assistance dont bénéficient les personnes déplacées internes de la part du gouvernement de la Transition, «la dynamique est de les accompagner à pouvoir être autonomes».

Et dans ce sens, « l’art et l’artisanat d’art sont des secteurs porteurs qui offrent des opportunités permanentes d’apprentissage de métiers et qui restent des alternatives majeures dans la promotion de l’auto-emploi», a-t-il dit.

«Dans ces moments difficiles de l’histoire du Burkina Faso, les mécanismes endogènes inspirés de nos valeurs sont déterminants dans la diversification des sources d’emplois et de création de richesse», a ajouté le ministre.

Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a invité les bénéficiaires à une pleine participation et à l’assiduité pour que l’apprentissage puisse produire les effets escomptés.

Depuis huit ans, le Burkina Faso est en proie à une crise sécuritaire et humanitaire, causée par des terroristes.

Agence d’information du Burkina

MZ/ata

Burkina/Manga : des acteurs s’imprègnent des résultats d’études sur l’agriculture durable

Plusieurs acteurs publics et privés du monde rural prennent part à l’atelier

Burkina/Manga : des acteurs s’imprègnent des résultats d’études sur l’agriculture durable

Manga, 06 septembre 2023 (AIB) – Des représentants de services techniques du monde rural, de la société civile, de projets et programmes environnementaux et d’instituts de recherche sont réunis, à Manga, en atelier pour s’informer et débattre, deux jours durant, des résultats d’études de cas menées sur les interventions du projet Terres d’Opportunités au Sahel (LOGMe) dont les actions participent au développement d’une agriculture préservant l’écosystème de façon durable.

L’atelier de restitution et de mise en discussion des résultats des études de cas sur les acquis du projet terres d’opportunités au Sahel (LOGMe) et la formulation de note conceptuelle se tient, les 6 et 7 septembre 2023, à Manga, chef-lieu de la région du Centre-sud dans le cadre du projet « Accélérer la transition mondiale vers une agriculture durable – IKEA » mis en œuvre par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).

Des bénéficiaires du projet LOGMe prennent part aux travaux, aux côtés des acteurs des services techniques du monde rural, de la société civile, des projets et programmes environnementaux et des instituts de recherche.

« Il sera question durant ces deux jours de travaux de suivre la restitution du contenu de ces études et d’y apporter les contributions nécessaires afin de l’enrichir davantage », a expliqué la coordinatrice régionale du projet LOGMe, Félicité Vodounhessi, à l’ouverture des travaux.

Le projet LOGMe porté par l’UICN et d’autres structures partenaires sur financement du Ministère italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique à travers le Mécanisme mondial de la Convention des Nations-unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) a orienté principalement ses axes d’intervention sur les Solutions fondées sur la Nature (SFN).

La SFN, note Mme Vodounhessi, exhorte au passage d’une agriculture de subsistance ou industrielle à une agriculture diversifiée permettant à la fois de répondre aux besoins alimentaires des communautés et de faire prospérer la biodiversité.

Selon la coordinatrice régionale du projet LOGMe, Félicité Vodounhessi, les apports des participants vont contribuer à enrichir le document final

Il ressort des conclusions de la première étude en examen qu’en trois ans de mise en œuvre du projet LOGMe dans ses zones d’intervention du Centre-est et du Centre-sud au Burkina Faso, « le projet a pu s’engager résolument vers des résultats concrets », a soutenu le chef de projet « Accélérer la transition mondiale vers une agriculture durable – IKEA », Germain Goungounga.

« Les résultats des études montrent qu’à l’analyse, la plupart des actions entreprises peuvent être considérées comme répondant aux critères de l’agriculture durable selon les critères SFN », a ajouté M. Goungounga citant, à ce titre, entre autres, la culture des plantes fourragères, les activités de reboisement, la pratique de la Régénération naturelle assistée (RNA) et le développement des chaines de valeur de Produits forestiers non ligneux comme le miel, le karaté et le néré.

Dans la note conceptuelle d’actions en faveur de la santé des terres définie par la seconde étude, il s’est dégagé quatre principaux résultats, a informé également Germain Goungounga.

Le chef du projet « Accélérer la transition mondiale vers une agriculture durable – IKEA », Germain Goungounga, note que le projet LOGMe est parvenu à des résultats concrets en terme de développement d’agriculture durable.

Il cite la mise en place de mesures efficaces de restauration, et de gestion durable des paysages agraires et l’amélioration de la productivité agrosylvopastorale et halieutique (ASP-H) grâce à des itinéraires techniques adaptés et à l’utilisation de semences sélectionnées et de races adaptées. Il y’a aussi, dit-il, le renforcement des bénéfices tirés des produits ASP-H grâce à une meilleure gestion et promotion des produits et la capitalisation et la mise à la disposition des décideurs nationaux et internationaux des expériences et leçons dans des formes et canaux adaptés.

A la lumière des apports et des recommandations qui seront formulés à l’issue des deux jours de travaux, le document final sur les études réalisées pourrait ainsi servir de boussole à des choix d’actions en faveur d’une agriculture respectueuse de l’environnement, a confié Félicitié Vodounhessi.

Elle a d’ailleurs invité les participants à œuvrer à cet effet. «Je vous exhorte à apporter vos contributions de qualité afin que nous puissions disposer d’un document final dont nous espérons influencera bon nombre de décisions allant dans le sens d’accélérer l’action visant à intégrer la santé des terres dans l’agriculture durable en tant que solution basée sur la nature au Burkina Faso», a-t-elle déclaré.

Agence d’information du Burkina

MZ/ata

Burkina : La nouvelle présidente de la CIL compte sur les talents de son équipe  pour relever les défis

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Burkina : La nouvelle présidente de la CIL compte sur les talents de son équipe  pour relever les défis

Ouagadougou, 7 septe. 2023 (AIB)-La nouvelle présidente de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), Dr Halguièta Nassa/Trawina, a indiqué jeudi, compter la diversité des talents et des idées de ses collaborateurs pour relever les défis qui se posent à l’institution de protection des données personnelles.

«La diversité de nos talents et de nos idées constituent un atout majeur sur lequel je compte m’appuyer pour relever les défis qui se présentent à nous», a indiqué la nouvelle présidente  de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), Dr Halguièta Nassa/Trawina.

M. Nassa s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion de sa prise de service présidée par le secrétaire général de la présidence du Faso, Mathias Traoré.

«Je m’engage à favoriser l’innovation, l’adaptabilité et l’ouverture d’esprit au sein de mon équipe, afin de saisir les opportunités qui se présentent à nous », a ajouté Dr Halguièta Nassa/Trawina.

Elle a placé  son mandat  sous le signe de l’innovation et de l’adaptabilité pour une meilleure appropriation d’une culture de la protection des données personnelles par chaque citoyen burkinabè et  pour l’instauration de cette culture dans les administrations publiques et privées.

Selon elle, la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) évolue dans un environnement en constante mutation où les questions liées au traitement des données à caractère personnel, notamment la protection de la vie privée, la sécurité des données et l’éthique constituent des enjeux importants.

«Ces enjeux soulignent l’importance de l’appropriation de la réglementation en vigueur, la loi N° 001-2021/AN du 30 mars 2021 par les populations, afin de garantir la protection des droits et des libertés individuelles tout en favorisant l’innovation et le développement technologique », a-t-elle ajouté.

Mme Nassa a exprimé son engagement à renforcer la coopération avec les partenaires nationaux, régionaux et internationaux dans le domaine de la protection des données.

Pour elle, les  défis liés à la vie privée transcendent les frontières et « il est essentiel que nous travaillions ensemble avec nos partenaires  en partageant nos connaissances et en tirant partie de nos expériences respectives pour relever ces défis de manière concertée ».

Mme Halguièta Nassa/Trawina a été nommée en Conseil des Ministres le 7 juin 2023, et succède ainsi à Mme Marguerite  Ouédraogo/Bonané qui occupait ce poste depuis 2012 et appelée à valoir ses droits à la retraite.

«J’éprouve une immense satisfaction pour avoir bénéficié de votre remarquable concours au quotidien quand bien même j’ai un pincement au cœur pour la séparation qui s’annonce, comme pour toute relation humaine qui se distend et qui porte en elle sa propre mélancolie », a indiqué Mme Ouédraogo.

Elle a adressé ses remerciements aux plus hautes autorités du Burkina, pour lui avoir fait l’honneur de lui confier cette tâche durant dix (10) années.

« Je vous sais grande travailleuse, déterminée et innovatrice. Votre statut d’enseignant-chercheure, de docteur en Informatique, votre ardeur au travail, votre ouverture d’esprit et votre sens des relations humaines, me permettent de dire que notre maison commune est entre de bonnes mains et que les chantiers ouverts sont assurés d’une bonne fin » a-t-elle- lancé à l’endroit de sa remplaçante.

En rappel, la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), s’occupe  de mettre en relief les actions d’informations et de sensibilisation, pour une meilleure protection, au Burkina Faso, des droits des personnes en matière de traitement de leurs données à caractère personnel, quels qu’en soient la nature, le mode d’exécution ou les responsables de traitement.

Agence  d’information du Burkina

LM-JEN/dnk/ata

Photos: DCRP CIL

Intelligence artificielle à l’école: l’Unesco recommande une limite d’âge

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Intelligence artificielle à l’école: l’Unesco recommande une limite d’âge

 

 PARIS, 7 sept 2023  – L’Unesco a appelé jeudi les gouvernements à « rapidement réglementer » l’usage des outils d’intelligence artificielle comme le chatbot viral ChatGPT dans les salles de classe, y compris en restreignant leur utilisation à des enfants plus âgés.

 

Dans un guide devant être rendu public jeudi, l’organisation des Nations Unies considère que les autorités publiques ne sont pas prêtes à gérer les problématiques éthiques liées à l’intégration des programmes d’intelligence artificielle en milieu scolaire.

 

Le remplacement des professeurs par de tels programmes pourrait affecter le bien-être émotionnel des enfants et les rendre vulnérables à la manipulation, avertit l’organisation basée à Paris.

 

Selon la directrice générale de l’Unesco, la Française Audrey Azoulay, citée dans un communiqué, « l’IA générative peut être une formidable opportunité pour le développement humain, mais elle peut aussi être la source de dommages et de préjudices ».

 

« Elle ne peut être intégrée dans l’éducation sans l’engagement du public et sans de solides garanties et réglementations gouvernementales », a-t-elle ajouté.

 

Les programmes d’IA générative accessibles au grand public se sont multipliés depuis fin 2022, lorsque ChatGPT, créé par la start-up californienne OpenAI, a démontré sa capacité à générer des essais, poèmes et conversations cohérentes à partir de questions succinctes.

 

Cet essor a aussi suscité des craintes sur de nouvelles formes de plagiat ou de triche au sein des écoles et des universités, sans toutefois venir diminuer l’attractivité d’un marché de l’éducation jugé potentiellement très lucratif.

 

La recommandation de l’Unesco indique que les outils d’IA ont le potentiel d’aider les enfants avec des besoins éducatifs spécifiques, en générant par exemple des sous-titres, à la condition que les enseignants, les utilisateurs et les chercheurs aident à les concevoir, et que les gouvernements réglementent leur usage.

 

Le guide ne s’avance toutefois pas à recommander à un âge minimum pour les écoliers, mais relève que ChatGPT ne peut selon ses propres conditions être utilisés par des moins de 13 ans. De nombreux commentateurs plaident pour relever le plafond à 16 ans, selon le rapport.

Avec l’AFP

Burkina/Education: Les lauréates du Bazèga présentent leurs prix d’excellence à leur supérieur hiérarchique

 

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Burkina/Education: Les lauréates du Bazèga présentent leurs prix d’excellence à leur supérieur hiérarchique

 Kombissiri (AIB)- Les lauréates de l’excellence nationale 2023 ont présenté dans la matinée de ce jeudi 7 septembre 2023, leurs prix à la directrice provinciale de l’éducation préscolaire primaire et non formelle,Mme Wendyam Véronique Woba/Koudougou.

Kirsi Céline Rouamba et Alimata Bancé, deux lauréates de l’excellence nationale 2023 ont présenté leurs prix à la directrice provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga, Mme Wendyam Véronique Woba/Koudougou.

Les deux lauréates accompagnées de la directrice de l’école centre « B » de Saponé, Edwige Bembamba disent être venues présenter leurs prix à leur supérieur hiérarchique et la remercier pour son soutien qui leur a permis de recevoir ces prix au plan national.

Pour la directrice provinciale, Wendyam Véronique Woba/Koudougou, c’est une joie pour elle de recevoir les lauréates de l’excellence nationale qui font honneur à la province et à la région du Centre-sud.

Ces prix, selon elle, sont le fruit des efforts qu’elles fournissent depuis des années. Après les avoir félicitées, la directrice provinciale a exhorté les lauréates à maintenir le cap.

Kirsi Céline Rouamba est professeur certifié des lycées et collèges, option français au lycée départemental de Saponé et Alimata Bancé, professeur certifié des écoles à l’école centre  »B » de Saponé.

À la cérémonie de l’excellence, elles ont reçu chacune une moto, un ordinateur portable, 250.000 FCFA, une assurance et une attestation de reconnaissance signée du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

En plus de ces prix, Mme Kirsi Céline Rouamba, super lauréate a reçu une villa de type F3 et la somme 500.000f. Elle recevra également une décoration prévue le 5 octobre prochain.

En rappel, la cérémonie de l’excellence nationale a eu lieu le 31 août 2023 à Ouagadougou dans la salle des banquets de Ouaga 2000.

Agence d’information du Burkina

TPT/no/ata/ak

Burkina: Justice, décisions gouvernementales et football, au menu des quotidiens

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Burkina: Justice, décisions gouvernementales et football, au menu des quotidiens

Ouagadougou, 7 sept. 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce jeudi font écho du Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025-2027, de l’adoption de projets de lois en conseil des ministres et du procès d’Adja la guérisseuse.

« Procès de la guérisseuse de Komsilga : 24 mois de prison dont 12 ferme requis contre +Adja+ », arbore en manchette, le journal privé Le Quotidien, évoquant ainsi l’audience tenue hier mercredi au Tribunal de grande instance (TGI Ouaga2).

Le journal parle du procès de neuf personnes dont Amsétou Larissa Nikiéma dite  la guérisseuse de Komsilga accusées de, entre autres infractions, «incitation à séquestration», «coups et blessures involontaires» et «atteinte à l’intimité de la vie privée».

A ce sujet, le quotidien national Sidwaya informe que le parquet a demandé au tribunal de reconnaitre les auteurs coupables des faits à eux reprochés et de condamner la principale accusée, Larissa Nikiéma à 24 mois de prison dont 12 mois ferme, assortie d’une amende de 3 millions FCFA.

Selon Sidwaya, les autres prévenus doivent écoper 24 mois ferme de 500 000 FCFA.

A en croire le quotidien national, le procureur a fait savoir qu’une autre plainte d’une patiente de dame Nikiéma est introduite au parquet pour les mêmes infractions pénales.

Sur le même sujet,  avec la photo de la principale prévenue à sa Une, le quotidien privé Le Pays ajoute que les autres prévenus ont reconnu les faits tandis que la guérisseuse a plaidé non coupable.

Sous un autre volet, Le Pays affiche : «  Conseil des ministres : Plusieurs contrôleurs généraux de police passent au grade d’inspecteur général de police ».

Le journal aborde ainsi, l’adoption en conseil des ministres, du décret portant nomination dans le grade d’Inspecteur général de police, la nomination dans le grade de contrôleur général de police, la nomination dans le grade de Commissaire Divisionnaire de police, la nomination dans le grade de Commissaire principal de police.

Il renseigne aussi que le conseil des ministres  a adopté trois rapports dont un projet de décret portant fixation des conditions de délivrance de l’autorisation d’installation et d’exploitation de station de recharge pour véhicules électroniques.

Toujours concernant le conseil des ministres, le quotidien national Sidwaya renchérit que le ministre en charge de la Santé dit avoir constaté une augmentation anormale des cas de dengue ces dernières semaines, essentiellement dans les régions des Hauts-bassins et du Centre.

Sous un autre volet, le quotidien Sidwaya S’interroge à sa machette : « Match Burkina Vers Eswatini : Quid de la forme du moment des 24 Etalons ? »

Selon le journal, léger échauffement et mise en place technique étaient au menu du J3 du stage des Etalons à Marrakech, hier 6 septembre.

Sidwaya relate que si la première cité est à deux matchs disputés en deux journées du championnat marocain, Edmond, lui, est à trois matchs à l’issue de la 3e journée de la Bundesliga.

D’après Le Pays, le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) se réunira par visioconférence ce jeudi 7 septembre 2023 pour discuter de l’attribution des deux futures CAN.

C’est à juste titre que le journal note que le suspense se voit prolongé pour au moins quelques jours, voire semaine, alors que ces derniers mois, un arrangement prêtant l’organisation de la CAN 2025 au Maroc et l’édition 2027 à l’Algérie avait fuité, faisant des remous.

 

Agence d’information du Burkina

SO/ak

L’ONU prête à recoopérer avec le Gabon après la mise en place d’un nouveau gouvernement

 

L’ONU prête à recoopérer avec le Gabon après la mise en place d’un nouveau gouvernement

POLITIQUE: GABON-ONU-POSITION

PRETORIA, 7 septembre. /TASS/. L’ONU est prête à reprendre sa coopération avec le Gabon après l’adoption d’une feuille de route pour le retour à l’ordre constitutionnel et la mise en place d’un nouveau gouvernement. C’est ce qu’a déclaré Abdou Abari, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale et chef du bureau des Nations unies dans la région, à l’issue d’une réunion à Libreville avec le président de la période de transition, le général de brigade Brice Oligui Nguema.

La position de l’ONU

« En principe, l’ONU, comme d’autres organisations internationales, condamne le changement anticonstitutionnel du pouvoir », a-t-il déclaré dans une interview accordée à la chaîne de télévision Gabon 24. « Nous appelons à un retour à l’ordre constitutionnel normal à travers toutes les étapes que le chef de l’Etat de transition a annoncées dans son discours d’investiture, la révision de la Constitution, de la loi électorale et la formation de nouvelles institutions de gouvernement compétentes. Tout cela permettra au Gabon de prendre un nouveau départ. Les Nations unies sont prêtes à reprendre leur coopération avec le Gabon une fois que la feuille de route [pour un retour à la démocratie] aura été adoptée et qu’un nouveau gouvernement aura été mis en place. Nos agences établiront des contacts avec l’administration transitoire et aideront le Gabon, un pays déterminant pour la stabilité de toute la région d’Afrique centrale ».

Coup d’État militaire

Le 30 août, un groupe de militaires gabonais de haut rang a annoncé à la télévision nationale la prise du pouvoir; les rebelles comprennent des membres de la Garde républicaine, des services de sécurité, de l’armée et de la police. Les putschistes ont annulé les résultats des élections du 26 août, remportées par le président sortant Ali Bongo Ondimba, dissous le gouvernement et suspendu les travaux des autres institutions républicaines. Un comité de transition et de restauration des institutions a été formé et, lors de sa réunion du 30 août, a déclaré Nguema chef de la période de transition. Le 4 septembre, il a prêté serment en tant que président de transition du Gabon.

Avec TASS

La guérisseuse de Komsilga et ses huit coaccusés repartent libres du tribunal

La guérisseuse de Komsilga et ses huit coaccusés repartent libres du tribunal

Ouagadougou, 7 sept. 2023 (AIB)-La guérisseuse Adja Amsétou de Komsilga et les huit autres prévenus, poursuivis pour des faits d’incitation d’arrestation, de séquestration et de bastonnade sur la personne de Hamidou Kanazoé, ont été condamnés dans la nuit de mercredi à jeudi, à des peines de prison et à des amendes, le tout assorti de sursis, rapporte Faso7.

La guérisseuse de Komsilga, Larissa Nikiéma dite Adja de Komsilga, a été condamnée à 3 ans d’emprisonnement et 1 million F CFA d’amende, le tout assorti de sursis.

Ses huit coprévenus, ses employés, ont été condamnés chacun à 4 ans de prison avec le paiement d’une amende de 500 000 F CFA, le tout assorti de sursis, renseigne Faso7.com.

Agence d’information du Burkina

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