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Koosin : La Circonscription d’éducation de base de Bomborokuy rend hommage à Souleymane Traoré qui part à la retraite

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Koosin : La Circonscription d’éducation de base de Bomborokuy rend hommage à Souleymane Traoré qui part à la retraite

Bomborokuy, 20 nov. 2025 (AIB)-La Circonscription d’éducation de base (CEB) de Bomborokuy, a célébré, ce mercredi 19 novembre 2025, la cérémonie d’aurevoir de son gestionnaire administratif et financier, Souleymane Traoré, qui fait valoir ses droits à la retraite après 37 ans de service dévoué.

La cérémonie d’aurevoir de Souleymane Traoré, le mercredi 19 novembre 2025, placée sous le signe de la reconnaissance et de la gratitude

Elle a rassemblé collègues, responsables éducatifs, enseignants, partenaires et membres de la communauté locale, venus saluer le parcours remarquable de cet acteur clé de l’administration éducative.

Reconnu pour sa rigueur, son sens élevé du devoir et sa discrétion, M. Traoré, a débuté sa carrière dans le département de Djibasso en tant qu’enseignant avant d’être un agent de bureau.

Il a joué un rôle déterminant dans la gestion administrative et financière de la CEB de Bomborokuy.

Ses collaborateurs soulignent unanimement son efficacité, sa disponibilité ainsi que la qualité de ses relations professionnelles.

« Souleymane Traoré a été un pilier pour notre CEB. Son départ laisse un grand vide, mais surtout un héritage de sérieux et de discipline », a confié un enseignant.

Plusieurs témoignages ont mis en lumière l’intégrité et l’engagement constant du gestionnaire.

Une remise de cadeaux symboliques et des mots d’encouragement ont marqué ce moment de reconnaissance.

Touché par ces marques d’estime, M. Traoré, a exprimé sa gratitude envers ses collègues et partenaires.

Il a rappelé que ces années de travail ont été pour lui « une mission de service public accomplie avec cœur et responsabilité ».

La CEB de Bomborokuy lui a souhaité une retraite paisible, riche en repos et en nouvelles opportunités personnelles.

Agence d’information du Burkina

II/AC/HB/OO

 

Gourma : Des kits d’hygiène et du matériel remis aux PDI et hôtes pour renforcer la résilience communautaire

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Gourma : Des kits d’hygiène et du matériel remis aux PDI et hôtes pour renforcer la résilience communautaire

Fada N’Gourma, 18 novembre 2025 (AIB) – Des Personnes déplacées internes (PDI) et des familles hôtes de la commune de Fada N’Gourma ont reçu, ce mardi 18 novembre 2025, des kits d’hygiène et du matériel de maintenance lors d’une cérémonie présidée par le Président de la délégation spéciale (PDS) de Yamba, Issa Napon, représentant le Haut-commissaire du Gourma.

La remise de kits d’hygiène et du matériel de maintenance aux Personnes déplacées internes (PDI) et des familles hôtes de la commune de Fada N’Gourma, s’est tenue le mardi 18 novembre 2025.

L’activité s’inscrit dans un contexte sécuritaire et humanitaire difficile marqué par des déplacements massifs de populations et une forte pression sur les infrastructures sociales de base.

Pour répondre à ces défis, l’Office de développement des églises évangéliques (ODE), avec l’appui de ses partenaires, a apporté un soutien multiforme aux ménages vulnérables.

Le don est composé de 323 kits d’hygiène, de kits de maintenance d’électricité destinés aux jeunes formés par l’ODE, de kits de maintenance d’abris pour les volontaires communautaires, ainsi que de matériel pour quatre comités mixtes communautaires.

Selon le PDS de Yamba, Issa Napon, ces appuis ne sauraient être considérés comme de simples actions ponctuelles.

Ils visent « à renforcer les capacités locales, améliorer l’hygiène et la dignité des ménages, mais aussi à promouvoir l’autonomisation et la résilience communautaire ».

M. Napon, a salué l’initiative de l’ODE, qu’il qualifie de contribution significative au renforcement de la solidarité et de la cohésion sociale, deux valeurs mises en avant par les autorités nationales dans le contexte actuel.

Le PDS, a par ailleurs invité les bénéficiaires à assurer une gestion efficace, transparente et durable du matériel confié aux comités mixtes.

Au nom des PDI, Nindja Thiombiano, a rappelé que plusieurs d’entre eux ont bénéficié d’une formation de quatre jours sur l’entretien des tentes et des abris.

« Nous avons reçu des attestations et des équipements à l’issue de cette formation. Cela nous permettra désormais de prendre en charge les abris et tentes détériorés des PDI », a-t-il indiqué.

Pour sa part, le chargé de projet de l’ODE, Daniel Ouédraogo, a précisé que le projet humanitaire de six mois mis en œuvre par sa structure arrive à son terme.

Il a toutefois exprimé le souhait de voir l’ODE poursuivre ses interventions dans la région, notamment à travers des projets de développement.

Agence d’information du Burkina

LNY/KAC/HB/OO

 

 

Kompienga : Le CICR offre de la volaille a une cinquantaine de ménages pour renforcer leur autonomie financière

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Kompienga : Le CICR offre de la volaille a une cinquantaine de ménages pour renforcer leur autonomie financière

Pama, le 19 nov. 2025 (AIB)- Le Comité international de la croix rouge (CICR), a distribué, le mercredi 19 novembre 2025 à Pama, de la volaille et d’aliments pour volailles, à une cinquantaine de ménages vulnérables constitués de ménages hôtes et déplacés internes, dans le cadre du renforcement de leur autonomie financière.

Dans le cadre de son mandat humanitaire de protection et d’assistance aux personnes affectées par les conflits armés et autres situations de violence, le CICR, a distribué, ce mercredi 19 novembre 2025 à Pama, de la volaille et d’aliments pour volailles à une cinquantaine de ménage hôtes et ménages déplacés internes.

Selon le président du comité provincial de la croix rouge de la Kompienga, Thierry Onadja, cette activité s’inscrit dans le cadre du renforcement de la sécurité alimentaires des ménages vulnérables.

Il a indiqué qu’elle vise à autonomiser financièrement les ménages bénéficiaires dans un contexte où les activités économiques sont au ralenti dans la zone.

Pour Bandiba Koadima, bénéficiaire de secteur 2 de Pama, « Nous avons reçu une très bonne variété de volaille en plus des aliments pour volaille denrée très rare ici à Pama».

Elle a déclaré accroître la production afin de subvenir dignement à ses besoins.

«Nous plaidons pour l’augmentation du nombre de ménages bénéficiaire pour d’éventuelles distribution et surtout grand merci à la croix rouge, déclare», a soutenu Mme Koadima.

Les bénéficiaires ont été invités à faire bon usage de ce don afin que leurs activités génératrices de revenu soit renforcée.

Agence d’information du Burkina

AO/HB/OO

 

 

 

Mouhoun/Jubilé des 25 ans du diocèse de Dédougou : Mgr Prosper Ky présente les enjeux

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Mouhoun/Jubilé des 25 ans du diocèse de Dédougou : Mgr Prosper Ky présente les enjeux

Dédougou, 19 nov. 2025 (AIB)-L’Evêque du diocèse de Dédougou, Mgr Prosper Bonaventure Ky, entouré de son conseil, a animé, le mercredi 19 novembre 2025 à Dédougou, une conférence de presse sur les festivités du jubilé des 25 ans du diocèse et de l’ordination presbytérale de cinq nouveaux prêtres prévus le dimanche 23 novembre 2025. Il a exposé le sens spirituel, pastoral et historique de cet anniversaire, placé sous le thème : « Église-Famille de Dieu à Dédougou, en marches jubilaires et à l’exemple de Dii Alfred, sois ferment de communion et témoin de la mission du Christ ».

Érigé le 14 avril 2000 par le pape Jean-Paul II, dans un contexte marqué par le jubilé des 2000 ans du christianisme et le centenaire de l’évangélisation au Burkina Faso, le diocèse de Dédougou célèbre en cette année 2025 ses 25 ans d’existence.

Pour l’Evêque du diocèse de Dédougou, Mgr Prosper Bonaventure Ky, le jubilé représente un un temps privilégié pour relire l’histoire, rendre grâce et ouvrir de nouvelles perspectives pastorales.

Il a rendu un hommage particulier aux pionniers de l’évangélisation, aux pasteurs, religieux, religieuses, catéchistes et fidèles laïcs qui ont contribué à bâtir l’église locale, sans oublier les familles ayant cédé des terres pour l’implantation des structures ecclésiales.

Sur le plan spirituel, l’évêque a rappelé que le jubilé est un appel à la conversion, à la louange et à la reconnaissance.

« Pour 25 ans de grâces, il est normal de rendre grâce au Seigneur pour ses bienfaits », a affirmé Mgr Ky.

Il a insisté sur la nécessité de se laisser renouveler par l’Esprit et d’avancer avec fidélité dans la mission confiée à l’Église.

L’évêque de Dédougou, a également souligné l’importance de renforcer la mission évangélisatrice et les œuvres de développement humain intégral, notamment dans les domaines social, éducatif et pastoral.

Les activités marquant le jubilé comprendront des conférences sur le sens de cet anniversaire, une relecture historique de la croissance du diocèse, une restitution de l’enquête menée sur les 25 ans et une réflexion prospective sur l’auto-prise en charge et l’élargissement des structures pastorales tout cela en corrélation avec le futur plan pastoral diocésain.

Le vicaire général, a précisé que ces communications permettront de revisiter les moments forts de la vie diocésaine, marqués par la création de nouvelles paroisses, l’augmentation du nombre de fidèles et l’expansion des œuvres sociales.

Il sera présenté au cours des conférences, une communication sur la présentation de la bâtisse de la nouvelle cathédrale et la stratégie de mobilisation des ressources pour sa réalisation.

Des activités culturelles et de réjouissance ainsi que des œuvres de charité sont également au programme des festivités telle une journée des communautés, une rue marchande et des dons envers deux structures de la ville de Dédougou et cela avec l’implication des laïcs.

Un arbre du jubilé sera planté dans la cour de la cathédrale et selon l’Evêque, «après ce grand jubilé, des mini jubilés seront organisés dans les paroisses et connaîtront de plantation d’un arbre du jubilé».

Abordant les préoccupations sécuritaires exprimées par les journalistes, Mgr Bonaventure Ky, a rassuré que le diocèse travaille en étroite collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’avec les services d’ordre internes.

Les différents sites d’hébergement des délégations paroissiales ont été identifiés et seront sécurisés.

« Grâce à Dieu, la situation s’améliore dans la zone, et nous prions pour que la paix s’affermisse davantage », a-t-il déclaré en saluant la bravoure des forces combattantes.

L’évêque est également revenu sur l’impact de l’insécurité sur la vie pastorale, rappelant la fermeture temporaire de certaines paroisses et la nomination d’administrateurs pour assurer la prise en charge spirituelle des déplacés internes et le lien avec les communautés restées dans les villages.

Il a aussi évoqué l’avancée de la cause de béatification du catéchiste martyr Alfred Diban, désormais en phase romaine et considérée comme l’une des plus avancées du pays.

Agence d’Information du Burkina

SB/HB/OO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Burkinabè brillent par l’exemplarité au Qatar

Les Burkinabè brillent par l’exemplarité au Qatar

Doha, 20 nov. 2025 (AIB)-Les Burkinabè vivant au Qatar sont des exemples à travers leur comportement et leur dévouement au travail, forçant l’admiration du peuple de cette péninsule du Golfe Persique, a constaté l’AIB sur place.

« Le Burkinabè est un bon exemple au Qatar parce que les devanciers ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Où qu’ils soient, ils ont toujours apporté quelque chose de positif. Ils ont toujours été exemplaires et cela a favorisé la présence de la représentation diplômatique, l’ambassade ici », a confirmé cet état de fait, le représentant des personnes sages de la communauté burkinabè du Qatar Aboubacar Younga.

Il explique que ce modèle de comportement « va plus améliorer les relations bilatérales entre le Burkina Faso et le Qatar. Nous rappelons toujours aux Burkinabè d’ici qu’ils doivent toujours faire preuve d’intégrité pour hisser haut les couleurs du pays ».

Le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade du Burkina Faso au Qatar Amidou Coulibaly souffle que par moment, pour des embauches, certaines structures recommandent que les employés soient des Burkinabè, tant les Qataris ont confiance aux Burkinabè. Cette situation a même facilité la relaxation du jeune supporteur qui avait été interpelé par la Police de Doha mardi dernier.

La communauté burkinabè au Qatar est bien organisée que les membres ne se perdent pas de vue. « Chaque Burkinabè qui quitte le pays, recherche une vie meilleure et c’est pour ramener cette vie meilleure au Burkina Faso. Mais en même temps nous essayons de rester en contact avec la mère patrie », explique Aboubacar Younga.

« Nous créons des rencontres pour amener les Burkinabè du Qatar à s’investir et à chercher des partenaires pour investir au Burkina Faso. On vit en communauté, le pays nous manque mais le fait de se rencontrer, crée une famille », ajoute-t-il.

Les Burkinabè du Qatar disent avoir au quotidien les nouvelles du pays. Ils ont même déjà contribué pour le Fonds de soutien patriotique l’année dernière. « C’est moi même qui me suis déplacé pour remettre cette contribution au ministre des affaires étrangères. Cette année encore, nous sommes dans cette démarche », rassure M. Younga.

Ils explique qu’ils font des collectes lors des rencontres de la communauté. « Nous sommes organisés de telle sorte que chaque fin d’année nous ayons des fonds à remettre aux FDS. Nous faisons également des sensibilisations sur les réseaux sociaux pour accompagner la mère patrie car nous sommes tous des ambassadeurs du Burkina Faso et nous représentons valablement le Burkina Faso ici ».

Agence d’information du Burkina

as/ata

Un supporteur burkinabè interpelé, jugé puis relaxé à Doha après la qualification du Burkina pour les 1/4 de finale du Mondial U17 

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Un supporteur burkinabè interpelé, jugé puis relaxé à Doha après la qualification du Burkina pour les 1/4 de finale du Mondial U17 

Doha, 20 nov. 2025 (AIB)-Un jeune supporteur, passionné du football et laissant déborder sa joie après la qualification en quart de finale du mondial U17 des Etalons cadets mardi dernier, avait été interpelé par la Police de Doha, mais a été relaxé après un jugement mercredi grâce à l’intervention de l’ambassade du Burkina Faso au Qatar.  

C’est après un jugement que le jeune Toé a été relaxé, un jour après son interpellation, selon le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade du Burkina Faso au Qatar Amidou Coulibaly. Le diplomate burkinabè explique qu’il risquait une amende de près de 15000 Riyals (devises du Qatar ), soit plus de 2 millions de FCFA, assortis d’un rapatriement.

Mais grâce à l’intervention de l’ambassade et de la communauté burkinabè au Qatar, le supporteur a regagné son domicile et sera de la partie vendredi au stade pour supporter les Etalons cadets lors des quarts de finale du mondial U17 qui oppose le Burkina Faso à l’Italie .

En rappel mardi dernier, jour de la qualification des U17 burkinabè pour les quarts de finale, c’était la liesse totale dans les gradins et en bordure du terrain. Le jeune supporteur avait réussi à se soustraire de la vigilance des policiers et a franchi la barrière policière pour se retrouver sur le terrain avec les joueurs qui exultaient, pour prendre une photo avec un jeune Etalon. C’est là que les forces de l’ordre ont mis la main sur lui.

« Ce qui s’est passé, c’est juste la fougue de la joie, la passion. Il était tellement heureux de cette victoire contre l’Ouganda qu’ils c’est retrouvé sur le terrain. On l’a interpelé pour le recadrer. S’il avait touché un membre de l’équipe adverse ça allait nous causer un gros problème », explique le représentant des personnes sages de la communauté burkinabè du Qatar Aboubacar Younga.

Il a profité lancer « un message de sensibilisation au reste de la communauté burkinabè pour que chacun supporte l’équipe tout en respectant les consignes policières ».

Au Qatar dans la majeure partie des infractions commises par les étrangers, lorsqu’on te juge, tu es par la suite rapatrié.

Agence d’information du Burkina

as/ata

L’Université de Kazan accueille 2400 étudiants africains dans le cadre de sa coopération avec le continent

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L’Université de Kazan accueille 2400 étudiants africains dans le cadre de sa coopération avec le continent

Kazan, 20 nov. 2025 (AIB)- Les représentants de 10 agences de presse africaine, à l’occasion d’une tournée internationale TASS-Afrique, ont visité mercredi, L’Université fédérale de Kazan, dans la République russe de Tatarstan. Les professionnels des médias ont appris que 2400 africains y étudient dans plusieurs domaines de recherche dans le cadre de sa coopération avec le continent.

Selon le vice-recteur aux relations extérieures de l’Université fédérale de Kazan, Timirkhan Alichev, l’établissement a accueilli 13 000 étudiants internationaux de 102 pays, dont 2400 étudiants africains.

Il a également informé les journalistes de la présence d’une antenne de l’Université en Égypte et qui accueille près de 2000 étudiants.

« Le mode d’admission des étudiants étrangers dans notre Université se fait par deux moyens. Soit ils obtiennent des bourses à partir de nos représentations diplomatiques, soit ils s’inscrivent sur titre et payent la scolarité », a précisé le vice-recteur aux relations extérieures de l’Université, Timirkhan Alichev.

M. Alichev a rassuré que leurs relations avec les partenaires africains sont au beau fixe et que même des ambassadeurs viennent à la rencontre de leurs ressortissants étudiants à l’Université.

Notons que l’Université fédérale de Kazan est un prestigieux établissement d’enseignement supérieur qui a connu de grandes figures scientifiques et leurs découvertes majeures. L’Université a aussi connu d’illustres étudiants tels que Vladimir Lénine, révolutionnaire bolchévique, idéologue, théoricien communiste et homme d’Etat russe, ainsi que Léon Tolstoï, écrivain, auteur de plusieurs chefs d’œuvres dont « Guerre et paix ».

Agence d’Information du Burkina

BBP/ata

1/4 finale Italie # Burkina: les Burkinabè de Doha affinent leurs stratégies pour soutenir les Etalons cadets

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1/4 finale Italie # Burkina: les Burkinabè de Doha affinent leurs stratégies pour soutenir les Etalons cadets

Doha, 20 nov. 2025 (AIB)-La communauté burkinabè de Doha (Qatar) affûte ses « armes » pour apporter son indéfectible soutien aux Etalons cadets du Burkina Faso qui affrontent vendredi (13h30 TU et 16h30 local), en quart de finale de la coupe du monde de leur catégorie, les U17 de la Squadra Azura d’Italie.

Une délégation conduite par le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade du Burkina Faso au Qatar Amidou Coulibaly, a rendu visite à la délégation burkinabè au Qatar pour la coupe du monde des cadets afin de marquer son soutien et ses encouragements à tous, à tenir bon pour la victoire finale des U17 burkinabè dans ce tournoi.

Le représentant des personnes sages dans la communauté burkinabè de Qatar Aboubacar Younga a été on ne peut plus clair: « depuis le début de la compétition, nous sommes mobilisés autour de l’équipe. Les Etalons cadets sont entrain de faire une compétition exceptionnelle et nous encourageons tout le monde à sortir nombreux pour soutenir l’équipe ».

« Nous espérons une victoire face à l’Italie vendredi », a-t-il souhaité, nourrissant le grand espoir que son pays remporte le tournoi « afin que la coupe donne du bonheur au peuple burkinabè ».

Il explique que « nous sommes organisés de telle sorte que nous avons des responsables dans chaque domaine : dans la communication, la mobilisation des supporteurs. 4 heures avant le match, il y a un groupe déjà sur place au stade pour remettre à chaque supporteur burkinabè son ticket d’entrée. Il y a des gens aussi qui distribuent les tickets achetés via internet, en amont ».

M. Younga soutien que « avec l’aide de l’ambassade, ceux qui doivent être dans les loges VIP s’y installent confortablement. C’est une organisation totale et rien n’est laissé au hasard. C’est tout le monde qui participe à la victoire du Burkina Faso ».

Il mentionne que « les communautés de l’AES nous accompagnent dans nos actions également et vice-versa. Il y a également la communauté ghanéenne qui nous accompagne. On se sent vraiment dans une famille conviviale. Le Burkina Faso ne se sent pas seul. Les autres communautés nous accompagnent toujours pour aller de l’avant ».

Plus de peur que de mal pour Ousmane Ouédraogo

L’équipe burkinabè a fait une séance de récupération ce mercredi pour maintenir les joueurs dans leur état de forme. Le latéral droit Ousmane Ouédraogo, sorti à la 68e minute pour contusion musculaire contre l’Ouganda, pourrait incessamment rejoindre le groupe selon le staff médical.

Agence d’information du Burkina

as/ata

L’Émir de Djibo sera inhumé le jeudi 20 novembre 2025

BURKINA – SOCIÉTÉ – DÉCÈS – ÉMIR DE DJIBO

L’Émir de Djibo sera inhumé le jeudi 20 novembre 2025

Ouagadougou, 19 nov. 2025 (AIB) – Décédé le mardi 18 novembre 2025 à Ouagadougou des suites de maladie, l’Émir de Djibo sera inhumé le jeudi 20 novembre 2025 dans sa ville natale, Djibo, selon un communiqué de la famille royale.

La dépouille mortelle du dignitaire sera transférée le même jour à Djibo. La levée du corps est prévue à 13h à la morgue de l’hôpital de Bogodogo, avant le départ pour son canton et l’inhumation.

Depuis l’annonce de son décès, le canton de Djibo est plongé dans la tristesse.
Figure majeure du Djelgodji, l’Émir, intronisé en 1987 après son père, a dirigé la chefferie traditionnelle pendant près de quatre décennies, avec sagesse, sérénité et disponibilité.

Plusieurs générations ont grandi sous son autorité, marquée par le dialogue, la cohésion sociale et l’attachement aux valeurs du terroir.
L’illustre disparu a également siégé à l’Assemblée nationale au compte de la province du Soum.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

CAF Awards 2025: le Marocain Achraf Hakimi élu à Rabat, ballon d’or africain

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CAF Awards 2025: le Marocain Achraf Hakimi élu à Rabat, ballon d’or africain 

Ouagadougou, 19 Nov. 2025 (AIB)-Le défenseur droit marocain évoluant au Paris Saint-Germain Achraf Hakimi a été élu mercredi soir à Rabat, ballon d’or africain devant l’Egyptien Mohamed Salah et le Nigérian Victor Osimhèn.

Le titre de champion d’Europe (Ligue des champions) remporté cette année avec le Paris Saint-Germain et les grosses performances des Lions de l’Atlas dans les différentes compétitions ont beaucoup pesé sur le choix du latéral droit marocain Hakimi. Il succède au Nigérian Loukman Adémola, vainqueur l’année dernière.

Plusieurs autres distinctions ont été attribuées dans la capitale marocaine aux meilleurs acteurs du football africain en homme et en dame.

Le ballon d’or africain organisé chaque année par la Confédération africaine de football (CAF) est la plus grande distinction individuelle de l’instance suprême du football africain, aux joueurs africains qui se sont les mieux distingués au cours d’une saison.

Agence d’information du Burkina 

As/ata

Moscou/Musée de la victoire : haut lieu de mémoire de la résistance des peuples et sanctuaire d’éducation

RUSSIE- MOSCOU-AGENCES-PRESSE-AFRICAINES-TASS-VISITE-MUSEE-VICTOIRE-

Moscou/Musée de la victoire : haut lieu de mémoire de la résistance des peuples et sanctuaire d’éducation

Moscou, 18 nov. 2025 (AIB)-Des journalistes d’agences de presse africaines dont deux de l’AIB ont visité mardi, le musée russe de la victoire, lieu de mémoire et de résistance contre l’invasion allemande à partir du 22 juin 1941, mais aussi un sanctuaire d’éducation et d’apprentissage aux plus jeunes sur le patrimoine et l’histoire douloureuse de la nation

Dans le cadre de la tournée de presse africaine en Russie sur invitation de l’agence TASS, des hommes de médias africains ont été emmenés au musée de la Victoire pour constater les dégâts et les dommages de la deuxième guerre mondiale sur la Russie.

La visite avait également pour objectif de montrer, la capacité du peuple russe envahi à résister à l’ennemi pour défendre sa souveraineté, son honneur, sa dignité et son indépendance.

Selon la guide du jour, Nina Gelashvili, le musée de la victoire peint les horreurs de la guerre, la résistance et les exploits de l’armée russe. Il a également un but éducatif car il rappelle de façon vivante aux enfants l’histoire de la deuxième guerre mondiale qui a coûté la vie à plus de 26 millions de russes.

Elle a présenté à ses hôtes un musée compartimenté en plusieurs blocs dont la salle de la vérité qui symbolise la terreur et l’humiliation infligées à l’armée russe,

Dans la salle de la victoire, plus de 4 millions de photos de civils et militaires péris au cours de cette guerre sont gravés au mur en signe de souvenir, de reconnaissance et de gratitude de leurs sacrifices. Les chainettes qui auréolent la salle matérialisent les larmes de ceux qui pleurent les leurs.

Quant à la salle de la gloire, elle est le principal bloc du musée dans lequel les noms de 12 millions de civils et militaires sont gravés au mur et qui sont considérés comme les héros de la nation.

Cette salle saisissante, pleine d’émotions et de symboles permet de revivre les moments forts de la bataille de l’armée russe et les soldats allemands de la vermacht en 1941.

Mme Gelashvili a également fait visiter le musée militaire aux journalistes. C’est un lieu plein d’émotions qui retrace les moments forts de l’invasion dans une Russie paisible avec des familles qui avaient des projets d’avenir pour leurs enfants.

Mal équipée, non préparée, la Russie a dû faire preuve d’audace en faisant appel à la fibre patriotique pour faire face à l’ennemi.

Elle a fait appel aux volontaires qui s’enrôlaient massivement, les jeunes réservistes sont appelés au front laissant des familles dans le désarroi,

Des femmes, des artistes, des hommes de médias (dont 250 caméramen) ont péri durant la guerre.

Des grand-mères qui s’occupaient des enfants dans les crèches pendant que les parents sont au combat. Même des jeunes militaires en formation et sous-équipés ont tenu pendant 12 jours face à une armée allemande aguerrie.

Ce sont des symboles qui permettent au musée de retracer  la détermination et l’engagement du peuple russe à combattre l’ennemi d’où qu’il vienne au nom de la souveraineté.

Agence d’Information du Burkina

BBP/ata

 

 

Soum : L’Emir de Djibo s’est éteint après près de 4 décennies de règne

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Soum : L’Emir de Djibo s’est éteint après près de 4 décennies de règne

Djibo, 19 nov. 2025 (AIB) – Le canton de Djibo est plongé dans la tristesse après le décès, mardi à Ouagadougou, de son Émir, des suites de maladie.
Figure majeure du Djelgodji, le défunt avait été intronisé en 1987, succédant à son père. Pendant près de quarante ans, il a dirigé la chefferie traditionnelle avec sagesse, sérénité et disponibilité.

Plusieurs générations ont grandi sous son autorité, marquée par son sens du dialogue et son attachement aux valeurs du terroir.
En plus de son rôle coutumier, l’illustre disparu a également servi la Nation en tant que député à l’Assemblée nationale, où il représentait la province du Soum.
Selon une source familiale, l’inhumation prévue demain à Djibo, sa ville natale, où parents, notables et populations s’organisent pour lui rendre un dernier hommage.

La disparition de ce grand baobab laisse un vide profond au sein de la chefferie traditionnelle et de l’ensemble des habitants du Djelgodji, qui perdent un guide, un conseiller et un homme de paix.

Agence d’information du Burkina

Ouagadougou : Une association apporte sa contribution à Faso Mêbo à l’arrondissement 10

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Ouagadougou : Une association apporte sa contribution à Faso Mêbo à l’arrondissement 10

Ouagadougou, 19 nov. 2025 (AIB) – Le Conseil des jeunes pour le développement du Sahel (CJDS) a consacré son « Week-end à Faso Mêbo » aux travaux de pavage des artères de l’arrondissement 10 de Ouagadougou, apportant ainsi sa contribution citoyenne à l’initiative présidentielle Faso Mêbo.

Munis de pelles, de bétonnières, de gants et d’outils divers, les jeunes du CJDS ont investi samedi plusieurs rues du secteur, aux côtés des travailleurs mobilisés quotidiennement sur le chantier. Pour le président du CJDS, Ismaël Sawadogo, cette implication volontaire traduit l’adhésion pleine et entière de son organisation à la vision du Chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré.

« Cette action citoyenne vise à témoigner notre amour pour la patrie. Nous sommes heureux que Faso Mêbo soit déployé dans notre arrondissement. À travers cet acte, nous exprimons notre soutien total à cette initiative de notre leader, le capitaine Ibrahim Traoré », a déclaré M. Sawadogo.

Selon lui, le projet Faso Mêbo, en plus de renforcer l’esthétique des villes du Burkina Faso, contribue à réduire l’insalubrité et les maladies liées à un environnement malsain, notamment le paludisme et la dengue. Il estime que le pavage et le curage réguliers des voies permettront d’améliorer durablement le cadre de vie des populations.

Le président du CJDS a également salué l’engagement du Président de la délégation spéciale (PDS) de l’arrondissement 10, dont le leadership aurait facilité le déploiement rapide du programme dans la zone. Il a exhorté les autres associations et structures de jeunesse à suivre l’exemple du CJDS afin de « faire de nos villes des espaces propres, sûrs et agréables ».

Le CJDS prévoit poursuivre ses actions citoyennes dans les semaines à venir, notamment à travers des campagnes de sensibilisation sur la salubrité, la discipline communautaire et la participation au développement local.

Agence d’information du Burkina
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Bassitenga/Ziniaré : Ouverture d’une Conférence sur la prévention de l’extrémisme violent et la lutte contre la radicalisation

Bassitenga/Ziniaré : Ouverture d’une Conférence sur la prévention de l’extrémisme violent et la lutte contre la radicalisation

Ouagadougou, 19 nov. 2025 (AIB)-Le Ministère de la Communication des arts et de la culture et en collaboration avec le Centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF) a initié mercredi, une conférence publique vue d’élaborer des stratégies communes contre l’extrémisme violent et la radicalisation.

Placée sous le thème « Création d’un cadre de dialogue entre les Forces de Défense et de Sécurité, les médias et les Organisations de la Société Civile », cette conférence réunie des experts en communication dans le domaine de la sécurité et des journalistes, vise également à renforcer la cohésion sociale au Burkina Faso.

Lors de son discours d’ouverture, prononcé par son représentant, Jean Noël Gyengani, le Directeur général de la communication et des Médias (DGCM) a souligné l’importance de cette conférence pour le pays, en particulier face à la crise sécuritaire et humanitaire.

Il a insisté sur le rôle crucial des médias et des communicants publics dans la lutte contre l’extrémisme, en soulignant que la communication peut être un outil puissant pour transformer les mentalités et renforcer la cohésion sociale.

Jean Noël Gyengani, a par ailleurs rappelé que la lutte contre la radicalisation exige un engagement collectif de tous les citoyens et acteurs de la société pour la reconquête du territoire et le développement du Burkina Faso.

Durant ces trois jours, plusieurs thèmes seront abordés, notamment la lutte contre le terrorisme, la prolifération des armes légères, la radicalisation des jeunes, ainsi que la culture de la paix et la communication citoyenne.

La conférence permettra aussi de renforcer le dialogue entre les journalistes, les forces de sécurité, et les acteurs publics pour mieux comprendre et traiter les enjeux liés à la radicalisation, marquant ainsi un pas important vers une société pacifique et unie.

Les participants, venant des régions du Centre, de l’Est, du Nakambé, du Koulsé et de l’Oubri, ont pour objectif de contribuer à l’élaboration de solutions concrètes pour lutter contre la radicalisation.

Agence d’information du Burkina
BP/yos

Gourma : 143 ménages vulnérables reçoivent des vivres et des équipements d’assistance

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Gourma : 143 ménages vulnérables reçoivent des vivres et des équipements d’assistance

Fada N’Gourma, 19 nov. 2025 (AIB)- Le Président de la délégation spéciale (PDS) de Yamba, Issa Napon, représentant le Haut-commissaire du Gourma, a présidé, ce mercredi 19 novembre 2025, la troisième et dernière cérémonie de distribution de vivres au profit de 143 ménages vulnérables.

Cette opération de remise de vivres, ce mercredi 19 novembre 2025 à Fada N’Gourma, s’inscrit dans la mise en œuvre du programme humanitaire conduit par l’Office de développement des églises évangéliques (ODE) avec l’appui de ses partenaires.

Selon le Président de la délégation spéciale (PDS) de Yamba, Issa Napon, cette initiative marque l’ultime phase d’un cycle de trois distributions ayant permis d’assister au total 143 ménages vulnérables de la commune.

Chaque ménage a reçu un kit alimentaire composé de 1 kg de sel, 2 kg de sucre, 2 kg de farine enrichie, 25 kg de riz, 25 kg de maïs, 25 kg de niébé et 3 litres d’huile.

Ce paquet nutritif vise à soutenir les foyers confrontés à la précarité, dans un contexte marqué par l’arrivée continue de personnes déplacées internes dans la région.

Issa Napon, a salué l’engagement constant de l’ODE et de Kerk in Actie, partenaires techniques et financiers du projet, dont l’action contribue à atténuer les difficultés des populations vulnérables.

Il a rappelé que l’appui alimentaire régulier constitue un soulagement pour les familles, leur permettant de préserver leurs faibles ressources pour d’autres besoins prioritaires .

En marge de la distribution, 15 vélos tricycles ont été remis à des personnes vivant avec un handicap afin d’améliorer leur mobilité et de favoriser leur inclusion socio-économique.

La bénéficiaire, Bila Waongo, s’est dite satisfaite en affirmant que ce tricycle va améliorer sa mobilité et faciliter son intégration dans la communauté.

M. Napon, a rappelé que ces équipements représentent bien plus qu’un simple moyen de déplacement mais un outil d’autonomisation et de dignité pour les bénéficiaires .

Financé à hauteur de 100 millions de F CFA, le projet humanitaire de l’ODE comprend également la réalisation de latrines, la réhabilitation de forages, la distribution de kits d’hygiène et des actions de renforcement de capacités au profit des structures communautaires.

«A ce jour, plus de 90 % du budget ont été exécutés, et un bilan global des activités sera présenté le 27 novembre prochain», selon le coordonnateur du programme de l’ODE, Pierre Kaboré.

Le PDS de la commune de Yamba, a réaffirmé l’engagement des autorités du Gourma à accompagner les initiatives visant à renforcer la résilience des ménages et la cohésion sociale.

Il a également formulé le vœu que les efforts humanitaires actuels laissent place, dans un futur proche, à des actions de développement durable et de relèvement communautaire .

Agence d’information du Burkina

KAC/HB/OO

Burkina/Sécurité : L’opération « Ladéli » sauve des vies et coupe des réseaux de ravitaillement terroriste (ministre)

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Burkina/Sécurité : L’opération « Ladéli » sauve des vies et coupe des réseaux de ravitaillement terroriste (ministre)

Ouagadougou, 18 nov. 2025 (AIB) – Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sanaa, a salué mardi le professionnalisme des forces engagées dans l’opération « Ladéli », menée au marché Sankariaré de Ouagadougou, affirmant que leur action « a sauvé des vies » et permis de freiner les circuits de ravitaillement et de financement du terrorisme.

« Ce que vous avez fait ce soir, c’est protéger la vie et la santé des populations burkinabè. Vous avez aussi réduit les risques d’explosion et d’incendie dans un lieu très fréquenté », a déclaré le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sanaa.

Conduite par 1120 éléments, l’opération « Ladéli », en langue dioula qui signifie « Conseil, Redressement et Sensibilisation », a été menée mardi au marché Sankariaré de Ouagadougou. Elle a mobilisé toutes les forces de défense et de sécurité de la capitale.

Boutique après boutique, les éléments ont fouillé sacs, magasins et locaux fermés, avec pour mot d’ordre la prudence et la rigueur. La mission, qui a duré toute la journée, a permis d’interpeller plusieurs personnes remises à la Brigade Labal, et de saisir une grande quantité de stupéfiants, des produits impropres à la consommation, des substances toxiques comme les cyanures, ainsi que des explosifs et divers matériels dangereux.

En rappelant l’explosion de Larlé en 2019, celle de Toudoubwégo et l’incendie du même marché en 2023, le premier responsable de la Sécurité a insisté sur la nécessité d’adopter des mesures strictes de prévention pour éviter de nouveaux drames.

Le ministre de la Sécurité a annoncé que l’opération « Ladéli » ne s’arrêtera pas à Sankariaré. Elle sera étendue à tous les marchés et zones commerciales du pays afin d’installer durablement la discipline, protéger la santé publique et renforcer la sécurité dans les grands centres de vente.

Cette opération constitue également une réponse ferme à l’agression récente subie par des éléments de la Brigade Labal à Sankariaré, a expliqué le ministre.

« L’État ne peut accepter que des commerces ravitaillent des groupes hostiles pendant que d’autres Burkinabè donnent leur vie sur le terrain pour protéger la nation », a-t-il insisté.

Agence d’Information du Burkina

YOS/no

Gourma : Le port du casque devient progressivement une habitude pour les citoyens de Fada N’Gourma

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Gourma : Le port du casque devient progressivement une habitude pour les citoyens de Fada N’Gourma

Fada N’Gourma, 19 nov. 2025 (AIB)-Ce mercredi 19 novembre 2025, constat a été fait par rapport au port du casque qui gagne du terrain chez les usagers de la route à Fada N’Gourma, au lendemain des travaux d’intérêt général infligés aux motocyclistes et conducteurs de tricycles interpellés pour non-port de casque.

Selon les constats faits dans plusieurs artères de la ville, un nombre croissant de conducteurs circulent désormais avec des casques.

Cette nouvelle dynamique intervient après l’opération conjointe de contrôle menée du mardi 18 novembre 2025, par l’Office national de la sécurité routière (ONASER), la Police nationale et la Police municipale, qui avait conduit à l’interpellation de nombreux usagers en infraction.

Les effets de cette action semblent déjà perceptibles et pour plusieurs vendeurs de casques rencontrés, ild se réjouissent d’une hausse soudaine de leur clientèle.

Ils ont affirmé que les demandes ont significativement augmenté au lendemain des travaux d’intérêt général imposés aux contrevenants.

Pour leur part, des citoyens saluent cette prise de conscience progressive et souhaitent que la tendance se renforce afin que le port du casque devienne un réflexe partagé par l’ensemble des usagers.

Ils espèrent également que les autorités poursuivront les mesures nécessaires pour réduire les accidents de la circulation, qui endeuillent presque quotidiennement des familles dans la cité de Yendabli.

Agence d’information du Burkina

KAC/HB/OO

Gourma : Le projet « Maa len baani » lancé pour des naissances plus sûres

BURKINA-GOURMA-PROJET-LANCEMENT

Gourma : Le projet «Maa len baani » lancé pour des naissances plus sûres

Fada N’Gourma, 18 nov. 2025-Les autorités provinciales du Gourma, en partenariat avec International Rescue Committee (IRC), l’UNFPA et JHPIEGO, ont lancé, ce mardi 18 novembre 2025 à Fada N’Gourma, le projet « Maa len baani », qui signifie « naissances plus sûres » en langue gourmantchéma.

L’initiative du projet «Maa len baani», lancé le mardi 18 novembre 2025, vise à renforcer la prévention et la prise en charge des hémorragies du post-partum (HPP), principale cause de décès maternels dans le pays.

Présidée par le Président de la délégation spéciale (PDS) de Matiakoali, Hade Souleymane Darankoum, représentant le Haut-commissaire de la province du Gourma, la cérémonie a réuni les autorités administratives, les responsables sanitaires et les organisations partenaires.

Selon M. Daramkoum, le Burkina Faso continue d’afficher un taux de mortalité maternelle préoccupant, estimé à 198 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2021, alors que les objectifs nationaux visent à descendre à 70.

L’Hémorragie du post-partum (HPP) représente à elle seule 21 % de ces décès.

« L’HPP demeure la complication la plus meurtrière, surtout dans les zones où l’accès aux soins est limité. Notre devoir est d’apporter des réponses adaptées et efficaces », a déclaré le représentant du Haut-commissaire.

Le coordonnateur terrain de l’IRC pour l’Est, Abel Beda, a présenté les objectifs du projet et selon lui, l’initiative est le fruit d’une collaboration entre IRC, UNFPA et JHPIEGO, avec l’appui technique du ministère de la Santé.

Le projet couvrira cinq communes de la province du Gourma telles que Fada N’Gourma, Diabo, Tibga, Matiakoali et Diapangou.

Il vise entres autres, à renforcer les capacités opérationnelles des centres de santé, à former les agents et accoucheuses villageoises à la prévention et à la prise en charge de l’HPP et à doter les formations sanitaires en équipements et médicaments essentiels.

« L’idée est d’apporter une assistance solide en matière de santé maternelle, afin de réduire significativement les décès liés à l’accouchement», a expliqué Abel Beda.

Il a rappelé que le projet s’inscrit dans la continuité d’une initiative pilote menée dans trois communes, où l’administration communautaire du misoprostol après accouchement a montré des résultats encourageants.

Le projet « Maa len baani » est financé à hauteur d’environ 778 millions de F CFA par la Fondation Jacinda Ardern à travers le fond « Matariki Fund for Women », pour une durée de 20 mois.

Sa mise en œuvre doit permettre, selon le ministère de la Santé, de réduire de manière significative les décès maternels dans la région de l’Est, particulièrement marquée par les défis sécuritaires et l’accès limité aux soins.

Le directeur régional de la Santé du Goulmou, Mahamadi Yerbanga, a salué une initiative « qui vient à point nommé » pour renforcer les interventions visant les complications obstétricales majeures.

Le PDS, a exhorté les services techniques de l’Etat à accompagner sans réserve les partenaires du projet afin d’assurer sa réussite.

« Ce projet contribuera de manière significative à réduire la mortalité maternelle et néonatale dans notre province », a-t-il affirmé.

La cérémonie s’est achevée par l’appel à une synergie d’actions entre autorités, personnel de santé et communautés, afin que les femmes du Gourma puissent bénéficier d’accouchements plus sûrs, même dans un contexte humanitaire difficile.

Agence d’information du Burkina

KAC/HB/OO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’université Patrice-Lumumba de Moscou est le symbole d’une Russie ouverte au monde (vice-recteur)

Russie-Éducation-Université

L’université Patrice-Lumumba de Moscou est le symbole d’une Russie ouverte au monde (vice-recteur)

Moscou, 18 nov. 2025 (AIB)-L’Université de l’amitié des peuples Patrice-Lumumba de Moscou (RUDN), qui accueille des étudiants originaires de 160 pays, est le symbole d’une Russie multiculturelle qui ouvre ses bras au monde entier, a affirmé mardi Elena Apasova, l’une des vice-rectrices de ce très élitiste temple du savoir.

Depuis 65 ans, des milliers d’étudiants du monde entier convergent vers l’Université de l’amitié des peuples Patrice-Lumumba de Moscou (RUDN).

Ils y sont attirés par la qualité de l’enseignement et surtout par les facilités d’insertion socioprofessionnelle qu’offrent, partout, les diplômes de la RUDN.

Pour la vice-rectrice en charge de la communication stratégique, Elena Apanaya, l’Université Patrice-Lumumba a été pensée par une Russie accueillante et soucieuse d’offrir aux étudiants du monde entier des chances de réussite.

L’université porte le nom de l’ancien Premier ministre de la République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre), en raison de son combat pour l’indépendance et la justice sociale en faveur de tous les peuples, a ajouté la vice-rectrice.

« L’université RUDN est un monde en miniature, sans conflits et sans guerres », ajoutera l’enseignante en journalisme Lina Andreytchenko.

Elle fait allusion aux ressortissants des 160 pays qui y étudient dans une ambiance fraternelle.

La jeune dame, née d’un père syriaque et d’une mère russe-alors étudiants à Patrice-Lumumba —, arpente le campus depuis l’âge de quatre ans.

« Depuis toute petite, j’ai toujours rêvé d’étudier à la RUDN. Comme moi, d’autres étudiants peuvent y arriver », dit-elle, le visage illuminé.

Elena Apasova et Lina Andreytchenko s’adressaient le 18 novembre 2025 à une vingtaine de journalistes d’agences africaines présents en Russie dans le cadre d’une tournée organisée par leur consœur russe TASS.

L’Université de l’amitié des peuples Patrice-Lumumba de Moscou, ce sont cinq facultés (sciences, économie, philologie, intelligence artificielle, sciences sociales et humanitaires), une académie d’ingénierie et une école supérieure de management.

On y compte plus de 200 laboratoires, 11 instituts de recherche, 40 centres en sciences de l’éducation et neuf instituts (médecine, droit, agronomie, langues étrangères, écologie, pharmacie et biotechnologie, langue russe, etc.).

L’entrée à la RUDN se fait par un test en ligne ou par l’octroi de bourses offertes par la Fédération de Russie à travers les ambassades, a indiqué la vice-rectrice en charge de la coopération internationale, Marina Rekets.

La première année d’études se fait en russe et le reste au choix, entre le russe et l’anglais, a-t-elle précisé.

Pour le vice-recteur en charge des affaires estudiantines, Michail Katsarskiy, la réussite scolaire passe également par « un corps sain dans un esprit sain ».

D’où la création de cités universitaires de 9 000 lits, d’un stade de 3 000 places pour les activités sportives, d’une crèche pour les enfants des étudiants et des jeunes professeurs.

Il existe également des clubs de chant, de danse, de théâtre et d’éloquence, sans oublier un club de volontaires regroupant plus de 3 500 étudiants engagés dans plusieurs causes.

Un système de 3 000 caméras et un filtrage électronique des entrées assurent la sécurité physique, tandis qu’une clinique et un centre psychologique s’occupent de la santé.

Agence d’information du Burkina
ATA/bbp

Séno: La coordination régionale du Comité International Mémorial Thomas Sankara installée

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Séno: La coordination régionale du Comité International Mémorial Thomas Sankara installée

Dori, 19 nov. 2025 (AIB) – Le secrétaire général (SG) de la région du Sahel, Auguste Kinda, a installé mercredi à Dori, la coordination régionale du Comité International Mémorial Thomas Sankara (CIM-TS) du Liptako. La cérémonie d’installation a été placée sous le thème : « Héritiers de Thomas Sankara unis pour la préservation de la mémoire et des idéaux de Thomas Sankara ».

Elle a réuni les corps constitués, des acteurs de la société civile ainsi que plusieurs personnalités ressources venues témoigner de leur attachement à la mémoire du capitaine Sankara

La nouvelle coordination régionale du CIM-TS, composée de 8 membres, est désormais dirigée par Moussa Diallo.

Dans son intervention, il a rappelé que la mission principale du comité est de défendre et de promouvoir les idéaux sankaristes à travers des actions de sensibilisation, d’éducation citoyenne et de mobilisation communautaire.

Selon M. Diallo, la jeunesse doit être au cœur de la dynamique, car elle représente « la force motrice indispensable à la défense et à la pérennisation de la révolution progressiste populaire ».

Il a invité les jeunes du Sahel à s’approprier la cause sankariste et à soutenir toutes les initiatives visant à faire rayonner la pensée du capitaine Sankara, fondée sur la souveraineté, l’intégrité, le courage politique et la justice sociale.

Le nouveau coordonnateur régional du CIM-TS a aussi insisté sur la nécessité de maintenir vivants les idéaux de Thomas Sankara qui constituent, selon lui, un repère essentiel pour les générations actuelles et futures.

Le secrétaire général de la région du Sahel, Auguste Kinda, a salué l’engagement de l’équipe nouvellement installée. Il a encouragé la coordination à mobiliser davantage la jeunesse du Liptako, qu’il a qualifiée de « fer de lance et avant-garde de la révolution progressiste populaire ».

Pour le SG Kinda, aucune dynamique de transformation sociale ne peut aboutir sans une jeunesse consciente, déterminée et résolument engagée pour la défense de la souveraineté nationale.

Le chef de bataillon, Amadou Sanou, invité d’honneur, a souligné que la révolution progressiste populaire repose essentiellement sur l’adhésion et le soutien des populations.

Selon lui, la création de cette coordination vient renforcer les efforts de mobilisation sociale en faveur du développement et de l’affirmation souveraine du Burkina Faso.

La coordination régionale du CIM-TS du Liptako entend jouer un rôle déterminant dans la promotion de la pensée sankariste et dans la mobilisation de la jeunesse autour des valeurs de souveraineté, d’intégrité et de développement.

Agence d’information du Burkina
AMM/bak

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