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Burkina : Une conférence publique pour inciter les Burkinabè au port du Faso Dan-Fani, leur identité culturelle vestimentaire

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Burkina : Une conférence publique pour inciter les Burkinabè au port du Faso Dan-Fani, leur identité culturelle vestimentaire

Ouagadougou, 22 nov. 2025 (AIB)-La direction générale des Archives nationales du Burkina, a initié hier vendredi, sa 13ᵉ conférence publique annuelle pour encourager les Burkinabè à porter le Faso Dan-Fani, un pagne tissé localement qui constitue l’identité culturelle vestimentaire nationale et pourvoyeur d’emplois dans le pays.

« Cette 13ᵉ conférence annuelle s’inscrit dans le cadre de nos activités visant à faire connaître les Archives nationales et ce que nous faisons au quotidien », a affirmé le Directeur général (DG) des Archives nationales du Burkina, Kouna Jean Bertin Kamboulé.

Selon lui, sa structure veut encourager les citoyens burkinabè à « arborer » fièrement le Faso Dan-Fani, un pagne tissé localement qui demeure leur identité culturelle vestimentaire nationale et génère de nombreux emplois à travers la filière coton.

M. Kamboulé, s’exprimait vendredi à Ouagadougou, au cours d’une conférence publique sur le thème : « Le port du Faso Dan-Fani : du patriotisme économique à la promotion artistique et à l’expression d’une identité vestimentaire nationale ».

Le DG des Archives nationales, a expliqué que ces échanges consistent notamment à montrer au public l’importance du pagne tissé dans la préservation de l’identité culturelle, à faire découvrir un pan de son histoire, à encourager la consommation locale et à proposer des stratégies pour une adoption plus large du Faso Dan-Fani à l’échelle nationale et internationale.

« Cette conférence contribue à démontrer que porter le Faso Dan-Fani favorise non seulement l’essor économique du pays, mais aussi l’affirmation de notre culture et renforce notre unité en tant que Burkinabè », a-t-il soutenu.

Le conférencier, El Hadj Siaka Ouattara, enseignant-chercheur à l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou et docteur en sociologie du développement, s’est appesanti notamment sur l’historique du pagne local, son évolution, sa consommation, ses défis et ses perspectives.

Dr Ouattara, est revenu pour l’occasion, sur les enjeux politiques, idéologiques et culturels du port du Faso Dan-Fani au Burkina Faso.

Selon lui, une étude menée sur le port du pagne tissé dans le cadre d’un stage de terrain à Ouagadougou par ses étudiants en licence révèle que les Burkinabè adhèrent au Faso Dan-Fani, qui leur permet d’affirmer leur identité culturelle.

« Actuellement, que ce soit lors des cérémonies officielles, des mariages ou des baptêmes, les gens portent le Faso Dan-Fani », a-t-il renchéri.

Créées en 1970, les Archives nationales, une institution rattachée à la Présidence du Faso, ont pour mission, entre autres, de contrôler l’organisation des archives dans les administrations et organismes publics et de collecter les archives privées.

Agence d’information du Burkina

NO/HB/YO

Kourittenga : Le Comité de pilotage dresse un bilan positif des réalisations du programme bilatéral 2023-2027

BURKINA-KOURITTENGA-COPIL-VISITE-REALISATIONS-ENABEL

Kourittenga : Le Comité de pilotage dresse un bilan positif des réalisations du programme bilatéral 2023-2027

Koupéla, 21 nov. 2025 (AIB)-Le Comité de pilotage (COPIL) a achevé ce vendredi 21 novembre 2025, une tournée de trois jours pour examiner les réalisations de l’Agence Belge de coopération internationale (Enabel) dans le cadre du Programme Bilatéral 2023-2027. Organisée du 19 au 21 novembre 2025, l’objectif principal de cette mission était de vérifier l’état d’avancement des projets et de mesurer la cohérence des réalisations avec les orientations nationales. 

La délégation du Comité de pilotage (COPIL) dans le cadre de sa tournée pour examiner les réalisations de l’Agence Belge de coopération internationale (Enabel) dans le cadre du Programme Bilatéral 2023-2027, a visité des localités dans les régions du Nakambé et du Plateau Central.

La tournée a inclus les zones de Tenkodogo, Dassoui, Koupéla, Pougnini, Pouytenga, Sapaga, et Zorgho.

Chaque étape a offert aux responsables d’Enabel, l’opportunité de documenter les résultats et d’échanger avec les populations bénéficiaires.

A Dassoui, l’aménagement d’un bas-fond de 25 hectares exploité par 591 personnes, dont 204 femmes, 336 hommes et 21 personnes déplacées internes.

Les bénéficiaires ont exprimé leur satisfaction concernant l’aménagement.

A la maison d’arrêt et de correction de Koupéla, des ateliers de soudure et de menuiserie ont été réalisés et équipés et d’autres.

Dans les écoles primaires de Pougnini A et B, Yargo A, B, C, et D, et Sapaga B, on note la construction de salles de classe, la réalisation de latrines, et la transformation d’anciennes Etablissements temporaires d’apprentissage (ETA) en classes normales.

A Yargo A, B, C, et D, un château d’eau est en cours de réalisation, les enseignants ont bénéficié de renforcement des capacités dans les stratégies d’enseignements.

Au district sanitaire de Koupéla, des infrastructures en cours de réalisation notamment des latrines, des douches et des aires de lavage.

Des équipements, banque du champ solaire, acquisition de matériel ont été mis en place.

La tournée s’est conclue à Zorgho par la visite d’un incinérateur et des projets en cours, notamment la réhabilitation de la maternité.

Malgré le constat d’un retard d’exécution sur certains sites, le bilan global dressé par les représentants du COPIL est positif.

Le responsable suivi et évaluation, Yaya Traoré, représentant le président du COPIL, a salué la pertinence des actions.

« Les réalisations que nous avons visitées sont en parfaite cohérence avec les orientations nationales. Les investissements effectués répondent véritablement à des besoins prioritaires des populations», a-t-il indiqué.

M. Traoré, a insisté sur la nécessité d’accélérer la cadence, notamment pour les infrastructures éducatives.

« Nous notons des investissements qui peinent à être livrés aux populations, notamment les infrastructures éducatives. Nous invitons les entreprises à redoubler d’efforts pour que ces investissements se terminent dans les délais prescrits, en respectant les normes de qualité requises », a-t-il dit.

Le chargé de projets pour le programme bilatéral, Sondema Kologo, s’est dit satisfait de l’évaluation et a annoncé des mesures de suivi.

« Au regard du bilan, nous sommes satisfaits. Il y a des insuffisances, certes, mais le bilan reste positif, ce qui nous réconforte. Nous allons renforcer le suivi et le contrôle et permettre à l’équipe d’Enabel d’assurer un suivi rapproché afin de livrer les réalisations dans le temps », a-t-il ajouté.

Les bénéficiaires, dans l’ensemble des localités visitées, ont manifesté leur reconnaissance envers l’Agence Belge de Coopération Internationale (Enabel) et les membres du Comité de Pilotage.

Agence d’information du Burkina

AWS/HB/OO

Loroum/Haute intensité de main d’œuvre : La délégation spéciale de Titao recrute 168 nouveaux pensionnaires 

BURKINA-LOROUM-EMPLOI-RESILIENCE

Loroum/Haute intensité de main d’œuvre : La délégation spéciale de Titao recrute 168 nouveaux pensionnaires 

Titao, 21 nov. 2025 (AIB)- Le Président de la délégation spéciale (PDS) de Titao, Sidiki Ganamé, a lancé, le jeudi 20 novembre 2025, une nouvelle vague de l’opération Haute intensité de main d’œuvre (HIMO) au profit de 168 personnes. Cette opération vise le relèvement des populations durement impactées par la crise sécuritaire et humanitaire et s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel (PCRSS).

2500 candidats étaient en lice pour 168 postes, à se présenter pour l’opération Haute intensité de main d’œuvre (HIMO), lancée le jeudi 20 novembre 2025 à Titao par le Président de la délégation spéciale de Titao, Sidiki Ganamé.

Pour plus de transparence et d’équité dans cette opération, les autorités municipales ont opté pour le tirage au sort.

«Voici les cartons qui contiennent des bulletins « oui » et des bulletins « non ». C’est à vous de tirer », a indiqué le chargé de supervision du processus, Rasmané Tarpiliga.

Pour une candidate qui vient de tirer le bulletin « Oui », c’est une question de chance et il n’y a pas à se décourager en tirant le bulletin « non ».

Un autre candidat qui a tiré le  »Non » n’est pas pour autant déchu car pour lui, c’est juste une question de chance et espère prochainement être retenu.

A l’issue du processus, M. Tarpiliga, s’est dit satisfait du déroulement du processus.

«Ce projet vise à soutenir la résilience et le relèvement des populations. Nous accompagnons la Mairie pour que le processus puisse bien aboutir », a indiqué M. Tarpiliga.

Cette activité est la deuxième du genre organisé par le PCRSS dans la commune.

Elle contribue à soutenir les populations fortement éprouvées par la crise sécuritaire à travers cet emploi rémunéré et consistera pour les volontaires retenus à constituer des brigades pour mener des activités de salubrité dans la ville de Titao sous la supervision de la municipalité.

Agence d’information du Burkina 

ASO/HB/OO

Boulgou : Clap de fin pour la rencontre régionale d’information sur l’assainissement sécurisé

BURKINA-BOULGOU-EAU-ASSAINISSEMENT-ENVIRONNEMENT

Boulgou : Clap de fin pour la rencontre régionale d’information sur l’assainissement sécurisé

Tenkodogo, le 21 novembre 2025 (AIB)-La rencontre régionale d’information sur l’assainissement sécurisé des eaux usées et excréta, a pris fin, ce vendredi 21 novembre 2025 à Tenkodogo, à l’occasion de la journée mondiale des toilettes. Les participants ont analysé les défis propres à leurs provinces et élaboré un agenda commun d’actions prioritaires.

Organisé par la direction régionale en charge de l’Assainissement du Nakambé avec l’appui financier d’Enabel, la rencontre régionale d’information sur l’assainissement sécurisé des eaux usées et excréta, a réuni des représentants de l’administration, des collectivités territoriales ainsi que des partenaires techniques et associatifs.

Plusieurs thématiques majeures ont été abordées, notamment la coopération inter-collectivité, les mécanismes nécessaires pour parvenir à une collaboration réussie, ainsi que les règles et procédures d’autorisation pour l’obtention d’un forage.

Les participants ont ensuite analysé les défis propres à leurs provinces et élaboré un agenda commun d’actions prioritaires.

Au nom du Haut-commissaire de la province du Kourittenga, le secrétaire général, Ferdinand W. N’do, a salué la pertinence des échanges et a réaffirmé l’engagement de l’autorité provinciale à accompagner la mise en œuvre de l’agenda adopté.

Selon lui, cette dynamique collaborative constitue un levier essentiel pour améliorer durablement l’assainissement et la gestion intégrée des eaux usées dans la région.

Le secrétaire général, a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des contributions.

Il a remercié l’ensemble des participants pour leur disponibilité, leur engagement et la richesse des débats qui, selon lui, traduisent une volonté collective d’avancer vers un assainissement sécurisé et harmonisé au sein des collectivités.

En rappel, cette rencontre régionale a été organisée grâce au soutien financier du partenaire Enabel, dont l’appui s’inscrit dans la promotion de solutions d’assainissement durable au profit des populations du Nakambé.

Agence d’information du Burkina

AWS/HB/OO

Sandbondtenga/Action humanitaire : Une table-ronde des acteurs pour capitaliser les bonnes pratiques

Burkina-Humanitaire-Résilience-Forum

Sandbondtenga/Action humanitaire : Une table-ronde des acteurs pour capitaliser les bonnes pratiques

Kaya, 13 novembre 2025 (AIB) – L’Organisation non gouvernementale (ONG) Oxfam a organisé le jeudi 13 novembre 2025 à Kaya, une table-ronde sur les bonnes pratiques en matière de résilience et de protection des femmes déplacées internes. Cet événement s’inscrit dans la deuxième phase du projet intitulé « De la programmation de la protection basée sur la communauté à la programmation de la protection dirigée par la communauté : les personnes au centre de la réflexion sur la manière d’atténuer efficacement les effets néfastes des conflits prolongés et du changement climatique ». Ledit projet est déployé dans les communes de Kaya et Barsalogho, dans la région des Koulsé.

Le forum a réuni divers acteurs clés, notamment les autorités administratives de la région des Koulsé, des représentants d’ONG nationales et internationales, des membres de communautés bénéficiaires, des représentants d’organisations de la société civile, des experts en protection, résilience et action humanitaire, ainsi que des leaders communautaires et des professionnels des médias.

L’objectif principal a été de promouvoir des approches de résilience et de protection pour les déplacées internes, les retournées et les communautés hôtes, à travers le partage et la capitalisation des bonnes pratiques en contexte de crise humanitaire.

Selon le représentant résident de Oxfam Burkina, Omer Kaboré, ce forum « vise à partager et à capitaliser les expériences réussies, mais aussi à analyser ensemble les limites et les défis rencontrés dans la mise en œuvre des initiatives de résilience et de protection ».

De l’avis de monsieur Kaboré, ce forum constitue un cadre de promotion d’un dialogue constructif entre les acteurs humanitaires, les autorités et les communautés pour identifier ce qui fonctionne, renforcer ce qui doit l’être et innover dans les approches respectives.

Les discussions se sont déroulées en plénière et en ateliers, où les participants ont échangé sur des expériences réussies, les défis rencontrés et les limites en matière de résilience et de protection. Des récits d’expériences de personnes déplacées internes et de représentants de communautés hôtes, ainsi qu’une projection de vidéos, ont permis de renforcer les bonnes pratiques identifiées.

Saluant la résilience des populations de la région, Idrissa Gamsonré, Haut-commissaire de la province de Sandbondtenga, président de la cérémonie a réaffirmé l’engagement des autorités régionales à accompagner toute initiative plaçant l’homme au centre. Il a exprimé sa satisfaction quant à la participation active des acteurs présents et a salué les résultats obtenus, soulignant que les objectifs de la table-ronde ont été largement atteints.

Des recommandations ont été formulées pour améliorer les interventions humanitaires et renforcer la résilience des communautés vulnérables.

Agence d’Information du Burkina

AIO/ak

Loroum : L’Atelier théâtre du Loroum vole au secours des élèves de Siguinoguin

BURKINA -LOROUM-EDUCATION -DON

Loroum : L’Atelier théâtre du Loroum vole au secours des élèves de Siguinoguin

Titao, 21 nov. 2025 (AIB) – L’association Atelier théâtre du Loroum, a remis, ce mercredi 19 novembre 2025, des fournitures scolaires aux élèves de l’école de Siguinoguin, dans la commune de Titao.
C’est un lot de fournitures de plus d’un millier de cahiers, bics, crayons et ardoises que l’association Atelier Théâtre du Loroum a remis le mercredi 19 novembre 2025, au directeur provincial en charge de l’Enseignement primaire du Loroum, Sidiki Mandé, pour les élèves de l’école de Siguinoguin.
Belem Saidou, parent d’élèves de l’école de Siguinoguin, a exprimé sa satisfaction et a remercié l’association donatrice.
« Nous sommes fiers que l’association ATL et les responsables de l’éducation aient pensé à nos enfants. Je leur adresse mes remerciements », a-t-il soutenu.
Au nom du directeur de l’école de Siguinoguin, Zoenabou Nacanabo, a également exprimé sa joie et a indiqué que ces fournitures sont d’un appui certain.
« Nous émettons le vœu que quand vous serez de passage dans quelques mois, que les enfants vous fassent le témoignage d’avoir bien utilisé ces fournitures et que les résultats scolaires soient un succès», a souhaité Mme Nacanabo.
Le directeur provincial en charge de l’Enseignement primaire du Loroum, a précisé que ce don vient à point nommé et contribuera à soulager un tant soit peu les parents d’élèves.
Selon Sidiki Mandé, le besoin en matériel scolaire est énorme au regard de l’ouverture progressive des écoles suite au retour des populations.
« Le besoin demeure toujours important. Le nombre de tables-bancs est très insuffisant au regard du nombre élevé des effectifs », a ajouté M. Mandé.
Il a lancé un cri de cœur aux organisations et personnes de bonne volonté à manifester leur solidarité à l’école au Loroum.
Au nom du président de l’association Atelier théâtre du Loroum, Noufou Boina, a souligné, que ce don est une réponse au besoin énorme dans le domaine de l’éducation.
« Nous savons que les besoins sont nombreux. En tant qu’association de développement, nous avons voulu par ce geste symbolique apporter notre contribution à la résilience de l’école au Loroum», a dit M. Boina.
Avec le retour progressif des populations à Titao, les effectifs scolaires sont devenus pléthoriques posant ainsi des problèmes d’infrastructures et de matériels scolaires.

Agence d’information du Burkina
ASO/HB/OO

Kourittenga/Mobilité urbaine : Bientôt un réseau de bus fonctionnel dans le Kourittenga 

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Kourittenga/Mobilité urbaine : Bientôt un réseau de bus fonctionnel dans le Kourittenga 

Koupéla, 21 nov. 2025 (AIB)-La direction générale de la Société de transport en commun (SOTRACO), a présenté, ce vendredi 21 novembre 2025 à Koupéla, le futur réseau de bus prévu pour la province du Kourittenga aux autorités et aux acteurs de la mobilité. 

Dans la dynamique du déploiement de la Société de transport en commun (SOTRACO), la région du Nakambé et la province du Kourittenga bénéficieront de l’implantation d’un Dépôt réseau bus (DRB).

C’est dans ce cadre que la direction générale de la SOTRACO, a invité le vendredi 21 novembre 2025 à Koupéla, les autorités et acteurs locaux à découvrir et apprécier les grandes lignes du projet, afin qu’il réponde aux besoins des populations.

Il ressort à cet effet qu’il est prévu essentiellement 4 lignes inter- communales à partir de Koupéla qui sont, la ligne Koupéla-Tenkodogo longue de 44,6 km avec 26 arrêts, la ligne Koupéla-Zorgho, de 30,4 km avec 17 arrêts, la ligne Koupéla-Pouytenga, de 15,8 km avec 16 arrêts et la ligne Koupéla-Gounghin, de 33,1 km avec 15 arrêts.

Selon le directeur général de la SOTRACO, Drissa Sawadogo, une dizaine de bus modernes de 45 places assises et 60 places debout, adapté aux besoins des personnes handicapées et personnes âgées seront mis en circulation d’ici Janvier 2026.

« Avec les éléments d’informations et l’engouement que nous avons, nous sommes sûrs et certains que les populations attendent cela. C’est pourquoi nous allons également vite, pour opérationnaliser le réseau parce que le besoin est là », a-t-il déclaré.

Les échanges ont permis de souligner la nécessité d’une collaboration étroite entre toutes les parties concernées, pour garantir la réussite du projet et la satisfaction des usagers.

« Nous allons accompagner la direction générale de la SOTRACO à travers la mobilisation foncière. Nous allons également sensibiliser nos populations sur l’arrivée prochaine et la bonne utilisation de ces bus. », a rassuré le Haut-commissaire de la province du Kourittenga, Moctar Ilboudo.

Ce projet s’inscrit dans une dynamique nationale, avec l’acquisition de 530 bus par la SOTRACO financés par l’Etat dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité (IPEQ).

Première du genre au Burkina Faso, cette initiative vise à renforcer l’offre de mobilité urbaine, et à soutenir l’éducation en facilitant la mobilité des élèves et étudiants.

Agence d’information du Burkina

AWS/HB/OO

Koosin/Education inclusive : Les habitants de Kamadena s’engagent pour la scolarisation de tous les enfants

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Koosin/Education inclusive : Les habitants de Kamadena s’engagent pour la scolarisation de tous les enfants

Dokuy, 21 nov. 2025 (AIB)- La coordinatrice provinciale du Plan intégré de communication (PIC) de la Koosin, Blandine Traoré et son équipe, ont organisé, ce vendredi 21 novembre 2025, une séance de sensibilisation à l’école primaire publique de Kamadena, pour encourager la scolarisation des filles et des enfants en situation de handicap. L’initiative a mobilisé les autorités locales et les parents d’élèves autour d’un même objectif : « zéro enfant à la maison ».

La cour de l’école primaire publique de Kamadena a vibré ce vendredi 21 novembre 2025 matin, au rythme de la sensibilisation et du plaidoyer pour l’éducation inclusive.

La délégation du Plan intégré de communication (PIC) de la Koosin, conduite par Blandine Traoré, a reçu un accueil chaleureux de la part du chef du village, Samuel Konaté, qui a salué cette initiative en faveur des enfants de sa communauté.

Le directeur de l’école, Bruno Sanou, a également exprimé sa gratitude pour le choix porté sur son école.

La coordinatrice provinciale, a rappelé que la présence de son équipe à Kamadena visait à promouvoir le droit à l’éducation pour tous les enfants, sans distinction.

Pour appuyer le message, les élèves du CE2 ont présenté un sketch mettant en lumière l’importance d’inscrire chaque enfant, fille comme garçon, ainsi que ceux en situation de handicap à l’école.

A la suite de cette prestation, l’inspecteur, Ytiomou Traoré, a échangé avec les parents afin d’identifier les freins à la scolarisation, notamment les préjugés sociaux et culturels.

Ces discussions franches ont permis de mettre en évidence les principaux obstacles et d’ouvrir la voie à des engagements concrets.

Blandine Traoré et son équipe, ont encouragé la population à œuvrer collectivement pour atteindre le but fixé « aucun enfant laissé à la maison ».

Les parents ont unanimement pris l’engagement d’inscrire toutes les filles et tous les enfants en situation de handicap à l’école.

Agence d’information du Burkina

MBK/AC/HB/OO

Sangué /Semaine nationale de la planification familiale : Plaidoyer pour la santé maternelle et infantile

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Sangué /Semaine nationale de la planification familiale : Plaidoyer pour la santé maternelle et infantile

Réo, 21 nov. 2025 (AIB) – La salle de réunions du haut-commissariat de Réo a accueilli, ce vendredi soir, une rencontre de plaidoyer en faveur de la Semaine nationale de la planification familiale, couplée à la Journée mondiale de l’allaitement maternel et au dépistage des cancers, IST et hépatites virales.

L’événement a réuni autorités locales, leaders communautaires et acteurs de la santé pour renforcer l’engagement des parties prenantes dans l’amélioration de la santé maternelle et infantile.

Dans son allocution d’ouverture, le Haut-commissaire du Sanguié,Talari Germaine Ouoba, a rappelé l’importance de cette initiative face à la mortalité maternelle encore élevée dans le pays, avec un ratio estimé à 198 pour 1000 naissances, et un taux de besoins non satisfaits en planification familiale de 16,4 %.

Elle a souligné la nécessité d’une synergie d’actions entre ministères, partenaires techniques et financiers, autorités locales et communautés et a remercié la Croix-rouge burkinabé pour son soutien.

Le médecin-chef du district sanitaire de Réo, Dr David Nikiema, a présenté les indicateurs sanitaires du premier semestre 2025. Bien que le nombre de décès maternels soit tombé à zéro contre trois en 2024, le taux de couverture en planification familiale reste faible, à 12 %.

Un décès maternel a toutefois été enregistré au deuxième semestre.

Dr Nikiema a insisté sur le renforcement des capacités du personnel, la mobilisation des ressources financières et la sensibilisation communautaire, notamment des hommes.

Au terme de la rencontre, le haut-commissaire a remercié les participants pour leurs contributions et félicité les agents de santé et équipes locales avant de déclarer la séance close.

Agence d’information du Burkina

FGB/PB/yos

 

 

 

 

 

 

 

 

Sanguié : La Direction de la Culture sensibilise les élèves de Dassa sur la pratique du tourisme interne

BURKINA-SANGUIE-TOURISME-INTERNE-SENSIBILISATION-ELEVES

Sanguié : La Direction de la Culture sensibilise les élèves de Dassa sur la pratique du tourisme interne

Dassa, 19 nov. 2025 (AIB) – La Direction provinciale de la Culture, des Arts et du Tourisme (DPCCAT) du Sanguié a animé, ce mercredi, une séance de sensibilisation sur le tourisme interne au profit des élèves du lycée départemental de Dassa, dans le cadre de la mise en œuvre de son programme d’activités 2025.

La rencontre a porté sur la promotion du tourisme interne, un volet que la DPCCAT souhaite renforcer auprès des jeunes. Les échanges ont permis aux participants de comprendre des notions essentielles telles que le tourisme, ses types et formes, ainsi que les différents attraits et attractions touristiques existant dans le pays.

L’équipe d’animation a insisté sur l’importance pour les élèves de mieux connaître les richesses naturelles et culturelles du Burkina Faso, et surtout de contribuer à leur valorisation.

Selon les responsables de la DPCCAT, la fréquentation des sites touristiques nationaux est un moyen de renforcer l’identité culturelle et de soutenir les acteurs locaux.

Le Président de l’Association des guides professionnels de tourisme de Nando a également partagé son expérience de terrain, offrant aux élèves un aperçu concret des opportunités liées au secteur touristique.

La DPCCAT a exprimé sa gratitude au proviseur du lycée départemental de Dassa pour son accueil et son accompagnement dans la mise en œuvre de cette activité.

Agence d’information du Burkina

FGB/PB/yos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nayala : Les élèves sensibilisés aux mariage précoce et l’orpaillage clandestin

Burkina-Sourou-Nayala-Education-Senssibisations-Mariage-Précoce

Nayala : Les élèves sensibilisés aux mariage précoce et l’orpaillage clandestin

Gossina, le 20 novembre 2025 – (AIB) – Les élèves de la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Gossina ont été sensibilisés jeudi aux les dangers du mariage précoce et de l’orpaillage clandestin en milieu scolaire, au cours d’une cérémonie qui a mobilisé autorités coutumières, administratives, militaires et enseignants.

L’ouverture de la séance a été faite par le représentant du chef coutumier, M. Lawagoule Ki, qui a souhaité la bienvenue aux autorités venues de Ouagadougou, de Toma et de Gossina. Il a salué l’initiative et adressé des bénédictions pour un avenir meilleur des élèves.

Le porte-parole de la Circonscription d’Education de Base de Gossina, M. Nakelsé Nestor, a rappelé que le mariage précoce et l’orpaillage clandestin constituent aujourd’hui des causes majeures de décrochage scolaire dans la commune.

Selon lui, ces pratiques éloignent les enfants, surtout les jeunes filles et garçons, des salles de classe et compromettent leur avenir.
Il a exprimé l’espoir qu’à l’issue du théâtre-forum présenté par la troupe Ka Da Wo Ko Doro de Toma, des engagements forts émergent pour renforcer la lutte contre ces fléaux.
Prenant la parole, le président de la délégation spéciale de Gossina, Siebi Ahmed Ouattara, a félicité le corps enseignant de la CEB et réaffirmé sa disponibilité à accompagner les acteurs éducatifs pour l’épanouissement des enfants.

La représentante de la Direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Nayala, Somé/Kagambèga Rose, a encouragé les organisateurs et insisté sur la nécessité de lutter contre le mariage précoce, l’orpaillage clandestin, et de promouvoir la scolarisation des filles et des enfants en situation de handicap.

Le chef de la délégation de la Direction de la Promotion de l’Éducation inclusive, de l’Éducation des filles et du Genre a également appelé à un engagement renouvelé pour l’accompagnement des enfants handicapés.

La cérémonie a pris fin par un engagement fort du représentant du chef coutumier, déterminé à lutter aux côtés des acteurs éducatifs contre les deux fléaux qui minent la réussite scolaire des enfants de Gossina.

Agence d’information du Burkina
HG/kta/yos

Antidopage : dix pays réunis à Ouagadougou pour renforcer les mécanismes de contrôle

Burkin-Afrique-Sport-Antidopage-Lutte

Antidopage : dix pays réunis à Ouagadougou pour renforcer les mécanismes de contrôle

Ouagadougou, 21 novembre 2025 (AIB)-Dix pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre prennent part depuis vendredi à la 18ᵉ réunion du Conseil de l’ORAD zones 2 et 3 à Ouagadougou, un cadre destiné à consolider les stratégies de lutte antidopage.

L’Organisation nationale antidopage (ONAD) a procédé au lancement officiel de la 18ᵉ réunion du Conseil de l’Organisation régionale antidopage (ORAD) zones 2 et 3, ouverte pour deux jours de travaux.

Cette session qui a débuté vendredi, vise à faire le point des activités annuelles, à partager les difficultés rencontrées, à proposer des solutions et à renforcer les synergies d’action pour une lutte efficace contre le dopage dans le sport.

Le président de l’ORAD, Dr Emmanuel Passos, a indiqué que cette rencontre offre un cadre d’échanges permettant aux participants, venus de plusieurs pays d’Afrique, de définir de nouvelles orientations et de partager les bonnes pratiques en matière de lutte antidopage.

« Le Burkina Faso dispose de bonnes pratiques en matière de lutte contre le dopage. C’est une opportunité pour le pays de montrer son savoir-faire et de bénéficier de celui des autres États », a-t-il affirmé.

Pour le président de l’ONAD-BF et secrétaire général de l’ORAD zones 2 et 3, Dr Ibrahim Seré, la lutte contre le dopage demeure un enjeu majeur pour le mouvement sportif.

Il a rappelé que l’ONAD œuvre à la sensibilisation, à la prévention, au contrôle et à la promotion d’un environnement sportif sain.

« La tenue de cette rencontre au Burkina Faso témoigne de l’estime portée à notre pays et de notre engagement collectif à renforcer les mécanismes de lutte antidopage dans la zone », a-t-il souligné.

Le directeur de cabinet du ministre chargé des Sports, Evariste Dabiré, a salué le choix porté sur le Burkina Faso pour abriter cette importante réunion régionale.

« Sa tenue à Ouagadougou représente un signe de confiance et une reconnaissance claire de notre capacité à organiser de grandes rencontres sportives, malgré les défis auxquels nous faisons face », a-t-il déclaré.

Créée en 2006, l’ORAD regroupe dix pays membres : le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Sa mission est de coordonner et d’intensifier la lutte contre le dopage dans le domaine sportif au sein de la région.

Agence d’Information du Burkina
HEY/ata

Guiriko : lancement effectif de la campagne nationale de solidarité “Dèmè Sira”

BURKINA-SOLIDARITÉ–DÈMÈ SIRA–GUIRIKO

Guiriko : lancement effectif de la campagne nationale de solidarité “Dèmè Sira”

Bobo-Dioulasso, 21 nov. 2025 (AIB)-La région du Guiriko a accueilli, les 20 et 21 novembre 2025, le flambeau de la campagne nationale de solidarité « Dèmè Sira », une initiative gouvernementale destinée à raviver l’esprit d’entraide et de cohésion entre Burkinabè.

Le flambeau a été officiellement remis à Toussiana, le 20 novembre, par le Gouverneur de la région des Tanounyan à son homologue du Guiriko, Mariama Konaté/Gnanou. Présenté ensuite aux populations mobilisées, il a marqué le début symbolique de l’opération dans la région.

Le lendemain, 21 novembre 2025, la Place des Martyrs de Bobo-Dioulasso a servi de cadre au lancement officiel de la campagne. La cérémonie, présidée par le gouverneur Mariama Konaté/Gnanou, s’est déroulée en présence des autorités régionales, coutumières et de nombreux citoyens venus soutenir l’initiative.

Portée par le ministère de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale, la campagne « Dèmè Sira » s’étend sur trois mois et vise à renforcer les valeurs qui fondent la cohésion sociale : partage, hospitalité, parenté à plaisanterie, tontines communautaires, travaux collectifs et mécanismes traditionnels de médiation. Autant de pratiques héritées de plusieurs générations et considérées comme un socle de résilience collective.

Dans son allocution, le Gouverneur a exhorté les populations à s’impliquer pleinement dans cette dynamique, rappelant que « nul n’est assez pauvre pour ne pas être solidaire, ni assez riche pour se passer de la solidarité des autres ». Elle a insisté sur la nécessité de préserver la solidarité, « valeur originelle et vivante », au cœur du vivre-ensemble burkinabè.

La remise d’“urnes de solidarité” aux Hauts-Commissaires du Tuy, du Houet et du Kénédougou a matérialisé le lancement opérationnel des activités dans toute la région. Après le Guiriko, le flambeau poursuivra son parcours vers la région du Djôrô dans les jours à venir.

Agence d’information du Burkina

AB/yos

Burkina : La Brigade mobile annonce la vente de 1 800 tonnes d’amandes de karité saisies

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Burkina : La Brigade mobile annonce la vente de 1 800 tonnes d’amandes de karité saisies

Ouagadougou, 21 novembre 2025 (AIB) – La Brigade mobile de contrôle économique et de répression des fraudes (BMCRF) a annoncé, vendredi à Ouagadougou, l’organisation prochaine, de la vente de plus de 1 800 tonnes d’amandes de karité saisies lors d’opérations de lutte contre les tentatives d’exportation frauduleuse.

L’opération est destinée exclusivement aux unités nationales de transformation. La vente des produits saisis se tiendra à Ouagadougou, dans les locaux de la BMCRF à Koulouba et à Bobo-Dioulasso, à la Direction régionale du Commerce.
Les prix appliqués seront ceux fixés par le gouvernement pour la campagne 2025-2026 : 310 F CFA/kg à Ouagadougou et 300 F ou 310 F selon les régions. La valeur des stocks saisis est estimée à 558 millions F CFA.

Selon le coordonnateur général de la BMCRF, Sanibè Faho, la forte demande internationale en amandes brutes a fragilisé l’approvisionnement des transformateurs locaux, malgré une bonne campagne de production.
Les recettes seront intégralement reversées au Fonds de soutien patriotique, a précisé M. Fahô, soulignant la dimension solidaire de l’initiative.

Pour protéger la filière, le gouvernement a pris plusieurs mesures en 2024 et 2025, dont la suspension temporaire des exportations, l’instauration d’une période officielle d’exportation (initialement prévue du 1er décembre 2025 au 31 mai 2026), l’exigence de laissez-passer pour le transport interne et l’organisation encadrée de la collecte.

Malgré ces dispositifs, « de nombreux commerçants et exportateurs ont contourné la réglementation » par des tentatives d’exportations illicites vers les pays voisins et des transports sans documents requis, a déploré le coordonnateur. Ces infractions ont conduit à la saisie de 1 800 tonnes d’amandes, déclarées confisquées au profit de l’État conformément à la loi.

Le coordonnateur a rappelé que les saisies n’ont concerné que les commerçants et exportateurs en infraction, et non les femmes collectrices. Il a également insisté sur la diffusion large des mesures gouvernementales, partagées lors d’une rencontre nationale le 22 septembre et relayées par les médias nationaux.

Face à la persistance des fraudes, les contrôles seront renforcés. Les contrevenants s’exposent à la confiscation des produits et des moyens de transport, ainsi qu’à des travaux d’intérêt général.

M. Fahô a enfin salué l’engagement des forces de défense et de sécurité, des douanes et des eaux et forêts dans la mise en œuvre des contrôles.

Agence d’information du Burkina
BO/yos

Koulsé : l’AIB présente ses nouvelles orientations stratégiques aux acteurs de développement

Burkina – Koulsé-Concertation-Acteurs-Développement-AIB-Prestations

Koulsé : l’AIB présente ses nouvelles orientations stratégiques aux acteurs de développement

Kaya, le 21 novembre 2025 (AIB) – En marge de la deuxième session ordinaire du Cadre de concertation régional (CCR), la Directrice générale de l’Agence d’information du Burkina (AIB), Séraphine Somé/Millogo, a présenté jeudi aux acteurs de développement une communication sur les activités de sa structure.

Articulée en cinq points, la communication de la Directrice générale a porté sur l’historique de l’AIB, le décret portant son érection en Établissement public de l’État à caractère administratif (EPA), la collecte et le traitement de l’information, les productions et publications, ainsi que les ressources de l’Agence.

Selon Mme Somé, l’AIB, créée en 1964, a été érigée en EPA en août 2024 par le Décret n°2024/PRES/PM/MEF/MCCAT du 21 août 2024. Elle est dotée de la personnalité morale, de l’autonomie financière et placée sous la tutelle technique du ministère en charge de la Communication, et sous la tutelle financière du ministère en charge des Finances.

Ses missions, a-t-elle expliqué, consistent à fournir aux usagers des informations fiables et objectives, à défendre les intérêts nationaux et à protéger la souveraineté du Burkina Faso, en tant que grossiste de l’information.

Pour mener à bien sa mission principale de collecte et de traitement de l’information ainsi que la couverture médiatique des événements, l’AIB dispose du plus grand réseau de correspondants au Burkina Faso.
« En termes de productions et publications, sur un objectif annuel de 3 000 dépêches, nous sommes à près de 5 000, dont plus de 200 concernant les Koulsé, sur notre site Internet uniquement. Nous espérons aller au-delà de ces chiffres sur l’ensemble de nos plateformes », a indiqué la Directrice générale.

Concernant spécifiquement la région des Koulsé, sur les 244 dépêches publiées, l’éducation et la formation arrivent en tête (45), suivies de l’engagement citoyen et des initiatives communautaires (44). L’environnement et l’agriculture occupent la troisième place avec 35 dépêches depuis le début de l’année 2025. Le développement communautaire et la cohésion sociale viennent en quatrième position, suivis de la santé et de la nutrition (25).

Les sports et loisirs, ainsi que l’assistance humanitaire, ferment la liste.
L’AIB tire ses ressources financières des abonnements, des couvertures médiatiques, de la publicité et des publi-reportages, ainsi que de la vente à la carte. Les prestations offertes aux ministères et institutions devraient faire l’objet d’un contrat-plan signé avec l’État conforment aux statut de l’Etablissement, a précisé la Directrice générale.

Mme Somé a invité les partenaires et usagers de l’AIB à lui accorder la primeur de l’information et à prévoir les ressources nécessaires à ses prestations, afin que l’agence puisse jouer pleinement son rôle de grossiste de l’information et demeurer une source crédible au service du peuple burkinabè.

Agence d’information du Burkina
EARS/ATA

Culture/Savoir-faire ancestral : Le Ministre Pingwendé Gilbert Ouédraogo en immersion sur le site des fourneaux africains à Kaya

Culture/Savoir-faire ancestral : Le Ministre Pingwendé Gilbert Ouédraogo en immersion sur le site des fourneaux africains à Kaya

Kaya, 21 novembre 2025 (AIB) – Le ministre Pingwendé Gilbert Ouédraogo de la communication de la culture des arts et du tourisme, a effectué ce vendredi 21 novembre 2025, une immersion sur le site des fourneaux africains de Kaya. Accompagné des autorités locales, le ministre a pu apprécier à sa juste valeur, la technique ancestrale de réduction du fer

« Nous avons découvert un pan de notre riche patrimoine culturel qui n’est pas suffisamment valorisé, qui n’est pas suffisamment connu. » a déclaré en charge de la culture au terme d’une visite guidée sur le site de métallurgie ancienne du fer de l’association culturelle Passaté à Kaya. Il a aussi été témoin de la réduction du fer selon la technique ancestrale.
Le ministre a salué le travail de l’association, qui œuvre depuis plus de 20 ans pour préserver et promouvoir le savoir-faire ancestral qui existait déjà en Afrique, bien avant l’arrivée des du colon. « La science est d’abord africaine » a-t-il précisé. Selon lui, malgré un retard dans la transition vers la modernité, l’Afrique détient des technologies ancestrales qu’il faut valoriser aujourd’hui, en accord avec la vision du président du Faso le Capitaine Ibrahim Traoré, qui a tracé la voie pour une industrialisation fondée sur les ressources locales.
Il a invité les jeunes à s’intéresser à ces technologies ancestrales et les utiliser comme un levier pour l’emploi : « Il y a de l’emploi pour tout le monde, pour peu que l’on puisse s’intéresser à un certain nombre de pratiques ». a souligné le ministre, faisant allusion aux projets comme Faso Rail.
« Aujourd’hui, je suis heureux parce que, pour la première fois depuis plus de 20 ans, un ministre de la culture est venu voir une démonstration d’extradition du fer sur notre site. » s’est réjoui Jacob Bamogo, président de l’association culturelle Passaté.
Le site des fourneaux africains à ciel ouvert est situé au cœur de la ville de Kaya . Il compte une vingtaine de fourneaux ancestrales de plusieurs pays de l’Afrique de l’ouest et des communautés forgeronnes du Burkina Faso. Le président de l’association initiatrice rêve y ériger des salles de formation en vue de léguer les savoir-faire des ancêtres à la jeune génération.

Agence d’information du Burkina
AIO/

1/4 finale FIFA U17: Italie # Burkina: 1-0: « c’est l’apprentissage qui continue », (Oscar Barro)

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1/4 finale FIFA U17: Italie # Burkina: 1-0: « c’est l’apprentissage qui continue », (Oscar Barro)

Doha, 21 nov. 2025 (AIB)-L’entraineur des Etalons cadets du Burkina Faso Oscar Barro a déclaré vendredi soir que son équipe continue d’apprendre, après son élimination face à la Squadra Azoura U17 d’Italie en quart de finale de la coupe du monde des U17, dans un match âprement disputé à Aspire Zone Pitch 2 de Doha au Qatar.

« Nous sommes tombés sur une équipe très tactique mais nous sommes arrivés à nous créer des possibilités pour scorer. On n’a pas été très clinique. Sur un fait de jeu nous prenons un but. C’est l’apprentissage qui continue », a déclaré l’entraîneur des Etalons cadets Oscar Barro à l’issue de ce choc Italie contre Burkina Faso.

Le technicien burkinabè dit ressentir « de la frustration et une déception après cette élimination. Quand on regarde la physionomie du match, on avait de la place pour passer ce soir. Les dieux du football n’étaient pas avec nous ».
« On quitte la compétition avec beaucoup de regrets mais c’est le lieu aussi de féliciter ces garçons qui se sont battus, qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes, qui ont donné des frissons à tout un peuple. Ils ont été très courageux, très engagés, très disciplinés. Je leur dis merci pour tout ce qu’ils ont fait pendant cette compétition », a souligné coach Barro.
Il a ajouté que ses joueurs « ont accepté travailler pour que nous arrivons jusqu’à ce niveau. C’est à leur honneur. Merci à toutes les structures sportives qui nous ont accompagnées pour que nous puissions venir ici ».

En bon perdant, le maître à penser des Etalons cadets a félicité l’équipe italienne, mentionnant que lui et son staff et même les joueurs ont appris comment est la haute compétition. « Il y a des moments où il faut élever le niveau. Il faut travailler avec beaucoup de professionnalisme pour atteindre les résultats. Je souhaite un lendemain meilleur aux joueurs ».
La chance n’a pas souri au Burkina Faso.

La première période du match a paru équilibré, mais a été légèrement en faveur du Burkina Faso qui a touché par deux fois les poteaux. Mohamed Zongo, l’un des talents de cette équipe des Etalons cadets a vu par deux fois, ses tentatives s’échouer sur la barre transversale (22e) et sur le montant gauche du gardien italien (41e).

Si l’une des deux frappes était au fond des filets, la physionomie de la rencontre allait changer. Les Italiens, mieux organisés sur les côtés en seconde période, ont pris conscience qu’ils pouvaient mettre en doute l’équipe burkinabè. C’est dans cette situation que le dernier rempart des Etalons cadets Rahim Ouattara a commis cette bourde en glissant sur sa relance, dans les pieds de l’attaquant italien Thomas Campaniello qui s’est défait de Fadil Barro, pour aller loger le ballon dans les filets burkinabè.

C’est le grand fait du match. La Squadra Azura U17, comme au « Calcio » (nom du championnat italien), boucle toutes les issues et contraint le Burkina Faso à l’arrêt de son aventure en cette coupe du monde des cadets à partir des quarts de finale.
« Je suis un peu déçu vu la tournure du match. On pouvait mieux faire. La chance ne nous a pas souri aujourd’hui. On a touché des poteaux au cours du match, on a raté quelques contrôles qui pouvaient nous aider à marquer des buts et à la fin on encaisse un but », regrette le capitaine des Etalons cadets Chérif Ali Badra Barro.

La compétition se poursuit avec les demi-finales qui se joueront le 24 novembre prochain avec les oppositions Brésil # Portugal et Italie # Autriche. La coupe du monde FIFA U17 se joue à Doha au Qatar du 3 au 27 novembre 2025.

Agence d’information du Burkina
as/ata

Burkina/Ghana – Signature d’un accord de free roaming pour faciliter les communications

Burkina- Ghana- Signature-Accord-Free roaming

Burkina/Ghana – Signature d’un accord de free roaming pour faciliter les communications

Ouagadougou, 21 nov. 2025 (AIB) – Le Burkina Faso et le Ghana ont signé, ce vendredi à Ouagadougou, un accord de free roaming destiné à permettre aux usagers des deux pays d’utiliser leurs téléphones mobiles aux tarifs locaux lors de leurs déplacements transfrontaliers, a constaté l’AIB.

La cérémonie, organisée par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), marque une étape importante dans la volonté des deux États d’améliorer l’accessibilité et l’intégration de leurs services de télécommunication.

Le secrétaire exécutif de l’ARCEP, Patrice Compaoré, a indiqué que les équipes techniques et les opérateurs ont été associés tout au long du processus, afin de garantir une mise en œuvre efficace. Selon lui, la suppression de la taxe sur le roaming permettra aux voyageurs burkinabè au Ghana, comme aux ressortissants ghanéens au Burkina Faso, de communiquer à des tarifs similaires à ceux pratiqués dans leurs pays d’origine.

M. Compaoré a souligné que cet accord contribuera à renforcer la coopération bilatérale, en facilitant les échanges et la communication entre les deux peuples.

Pour sa part, la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Dr Aminata Zerbo/Sabane, a annoncé que cette initiative sera prochainement étendue au Mali puis au Niger, en partenariat avec le Ghana.

Elle a rappelé que le Burkina Faso bénéficie déjà du free roaming avec les pays de l’AES ainsi qu’avec le Togo, et que ces efforts s’inscrivent dans une dynamique d’amélioration continue de la connectivité dans la sous-région.

La ministre a salué le travail effectué par les équipes impliquées, qui ont permis d’aboutir à la signature de l’accord.

Agence d’Information du Burkina

ZAF/bo

Séno : La campagne de traitement contre la schistosomiase se tiendra du 24 au 29 novembre 2025 dans les districts sanitaires de Dori, Gorom-Gorom et Djibo

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Séno : La campagne de traitement contre la schistosomiase se tiendra du 24 au 29 novembre 2025 dans les districts sanitaires de Dori, Gorom-Gorom et Djibo

Dori, 20 nov. 2025 (AIB) – La Direction régionale de la Santé du Sahel a organisé, jeudi à Dori, une rencontre de plaidoyer à l’endroit des autorités administratives et des leaders communautaires. L’objectif était de susciter leur adhésion à la campagne massive de traitement contre la schistosomiase prévue du 24 au 29 novembre 2025 dans les districts sanitaires de Dori, Gorom-Gorom et Djibo.

Présidée par le Secrétaire général (SG) de la région du Sahel, Auguste Kinda, la séance a permis de rappeler l’ampleur de la maladie dans la région, ainsi que l’importance de l’engagement local pour en réduire l’impact.

Dans son intervention, M. Kinda a souligné que la schistosomiase va bien au-delà d’un simple problème de santé publique. Selon lui, cette maladie parasitaire « affaiblit les enfants, nuit à leurs performances scolaires, réduit la productivité des adultes et fragilise des communautés déjà confrontées à des défis sécuritaires et humanitaires ».

S’appuyant sur les données de l’Organisation mondiale de la santé, le SG a indiqué que plus de 250 millions de personnes sont touchées dans le monde, dont plus de 90 % en Afrique. Il a rappelé que les populations vivant autour des points d’eau au Burkina Faso restent particulièrement exposées.

Face à cette situation, la région du Sahel mettra en œuvre une vaste opération de traitement de masse du 24 au 29 novembre 2025 dans les provinces du Séno, de l’Oudalan et du Soum.

Le Praziquantel sera administré dans les centres de santé, les écoles, les marchés et d’autres lieux publics, afin d’assurer une couverture optimale.

Le SG Kinda a également salué l’engagement du ministère de la Santé ainsi que l’appui constant des partenaires techniques et financiers, dont les contributions demeurent essentielles pour soutenir les efforts de prévention et de lutte contre les maladies tropicales négligées dans la région.

Les responsables sanitaires comptent, par ailleurs, sur l’implication active des leaders communautaires pour encourager les populations à participer sans réticence à cette campagne, indispensable pour réduire la transmission de la maladie.

À travers ce plaidoyer, les autorités régionales entendent renforcer la mobilisation autour de la lutte contre la schistosomiase. La campagne de novembre représente une étape cruciale pour diminuer la prévalence de cette maladie silencieuse et améliorer la santé et le bien-être des populations sahéliennes.

Agence d’information du Burkina
AMM/bak

𝗟𝗜𝗧𝗜𝗚𝗘 𝗙𝗢𝗡𝗖𝗜𝗘𝗥 𝗠𝗔𝗡𝗘–𝗬𝗜𝗟𝗢𝗨: 𝗹𝗲 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗦é𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁é 𝗳𝗶𝘅𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝘀𝘁𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁é 𝗱𝘂𝗿𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘇𝗼𝗻𝗲

𝗟𝗜𝗧𝗜𝗚𝗘 𝗙𝗢𝗡𝗖𝗜𝗘𝗥 𝗠𝗔𝗡𝗘–𝗬𝗜𝗟𝗢𝗨: 𝗹𝗲 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗦é𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁é 𝗳𝗶𝘅𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝘀𝘁𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁é 𝗱𝘂𝗿𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘇𝗼𝗻𝗲

Ce vendredi 21 novembre 2025, le Ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, a rencontré dans la salle de conférence de la mairie de Kaya, les représentants des villages de Mané et de Yilou, à la suite du conflit foncier qui les a opposés les 31 octobre et 1ᵉʳ novembre 2025, en présence de plusieurs autorités administratives, militaires et coutumières de la région des Kuilsé.

Dès l’ouverture, une minute de silence a été observée en hommage aux forces combattantes tombées au front pour la défense de la patrie en général, et de la région du Kuilsé en particulier. Le Ministre a rappelé le contexte sécuritaire jadis tendu de la zone. Il a également salué les efforts consentis pour permettre à la région du Kuilsé et aux localités environnantes de tenir debout aujourd’hui. Selon lui, il est inadmissible que des villages voisins s’opposent violemment alors que toutes les énergies sont mobilisées pour la reconquête totale du territoire burkinabè.

Poursuivant son adresse, le Ministre SANA a transmis le message de mise en garde des plus hautes autorités aux populations de Mané et de Yilou, représentées par leurs chefs coutumiers et chefs terriens. Il a indiqué que le Gouvernement a décidé de classer la zone litigieuse en périmètre d’intérêt militaire.

Il a insisté sur la nécessité pour les populations de respecter strictement cette mesure, indispensable à la stabilité de la région. Il a également rappelé l’attachement du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, aux valeurs d’ordre et de discipline, sans lesquelles aucune nation ne peut prétendre au développement et à la sécurité.

Le Ministre a condamné les actes de destruction de greniers et de champs observés lors du conflit, soulignant que ces comportements vont à l’encontre des efforts nationaux en matière de cohésion sociale et de vivre-ensemble. Aussi, a-t-il rappelé que le Burkina Faso n’a qu’un seul ennemi qui est le terrorisme.

Il a instruit les autorités locales de délimiter clairement le périmètre militarisé à l’aide de plaques signalétiques et de veiller au strict respect de la mesure d’expropriation. Pour terminer, le Ministre a insisté sur la fermeté du Gouvernement, qui ne saurait tolérer des comportements contraires aux principes d’ordre et de discipline.

Prenant la parole, les représentants des deux villages ont d’abord émis leurs regrets avant de saluer la décision du Gouvernement. Ils se sont engagés à la respecter scrupuleusement. Les chefs coutumiers ont annoncé leur volonté d’organiser, d’ici la fin du mois de décembre 2025, une journée de réconciliation destinée à apaiser définitivement le différend.

DCRP-MSECU

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