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Burkina : Le Gouvernement reporte l’exportation des amandes de karité pour protéger les unités de transformation

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Burkina : Le Gouvernement reporte l’exportation des amandes de karité pour protéger les unités de transformation

Ouagadougou, (AIB) – Le Gouvernement burkinabè a annoncé, mercredi, le report jusqu’à nouvel ordre de la période d’exportation des amandes de karité pour la campagne 2025-2026, dans le but «de rendre disponibles les amandes au profit des unités de transformation au niveau national».

«L’exportation des amandes de karité au titre de la campagne 2025-2026, initialement fixée du 1er décembre 2025 au 31 mai 2026, est reportée jusqu’à nouvel ordre», indique un communiqué de ministre en charge du Commerce, signé mercredi 19 novembre 2025.

En rappel, le 18 septembre 2024 l’Etat avait interdit l’exportation des amandes afin de favoriser leur disponibilité sur le marché national au profit des entreprises locales. Face aux prévisions jugées favorables de la campagne 2025-2026, un second communiqué en date du 22 septembre 2025 avait fixé l’ouverture des exportations du 1er décembre 2025 au 31 mai 2026, à condition que les opérateurs vendent au moins 25 % de leurs stocks aux unités locales avant toute expédition.

La note explique que, cette nouvelle mesure fait suite au constat que les transformateurs burkinabè ne reçoivent toujours pas les quantités nécessaires pour leurs activités.»

«Tout contrevenant à cette mesure s’expose à de lourdes sanctions. Ainsi, les produits seront saisis, vendus et les recettes reversées aux Fonds de Soutien Patriotique (FSP), confiscation du moyen de transport et réquisition des personnes impliquées pour des travaux d’intérêt général,» préviens le ministre en charge du commerce.

Le Gouvernement appelle enfin les acteurs économiques à respecter scrupuleusement la décision. Tout cas suspect peut être signalé aux structures de contrôle ou via les numéros verts suivants : 84 00 11 84 / 84 00 11 85.

Agence d’information du Burkina 

YOS/ata

Passoré: L’école primaire de Pilimpikou B a récolte son champ de sésame

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Passoré: L’école primaire de Pilimpikou B a récolte son champ de sésame

Yako, 21 nov. 2025(AIB)-L’École Primaire Publique de Pilimpikou B a organisé le jeudi 20 nombre 2025 une journée de récolte de son champ de sésame sur une superficie d’un demi-hectare. L’activité s’inscrit dans la dynamique nationale de mise en œuvre des champs scolaires dans les écoles primaires publique du Burkina Faso.

Portée par l’élan insufflé par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORÉ, l’initiative a pris forme dès le 15 août 2025, lorsque les élèves, assistés par leurs enseignants et soutenus par les parents ont semé le sésame.

Trois mois plus tard, les acteurs de l’école se sont retrouvés pour la séance des récoltes du champ de l’école tenue le jeudi 20 nombre 2025 à Pilimpikou.

L’activité qui se veut fédératrice témoigne d’un engagement communautaire fort et d’une éducation tournée vers l’effort, la responsabilité et le vivre-ensemble.

À travers cette récolte, l’école primaire publique B de Pilimpikou renforce non seulement les apprentissages pratiques des apprenants, mais aussi leur sens du partage, de la discipline et de la contribution au bien commun.

La communauté éducative de l’école a exprimé sa profonde gratitude à Rakiswendé Sylvain Ouédraogo, le secrétaire général de la production agro-sylvo- pastoral de la cantine endogène de l’école et parent d’élèves pour la mise à disposition d’une parcelle de champ qui a facilité la réalisation de ce champ scolaire.

L’école a aussi rendu un hommage particulier à l’ensemble des parents d’élèves pour leur accompagnement constant pour la réussite de ce champ.

Agence d’information du Burkina 

MK/ZES

Journée mondiale de l’enfance : Le Premier ministre Rimtalba Ouédraogo interpelle les enfants sur leur responsabilité

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Journée mondiale de l’enfance : Le Premier ministre Rimtalba Ouédraogo interpelle les enfants sur leur responsabilité

Ouagadougou, 21 Nov. 2025 (AIB)-Le Premier ministre burkinabè Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a affirmé vendredi à Ouagadougou que son gouvernement place au premier plan le respect, la protection et l’application des droits des enfants, tout en rappelant à ceux-ci qu’ils ont aussi des responsabilités lorsque leurs droits seront pleinement assurés.

Répondant aux préoccupations exprimées lors de la célébration en différé de la Journée mondiale de l’enfant, le vendredi 21 novembre à Ouagadougou, le Premier ministre a souligné que la santé et l’éducation des enfants restent parmi les principales priorités des autorités du pays.
Le chef du gouvernement a expliqué que 12% du budget national sont consacrés à la santé, en plus de l’appui du ministère de la Santé et de l’initiative « Santé pour tous ».
Il a fait cas du programme « 1000 × 5 » qui mobilise des spécialistes dont des pédiatres pour s’occuper spécialement des enfants.

En outre, neuf nouveaux hôpitaux similaires à celui de Pala à Bobo-Dioulasso seront construits pour renforcer l’accès aux soins, a annoncé le Premier ministre avant d’inviter les plus jeunes à respecter les règles d’hygiène afin de réduire les maladies évitables, soulignant qu’ils ont aussi un rôle important dans la protection de leur santé.

Interrogé sur les cantines scolaires, Jean Emmanuel Ouédraogo a affirmé que leurs préoccupations sont prises en compte et que 18 milliards de francs CFA sont mobilisés chaque année pour fournir les vivres nécessaires à leur fonctionnement.
« 25 000 tonnes ont déjà été acquises pour cette année et le gouvernement collabore avec le ministère de l’Agriculture, la SONAGES et les communautés locales pour faire parvenir ces vivres à temps », a-t-il assuré.

Il a par ailleurs encouragé les cantines endogènes à travers les jardins et champs scolaires, qui permettent d’améliorer les repas tout en familiarisant les élèves au travail de la terre et en suscitant chez eux des vocations agricoles.

Jean Emmanuel Ouédraogo a ajouté que l’Offensive agrosylvopastorale et l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire contribuent également à lutter contre la faim au sein des familles.

Concernant l’accès à l’eau potable, le Premier ministre a assuré que le principe « une école, un forage » est appliqué pour toutes les nouvelles infrastructures.
Pour les écoles plus anciennes, une politique de réhabilitation et d’équipement est en cours afin de garantir un accès suffisant à l’eau, indispensable pour l’hygiène et l’entretien des jardins scolaires.

Ici également, le chef du gouvernement a souligné qu’il est de la responsabilité des bénéficiaires de veiller à la bonne utilisation et à l’entretien des forages.
A la question sur l’accès à l’éducation pour les enfants vivant avec un handicap, le Premier ministre a souligné que le pays dispose d’une politique d’inclusion scolaire visant à permettre à tous les enfants d’aller à l’école.

Les nouvelles écoles sont dotées de rampes d’accès, de toilettes adaptées, de barres d’appui et d’autres dispositifs facilitant leur mobilité.

Les enseignants sont également formés à l’enseignement inclusif pour mieux accompagner ces élèves. Il a toutefois rappelé que l’inclusion concerne tout le monde, et que les élèves ne présentant pas de handicap doivent éviter toute moquerie, aider leurs camarades et les intégrer pleinement, y compris dans les moments de jeu.

Agence d’information du Burkina
YOS/no

Tanghin-Dassouri : La mairie dote le centre médical d’un laboratoire moderne de 125 millions F CFA

BURKINA -TANGHIN-DASSOURI-SANTÉ-LABORATOIRE-DOTATION

Tanghin-Dassouri : La mairie dote le centre médical d’un laboratoire moderne de 125 millions F CFA

Tanghin-Dassouri, 21 nov. 2025 (AIB) – La présidente de la délégation spéciale communale de Tanghin-Dassouri, sous le leadership de Mme Rabiata Sawadogo, a doté le lundi 17 novembre 2025 le Centre médical, d’un laboratoire moderne entièrement construit et équipé par la mairie à hauteur de 125 millions F CFA.

Érigé à l’entrée principale du Centre médical de Tanghin-Dassouri, le nouveau bâtiment, financé à plus de 125 millions F CFA, comprend à la fois l’infrastructure et un plateau technique complet.

Il est équipé, entre autres, d’un réfrigérateur pour réactifs, d’un distillateur, d’un automate de biochimie, de microscopes et d’autres matériels biomédicaux généralement absents dans les centres périphériques.

Grâce à ces équipements, les populations de Tanghin-Dassouri pourront désormais effectuer sur place des analyses telles que la glycémie, les bilans rénaux, les explorations cardiaques ou encore les tests d’hépatite, réduisant ainsi les déplacements vers Ouagadougou.

Le responsable du laboratoire, Nazindi Kabré, s’est dit satisfait de la dotation, estimant qu’elle « soulagera les patients et améliorera les conditions de travail du personnel ».

Pour la présidente de la délégation spéciale communale, Mme Rabiata Sawadogo, cette réalisation illustre « le devoir moral et humaniste » de la commune d’offrir des soins de qualité à ses habitants.

En février dernier, la mairie de Tanghin-Dassouri avait déjà installé des lampadaires solaires dans l’enceinte du Centre médical afin de faciliter la visibilité nocturne et d’améliorer le cadre de travail des agents de santé.

Agence d’Information du Burkina 

IK/NO/YOS

Burkina : La gratuité du transport pour les pupilles de la nation et le 20e anniversaire du CAMC-O à la une des quotidiens

Burkina-Revue de Presse

Burkina : La gratuité du transport pour les pupilles de la nation et le 20e anniversaire du CAMC-O à la une des quotidiens

Ouagadougou, 21 nov. 2025 (AIB)- La décision rendant gratuits les bus de la SOTRACO pour les pupilles de la Nation ainsi que la célébration du 20e anniversaire du Centre d’arbitrage, de médiation et de conciliation de Ouagadougou (CAMC-O) alimentent les journaux burkinabè de ce vendredi.

Dans ses colonnes, L’Observateur Paalga souligne qu’il s’agit d’une nouvelle mesure en faveur des pupilles de la Nation, c’est-à-dire les orphelins mineurs des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des agents publics tombés dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Selon le quotidien, les pupilles de la Nation, sur présentation de leur carte, bénéficient désormais de la gratuité complète du transport urbain sur l’ensemble du réseau SOTRACO.

« Les responsables des réseaux de bus ainsi que ceux de la Direction régionale des transports sont chargés de veiller à l’application effective de cette mesure, précise le journal » a précisé le journal de tous les burkinabè.

Dans un autre registre, Le Pays rapporte que le CAMC-O organise, les 20 et 21 novembre 2025, un colloque international à l’occasion de son 20e anniversaire dont l’objectif est de dresser le bilan des mécanismes alternatifs de règlement des litiges au Burkina Faso et d’ouvrir des perspectives visant à renforcer leur attractivité.

Pour sa part, Sidwaya indique que les échanges se tiennent sous le thème le CAMC-O, 20 ans de pratique d’arbitrage et de médiation : bilan et perspectives.
« Le représentant du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), Seydou Ilboudo, a estimé que ce thème invite les acteurs à examiner les acquis et les insuffisances du dispositif, mais aussi à explorer de nouvelles pistes pour promouvoir et vulgariser les modes alternatifs de règlement des litiges (MARL) au Burkina Faso » a précisé Sidwaya.

Agence d’Information du Burkina
ZAF/BZ

Djôrô : 66 tonnes d’amandes de karité destinées à la fraude interceptées par la Police

BURKINA-PONI-TRAFIC-KARITÉ-SAISIE

Djôrô : 66 tonnes d’amandes de karité destinées à la fraude interceptées par la Police

Ouagadougou, 21 nov. 2025 (AIB) – Dans le cadre de la lutte contre le trafic illicite, les commissariats centraux de Police de Gaoua et de Batié ont saisi, en novembre 2025, plus de 60 tonnes d’amandes de karité.

Grâce à une vigilance accrue, les éléments de police ont découvert dans les communes de Boussera, Malba et Batié, une importante quantité de noix de karité entreposée et destinée à être convoyée frauduleusement vers un pays voisin.

Au total, 66 tonnes d’amandes, d’une valeur estimée à plus de 20 millions de FCFA, ont été saisies.

Selon la Police nationale, les trafiquants s’approvisionnaient dans les villages environnants, transportaient les sacs de noix par camions puis les acheminaient à l’aide de tricycles jusqu’aux abords du fleuve Mouhoun, d’où ils tentaient de les exporter illicitement par pirogue.

L’opération a été rendue possible grâce à la collaboration des populations et aux dénonciations effectuées via les numéros verts : 17, 16 et 1010.

Agence d’information du Burkina

HB/BZ

Gourma : Une journée de dialogue intergénérationnel pour raviver la cohésion sociale à Yamba

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Gourma : Une journée de dialogue intergénérationnel pour raviver la cohésion sociale à Yamba

Fada N’Gourma, 20 nov. 2025 (AIB)-Le Président de la délégation spéciale (PDS) de Yamba, Issa Napon, a présidé, ce jeudi 20 novembre 2025 à Yamba, une journée de dialogue intergénérationnel, placée sous le signe du retour de la paix et du renforcement de la cohésion sociale dans la commune.

Selon Issa Napon, la commune de Yamba a longtemps souffert du terrorisme et du grand banditisme qui ont provoqué des déplacements massifs de populations.

Pour lui, l’organisation de cette journée vise à consolider le vivre-ensemble par la valorisation judicieuse des savoirs endogènes, à travers l’implication de leaders capables de cerner les véritables causes de l’insécurité et des atteintes à la cohésion sociale.

La rencontre a été animée par l’économiste et consultant, Diassibo Natama, qui a développé trois thématiques majeures : la cohésion sociale, la paix et le vivre-ensemble, la médiation dans la résolution des conflits internes et intra-communautaires, ainsi que la rupture du dialogue intergénérationnel et ses implications.

Pour M. Natama, cette journée a permis aux différentes couches sociales de Yamba de réfléchir ensemble aux voies et moyens de restaurer durablement la paix.

Il a également indiqué que les thématiques abordées s’inscrivent dans la vision du chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, qui appelle à la revalorisation des valeurs culturelles et traditionnelles comme leviers de cohésion.

Les participants ont salué l’initiative, la qualifiant de cadre propice à l’expression et à l’écoute mutuelle.

Leur porte-parole, Yempabou Nassouri, a déclaré que la cohésion et le développement peuvent revenir à Yamba.

Il a estimé que cette journée de dialogue constitue «une journée d’avenir» pour la commune de Yamba.

Agence d’information du Burkina

KAC/HB/OO

Mouhoun/Patrimoine culturel : Une mobilisation citoyenne pour la sauvegarde des espaces sacrés

Burkina-Mouhoun-Culture-Protection-Lieux-sacrés

Mouhoun/Patrimoine culturel : Une mobilisation citoyenne pour la sauvegarde des espaces sacrés

Douroula, 20 nov. 2025 (AIB)- Les populations de Douroula se sont mobilisées à l’aube du mercredi 19 novembre 2025, pour l’entretien d’un de leurs espaces sacrés, perpétuant une tradition ancestrale qui participe à la préservation du patrimoine culturel et environnemental du village.

Comme le veut la coutume, le tam-tam d’appel a résonné dès les premières heures de la matinée du mercredi 19 novembre 2025, pour convier les habitants du quartier qui abrite cet espace, situé à la sortie nord de la localité.

Le lieu, constitué d’une touffe végétale d’environ un demi-hectare, fait partie intégrante des sites sacrés auxquels les populations accordent une importance particulière.

Chaque année, après les récoltes, les villageois procèdent au débroussaillage et à l’aménagement des alentours pour prévenir les feux de brousse, qui constituent une menace réelle pour ces lieux symboliques.

Hommes, femmes et enfants, munis d’outils, ont répondu à l’appel et se sont attelés à nettoyer et dégager les abords de la touffe, dans une ambiance de solidarité et de cohésion communautaire.

Pour les responsables coutumiers, cette mobilisation traduit l’attachement du village à ses valeurs ancestrales.

Karim Soaré, gardien de la tradition, a rappelé que ce rite constitue un leg précieux transmis de génération en génération.

« Depuis notre naissance, ce cérémonial se pratiquait par nos parents. Nous avons le devoir de le sauvegarder et de le transmettre à notre tour », a-t-il expliqué.

Selon M. Soaré, la touffe renferme des arbres médicinaux et d’autres ressources utilisées dans les médecines traditionnelle et mystique, soulignant qu’elle reste un bien commun accessible à tous.

Le village de Douroula compte trois touffes sacrées, chacune investie d’une fonction spirituelle et protectrice et leur intégrité est perçue comme essentielle à l’harmonie du village.

Le notable, Mamadou Soaré, a insisté sur leur rôle dans la protection collective.

« Si l’un de ces espaces venait à prendre feu, cela attirerait le malheur sur le village », a-t-il indiqué, appelant les habitants à maintenir leur vigilance et leur engagement.

Cette initiative annuelle saluée par les populations de Douroula réaffirme leur attachement à leur patrimoine culturel et exprime leur volonté de préserver un environnement étroitement lié à leur identité communautaire et à leurs valeurs ancestrales.

Agence d’information du Burkina

TFT/SB/HB/OO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tenkodogo/Journée mondiale des toilettes : Un atelier régional d’information sur l’assainissement sécurisé des eaux usées et excreta

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Tenkodogo/Journée mondiale des toilettes : Un atelier régional d’information sur l’assainissement sécurisé des eaux usées et excreta

Boulgou, le 20 nov. 2025 (AIB)-Le secrétaire général de la région du Nakambé, Sayouba Sawadogo, a lancé, le jeudi 20 novembre 2025 a Tenkodogo, un atelier régional d’information sur la gestion sécurisée des eaux usées et excreta. Organisée par la direction régionale en charge de l’Assainissement du Nakambé, cette rencontre bénéficie de l’appui financier d’Enabel.

A l’occasion de la journée mondiale des toilettes, célébrée chaque 19 novembre, la direction régionale en charge de l’Assainissement du Nakambé, a organisé, un atelier régional d’information sur la gestion sécurisée des eaux usées et excreta.

L’activité a réuni les services techniques, les collectivités territoriales, les organisations partenaires, les associations locales et experts de l’assainissement.

L’objectif est de doter la région d’une feuille de route plus dynamique, digeste et réaliste, pour améliorer le taux d’assainissement à travers les auto-réalisations, la sensibilisation communautaire et l’adaptation des systèmes aux besoins actuels des populations.

Les participants ont suivi la présentation du Plan d’Action National 2021-2025, ainsi qu’un exposé sur les principales réalisations de la direction régionale en matière d’eau, d’assainissement et d’environnement.

Des échanges interactifs ont permis d’identifier les défis persistants et d’esquisser des pistes d’amélioration pour une gestion durable des eaux usées et des excreta.

Le directeur régional en charge de l’Assainissement, Ousseni Kafando, a lancé un appel fort aux responsables des collectivités territoriales.

Il les a invités à s’approprier pleinement cette nouvelle dynamique, afin de garantir une mise en œuvre efficace des actions prioritaires.

Le partenaire financier, Enabel, ainsi que les partenaires techniques présents, ont réaffirmé leur engagement à accompagner durablement la direction régionale dans la concrétisation des initiatives d’assainissement sécurisé.

Les participants, ont exprimé leur volonté de soutenir les prochaines étapes du programme, saluant une initiative jugée essentielle pour l’amélioration du cadre de vie dans la région du Nakambé.

Agence d’information du Burkina

AWS/HB/OO

Léraba/Education : Les directives sur la contribution à la vie de l’école expliqués aux acteurs

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Léraba/Education : Les directives sur la contribution à la vie de l’école expliqués aux acteurs

Sindou, 19 nov. 2025 (AIB)-Le Chef de la circonscription d’éducation de base (CCEB) de Sindou, Emmanuel Sourabié, a présidé, le mercredi 19 novembre 2025 à Sindou, une rencontre d’élucidation par rapport aux directives sur la contribution à la vie de l’école avec les présidents et les trésoriers généraux des conseils de l’école ainsi que les directeurs d’école de la CEB.

En vue de prévenir tout éventuel amalgame dans le bon fonctionnement des conseils de l’école mis en place dans les différentes structures éducatives de la CEB de Sindou, le Chef de ladite circonscription, Emmanuel Sourabié, accompagné de son équipe d’encadrement pédagogique, a échangé, ce mercredi 19 novembre 2025, avec les premiers responsables des écoles de son ressort par rapport aux directives légales du conseil de l’école qui y est mis en place.

En rappel, le conseil de l’école est un nouvel organe de mobilisation et de participation de la communauté éducative à la vie des structures éducatives en remplacement des Comités de gestion (COGES), des Associations des mères éducatives (AME) et des Associations des parents d’élèves (APE).

M. Sourabié, a expliqué l’arrêté conjoint portant fixation du montant et des modalités de libération de la contribution à la vie de l’école avec 7 articles.

Il ressort de ces articles que les contributions à la vie de l’école est une obligation initiée au profit du conseil de l’école.

«Si la contribution selon l’article 2 est payée par chaque parent ou tuteur d’élève de l’établissement pour chaque apprenant, l’article 4 fixe le montant à 1000 FCFA au préscolaire, primaire, a l’éducation non formelle, au poste primaire et secondaire et à la formation professionnelle», a-t-il dit.

Il est bien de noter que l’article 3 qui stipule que la contribution à la vie de l’école est réservée au fonctionnement courant des écoles.

Cependant, il ressort de l’article 5 que les parents ou tuteurs d’élève déplacé interne et tout parent indigent sont exemptés du payement de cette contribution pour ces enfants.

Le CCEB, Emmanuel Sourabié, a invité les participants à travailler en observant les instructions en vue des bons résultats envisagés.

Agence d’information du Burkina

MK/HB/OO

Faux médicaments : l’Ordre des pharmaciens félicite les FDS pour l’opération « LADELI »

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Faux médicaments : l’Ordre des pharmaciens félicite les FDS pour l’opération « LADELI »

Ouagadougou, 20 nov. 2025(AIB)-L’Ordre national des pharmaciens du Burkina Faso (ONPBF) a salué jeudi l’efficacité et le professionnalisme des Forces de défense et de sécurité (FDS) dans la récente opération « LADELI », menée contre les trafics illicites, notamment celui des faux médicaments dans certains marchés.

Dans un communiqué, l’ONPBF s’est dit satisfait des résultats obtenus, estimant que les interventions des FDS ont permis de démanteler des réseaux « dangereux pour la santé publique ».

L’Ordre rappelle que les faux médicaments constituent « un poison silencieux » exposant les populations à de graves risques sanitaires et compromettant la sécurité du système de santé burkinabè.

Au nom du corps pharmaceutique, le président de l’ONPBF, Dr Nao Nedié, a exprimé sa gratitude aux FDS pour leur engagement.

Il réaffirmé l’engagement de l’institution à renforcer la collaboration avec les autorités compétentes, intensifier la sensibilisation et promouvoir l’accès à des médicaments de qualité distribués uniquement dans les officines et structures agréées.

L’Ordre a par ailleurs appelé la population à ne jamais acheter de médicaments dans la rue et à « faire confiance au pharmacien, conseiller de santé de proximité ».

L’ONPBF assure rester mobilisé aux côtés des pouvoirs publics pour poursuivre la lutte contre ce trafic et protéger la santé des Burkinabè.
Agence d’information du Burkina
HEY/ata

Kadiogo : Le festival Baba Village de l’édition 2025 lancé dans l’esprit de la préservation des traditions

Burkina-Kadiogo-Culture

Kadiogo : Le festival Baba Village de l’édition 2025 lancé dans l’esprit de la préservation des traditions

Ouagadougou, 20 nov. 2025 (AIB)-Le festival Baba Village a ouvert ses portes jeudi à Ouagadougou, avec des prestations successives de troupes artistiques destinées à magnifier la richesse culturelle du Burkina Faso. L’événement entend également transmettre les valeurs traditionnelles à la jeune génération.

La cérémonie d’ouverture a réuni des détenteurs de savoirs traditionnels, des chefs coutumiers et des jeunes, venus soutenir cette initiative culturelle.

L’artiste Floby, promoteur du festival, a rappelé que plusieurs activités marqueront les trois jours de festivités, dont des formations en art culinaire et des prestations d’artistes.

« Nous plaçons ce festival sous le signe de la culture que nous devons préserver. Baba Village, c’est le village transporté en ville », a-t-il déclaré.

La marraine de cette 8ᵉ édition, Adja Amsetou Nikièma de Komsilga, a salué l’initiative et indiqué avoir accepté ce rôle en raison de son attachement aux pratiques traditionnelles.

Dr Jean Noël Bonkoungou, représentant le ministre en charge de la Communication, par ailleurs patron de l’événement, a souligné que Baba Village est désormais « un rendez-vous majeur rassemblant jeunes, femmes, hommes et artistes autour de la culture et de la convivialité ».

« Nous célébrons l’identité, la créativité et la richesse de la culture burkinabè, ainsi que le vivre-ensemble qui caractérise Baba Village depuis sa création », a-t-il ajouté.

Selon lui, les valeurs culturelles constituent une « force réelle » pour accompagner et consolider le développement, notamment à travers les concerts, expositions, animations et espaces de création proposés par le festival.

Les activités de Baba Village se poursuivent jusqu’au 23 novembre, sur le terrain des Léopards de Saint Camille à Ouagadougou.
Agence d’Information du Burkina
HEY/ata

Le Tatarstan, un fleuron économique de la Russie à la recherche de nouveaux investisseurs

Le Tatarstan, un fleuron économique de la Russie à la recherche de nouveaux investisseurs

Kazan, 20 nov. 2025 (AIB)-La République du Tatarstan, fleuron économique et industriel de la Fédération de Russie, multiplie ses activités de lobbying pour attirer de nouveaux investisseurs, parmi lesquelles figure l’organisation, les 14 et 15 mai 2026, d’un forum économique international dans sa capitale, Kazan, a appris l’AIB sur place.

Dans la Fédération de Russie, 41,2 % du caoutchouc, 61,2 % des pneus, 30,2 % des camions et 24 % du polyéthylène sont produits en République du Tatarstan, a appris l’AIB mercredi auprès de la ministre en charge des Investissements, Talia Minoullina.

Selon Mme Minoullina, la région se distingue également par la fabrication d’hélicoptères, d’avions et de bateaux, faisant d’elle l’une des localités les plus dynamiques de Russie.

L’État, qui couvre 68 000 km², est également champion de la production de lait (3 millions de tonnes), de pommes de terre et de légumes (3 millions de tonnes), ainsi que de céréales (près de 4 millions de tonnes), a précisé la ministre.

La République du Tatarstan, c’est également la haute technologie.

Talia Minoullina a présenté la cité futuriste Innopolis, construite par son gouvernement, dans laquelle on trouve une ville ultramoderne de 7 890 habitants, dont 70 % travaillent dans les secteurs de l’information et de la technologie, avec un salaire mensuel moyen de 16 600 dollars US.

On y recense aussi une zone économique spéciale où se trouvent 9 821 emplois et 342 entreprises cumulant 2,3 milliards de dollars d’investissements.

Innopolis, c’est surtout une université des sciences et de l’éducation comprenant 9 centres scientifiques, 18 laboratoires, 60 start-up créées par des étudiants et accueillant 1 528 étudiants originaires de 31 pays.

Mme Minoullina, par ailleurs responsable de l’Agence d’investissements et de développement du Tatarstan, livrait, le 19 novembre 2025, ces informations à 20 journalistes issus de 10 agences de presse africaines, présents en Russie sur invitation de leur consœur russe TASS.

Pour attirer de nouveaux investisseurs, la République du Tatarstan accueillera la 17ᵉ édition du Forum économique international de Kazan, les 14 et 15 mai 2026, dans l’objectif de mettre en œuvre des projets communs et de promouvoir des investissements mutuels.

En République de Tatarstan, l’islam occupe une place prépondérante dans tous les sphères de la vie.

Durant le forum, se tiendront une exposition internationale dénommée « Russie-Monde islamique » et le Salon international du marché du halal et le festival de la mode pudique.

Le forum de Kazan abordera aussi un large éventail de sujets liés à la coopération entre la Russie et les pays musulmans, tels que la finance islamique, l’industrie halal, l’industrie et la production, la logistique, le commerce, l’investissement, l’innovation, la technologie, l’éducation, la culture, le sport et le tourisme.

Enfin, l’événement accueillera également le Forum annuel des chambres de commerce et d’industrie des États membres de l’OCI.
Agence d’information du Burkina
ATA/bbp

Le gouvernement adopte deux projets de loi relatifs à la révision de la Constitution et à la protection des données personnelles

Burkina – Conseil des ministres

Le gouvernement adopte deux projets de loi relatifs à la révision de la Constitution et à la protection des données personnelles

Ouagadougou, le 30 novembre (AIB) – Le Conseil des ministres a adopté un projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution.

La première modification concerne l’organisation et l’administration du système de gouvernance. Elle vise à repositionner l’État au cœur du développement économique et social en réaffirmant le rôle de la déconcentration et des circonscriptions administratives dans la gestion du territoire.

La seconde modification porte sur la fusion du Conseil supérieur de la communication (CSC) et de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL). Les attributions des deux institutions se sont progressivement rapprochées avec l’évolution des technologies de l’information et de la communication, notamment en matière de protection de la vie privée sur internet.
Cette réforme vise à renforcer l’efficacité de la régulation des contenus en ligne, en confiant à un organe unique la double mission de régulation de la communication et de protection des données personnelles.

Le Conseil a donné son accord pour la transmission du projet de loi constitutionnelle à l’Assemblée législative de Transition.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Création du Fonds d’assistance sociale et de solidarité nationale « Seenimin »

Burkina – Conseil des ministres

Création du Fonds d’assistance sociale et de solidarité nationale « Seenimin »

Ouagadougou, le 20 novembre 2025 (AIB) – Le Conseil des ministres a adopté un décret portant création du Fonds d’assistance sociale et de solidarité nationale (FASSN), dénommé « Seenimin », qui signifie « Entraide » en langue nationale « bwamu.

Le Fonds Seenimin résulte de la fusion du Fonds national de solidarité et de résilience sociale (FNS-RS) et du Fonds d’assistance judiciaire (FAJ). Il aura pour mission de contribuer à la prise en charge des personnes et groupes sociaux vulnérables ou en détresse, notamment à travers le financement des actions humanitaires et l’appui à l’exercice de leurs droits en justice.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Création du Fonds de soutien à l’éducation et à la recherche « Bãngr baoobo »

Burkina – Conseil des ministres

Création du Fonds de soutien à l’éducation et à la recherche « Bãngr baoobo »

Ouagadougou, le 20 novembre 2025 (AIB) – Le Conseil des ministres a adopté ce jeudi un décret portant création du Fonds de soutien à l’éducation et à la recherche (FOSER), dénommé « Bãngr baoobo », qui signifie « Recherche du savoir » en langue mooré.

Le FOSER est issu de la fusion du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA), du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) et du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID).

Cette réforme s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de regrouper, au sein d’un dispositif plus cohérent et performant, des structures dont les missions se chevauchaient, avec une gouvernance framentée et une gestion des ressources peu optimisée.

Le FOSER aura pour mission de contribuer à la mise en œuvre de la politique nationale en matière de formation, de recherche et d’innovation, en offrant un cadre unifié et sécurisé de financement.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Le gouvernement dissout le Conseil national de la Jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF)

Burkina – Conseil des ministres

Le gouvernement dissout le Conseil national de la Jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF)

Ouagadougou, le 20 novembre 2025 (AIB) – Le Conseil des ministres a adopté ce jeudi un décret portant dissolution de l’association dénommée Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF).

Créé en 2018 sous le CNJ-BF était la faîtière des associations et organisations de jeunesse, chargée d’assurer leur représentation et leur participation aux processus de conception, de mise en œuvre et d’évaluation des politiques et programmes de développement. À ce titre, il bénéficiait de l’accompagnement de l’État.

Cependant, depuis plus d’un an, la structure est confrontée à de graves dysfonctionnements, notamment le non-renouvellement de ses organes, entraînant un blocage de son fonctionnement malgré les interpellations du ministère en charge des libertés publiques et les efforts du département en charge de la Jeunesse pour trouver une issue.

Face à ces irrégularités contraires aux statuts du CNJ-BF, le gouvernement a décidé de dissoudre l’association afin de permettre la mise en place d’une nouvelle organisation plus inclusive et consensuelle.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Le gouvernement renouvelle l’ordre de mobilisation et de mise en garde

Burkina – Conseil des ministres

Le gouvernement renouvelle l’ordre de mobilisation et de mise en garde

Ouagadougou, 20 novembre 2025 (AIB) – Le Conseil des ministres a adopté ce jeudi un décret portant renouvellement de l’ordre de mobilisation générale et de mise en garde, en raison de la situation sécuritaire.

Un premier décret avait été pris le 5 décembre 2024 pour instaurer l’ordre de mobilisation générale et la mise en garde. La période qu’il couvrait arrivant à échéance en décembre 2025, son renouvellement s’avérait nécessaire.

Le nouveau décret permettra la poursuite de la mobilisation des ressources requises, à compter du 5 décembre 2025, en vue de renforcer la sécurité et la protection des populations.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Création du Fonds d’appui au sport et à la presse privée « Wassa Bondo »

Burkina – Conseil des ministres

Création du Fonds d’appui au sport et à la presse privée « Wassa Bondo »

Ouagadougou, (AIB) – Le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant création du Fonds d’appui au sport et à la presse privée (FASP), dénommé « Wassa Bondo »,
signifiant « le grenier du succès » en langue Dioula

Dans un contexte de résilience économique qui exige une meilleure rationalisation des ressources publiques et une simplification des mécanismes de financement, le gouvernement a engagé une réforme des Fonds nationaux. C’est dans ce cadre que s’opère la fusion du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs et du Fonds d’appui à la presse privée.

Le décret vise à formaliser la création du FASP, chargé de contribuer, à travers le financement, à la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de sport, de loisirs, ainsi qu’à l’accompagnement des entreprises de presse privée.

Ce nouveau fonds permettra de renforcer la cohérence des interventions publiques, d’optimiser la gestion des ressources humaines et financières et d’accroître l’impact des actions de l’État dans les secteurs du sport, des loisirs et de la presse privée.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Le gouvernement renouvelle l’ordre de mobilisation et de mise en garde

Burkina – Conseil des ministres

Le gouvernement renouvelle l’ordre de mobilisation et de mise en garde

Ouagadougou, 20 novembre 2025 (AIB) – Le Conseil des ministres a adopté ce jeudi un décret portant renouvellement de l’ordre de mobilisation générale et de mise en garde, en raison de la situation sécuritaire.

Un premier décret avait été pris le 5 décembre 2024 pour instaurer l’ordre de mobilisation générale et la mise en garde. La période qu’il couvrait arrivant à échéance en décembre 2025, son renouvellement s’avérait nécessaire.

Le nouveau décret permettra la poursuite de la mobilisation des ressources requises, à compter du 5 décembre 2025, en vue de renforcer la sécurité et la protection des populations.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

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