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Nazinon : La Secrétaire générale de la région appelle à une solidarité accrue envers les familles des FDS et VDP

Nazinon : La Secrétaire générale de la région appelle à une solidarité accrue envers les familles des FDS et VDP

Manga, 3 déc. 2025 (AIB) – La délégation spéciale régionale du Nazinon a procédé mardi, 2 décembre 2025, à la traditionnelle montée des couleurs au Conseil régional en présence des forces constituées. La cérémonie présidée par la Secrétaire générale de la région, Ouo Abibata Bamouni, représentant Madame le Gouverneur.

Dans son allocution, la Secrétaire générale a lancé un appel fort à l’ensemble des corps constitués et aux citoyens, les invitant à renforcer leur solidarité envers les familles des Forces de défense et de sécurité (FDS) dont les proches sont engagés sur les différents fronts.
« Vous avez des familles de FDS qui vivent à côté de vous. Leur mari ou leur femme est au front. Il est nécessaire d’aller leur dire bonjour, de leur témoigner votre soutien. Ce sont de petits gestes, mais ils comptent beaucoup », a-t-elle souligné.
Elle a également encouragé les initiatives de visite aux malades ainsi que les dons en faveur des personnes vulnérables, appelant à les intensifier durant cette période.
Mme Bamouni a rappelé que la région du Nazinon s’apprête à accueillir le flambeau de la caravane nationale de la solidarité «Dèmè Sira » le jeudi 4 décembre 2025 au rond point de l’épervier et conduit à la place de la Nation pour une cérémonie officielle.
La Secrétaire générale a, à cet effet, invité les acteurs régionaux et l’ensemble des citoyens à sortir massivement pour réserver un accueil chaleureux au flambeau et accompagner son séjour dans la région.

Agence d’Information du Burkina
BGB/bbp

Tenkodogo : Le District Sanitaire adopte son Plan de Développement Sanitaire 2026-2030

Tenkodogo : Le District Sanitaire adopte son Plan de Développement Sanitaire 2026-2030

Tenkodogo, 02 déc. 2025 (AIB) – Les acteurs du système de santé du district sanitaire deTenkodogo, réunis en session élargie du Conseil de santé du district, ont procédé mardi à la validation et à l’adoption du Plan de Développement Sanitaire du District (PDSD) 2026-2030. Présidée par le Haut-commissaire du Boulgou, Domègbèguière Constantin Dabiré, la rencontre constitue une étape importante dans la planification sanitaire locale, avec l’appui technique et financier de l’Agence belge de coopération (Enabel).

Le Haut-commissaire du Boulgou, Domègbèguière Constantin Dabiré, a ouvert les travaux en saluant la mobilisation des membres du Conseil de santé du district (CSD), des partenaires techniques et financiers, ainsi que des leaders communautaires. Il a rappelé que le CSD est une instance de gouvernance sanitaire chargée d’orienter, de suivre et de valider les interventions stratégiques.

Selon lui, l’élaboration et la validation du PDSD 2026-2030 interviennent dans un contexte marqué par plusieurs défis : maladies endémiques persistantes, effets des changements climatiques, besoins en personnel qualifié, en infrastructures et en équipements. « Malgré les défis, le district enregistre des avancées grâce à l’engagement du personnel de santé et au soutien des partenaires », a-t-il indiqué.

Le Médecin-chef du district (MCD) a présenté le draft 2 du document stratégique, précisant qu’il résulte d’un processus participatif impliquant l’ensemble des parties prenantes. Les échanges ont permis de recueillir des observations et propositions qui seront intégrées dans la version finale.

L’atelier a réuni soixante une participants, notamment des représentants de l’administration, des services techniques déconcentrés, des confessions religieuses, de la chefferie coutumière, des organisations de la société civile, des formations sanitaires publiques et privées, ainsi que des partenaires comme Enabel, ACF, Plan International, Jhpiego, Concern et la Croix-Rouge.

Les travaux se sont déroulés autour de présentations techniques et d’échanges visant à garantir la pertinence et la faisabilité du plan. Les participants ont souligné l’importance d’un document stratégique réaliste, en phase avec les besoins du district.

Enabel, partenaire principal, a assuré la prise en charge financière de l’atelier selon ses procédures, incluant les perdiems, les frais de transport et les dispositions logistiques.

À l’issue des échanges, le Conseil de santé du district a adopté le PDSD 2026-2030, sous réserve de l’intégration des derniers amendements. Le Haut-commissaire a salué l’engagement des acteurs et les a invités à s’approprier le document, afin d’en faire un outil de pilotage pour l’amélioration de l’offre de soins et le renforcement de la résilience du système de santé à Tenkodogo.

Agence D’information du Burkina 

SM/ata

Axe Ouagadougou-Rabat : un engagement renouvelé à maintenir le dynamisme de la coopération

Burkina-Maroc-Coopération

Axe Ouagadougou-Rabat : un engagement renouvelé à maintenir le dynamisme de la coopération

Ouagadougou, 3 déc. 2025 (AIB)-En marge des travaux de la première conférence sur les victimes africaines du terrorisme, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur Karamoko Jean Marie Traoré, s’est entretenu avec son homologue du Royaume du Maroc, Nasser Bourita.

A l’occasion de cette audience intervenue le 02 décembre, les deux ministres ont salué l’excellence des relations d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et le Royaume du Maroc.

Ils ont réaffirmé leur disponibilité à travailler au raffermissement de ces relations, avec en ligne de mire, une réunion ministérielle prévue la semaine prochaine dans la capitale burkinabè, au cours de laquelle ils procéderont à la signature de nouveaux accords, dans le cadre de la 5e Commission mixte de coopération entre les deux pays.

Les ministres Karamoko Jean Marie Traoré et Nasser Bourita se sont réjouis de la convergence de vue des deux pays, sur des questions d’intérêt au niveau régional et international, et ont dit leur engagement à faire de l’axe Ouagadougou-Rabat, un modèle de coopération sus-sud dans le respect de la vision du Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré et du Roi Mohammed VI.

Tout en félicitant le Royaume du Maroc pour l’organisation de la première conférence dédiée aux victimes africaines du terrorisme, le Chef de la diplomatie burkinabè a salué toutes les initiatives royales visant l’émergence du continent africain.

Il a indiqué que le Burkina Faso est engagé pour l’opérationnalisation de l’Initiative royale pour l’accès des pays du Sahel à l’océan atlantique.

Agence d’information du Burkina 

En collaboration avec la DCRP/MAECR-BE

Conférence sur les victimes du terrorisme : le Burkina Faso appelle à cesser l’utilisation du terrorisme comme un instrument de politique étrangère

Burkina-Maroc-Terrorisme-Lutte-Conférence

Conférence sur les victimes du terrorisme : le Burkina Faso appelle à cesser l’utilisation du terrorisme comme un instrument de politique étrangère

Ouagadougou, 3 déc. 2025 (AIB) -Le Burkina Faso prend part à la toute première conférence internationale ouverte ce mardi 2 décembre et consacrée pendant deux jours, aux victimes africaines du terrorisme, organisée par le Royaume du Maroc à travers le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’Étranger. Le ministre Karamoko Jean Marie Traoré a appelé à cesser l’utilisation du terrorisme comme un instrument de politique étrangère.

La toute première conférence internationale consacrée aux victimes africaines du terrorisme ouverte ce mardi 02 décembre 2025 dans la capitale marocaine est organisée par le Royaume du Maroc à travers le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’Étranger, avec l’appui du Bureau des Nations unies pour la Lutte contre le Terrorisme (UNOCT).

La conférence vise à mettre en lumière les conséquences humaines du terrorisme en Afrique, et à renforcer les mécanismes de soutien et de résilience sur le continent.

La délégation burkinabè à cette conférence est conduite par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur Karamoko Jean Marie Traoré.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par le discours du ministre des Affaires étrangères du Maroc, celui du représentant du Bureau des Nations unies pour la Lutte contre le Terrorisme (UNOCT), l’adoption de la Déclaration de Rabat sur le soutien aux victimes africaines du terrorisme, et enfin les déclarations des chefs de délégations.

Dans son intervention, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a entre autres, présenté la réponse humanitaire que le Burkina Faso apporte aux victimes du terrorisme, à travers la mise en place d’un dispositif multisectoriel d’assistance.

Il a aussi insisté sur la nécessité d’avoir de meilleures approches et de construire des discours valorisants sur les victimes du terrorisme, qui attendent certes une solidarité mais qui font déjà preuve de résilience.

« Il y a des braves femmes et hommes qui ont refusé de s’asseoir pour attendre des cashs transferts ou des appuis alimentaires, en se lançant dans de petites entreprises », dira le ministre Traoré.

Pour lui, « la vraie prise en charge consiste à faire en sorte qu’il n’y ait pas de victimes du terrorisme ; c’est de faire en sorte qu’il n’y ait pas de ressources et d’espace pour ceux qui endeuillent nos populations ; c’est refuser que le terrorisme soit pour certains pays un instrument de politique étrangère ».

Tout en regrettant le manque de solidarité réelle et agissante à l’endroit des pays qui se battent contre un phénomène qui ne connait pas de frontière, le Chef de la diplomatie burkinabè a indiqué que son pays souscrit fortement à la « Déclaration de Rabat ».

Il dit fonder l’espoir que cette Déclaration ne soit pas un énième document dormant dans les tiroirs, mais une feuille de route qui changera positivement la vie des victimes du terrorisme, car l’ampleur de la tragédie l’exige.

Il a lancé un appel à la communauté internationale, à prendre conscience que le terrorisme est une menace qui ne connait ni race, ni religion, ni sexe, ni frontière, et qui nécessite une réponse globale à travers la mobilisation de ressources significatives.

Cette position du Burkina Faso, vient du constat que malgré que le terrorisme constitue de nos jours la menace la plus préoccupante à la paix et à la sécurité, cette question au niveau du Sahel est négligée par une communauté internationale prompte à condamner les allégations de violations de droits de l’Homme, au détriment d’un soutien sincère aux efforts de lutte contre le terrorisme dans cet espace.

Partant de là, il a formulé le vœu que les partenaires reconnaissent la légitimité du combat mené par les pays du Sahel contre le terrorisme, et qu’ils reconnaissent aux victimes africaines les mêmes droits que les victimes d’autres régions du monde.

La conférence de Rabat qui se tient sur deux jours, réunit des représentants de gouvernements africains, des organisations internationales et régionales, des associations de victimes, ainsi que des chercheurs et experts spécialisés.

Agence d’information du Burkina

En collaboration avec la DCRP/MAECR-BE

Sanguié/entrepreneuriat agricole : les autorités touchent du doigt les réalités du terrain 

BURKINA-SANGUIE-ENTREPRENEURS-AGRICOLES-VISITE-AUTORITES

Sanguié/entrepreneuriat agricole : les autorités touchent du doigt les réalités du terrain 

Réo, 2 déc. 2025 (AIB) – En prélude à un plaidoyer en leur faveur, les entrepreneurs agricoles du Sanguié, ont reçu vendredi dernier, la visite des autorités qui voulaient toucher du doigt les réalités du terrain.

Les entrepreneurs agricoles, piliers de la sécurité alimentaire, sont confrontés à des défis structurants qui freinent l’essor de leurs activités. Pour tenter de débloquer cette situation, les autorités de la région de Nando sont allées constater les réalités du terrain avant de se réunir en salle, l’objectif étant d’identifier les mesures concrètes d’accompagnement pour booster les affaires des producteurs locaux.

L’eau, le premier combat du maraîcher

Selon Bayala Evaro Boris, maraîcher au secteur 1 de Réo, la difficulté principale, c’est le manque d’eau. Malgré l’exploitation de deux hectares, M. Bayala déplore l’arrêt forcé de ses activités dès les mois de mars ou avril.

« Nos difficultés c’est vraiment le manque l’eau. Nous voulons produire toute la saison, mais il y a des moments où l’eau nous fausse compagnie », témoigne-t-il. Il ajoute que la cherté des intrants représente un autre souci majeur.

Faisant preuve d’un esprit d’entreprise aiguisé, M. Bayala gère son activité par « des calculs » en variant les cultures pour profiter des périodes de rareté. Il a récemment réussi à vendre une importante quantité de choux pour environ 1,8 million de francs. Il ambitionne de développer davantage son activité sur ses deux hectares, insistant sur le besoin d’infrastructure hydrique.

L’élevage, une autre contrainte

Dans le secteur de l’élevage, Pauline N’Po, éleveuse de porcs depuis une quinzaine d’années, illustre les contraintes financières.

Ayant démarré avec 4 porcs, elle en compte aujourd’hui 18. Elle a dû en céder pour faire face aux besoins familiaux. Elle utilise ingénieusement les résidus de sa seconde activité, la préparation du dolo, pour nourrir son cheptel.

Appel aux forages

Le message de M. Bayala aux autorités est un vibrant appel à l’action : « que nos autorités grouillent nous aider avec surtout l’eau en nous offrant des forages qui peuvent nous permettre de travailler toute la saison. »

La visite de terrain et la concertation marquent une volonté de l’ensemble des acteurs à trouver des solutions durables pour soutenir « l’agripreneuriat », le financement et la sécurisation de l’accès à l’eau étant désormais les priorités affichées.

Agence d’information du Burkina 

FGB/PB/AS/ATA

Banwa : La population de Sanaba assainit le marché

Burkina-Banwa-Sanaba-Marché-Salubrité.

Banwa : La population de Sanaba assainit le marché.

Sanaba, 28 nov 2025(AIB)- La population de Sanaba, mobilisée comme un seul homme, a passé un coup de balai le vendredi 28 novembre 2025 dans le marché, suite à l’appel des autorités de la commune.

La population est sortie nombreuse pour nettoyer et rendre propre le marché de Sanaba. Elle a été Soutenue par une forte mobilisation des forces de défense et de sécurité (FDS), des VDP et des éléments des eaux et forêts.

Selon le Secrétaire général de la commune, Mandé Moumouni, cette initiative permet d’assainir cet endroit public. Il a profité de cette occasion pour sensibiliser la population sur la nécessité de tenir les lieux publics et leur cadre de vie toujours propres.

Le responsable des eaux et forêts de Sanaba, Kouela Dieudonné, a profité de cette occasion pour signifier le retour de leur service. Il a invité la population à s’inscrire dans la logique des textes en vigueur.

 

Agence d’Information du Burkina.
LRS/SO/DNK

Koudougou : des journalistes outillés pour mieux traiter les violences basées sur le genre

Koudougou : des journalistes outillés pour mieux traiter les violences basées sur le genre

Koudougou, 3 déc. 2025 (AIB) – Le Ministère de l’action humanitaire et de la solidarité nationale (MAHSN), en partenariat avec le Programme d’appui au développement sanitaire (PADS) et avec l’appui financier de la Banque mondiale, a organisé du 1er au 3 décembre 2025 à Koudougou, une formation au profit des journalistes sur les Violences basées sur le genre (VBG). 

Trois jours durant, les participants venus de différentes rédactions, ont été outillés sur les notions clés du genre, les différents types de violences et les bonnes pratiques journalistiques pour un traitement sensible et responsable de ces thématiques.

Procédant à l’ouverture des travaux, le directeur régional de l’action humanitaire et de la solidarité nationale de Nando, M. Roland Kielem, a rappelé l’ampleur préoccupante des VBG au Burkina Faso. Entre 2021 et 2023, a-t-il indiqué, plus de 30 000 cas de violences basées sur le genre ont été enregistrés par les services sociaux.

Ce chiffre ne représente qu’une partie des cas existants, plusieurs survivantes n’ayant pas accès aux mécanismes de dénonciation, selon M. Kielem. Il a fait savoir que « derrière ces statistiques se trouvent des vies brisées, des femmes et des filles fragilisées, mais aussi des communautés entières affectées ».

En ouvrant les travaux de la formation, M. Kielem a laissé entendre à l’endroit des participants que « vous êtes des relais essentiels. A travers vos reportages et vos analyses, vous pouvez contribuer à déconstruire les stéréotypes, briser les silences et promouvoir une société plus juste et égalitaire ».

La première communication animée par M. Désiré Tiendrebeogo a porté sur le thème « Généralités et violences basées sur le genre ». Selon l’expert, le genre renvoie aux normes et rôles socialement construits, et non à la simple différenciation homme-femme. Et d’expliquer les multiples formes de VBG : violences physiques, psychologiques, sexuelles, économiques, culturelles et patrimoniales.

Evoquant les causes des VBG, M.Tiendrebeogo a insisté sur l’influence des normes sociales patriarcales, des abus de pouvoir et des inégalités persistantes. Selon lui, les impacts touchent non seulement les individus – traumatismes, problèmes de santé, déscolarisation – mais aussi les familles et la société entière.

Il a enfin rappelé les principaux textes nationaux et internationaux protégeant les droits des femmes et des enfants, et exhorté les journalistes à s’approprier les mécanismes de dénonciation, tout en respectant l’éthique et la déontologie de leur métier.

La seconde communication, animée par le journaliste Tanga Kafando, a porté sur « Les journalistes sensibles au genre ». À partir d’une analyse de contenus médiatiques, il a montré la faible représentation des femmes dans les reportages, estimée à seulement 20 % contre 80 % pour les hommes.

Cette situation, a-t-il expliqué, s’explique par des pesanteurs sociales, la réticence de certaines femmes à s’exprimer publiquement ou encore la nécessité d’obtenir des autorisations familiales dans certains cas. Il a encouragé les journalistes à rechercher des sujets alternatifs, à valoriser les initiatives féminines et à créer un environnement favorable à la prise de parole des femmes.

Aux termes des travaux, M. Roland Kielem a salué l’engagement des participants et les a exhortés à mettre en pratique les connaissances acquises. « La lutte contre les violences basées sur le genre se poursuit dans vos rédactions, dans vos reportages et dans vos choix éditoriaux. Vous êtes désormais des acteurs clés de ce combat », a-t-il déclaré en clôturant la formation.

Les participants ont exprimé leur satisfaction et ont salué une initiative qui, selon eux, renforcera la qualité de leurs productions journalistiques sur les droits humains et l’égalité de genre.

Agence d’information du Burkina 

FGB/PB/AS/ATA

Koosin/Justice : Le tribunal de grande instance rouvre ses portes

BURKINA-JUSTICE-RETOUR-TGI

Koosin/Justice : Le tribunal de grande instance rouvre ses portes

Nouna 3 déc. 2025 (AIB)- Le ministre de la Justice des droits humains et des relations avec le parlement, garde des Sceaux, Edasso Rodrigue Bayala, a honoré de sa présence, ce mardi 2 décembre 2025, à la montée tournante des couleurs au tribunal de grande instance, qui a rouvert ses portes après trois années de délocalisation pour des raisons sécuritaires.

La justice est de retour à Nouna, après 3 années de délocalisation, pour s’engager au côté des agents publics pour contribuer au renforcement de la présence de l’état sur l’ensemble du territoire.

La présence du ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, à la montée des couleurs, a rehaussé l’éclat de la cérémonie.

Après la cérémonie de montée des couleurs, le ministre s’est entretenu avec les acteurs de la justice et le personnel de la garde de sécurité pénitentiaire .

En commençant par la visite des locaux, Edossa Rodrigue Bayala , a constaté de visu les réalisations effectuées.

A travers un échange direct avec les acteurs de la justice et le personnel de la garde de sécurité pénitentiaire, le ministre Bayala, les a exhortés à s’approprier les réformes engagées.

La nouvelle vision de la justice, selon lui, est qu’elle doit être crédible, accessible, autre qu’une justice qui s’auto isole.

«La justice doit être à l’image d’un malade qui va à l’hôpital, ce qui le préoccupe c’est des soins diligents et efficaces qui donnent la guérison psychologique», a-t-il indiqué.

A la question de savoir quelles sont les attentes des acteurs du tribunal de grande instance de Nouna, il a déclaré qu’il reste beaucoup à faire.

«Cependant, nous leur demandons de faire avec le minimum, de donner d’avantage d’eux mêmes malgré les difficultés rencontrées. Le gouvernement à travers le ministère de la justice essayera de faire dans la mesure des ressources disponibles, comme cela a déjà été fait pour le rendu de la justice», a soutenu Edasso Rodrigue Bayala.

Le procureur du Faso, Armel Noumassi Sama, a salué la présence du ministre, qui témoigne de l’intérêt du gouvernement à la province.

Agence d’information du Burkina

 AC/HB/OO

 

 

 

 

 

 

 

Kourittenga : 16 jours d’activisme contre les VBG et les violences numériques au cœur d’un panel.

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Kourittenga : 16 jours d’activisme contre les VBG et les violences numériques au cœur d’un panel.

Kourittenga, le 03 dec. 2025 (AIB)-Dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme contre les Violences basées sur le genre (VBG), la direction provinciale en charge de l’Action humanitaire du Kourittenga en collaboration avec des acteurs de l’humanitaire, des droits humains et de la sécurité, a organisé un panel d’échanges, le mercredi 03 décembre 2025 à Koupéla. Cette activité a été financée par l’Agence belge de développement (Enabel).

Présidée par le Haut-commissaire de la province du Kourittenga, Moctar Ilboudo, la rencontre s’inscrit dans une dynamique de prévention et de lutte contre toutes les formes de violences, particulièrement celles perpétrées dans l’espace numérique.

Elle a été placée sous le thème: « Tous unis pour mettre fin à la violence numérique contre toutes les femmes et les filles».

Le Haut-commissaire a salué l’initiative et a rappelé l’urgence d’agir contre «la montée des violences numériques nécessite une réponse collective, coordonnée et durable, afin de protéger efficacement les femmes et les filles, principales victimes de ces dérives».

Le panel a été marqué par 04 communications majeures, chacune apportant un éclairage essentiel sur les différentes dimensions du phénomène.

Ce sont, la violence basée sur le genre, présentée par Hamed Ouangré, de la direction provinciale de l’Action humanitaire, les violences numériques faites aux femmes, par Lucie Tankoano de Koupéla Start-up International, le rôle des Officiers de police judiciaire (OPJ) dans la répression des violences numériques et de la cybercriminalité et le cadre juridique de la répression des violences numériques basées sur le genre, présenté par un representant du tribunal de Koupéla.

Ces communications ont permis aux participants d’identifier les formes de violences en ligne les plus courantes, d’en comprendre les implications psychologiques et sociales, et d’appréhender les mécanismes de dénonciation et de prise en charge.

La représentante et intérimaire de la directrice provinciale de l’Action humanitaire du Kourittenga, Rakieta Oubda/Balima, est revenue sur l’importance de ce panel.

« L’objectif principal est de renforcer la compréhension des communautés sur les risques liés aux violences numériques, tout en encourageant une mobilisation collective pour prévenir ces actes et protéger les victimes».

Elle a également insisté sur la nécessité pour les jeunes, parents et responsables communautaires de s’approprier les outils de prévention afin de contrer les formes émergentes d’exploitation et d’abus sexuels en ligne.

Napam Boumb Naaba, representant de sa majesté Naaba Yemdé, le Kourit-Yir-Soaba, s’est dit satisfait de la formation.

«J’ai énormément appris sur les méthodes de signalement, le rôle des structures compétentes et les comportements à adopter pour se protéger dans l’espace numérique. l’initiative contribue à réduire l’ignorance et à responsabiliser les citoyens face aux dangers du digital », a-t-il dit.

La rencontre s’est achevée sur un appel fort à la mobilisation de tous les acteurs institutionnels, communautaires et individuels pour mettre fin aux violences en ligne.

Agence d’information du Burkina

AWS/HB/OO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mouhoun/Education : Moussa Diéni prend les rênes de la CCEB de Douroula

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Mouhoun/Education : Moussa Diéni prend les rênes de la CCEB de Douroula

Douroula, 1er dec. 2025 (AIB)-Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Douroula, Maxime Bakouan, a installé, le lundi 1er décembre 2025, l’inspecteur Moussa Diéni dans ses fonctions de Chef de la Circonscription d’éducation de base (CCEB) de Douroula.

Une nouvelle page se tourne dans la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Douroula, dans la province du Mouhoun.

En effet, le nouveau Chef de ladite CEB, l’inspecteur Moussa Diéni, a été installé, le lundi 1er décembre 2025,, par le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Douroula, Maxime Bakouan.

Il remplace ainsi Hilaire Dioma, qui a passé quatre années à la tête de la circonscription.

M. Dioma, a dressé le bilan de ses quatre années de mission, marquées par un contexte sécuritaire difficile ayant entraîné une délocalisation temporaire de la CEB à Dédougou, suivie d’un retour progressif dans la commune.

Il a souligné les efforts consentis par l’ensemble des acteurs pour garantir la continuité du service éducatif et promouvoir l’excellence scolaire.

« Dans le but de rassurer le personnel afin d’éviter l’arrêt des cours, j’ai choisi en 2022 de séjourner entièrement à Douroula dans un logement dont l’emplacement m’exposait à des risques », a-t-il rappelé que seule la résilience était nécessaire pour maintenir la continuité dans la CEB de Douroula.

Sous sa gouvernance, le taux de réussite au CEP est passé de 42,05% en 2022 à 100% en 2023, puis 95,21% en 2024 et 93,75% en 2025, résultats obtenus malgré les contraintes liées au retour dans la localité.

Le CCEB sorti, a exprimé sa profonde gratitude envers le PDS pour son appui constant à l’éducation, ainsi qu’à l’ensemble des enseignants.

« J’ai eu la chance d’avoir affaire à des enseignants consciencieux qui vouent une haute estime à leur profession » a-t-il conclu.

Le nouveau CCEB, Moussa Diéni, précédemment en service à Bondokuy, a témoigné sa reconnaissance aux autorités ministérielles pour la confiance renouvelée en sa personne.

Il a assuré qu’il mènera sa mission avec engagement et a sollicité l’accompagnement de tous les acteurs de l’éducation.

Le directeur provincial de l’enseignement de base du Mouhoun, Boureima Konaté, a salué la qualité du travail des deux responsables, qu’il a qualifiés de travailleurs acharnés.

Il leur a remis des attestations de mérite, tout en les exhortant à promouvoir un leadership exemplaire.

« Très souvent, c’est le leadership du premier responsable qui impulse ou freine le dynamisme de ceux qui sont sous sa responsabilité. Ce n’est plus le CCEB classique qui est attendu, mais un responsable engagé et proactif », a dit M. Konaté.

Le PDS, Maxime Bakouan, a exprimé ses regrets quant au départ du CCEB, qu’il a décrit comme un des maillons forts de la commune en termes d’engagement et de résilience.

Hilaire Dioma, qui était deuxième vice-président de la délégation spéciale, a reçu une attestation de reconnaissance pour services rendus.

S’adressant au nouveau CCEB, le PDS l’a invité à mettre son expérience au service de la commune, notamment pour accompagner la réouverture des écoles restées fermées en raison de la situation sécuritaire.

Agence d’information du Burkina

FTT/SB/HB/OO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Solenzo : Le Haut-Commissaire félicite toutes les couches sociales œuvrant en faveur du développement de la province

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Solenzo : Le Haut-Commissaire félicite toutes les couches sociales œuvrant en faveur du développement de la province

Solenzo, 2 Déc 2025(AIB)-Le Haut Commissaire de la province des Banwa, Sanfiénalé Joseph Sirima, a fait une mention spéciale à toutes les couches sociales de la province lundi lors de la dernière montée des couleurs tournante de l’année en face de la préfecture de Solenzo.

Les responsables des différentes couches sociales de la province se sont retrouvés lundi 1er décembre matin autour du drapeau de mât de la préfecture de Solenzo pour la dernière montée des couleurs tournante initiée par le Haut Commissaire.

À la fin de la montée, le premier responsable de la province des Banwa, Sanfiénalé Joseph Sirima, a reconnu le sacrifice de la population en faveur du développement, de la recherche de la cohésion sociale dans toute la province.
« Je félicite vivement les FDS et VDP et tous ceux qui ont œuvré pour une province debout et déterminée. J’invite tout un chacun à une méditation et une prise de conscience pour une province unie et prospère », a-t-il déclaré aux participants.

Selon lui, il faut que les actes et comportements de tous concourent au développement de la province.
Le Secrétaire Général de la province des Banwa, Abdoul Kader KongZabré, a profité de la cérémonie pour inviter les personnes qui avaient des dons pour Faso Mêbo à le faire.
C’est ainsi que les femmes, des coutumiers, des entrepreneurs et maçons, ainsi que les responsables des points de vente mobile money ont fait des dons composés de ciment, de brouettes, de pelles et de gants.

Agence d’Information du Burkina
SO/DNk/bbp

Championnat africain de football scolaire de l’UFOA-B U15 : les Etalons occupent la 4e place chez les garçons

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Championnat africain de football scolaire de l’UFOA-B U15 : les Etalons occupent la 4e place chez les garçons

Ouagadougou, 4 déc. 2025 (AIB)-Les Etalons U15 du Burkina Faso chez les garçons sont classés 4e au championnat africain de football scolaire de l’UFOA-B après leur défaite aux tirs au but en match de classement devant la Côte d’Ivoire (0-0, puis 6-7).

Les Etalons U15 ont perdu le match de classement face à la Côte d’Ivoire aux tirs aux buts chez les garçons. Aux termes des 40 minutes de jeu (0-0), les tirs au but n’ont pas souri aux moins de 15 ans burkinabè, battus 6-7.

Les Etalons filles jouent leur finale cet après-midi face au Ghana à partir de 15h.

Agence d’information du Burkina

as/ata

Burkina/Innovation : « Nous pouvons produire du riz trois fois l’an pour un rendement de 12 tonnes à l’hectare », Pr Bassolé

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Burkina/Innovation : « Nous pouvons produire du riz trois fois l’an pour un rendement de 12 tonnes à l’hectare », Pr Bassolé

Ouagadougou, 28 nov. 2025 (AIB)- Le Pr Henri Nestor Bassolé, enseignant-chercheur à l’UFR SVT et responsable de l’équipe de recherche « Aliments et Biomolécules » du laboratoire Labesta, a présenté les avancées de ses travaux sur la valorisation des produits du terroir burkinabè, notamment les aliments négligés tels que le riz et certains produits forestiers.

Selon le chercheur, l’objectif est de démontrer que ces aliments, souvent sous-estimés, possèdent des propriétés nutritives et biologiques spécifiques qui méritent d’être mieux connues et consommées par la population.
« Une fois que les gens découvrent les bienfaits de ces aliments, ils commencent à les intégrer dans leur alimentation », souligne le Pr Bassolé.

Le chercheur a précisé, que des progrès significatifs ont été réalisés sur le riz.

« En collaboration avec l’INERA et l’Université Joseph Ki-Zerbo, son équipe a développé de nouvelles variétés capables d’atteindre jusqu’à 12 tonnes à l’hectare, avec un cycle court permettant trois productions par an », a-t-il indiqué.
De ses dires, ces variétés adaptées à différents régimes alimentaires, surpassent largement les rendements des variétés actuellement cultivées au Burkina, limitées à environ 4 tonnes à l’hectare.

« Avec ces nouvelles variétés, nous ne parlons plus seulement d’autosuffisance alimentaire. Le Burkina peut devenir exportateur de riz », a affirmé l’enseignant-chercheur.

Il a ajouté que ces variétés intègrent également des qualités nutritionnelles spécifiques, notamment pour les personnes vivant avec le diabète de type 2 ou l’obésité, ainsi que pour les enfants en croissance et les travailleurs effectuant des efforts physiques importants.

« Certaines variétés présentent jusqu’à 17 % de protéines, contribuant ainsi à la lutte contre la sous-nutrition », a noté Pr Henri Nestor Bassolé.

Il a insisté également sur le rôle des acteurs de la chaîne de valeur dans la réussite de ce projet.

« Des chercheurs en pédologie, socio-économie et génétique, des producteurs locaux, des semenciers et des étuveuses collaborent pour assurer la production, le traitement et la diffusion du riz », a-t-il dit.
A l’en croire, des innovations comme les mini-étuveuses permettent de réduire le temps d’étuvage de 48-72 heures à moins de 24 heures, facilitant ainsi la transformation et la commercialisation.
Pour lui, le transfert de technologie inclut également des formations pour les producteurs et les cuisiniers du pays, afin de promouvoir l’utilisation et la valorisation des différentes variétés de riz.
« Depuis 2014, ces efforts ont été couronnés de succès avec l’inscription de huit variétés au catalogue national des espèces et variétés du Burkina Faso en juin 2025 et la création de plusieurs variétés uniques sur le continent africain », a assuré l’enseignant-chercheur de l’UJKZ.
En matière de reconnaissance, l’équipe du Pr Bassolé, a remporté plusieurs prix, notamment le premier prix Adipro dans le domaine de l’agroalimentaire et détient un brevet pour une pommade développée à partir de l’huile de Lannea microcarpa.
Pour le Pr Bassolé, la recherche est avant tout une question de passion et de service à la population.

« La richesse de la recherche, c’est la satisfaction morale de savoir qu’une personne a pu s’accomplir grâce à nos travaux », a-t-il expliqué.
Il a rendu un hommage aux Forces de défense et de sécurité (FDS) du Burkina Faso et « C’est grâce à leur travail que nous pouvons la quiétude pour travailler et avancer dans nos projets ».

Agence d’information du Burkina
HB/BBP/OO

Burkina-Revue-Presse Burkina : 370 travailleurs décorés et début des travaux de la cité Rimkiéta à la Une des journaux

Burkina-Revue-Presse

Burkina : 370 travailleurs décorés et début des travaux de la cité Rimkiéta à la Une des journaux

Ouagadougou, 4 déc. 2025 (AIB) – Les parutions de ce jeudi font écho de la pose de la première pierre de la cité Espérance de Rimkiéta et de la reconnaissance par la Nation du mérite de 370 travailleurs.
« Commémoration du 11-Décembre 2025 : la Nation reconnaissante à 370 travailleurs », affiche le quotidien d’État, Sidwaya, à sa Une.

Selon le journal, au cours d’une cérémonie présidée mercredi par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, Grand Maître des Ordres burkinabè, la Nation a reconnu les mérites d’agents du public, du privé et du secteur informel.

Sidwaya précise qu’il s’agit d’un Grand officier, de 13 Commandeurs, 29 Officiers et 93 Chevaliers dans l’Ordre des Ét alons, ainsi que de 2 Commandeurs, 13 Officiers et 219 Chevaliers dans l’Ordre du Mérite burkinabè.

Le quotidien bobolais, l’Epress du Faso souligne que ces valeureux fils et filles, distingués pour leur abnégation et leur engagement au travail, ont reçu les félicitations du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Pour sa part, le journal privé, Le Pays rapporte les propos de quelques récipiendaires dans ses colonnes.
« Je suis heureux d’avoir été décoré. Le Président du Faso s’est rappelé des chefs traditionnels. Nous lui sommes reconnaissants (…). Cette médaille va nous donner encore plus de force pour continuer à agir dans le sens de rassembler nos populations », indique Sa Majesté Sambe Naaba Tigré2 du Yatenga.

« Nous sommes très heureux pour cette médaille. Je remercie le Chef de l’État et tout son gouvernement. Nous saluons Sa Majesté Naaba Kiiba du Yatenga (…). Que Dieu bénisse notre pays », a affirmé Sa Majesté Naaba Kom-Menem Moogo, chef de canton de Kalo.

Autre sujet abordé par les journaux : la construction de la cité Espérance de Rimkiéta.

« Construction de la cité de l’Espérance à Ouagadougou : les travaux lancés par la CEGECI », titre Le Pays, qui souligne que le complexe immobilier sera réalisé sur un terrain d’une superficie d’environ 8 400 m². Il comprendra principalement six immeubles à usage d’habitation en R+3, un immeuble commercial en R+2 et un bâtiment à rez-de-chaussée simple, également à usage commercial.

Le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga, précise que le démarrage des travaux de ce projet pilote est prévu pour le premier trimestre de l’année 2026, avec un délai de livraison de 24 mois ; pour un coût total de 3 milliards 300 millions FCFA.

Sur le même sujet, le quotidien d’État Sidwaya indique que le Centre de gestion des cités (CEGECI) confirme la volonté du gouvernement de renforcer l’accès au logement décent, de moderniser les espaces urbains et de mieux organiser l’occupation du foncier.

Agence d’information du Burkina
BAK/yos

Boulgou : Le PDS de Zonsé appelle à soutenir les personnes vulnérables

Boulgou : Le PDS de Zonsé appelle à soutenir les personnes vulnérables

Zonsé, 3 déc. 2025 (AIB) – Le Président de la Délégation spéciale (PDS) de la commune de Zonsé, Ouédraogo Wendimi Frédéric, a invité mardi les populations à renforcer les valeurs de solidarité et à soutenir les personnes vulnérables.

Le Président de la Délégation spéciale (PDS) de la commune de Zonsé, Ouédraogo Wendimi Frédéric, s’exprimait lors de la montée des couleurs nationales marquée par le lancement de la campagne nationale de solidarité.

Dans son intervention, le PDS a invité les habitants de Zonsé à renforcer les valeurs de solidarité et à soutenir les personnes vulnérables. Il a déclaré le mois de décembre « mois de la solidarité » et indiqué que les contributions peuvent être déposées à la mairie ou à la Direction provinciale de l’Action humanitaire.

« On ne donne pas parce qu’on a, on donne parce qu’on aime », a-t-il rappelé. Il a aussi annoncé l’organisation de montées de couleurs tournantes entre les services de la commune afin de favoriser une meilleure coordination des actions.

Reconnaissant la résilience du peuple burkinabè face aux défis du moment, le PDS a appelé les citoyens à préserver l’unité nationale et à travailler ensemble pour le développement local.

Pour terminer, Ouédraogo Wendimi Frédéric a souhaité que le mois de décembre se déroule dans l’ordre et la discipline, avant de formuler des vœux de santé et de prospérité pour l’année 2026.

Agence d’Information du Burkina
AG/yos

Ousmane Dicko, alias Abdoulaye Kontaaré, a passé près de dix ans au sein du GSIM

Ousmane Dicko, alias Abdoulaye Kontaaré, a passé près de dix ans au sein du GSIM, où il a dirigé plusieurs attaques dans l’Est du Burkina Faso. Capturé en août 2025 après une opération des Forces combattantes qui a décimé son groupe, il renonce au terrorisme. Soigné et réorienté, il admet avoir été trompé et appelle désormais ses anciens compagnons à déposer les armes, tout en avertissant les jeunes contre l’endoctrinement.

SIAMA 2025 : le Burkina Faso, invité d’honneur

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SIAMA 2025 : le Burkina Faso, invité d’honneur, mise sur la coopération et la promotion de son artisanat

Bamako, 2 déc. 2025 (AIB)– Invité d’honneur de la cinquième édition du Salon international de l’artisanat du Mali (SIAMA), le Burkina Faso affiche de grandes ambitions pour cette rencontre sous-régionale dédiée à la valorisation du savoir-faire artisanal.

Burkina Faso : Forte mobilisation des structures d’appui à l’artisanat au SIAMA 2025

BURKINA-MALI-ARTISANAT-SALON-SIAMA-PARTICIPATION

Burkina Faso : Forte mobilisation des structures d’appui à l’artisanat au SIAMA 2025

Bamako, 2 déc. 2025 (AIB)– En marge de la 5ᵉ édition du Salon international de l’artisanat du Mali (SIAMA), les représentants des principales structures d’appui à l’artisanat et au commerce du Burkina Faso ont salué l’accueil des autorités maliennes, la qualité de l’organisation ainsi que les opportunités offertes aux artisans burkinabè.

Burkina : Plus de 100 Volontaires outillés sur les mesures de sécurité en situation d’urgence

Burkina : Plus de 100 Volontaires outillés sur les mesures de sécurité en situation d’urgence

Ouagadougou, 3 déc. 2025 (AIB) – Le Directeur général du Groupement d’Intérêt Public-Programme National de Volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB), Djourmité Nestor Noufé a procédé, le mercredi 3 décembre à Ouagadougou, a l’ouverture d’une séance de formation en secourisme et en sécurité en situation d’urgence au profit des volontaires, en marge de la Journée internationale des volontaires (JIV).

Cette formation a réuni plus de 100 volontaires venus de toutes les régions du Burkina Faso. Elle vise à doter les participants des outils pratiques et de réflexes indispensables afin qu’ils puissent continuer à servir efficacement et en toute sécurité.

Pour le Directeur général du GIP-PNVB, Djourmité Nestor Noufé, le Burkina Faso se retrouve dans un contexte marqué par de multiples défis sécuritaires, sociaux et humanitaires, et savoir porter assistance, « c’est sauver une vie ou agir efficacement en situation d’urgence ».

Pour lui, en initiant cette formation, « c’est permettre aux volontaires d’avoir des outils pratiques et de réflexes indispensables afin d’agir efficacement et en toute sécurité ».

Il a, par ailleurs, invité les participants à être attentif et de profiter pleinement de cette formation.
A noter que cette séance de formation est assurée par la Croix-Rouge.
En rappel, l’édition 2025 de la JIV est placée sous le haut patronage du Premier Ministre, son Excellence Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et se tiendra du 03 au 05 décembre 2025 à Ouagadougou sous le thème :« la Révolution Progressiste Populaire : rôle et contribution des volontaires ».

Agence d’information du Burkina
Red-dnk

Burkina : un match de football pour commémorer la Journée internationale des volontaires (JIV), édition 2025

Burkina/Foot-Journée-Volontariat

Burkina : un match de football pour commémorer la Journée internationale des volontaires (JIV), édition 2025

Ouagadougou, 3 déc. 2025 AIB- Le Directeur général du Groupement d’Intérêt Public-Programme National de Volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB), Djourmité Nestor Noufé, accompagné du gouverneur de la région du Djôrô, Siaka Barro, a assisté à un match de gala, le mercredi 3 décembre à Ouagadougou, marquant officiellement le lancement des activités de la Journée internationale des volontaires (JIV).

Un match de football, riche en actions et émotions a opposé le GIP-PNVB et des volontaires. Après une trentaine de minutes de jeu et au coup de sifflet final, l’équipe du GIP-PNVB s’est imposé par le score de 1-0.

Selon le Directeur général du GIP-PNVB, Djourmité Nestor Noufé, après douze mois de dur labeur, il est important de se recréer autour du sport avec l’ensemble des volontaires et des partenaires.
« Comme on le dit un esprit sain, dans un corps sain, ce match va permettre au personnel et aux volontaires de se détendre et se préparer pour 2026, car l’année sera charnière », précise M. Noufé

.En plus du football, d’autres sports sont prévus dans le cadre de la célébration de la journée internationale des volontaires. Il s’agit, entre autres, des jeux de société notamment le ludo, le scrabble, la pétanque et le jeu de dame.
Il convient de préciser que l’édition 2025 de la JIV est placée sous le haut patronage du Premier Ministre, son Excellence Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et se tient du 3 au 5 décembre 2025 à Ouagadougou sous le thème : « la Révolution Progressiste Populaire : rôle et contribution des volontaires ».
Cette édition 2025 connaitra la participation d’un invité spécial, le ministre de la Jeunesse et des Sports chargé de l’Instruction civique et de la construction citoyenne du Mali, Abdoul Kassim Fomba.

La Journée internationale des volontaires, qui a lieu le 5 décembre de chaque année, est une journée dédiée à la reconnaissance et à la promotion du travail des bénévoles, partout dans le monde.

Agence d’information du Burkina
Red-dnk

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