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AUDIENCE DU PRÉSIDENT DU FASO :Les lauréats du ‘‘First Global Challenge 2025’’ félicités par le Capitaine Ibrahim TRAORÉ

AUDIENCE DU PRÉSIDENT DU FASO
Les lauréats du ‘‘First Global Challenge 2025’’ félicités par le Capitaine Ibrahim TRAORÉ

(Ouagadougou, 21 novembre 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a reçu en audience, ce vendredi, les lauréats du ‘‘First Global Challenge 2025″, une compétition internationale en robotique qui s’est tenue au Panama.

Le Burkina Faso s’est hissé sur le toit du monde en robotique. C’est la prouesse faite par les ingénieurs de Gobelab en remportant la médaille d’or lors du ‘‘First Global Challenge 2025’’. Les lauréats de cette compétition mondiale en robotique ont présenté leur prix au Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, engagé à promouvoir la recherche technique et technologique.

« Cela a été vraiment un honneur pour nous que le Président puisse disponibiliser de son temps pour nous accueillir et pour nous féliciter d’avoir pu contribuer à faire rayonner l’image du Burkina Faso à l’international », déclare le co-fondateur de Gobelab, Lawatan Fabrice TOÉ.

Il ajoute que le Chef de l’État a encouragé l’équipe à continuer dans cette lancée, à démystifier les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques et à contribuer au renforcement du potentiel de la jeunesse. Les ingénieurs de Gobelab ont conçu un robot qui peut contribuer à restaurer la biodiversité et un autre capable de participer à l’assainissement en ramassant les déchets.

« Le fait qu’on ait pu remporter cette médaille d’or montre que nos jeunes ont du talent », soutient le co-fondateur de Gobelab, Lawatan Fabrice TOÉ. Il annonce la mise en place d’un « fablab », un laboratoire communautaire, où les gens peuvent venir apprendre et se perfectionner.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Culture de l’ananas : le Directeur régional du Guiriko réaffirme la priorité de la diversification agricole

Culture de l’ananas : le Directeur régional du Guiriko réaffirme la priorité de la diversification agricole

Bobo-Dioulasso, 14 novembre 2025 (AIB)-«La diversification agricole est une priorité pour le ministère », a déclaré le Directeur régional de l’Agriculture du Guiriko, Adanabou K. Eric Pascal, à l’occasion de la troisième journée porte ouverte de la ferme Djoda dédiée à la culture de l’ananas.

L’événement, tenu vendredi 14 novembre 2025 sur le site de production situé non loin de Bobo-Dioulasso, a réuni des représentants de l’administration, des techniciens agricoles et des producteurs venus constater l’évolution de cette spéculation dans la région.

Créée en 2018, la ferme Djoda de mène des travaux d’adaptation des engrais aux conditions climatiques locales afin d’améliorer la productivité de l’ananas. Les essais visent notamment à évaluer la faisabilité et la rentabilité de cette culture au Burkina Faso et à démontrer son potentiel de développement durable.

Le Directeur régional de l’Agriculture du Guiriko, Adanabou K. Eric Pascal, a salué les efforts de la ferme. Il a rappelé que le ministère encourage la diversification agricole et la mise en valeur de cultures telles que l’ananas, la banane plantain ou encore le cacao.

Environ une centaine d’hectares est désormais consacrée à l’ananas dans la région, avec la perspective de structurer progressivement les producteurs en coopératives.

Le promoteur de la ferme, Oumarou Compaoré, engagé depuis six ans dans cette spéculation, a présenté les résultats obtenus, notamment le calibre et l’état sanitaire des fruits.

M. Compaoré a indiqué que certains essais ont permis d’atteindre des rendements supérieurs à 85 tonnes par hectare, tout en soulignant la nécessité d’une maîtrise technique accrue pour faire face aux exigences climatiques.

La ferme a également fait part de discussions en cours avec des unités de transformation intéressées par un approvisionnement en ananas local.

Oumarou Compaoré précise appartenir à une coopérative regroupant plus d’une 80 producteurs et disposant d’un potentiel foncier encore sous-exploité.

Agence d’Information du Burkina
AB/ata

Togo-Russie: Faure Gnassingbé artisan de la sécurité régionale auprès de Vladimir Poutine

Togo-Russie-Diplomatie-Sécurité-Agriculture

Togo-Russie: Faure Gnassingbé artisan de la sécurité régionale auprès de Vladimir Poutine

Moscou, 20 nov. 2026(AIB)-Le Président du Conseil du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, a effectué une visite de travail à Moscou où il a été reçu par le Président russe Vladimir Poutine. La rencontre a permis d’aborder plusieurs domaines de coopération, notamment la sécurité, l’agriculture, la formation et les relations diplomatiques entre les deux pays.

Sur le plan sécuritaire, les échanges ont principalement porté sur la situation au Sahel et dans le Golfe de Guinée.

Faure Gnassingbé a souligné l’importance de renforcer la coopération face à l’extension des menaces terroristes dans ces zones, estimant que la stabilité de la région nécessitait un engagement accru de tous les partenaires concernés.

La visite a également été l’occasion de discuter de l’approvisionnement en intrants agricoles.

Dans un contexte de hausse des prix des fertilisants, le Togo prépare la mise en place d’une unité nationale de production d’engrais et cherche à consolider des sources d’approvisionnement fiables pour l’Afrique de l’Ouest.

La question de la sécurité alimentaire et du développement de la chaîne de valeur agricole a été au cœur des discussions entre les deux dirigeants.

Le volet éducatif et scientifique a également occupé une place importante.

La Russie accueille déjà plusieurs étudiants togolais dans les domaines de l’ingénierie, des sciences et des technologies de pointe.

Vladimir Poutine a salué leur niveau académique, tandis que Faure Gnassingbé a réaffirmé l’importance stratégique pour son pays de renforcer les compétences technologiques.

Les deux pays ont en outre confirmé leur volonté d’approfondir leur coopération diplomatique.

L’ouverture prochaine d’ambassades au Togo et en Russie devrait faciliter les échanges bilatéraux dans les secteurs industriel, technologique, académique et sécuritaire.

Cette visite à Moscou intervient dans le cadre des relations croissantes entre le Togo et la Russie, portées par des priorités communes liées à la sécurité régionale, au développement agricole et à la formation du capital humain.

Agence d’information du Burkina
ATA/bbp

Balé : Du matériels médicaux de plus de 17 millions francs CFA remis aux formations sanitaires de la commune de Boromo

Burkina-Balé-Don

Balé : Du matériels médicaux de plus de 17 millions francs CFA remis aux formations sanitaires de la commune de Boromo

Boromo, le 20 Nov. 2025 (AIB) – La délégation spéciale de la commune de Boromo a procédé, le jeudi 20 novembre 2025, à la remise de matériels médicaux au profit des formations sanitaires de la commune. Le don a été remis par le président de la délégation spéciale, Esaie Bamogo, au haut-commissaire de la province, Martin Bako, président du conseil du district sanitaire.

Les matériels médicaux sont destinés à renforcer le plateau technique des services de l’hospitalisation, de la maternité et de la morgue. Le matériel est composé de 08 tables d’accouchement en inox à 2 sections avec accessoires, 10 lits d’hospitalisation, 50 matelas d’hospitalisation mousse spéciale à une place, une chambre froide mortuaire qui comporte 4 corps avec accessoires.
Le matériel a été réparti entre le CSPS de Koho, Ouahabou, Nanou, Ouroubonon, le CSPS urbain1 et 2 et le CMA de Boromo. En plus de la dotation, la délégation spéciale a construit le mur et la maison du gardien de la nouvelle morgue du CMA non encore fonctionnelle.

Selon M. Bamogo, le don est d’une valeur de 17 475 200 FCFA dont 10 675 200 FCFA pour le matériel des CSPS et 6 800 000 FCFA pour les chambres froides mortuaires. Le matériel a été acquis sur l’exercice du budget communal de 2024, rectifié en mars dernier.

L’autorité communale s’est réjouie de l’acquisition et l’appui que représente cette dotation dans la capacité d’accueil des maladies et des femmes à termes les femmes mais également l’équipement de la nouvelle morgue.

Le haut-commissaire Martin Bako après avoir reçu le matériel les a remis au médecin chef du district sanitaire Hippolyte Bouda afin d’en faire un bon usage.

En outre, il a traduit sa gratitude au donateur pour la spécificité du matériel qui prend en compte plusieurs services de la chaîne sanitaire. Aussi, a-t-il, invité la municipalité a accompagné la modernisation des formations sanitaires tout en les remerciant pour les multiples efforts dans l’accompagnement des formations sanitaires.

La remise du don a eu lieu au cours de la 4e session ordinaire de la délégation spéciale qui se tient du 20 au 21 novembre.

Agence d’Information du Burkina
OM-dnk-yos

Zorgho : une note de plaidoyer sur le climat remise à la délégation spéciale

Burkina-Ganzourgou-Environnement-Climat-Plaidoyer

Zorgho : une note de plaidoyer sur le climat remise à la délégation spéciale

Zorgho, (AIB) – Le comité de veille et de suivi de la Contribution déterminée au niveau national (CDN) de la région de Oubri a remis, vendredi,14 novembre 2025, une note de plaidoyer à la délégation spéciale communale de Zorgho. L’initiative vise à favoriser l’intégration des préoccupations climatiques dans le Plan communal de développement (PCD) et le Plan annuel d’investissements (PAI).

La rencontre, tenue dans la salle de réunion de la mairie, a permis au comité d’exposer les conclusions d’un diagnostic participatif réalisé dans la commune. Le document remis aux autorités communales recommande notamment l’adoption d’une délibération sur la gestion des déchets, la mise en place d’une décharge contrôlée ainsi que l’élargissement et le renforcement des contrats de gestion conclus avec les associations locales.

C’est le premier vice-président de la délégation spéciale, Naaba Yemdé, ar ailleurs, chef coutumier de Bougré, qui a reçu le document de plaidoyer au nom du Président de l’institution.

Selon la chargée de communication du comité, Sidonie Kiedrebeogo, ces propositions découlent d’une rencontre précédente sur les préoccupations environnementales de la commune.

Les échanges entre les acteurs présents ont permis de dégager plusieurs pistes consensuelles et la prise d’engagements. Parmi elles figurent l’opération « Un foyer, un arbre » et l’organisation de sessions de formation sur la production de plants.
À l’issue des discussions, un calendrier de suivi des engagements a été défini pour assurer une mise en œuvre progressive des actions du plaidoyer.

Le président de la délégation spéciale (PDS), Valentin Badolo, a salué l’initiative, soulignant sa pertinence au regard des priorités communales en matière de développement durable et de résilience climatique.

L’activité est soutenue par le Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) à travers le projet FasoVeil, financé par l’Union européenne via Laboratoire Citoyennetés. Pour le chargé du projet, Amadou Zoungrana, le comité de Oubri compte parmi les plus actifs du pays, ce qui explique l’accompagnement technique et financier.

Le comité travaille sur la CDN, le cadre national qui fixe les efforts à fournir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Agence d’information du Burkina
AO-MS-dnk-yos

Boulkiemdé : La commune de Poa soumet son schéma directeur d’aménagement à l’examen des acteurs

Burkina-Boulkiemde-Développement-Durable-Schéma-Directeur-Poa

Boulkiemdé : La commune de Poa soumet son schéma directeur d’aménagement à l’examen des acteurs

Koudougou, 20 nov. 2025 (AIB) – La Commission provinciale d’aménagement et de développement durable du territoire du Boulkiemdé a tenu ce jeudi, au petit séminaire de Koudougou, sa session consacrée à l’examen et à la validation du Schéma directeur d’aménagement et de développement durable de la commune de Poa (SDADDT).

Dans son allocution d’ouverture, le Haut-commissaire de la province du Boulkiemdé, Salimata Ouédraogo/Sanou, a salué la mobilisation des acteurs locaux et provinciaux, tout en rappelant que le schéma directeur constitue un outil stratégique et une boussole de développement dont devra s’inspirer l’ensemble des interventions sur le territoire communal.

Elle a indiqué que cette session vise notamment à vérifier la conformité du document aux orientations nationales et régionales, à examiner la cohérence de ses projections, de ses aspects cartographiques ainsi que des scénarios de développement proposés pour l’horizon 2050, conformément aux exigences du décret d’application de la loi d’orientation sur l’aménagement du territoire.

Le conseiller en aménagement territorial et développement local, Daouda Traoré, membre de l’équipe technique, a rappelé que le schéma a été élaboré avec l’appui financier du Projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+ (PGPC-REDD+).

Selon lui, le document comprend un diagnostic territorial mettant en lumière forces, faiblesses, opportunités et menaces ; des scénarios de futurs possibles, dont un tendanciel, un pessimiste et un optimiste, élaborés grâce au logiciel d’analyse prospective MICMAC ; des orientations stratégiques et une charte de mise en œuvre destinées à guider les actions prioritaires.

Le coût indicatif de la mise en œuvre du schéma est estimé à 22 milliards de FCFA, répartis entre la commune, l’État et les partenaires techniques et financiers.
Les participants ont examiné, dans une atmosphère constructive, l’ensemble des propositions de zones de vocation, des schémas de structure, ainsi que les rapports provisoires des SDADDT.
Leurs contributions ont permis d’améliorer la cohérence et la pertinence des choix retenus pour accompagner durablement le développement de la commune de Poa.

En clôturant les travaux, le Haut-commissaire a invité les acteurs à maintenir leur engagement afin de garantir l’effectivité de la mise en œuvre du futur schéma, une fois adopté.

Agence d’information du Burkina
FGB/PB/yos

Boulgou : Tenkodogo accueille le lancement de la saison 2026 de l’USSU-BF, dédiée à l’unité des acteurs éducatifs et sportifs

Boulgou : Tenkodogo accueille le lancement de la saison 2026 de l’USSU-BF, dédiée à l’unité des acteurs éducatifs et sportifs

Tenkodogo, 20 nov. 2025 (AIB) – La saison 2025-2026 de l’Union des sports scolaires et universitaires du Burkina Faso (USSU-BF) a été officiellement lancée, jeudi soir à Tenkodogo, dans une ambiance de mobilisation générale autour de la jeunesse. Les autorités administratives, éducatives et sportives ont appelé à une collaboration renforcée entre les trois ordres d’enseignement pour bâtir un sport scolaire plus structuré, inclusif et performant.

La directrice générale des Sports, Madame Badolo/Tapsoba Valérie, a rappelé que ce lancement marque « le top départ des compétitions sportives au niveau scolaire » pour l’année 2025-2026. Elle a indiqué que plusieurs disciplines sont concernées par cette saison sportive, notamment le football, le basketball, le judo, et l’athlétisme.

Selon elle, le choix d’un cross populaire pour ouvrir les activités vise à « rassembler les élèves autour d’une préparation physique générale » alors que l’année scolaire débute à peine. Des milliers d’élèves venus de différents établissements ont ainsi pris part à l’activité matinale qui symbolise l’engagement des jeunes pour une saison sportive active.

La DG des Sports a également souligné l’importance du thème retenu cette année : « Acteurs des trois ordres d’enseignement et du sport : construisons ensemble un sport scolaire et universitaire fort et durable pour un Burkina résilient ».

Elle a insisté sur la nécessité d’une synergie d’action entre enseignants, encadreurs et responsables d’établissements afin de « soutenir le sport pour garantir la réussite éducative et sportive des jeunes ».

Pour le Haut-commissaire de la province du Koulpélogo Saidou Ouedraogo représentant le gouverneur de la région du Nakambé, ce lancement national est un symbole fort de l’engagement du pays en faveur de la jeunesse et du sport.
Il a rappelé que le sport scolaire « n’est pas seulement une activité physique, mais un véritable vecteur d’éducation, de cohésion sociale et de détection de talents ».

Dans son allocution, il a invité l’ensemble des acteurs notamment élèves, enseignants, chefs d’établissement, collectivités territoriales, partenaires techniques et financiers à jouer pleinement leur rôle pour garantir le succès de cette saison.
Il a également salué les efforts déjà consentis par les équipes pédagogiques et les encadreurs sportifs, affirmant que leur engagement « contribue chaque année à faire de l’USSU-BF un vivier de talents et un cadre d’épanouissement pour des milliers de jeunes ».

Aux élèves et étudiants, le Haut-commissaire a lancé un appel vibrant : « Faites des compétitions de l’USSU-BF des alliées pour votre réussite scolaire et votre développement personnel. Le sport est une école de discipline, de dépassement de soi, de solidarité et de patriotisme. »

Le lancement national de la saison 2025-2026 de l’USSU-BF à Tenkodogo marque une étape décisive pour la promotion du sport scolaire et universitaire au Burkina Faso. Les autorités ont réaffirmé leur engagement à bâtir un système sportif durable, performant et résilient, au service de la jeunesse.
L’espoir est désormais tourné vers les finales prévues pour avril 2026, avec l’ambition de faire rayonner les talents burkinabè dans un esprit de fraternité, de fair-play et de patriotisme.

Agence D’information du Burkina
SM/yos

Nakambé : Le chef d’état-major de l’armée de terre galvanise les troupes et s’imprègne des réalités du front

Nakambé : Le chef d’état-major de l’armée de terre galvanise les troupes et s’imprègne des réalités du front

Tenkodogo, 21 nov. 2025 (AIB) – En mission d’appui moral et de supervision opérationnelle dans la région du Nakambé, le chef d’état-major de l’armée de terre, le colonel Ahmed Herman Roamba, a séjourné jeudi au 61e régiment d’infanterie commando (RIC) de Tenkodogo, avant de rallier plusieurs détachements de la zone Est. Il a exhorté les unités à maintenir leur détermination pour la reconquête totale du territoire national.

À son arrivée au 61e RIC, le colonel Ahmed Herman Roamba a d’abord échangé avec le commandement afin de faire le point sur la situation sécuritaire, les opérations en cours et les besoins prioritaires des unités. Dans la foulée, il a embarqué pour une tournée qui l’a conduit successivement à Bittou, Sangha, Soudigui et la kompienga, où il s’est entretenu avec les forces déployées.

Le chef d’état-major a expliqué que cette visite s’inscrivait dans la dynamique de rapprochement et de contact direct avec les troupes, afin de renforcer la cohésion et d’encourager les hommes engagés sur les théâtres d’opérations.

« Il s’agit de féliciter les forces pour les performances enregistrées, de rappeler les consignes, mais aussi de réaffirmer le sens profond du combat que nous menons pour la souveraineté et la reconquête du territoire », a indiqué le colonel Roamba.

Durant cette immersion, la délégation a recueilli les préoccupations des unités et constaté de près les réalités opérationnelles auxquelles elles font face. Le colonel Roamba s’est dit rassuré par l’état d’esprit des soldats et leur « engagement sans faille » malgré les défis logistiques et opérationnels du moment.

Au cours de la visite des détachements, le chef d’état-major de l’armée de terre a exprimé sa compassion envers les soldats tombés sur le champ d’honneur et souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Il a salué la combativité, la résilience et la discipline des unités.

Selon lui, les hommes rencontrés ont montré une compréhension claire des enjeux du combat en cours et une forte motivation pour poursuivre la mission. « Nous avons trouvé des troupes déterminées, conscientes des efforts consentis par les plus hautes autorités et prêtes à poursuivre l’œuvre de sécurisation », a-t-il affirmé.

Avant de regagner Ouagadougou, la délégation conduite par le colonel Ahmed Herman Roamba a rendu une visite de courtoisie aux autorités administratives, coutumières et religieuses de Tenkodogo. Cette tournée, marquée par des échanges francs et un message de mobilisation, conforte la dynamique de proximité engagée par l’état-major pour soutenir les forces engagées dans la défense du territoire national.

Agence d’information du Burkina 

SM/yos

Kombissiri/Conseil de l’école : Le nouveau bureau exécutif de l’école primaire publique du secteur 1 prêt à relever les défis

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Kombissiri/Conseil de l’école : Le nouveau bureau exécutif de l’école primaire publique du secteur 1 prêt à relever les défis

Kombissiri, 20 novembre 2025 (AIB) – L’école primaire publique du secteur 1 de Kombissiri à mis en place, le mercredi 19 novembre 2025, le tout premier bureau exécutif du Conseil de l’école. Contribuer à l’amélioration de la qualité de l’éducation et de l’enseignement dans l’établissement, tel est le défi du nouveau bureau exécutif.

L’école primaire publique du secteur 1 de la ville de Kombissiri à l’instar de certains établissements scolaires de la commune, a mis en place le tout premier bureau exécutif du Conseil de l’école.

Cet organe unique d’organisation, de mobilisation et de participation de la communauté éducative à la vie des établissements d’éducation préscolaire et non formelle, d’enseignement primaire, post-primaire et secondaire fait partie des réformes du système éducatif voulues par les plus hautes autorités du Burkina Faso.
Le Conseil de l’école a pour mission d’accompagner les structures d’éducation et d’enseignement du public et du privé aux plans administratif, pédagogique, financier, culturel, social et environnemental.

La mise en place de cet organe à l’école du secteur 1 de Kombissiri à été présidée par le directeur de l’école Soumaïla Bandé, en présence de la communauté éducative et des enseignants.

Le bureau exécutif du Conseil de l’école nouvellement élu qui comprend 12 membres est presidé par Ablassé Alexis Ouédraogo.

Le nouveau bureau aura pour tâche entre autres, de mobiliser la communauté pour les activités de l’école. ‹‹ Avec l’ensemble de la communauté, nous nous engageons à accompagner les enseignants afin de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’éducation et de l’enseignement dans notre école ››, a indiqué M. Ouédraogo.

Le directeur de l’école a félicité le nouveau bureau exécutif installé et a rappelé que le Conseil de l’école est une instance de dialogue, de concertation et de prise décisions pour le bon fonctionnement de l’école. Soumaïla Bandé a invité la communauté présente à la cérémonie à s’impliquer dans les activités et à accompagner le nouveau bureau pour la réussite des apprenants de l’école.
La durée du mandat des membres élus du bureau exécutif est de trois ans, renouvelable une fois.

Le Conseil de l’école remplace les associations des parents d’élèves (APE), les associations des mères éducatrices (AME) et les comités de gestion (COGES) des établissements scolaires.

Agence d’information du Burkina
TPT-dnk-ata

Burkina : Le Gouvernement reporte l’exportation des amandes de karité pour protéger les unités de transformation

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Burkina : Le Gouvernement reporte l’exportation des amandes de karité pour protéger les unités de transformation

Ouagadougou, (AIB) – Le Gouvernement burkinabè a annoncé, mercredi, le report jusqu’à nouvel ordre de la période d’exportation des amandes de karité pour la campagne 2025-2026, dans le but «de rendre disponibles les amandes au profit des unités de transformation au niveau national».

«L’exportation des amandes de karité au titre de la campagne 2025-2026, initialement fixée du 1er décembre 2025 au 31 mai 2026, est reportée jusqu’à nouvel ordre», indique un communiqué de ministre en charge du Commerce, signé mercredi 19 novembre 2025.

En rappel, le 18 septembre 2024 l’Etat avait interdit l’exportation des amandes afin de favoriser leur disponibilité sur le marché national au profit des entreprises locales. Face aux prévisions jugées favorables de la campagne 2025-2026, un second communiqué en date du 22 septembre 2025 avait fixé l’ouverture des exportations du 1er décembre 2025 au 31 mai 2026, à condition que les opérateurs vendent au moins 25 % de leurs stocks aux unités locales avant toute expédition.

La note explique que, cette nouvelle mesure fait suite au constat que les transformateurs burkinabè ne reçoivent toujours pas les quantités nécessaires pour leurs activités.»

«Tout contrevenant à cette mesure s’expose à de lourdes sanctions. Ainsi, les produits seront saisis, vendus et les recettes reversées aux Fonds de Soutien Patriotique (FSP), confiscation du moyen de transport et réquisition des personnes impliquées pour des travaux d’intérêt général,» préviens le ministre en charge du commerce.

Le Gouvernement appelle enfin les acteurs économiques à respecter scrupuleusement la décision. Tout cas suspect peut être signalé aux structures de contrôle ou via les numéros verts suivants : 84 00 11 84 / 84 00 11 85.

Agence d’information du Burkina 

YOS/ata

Passoré: L’école primaire de Pilimpikou B a récolte son champ de sésame

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Passoré: L’école primaire de Pilimpikou B a récolte son champ de sésame

Yako, 21 nov. 2025(AIB)-L’École Primaire Publique de Pilimpikou B a organisé le jeudi 20 nombre 2025 une journée de récolte de son champ de sésame sur une superficie d’un demi-hectare. L’activité s’inscrit dans la dynamique nationale de mise en œuvre des champs scolaires dans les écoles primaires publique du Burkina Faso.

Portée par l’élan insufflé par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORÉ, l’initiative a pris forme dès le 15 août 2025, lorsque les élèves, assistés par leurs enseignants et soutenus par les parents ont semé le sésame.

Trois mois plus tard, les acteurs de l’école se sont retrouvés pour la séance des récoltes du champ de l’école tenue le jeudi 20 nombre 2025 à Pilimpikou.

L’activité qui se veut fédératrice témoigne d’un engagement communautaire fort et d’une éducation tournée vers l’effort, la responsabilité et le vivre-ensemble.

À travers cette récolte, l’école primaire publique B de Pilimpikou renforce non seulement les apprentissages pratiques des apprenants, mais aussi leur sens du partage, de la discipline et de la contribution au bien commun.

La communauté éducative de l’école a exprimé sa profonde gratitude à Rakiswendé Sylvain Ouédraogo, le secrétaire général de la production agro-sylvo- pastoral de la cantine endogène de l’école et parent d’élèves pour la mise à disposition d’une parcelle de champ qui a facilité la réalisation de ce champ scolaire.

L’école a aussi rendu un hommage particulier à l’ensemble des parents d’élèves pour leur accompagnement constant pour la réussite de ce champ.

Agence d’information du Burkina 

MK/ZES

Journée mondiale de l’enfance : Le Premier ministre Rimtalba Ouédraogo interpelle les enfants sur leur responsabilité

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Journée mondiale de l’enfance : Le Premier ministre Rimtalba Ouédraogo interpelle les enfants sur leur responsabilité

Ouagadougou, 21 Nov. 2025 (AIB)-Le Premier ministre burkinabè Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a affirmé vendredi à Ouagadougou que son gouvernement place au premier plan le respect, la protection et l’application des droits des enfants, tout en rappelant à ceux-ci qu’ils ont aussi des responsabilités lorsque leurs droits seront pleinement assurés.

Répondant aux préoccupations exprimées lors de la célébration en différé de la Journée mondiale de l’enfant, le vendredi 21 novembre à Ouagadougou, le Premier ministre a souligné que la santé et l’éducation des enfants restent parmi les principales priorités des autorités du pays.
Le chef du gouvernement a expliqué que 12% du budget national sont consacrés à la santé, en plus de l’appui du ministère de la Santé et de l’initiative « Santé pour tous ».
Il a fait cas du programme « 1000 × 5 » qui mobilise des spécialistes dont des pédiatres pour s’occuper spécialement des enfants.

En outre, neuf nouveaux hôpitaux similaires à celui de Pala à Bobo-Dioulasso seront construits pour renforcer l’accès aux soins, a annoncé le Premier ministre avant d’inviter les plus jeunes à respecter les règles d’hygiène afin de réduire les maladies évitables, soulignant qu’ils ont aussi un rôle important dans la protection de leur santé.

Interrogé sur les cantines scolaires, Jean Emmanuel Ouédraogo a affirmé que leurs préoccupations sont prises en compte et que 18 milliards de francs CFA sont mobilisés chaque année pour fournir les vivres nécessaires à leur fonctionnement.
« 25 000 tonnes ont déjà été acquises pour cette année et le gouvernement collabore avec le ministère de l’Agriculture, la SONAGES et les communautés locales pour faire parvenir ces vivres à temps », a-t-il assuré.

Il a par ailleurs encouragé les cantines endogènes à travers les jardins et champs scolaires, qui permettent d’améliorer les repas tout en familiarisant les élèves au travail de la terre et en suscitant chez eux des vocations agricoles.

Jean Emmanuel Ouédraogo a ajouté que l’Offensive agrosylvopastorale et l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire contribuent également à lutter contre la faim au sein des familles.

Concernant l’accès à l’eau potable, le Premier ministre a assuré que le principe « une école, un forage » est appliqué pour toutes les nouvelles infrastructures.
Pour les écoles plus anciennes, une politique de réhabilitation et d’équipement est en cours afin de garantir un accès suffisant à l’eau, indispensable pour l’hygiène et l’entretien des jardins scolaires.

Ici également, le chef du gouvernement a souligné qu’il est de la responsabilité des bénéficiaires de veiller à la bonne utilisation et à l’entretien des forages.
A la question sur l’accès à l’éducation pour les enfants vivant avec un handicap, le Premier ministre a souligné que le pays dispose d’une politique d’inclusion scolaire visant à permettre à tous les enfants d’aller à l’école.

Les nouvelles écoles sont dotées de rampes d’accès, de toilettes adaptées, de barres d’appui et d’autres dispositifs facilitant leur mobilité.

Les enseignants sont également formés à l’enseignement inclusif pour mieux accompagner ces élèves. Il a toutefois rappelé que l’inclusion concerne tout le monde, et que les élèves ne présentant pas de handicap doivent éviter toute moquerie, aider leurs camarades et les intégrer pleinement, y compris dans les moments de jeu.

Agence d’information du Burkina
YOS/no

Tanghin-Dassouri : La mairie dote le centre médical d’un laboratoire moderne de 70 millions F CFA

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Tanghin-Dassouri : La mairie dote le centre médical d’un laboratoire moderne de 70 millions F CFA

Tanghin-Dassouri, 21 nov. 2025 (AIB) – La présidente de la délégation spéciale communale de Tanghin-Dassouri, sous le leadership de Mme Rabiata Sawadogo, a doté le lundi 17 novembre 2025 le Centre médical, d’un laboratoire moderne entièrement construit et équipé par la mairie à hauteur de 70 millions F CFA.

Érigé à l’entrée principale du Centre médical de Tanghin-Dassouri, le nouveau bâtiment, financé à plus de 70 millions F CFA, comprend à la fois l’infrastructure et un plateau technique complet.

Il est équipé, entre autres, d’un réfrigérateur pour réactifs, d’un distillateur, d’un automate de biochimie, de microscopes et d’autres matériels biomédicaux généralement absents dans les centres périphériques.

Grâce à ces équipements, les populations de Tanghin-Dassouri pourront désormais effectuer sur place des analyses telles que la glycémie, les bilans rénaux, les explorations cardiaques ou encore les tests d’hépatite, réduisant ainsi les déplacements vers Ouagadougou.

Le responsable du laboratoire, Nazindi Kabré, s’est dit satisfait de la dotation, estimant qu’elle « soulagera les patients et améliorera les conditions de travail du personnel ».

Pour la présidente de la délégation spéciale communale, Mme Rabiata Sawadogo, cette réalisation illustre « le devoir moral et humaniste » de la commune d’offrir des soins de qualité à ses habitants.

En février dernier, la mairie de Tanghin-Dassouri avait déjà installé des lampadaires solaires dans l’enceinte du Centre médical afin de faciliter la visibilité nocturne et d’améliorer le cadre de travail des agents de santé.

Agence d’Information du Burkina 

IK/NO/YOS

Burkina : La gratuité du transport pour les pupilles de la nation et le 20e anniversaire du CAMC-O à la une des quotidiens

Burkina-Revue de Presse

Burkina : La gratuité du transport pour les pupilles de la nation et le 20e anniversaire du CAMC-O à la une des quotidiens

Ouagadougou, 21 nov. 2025 (AIB)- La décision rendant gratuits les bus de la SOTRACO pour les pupilles de la Nation ainsi que la célébration du 20e anniversaire du Centre d’arbitrage, de médiation et de conciliation de Ouagadougou (CAMC-O) alimentent les journaux burkinabè de ce vendredi.

Dans ses colonnes, L’Observateur Paalga souligne qu’il s’agit d’une nouvelle mesure en faveur des pupilles de la Nation, c’est-à-dire les orphelins mineurs des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des agents publics tombés dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Selon le quotidien, les pupilles de la Nation, sur présentation de leur carte, bénéficient désormais de la gratuité complète du transport urbain sur l’ensemble du réseau SOTRACO.

« Les responsables des réseaux de bus ainsi que ceux de la Direction régionale des transports sont chargés de veiller à l’application effective de cette mesure, précise le journal » a précisé le journal de tous les burkinabè.

Dans un autre registre, Le Pays rapporte que le CAMC-O organise, les 20 et 21 novembre 2025, un colloque international à l’occasion de son 20e anniversaire dont l’objectif est de dresser le bilan des mécanismes alternatifs de règlement des litiges au Burkina Faso et d’ouvrir des perspectives visant à renforcer leur attractivité.

Pour sa part, Sidwaya indique que les échanges se tiennent sous le thème le CAMC-O, 20 ans de pratique d’arbitrage et de médiation : bilan et perspectives.
« Le représentant du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), Seydou Ilboudo, a estimé que ce thème invite les acteurs à examiner les acquis et les insuffisances du dispositif, mais aussi à explorer de nouvelles pistes pour promouvoir et vulgariser les modes alternatifs de règlement des litiges (MARL) au Burkina Faso » a précisé Sidwaya.

Agence d’Information du Burkina
ZAF/BZ

Djôrô : 66 tonnes d’amandes de karité destinées à la fraude interceptées par la Police

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Djôrô : 66 tonnes d’amandes de karité destinées à la fraude interceptées par la Police

Ouagadougou, 21 nov. 2025 (AIB) – Dans le cadre de la lutte contre le trafic illicite, les commissariats centraux de Police de Gaoua et de Batié ont saisi, en novembre 2025, plus de 60 tonnes d’amandes de karité.

Grâce à une vigilance accrue, les éléments de police ont découvert dans les communes de Boussera, Malba et Batié, une importante quantité de noix de karité entreposée et destinée à être convoyée frauduleusement vers un pays voisin.

Au total, 66 tonnes d’amandes, d’une valeur estimée à plus de 20 millions de FCFA, ont été saisies.

Selon la Police nationale, les trafiquants s’approvisionnaient dans les villages environnants, transportaient les sacs de noix par camions puis les acheminaient à l’aide de tricycles jusqu’aux abords du fleuve Mouhoun, d’où ils tentaient de les exporter illicitement par pirogue.

L’opération a été rendue possible grâce à la collaboration des populations et aux dénonciations effectuées via les numéros verts : 17, 16 et 1010.

Agence d’information du Burkina

HB/BZ

Gourma : Une journée de dialogue intergénérationnel pour raviver la cohésion sociale à Yamba

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Gourma : Une journée de dialogue intergénérationnel pour raviver la cohésion sociale à Yamba

Fada N’Gourma, 20 nov. 2025 (AIB)-Le Président de la délégation spéciale (PDS) de Yamba, Issa Napon, a présidé, ce jeudi 20 novembre 2025 à Yamba, une journée de dialogue intergénérationnel, placée sous le signe du retour de la paix et du renforcement de la cohésion sociale dans la commune.

Selon Issa Napon, la commune de Yamba a longtemps souffert du terrorisme et du grand banditisme qui ont provoqué des déplacements massifs de populations.

Pour lui, l’organisation de cette journée vise à consolider le vivre-ensemble par la valorisation judicieuse des savoirs endogènes, à travers l’implication de leaders capables de cerner les véritables causes de l’insécurité et des atteintes à la cohésion sociale.

La rencontre a été animée par l’économiste et consultant, Diassibo Natama, qui a développé trois thématiques majeures : la cohésion sociale, la paix et le vivre-ensemble, la médiation dans la résolution des conflits internes et intra-communautaires, ainsi que la rupture du dialogue intergénérationnel et ses implications.

Pour M. Natama, cette journée a permis aux différentes couches sociales de Yamba de réfléchir ensemble aux voies et moyens de restaurer durablement la paix.

Il a également indiqué que les thématiques abordées s’inscrivent dans la vision du chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, qui appelle à la revalorisation des valeurs culturelles et traditionnelles comme leviers de cohésion.

Les participants ont salué l’initiative, la qualifiant de cadre propice à l’expression et à l’écoute mutuelle.

Leur porte-parole, Yempabou Nassouri, a déclaré que la cohésion et le développement peuvent revenir à Yamba.

Il a estimé que cette journée de dialogue constitue «une journée d’avenir» pour la commune de Yamba.

Agence d’information du Burkina

KAC/HB/OO

Mouhoun/Patrimoine culturel : Une mobilisation citoyenne pour la sauvegarde des espaces sacrés

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Mouhoun/Patrimoine culturel : Une mobilisation citoyenne pour la sauvegarde des espaces sacrés

Douroula, 20 nov. 2025 (AIB)- Les populations de Douroula se sont mobilisées à l’aube du mercredi 19 novembre 2025, pour l’entretien d’un de leurs espaces sacrés, perpétuant une tradition ancestrale qui participe à la préservation du patrimoine culturel et environnemental du village.

Comme le veut la coutume, le tam-tam d’appel a résonné dès les premières heures de la matinée du mercredi 19 novembre 2025, pour convier les habitants du quartier qui abrite cet espace, situé à la sortie nord de la localité.

Le lieu, constitué d’une touffe végétale d’environ un demi-hectare, fait partie intégrante des sites sacrés auxquels les populations accordent une importance particulière.

Chaque année, après les récoltes, les villageois procèdent au débroussaillage et à l’aménagement des alentours pour prévenir les feux de brousse, qui constituent une menace réelle pour ces lieux symboliques.

Hommes, femmes et enfants, munis d’outils, ont répondu à l’appel et se sont attelés à nettoyer et dégager les abords de la touffe, dans une ambiance de solidarité et de cohésion communautaire.

Pour les responsables coutumiers, cette mobilisation traduit l’attachement du village à ses valeurs ancestrales.

Karim Soaré, gardien de la tradition, a rappelé que ce rite constitue un leg précieux transmis de génération en génération.

« Depuis notre naissance, ce cérémonial se pratiquait par nos parents. Nous avons le devoir de le sauvegarder et de le transmettre à notre tour », a-t-il expliqué.

Selon M. Soaré, la touffe renferme des arbres médicinaux et d’autres ressources utilisées dans les médecines traditionnelle et mystique, soulignant qu’elle reste un bien commun accessible à tous.

Le village de Douroula compte trois touffes sacrées, chacune investie d’une fonction spirituelle et protectrice et leur intégrité est perçue comme essentielle à l’harmonie du village.

Le notable, Mamadou Soaré, a insisté sur leur rôle dans la protection collective.

« Si l’un de ces espaces venait à prendre feu, cela attirerait le malheur sur le village », a-t-il indiqué, appelant les habitants à maintenir leur vigilance et leur engagement.

Cette initiative annuelle saluée par les populations de Douroula réaffirme leur attachement à leur patrimoine culturel et exprime leur volonté de préserver un environnement étroitement lié à leur identité communautaire et à leurs valeurs ancestrales.

Agence d’information du Burkina

TFT/SB/HB/OO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tenkodogo/Journée mondiale des toilettes : Un atelier régional d’information sur l’assainissement sécurisé des eaux usées et excreta

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Tenkodogo/Journée mondiale des toilettes : Un atelier régional d’information sur l’assainissement sécurisé des eaux usées et excreta

Boulgou, le 20 nov. 2025 (AIB)-Le secrétaire général de la région du Nakambé, Sayouba Sawadogo, a lancé, le jeudi 20 novembre 2025 a Tenkodogo, un atelier régional d’information sur la gestion sécurisée des eaux usées et excreta. Organisée par la direction régionale en charge de l’Assainissement du Nakambé, cette rencontre bénéficie de l’appui financier d’Enabel.

A l’occasion de la journée mondiale des toilettes, célébrée chaque 19 novembre, la direction régionale en charge de l’Assainissement du Nakambé, a organisé, un atelier régional d’information sur la gestion sécurisée des eaux usées et excreta.

L’activité a réuni les services techniques, les collectivités territoriales, les organisations partenaires, les associations locales et experts de l’assainissement.

L’objectif est de doter la région d’une feuille de route plus dynamique, digeste et réaliste, pour améliorer le taux d’assainissement à travers les auto-réalisations, la sensibilisation communautaire et l’adaptation des systèmes aux besoins actuels des populations.

Les participants ont suivi la présentation du Plan d’Action National 2021-2025, ainsi qu’un exposé sur les principales réalisations de la direction régionale en matière d’eau, d’assainissement et d’environnement.

Des échanges interactifs ont permis d’identifier les défis persistants et d’esquisser des pistes d’amélioration pour une gestion durable des eaux usées et des excreta.

Le directeur régional en charge de l’Assainissement, Ousseni Kafando, a lancé un appel fort aux responsables des collectivités territoriales.

Il les a invités à s’approprier pleinement cette nouvelle dynamique, afin de garantir une mise en œuvre efficace des actions prioritaires.

Le partenaire financier, Enabel, ainsi que les partenaires techniques présents, ont réaffirmé leur engagement à accompagner durablement la direction régionale dans la concrétisation des initiatives d’assainissement sécurisé.

Les participants, ont exprimé leur volonté de soutenir les prochaines étapes du programme, saluant une initiative jugée essentielle pour l’amélioration du cadre de vie dans la région du Nakambé.

Agence d’information du Burkina

AWS/HB/OO

Léraba/Education : Les directives sur la contribution à la vie de l’école expliqués aux acteurs

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Léraba/Education : Les directives sur la contribution à la vie de l’école expliqués aux acteurs

Sindou, 19 nov. 2025 (AIB)-Le Chef de la circonscription d’éducation de base (CCEB) de Sindou, Emmanuel Sourabié, a présidé, le mercredi 19 novembre 2025 à Sindou, une rencontre d’élucidation par rapport aux directives sur la contribution à la vie de l’école avec les présidents et les trésoriers généraux des conseils de l’école ainsi que les directeurs d’école de la CEB.

En vue de prévenir tout éventuel amalgame dans le bon fonctionnement des conseils de l’école mis en place dans les différentes structures éducatives de la CEB de Sindou, le Chef de ladite circonscription, Emmanuel Sourabié, accompagné de son équipe d’encadrement pédagogique, a échangé, ce mercredi 19 novembre 2025, avec les premiers responsables des écoles de son ressort par rapport aux directives légales du conseil de l’école qui y est mis en place.

En rappel, le conseil de l’école est un nouvel organe de mobilisation et de participation de la communauté éducative à la vie des structures éducatives en remplacement des Comités de gestion (COGES), des Associations des mères éducatives (AME) et des Associations des parents d’élèves (APE).

M. Sourabié, a expliqué l’arrêté conjoint portant fixation du montant et des modalités de libération de la contribution à la vie de l’école avec 7 articles.

Il ressort de ces articles que les contributions à la vie de l’école est une obligation initiée au profit du conseil de l’école.

«Si la contribution selon l’article 2 est payée par chaque parent ou tuteur d’élève de l’établissement pour chaque apprenant, l’article 4 fixe le montant à 1000 FCFA au préscolaire, primaire, a l’éducation non formelle, au poste primaire et secondaire et à la formation professionnelle», a-t-il dit.

Il est bien de noter que l’article 3 qui stipule que la contribution à la vie de l’école est réservée au fonctionnement courant des écoles.

Cependant, il ressort de l’article 5 que les parents ou tuteurs d’élève déplacé interne et tout parent indigent sont exemptés du payement de cette contribution pour ces enfants.

Le CCEB, Emmanuel Sourabié, a invité les participants à travailler en observant les instructions en vue des bons résultats envisagés.

Agence d’information du Burkina

MK/HB/OO

Faux médicaments : l’Ordre des pharmaciens félicite les FDS pour l’opération « LADELI »

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Faux médicaments : l’Ordre des pharmaciens félicite les FDS pour l’opération « LADELI »

Ouagadougou, 20 nov. 2025(AIB)-L’Ordre national des pharmaciens du Burkina Faso (ONPBF) a salué jeudi l’efficacité et le professionnalisme des Forces de défense et de sécurité (FDS) dans la récente opération « LADELI », menée contre les trafics illicites, notamment celui des faux médicaments dans certains marchés.

Dans un communiqué, l’ONPBF s’est dit satisfait des résultats obtenus, estimant que les interventions des FDS ont permis de démanteler des réseaux « dangereux pour la santé publique ».

L’Ordre rappelle que les faux médicaments constituent « un poison silencieux » exposant les populations à de graves risques sanitaires et compromettant la sécurité du système de santé burkinabè.

Au nom du corps pharmaceutique, le président de l’ONPBF, Dr Nao Nedié, a exprimé sa gratitude aux FDS pour leur engagement.

Il réaffirmé l’engagement de l’institution à renforcer la collaboration avec les autorités compétentes, intensifier la sensibilisation et promouvoir l’accès à des médicaments de qualité distribués uniquement dans les officines et structures agréées.

L’Ordre a par ailleurs appelé la population à ne jamais acheter de médicaments dans la rue et à « faire confiance au pharmacien, conseiller de santé de proximité ».

L’ONPBF assure rester mobilisé aux côtés des pouvoirs publics pour poursuivre la lutte contre ce trafic et protéger la santé des Burkinabè.
Agence d’information du Burkina
HEY/ata

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