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Adoption d’un décret sur l’obligation de dépôts à terme au Trésor public

CONSEIL DES MINISTRES DU 4 SEPTEMBRE 2025

Adoption d’un décret sur l’obligation de dépôts à terme au Trésor public

Ouagadougou, 5 septembre 2025 (AIB). Le Conseil des ministres a examiné et adopté un projet de décret instituant l’obligation de dépôt au Trésor public des dépôts à terme effectués par les Sociétés d’État, les Fonds nationaux, les Établissements publics de prévoyance sociale et les Autorités administratives indépendantes.

La centralisation des fonds publics constitue un principe fondamental de la gestion des finances publiques au Burkina Faso. Ce principe, consacré par plusieurs textes depuis 1969, vise à assurer une meilleure maîtrise de la trésorerie de l’État. Toutefois, certaines entités, telles que les Sociétés d’État et les organismes susmentionnés, n’étaient pas jusqu’ici soumises aux règles de la comptabilité publique et échappaient donc à cette obligation.

Dans le cadre de la centralisation des fonds publics, la Banque des dépôts du trésor (BDT) a été mise en place en vue de la réalisation d’un compte unique du Trésor pour une bonne maîtrise de la trésorerie de l’Etat.

Ce décret vise à orienter les dépôts publics vers la BDT. L’adoption de ce décret permet de disposer de textes règlementaires sur l’obligation de dépôts à terme au Trésor public dans les livres de la Banque des dépôts du trésor par les Sociétés d’Etat, les Fonds nationaux, les Etablissements publics de prévoyance sociale et les Autorités administratives indépendantes.

Agence d’Information du Burkina

Adoption d’un décret encadrant l’organisation du pèlerinage religieux

CONSEIL DES MINISTRES DU 4 SEPTEMBRE 2025

Adoption d’un décret encadrant l’organisation du pèlerinage religieux

Ouagadougou, 5 septembre 2025 (AIB). Le gouvernement a adopté, ce jeudi 4 septembre en Conseil des ministres, un décret portant réglementation de l’organisation du pèlerinage religieux.

Le pèlerinage religieux constitue un rituel important effectué sur le territoire national ou à l’étranger par les fidèles croyants des confessions religieuses. Il mobilise de plus en plus les fidèles aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Le pèlerinage est cependant caractérisé par une faible implication de l’Etatdans son organisation qui reste jusque-là insuffisamment réglementée. Seule l’organisation du pèlerinage à la Mecque est régie par le décret n°2018-0268/PRES/PM/MATD/MSECU/MAEC/MINEFID/MS/MCRP/MTMUSR/MCAT du 09 avril 2018. L’adoption de ce décret permet à l’Etat de mieux encadrer l’organisation du pèlerinage religieux.

Agence d’Information du Burkina

Maroc : Les journalistes exhortés à préserver l’essence du métier face à la montée des influenceurs

Maroc : Les journalistes exhortés à préserver l’essence du métier face à la montée des influenceurs

Rabat, 4 sept. 2025 (AIB)-La Future Media Initiative (FMI) a exhorté, jeudi à Rabat, les journalistes à préserver les valeurs cardinales de leur métier (informer, alerter, analyser) face à la montée des influenceurs dans le paysage médiatique.

« La frontière entre jeunes créateurs de contenus et journalistes traditionnels tend de plus en plus à s’estomper. (…) Mais le journaliste, fort de ses valeurs, doit continuer à respecter ses missions essentielles : informer, analyser, alerter, mais aussi diversifier », a déclaré le cofondateur de la Future Media Initiative (FMI) et ancien directeur exécutif de Medil TV, Ismail El Hassani.

Il s’exprimait jeudi matin à Rabat, à l’ouverture de la première édition de la FMI, centrée sur le dialogue entre médias traditionnels et nouveaux médias, avec le football comme catalyseur de développement stratégique.

« Les médias qui, à l’origine, étaient considérés comme underground sont devenus mainstream. Et la presse mainstream tend, elle aussi, à utiliser les techniques et formats générés par les réseaux sociaux, très créatifs, et qui ont bousculé de nombreux codes : le temps, le format, la langue ou encore les modes de diffusion », a expliqué Ismail El Hassani.

Selon lui, les droits humains et l’éthique journalistique, notions essentielles, se croisent parfois avec des technologies de plus en plus avancées, avec lesquelles il faut composer tout en demeurant dans le discernement et la clairvoyance.

«Aux créateurs de contenus, je voudrais lancer un appel : se rapprocher davantage du journalisme dans le traitement de l’information, dans sa vérification et dans la recherche de la véracité. Toute personne qui diffuse une information porte une responsabilité vis-à-vis de son audience. Il est essentiel d’en avoir conscience et d’agir en conséquence », a-t-il conseillé au micro d’integralnews.info.

Ismail El Hassani a surtout invité les journalistes et les créateurs de contenus à construire des ponts et à travailler main dans la main avec les nouvelles technologies, les nouvelles techniques de discours, les nouvelles tonalités et les formats plus courts.

Plusieurs panels ont marqué cette première édition de la Future Media Initiative (FMI), qui a réuni des centaines de journalistes, d’influenceurs, d’artistes et de comédiens venus du continent et d’ailleurs.

On retiendra notamment les échanges sur l’émergence des nouvelles puissances médiatiques à l’horizon 2030, le rôle de la jeune génération et des réseaux sociaux dans la construction de nouvelles narrations, ainsi que l’impact de l’intelligence artificielle sur la production et la diffusion de l’information.

Les participants ont également discuté du rôle des médias dans le développement du football marocain en particulier, et africain en général, conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Agence d’Information du Burkina

ATA/as

Poni: L’association Gnombré offre des kits scolaires à 33 orphelins des forces combattantes

Burkina-Poni-Solidarité-Orphelins

Poni: L’association Gnombré offre des kits scolaires à 33 orphelins des forces combattantes

Gaoua, 4 septembre 2025 (AIB) –Pour la rentrée scolaire à venir, l’association Gnombré a remis, jeudi des kits à 33 orphelins des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), tombés dans leur mission de sécurisation du pays.

C’était au cours d’une cérémonie jeudi 4 septembre 2025 à l’École des Cadres Moyens en Travail Social de Gaoua, en présence des autorités administratives et militaires et des familles bénéficiaires.

Le président national de l’association, Da Sié Emile, a rappelé que l’association, à vocation humanitaire, mène régulièrement des actions de solidarité.

« Cette année, nous avons choisi d’accompagner les enfants des FDS et VDP tombés au front en leur offrant du matériel scolaire », a-t-il indiqué.

Au nom des familles bénéficiaires, Pauline Guibila a exprimé sa gratitude à l’association pour ce geste de soutien. Elle a souligné que la rentrée scolaire constitue une dépense lourde pour les parents, particulièrement lorsqu’il s’agit de scolariser plusieurs enfants, et que cette aide vient comme un véritable soulagement.

L’association Gnombré, dont les membres se retrouvent tous les trois ans à Gaoua, berceau de leurs racines, entend poursuivre ses actions en faveur des populations vulnérables.

Agence d’Information du Burkina

MS/yos

 

 

 

 

 

 

Éliminatoires Mondial 2026 : Le Maroc accueille le Niger vendredi dans un stade inauguré ce jeudi

Éliminatoires Mondial 2026 : Le Maroc accueille le Niger vendredi dans un stade inauguré ce jeudi

Rabat, 4 sept. 2025 (AIB)Le Prince Héritier Moulay El Hassan a inauguré, jeudi à Rabat, le stade rénové “Prince Moulay Abdellah” (68.700 places), à la veille du match entre le Maroc et le Niger comptant pour les éliminatoires du Mondial 2026.

D’une capacité de 68.700 places, le stade dispose d’aménagements haut de gamme, avec trois catégories d’espaces d’hospitalité, 110 loges, cinq salons pouvant accueillir 5.400 sièges et des installations adaptées aux personnes à mobilité réduite. Il est également doté d’un grand espace médias, équipé pour recevoir la presse écrite et audiovisuelle.

L’une des innovations majeures du nouveau stade est sa pelouse naturelle hybride, la première du genre en Afrique. Ce revêtement combine gazon naturel et fibres synthétiques, offrant une surface optimale en matière de drainage, de résistance, de récupération rapide et de sécurité pour les joueurs.

Les travaux ont aussi porté sur la réalisation de cinq ouvrages d’art et de six parkings afin de fluidifier l’accès au stade.

À son arrivée, le Prince Héritier Moulay El Hassan a passé en revue une section de la Garde Royale avant d’être salué par plusieurs membres du gouvernement, responsables institutionnels, autorités locales et architectes du projet.

Véritable joyau architectural, le stade “Prince Moulay Abdellah” s’impose désormais comme un symbole du dynamisme sportif et infrastructurel du Maroc, prêt à accueillir les plus grands rendez-vous du football continental et mondial, puisqu’il a été réalisé en conformité avec les normes FIFA 2030.

L’inauguration de ce stade rénové intervient à la veille du match entre le Maroc et le Niger, décisif pour les éliminatoires du Mondial 2026.

Leader du groupe E avec 15 points, devant la Tanzanie (9 points), la Zambie (6 points) et le Niger (6 points), le Maroc a besoin de quatre points face au Niger et à la Zambie pour valider son ticket pour la compétition prévue au Canada, aux États-Unis et au Mexique.

Agence d’Information du Burkina
ATA/as

Source : MAP

 

Ziro : Diagnostic participatif pour l’élaboration du Plan Régional de Développement

Burkina-Ziro-Elaboration-Plan-Régional-Développement

Ziro : Diagnostic participatif pour l’élaboration du Plan Régional de Développement

Sapouy, 4 sept. 2025 (AIB)- Le Conseil régional de la région de Nando a tenu jeudi, dans la salle de réunion du haut-commissariat, un atelier provincial de diagnostic participatif en vue de l’élaboration du Plan régional de Développement (PRD), à l’intention des collectivités territoriales.

La rencontre a réuni les directeurs provinciaux concernés, les présidents de délégation spéciale des six communes du Ziro, les autorités paramilitaires, les responsables d’associations et ONG, les autorités coutumières et religieuses ainsi que des représentants des personnes handicapées.

Placée sous la présidence du Haut-Commissaire de la province du Ziro, représenté par son Secrétaire général, Adams Davou, l’ouverture de l’atelier a été marquée par un mot d’encouragement.

« L’occasion est donc belle pour moi de vous féliciter et remercier le Président de la délégation spéciale régionale et son équipe pour leur contribution dans la recherche du bien-être de nos laborieuses populations », a-t-il déclaré, avant d’inviter les participants à s’engager aux côtés du Conseil régional dans l’accomplissement de sa mission.

Au cours des travaux, les participants ont été répartis en deux groupes afin de partager les réalités de leurs localités et proposer des actions prioritaires. Une séance plénière a ensuite permis de faire la synthèse des contributions.

Pour le chargé d’études et de la planification au Conseil régional de Nando, Karim Pyma Bado, , cet atelier est d’une importance majeure.

« L’importance de cette rencontre est de permettre à toute la population de donner les réalités de leurs territoires et aussi proposer les projets qu’ils pensent prioritaires allant dans le sens du développement économique et social de leurs localités. C’est l’ensemble de ces données qui feront l’objet de la rédaction du Plan régional de Développement (PRD) de Nando », a-t-il expliqué.

Dans la commune de Cassou, les attentes sont particulièrement fortes, notamment en matière de routes.

« Le sérieux problème de la commune de Cassou est le manque de voirie et l’accessibilité entre les villages et le chef-lieu de la commune et cela handicape le développement de la localité. Donc, c’est un défi à relever », a relevé Bibiane Kayalma, présidente de la Délégation spéciale de Cassou.

Elle a également attiré l’attention sur la question des déplacés internes qu’Il faut travailler à prendre en charge.

À l’instar de Cassou, les autres communes de la province du Ziro ont exposé leurs multiples défis. De la voirie à l’éducation en passant par l’agriculture, le commerce, etc, chaque commune a mentionné les différents défis auxquels elle fait face.

Cet atelier, initié par le Conseil régional, devrait permettre de toucher du doigt les réalités vécues par les collectivités territoriales et de mieux les prendre en compte dans l’élaboration du Plan régional de Développement (PRD) 2026-2030.

 

 

Agence d’Information du Burkina
AK/bpp

Burkina/Cinéma : Désormais, « FASO FILMS FONDS » financera les projets cinématographiques

Burkina-Cinéma-Présentation-ABCA

Burkina/Cinéma : Désormais, « FASO FILMS FONDS » financera les projets cinématographiques

Ouagadougou, 4 sept. 2025 (AIB)- La direction générale de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA) a annoncé jeudi, à Ouagadougou, l’institution du fonds «FASO FILMS FONDS » qui permettra, désormais de financer les projets cinématographiques et audiovisuels au Burkina Faso.

Au cours d’un déjeuner-Presse, la direction générale de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA) a mis en lumière ses priorités stratégiques, ses perspectives de développement et son identité visuelle. Cette initiative vise à donner de la visibilité aux actions de l’ABCA, les grandes missions qu’elle compte mettre en œuvre pour rendre compétitif le cinéma burkinabè au plan international.

L’innovation majeure est la création du département en charge du financement des projets cinématographiques qui a pour missions de développer les mécanismes pour financer et suivre le 7e art burkinabè.

Ce département sera chargé de financer les projets cinématographiques viables au Burkina Faso à travers le Fonds « FASO FILMS FONDS ».

« Un des défis de l’ABCA est de travailler à autonomiser ce fonds par la rédaction d’un modèle économique qui permettra de le pérenniser », a déclaré la cheffe du département du financement des projets cinématographiques, Brigitte Balaam/Tiendrebeogo.

A l’en croire, un appel à projet sera lancé dans les semaines à venir pour permettre à ceux qui ont des projets prêts de postuler pour bénéficier du financement de l’État.

Il s’est agi également de présenter l’ABCA, son organigramme, ses missions et perspectives aux hommes de médias et au peuple burkinabè.

Les directions techniques telles que l’ISIS-SE, le FESPACO, la cinémathèque africaine de Ouagadougou, le département de la règlementation et du contrôle de l’activité cinématographique, le département du financement des projets cinématographiques et les autres directions transversales auront la lourde charge de faire rayonner la culture burkinabè à l’international par le cinéma.

Dans la perspective de reformer le secteur du cinéma et de l’audiovisuel au Burkina Faso, l’État burkinabè a fusionné en 2024 plusieurs entités clés du secteur du cinéma dont le FESPACO, l’ISIS-SE, le ST-CNCA, en vue de créer l’ABCA, un établissement public à caractère scientifique, culturel et technique.

L’objectif est de structurer, professionnaliser et dynamiser la filière cinéma pour le développement socio-économique et le rayonnement du pays.

Agence d’information du Burkina

BBP/Red/Yos/BZ

‎Boulkiemde : Ouverture de la session de restitution des consultations régionales sur le transport terrestre

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‎Boulkiemde : Ouverture de la session de restitution des consultations régionales sur le transport terrestre

‎Koudougou, 4 septembre 2025 (AIB)- La salle de réunions de la direction régionale des Transports à Koudougou, a abrité jeudi, la cérémonie d’ouverture de la session de restitution en plénière des résultats issus des consultations régionales sur le sous-secteur du transport terrestre.

L’activité a été officiellement lancée par le haut-commissaire de la province du Boulkiemdé, Salimata Ouedraogo/Sanou, représentant le gouverneur de la région de Nando, Adama Jean Yves Béré.

‎Dans son allocution, le gouverneur, à travers sa représentante, a rappelé que le transport terrestre constitue « une pierre angulaire du développement économique et social de notre pays, mais demeure confronté à de nombreux défis ».

A l’entendre, ces difficultés sont particulièrement accentuées dans la région de Nando en raison des réalités géographiques, économiques, sociales et sécuritaires spécifiques.

‎Les consultations régionales, organisées en prélude aux États généraux nationaux, ont permis de « recueillir les voix des acteurs locaux, d’identifier les maux qui minent le sous-secteur et de proposer des solutions concrètes, innovantes et adaptées aux réalités locales », a-t-il indiqué.

‎Parmi les recommandations issues des travaux figurent la professionnalisation du secteur, le renforcement de la compétitivité, l’amélioration de la sécurité ainsi que la modernisation technologique pour assurer la durabilité du système de transport terrestre.

‎Le gouverneur a félicité l’ensemble des participants pour la qualité des échanges et a souhaité que cette session de restitution constitue « une étape décisive dans la construction d’un cadre durable, efficace et adapté pour les transports terrestres dans la région de Nando, contribuant par ricochet au développement harmonieux de notre nation ».

‎La rencontre permettra de valider collectivement les recommandations issues des consultations régionales avant leur transmission à l’échelle nationale.

Agence d’information du Burkina 

PB/bbp

CONSEIL DES MINISTRES DU JEUDI 4 SEPTEMBRE 2025

CONSEIL DES MINISTRES DU JEUDI 4 SEPTEMBRE 2025

– Révocation de 21 agents pour usage de faux diplômes

– Mise en place d’une instance de justice traditionnelle

– Les Conseils des Ministres se tiendront désormais les jeudis

(Ouagadougou, 4 septembre 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a présidé, ce jeudi l’hebdomadaire Conseil des ministres. Cette session ordinaire a examiné et adopté plusieurs dossiers conformément aux objectifs de la Révolution progressiste populaire, selon le Ministre Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de l’Économie et des Finances, le Conseil a adopté un projet de loi de finance rectificative de l’exécution du budget de l’État exercice 2025. « Après la revue à mi-parcours il s’est avéré que l’État a réalisé de bonnes performances en matière de recouvrement des recettes. Ces bonnes performances ont justifié que l’exécutif adopte une loi de finance rectificative afin de faire une nouvelle ouverture de recettes pour faire face aux dépenses prioritaires », indique le Ministre chargé de l’Économie, Aboubakar NACANABO. A ce titre, il a été ouvert des recettes à hauteur de 150 milliards FCFA pour faire face à des dépenses importantes, notamment des dépenses d’investissement et des dépenses structurantes.

Par ailleurs le Conseil a décidé de la modification du Code général des Impôts. Dans l’objectif d’accompagner l’offensive agro-pastorale et halieutique, le Conseil a décidé de l’exonération de l’aliment poisson de la TVA. Aussi, cette modification introduit une taxe sur les parcelles non-mises en valeur, selon le Ministre NACANABO. Le montant de la taxe varie de 750 FCFA à 1000 FCFA par mètre carré selon la zone. Cette taxe va augment de 20% chaque année, indique-t-il.

Pour le compte du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, le Conseil a adopté un décret portant conditions générales d’affectation et de séjour, ainsi que les modalités de rémunération et les avantages applicables au personnel des missions diplomatiques et postes consulaires du Burkina Faso.

« Ce décret fixe une nouvelle grille indiciaire pour tous les agents qui sont affectés en ambassade, limite les prises en charge des titres de voyage et de l’assurance aux seuls agents affectés en ambassade, supprime la prise en charge des frais de scolarité », indique le ministre Karamoko Jean Marie TRAORÉ. Ce décret vise la rationalisation des dépenses de l’État en vue d’accélérer le processus de relance économique du pays.

Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil a adopté un rapport relatif à un projet de loi portant détermination des mécanismes traditionnels de règlement des différends dénommé « Loi Faso Bukaore » en langue nationale mooré.

Selon le Ministre chargé de la Justice, Edasso Rodrigue BAYALA, il s’agit d’instituer dans chaque secteur et village une instance « Bukaore » qui permet qu’en cas de conflit, les partis puissent faire recours à cette instance d’abord pour régler leurs différends. « Il y aura une chaîne de transmission pour assurer cette complémentarité entre les juridictions classiques existantes et ces instances traditionnelles de règlement des différends », note le ministre.

Révocation d’agents publics pour falsification des diplômes

Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a adopté un décret instituant une clause prioritaire de servir l’État et un rapport portant révocation d’agents publics pour falsification des diplômes à l’occasion de leur recrutement ou promotion dans la Fonction publique.

Selon le Ministre chargé de la Fonction publique, Mathias TRAORÉ, la clause prioritaire de servir l’État implique pour l’agent public de rester à la disposition de l’État au moins pendant 15 ans, durée nécessaire pour une retraite proportionnelle. Il précise qu’à défaut de se mettre à la disposition de l’État, l’agent se voit dans l’obligation de rembourser tous les frais de formation que l’État a engagés.

Le Conseil a aussi, au titre du ministère de la Fonction publique et du Travail et de la Protection sociale, adopté neuf rapports de neuf départements ministériels relatifs à la révocation de 21 agents publics. Cette mesure traduit la ferme volonté de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso, de lutter contre la corruption et d’assainir l’administration publique, précise le Ministre TRAORÉ.

Enfin, le Conseil a décidé que, pour compter de ce mois de septembre 2025, les sessions du Conseil des ministres vont désormais se tenir les jeudis au lieu des mercredis, a indiqué le Ministre Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Agence d’Information du Burkina 

Ouagadougou : Une association lance une campagne de consultations ophtalmologiques gratuites au profit des patients

Ouagadougou : Une association lance une campagne de consultations ophtalmologiques gratuites au profit des patients

Ouagadougou, 4 sept. 2025 (AIB)-Une campagne de consultations ophtalmologiques gratuites au profit des populations de la région du Kadiogo se tient du 1er au 7 septembre à Ouagadougou. Initiée par l’association Wend La Lafi, elle vise à rapprocher les soins de santé oculaire des patients et à prévenir les maladies de la vue comme la cataracte et le glaucome.

Lancée à Ouagadougou le 1er septembre sur la place de la Nation, la campagne de consultation gratuite se poursuit dans la région du Kadiogo jusqu’au 7 septembre 2025. Les patients viennent se faire consulter sur place afin de trouver des solutions appropriées à leurs problèmes de santé oculaire. Pour le Dr Ahmed Malick Koama, docteur en santé, sécurité, environnement et en ophtalmologie, initiateur de l’opération sous la bannière de l’association Wend La Lafi, cette campagne vise à rapprocher les soins de santé des populations.

Beaucoup de personnes souffrant de problèmes de vue rencontrent des difficultés pour accéder aux centres de soins, a-t-on déploré.

« Certains s’alignent à des heures très tardives, notamment à 2 h ou 3 h du matin, pour bénéficier de soins oculaires », a indiqué le Dr Koama. Ainsi, à travers cette campagne, il s’agit de rapprocher le patient des services de soins.

« Nous déplorons plusieurs anomalies des yeux, notamment la cataracte et le glaucome, pour ne citer que ces maladies. Pourtant, plus vite on dépiste ces maux, mieux cela vaut, car des mesures adéquates peuvent être prises pour apporter des soins », a-t-il ajouté.

Partant de ce constat, le président de Wend La Lafi a expliqué que les questions de santé oculaire concernent beaucoup les personnes du troisième âge, notamment pour la cataracte, mais aussi des jeunes et même des enfants, dans le cas de la conjonctivite allergique.

Le Dr Ahmed Koama a exhorté les populations à se faire dépister à temps dans les centres de soins afin d’éviter l’aggravation des problèmes oculaires.

Tout en saluant l’engouement suscité par l’opération auprès des populations, il a rendu hommage au dévouement du personnel de santé, qui fait preuve de sacrifice pour aider les malades. Selon lui, ce personnel compte des retraités et des volontaires. C’est grâce à leur engagement que l’opération se poursuit. Il a également souligné que les soins oculaires ne concernent pas uniquement les élèves : les forces de défense et de sécurité sont aussi prises en compte, dans un contexte marqué par des besoins sécuritaires pressants.

Il a exprimé sa gratitude envers tous les acteurs impliqués pour faire de la campagne une véritable réussite. Il a cité notamment le ministère de la Santé, à travers le Centre national de lutte contre la cécité, la mairie de la commune, la direction générale de la police nationale ainsi que l’état-major général des armées.

Pour contribuer à réduire considérablement les problèmes oculaires chez les personnes du troisième âge, le Dr Koama a proposé que des opérateurs économiques burkinabè s’investissent davantage pour les soutenir. Selon lui, il est certes louable que des personnes venant de l’étranger aident les personnes âgées à subir des opérations de la cataracte, mais il serait encore mieux que les acteurs nationaux s’engagent aussi dans ce sens, afin de soulager les personnes vulnérables. Enfin, il a invité les populations à faire confiance au personnel sanitaire, en rassurant que l’accent est mis sur l’efficience et la qualité des services de santé.

Agence d’information du Burkina

FT/ata

Boulgou : Un bosquet médicinal crée à Mogom -Noore à l’occasion de la journée communale de reboisement à Bittou

Burkina /Boulgou-Reboisement.

Boulgou : Un bosquet médicinal crée à Mogom -Noore à l’occasion de la journée communale de reboisement à Bittou

Bittou 4 septembre 2025 (AIB) – La commune de Bittou, a célèbre ce jeudi 4 septembre 2025, la journée communale de reboisement a Mogom-noore à une dizaine de kilomètres de Bittou, en mettant sous terre plusieurs espèces d’arbres.

L’initiative a permis la création d’un bosquet médicinal d’une superficie de 2 hectares.au totale 600 plantes médicinales de différentes espèces ont été mis en terre.
L’objectif de la création de ce bosquet est de contribuer à reverdir le pays, faire la promotion des plantes médicinales, lutter contre la désertification, et aussi amélioré le cadre de vie des habitants, a souligné Ouena Nyan lieutenant des eaux et forêts chef de service départemental des eaux et forêts de Bittou.

« Nous avons pu mettre 600 plantes en terre tout espèces confondus tel que le néré, le tamarinier le baobab, a-t-il ajouté.
M. Ouena a exprimé sa satisfaction pour la mobilisation de la population. Il a aussi remercié les autorités pour leur accompagnement pour la réussite de l’événement. Il a également invité la population a un bon entretien du bosquet
Minoungou Hamidou, président du bureau des orpailleurs de Bittou a invité la population a un bon suivi du bosquet et à soutenir les autorités pour l’initiative.

« Je suis content quand on parle de planter des arbres. On ne peut pas vouloir être souverain sans parler de plantes.

Les représentants du chef des villages de Mogom-Noore, Sambnaaba, Zampaligre et Ayouba ont salué les autorités pour leur vision. Ils ont promis accompagner la protection des plantes médecinales.
Ils ont soutenu qu’un processus sera engagé pour la clôture du bosquet, au nom du président du Faso Le capitaine Ibrahim Traore.

Agence d’information du Burkina
SK-dnk-ata

Tenkodogo : Une convention pour gérer le barrage de Zourma et prévenir les conflits

Tenkodogo : Une convention pour gérer le barrage de Zourma et prévenir les conflits

Tenkodogo, 4 septembre 2025 (AIB)-Les usagers du barrage de Zourma, dans la commune de Zabré (région du Nakambé), ont adopté et validé une convention de gestion concertée de cette ressource stratégique. Fruit d’un processus de dialogue inclusif mené avec l’appui du Centre pour le dialogue humanitaire (HD), ce cadre consensuel vise à réduire les tensions récurrentes autour de l’exploitation du barrage, tout en préservant la cohésion sociale et la durabilité de l’infrastructure.

À l’origine de cette initiative, une mission conduite du 23 au 26 juin 2025 avait permis d’identifier les règles existantes, les catégories d’usagers et les principaux facteurs de conflit autour du barrage. Les enquêtes, entretiens et focus groups réalisés dans six villages et hameaux avaient révélé que cette retenue d’eau, vieillissante mais fortement sollicitée, était exploitée par neuf catégories d’usagers (pêcheurs, maraîchers, éleveurs, etc.), souvent en concurrence pour l’accès à l’eau et aux terres attenantes.

Face à la dégradation du climat social, la délégation spéciale de Zabré avait saisi le HD pour appuyer l’élaboration d’une convention locale. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des actions menées par le centre pour le Dialogue Humanitaire dans la région du Nakambé depuis 2024, à travers le projet de médiation agropastorale, qui a déjà permis de résoudre plusieurs dizaines de conflits liés aux ressources naturelles et de consolider des réseaux de médiateurs communautaires.

Du 2 au 4 septembre 2025, une rencontre de négociation à Tenkodogo a réuni représentants d’usagers, leaders coutumiers, élus locaux, services techniques et autorités administratives. Les participants ont amendé et validé un projet de convention. Les règles jusque-là transmises oralement sont désormais consignées dans un document écrit, servant de référence commune. Un comité de gestion et un comité de surveillance ont également été mis en place pour veiller à l’application de la convention.

Domegbèguière Constantin Dabiré Haut commissaire du Boulgou.

Représentant le gouverneur du Nakambé, le Haut-commissaire du Boulgou, Domegbèguière Constantin Dabiré, a salué un processus qui « place les communautés au cœur de la gestion et de l’usage concerté des ressources », tout en soulignant que l’accord respecte les pratiques locales et s’aligne sur la législation nationale.

De son côté, Moussa Tall, chef du bureau HD au Burkina Faso, s’est réjoui de la signature de la première convention locale appuyée par son organisation dans le pays : « Ces instruments sont des leviers de prévention des conflits et de renforcement de la cohésion sociale. Nous restons disponibles pour accompagner d’autres communautés dans la mise en place de conventions similaires. »

Moussa Tall, chef du bureau de HD Burkina.

Au nom de la chefferie coutumière, Harouna Gouba, représentant de Naaba Kougri de Zabré, a insisté sur la responsabilité des usagers : « Ce sont eux-mêmes qui ont défini les règles et ils devront les appliquer. Quand c’est écrit, cela engage davantage au respect. »

Quant à Boubié Alain Bassomo, président de la délégation spéciale de Zabré, il a rappelé que la collectivité est à l’origine de l’initiative : « Après avoir constaté les risques pour la cohésion sociale, nous avons sollicité le centre pour le Dialogue Humanitaire. Notre responsabilité est désormais de suivre la mise en œuvre de cette charte au profit de l’économie locale et du bien-être des populations. »

Boubié Alain Bassomo Préfet de Zabré.

Tous les intervenants ont reconnu le rôle déterminant des services techniques, qui ont accompagné les communautés tout au long du processus, depuis le diagnostic jusqu’à la signature de la convention.

La validation de la convention locale pour la gestion du barrage de Zourma marque une étape importante dans la prévention des conflits liés aux ressources naturelles au Burkina Faso. En impliquant directement les communautés, les autorités et les partenaires techniques, le processus offre un cadre de gouvernance partagée et durable.

Pour les populations de Zabré, cette initiative constitue à la fois un mécanisme de régulation et de médiation, mais aussi un outil de préservation de la cohésion sociale et de promotion du développement local. Comme l’a rappelé Moussa Tall, « l’enjeu est que cette convention vive et profite réellement aux usagers ».

La réussite de cette expérience ouvre la voie à la duplication d’initiatives similaires dans d’autres communes de la région du Nakambé et au-delà, là où les ressources naturelles représentent à la fois une richesse et un facteur de tension.

Agence d’information du Burkina
SM/ata

Ganzourgou : Au moins 114 dossiers d’affectation pour convenance personnelle examinés par la DPEPPNF

Burkina-Ganzourgou-Enseignement-Primaire-Affectation

Ganzourgou : Au moins 114 dossiers d’affectation pour convenance personnelle examinés par la DPEPPNF

Zorgho, (AIB) – La sous-commission provinciale d’affectation pour convenances personnelles du personnel relevant de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ganzourgou s’est réunie ce mercredi 3 septembre 2025 dans la salle de réunion du haut-commissariat de Zorgho. Présidée par le haut-commissaire, Aminata Sorgho/Gouba, la rencontre a permis d’examiner 114 dossiers dont deux affectations d’office et deux permutations

.A l’ouverture de la session, la Directrice provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) a rappelé que l’affectation est à la fois un droit pour l’enseignant et une nécessité pour l’élève qui doit bénéficier de la présence d’un maître en classe. Elle a invité à équilibrer les deux aspects pour éviter de désorganiser le système.

Pour sa part, Mme Sorgho/Gouba a salué la disponibilité des membres de la commission et a insisté sur la transparence et l’équité qui doivent guider les décisions.
Prenant en compte ces recommandations et se fondant sur les textes régissant les affectations, les membres ont examiné les différents dossiers reçus. Au final, les demandes de 32 personnes ont trouvé satisfaction. La liste des intéressés sera publiée dès que la décision sera signée par le Haut-Commissaire, présidente de cette sous-commission.

La province du Ganzourgou exprime encore un besoin de 102 agents pour couvrir les besoins en enseignants.

Agence d’information du Burkina
MS-dnk-ata

Éliminé/Coupe du monde: les Etalons joueront en blanc contre le Djibouti

Éliminé/Coupe du monde: les Etalons joueront en blanc contre le Djibouti

Ouagadougou, 4 sept. 2025 (AIB)- Les Etalons du Burkina Faso joueront la 7e journée des éliminatoires de la coupe du monde contre le Djibouti à Bissau en maillots blancs, a-t-on appris de la Fédération burkinabè de football (FBF).

A l’issue de la réunion technique Djibouti vs Burkina Faso, il est établi que les Etalons évolueront demain en blanc (maillots blancs, shorts blancs et bas blancs) pour les joueurs de champs et en noir (maillots noirs, shots noirs et bas noirs) pour les gardiens de but.

Les Djiboutiens seront en bleu clair pour les joueurs de champs et en rouge pour les gardiens de but.

Le quatuor arbitral composé de Tawel Younoussa Camara (arbitre), Younoussa Sylla (Assistant 1), Kollet Moctar Diallo (Assistant 2) et Laye Naby Touré (4e officiel ) nous vient de la Guinée. Le Zambien Janny Sikazwe (arbitre assesseur) et le Capverdien Manuel Luiz Semedo Carvalho (Commissaire au match) complètent le tableau des officiels.

Les Etalons prennent contact avec la pelouse du Stade du 24 septembre ce soir à 19 heures.

Djibouti vs Burkina Faso, c’est pour demain 5 septembre à 16 heures au stade du 24 septembre de Bissau.
Agence d’information du Burkina
As/ata

Gourma/Montée des couleurs : Le gouverneur salue la résilience des corps constitués dans l’accomplissement de leurs missions 

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Gourma/Montée des couleurs : Le gouverneur salue la résilience des corps constitués dans l’accomplissement de leurs missions 

Fada N’Gourma, (AIB) – Le gouverneur de la région du Goulmou, Ram Joseph Kafando, a salué, le mardi 02 septembre 2025 à Fada N’Gourma, la résilience des corps constitués dans l’accomplissement de leurs missions au service de la population. C’était lors de la montée solennelle des couleurs nationales.

La cérémonie de montée des couleurs nationales, le mardi 02 septembre 2025 à Fada N’Gourma, a débuté par l’exécution de l’hymne national, le Ditanyè, entonné en chœur par les participants.

Le gouverneur de la région du Goulmou, Ram Joseph Kafando, a rappelé la portée symbolique de ce rituel citoyen.

« Se rassembler autour du mât pour la montée solennelle des couleurs est un moment symbolique qui rappelle notre engagement envers la souveraineté nationale, un engagement que nous devons renouveler chaque jour partout où nous nous trouvons », a-t-il indiqué.

Ram Joseph Kafando, a salué la résilience des corps constitués dans l’accomplissement de leurs missions au service de la population.

«En tant que membres des corps constitués, vous avez la responsabilité de porter haut les couleurs de notre nation. Cela implique non seulement l’exemplarité dans l’exercice de vos fonctions, mais aussi la promotion des valeurs de patriotisme, de civisme, de dignité, de respect et de justice », a-t-il souligné.

Le gouverneur de la région du Goulmou, a également rappelé que l’action gouvernementale s’inscrit dans la continuité des idéaux de la révolution populaire et progressiste, fondés sur la justice sociale, l’égalité des chances et le développement durable.

« Cette vision nous appelle à construire un Burkina Faso où chaque citoyen a sa place, où les voix de chacun sont entendues et où le bien-être collectif prime sur les intérêts individuels », a-t-il ajouté.

La cérémonie s’est achevée dans une ambiance de recueillement et de fraternité, marquée par l’adhésion des participants aux valeurs de patriotisme et de cohésion nationale.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/oo

Koosin/Commune de Djibasso : Le marché hebdomadaire retrouve son dynamisme

 

BURKINA-KOOSIN-COMMERCE-DEVELOPPEMENT-COMMUNE

Koosin/Commune de Djibasso : Le marché hebdomadaire retrouve son dynamisme

Djibasso, 4 sept. 2025 (AIB)-Tous les jeudis, la ville de Djibasso, située au Nord de la province de Koosin, à 25 km de la frontière du Mali, se transforme en un carrefour commercial animé, attirant commerçants, acheteurs et curieux venus du Burkina Faso et des pays voisins comme le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Togo.

Les premiers signes de l’effervescence se font sentir dès le mercredi soir.

Les vendeuses de condiments envahissent les abords du marché, installant leurs étals à la lumière vacillante des lampes ou des torches.

Le vrombissement des camions chargés de marchandises en provenance de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou, annonce l’arrivée massive de produits divers destinés à approvisionner le marché du lendemain.

Le jeudi matin, Djibasso vibre au rythme de la foule. Fruits, légumes, céréales, tissus, ustensiles de cuisine, poisson, produits de beauté et autres articles de première nécessité s’étalent à perte de vue, bien organisé.

Le marché de bétail quant à lui, reste un des points forts de la journée, principalement animé par les ânes, il attire éleveurs et acheteurs venus négocier au prix juste ces précieux animaux essentiels à l’économie locale.

Parmi les produits très prisés du marché, le poisson, il occupe une place de choix. Moins cher au marché de Djibasso, il provient du Mali voisin en grande quantité.

Le kilogramme de carpes se vend à 2000 F CFA, les silures à 3000 F CFA le kg. Des prix compétitifs qui attirent de nombreux revendeurs et consommateurs.

Le renouveau du marché de Djibasso donne de l’espoir aux populations qui en tirent des bénéfices énormes.

Il y a deux ans, l’activité du marché était compromise du fait de la crise sécuritaire et la peur a contraint de nombreux commerçants à fuir la zone.

Aujourd’hui, le marché de Djibasso est devenu un symbole de résilience et de solidarité pour une population déterminée.

Les voix se mêlent, les rires résonnent et dans chaque transaction l’espoir se lit sur chaque visage.

L’hommage revient aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), grâce à leur sacrifice la vie reprend.

On assiste à un retour progressif des clients et des commerçants.

Agence d’information du Burkina

MT/AC/hb/oo

Kadiogo/Don : Les étudiants burkinabè Franco-Arabe résidant en Jordanie offrent divers dons à l’Initiative Faso Mêbo

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Kadiogo/Don : Les étudiants burkinabè Franco-Arabe résidant en Jordanie offrent divers dons à l’Initiative Faso Mêbo

Ouagadougou, 4 sept. 2025 (AIB)- Les étudiants burkinabè Franco-Arabe résidant en Jordanie ont offert jeudi, un don à l’Initiative présidentielle Faso Mêbo composé de 2 tonnes de ciment, 4 brouettes, 10 pelles et 12 gants. Un acte qui témoigne de la volonté des étudiants à répondre à l’appel du Président du Faso pour participer à la construction du pays.

Les étudiants burkinabè Franco-Arabe résidant en Jordanie, en plus du don offert, ont prêté mains fortes sur le chantier de Faso Mêbo. Ce geste de générosité vise à soutenir les actions humanitaires et sociales menées par l’Initiative en faveur de la population Burkinabè.

Lors de son intervention, un membre du collectif des étudiants, Salif Tiendrebeogo, a souligné l’importance de la solidarité et de la responsabilité sociale du peuple burkinabè.

« Il était naturel pour nous, de soutenir une initiative aussi noble que celle portée par Faso mêbo. Nous sommes heureux de pouvoir contribuer, » a-t-il déclaré.

Salif Tiendrebéogo a lancé un appel à tout Burkinabè de prendre conscience de la portée de cette initiative et de rejoindre la cause commune car c’est ensemble qu’on bâtira un Faso plus fort et plus juste.

Agence de l’Information du Burkina
LN/OS/bpp

Yatenga : Des acteurs sensibilisés sur le tabagisme et ses conséquences

BURKINA-YATENGA-TABAGISME-SENSIBILISATION

Yatenga : Des acteurs sensibilisés sur le tabagisme et ses conséquences

Ouahigouya, 4 sept. 2025 (AIB) – La Direction de la Santé communautaire, à travers son programme de lutte antitabac, a organisé jeudi à Ouahigouya une session de formation et de sensibilisation sur le tabagisme ainsi que sur le cadre juridique relatif à la protection contre l’exposition à la fumée du tabac au Burkina Faso au profit des tenanciers de lieux publics, des hommes de médias, des responsables de compagnies de transport en commun et des représentants des forces publique.

Au cours de la rencontre les participants ont été informés sur les conséquences du tabagisme passif et ont pris connaissance des textes (loi, décret, arrêté) de protection contre l’exposition à la fumée du tabac dans au Burkina Faso.

Les participants ont également pris connaissance des lieux publics où il est formellement interdit de fumer la cigarette ou de consommer la Chicha au Burkina Faso. Il s’agit notamment des bureaux administratifs, des établissements d’enseignement, des salles de réunion, des formations sanitaires, des transports en commun, des espaces récréatifs.

Les sanctions prévues par loi (amendes) en cas de non-respect de l’interdiction de fumer dans ces lieux publics ont été divulguées aux participants.

À travers son programme antitabac, le ministère de la Santé entend contribuer à la protection durable de la santé des non-fumeurs comme des fumeurs, à la prévention de l’initiation des jeunes à la consommation du tabac et à la préservation d’un environnement sain, propice au bien-être des populations.

Agence d’Information du Burkina
PN/bak/ata

Burkina : Sankmoney en visite de reconnaissance chez Zougnazagmda

Burkina-Sankmoney-Visite-Ambassadeur

Burkina : Sankmoney en visite de reconnaissance chez Zougnazagmda

Kadiogo : Une délégation de Sankmoney, conduite par son directeur général, Sada Zougmoré, a rendu une visite de courtoisie à l’artiste musicien traditionnel burkinabè Zougnazagmda, afin de lui témoigner sa gratitude, a constaté l’AIB sur place.

« Nous collaborons depuis de nombreuses années avec Zougnazagmda, qui est l’un de nos grands ambassadeurs et qui nous accompagne depuis le début. Aujourd’hui, nous sommes venus lui exprimer notre respect et notre reconnaissance pour son rôle dans le soutien à l’économie nationale », a déclaré M. Zougmoré.

Le directeur général de Sankmoney a également souligné que la société ne se limite pas à la recherche de profit, mais s’inscrit dans une démarche sociale et citoyenne en restant proche de la population burkinabè.

De son côté, Zougnazagmda a exprimé sa gratitude envers Sankmoney pour cette marque d’attention, tout en encourageant les autres ambassadeurs et partenaires à continuer leur soutien à l’entreprise.

« La réussite de Sankmoney profite à l’ensemble du Burkina Faso », a-t-il affirmé, avant de saluer le nouveau projet de l’entreprise, baptisé Coffre, qui permet de sécuriser l’argent détenu par les utilisateurs.

Notons que « Sank Money » est une application mobile de Mobile Money entièrement burkinabè qui vise à offrir des services financiers accessibles, pratiques et adaptés aux réalités du Burkina Faso et de l’Afrique.

Récemment, Sankmoney a lancé un nouveau produit appelé Coffre, disponible via l’application SankMoney, et depuis une semaine, accessible également sans application au *3518*6# pour faciliter la création de comptes et la gestion sécurisée de l’argent pour ses utilisateurs.

Agence d’information du Burkina
OS/LN/bbp

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