22.7 C
Ouagadougou
lundi, novembre 24, 2025
spot_img
Accueil Blog Page 2

Bazèga/Trafic d’enfants: Un réseau démantelé par la Police nationale dans la commune de Kayao

Burkina-Bazèga-Sécurité-Trafic-Enfants

Bazèga/Trafic d’enfants: Un réseau démantelé par la Police nationale dans la commune de Kayao

Kombissiri, 21 novembre 2025 (AIB) – Les éléments du Commissariat de police du district de Kayao dans la province du Bazèga (région du Nazinon) ont mis la main le lundi 17 novembre dernier sur un réseau de trafic d’enfants dans la zone grâce à la collaboration et la vigilance de la population, a appris l’AIB.

Les agents du commissariat de police de district de la commune de Kayao dans la province du Bazèga ont démantelé un réseau de trafic d’enfants dont l’âge est compris entre 11 et 15 ans.

De sources locales, c’est depuis le vendredi 14 novembre 2025 qu’une alerte a été lancée pour la disparition de 7 élèves âgés de 11 à 15 ans, après plus de 3 jours de recherches infructueuses dans plusieurs localités.

Toujours selon ces mêmes sources, pendant que les parents étaient à la recherche de leurs progénitures dans d’autres localités, ces 7 enfants étaient logés dans une ferme à Kayao.
Ces enfants étaient séquestrés psychologiquement dans cette ferme avec des promesses de leurs ravisseurs, d’une vie meilleure après leurs séjours dans un site d’or artisanal.
Toujours selon nos sources, les trafiquants ont promis à chaque enfant une moto  »SATRIA » et une somme d’un million de francs FCFA.

Leur mode de recrutement consistait à cibler les enfants et identifier leurs établissements afin de passer par des manœuvres pour les attirer, a précisé nos sources. Ces enfants ont été ensuite rassemblés un jour de classe à l’insu des enseignants et de leurs parents dans la ferme, en attendant de les exfiltrer hors de la commune pour une destination dans les sites d’orpaillage.

Tôt le matin du lundi 17 novembre 2025, alors que les ravisseurs tentaient de rejoindre la gare routière de Kokologo avec les enfants, ils ont été interpellés dans un village frontalier avec la commune de Kokologo (province du Boulkiemdé) et conduits au commissariat de police de district de Kayao grâce à la vigilance de la population.

Les ravisseurs pris dans le filet, croupissent désormais dans les geôles de la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou et les enfants remis à leurs parents.
Agence d’information du bqurkina
TPT-dnk-yos

 

 

 

 

Nakambé : Le Dima de Zoungrantenga appelle à une solidarité renforcée pour la campagne « Dèmè Sira »

Burkina-Solidarité-Dèmè Sira-Message

Nakambé : Le Dima de Zoungrantenga appelle à une solidarité renforcée pour la campagne « Dèmè Sira »

Tenkodogo, (AIB) – Dans le cadre du mois de solidarité « Dèmè Sira », le Directeur régional de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale du Nakambé, Boukaré Zabsonré, accompagné des médias locaux, a procédé à l’enregistrement du message de Sa Majesté Naaba Guiguempolé, Dima de Zoungrantenga et Roi de Tenkodogo. À travers ce message, le Dima invite les populations à renforcer la solidarité face aux défis sécuritaires et humanitaires.

La campagne nationale de solidarité « Dèmè Sira », initiée par le ministère en charge de l’Action humanitaire, vise à promouvoir la solidarité selon les réalités socioculturelles du pays et à renforcer la résilience des communautés.

Dans son message, le Roi a rappelé l’importance des valeurs endogènes, notamment le partage, l’hospitalité, la parenté à plaisanterie, les tontines communautaires, les travaux collectifs tels que le sossoaga en mooré, ainsi que les mécanismes traditionnels de médiation. Les réjouissances populaires comme le zambéndé, le rilgré et le nabasga ont également été citées comme des pratiques contribuant au renforcement du vivre-ensemble.

Sa Majesté a appelé les populations à porter une attention particulière aux personnes vulnérables, notamment les Personnes déplacées internes (PDI), les orphelins, les veuves des FDS et VDP, ainsi qu’aux familles en situation de précarité. « Ils ont besoin de notre soutien », a-t-il déclaré, rappelant que la solidarité constitue aussi une expression du patriotisme et de l’engagement citoyen.

Le Dima de Zoungrantenga a exprimé sa reconnaissance aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour les efforts qu’ils déploient dans la sécurisation du territoire. Il a également salué les contributions des populations hôtes, engagées dans l’accueil des déplacés internes.

Il a exhorté les populations à participer aux activités prévues dans la région a savoir le passage de la caravane nationale de solidarité, le don de sang, la levées de fonds et actions locales de soutien, notamment en cette période de récolte.

Il a invité les citoyens à soutenir les FDS et VDP, à s’abstenir de rejoindre des groupes hostiles et à maintenir l’entraide au sein des communautés. Selon lui, l’unité et la mobilisation permettront de réussir cette première édition de la campagne « Dèmè Sira » dans la région du Nakambé.

Agence d’information du Burkina

SM/yos

Comoé : Le lycée municipal lance ses activités culturelles et sportives par un cross populaire

Burkina-Comoé-Niangoloko-Lycée-Activités

Comoé : Le lycée municipal lance ses activités culturelles et sportives par un cross populaire

Niangoloko, 21 novembre 202 (AIB) – Le lycée municipal de Niangoloko a donné, le mercredi 19 novembre 2025, le top départ de ses activités sportives et culturelles par un cross populaire qui a sillonné plusieurs artères de la ville.

Cette activité vise à promouvoir la pratique du sport en milieu scolaire et à renforcer la cohésion sociale entre les élèves, le personnel éducatif, les Forces de défense et sécurité (FDS) ainsi que la population.

Ce cross populaire a mobilisé plus de 1 500 participants, dont les élèves, le personnel de l’établissement, les autorités administratives, conduite par le Président de la délégation spéciale (PDS) de Niangoloko, Ousseni Ouédraogo, le conseil de l’école, les FDS et de nombreux habitants ont également marqué de leur présence à cette activité d’envergure.

Au terme du cross, le proviseur du lycée municipal, Mohamed Nabé, a exhorté les élèves à plus de discipline, de civisme et de respect de l’ordre. Il les a également encouragés à renforcer la cohésion sociale, particulièrement avec les FDS et l’ensemble de la communauté.
Agence d’information du Burkina

BBH

Burkina-Tannounyan-Banfora-Dèmè Sira-Lancement officiel

Burkina-Tannounyan-Banfora-Dèmè Sira-Lancement officiel

Tannounyan : Le Gouverneur Yéyé lance officiellement la campagne « Dèmè Sira ».

Banfora, 20 novembre 2025, (AIB) – La région des Tannounyan a donné, le mercredi 19 novembre 2025 à Banfora, le coup d’envoi officiel de la collecte de fonds et dons dans le cadre de la grande campagne nationale de solidarité « Dèmè Sira ». L’évènement a enregistré une forte mobilisation des populations venues témoigner leur engagement en faveur de cette initiative nationale.

Portée par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, la campagne « Dèmè Sira » se veut un appel à la conscience collective, à la fraternité et à l’unité nationale. Elle vise, à soutenir les personnes durement affectées par les crises sécuritaires, humanitaires et socio-économiques.

Le lancement officiel a été effectué par le gouverneur de la région des Tannounyan, Patrice Yéyé, qui a reçu le flambeau symbolique des mains du gouverneur de Bankui, Babo Pierre Bassinga. Ce passage de témoin marque la continuité de la mobilisation nationale et l’engagement de toutes les régions à accompagner cette initiative solidaire.

Dans son discours, le gouverneur Patrice Yéyé a souligné la portée profondément humaine de la campagne. « Dèmè Sira » est plus qu’une simple initiative. Elle nous invite à tendre la main à nos frères et sœurs éprouvés. Elle nous rappelle que le destin du Burkina Faso se construit dans la solidarité, le partage et l’engagement de chacun, a-t-il-déclaré.

Il a rappelé que la région des Tannounyan, a toujours accueilli et soutenu des milliers de personnes vulnérables. Aujourd’hui encore, nous sommes appelés à démontrer cette force de cœur qui fait notre identité, a-t-il ajouté, appelant à une mobilisation massive, inclusive et généreuse.

Le gouverneur a invité l’ensemble des composantes sociales, collectivités territoriales, services techniques de l’Etat, Forces de défense et de sécurité, opérateurs économiques, organisations de la société civile, associations de femmes et de jeunes, leaders religieux et coutumiers, ainsi que chaque citoyenne et chaque citoyen à s’engager pleinement dans cette dynamique solidaire.

La solidarité, c’est la tendresse des peuples fortifiés, elle est la valeur cardinale qui nous unie, a-t-il affirmé, exhortant chacun à porter haut le flambeau de la solidarité nationale et à faire de Dèmè Sira une réussite éclatante dans la région.

Le premier responsable de la région a également salué le leadership du ministère de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale, ainsi que la coordination des acteurs régionaux impliqués dans la mise en œuvre de la campagne. Il a enfin lancé un vibrant appel aux médias, qu’il a qualifiés de relais essentiels pour informer, sensibiliser et susciter l’engagement populaire.

La cérémonie de Banfora marque ainsi le début d’une mobilisation durable et profondément citoyenne, avec l’ambition de redonner sourire, dignité et espoir à ceux qui en ont le plus besoin.

A l’issue de la cérémonie, une collecte de fonds et de dons a été effectuée, marquant le début concret de la contribution citoyenne à cette vaste chaine de solidarité.

Agence d’information du Burkina
JPY-dnk-a

Burkina : L’Université Joseph Ki-Zerbo présente les avancées de la riziculture à Banzon à travers une visite guidée 

BURKINA-AGRICULTURE-RIZICULTURE-VISITE-COMMENTEE-CHAMPS

Burkina : L’Université Joseph Ki-Zerbo présente les avancées de la riziculture à Banzon à travers une visite guidée 

Ouagadougou, 22 nov. 2025 (AIB) – Une visite guidée des parcelles d’expérimentation organisée par l’Université Joseph Ki-Zerbo, s’est déroulée le samedi 15 novembre 2025 à Banzon. Les producteurs, les techniciens et les partenaires ont pu observer 11 nouvelles variétés de riz, aux côtés de deux variétés couramment utilisées, et échanger sur les pratiques pouvant améliorer la productivité rizicole.

Selon le chargé de recherches en génétique et amélioration des plantes à l’INERA/CREAF de Kamboinsin, Dr Valentin Stanislas Traoré, l’équipe du professeur Bassolé, engagée dans la riziculture depuis plus de 20 ans, a bénéficié du soutien de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour développer ces variétés.

« Nous avons travaillé avec l’AIEA pour répondre aux préoccupations des producteurs que sont le rendement, le cycle et la résilience face aux contraintes liées au changement climatique et qualité du riz », a-t-il expliqué.

Au départ, seul le matériel de recherche était fourni. Le Fonds National de la Recherche et de l’Innovation pour le Développement (FONRID) a ensuite soutenu le terrain, et l’Université Joseph Ki-Zerbo a apporté l’expertise du laboratoire du professeur Bassolé et 11 variétés développées par des chercheurs burkinabè avec la participation active des producteurs.

Dr Traoré a précisé que la science nucléaire peut contribuer à l’alimentation et à la nutrition en soulignant que « Avec notre équipe, nous travaillons du producteur au consommateur. Cela impressionne même à l’international».

« Les variétés portent des noms locaux pour valoriser la souveraineté alimentaire et refléter les langues et qualités du riz. Certaines variétés peuvent être cultivées trois fois par an, mûrissant en seulement 100 jours, ce qui ouvre la voie à l’autosuffisance », a-t-il expliqué.

Le représentant de la Fédération nationale des agriculteurs et biotech, Aboubakar Bamouni, a salué cette initiative. «Aujourd’hui, les chercheurs burkinabè offrent aux producteurs 11 nouvelles variétés de riz. Si elles surpassent les variétés importées, c’est une grande avancée ».

Quant au technicien supérieur d’agriculture, Soumaïla Sessouma, ayant conduit les essais sur la plaine de Bama et à Banzon, il a précisé que 8 variétés sont déjà homologuées et trois restantes sont en phase finale.

M. Sessouma a reconnu les difficultés rencontrées, notamment l’acceptation par les producteurs de certaines techniques et faisant cas des progrès obtenus grâce à la détermination des équipes.

« Un bon rendement ne suffit pas, il faut aussi que le riz plaise aux consommateurs », a-t-il ajouté, évoquant les tests de dégustation prévus pour confirmer la qualité.

Il a souhaité que ces variétés soient multipliées pour que tous les producteurs puissent en bénéficier.

Le chef de plaine de Banzon, Gongobié Soulama, a détaillé les étapes de préparation et de suivi des parcelles expérimentales.

Selon lui, les producteurs manifestent un grand intérêt et les résultats sont prometteurs en assurant que « Les panicules sont bien fournies et les plantes homogènes. Ces variétés peuvent augmenter significativement la production nationale ».

Pour la diffusion, il a proposé des blocs de 50 à 100 hectares afin de montrer les rendements et encourager l’adoption. Certaines variétés peuvent produire jusqu’à 10 tonnes par hectare, et au minimum 7 tonnes pour un producteur, rendant l’objectif d’un million de tonnes réalisable si l’adoption est large.

Le vice-président de la coopérative des producteurs de riz de Banzon, Salam Dianda, s’est dit satisfait des résultats « Ce sont de bonnes variétés, supérieures à celles que nous produisions auparavant».

L’étudiante en dernière année d’ingénierie du développement rural, Gloria Kabré, a participé aux tests sur le terrain en étudiant l’effet de différentes méthodes de fertilisation sur la croissance et le rendement du riz.

Elle a insisté sur l’importance de la connaissance des sols et de l’équilibre des nutriments.

« La variété Nahouri se distingue par son rendement et la qualité de ses panicules », a-t-elle indiqué en remerciant les chercheurs pour leur travail appliqué.

La trésorière représentant l’association des étuveuses de riz, Zénabou Kindo, a apprécié la qualité des variétés présentées lors de la dégustation.

Parmi les 11 lignées mutantes sélectionnées figurent deux lignées à très haut rendement, deux à cycle court, deux à gros grains, deux à forte teneur en amidon résistant, deux à faible teneur en amylose et une lignée aromatique à cycle court. Huit de ces variétés ont été homologuées en juin 2025.

Grâce à cette collaboration entre les chercheurs, les producteurs et les universités, le Burkina Faso pourrait non seulement améliorer sa production nationale, mais aussi tendre vers l’autosuffisance et l’exportation du riz.

Les 11 variétés de riz sont Vysou, Nahouri, Môdjona, Laafia, Kokodjona, Koumaba, Keneya, Denkatcha, Bomba, Balokini, Baimi.

Il faut signaler que 8 des 11 nouvelles variétés ont été homologuées en juin 2025.

Agence d’information du Burkina 

HB/NO/OO

Gourma : 5 sapeurs-pompiers outillés en informatique et en anglais appliqué

BURKINA-GOURMA-INFORMATIQUE-FORMATION-SAPEURS-POMPIERS

Gourma : 5 sapeurs-pompiers outillés en informatique et en anglais appliqué

Fada N’Gourma, 22 nov. 2025 (AIB)- 5 éléments de la 14e Compagnie d’incendie et de secours (CIS 14) de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP), ont achevé, le vendredi 21 novembre 2025 à Fada N’Gourma, une formation de 3 semaines en informatique et en anglais appliqué, organisée par Roukiatou Service.

5 sapeurs-pompiers ont reçu une formation de 3 semaines en informatique et en anglais appliqué, le vendredi 21 novembre 2025 à Fada N’Gourma.

Selon le responsable de Roukiatou Service, Harouna Maurice Dahani, la session a porté sur plusieurs modules, notamment Microsoft Word, Excel, PowerPoint et Publisher.

Pour lui, la formation a permis aux participants d’acquérir des compétences pratiques en rédaction de documents, en analyse de données, en création de présentations professionnelles et en conception de supports de communication.

M. Dahani, a ajouté qu’une initiation en anglais appliqué au domaine de la sécurité et des interventions d’urgence a également été dispensée, afin de renforcer la capacité des sapeurs-pompiers à communiquer efficacement en situation opérationnelle.

Présent à la cérémonie de remise des attestations, le Commandant d’unité de la CIS 14, le capitaine Omar Belemviré, a félicité les participants pour leur engagement, leur discipline et leur volonté de progresser.

Il a indiqué que cette formation contribuera à améliorer significativement leurs connaissances de l’outil informatique, essentiel dans l’exercice de leurs missions.

Agence d’information du Burkina

KAC/HB/OO

Burkina : Une conférence publique pour inciter les Burkinabè au port du Faso Dan-Fani, leur identité culturelle vestimentaire

BURKINA-CULTURE-PORT-FASO DAN-FANI

Burkina : Une conférence publique pour inciter les Burkinabè au port du Faso Dan-Fani, leur identité culturelle vestimentaire

Ouagadougou, 22 nov. 2025 (AIB)-La direction générale des Archives nationales du Burkina, a initié hier vendredi, sa 13ᵉ conférence publique annuelle pour encourager les Burkinabè à porter le Faso Dan-Fani, un pagne tissé localement qui constitue l’identité culturelle vestimentaire nationale et pourvoyeur d’emplois dans le pays.

« Cette 13ᵉ conférence annuelle s’inscrit dans le cadre de nos activités visant à faire connaître les Archives nationales et ce que nous faisons au quotidien », a affirmé le Directeur général (DG) des Archives nationales du Burkina, Kouna Jean Bertin Kamboulé.

Selon lui, sa structure veut encourager les citoyens burkinabè à « arborer » fièrement le Faso Dan-Fani, un pagne tissé localement qui demeure leur identité culturelle vestimentaire nationale et génère de nombreux emplois à travers la filière coton.

M. Kamboulé, s’exprimait vendredi à Ouagadougou, au cours d’une conférence publique sur le thème : « Le port du Faso Dan-Fani : du patriotisme économique à la promotion artistique et à l’expression d’une identité vestimentaire nationale ».

Le DG des Archives nationales, a expliqué que ces échanges consistent notamment à montrer au public l’importance du pagne tissé dans la préservation de l’identité culturelle, à faire découvrir un pan de son histoire, à encourager la consommation locale et à proposer des stratégies pour une adoption plus large du Faso Dan-Fani à l’échelle nationale et internationale.

« Cette conférence contribue à démontrer que porter le Faso Dan-Fani favorise non seulement l’essor économique du pays, mais aussi l’affirmation de notre culture et renforce notre unité en tant que Burkinabè », a-t-il soutenu.

Le conférencier, El Hadj Siaka Ouattara, enseignant-chercheur à l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou et docteur en sociologie du développement, s’est appesanti notamment sur l’historique du pagne local, son évolution, sa consommation, ses défis et ses perspectives.

Dr Ouattara, est revenu pour l’occasion, sur les enjeux politiques, idéologiques et culturels du port du Faso Dan-Fani au Burkina Faso.

Selon lui, une étude menée sur le port du pagne tissé dans le cadre d’un stage de terrain à Ouagadougou par ses étudiants en licence révèle que les Burkinabè adhèrent au Faso Dan-Fani, qui leur permet d’affirmer leur identité culturelle.

« Actuellement, que ce soit lors des cérémonies officielles, des mariages ou des baptêmes, les gens portent le Faso Dan-Fani », a-t-il renchéri.

Créées en 1970, les Archives nationales, une institution rattachée à la Présidence du Faso, ont pour mission, entre autres, de contrôler l’organisation des archives dans les administrations et organismes publics et de collecter les archives privées.

Agence d’information du Burkina

NO/HB/YO

Kourittenga : Le Comité de pilotage dresse un bilan positif des réalisations du programme bilatéral 2023-2027

BURKINA-KOURITTENGA-COPIL-VISITE-REALISATIONS-ENABEL

Kourittenga : Le Comité de pilotage dresse un bilan positif des réalisations du programme bilatéral 2023-2027

Koupéla, 21 nov. 2025 (AIB)-Le Comité de pilotage (COPIL) a achevé ce vendredi 21 novembre 2025, une tournée de trois jours pour examiner les réalisations de l’Agence Belge de coopération internationale (Enabel) dans le cadre du Programme Bilatéral 2023-2027. Organisée du 19 au 21 novembre 2025, l’objectif principal de cette mission était de vérifier l’état d’avancement des projets et de mesurer la cohérence des réalisations avec les orientations nationales. 

La délégation du Comité de pilotage (COPIL) dans le cadre de sa tournée pour examiner les réalisations de l’Agence Belge de coopération internationale (Enabel) dans le cadre du Programme Bilatéral 2023-2027, a visité des localités dans les régions du Nakambé et du Plateau Central.

La tournée a inclus les zones de Tenkodogo, Dassoui, Koupéla, Pougnini, Pouytenga, Sapaga, et Zorgho.

Chaque étape a offert aux responsables d’Enabel, l’opportunité de documenter les résultats et d’échanger avec les populations bénéficiaires.

A Dassoui, l’aménagement d’un bas-fond de 25 hectares exploité par 591 personnes, dont 204 femmes, 336 hommes et 21 personnes déplacées internes.

Les bénéficiaires ont exprimé leur satisfaction concernant l’aménagement.

A la maison d’arrêt et de correction de Koupéla, des ateliers de soudure et de menuiserie ont été réalisés et équipés et d’autres.

Dans les écoles primaires de Pougnini A et B, Yargo A, B, C, et D, et Sapaga B, on note la construction de salles de classe, la réalisation de latrines, et la transformation d’anciennes Etablissements temporaires d’apprentissage (ETA) en classes normales.

A Yargo A, B, C, et D, un château d’eau est en cours de réalisation, les enseignants ont bénéficié de renforcement des capacités dans les stratégies d’enseignements.

Au district sanitaire de Koupéla, des infrastructures en cours de réalisation notamment des latrines, des douches et des aires de lavage.

Des équipements, banque du champ solaire, acquisition de matériel ont été mis en place.

La tournée s’est conclue à Zorgho par la visite d’un incinérateur et des projets en cours, notamment la réhabilitation de la maternité.

Malgré le constat d’un retard d’exécution sur certains sites, le bilan global dressé par les représentants du COPIL est positif.

Le responsable suivi et évaluation, Yaya Traoré, représentant le président du COPIL, a salué la pertinence des actions.

« Les réalisations que nous avons visitées sont en parfaite cohérence avec les orientations nationales. Les investissements effectués répondent véritablement à des besoins prioritaires des populations», a-t-il indiqué.

M. Traoré, a insisté sur la nécessité d’accélérer la cadence, notamment pour les infrastructures éducatives.

« Nous notons des investissements qui peinent à être livrés aux populations, notamment les infrastructures éducatives. Nous invitons les entreprises à redoubler d’efforts pour que ces investissements se terminent dans les délais prescrits, en respectant les normes de qualité requises », a-t-il dit.

Le chargé de projets pour le programme bilatéral, Sondema Kologo, s’est dit satisfait de l’évaluation et a annoncé des mesures de suivi.

« Au regard du bilan, nous sommes satisfaits. Il y a des insuffisances, certes, mais le bilan reste positif, ce qui nous réconforte. Nous allons renforcer le suivi et le contrôle et permettre à l’équipe d’Enabel d’assurer un suivi rapproché afin de livrer les réalisations dans le temps », a-t-il ajouté.

Les bénéficiaires, dans l’ensemble des localités visitées, ont manifesté leur reconnaissance envers l’Agence Belge de Coopération Internationale (Enabel) et les membres du Comité de Pilotage.

Agence d’information du Burkina

AWS/HB/OO

Loroum/Haute intensité de main d’œuvre : La délégation spéciale de Titao recrute 168 nouveaux pensionnaires 

BURKINA-LOROUM-EMPLOI-RESILIENCE

Loroum/Haute intensité de main d’œuvre : La délégation spéciale de Titao recrute 168 nouveaux pensionnaires 

Titao, 21 nov. 2025 (AIB)- Le Président de la délégation spéciale (PDS) de Titao, Sidiki Ganamé, a lancé, le jeudi 20 novembre 2025, une nouvelle vague de l’opération Haute intensité de main d’œuvre (HIMO) au profit de 168 personnes. Cette opération vise le relèvement des populations durement impactées par la crise sécuritaire et humanitaire et s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel (PCRSS).

2500 candidats étaient en lice pour 168 postes, à se présenter pour l’opération Haute intensité de main d’œuvre (HIMO), lancée le jeudi 20 novembre 2025 à Titao par le Président de la délégation spéciale de Titao, Sidiki Ganamé.

Pour plus de transparence et d’équité dans cette opération, les autorités municipales ont opté pour le tirage au sort.

«Voici les cartons qui contiennent des bulletins « oui » et des bulletins « non ». C’est à vous de tirer », a indiqué le chargé de supervision du processus, Rasmané Tarpiliga.

Pour une candidate qui vient de tirer le bulletin « Oui », c’est une question de chance et il n’y a pas à se décourager en tirant le bulletin « non ».

Un autre candidat qui a tiré le  »Non » n’est pas pour autant déchu car pour lui, c’est juste une question de chance et espère prochainement être retenu.

A l’issue du processus, M. Tarpiliga, s’est dit satisfait du déroulement du processus.

«Ce projet vise à soutenir la résilience et le relèvement des populations. Nous accompagnons la Mairie pour que le processus puisse bien aboutir », a indiqué M. Tarpiliga.

Cette activité est la deuxième du genre organisé par le PCRSS dans la commune.

Elle contribue à soutenir les populations fortement éprouvées par la crise sécuritaire à travers cet emploi rémunéré et consistera pour les volontaires retenus à constituer des brigades pour mener des activités de salubrité dans la ville de Titao sous la supervision de la municipalité.

Agence d’information du Burkina 

ASO/HB/OO

Boulgou : Clap de fin pour la rencontre régionale d’information sur l’assainissement sécurisé

BURKINA-BOULGOU-EAU-ASSAINISSEMENT-ENVIRONNEMENT

Boulgou : Clap de fin pour la rencontre régionale d’information sur l’assainissement sécurisé

Tenkodogo, le 21 novembre 2025 (AIB)-La rencontre régionale d’information sur l’assainissement sécurisé des eaux usées et excréta, a pris fin, ce vendredi 21 novembre 2025 à Tenkodogo, à l’occasion de la journée mondiale des toilettes. Les participants ont analysé les défis propres à leurs provinces et élaboré un agenda commun d’actions prioritaires.

Organisé par la direction régionale en charge de l’Assainissement du Nakambé avec l’appui financier d’Enabel, la rencontre régionale d’information sur l’assainissement sécurisé des eaux usées et excréta, a réuni des représentants de l’administration, des collectivités territoriales ainsi que des partenaires techniques et associatifs.

Plusieurs thématiques majeures ont été abordées, notamment la coopération inter-collectivité, les mécanismes nécessaires pour parvenir à une collaboration réussie, ainsi que les règles et procédures d’autorisation pour l’obtention d’un forage.

Les participants ont ensuite analysé les défis propres à leurs provinces et élaboré un agenda commun d’actions prioritaires.

Au nom du Haut-commissaire de la province du Kourittenga, le secrétaire général, Ferdinand W. N’do, a salué la pertinence des échanges et a réaffirmé l’engagement de l’autorité provinciale à accompagner la mise en œuvre de l’agenda adopté.

Selon lui, cette dynamique collaborative constitue un levier essentiel pour améliorer durablement l’assainissement et la gestion intégrée des eaux usées dans la région.

Le secrétaire général, a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des contributions.

Il a remercié l’ensemble des participants pour leur disponibilité, leur engagement et la richesse des débats qui, selon lui, traduisent une volonté collective d’avancer vers un assainissement sécurisé et harmonisé au sein des collectivités.

En rappel, cette rencontre régionale a été organisée grâce au soutien financier du partenaire Enabel, dont l’appui s’inscrit dans la promotion de solutions d’assainissement durable au profit des populations du Nakambé.

Agence d’information du Burkina

AWS/HB/OO

Sandbondtenga/Action humanitaire : Une table-ronde des acteurs pour capitaliser les bonnes pratiques

Burkina-Humanitaire-Résilience-Forum

Sandbondtenga/Action humanitaire : Une table-ronde des acteurs pour capitaliser les bonnes pratiques

Kaya, 13 novembre 2025 (AIB) – L’Organisation non gouvernementale (ONG) Oxfam a organisé le jeudi 13 novembre 2025 à Kaya, une table-ronde sur les bonnes pratiques en matière de résilience et de protection des femmes déplacées internes. Cet événement s’inscrit dans la deuxième phase du projet intitulé « De la programmation de la protection basée sur la communauté à la programmation de la protection dirigée par la communauté : les personnes au centre de la réflexion sur la manière d’atténuer efficacement les effets néfastes des conflits prolongés et du changement climatique ». Ledit projet est déployé dans les communes de Kaya et Barsalogho, dans la région des Koulsé.

Le forum a réuni divers acteurs clés, notamment les autorités administratives de la région des Koulsé, des représentants d’ONG nationales et internationales, des membres de communautés bénéficiaires, des représentants d’organisations de la société civile, des experts en protection, résilience et action humanitaire, ainsi que des leaders communautaires et des professionnels des médias.

L’objectif principal a été de promouvoir des approches de résilience et de protection pour les déplacées internes, les retournées et les communautés hôtes, à travers le partage et la capitalisation des bonnes pratiques en contexte de crise humanitaire.

Selon le représentant résident de Oxfam Burkina, Omer Kaboré, ce forum « vise à partager et à capitaliser les expériences réussies, mais aussi à analyser ensemble les limites et les défis rencontrés dans la mise en œuvre des initiatives de résilience et de protection ».

De l’avis de monsieur Kaboré, ce forum constitue un cadre de promotion d’un dialogue constructif entre les acteurs humanitaires, les autorités et les communautés pour identifier ce qui fonctionne, renforcer ce qui doit l’être et innover dans les approches respectives.

Les discussions se sont déroulées en plénière et en ateliers, où les participants ont échangé sur des expériences réussies, les défis rencontrés et les limites en matière de résilience et de protection. Des récits d’expériences de personnes déplacées internes et de représentants de communautés hôtes, ainsi qu’une projection de vidéos, ont permis de renforcer les bonnes pratiques identifiées.

Saluant la résilience des populations de la région, Idrissa Gamsonré, Haut-commissaire de la province de Sandbondtenga, président de la cérémonie a réaffirmé l’engagement des autorités régionales à accompagner toute initiative plaçant l’homme au centre. Il a exprimé sa satisfaction quant à la participation active des acteurs présents et a salué les résultats obtenus, soulignant que les objectifs de la table-ronde ont été largement atteints.

Des recommandations ont été formulées pour améliorer les interventions humanitaires et renforcer la résilience des communautés vulnérables.

Agence d’Information du Burkina

AIO/ak

Loroum : L’Atelier théâtre du Loroum vole au secours des élèves de Siguinoguin

BURKINA -LOROUM-EDUCATION -DON

Loroum : L’Atelier théâtre du Loroum vole au secours des élèves de Siguinoguin

Titao, 21 nov. 2025 (AIB) – L’association Atelier théâtre du Loroum, a remis, ce mercredi 19 novembre 2025, des fournitures scolaires aux élèves de l’école de Siguinoguin, dans la commune de Titao.
C’est un lot de fournitures de plus d’un millier de cahiers, bics, crayons et ardoises que l’association Atelier Théâtre du Loroum a remis le mercredi 19 novembre 2025, au directeur provincial en charge de l’Enseignement primaire du Loroum, Sidiki Mandé, pour les élèves de l’école de Siguinoguin.
Belem Saidou, parent d’élèves de l’école de Siguinoguin, a exprimé sa satisfaction et a remercié l’association donatrice.
« Nous sommes fiers que l’association ATL et les responsables de l’éducation aient pensé à nos enfants. Je leur adresse mes remerciements », a-t-il soutenu.
Au nom du directeur de l’école de Siguinoguin, Zoenabou Nacanabo, a également exprimé sa joie et a indiqué que ces fournitures sont d’un appui certain.
« Nous émettons le vœu que quand vous serez de passage dans quelques mois, que les enfants vous fassent le témoignage d’avoir bien utilisé ces fournitures et que les résultats scolaires soient un succès», a souhaité Mme Nacanabo.
Le directeur provincial en charge de l’Enseignement primaire du Loroum, a précisé que ce don vient à point nommé et contribuera à soulager un tant soit peu les parents d’élèves.
Selon Sidiki Mandé, le besoin en matériel scolaire est énorme au regard de l’ouverture progressive des écoles suite au retour des populations.
« Le besoin demeure toujours important. Le nombre de tables-bancs est très insuffisant au regard du nombre élevé des effectifs », a ajouté M. Mandé.
Il a lancé un cri de cœur aux organisations et personnes de bonne volonté à manifester leur solidarité à l’école au Loroum.
Au nom du président de l’association Atelier théâtre du Loroum, Noufou Boina, a souligné, que ce don est une réponse au besoin énorme dans le domaine de l’éducation.
« Nous savons que les besoins sont nombreux. En tant qu’association de développement, nous avons voulu par ce geste symbolique apporter notre contribution à la résilience de l’école au Loroum», a dit M. Boina.
Avec le retour progressif des populations à Titao, les effectifs scolaires sont devenus pléthoriques posant ainsi des problèmes d’infrastructures et de matériels scolaires.

Agence d’information du Burkina
ASO/HB/OO

Kourittenga/Mobilité urbaine : Bientôt un réseau de bus fonctionnel dans le Kourittenga 

BURKINA-KOURITTENGA-MOBILITE-URBAINE-SOTRACO-RENCONTRE

Kourittenga/Mobilité urbaine : Bientôt un réseau de bus fonctionnel dans le Kourittenga 

Koupéla, 21 nov. 2025 (AIB)-La direction générale de la Société de transport en commun (SOTRACO), a présenté, ce vendredi 21 novembre 2025 à Koupéla, le futur réseau de bus prévu pour la province du Kourittenga aux autorités et aux acteurs de la mobilité. 

Dans la dynamique du déploiement de la Société de transport en commun (SOTRACO), la région du Nakambé et la province du Kourittenga bénéficieront de l’implantation d’un Dépôt réseau bus (DRB).

C’est dans ce cadre que la direction générale de la SOTRACO, a invité le vendredi 21 novembre 2025 à Koupéla, les autorités et acteurs locaux à découvrir et apprécier les grandes lignes du projet, afin qu’il réponde aux besoins des populations.

Il ressort à cet effet qu’il est prévu essentiellement 4 lignes inter- communales à partir de Koupéla qui sont, la ligne Koupéla-Tenkodogo longue de 44,6 km avec 26 arrêts, la ligne Koupéla-Zorgho, de 30,4 km avec 17 arrêts, la ligne Koupéla-Pouytenga, de 15,8 km avec 16 arrêts et la ligne Koupéla-Gounghin, de 33,1 km avec 15 arrêts.

Selon le directeur général de la SOTRACO, Drissa Sawadogo, une dizaine de bus modernes de 45 places assises et 60 places debout, adapté aux besoins des personnes handicapées et personnes âgées seront mis en circulation d’ici Janvier 2026.

« Avec les éléments d’informations et l’engouement que nous avons, nous sommes sûrs et certains que les populations attendent cela. C’est pourquoi nous allons également vite, pour opérationnaliser le réseau parce que le besoin est là », a-t-il déclaré.

Les échanges ont permis de souligner la nécessité d’une collaboration étroite entre toutes les parties concernées, pour garantir la réussite du projet et la satisfaction des usagers.

« Nous allons accompagner la direction générale de la SOTRACO à travers la mobilisation foncière. Nous allons également sensibiliser nos populations sur l’arrivée prochaine et la bonne utilisation de ces bus. », a rassuré le Haut-commissaire de la province du Kourittenga, Moctar Ilboudo.

Ce projet s’inscrit dans une dynamique nationale, avec l’acquisition de 530 bus par la SOTRACO financés par l’Etat dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité (IPEQ).

Première du genre au Burkina Faso, cette initiative vise à renforcer l’offre de mobilité urbaine, et à soutenir l’éducation en facilitant la mobilité des élèves et étudiants.

Agence d’information du Burkina

AWS/HB/OO

Koosin/Education inclusive : Les habitants de Kamadena s’engagent pour la scolarisation de tous les enfants

BURKINA-KOSSIN-EDUCATION

Koosin/Education inclusive : Les habitants de Kamadena s’engagent pour la scolarisation de tous les enfants

Dokuy, 21 nov. 2025 (AIB)- La coordinatrice provinciale du Plan intégré de communication (PIC) de la Koosin, Blandine Traoré et son équipe, ont organisé, ce vendredi 21 novembre 2025, une séance de sensibilisation à l’école primaire publique de Kamadena, pour encourager la scolarisation des filles et des enfants en situation de handicap. L’initiative a mobilisé les autorités locales et les parents d’élèves autour d’un même objectif : « zéro enfant à la maison ».

La cour de l’école primaire publique de Kamadena a vibré ce vendredi 21 novembre 2025 matin, au rythme de la sensibilisation et du plaidoyer pour l’éducation inclusive.

La délégation du Plan intégré de communication (PIC) de la Koosin, conduite par Blandine Traoré, a reçu un accueil chaleureux de la part du chef du village, Samuel Konaté, qui a salué cette initiative en faveur des enfants de sa communauté.

Le directeur de l’école, Bruno Sanou, a également exprimé sa gratitude pour le choix porté sur son école.

La coordinatrice provinciale, a rappelé que la présence de son équipe à Kamadena visait à promouvoir le droit à l’éducation pour tous les enfants, sans distinction.

Pour appuyer le message, les élèves du CE2 ont présenté un sketch mettant en lumière l’importance d’inscrire chaque enfant, fille comme garçon, ainsi que ceux en situation de handicap à l’école.

A la suite de cette prestation, l’inspecteur, Ytiomou Traoré, a échangé avec les parents afin d’identifier les freins à la scolarisation, notamment les préjugés sociaux et culturels.

Ces discussions franches ont permis de mettre en évidence les principaux obstacles et d’ouvrir la voie à des engagements concrets.

Blandine Traoré et son équipe, ont encouragé la population à œuvrer collectivement pour atteindre le but fixé « aucun enfant laissé à la maison ».

Les parents ont unanimement pris l’engagement d’inscrire toutes les filles et tous les enfants en situation de handicap à l’école.

Agence d’information du Burkina

MBK/AC/HB/OO

Sangué /Semaine nationale de la planification familiale : Plaidoyer pour la santé maternelle et infantile

BURKINA-SANGUIE-SANTE-MATERNELLE-INFANTILE-PLAIDOYER

Sangué /Semaine nationale de la planification familiale : Plaidoyer pour la santé maternelle et infantile

Réo, 21 nov. 2025 (AIB) – La salle de réunions du haut-commissariat de Réo a accueilli, ce vendredi soir, une rencontre de plaidoyer en faveur de la Semaine nationale de la planification familiale, couplée à la Journée mondiale de l’allaitement maternel et au dépistage des cancers, IST et hépatites virales.

L’événement a réuni autorités locales, leaders communautaires et acteurs de la santé pour renforcer l’engagement des parties prenantes dans l’amélioration de la santé maternelle et infantile.

Dans son allocution d’ouverture, le Haut-commissaire du Sanguié,Talari Germaine Ouoba, a rappelé l’importance de cette initiative face à la mortalité maternelle encore élevée dans le pays, avec un ratio estimé à 198 pour 1000 naissances, et un taux de besoins non satisfaits en planification familiale de 16,4 %.

Elle a souligné la nécessité d’une synergie d’actions entre ministères, partenaires techniques et financiers, autorités locales et communautés et a remercié la Croix-rouge burkinabé pour son soutien.

Le médecin-chef du district sanitaire de Réo, Dr David Nikiema, a présenté les indicateurs sanitaires du premier semestre 2025. Bien que le nombre de décès maternels soit tombé à zéro contre trois en 2024, le taux de couverture en planification familiale reste faible, à 12 %.

Un décès maternel a toutefois été enregistré au deuxième semestre.

Dr Nikiema a insisté sur le renforcement des capacités du personnel, la mobilisation des ressources financières et la sensibilisation communautaire, notamment des hommes.

Au terme de la rencontre, le haut-commissaire a remercié les participants pour leurs contributions et félicité les agents de santé et équipes locales avant de déclarer la séance close.

Agence d’information du Burkina

FGB/PB/yos

 

 

 

 

 

 

 

 

Sanguié : La Direction de la Culture sensibilise les élèves de Dassa sur la pratique du tourisme interne

BURKINA-SANGUIE-TOURISME-INTERNE-SENSIBILISATION-ELEVES

Sanguié : La Direction de la Culture sensibilise les élèves de Dassa sur la pratique du tourisme interne

Dassa, 19 nov. 2025 (AIB) – La Direction provinciale de la Culture, des Arts et du Tourisme (DPCCAT) du Sanguié a animé, ce mercredi, une séance de sensibilisation sur le tourisme interne au profit des élèves du lycée départemental de Dassa, dans le cadre de la mise en œuvre de son programme d’activités 2025.

La rencontre a porté sur la promotion du tourisme interne, un volet que la DPCCAT souhaite renforcer auprès des jeunes. Les échanges ont permis aux participants de comprendre des notions essentielles telles que le tourisme, ses types et formes, ainsi que les différents attraits et attractions touristiques existant dans le pays.

L’équipe d’animation a insisté sur l’importance pour les élèves de mieux connaître les richesses naturelles et culturelles du Burkina Faso, et surtout de contribuer à leur valorisation.

Selon les responsables de la DPCCAT, la fréquentation des sites touristiques nationaux est un moyen de renforcer l’identité culturelle et de soutenir les acteurs locaux.

Le Président de l’Association des guides professionnels de tourisme de Nando a également partagé son expérience de terrain, offrant aux élèves un aperçu concret des opportunités liées au secteur touristique.

La DPCCAT a exprimé sa gratitude au proviseur du lycée départemental de Dassa pour son accueil et son accompagnement dans la mise en œuvre de cette activité.

Agence d’information du Burkina

FGB/PB/yos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nayala : Les élèves sensibilisés aux mariage précoce et l’orpaillage clandestin

Burkina-Sourou-Nayala-Education-Senssibisations-Mariage-Précoce

Nayala : Les élèves sensibilisés aux mariage précoce et l’orpaillage clandestin

Gossina, le 20 novembre 2025 – (AIB) – Les élèves de la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Gossina ont été sensibilisés jeudi aux les dangers du mariage précoce et de l’orpaillage clandestin en milieu scolaire, au cours d’une cérémonie qui a mobilisé autorités coutumières, administratives, militaires et enseignants.

L’ouverture de la séance a été faite par le représentant du chef coutumier, M. Lawagoule Ki, qui a souhaité la bienvenue aux autorités venues de Ouagadougou, de Toma et de Gossina. Il a salué l’initiative et adressé des bénédictions pour un avenir meilleur des élèves.

Le porte-parole de la Circonscription d’Education de Base de Gossina, M. Nakelsé Nestor, a rappelé que le mariage précoce et l’orpaillage clandestin constituent aujourd’hui des causes majeures de décrochage scolaire dans la commune.

Selon lui, ces pratiques éloignent les enfants, surtout les jeunes filles et garçons, des salles de classe et compromettent leur avenir.
Il a exprimé l’espoir qu’à l’issue du théâtre-forum présenté par la troupe Ka Da Wo Ko Doro de Toma, des engagements forts émergent pour renforcer la lutte contre ces fléaux.
Prenant la parole, le président de la délégation spéciale de Gossina, Siebi Ahmed Ouattara, a félicité le corps enseignant de la CEB et réaffirmé sa disponibilité à accompagner les acteurs éducatifs pour l’épanouissement des enfants.

La représentante de la Direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Nayala, Somé/Kagambèga Rose, a encouragé les organisateurs et insisté sur la nécessité de lutter contre le mariage précoce, l’orpaillage clandestin, et de promouvoir la scolarisation des filles et des enfants en situation de handicap.

Le chef de la délégation de la Direction de la Promotion de l’Éducation inclusive, de l’Éducation des filles et du Genre a également appelé à un engagement renouvelé pour l’accompagnement des enfants handicapés.

La cérémonie a pris fin par un engagement fort du représentant du chef coutumier, déterminé à lutter aux côtés des acteurs éducatifs contre les deux fléaux qui minent la réussite scolaire des enfants de Gossina.

Agence d’information du Burkina
HG/kta/yos

Antidopage : dix pays réunis à Ouagadougou pour renforcer les mécanismes de contrôle

Burkin-Afrique-Sport-Antidopage-Lutte

Antidopage : dix pays réunis à Ouagadougou pour renforcer les mécanismes de contrôle

Ouagadougou, 21 novembre 2025 (AIB)-Dix pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre prennent part depuis vendredi à la 18ᵉ réunion du Conseil de l’ORAD zones 2 et 3 à Ouagadougou, un cadre destiné à consolider les stratégies de lutte antidopage.

L’Organisation nationale antidopage (ONAD) a procédé au lancement officiel de la 18ᵉ réunion du Conseil de l’Organisation régionale antidopage (ORAD) zones 2 et 3, ouverte pour deux jours de travaux.

Cette session qui a débuté vendredi, vise à faire le point des activités annuelles, à partager les difficultés rencontrées, à proposer des solutions et à renforcer les synergies d’action pour une lutte efficace contre le dopage dans le sport.

Le président de l’ORAD, Dr Emmanuel Passos, a indiqué que cette rencontre offre un cadre d’échanges permettant aux participants, venus de plusieurs pays d’Afrique, de définir de nouvelles orientations et de partager les bonnes pratiques en matière de lutte antidopage.

« Le Burkina Faso dispose de bonnes pratiques en matière de lutte contre le dopage. C’est une opportunité pour le pays de montrer son savoir-faire et de bénéficier de celui des autres États », a-t-il affirmé.

Pour le président de l’ONAD-BF et secrétaire général de l’ORAD zones 2 et 3, Dr Ibrahim Seré, la lutte contre le dopage demeure un enjeu majeur pour le mouvement sportif.

Il a rappelé que l’ONAD œuvre à la sensibilisation, à la prévention, au contrôle et à la promotion d’un environnement sportif sain.

« La tenue de cette rencontre au Burkina Faso témoigne de l’estime portée à notre pays et de notre engagement collectif à renforcer les mécanismes de lutte antidopage dans la zone », a-t-il souligné.

Le directeur de cabinet du ministre chargé des Sports, Evariste Dabiré, a salué le choix porté sur le Burkina Faso pour abriter cette importante réunion régionale.

« Sa tenue à Ouagadougou représente un signe de confiance et une reconnaissance claire de notre capacité à organiser de grandes rencontres sportives, malgré les défis auxquels nous faisons face », a-t-il déclaré.

Créée en 2006, l’ORAD regroupe dix pays membres : le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Sa mission est de coordonner et d’intensifier la lutte contre le dopage dans le domaine sportif au sein de la région.

Agence d’Information du Burkina
HEY/ata

Guiriko : lancement effectif de la campagne nationale de solidarité “Dèmè Sira”

BURKINA-SOLIDARITÉ–DÈMÈ SIRA–GUIRIKO

Guiriko : lancement effectif de la campagne nationale de solidarité “Dèmè Sira”

Bobo-Dioulasso, 21 nov. 2025 (AIB)-La région du Guiriko a accueilli, les 20 et 21 novembre 2025, le flambeau de la campagne nationale de solidarité « Dèmè Sira », une initiative gouvernementale destinée à raviver l’esprit d’entraide et de cohésion entre Burkinabè.

Le flambeau a été officiellement remis à Toussiana, le 20 novembre, par le Gouverneur de la région des Tanounyan à son homologue du Guiriko, Mariama Konaté/Gnanou. Présenté ensuite aux populations mobilisées, il a marqué le début symbolique de l’opération dans la région.

Le lendemain, 21 novembre 2025, la Place des Martyrs de Bobo-Dioulasso a servi de cadre au lancement officiel de la campagne. La cérémonie, présidée par le gouverneur Mariama Konaté/Gnanou, s’est déroulée en présence des autorités régionales, coutumières et de nombreux citoyens venus soutenir l’initiative.

Portée par le ministère de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale, la campagne « Dèmè Sira » s’étend sur trois mois et vise à renforcer les valeurs qui fondent la cohésion sociale : partage, hospitalité, parenté à plaisanterie, tontines communautaires, travaux collectifs et mécanismes traditionnels de médiation. Autant de pratiques héritées de plusieurs générations et considérées comme un socle de résilience collective.

Dans son allocution, le Gouverneur a exhorté les populations à s’impliquer pleinement dans cette dynamique, rappelant que « nul n’est assez pauvre pour ne pas être solidaire, ni assez riche pour se passer de la solidarité des autres ». Elle a insisté sur la nécessité de préserver la solidarité, « valeur originelle et vivante », au cœur du vivre-ensemble burkinabè.

La remise d’“urnes de solidarité” aux Hauts-Commissaires du Tuy, du Houet et du Kénédougou a matérialisé le lancement opérationnel des activités dans toute la région. Après le Guiriko, le flambeau poursuivra son parcours vers la région du Djôrô dans les jours à venir.

Agence d’information du Burkina

AB/yos

Burkina : La Brigade mobile annonce la vente de 1 800 tonnes d’amandes de karité saisies

Burkina-Commerce-Karité saisi-Conférence de presse

Burkina : La Brigade mobile annonce la vente de 1 800 tonnes d’amandes de karité saisies

Ouagadougou, 21 novembre 2025 (AIB) – La Brigade mobile de contrôle économique et de répression des fraudes (BMCRF) a annoncé, vendredi à Ouagadougou, l’organisation prochaine, de la vente de plus de 1 800 tonnes d’amandes de karité saisies lors d’opérations de lutte contre les tentatives d’exportation frauduleuse.

L’opération est destinée exclusivement aux unités nationales de transformation. La vente des produits saisis se tiendra à Ouagadougou, dans les locaux de la BMCRF à Koulouba et à Bobo-Dioulasso, à la Direction régionale du Commerce.
Les prix appliqués seront ceux fixés par le gouvernement pour la campagne 2025-2026 : 310 F CFA/kg à Ouagadougou et 300 F ou 310 F selon les régions. La valeur des stocks saisis est estimée à 558 millions F CFA.

Selon le coordonnateur général de la BMCRF, Sanibè Faho, la forte demande internationale en amandes brutes a fragilisé l’approvisionnement des transformateurs locaux, malgré une bonne campagne de production.
Les recettes seront intégralement reversées au Fonds de soutien patriotique, a précisé M. Fahô, soulignant la dimension solidaire de l’initiative.

Pour protéger la filière, le gouvernement a pris plusieurs mesures en 2024 et 2025, dont la suspension temporaire des exportations, l’instauration d’une période officielle d’exportation (initialement prévue du 1er décembre 2025 au 31 mai 2026), l’exigence de laissez-passer pour le transport interne et l’organisation encadrée de la collecte.

Malgré ces dispositifs, « de nombreux commerçants et exportateurs ont contourné la réglementation » par des tentatives d’exportations illicites vers les pays voisins et des transports sans documents requis, a déploré le coordonnateur. Ces infractions ont conduit à la saisie de 1 800 tonnes d’amandes, déclarées confisquées au profit de l’État conformément à la loi.

Le coordonnateur a rappelé que les saisies n’ont concerné que les commerçants et exportateurs en infraction, et non les femmes collectrices. Il a également insisté sur la diffusion large des mesures gouvernementales, partagées lors d’une rencontre nationale le 22 septembre et relayées par les médias nationaux.

Face à la persistance des fraudes, les contrôles seront renforcés. Les contrevenants s’exposent à la confiscation des produits et des moyens de transport, ainsi qu’à des travaux d’intérêt général.

M. Fahô a enfin salué l’engagement des forces de défense et de sécurité, des douanes et des eaux et forêts dans la mise en œuvre des contrôles.

Agence d’information du Burkina
BO/yos

Dernières publications