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Séno : La troisième session du cadre de concertation mise sur la stabilisation de l’axe Ouagadougou–Kaya–Dori–Djibo

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Séno : La troisième session du cadre de concertation mise sur la stabilisation de l’axe Ouagadougou–Kaya–Dori–Djibo

Dori, 18 nov. 2025 (AIB) – Le secrétaire général de la région du Sahel, Auguste Kinda, a présidé mardi à Dori les travaux de la troisième session du cadre de concertation régionale sur la sécurisation et la stabilisation de l’axe Ouagadougou–Kaya–Dori–Djibo.

Cette rencontre statutaire a réuni des représentants de l’administration, des partenaires techniques et financiers ainsi que des organisations locales, autour des défis de stabilisation et de relèvement de la région.

Selon le directeur régional de l’Économie et de la Planification du Sahel, Harouna Kaboré, la session vise à présenter les activités programmées pour soutenir la sécurisation et le développement de l’axe Ouagadougou–Kaya–Dori–Djibo (OKDD), corridor vital pour les échanges économiques et sociaux.

Parmi les actions phares, M. Kaboré a cité la réalisation d’un aérodrome à Dori, infrastructure stratégique pour le désenclavement aérien du Sahel et l’amélioration de la mobilité sécurisée.

La mise en œuvre d’activités de résilience économique et sociale au profit des populations vulnérables figure également parmi les priorités. Il s’agit notamment d’appuis à la relance économique locale, au renforcement des moyens d’existence et à la protection sociale dans un contexte marqué par l’insécurité et les déplacements de populations.

Par ailleurs, la construction et la réhabilitation d’infrastructures urbaines devront permettre d’améliorer le cadre de vie et de soutenir la dynamique de développement territorial.

Présent à la rencontre, le représentant de l’ambassadeur de l’Union européenne au Burkina Faso, Marc Duponcel, a salué les initiatives régionales et réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner les efforts nationaux de stabilisation et de développement.

Il a rappelé que l’Union européenne finance plusieurs actions en cours dans le Sahel et a encouragé la poursuite du partenariat de qualité établi avec les autorités régionales. Pour lui, l’efficacité de ce partenariat illustre la détermination partagée d’améliorer les conditions de vie des populations touchées par la crise.

Le Secrétaire générale de la région, Auguste Kinda, a rappelé que le cadre de concertation régionale, créé le 22 avril 2011, constitue un espace d’échanges, de formation et d’harmonisation des approches de développement entre les différents acteurs.

Il a exprimé sa gratitude aux partenaires techniques et financiers pour leurs efforts constants visant à renforcer la résilience et le bien-être des populations du Sahel.

En réunissant les acteurs autour des priorités de stabilisation de l’axe Ouagadougou–Kaya–Dori–Djibo et de relèvement socio-économique, la troisième session du cadre de concertation régionale confirme la volonté collective d’accompagner le Sahel vers davantage de sécurité, de cohésion et de développement durable.

Agence d’Information du Burkina
AMM/bak

Yaadga/Faso Mêbo : Deux sites ouverts pour recevoir les contributions

Burkina-Yaadga-Faso Mêbo- Lancement

Yaadga/Faso Mêbo : Deux sites ouverts pour recevoir les contributions

Ouahigouya, 18 nov. 2025 (AIB) – Les sites de Gondologo (route de Tougan) et de Somyaga (route de Ouaga) ont été ouverts mardi dans la région de Yaadga pour recevoir les contributions à l’initiative présidentielle Faso Mêbo, 

Le conseiller technique du gouverneur de la région de Yaadga, Issouf Savadogo, a reçu mardi 18 novembre 2025 des contributions pour Faso Mêbo, marquant l’ouverture de la réception des appuis à l’initiative présidentielle dans cette région du pays.

À l’instar des autres régions du pays, celle de Yaadga a entamé la réception des dons de Faso Mêbo en vue de donner un autre visage aux différentes villes de la région.

Selon le représentant du gouverneur de la région, Issouf Savadogo, ce lancement est aussi un appel aux citoyens de la région à s’engager pour soutenir l’initiative présidentielle.

« Nous invitons les fils et filles de cette belle région à apporter leurs contributions de quelque nature que ce soit pour un succès éclatant de Faso Mêbo dans notre région », a-t-il déclaré.

Il a spécialement invité la jeunesse, « cheville ouvrière du développement », à s’approprier l’initiative qui nécessite aussi une force physique.

La chargée de mission à la présidence du Faso, Sanata Ouédraogo, a indiqué que l’initiative Faso Mêbo de la région de Yaadga faisait partie des attentes des habitants de toutes les quatre provinces que sont le Loroum, le Passoré, le Yatenga et le Zondoma.

Séance tenante, le président des producteurs de la pomme de terre du Burkina, Isso Sawadogo, a offert 20 tonnes de ciment en vue de soutenir l’initiative. Il a saisi l’occasion pour inviter les bonnes volontés à emboîter le pas.

L’équipe de coordination régionale rassure les contribuables d’une bonne gestion des différents dons qui parviendront au niveau des sites de Gondologo (route de Tougan) et de Somyaga (route de Ouaga).

Agence d’information du Burkina

Kni/pn/yos

Gourma : 75 usagers interpellés et commis aux travaux d’intérêt général pour non-port du casque

BURKINA-GOURMA-SECURITE-PORT-CASQUE

Gourma : 75 usagers interpellés et commis aux travaux d’intérêt général pour non-port du casque

Fada N’Gourma, 18 nov. 2025 (AIB)-Un contrôle conjoint de l’Office national de la sécurité routière (ONASER), de la police municipale et de la police nationale, mené ce mardi 18 novembre 2025 à Fada N’Gourma, a conduit à l’interpellation de 75 usagers pour non-port du casque. Les contrevenants ont été commis aux travaux d’intérêt général sur le site de l’initiative présidentielle Faso Mêbo.

Selon les statistiques du contrôle, mené après plusieurs séances de sensibilisation sur le port du casque, 60 motos et 4 tricycles ont été saisis en l’espace de 30 minutes.

Les usagers appréhendés ont été orientés immédiatement vers les travaux d’intérêt général, en plus de l’acquittement des amendes prévues.

Malgré les sanctions, certains contrevenants disent apprécier l’initiative.

Le peintre, Relwendé Aimé a dit être content de travailler sur le site de Faso Mêbo.

«C’est vrai que c’est suite à une infraction, mais je me réjouis tout de même parce que je contribuerai ainsi à la construction de mon pays», a-t-il confié.

Même son de cloche pour Abdou Alidou, interpellé pour les mêmes raisons, il a expliqué qu’il circulait sans casque lorsque qu’il fut interpellé.

«Circuler sans porter le casque est dangereux. Je conseille aux autres usagers de porter leurs casques avant de prendre la route », a ajouté l’interpellé.

Pour le directeur de la police municipale de Fada N’Gourma, Yacouba Nakaré, les opérations de contrôle interviennent après une longue phase de sensibilisation.

Il a précisé que les travaux d’intérêt général imposés s’étendent pour l’instant sur une journée.

«Toutefois, avec le passage à une phase plus répressive, la durée pourrait aller jusqu’à une semaine en cas de récidive», a indiqué Yacouba Nakaré.

Les Forces de sécurité entendent poursuivre ces opérations afin de réduire les accidents liés au non-respect du port du casque dans la cité de Yendabli.

Agence d’information du Burkina

KAC/HB/OO

Ici j’ai demandé aux joueurs de porter l’ambition du pays », Papy Dagba

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« Ici j’ai demandé aux joueurs de porter l’ambition du pays », Papy Dagba

Doha, 18 nov. 2025 (AIB)-Le vice-président chargé de la commission du football de base, de jeunes et en milieu scolaire et universitaire à la Fédération burkinabè de football, Raymond Papy Dagba est à Doha avec les Etalons cadets pour la Coupe du monde U17. Il joue un rôle essentiel dans le dispositif environnemental au sein de l’équipe et arrive à inculquer l’esprit de combattant dans le mental des mômes. Il leur a demander dans l’entretient qu’il a accordé à l’AIB, de se battre pour le trophée qui est l’ambition du peuple burkinabè. 

Quelle est votre appréciation par rapport à la qualification des Etalons cadets pour les 8e de finale de la coupe du monde U17 face à la tenante du titre l’Allemagne?

C’était un match d’une haute capacité et les enfants étaient préparés pour cela, parce que nous savions que l’équipe allemande était la championne d’Europe et du monde en titre. Ils étaient très aguerris. Ils sont habitués à ces genres de compétitions. Nous avions mis en place une stratégie avec le coach qui est formidable. Et je félicite le coach pour ce qu’il a fait. Il a travaillé sur le système allemand et nous avions vu les failles. Dans toute équipe il y a un leader technique. Nous avons la chance d’avoir un certain Mohamed Zongo dans notre équipe. Un joueur magique que tout le monde du sport parle. Hier j’ai été interviewé sur la chaine qatarie. C’était une première et je remercie les autorités qataries parce qu’ils m’ont donné l’occasion de parler du football de mon pays. Aujourd’hui Mohamed Zongo a prouvé aux yeux du monde qu’il est un grand joueur et que le Burkina est une grande équipe.

Il y a ce que les entraineurs font comme travail, il y a la valeur intrinsèque des joueurs et il y a l’environnement de l’équipe. Est-ce que vous pouvez nous expliquer votre apport aux sein des Etalons cadets?

En tant que responsable des Etalons cadets, j’ai toujours été depuis 1999, date de la première coupe du monde que nous avons joué. Je suis comme un directeur sportif. Je porte en moi les ambitions de l’équipe et ici j’ai demandé aux joueurs de porter l’ambition du pays. Vous savez ce que vit notre pays, la souffrance que les gens vivent de là où ils sortent. J’essaie de les manager au mieux, chacun pour qu’ils soient à leur meilleur forme. J’essaie de discuter techniquement aussi avec les entraineurs parce que je suis aussi un coach. J’ai mes diplômes d’entraîneur. Je suis même allé faire le diplôme d’instructeur au Pays-Bas avec Brama Traoré l’actuel entraineur des Etalons A. Je mets cette vision au service de mon pays. C’est ce que j’ai toujours fait. C’est difficile de comprendre. Le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré l’a dit lui même, que c’est une joie d’écouter Papy parler. C’est tellement intense au point qu’il se demandait s’il ne va pas m’amener au front pour que je manage les jeunes soldats, et ça m’a fait rire. Mais la confiance qu’il m’a donné, sincèrement beaucoup dans ma vie, ne m’ont pas donné cette confiance. Aujourd’hui j’essaie de faire tout pour qu’il ait ce plaisir, que le peuple burkinabè ait ce plaisir à travers le sport, à travers le football, à travers ces jeunes joueurs. J’apporte mon soutien de façon inconditionnelle, de façon passionnelle.

En plus de vos diplômes d’entraîneur, comment vous arrivez à faire assimiler les jeunes, sur le côté mental pour qu’ils se défoncent sur le terrain de la sorte?

C’est des enfants et il faut les prendre comme telle. Il faut les éduquer sur le plan du football et il y a des paliers qu’ils doivent franchir. J’essaie de leur montrer qu’ils ont été validés par les coachs, par la Fédération burkinabè de football et par le peuple burkinabè. La validation s’est faite par leur valeur intrinsèque . C’est une chance pour eux de porter le maillot du Burkina avec le drapeau et c’est une fierté. Ils doivent assumer ce drapeau, ils doivent honorer ce maillot. C’est ce que je leur dit à chaque fois. Je regarde chacun dans son pallier, dans sa façon de jouer, dans sa façon d’être. Il arrive souvent que les enfants ont des difficultés autour parce que c’est une équipe. Quand on vit ensemble il y a toujours des soubresauts, des petites difficultés qu’on rencontre. Individuellement je peux discuter avec eux. J’essaie de leur montrer que ta capacité réelle c’est ça. Ne va pas aller au delà de ta capacité réelle. Fait seulement ce que tu connais. Ça sera bien fait et ça va aller pour toi. C’est cette façon individuelle que j’essaie d’inculquer aux jeunes. C’est ce que j’ai dit au petit Zongo: j’espère de toi un but. Tu es très fort du pied gauche. Si tu as une occasion, si tu vois une faille n’hésite pas. Fait ta frappe. Il a toujours fait ça depuis le premier match et aujourd’hui ça nous a sauvé. C’est de cette façon que je procède. Il faut les mettre en confiance. On ne gage rien dans la facilité. Tout ce qu’on obtient dans la vie c’est dans la difficulté. Je les ai rappelé cette parole divine, quand Dieu a dit à Moïse de prendre son peuple et traverser la mer rouge et il aura la liberté et le bonheur. Mais il a fait 40 ans dans la difficulté, dans la famine, la souffrance avant d’atteindre Israël. C’est pour dire que dans la vie, on ne gagne rien dans la facilité. Il faut se battre. Ils ont une chance. Aujourd’hui, en jouant bien vous pouvez changer votre vie et celle de vos familles. Je leur ai demander s’ils veulent être dans la misère, ils ont dit non. J’ai dit donc qu’il faut se battre même si tes couilles vont rester sur le gazon. C’est ainsi que tu vas devenir quelqu’un. C’est difficile mais tu l’obtiendra forcément.

Est-ce qu’à cette compétition, vous avez un slogan comme d’habitudes pour galvaniser davantage les joueurs?

Il y a toujours un slogan qui est magique qu’ils retiennent tous. Je leur ai fait comprendre qu’ils sont de la génération des ripous et ils le scandent à chaque match. Je leur ai fait comprendre qu’ils sont des guerriers. Vous ne devrez jamais abandonner. C’est votre vie à vous.

Avez une idée de cette équipe ougandaise qui sera face à vous pour les 8e de finale?

Oui c’est une équipe athlétique avec des individualités. Mais tactiquement ils peinent un peu. Nous avons travaillé la-dessus. Ils sont forts à un contre un. J’ai regardé leur match contre le Sénégal avant de suivre notre match. Ils sont costauds et nous verrons ce que nous allons faire avec les coachs mais c’est eux coachs qui détiennent la stratégie à mettre en place. Je ne fais que les accompagner.

Agence d’information du Burkina

Interview réalisé à Doha par Adama SALAMBERE

Mondial U17 Qatar 2025: le Burkina dompte l’Ouganda et se hisse en quart de finale

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Mondial U17 Qatar 2025: le Burkina dompte l’Ouganda et se hisse en quart de finale

Doha, 18 nov. 2025 (AIB)-Les Etalons cadets du Burkina Faso se sont hissés mardi pour les quarts de finale de la coupe du monde de leur catégorie en battant à Aspire Zone Pitch 5, aux tirs au but, leurs homologues ougandais, les Cranes U17, par 5 à 3, après un nul (1-1) au temps règlementaire, a constaté l’AIB sur place. 

Les « Boys » d’Oscar Barro ont su résisté au défi physique imprimé par les Ougandais dès les 15 premières minutes de jeu. Après l’orage, les Etalons cadets déroulent leur plan de jeu, évitent tout contact physique et équilibre le jeu jusqu’à la pause.

Du retour des vestiaires, les Cranes U17 maintiennent la cadence et s’accaparent du ballon. Ils réussissent à surprendre le dernier rempart burkinabè Rahim Ouattara et ouvrent le score par Nkoola Arafat (56e). L’équipe burkinabè monte le curseur et réagi. L’homme du match de la partie, Mohamed Zongo (élu pour la 2e fois dans cette compétition) surplombe la défense ougandaise et trouve Alassana Bagayogo pratiquement seul à l’orée des 5,5 mètres pour l’égalisation (77e).

Après l’égalisation les poulains d’Oscar Barro ont pris le contrôle du match mais ne sont pas parvenus à concrétiser leurs multiples occasions de but jusqu’aux coup de sifflet finale de l’arbitre. C’est aux épreuves des nerfs que les Etalons U17 vont se montrer adroits devant les buts, réalisant un cent pour cent (5 tirs réussis sur 5).

Objectif trophée pour les Etalons cadets

« On avait notre plan. On a dit aux jeunes qu’il fallait éviter les contacts, le corps à corps. Il fallait relâcher très vite les ballons et faire beaucoup de déplacement, des courses croisées pour pouvoir perturber cette équipe ougandaise. Dans le contenu du jeu, on est satisfait parce que les jeunes ont su revenir. C’est pas donné à n’importe qui de le faire devant une telle équipe très costaud physiquement avec des individualités très solides devant », s’est exprimé l’entraîneur Oscar Barro.

Le technicien burkinabè y a cru jusqu’au bout. « La seule chose qu’ont arrivait pas à faire, c’était de mettre au fond mais il fallait croire. Voila pourquoi nous avons procédé à des changements pour apporter plus de fraicheur dans le jeu. Les joueurs se valent. C’est une famille et chacun doit attendre son tour pour donner le meilleur de lui même pour que l’équipe continue de progresser », a-t-il ajouté.

Pour le capitaine de l’équipe Chérif Barro cette qualification « est une joie qu’on ne peut pas expliquer. C’est pas donné à tout le monde d’être le capitaine d’une Nation comme le Burkina Faso, de venir en coupe du monde et de réaliser ces performances. Je suis fier et je remercie mes coéquipiers, le staff technique, tout le monde, le peuple burkinabè du soutien ».

« Ce peuple nous aide à rêver. On rêve du trophée et inchallah on va le remporter. Depuis le début de cette compétition on a mis dans la tête que c’est pour aller remporter la coupe. Pour ce match on savait que ça allait être difficile et c’est dans ces moments difficiles qu’il faut être fort pour passer. La suite sera belle et on y mettra les moyens pour que cette suite nous soit favorable vraiment ».

Les Etalons cadets devront maintenant barrer la route à la Squadra Azura U17 d’Italie le 21 novembre prochain, s’ils tiennent à leur promesse.

Agence d’information du Burkina

as/ata

Guiriko : L’école Farakan “C” participe à la montée synchronisée des couleurs dans le cadre de la campagne « Dèmè Sira »

Burkina/Éducation-Solidarité-Montée-Couleurs

Guiriko : L’école Farakan “C” participe à la montée synchronisée des couleurs dans le cadre de la campagne « Dèmè Sira »

Bobo-Dioulasso, 17 nov. 2025 (AIB) – L’École primaire publique Farakan “C” a pris part, lundi matin, à la montée synchronisée des couleurs nationales organisée de 7h30 à 8h30 dans l’ensemble des établissements scolaires et universitaires du Burkina Faso par le ministère de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale, sous le très haut patronage du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

À Farakan “C”, la cérémonie s’est déroulée en présence du Directeur régional de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle du Guiriko, Soilliou Karantao, du Directeur provincial du Houet, Raoul Tuina, de la Cheffe de Circonscription d’éducation de base de Bobo 1, Fanta Traoré/Séré, ainsi que de membres du conseil d’école.

L’initiative vise à renforcer le patriotisme, la solidarité et l’esprit civique chez les apprenants. Après la levée du drapeau, l’élève Seydou Sanon, en classe de CM2, a livré un message sur le thème « Semez la graine de la solidarité », rappelant que chaque fibre du drapeau appelle à la compassion, à l’entraide et à la responsabilité citoyenne.

Les autorités éducatives ont ensuite assisté à un cours d’éducation citoyenne animé par l’enseignant Sitiéré Sanou, axé sur le thème : « La solidarité, notre force commune ».

En marge de la cérémonie, les responsables de l’éducation ont échangé avec le conseil d’école puis avec les enseignants. Ils ont félicité les acteurs pour leur engagement, salué les résultats obtenus au CEP 2025 et encouragé l’équipe pédagogique, dirigée par Amadou Bangré, à poursuivre les efforts pour la session 2026.

Agence d’information du Burkina
AB/yos

Loropéni: L’école primaire Barryèra prend part à la campagne patriotique éducative Dèmè Sira

Burkina/Djôrô-Civisme- Scolaire

Loropéni: L’école primaire Barryèra prend part à la campagne patriotique éducative Dèmè Sira

Loropéni, 18 nov. 2025 (AIB) – L’école primaire de Barryèra de la circonscription d’éducation de base (CEB) de Loropéni a procédé à la montée de couleurs synchronisée, le 17 novembre, dans le cadre de la campagne nationale de sensibilisation et de mobilisation citoyenne « Dèmè Sira »
La montée des couleurs a été suivie par la lecture du message officiel de la campagne intitulé « semez la graine de la solidarité ».

Après la levée du drapeau, un échange participatif d’environ 30 min s’est tenu dans les classes sur le thème : « La solidarité, notre force commune »
Le titulaire de chaque classe a donné une explication approfondie du sens de la solidarité et la mise en œuvre de micro-actions solidaires dans l’école et la communauté. A travers des exemples concrets, il abordé le sujet de solidarité à l’école, en famille et dans la communauté, pour aider les élèves à s’approprier les valeurs de vivre -ensemble et de soutien mutuel.

Les apprenants ont pris l’engagement de semer la graine de la solidarité dans leur coeur et dans leurs familles.
La campagne Dèmè Sera est placée sous le Très Haut Patronage du président du Faso, Ibrahim Traoré. Elle vise à promouvoir les valeurs de solidarité, de patriotisme, d’entraide et de cohésion sociale auprès des apprenants,en associant l’acte civique de la levée des couleurs à un moment d’éducation citoyenne.
SPS/AZ

Burkina/Education : Le projet PROSIPE offre 500 bourses et des vivres à 146 cantines dans trois régions

Burkina-Education-Appui-Cantines-PROSIPE

Burkina/Education : Le projet PROSIPE offre 500 bourses et des vivres à 146 cantines dans trois régions

Koudougou, 18 nov. 2025 (AIB) – Le projet de renforcement de l’offre de services intégrés de protection et d’éducation (PROSIPE) a remis mardi à Koudougou des vivres pour 146 cantines et des bourses scolaires, le tout estimé à plus de 492 millions FCFA pour améliorer l’accès et le maintien des enfants à l’école dans les régions du Nando, Bankui et Sourou. 

D’une valeur de 460 millions de FCFA, les vivres destinés à 146 cantines scolaires permettront d’alimenter plus de 67 324 élèves. Les bourses scolaires pour 500 élèves défavorisés sont constituées de bicyclettes, lampes solaires, rations sèches et frais d’écolage, pour un montant d’environ 32 millions de FCFA.

L’activité s’inscrit dans le cadre du Projet de renforcement de l’offre de services intégrés de protection et d’éducation (PROSIPE), mis en œuvre par un consortium d’ONG conduit par EDUCO Burkina Faso, avec l’appui financier de l’Union européenne et de la Coopération suisse.

Selon les responsables du projet, ces appuis visent à améliorer l’accès et le maintien des enfants dans le système éducatif, en particulier ceux vivant dans des zones confrontées à des défis économiques ou sociaux. L’objectif principal du PROSIPE est de réduire les obstacles qui empêchent les enfants vulnérables d’aller régulièrement à l’école et de bénéficier d’un apprentissage de qualité.

Représentant l’ONG EDUCO, chef de file du consortium qui met en œuvre le projet, Mme Gounabou/Ouédraogo Lucie a rappelé que PROSIPE se veut une réponse complète aux besoins des enfants.

« Ces appuis sont une promesse, celle de donner à chaque enfant une chance réelle de rester à l’école et de réussir. Notre ambition est d’aider les plus vulnérables à franchir les barrières qui les éloignent d’une éducation de qualité », a-t-elle déclaré.

Selon Mme Gounabou, les vivres permettront aux cantines de fonctionner correctement et de maintenir les enfants à l’école, tandis que les bourses contribueront à alléger les charges des familles.

Le président de la délégation spéciale de Koudougou, Amédée Paré, a exprimé la gratitude de la commune envers EDUCO et ses partenaires, rappelant que ces appuis viennent soulager des familles confrontées à la précarité, au manque de moyens et à l’éloignement des écoles.

Pour sa part, le directeur régional de l’enseignement primaire, Abylaicé Rouamba, a relevé que ces actions s’inscrivent en droite ligne des réformes éducatives en cours, notamment l’inclusion scolaire. « Une société juste est celle qui pense aussi aux plus vulnérables », a-t-il indiqué.

« Les vélos vont nous permettre d’arriver à l’heure à l’école et les lampes solaires vont nous aider à bien étudier le soir. Nous promettons de travailler dur », s’est réjoui le représentant des bénéficiaires directs, Nassa Fidèle, tout en réaffirmant l’engagement des bénéficiaires à honorer la confiance placée en eux.

Agence d’information du Burkina

FGB/PB/yos

Les promoteurs culturels et touristiques veulent un échange direct avec le capitaine Traoré

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Les promoteurs culturels et touristiques veulent un échange direct avec le capitaine Traoré

Ouahigouya, 18 nov.2025 (AIB) – Les promoteurs privés d’entreprises culturelles et touristiques ont demandé un cadre de dialogue direct avec le président du Faso, mardi à Ouahigouya.
Dans une recommandation commune issue de la rencontre entre l’Administration et le privé, il est souhaité « un dialogue direct entre les acteurs privés de la culture et du tourisme avec son Excellence le président du Faso »
Les promoteurs touristiques ont recommandé spécifiquement la mise en place d’un conseil national du tourisme, la décentralisation des marchés publics en matière de restauration au bénéfice des acteurs locaux ou encore le respect de la réglementation touristique par les compagnies aériennes, accusées de démarcher des clients au detail. Quant aux acteurs culturels, ils ont recommandé un plaidoyer en faveur de la construction d’infrastructures culturelles dignes au titre des Grands projets du président du Faso. Il a aussi souhaité l’amélioration de la prise en charge des artistes à la Semaine nationale de la culture (SNC), notamment en ce qui concerne l’hébergement, la mobilité ou encore les primes aux lauréats.
Le Secrétaire général du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Fidèle Tamini, a promis d’en rendre fidèlement compte à sa hiérarchie.
Ces recommandations ont été formulées à la demande du ministère en charge de la culture et du tourisme à traverse une session de deux jours de la Rencontre Administration-Secteur privé de la culture et du tourisme (RASPCT).
Six recommandations sur sept, adoptées en 2023 dans le même cadre, ont été mises en oeuvre totalement ou partiellement.
Agence d’informations du Burkina.

Clôture de la RASPCT 2025 après deux jours de travaux avec les promoteurs culturels et touristiques

Burkina-Culture-Tourisme-Promotion- Partenariat

Clôture de la RASPCT 2025 après deux jours de travaux avec les promoteurs culturels et touristiques

Ouahigouya, 18 nov. 2025 (AIB) – Le Secrétaire général du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Bètamou Fidèle Aymar Tamini, a clos la session 2025 de la Rencontre Administration-Secteur privé de la culture et du tourisme, mardi soir à Ouahigouya.

Représentant le ministre en charge des secteurs de la culture et du tourisme, M Tamini a mis fin à deux jours de travaux jugés « intenses » entre les cadres de l’Administration et les représentants des acteurs non étatiques du tourisme et de la culture et consacrés à la recherche de solutions pour booster le tourisme interne. La rencontre a connu deux communications, quatre panels et des ateliers sectoriels entre acteurs. 12 préoccupations pour les acteurs touristiques et 11 pour les promoteurs culturels ont été exposés et débattus en plus des interventions individuelles des participants.

Le Secrétaire général, Fidèle Tamini, assisté de la Directrice générale du Tourisme, Monique Ouédraogo/ Ilboudo et du Directeur général de la Culture et des Arts, Moctar Sanfo ont répondu aux doléances des acteurs.

Les échanges ont en outre permis d’abordé les difficultés majeures qui freinent l’essor des secteurs concernés et d’explorer les pistes d’action qui renforceront la culture et le tourisme dans leur rôle de transformateur social et économique du pays.
« Mon département reste engagé à vos cotés », a déclaré le Secrétaire général, citant son ministre.

« Nous ne menagerons aucun effort pour rester à votre écoute et vous accompagner dans la mesure des moyens mis à notre disposition afin que les actions engagées trouvent une traduction concrète sur le terrain », a ajouté M Tamini.

Il a invité chaque acteur devretour chez lui, à un engagement « collectif et constant » pour la réalisation de la vision du président du Faso et l’atteinte des objectifs du plan d’action pour la stabilité et le développement.

Le Secrétaire général de Yaadga, Pierre Claver Bancé, a salué le choix de sa région pour abriter cette session ainsi que la grande mobilisation, le choix du thème et la qualité des échanges.

La Rencontre Administration-Secteur privé de la culture et du tourisme s’est ouverte hier lundi sous le thème » Patrimoine culturel et promotion du tourisme interne: quelle synergie d’action entre acteurs pour le développement des secteurs de la culture et du tourisme »

Agence d’Information du Burkina

Burkina: SEVE-Africa appuie la Mairie de Kaya avec 11,25 tonnes de vivres pour assistance à 450 ménages hôtes, retournés et PDI

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Burkina: SEVE-Africa appuie la Mairie de Kaya avec 11,25 tonnes de vivres pour assistance à 450 ménages hôtes, retournés et PDI

Ouagadougou, 18 nov. 2025 (AIB)- L’Association soutenir l’émergence et la valorisation de l’économie locale en Afrique (SEVE-Africa), a appuyé ce mardi, la Mairie de Kaya pour la mise en œuvre de son plan de contingence avec 11,25 tonnes de vivres afin d’assister 450 ménages vulnérables (Personnes déplacées internes (PDI) et hôtes) de la commune Kaya.

D’une valeur totale de 5 millions de FCFA, le don est composé de 3,75 tonnes de riz, soit 150 sacs de 25 kg et de 7,5 tonnes de maïs, soit 300 sacs de 25 kg.

Cet appui est destiné aux ménages PDI et hôtes vulnérables ainsi qu’aux ménages retournés dans leurs localités d’origine au sein de la commune.

Le don a été réceptionné par la Présidente de la Délégation Spéciale de la commune de Kaya, Solange Kima/Minoungou en présence du Directeur pays d’Oxfam Burkina.

Elle a remercié SEVE-Africa et ses partenaires pour ce geste qui vient soulager les ménages vulnérables et les PDI de sa commune.

Selon la coordonnatrice de SEVE-Africa, Sandrine Diallo/Kaboré, l’initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcer la résilience et la cohésion sociale des populations affectées par les crises et les impacts du changement climatique dans la région du Centre-Nord », mis en œuvre par SEVE-Africa dans la commune de Kaya avec l’appui technique et financier de Oxfam Burkina et du Ministère fédéral de la coopération économique et du développement d’Allemagne » ou Bundes Ministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (BMZ).

Elle a également indiqué que l’Association prévoit, dans les prochains jours, d’autres initiatives similaires pour accompagner la délégation spéciale communale de Kaya dans la prise en charge des PDI et des ménages vulnérables.

La représentante des bénéficiaires, Aguiratou Ouédraogo, a remercié SEVE-Africa pour son acte de générosité à leur égard et a exhorté l’ensemble des bénéficiaires à éviter de détourner ou de revendre les vivres, destinés exclusivement à la consommation.

A la suite de la remise des vivres, la Coordonnatrice de SEVE-Africa, a participé à une réception provisoire de la clôture d’un jardin nutritif aménagé au profit des femmes déplacées internes et hôtes du village de Dahisma, situé à une dizaine de kilomètres de Kaya.

Agence d’information du Burkina

BAK/HB/OO

20E ÉDITION SEMAINE DU NUMÉRIQUE

20E ÉDITION SEMAINE DU NUMÉRIQUE

– Positionner le pays dans la sphère mondiale
– La souveraineté numérique, un impératif national

‎(Ouagadougou, 18 novembre 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a ouvert ce mardi 18 novembre 2025, la 20e édition de la Semaine du numérique sur le site du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO).

Après deux décennies de célébration du numérique, le moment est venu de faire le bilan et de se projeter vers l’avenir, indique le Président du Faso. Des progrès ont été réalisés, mais le Capitaine Ibrahim TRAORÉ demeure convaincu que « le Burkina Faso reste encore loin de ses objectifs numériques ».

Dans la dynamique de la Révolution Progressiste Populaire, la souveraineté numérique est un impératif national. C’est pourquoi, sur les instructions du Président du Faso, un programme ambitieux de transformation numérique sur 12 points a été lancé, avec pour objectif d’atteindre en 2030, un niveau de développement exceptionnel.

Il s’agit pour le Capitaine Ibrahim TRAORÉ de positionner le pays dans la sphère mondiale grâce au numérique, désormais indispensable dans tous les secteurs : santé, éducation, sécurité, défense, etc. Pour moderniser l’administration, réduire les lenteurs et améliorer les services publics, la digitalisation est présentée comme un outil clé, surtout dans la lutte contre la corruption, qui affecte toute l’Afrique.

Pour une souveraineté numérique, le Chef de l’État annonce que des datacenters nationaux sont en cours d’acquisition pour héberger localement les données produites. « Le pays développe désormais ses propres applications administratives, réduisant la dépendance extérieure », soutient-il tout en indiquant qu’une nouvelle académie polytechnique sera lancée pour former des experts sur le numérique.

La Ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Aminata ZERBO/SABANÉ a pris l’engagement au nom des acteurs de l’écosystème numérique de travailler à concevoir des outils IA propres au Burkina Faso.

Selon Mohammed Adams SUKPARU, Vice-ministre ghanéen chargé des Technologies digitales, il faut mutualiser les efforts, car aucun pays ne peut avancer seul avec l’Intelligence artificielle.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Faso Mêbo : les taximen offrent 5 tonnes de ciment

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Faso Mêbo : les taximen offrent 5 tonnes de ciment

Ouagadougou, 18 nov. 2025 (AIB) – Dans le cadre de la commémoration des 72 heures du taximan, la Fédération nationale des syndicats des taximen et des acteurs du transport urbain du Burkina (FNST/ATU-B) ont offert mardi 5 tonnes de ciment à l’initiative présidentielle Faso Mêbo, en vue d’accompagner les actions de développement engagées par les gouvernement Burkinabè.

Répondant à l’appel du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, les taximen se sont mobilisés sur le site de Faso Mêbo pour traduire leur engagement patriotique.
‎ Après la remise officielle du don, ils ont pris part, aux côtés des travailleurs de Faso mêbo, au classement et à la fabrication des pavés.

Le président de la fédération, Emmanuel Nacoulma, a indiqué que le geste est le fruit de la contribution de l’ensemble des membres.

‎« Nous avons entendu l’appel du chef de l’État et nous avons fait parler nos cœurs », a-t-il déclaré.

‎« Quand la patrie nous appelle, nous répondons. L’initiative Faso Mêbo est noble et mérite d’être encouragée », a ajouté M. Nacoulma, invitant les Burkinabè à soutenir l’initiative.
‎La FNST/ATU-B annonce que les prochaines activités des 72 heures se tiendront en décembre prochain à Bobo-Dioulasso.

Agence d’Information du Burkina

Burkina/Services numériques : Le gouvernement veut construire des « maisons de citoyens » dans les provinces et départements

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Burkina/Services numériques : Le gouvernement veut construire des « maisons de citoyens » dans les provinces et départements

Ouagadougou, 18 nov. 2025 (AIB)-Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a annoncé mardi, lors de l’ouverture des travaux de la 20e édition de la Semaine du numérique (SN), que le gouvernement va construire des maisons de citoyens dans les provinces et les départements afin de permettre à la population de bénéficier des services numériques.

« Nous allons construire dans les provinces et les départements, des « maisons de citoyens » pour permettre aux citoyens lambda de bénéficier des services numériques », a déclaré le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le Président du Faso s’exprimait à Ouagadougou à l’occasion de l’ouverture de la 20e édition de la Semaine du numérique, placée sous le thème : « L’intelligence artificielle au cœur de la transformation digitale ».

Selon lui, les « maisons de citoyens » seront des espaces où les jeunes seront accompagnés par l’État, avec les outils nécessaires, afin d’offrir des services numériques à la population. Il a précisé que le ministère en charge de la Transition digitale réfléchit déjà à ce projet, sur ses instructions.

« Lorsqu’un citoyen en aura besoin, il pourra se rendre dans ces maisons pour accéder à ces services », a ajouté le capitaine Traoré.

A l’écouter, le Burkina Faso a besoin de cette révolution numérique pour se repositionner à un meilleur niveau de développement sur la scène internationale. Le chef de l’État a souligné qu’aucun secteur ne peut prospérer sans le numérique, en évoquant notamment la santé, l’éducation, la sécurité et la défense.

« Nous ne pouvons pas lutter contre la corruption sans la digitalisation des différents secteurs d’activités », a-t-il affirmé, tout en assurant que le pays est déjà engagé dans cette dynamique avec l’installation de data centers et la mise en place d’applications numériques.

Le capitaine Ibrahim Traoré a également déploré l’hébergement des données du Burkina Faso à l’étranger, affirmant que le pays travaille actuellement à assurer sa souveraineté numérique.

Pour sa part, la ministre en charge de la Transition digitale, Dr Aminata Zerbo/Sabané, a indiqué que l’intelligence artificielle (IA) n’est pas une technologie lointaine, mais une arme puissante au cœur de la quatrième révolution industrielle, qui évolue à grande vitesse.

« L’IA offre d’immenses opportunités pour une administration plus efficiente et transparente, pour lutter efficacement contre la désinformation, pour une gestion optimale de nos ressources, pour une agriculture plus résiliente et productive, une santé plus accessible et efficace, une éducation plus audacieuse, une finance plus inclusive et une sécurité renforcée », a-t-elle déclaré.

Mme Zerbo a rappelé qu’à travers la mise en œuvre des douze chantiers de la transformation digitale du Burkina Faso à l’horizon 2030, le pays compte étendre ses infrastructures de connectivité et d’hébergement et renforcer son cadre juridique.

Il convient de noter que la SN se tient du mardi 18 au vendredi 21 novembre 2025 sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), avec le Ghana comme pays invité d’honneur, et le Mali et le Niger comme pays invités spéciaux.

Agence d’information du Burkina

NO/YOS

Nakambé : Le gouverneur Lamizana lance la campagne régionale de promotion de la solidrité, « Dèmè Sira »

Burkina-Nakambé-« Dèmè Sira »-Lancement

Nakambé : Le gouverneur Lamizana lance la campagne régionale de promotion de la solidrité, « Dèmè Sira »

Tenkodogo, (AIB) – La région du Nakambé a lancé, lundi la campagne régionale de promotion de la solidarité « Dèmè Sira », une initiative nationale visant à renforcer l’entraide, à soutenir les personnes vulnérables et à valoriser les pratiques communautaires qui fondent la cohésion sociale au Burkina Faso.

Face aux effets des défis sécuritaires, marquée par des déplacements de populations et une augmentation des besoins humanitaires, les autorités ont décidé de promouvoir les mécanismes traditionnels d’entraide.

Dans son allocution d’ouverture, le Colonel Aboudou Karim Lamizana gouverneur de la région du Nakambé, a indiqué que « la solidarité a toujours été au cœur des pratiques sociales burkinabè ». Il a cité le partage, l’hospitalité, la parenté à plaisanterie, les tontines communautaires, les travaux collectifs tels que le sossoaga en mooré ou le yaoulè en bissa, ainsi que les médiations coutumières assurées par les forgerons, les wemba et les petits-fils yaguensé.

Il a relevé que ces valeurs nécessitent une mise en avant afin d’être transmises aux jeunes générations.

Le Directeur régional de l’action humanitaire et de la solidarité nationale, Boukaré Zabsonré, a indiqué que la campagne « Dèmè Sira », lancée au niveau national le 14 novembre par le Premier ministre, signifie « la solidarité en marche » en langue nationale.

Elle vise à encourager chaque citoyen à adopter un comportement d’entraide au quotidien, notamment envers les personnes déplacées internes et les autres ménages en situation de vulnérabilité.

Pour faciliter la collecte des contributions, des boîtes seront installées dans les directions régionales et provinciales de l’action humanitaire, ainsi que dans des lieux publics à forte fréquentation. Un dispositif de contribution en ligne sera également disponible pour les personnes ne pouvant pas se déplacer.

Selon Boukaré Zabsonré, les dons peuvent être faits « en nature ou en espèces » au profit des personnes ayant exprimé des besoins prioritaires.

La campagne régionale se déroule du 14 novembre2025 au 31 janvier 2026. Une caravane nationale traversera l’ensemble des régions du pays. Dans le Nakambé, elle est annoncée pour le 6 décembre. Les autorités invitent les populations à réserver un accueil marqué à la délégation chargée de transmettre les messages liés à la solidarité.

La campagne « Dèmè Sira » constitue un cadre d’action pour renforcer la mobilisation communautaire en faveur des personnes en difficulté et promouvoir le vivre-ensemble. Les responsables régionaux appellent les habitants du Nakambé à s’impliquer afin de contribuer à l’effort national de solidarité.

Agence d’information du Burkina
SM/yos

Les promoteurs culturels et touristiques veulent un échange direct avec le capitaine Traoré

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Les promoteurs culturels et touristiques veulent un échange direct avec le capitaine Traoré

Ouahigouya, 18 nov.2025 (AIB) – Les promoteurs privés d’entreprises culturelles et touristiques ont demandé un cadre de dialogue direct avec le président du Faso, mardi à Ouahigouya.
Dans une recommandation commune issue de la rencontre entre l’Administration et le privé, il est souhaité « un dialogue direct entre les acteurs privés de la culture et du tourisme avec son Excellence le président du Faso »

Les promoteurs touristiques ont recommandé spécifiquement la mise en place d’un conseil national du tourisme, la décentralisation des marchés publics en matière de restauration au bénéfice des acteurs locaux ou encore le respect de la réglementation touristique par les compagnies aériennes, accusées de démarcher des clients au detail.

Quant aux acteurs culturels, ils ont recommandé un plaidoyer en faveur de la construction d’infrastructures culturelles dignes au titre des Grands projets du président du Faso. Il a aussi souhaité l’amélioration de la prise en charge des artistes à la Semaine nationale de la culture (SNC), notamment en ce qui concerne l’hébergement, la mobilité ou encore les primes aux lauréats.

Le Secrétaire général du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Fidèle Tamini, a promis d’en rendre fidèlement compte à sa hiérarchie.
Ces recommandations ont été formulées à la demande du ministère en charge de la culture et du tourisme à traverse une session de deux jours de la Rencontre Administration-Secteur privé de la culture et du tourisme (RASPCT).

Six recommandations sur sept, adoptées en 2023 dans le même cadre, ont été mises en oeuvre totalement ou partiellement.

Agence d’informations du Burkina.

Boudry : Vingt-cinq femmes formées aux règles du contenu local dans le secteur minier

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Boudry : Vingt-cinq femmes formées aux règles du contenu local dans le secteur minier

Zorgho, (AIB) – L’Association des femmes du secteur minier du Burkina (AFEMIB), avec l’appui du Projet d’appui au renforcement de la gestion du foncier et des mines (PARGFM), a clos vendredi 14 novembre 2025 à Boudry un atelier de formation au profit de vingt-cinq femmes de la commune. Ledit atelier, tenu sur deux jours, a permis de décortiquer le contenu local, la bourse des achats locaux et les règles du jeu qui encadrent désormais les relations entre fournisseurs, communautés et sociétés minières.

La cérémonie de clôture a été présidée par le Secrétaire général (SG) de la mairie de Boudry, Soutongnoma Aristide Yaméogo, représentant le président de la délégation spéciale communale. Il a salué une formation « utile », selon ses mots, dans un domaine où « la compréhension même du vocable contenu local pose problème ». Le SG a expliqué que cette méconnaissance alimente souvent des tensions et des attentes irréalistes autour des mines. Il a remercié l’AFEMIB pour l’initiative et invité les participantes à partager les acquis afin de « mieux orienter » les comportements autours des ressources issues de l’exploitation aurifère.

La session a permis un échange direct entre les participantes et les représentantes de la Société des mines de Sanbrado (SOMISA), opérant dans la commune. La chargée des achats locaux, Aïssata Bonkoungou, a expliqué les procédures. Elle a détaillé le dépôt des offres de services, la base de données des fournisseurs et les critères retenus pour l’attribution des commandes. Elle a insisté sur la distinction entre l’achat local et ce qu’elle appelle le « local local », les achats visant les communautés riveraines.

Sa collègue, chargée de l’emploi local, Léontine Traoré, a présenté le circuit de recrutement dans les villages directement impactés et les limites rencontrées, notamment le manque de qualification de certains candidats. Elle a encouragé les femmes à soutenir la scolarisation de leurs enfants pour élargir les perspectives des jeunes.

Le chargé de programme de l’AFEMIB, Nab Edouard Kambiré, a situé l’atelier dans la dynamique de renforcement des capacités engagée par l’association. Il a expliqué que les incompréhensions sont fréquentes dans les communes minières. Selon lui, certaines populations pensent que le contenu local signifie recrutement exclusif ou achats obligatoires dans la seule localité. « Ce n’est pas le cas », a-t-il dit. L’objectif de l’atelier était de clarifier ces notions et d’aider les femmes entrepreneures à identifier les véritables opportunités.

Le représentant du Secrétariat permanent du contenu local et de la promotion des investissements (SPCLPI), Panomnimba Jérôme Zoungrana, a développé trois modules couvrant le cadre juridique du contenu local, les plateformes (physique et numérique) de la bourse des achats locaux (BAL) et les besoins exprimés par les mines. Il a rappelé l’existence d’une loi de 2024 fixant les règles du contenu local dans le secteur minier, précisant les quotas d’emplois et l’agrément obligatoire pour les fournisseurs. Il a également présenté la BAL, plateforme qui met en relation sociétés minières et prestataires.

Les participantes ont posé de nombreuses questions et fait connaître leurs préoccupations. La présidente de l’association Wendpanga, Marie Dipama, a témoigné de l’utilité des exercices pratiques. Son groupement produit de la volaille, des petits ruminants, du savon et du soumbala. Elle espère intégrer, après cette formation, la liste des fournisseurs éligibles à la mine. Elle a apprécié la sensibilisation sur les méfaits du travail des enfants sur les sites d’orpaillage.

L’atelier a pris fin sur une série de recommandations adressées à la mine, à l’administration communale, à l’État et à l’AFEMIB. Elles portent sur la simplification des procédures, la diffusion d’informations et l’accompagnement des femmes dans la formalisation de leurs activités.

La présidente de l’AFEMIB, Lucie Kabré a appelé les autorités communales à les accompagner dans leurs actions en faveur des femmes.

Il faut noter que la formation de Boudry s’inscrit dans une série d’ateliers organisés dans six communes minières, conformément aux termes de référence du projet. Une manière de rappeler que le contenu local n’est pas un slogan, mais une mécanique précise qui demande compréhension, rigueur et un peu de persévérance.

Agence d’information du Burkina
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Balé : Les habitants de Bandiara réhabilitent le pont d’accès au village

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Balé : Les habitants de Bandiara réhabilitent le pont d’accès au village

Ouri, le 15 novembre 2025 (AIB) – La population de Bandiara, village situé à 6 kilomètres de Ouri, a entrepris, le 15 novembre 2025, les travaux de réhabilitation du pont de la principale voie donnant accès au village. Cette initiative citoyenne vise à faciliter l’accessibilité au village et aux villages environnants.

Très tôt le matin, les habitants de Bandiara à l’aide de pioches, de cailloux sauvages, de granite et des sacs de sable se sont fortement mobilisés pour donner un nouveau visage au pont du village. Érigé sur un cours d’eau qui se jette dans le fleuve mouhoun, ce pont en état de dégradation avancée est la seule voie qui mène au village.
Cette activité d’intérêt général a lieu chaque année au moment de la baisse du niveau de l’eau du bassin et rassemble les vieux et les jeunes, signe d’un vivre-ensemble harmonieux et paisible.
Village réputé pour sa production agricole dans la commune, cette voie constitue indéniablement un levier important pour son développement économique, selon plusieurs témoignages recueillis sur place.
« Ce pont a été construit il y’a plus de 30 ans et chaque année nous la réhabilitons. Il y’a des moments de la saison des pluies où l’eau submerge le pont et impossible de quitter le village. Lorsqu’il y’a une forte pluie, les élèves ne peuvent pas accéder au village », a laissé entendre Néya Fodou, président des jeunes.
À écouter Moussa Nignan, natif du village et célèbre guérisseur, ce tronçon est une voie de transit car c’est la principale route que les commerçants de Boromo jusqu’à Taplara empruntent pour rallier Bandiara, Nérèkorosso, Tîérkou et Tchériba.
Selon eux, cette action s’inscrit dans la logique du développement endogène prôné par les plus hautes autorités du pays, celle de compter sur ses propres moyens.
Toutefois, les populations sont tous unanimes qu’il faut de grands moyens pour construire une infrastructure routière adéquate et de qualité pour désenclaver la localité.
Fort de ce constat, les habitants de Bandiara lancent un cri de cœur à toutes les bonnes volontés pour leur venir en aide afin de soulager la souffrance des usagers de cette route.

Agence d’information du Burkina
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Boulgou : Le district sanitaire de Bittou tient une conférence sur la planification familiale au lycée départemental

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Boulgou : Le district sanitaire de Bittou tient une conférence sur la planification familiale au lycée départemental

Bittou, 13 Nov. 2025 (AIB) – A l’occasion de la semaine nationale de la planification familiale, le district sanitaire de Bittou a tenu le mercredi 12 novembre 2025 une conférence publique sur la méthode contraceptive au profit des élèves au lycée départemental de Bittou.

Les participants ont été sensibilisés sur plusieurs thématiques qui sont, entre autres, la méthode contraceptive, les Cancer génitaux féminins, le dépistage du VIH, la syphilis, les hépatites virales et l’allaitement maternelle.

L’objectif est de permettre aux élèves de choisir la méthode contraceptive convenable et de disposer des informations sur la planification familiale auprès des services de santé afin d’éviter les maladies et les grosses non désirée, selon Salif Kéré, magnéticien d’Etat au centre médical avec antenne chirurgical de Bittou.
M. Kéré a invité les participants a pratiqué la méthode contraceptive, qui a montré ses preuves dans la lutte contre la mortalité infantile.

Il a aussi conseillé de pratique l’abstinence.
La semaine nationale de la planification familiale s’est tenue du 10 au 16 novembre 2025.

Agence d’information du Burkina
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Djôrô : Bassolma Bazié explique la vision de l’AES aux forces vives

Burkina-Djôrô-AES-Conférence

Djôrô : Bassolma Bazié explique la vision de l’AES aux forces vives

Gaoua, 17 nov. 2025 (AIB) – Le président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel, Bassolma Bazié, a animé ce lundi à Gaoua, une conférence publique pour expliquer les fondements de la création de de la Confédération.

Le président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel, Bassolma Bazié, a entretenu pendant plus de quatre heures les forces vives du Djôrô sur les fondements de la Confédération des États du Sahel et la vision des trois chefs d’État.

Dans un langage direct, il a expliqué les motivations ayant conduit à la création de l’Alliance des États du Sahel (AES), les missions assignées à sa Commission et la détermination des dirigeants à assurer la souveraineté totale des États membres.
S’appuyant sur des faits historiques et le comportement de certains anciens partenaires, M. Bazié a souligné la nécessité pour les peuples du Sahel de défendre leur survie et celle de leurs nations.

Selon lui, les missions de l’AES reposent sur trois piliers à savoir la diplomatie, développement, défense et sécurité.
Insistant sur l’importance de l’engagement populaire, il a rappelé que « la révolution en cours est progressiste et populaire» et que sa réussite repose sur trois exigences : comprendre le sens de la souveraineté, consentir les sacrifices nécessaires et agir dans l’unité, la solidarité et la dignité.

Bassolma Bazié a par ailleurs précisé que l’espace AES n’est pas un repli, mais un mouvement de conquête de souveraineté. « Les peuples extérieurs ne sont pas des ennemis. Tout visiteur est un frère. Mais les États de l’AES doivent être prêts à s’assumer si leur marche vers la souveraineté est attaquée », a-t-il indiqué.
Le gouverneur de la région du Djôrô, Siaka Barro, s’est réjoui de la tenue de cette rencontre. Selon lui, la conférence a permis aux participants de mieux comprendre l’histoire du Burkina Faso, les idéaux de la révolution progressiste populaire et la vision des dirigeants de l’AES.

Il a ajouté que les préoccupations et recommandations formulées par les participants pourraient contribuer à améliorer les actions de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel.

Le gouverneur a enfin invité les populations du Djôrô à soutenir les autorités dans leur quête de souveraineté totale, de dignité retrouvée et de reconquête de l’intégrité du territoire.

Agence d’information du Burkina
MS/yos

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