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Milieu du travail au Burkina: Des victimes du harcèlement sexuel muettes, mutées ou licenciées

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Milieu du travail au Burkina: Des victimes du harcèlement sexuel muettes, mutées ou licenciées

Ouagadougou le 18 juillet 2019 (AIB) – Le milieu du travail au Burkina Faso comporte des exigences vicieuses. Des faveurs sexuelles sont souvent exigées pour décrocher et préserver son emploi. La pratique est en passe de devenir un fait banal aussi bien dans l’administration publique que privée. Les victimes sont des femmes, mais des hommes en font quelquefois les frais.

1- Blandine Kafando refuse désormais les missions dans le cadre du service

C’est avec beaucoup d’appréhension que les victimes du harcèlement sexuel au travail au Burkina Faso témoignent, bien souvent, sous anonymat. Alimata Sawadogo (nom d’emprunt), âgée d’une trentaine d’années, a servi comme secrétaire de direction dans une entreprise privée à Bobo Dioulasso (350 km à l’Ouest de la capitale Ouagadougou).

Quelques mois après, se souvient-elle, elle a rendu sa démission, pour fuir son employeur qui tenait coûte que coûte à «découvrir ce qu’elle cache sous ses dessous».

«Mon patron avait commencé à m’appeler en dehors du cadre du travail, les weekends, souvent très tard dans la nuit. J’avais peur (de le décevoir, ndlr) et je décrochais.  Mais avec la multiplication des coups de fil et souvent sans objet, j’ai décidé de ne plus répondre. C’était le début de mon calvaire. C’est alors qu’il a commencé à me persécuter au bureau. Désormais, il me demandait à la fois une chose et son contraire», relate-t-elle d’un air affligé.

Madame Sawadogo se souvient que son patron d’alors, avait fini par perdre patience et lui a lancé des propos du genre «depuis que tu travailles ici, est-ce que j’ai une fois vu tes cuisses. Je ne sais pas si tu es une fille ou un garçon». C’en était trop pour Mme Sawadogo. «J’ai démissionné car je ne voulais pas offrir mon corps en contrepartie de quoi que ce soit», confie-t-elle.

«On en fait plus que le bonjour»

2- La présidente du tribunal du travail Valéry Bonkoungou/Saouadogo

Etudiante à Ouagadougou, Affi (nom d’emprunt), lors d’un stage pratique dans un service de régulation, a été approchée par un sexagénaire. «Il m’a proposé de m’intégrer comme assistante du directeur, à condition qu’il dispose de mon corps comme bon lui semble», raconte l’étudiante qui a refusé le troc en jeu.

Blandine Kafando (nom d’emprunt) est journaliste de profession résidant dans la capitale Ouagadougou. Elle a souffert du comportement peu convenu, selon elle, de ses collaborateurs qui n’hésitaient pas à la tapoter à cause de ses généreuses formes.

«On dit que c’est un bonjour, mais on en fait plus que le bonjour ; d’autres même veulent t’embrasser de force», se plaint la journaliste.

Elle dénonce aussi l’attitude de certains hommes qui s’imaginent que les missions de travail en compagnie de leurs collègues femmes, sont des occasions pour coucher avec elles.

«Je refuse les missions à cause de cet état de fait», explique Blandine Kafando.

3- Me Oumarou Ouédraogo invite les victimes à ne pas garder le silence

Papou (nom d’emprunt), un jeune de 30 ans, chauffeur au service de la responsable de projets et programmes d’une ONG, a cédé aux menaces de licenciement proférées par sa patronne. Celle-ci racontait qu’elle avait déjà renvoyé un chauffeur sur la base d’un faux rapport. Et depuis lors, raconte Papou, «lorsque part en mission, j’ai l’obligation de passer mes nuits avec elle».

Le constat de la journaliste Blandine sur le sujet, c’est qu’«au Burkina, le harcèlement est un sujet banalisé». Le phénomène est très répandu dans nos administrations, surtout privées selon la présidente du Tribunal du travail de Ouagadougou, Valéry Bonkoungou/Saouadogo.

Mais l’Inspection du travail du Centre dont relève Hahandou Kaboré, bien que recevant des plaintes en la matière, ne dispose pas de statistiques claires, au vu du caractère tabou du sujet.

Pour Madame Bonkoungou « face au harcèlement, la victime de l’administration publique est mutée ailleurs, alors que celle du privé est contrainte de céder ou de démissionner ».

Peu de victimes font appel au tribunal

Mais l’Inspection du travail du Centre dont relève Hahandou Kaboré, bien que recevant des plaintes en la matière, ne dispose pas de statistiques claires, au vu du caractère tabou du sujet. Pour Madame Bonkoungou « face au harcèlement, la victime de l’administration publique est mutée ailleurs alors que celle du privé est contrainte de céder ou de démissionner ».

4- L’Inspecteur du Travail Hahandou Kaboré

Le code du travail du Burkina considère le harcèlement sexuel comme  un délit passible de peines de prison et précise qu’il consiste à obtenir d’autrui par ordre, parole, intimidation, acte, geste, menace ou contrainte, des faveurs de nature sexuelle.

Ce code, adopté en 2008, est présenté comme favorable aux victimes, de l’avis des spécialistes dans la mesure où la charge de la preuve est inversée.

«Si vous êtes victimes et que vous arrivez à donner les indices au Tribunal, il appartient à l’autre de prouver que les faits ne sont pas réels», soutient la juge Valérie Bonkoungou/Saouadogo.

 

5- Affi s’est vue proposer un poste d’Assistante en échange de son sexe

Malgré l’ampleur du phénomène au Burkina Faso, les dénonciations sont rares. Et cela pour diverses raisons.

Il y a la peur du renvoi, le fait que le sujet soit encore tabou sous nos cieux et la difficulté de réunir des preuves.

Dans le Code du travail, la preuve peut être une photographie, un enregistrement, des SMS, des conversations téléphoniques contenant des propositions indécentes et des mots osés.

Il y a aussi l’apport des témoins, selon Me Oumarou Ouédraogo, avocat à la Cour. Mais l’avocat précise que les témoins qui sont souvent des employés, sont réticents par peur d’être licenciés.

D’ailleurs, en cas de procès pour harcèlement, le tribunal préfère ne pas recourir aux témoignages afin de «ne pas exposer ces personnes à la réprimande de l’employeur, sauf s’ils décident de le faire librement», a révélé la présidente du tribunal de travail, Valérie Bonkoungou.

D’autre part, le regard de la société pourrait amener certaines victimes à se résigner comme l’assure l’avocat Oumarou Ouédraogo.

Selon lui, dénoncer un harcèlement sexuel fait de vous un objet de curiosité si vous êtes une jeune fille. Et quand vous êtes une femme mariée, c’est encore plus compliqué, car vous ne saurez jamais la réaction du mari.

La juge Bonkoungou aussi s’interroge : «Je ne sais pas si c’est la pudeur ou la peur de se voir réprimer qui fait que les langues ne se délient pas aussi facilement sur le sujet ?».

Au-delà des questions de mœurs, le silence des victimes, de l’avis de l’Inspecteur du travail, Hahandou Kaboré s’explique.

Selon lui, si une victime porte plainte contre son patron pour harcèlement, la probabilité pour qu’elle se fasse embauchée dans une autre entreprise est moindre.

 «Un jour, il y a une employée qui a dénoncé son patron et il a eu à dire que nous sommes tous à Ouagadougou. Donc des menaces à peine voilées».

 En plus, poursuit l’Inspecteur, «les chefs d’entreprises travaillent en réseautage et ils communiquent entre eux. Et quand vous voulez postuler à un emploi et qu’on vous demande une lettre de recommandation ou de justifier votre expérience professionnelle, il se peut que vous ayez besoin de la signature de votre ancien patron».

Malgré tout, Me Ouédraogo invite les victimes à s’assumer et à dénoncer les faits de harcèlement.

A cet effet, il a rassuré que les audiences pour les dossiers liés au harcèlement se tiennent généralement à huis-clos. N’y prennent part que la victime, l’accusé, les témoins et les avocats.

Agence d’information du Burkina

Rabiatou SIMPORE

Burkina : Boureima Coulibaly suggère aux enseignants le don de soi pour rehausser le niveau de l’enseignement

 

Burkina : Boureima Coulibaly suggère aux enseignants le don de soi pour rehausser le niveau de l’enseignement

Ouagadougou, 14 Juin 2019 (AIB)-Dans une interview accordée mercredi 11 juin 2019 à Bobo-Dioulasso à un correspondant de l’AIB, le meilleur enseignant de CM2 de l’année dernière Boureima Coulibaly suggère aux enseignants burkinabè, un don de soi pour rehausser le niveau de l’enseignement national.

L’enseignant Boureima Coulibaly et ses élèves de la session 2019 du CEP

Pouvez-vous vous présenter et tracer un résumé de votre carrière ?

Je suis M. Boureima Coulibaly, instituteur à l’école primaire privé Alpha Solidarité B à Bobo-Dioulasso. J’ai d’abord effectué le service national populaire à partir de l’année  1992. Après, je me suis retrouvé ici à Bobo-Dioulasso où j’ai pris contact avec le fondateur de l’école dans laquelle je suis jusqu’à présent (l’école primaire privé Alpha Solidarité B à Bobo-Dioulasso). Après des échanges, j’ai été employé dans l’école, d’abord en tant que stagiaire de 1996 à 2000 puis j’ai ensuite été titularisé. Cette année scolaire, nous avons 13 classes dans l’école et pour mieux gérer les effectifs, l’école a été scindée en deux groupes avec un responsable pour chaque groupe. Vu mon ancienneté, je suis actuellement le responsable des enseignants  du groupe B.

Vous avez réalisé 100% avec un effectif de 120 élèves au cours de l’année dernière. Avez-vous encadré ces élèves depuis le CP1 ou est-ce seulement au CM2 que vous les avez pris ?

Les élèves que j’ai encadré l’année dernière, c’est au CM2 que je les ai pris et nous avons passé l’année ensemble.

Cela suppose qu’ils avaient une bonne base en arrivant au CM2 ?

Naturellement, les classes antérieures ont été aussi bien suivies. C’est comme une course de relais ou c’est au CM2 qu’on essaie de voir la capacité maximum des enseignants. Aussi au CM2, on a toujours privilégié l’expérience afin de pouvoir bien faire les finitions.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées dans votre classe de CM2 de l’année dernière ?

Les difficultés ne manquent pas. Aussi bien dans  les classes de CM2 que dans les classes intermédiaires, le maitre va toujours rencontrer des difficultés. Il faudra qu’il sache s’organiser, bien organiser la classe et c’est au bout de cet effort là qu’il pourra faire de bons résultats.

L’encadrement des enfants n’est pas facile et malgré cela, vous avez réussi à obtenir un résultat de 100% avec 120 élèves. Est-ce un résultat extraordinaire ?

D’aucuns pourraient penser que c’est extraordinaire mais pour l’enseignant, s’il a pu s’organiser dès le départ pour connaitre chaque enfant, il peut les conduire à bon port comme le berger avec son bâton, qui arrive à mener à bon port tout un troupeau d’animaux. D’abord, il faut que l’organisation soit bien faite dès le départ, ce qui n’est pas facile parce qu’il faut apprendre à connaitre chaque enfant individuellement. Ensuite, il faut les organiser afin qu’eux-mêmes puissent s’entraider. Dans la classe, on constitue des groupes de travail et dans chaque groupe, il y a un responsable qui remplace le maitre valablement et de compte rendu en compte rendu, on peut arriver à cerner l’ensemble des élèves. Le maitre devient dans ce cas, l’organisateur principal. A partir du compte rendu des chefs de groupes, le maitre a une bonne idée sur chacun des élèves qui se trouve dans sa classe. Le travail ainsi organisé, cela pourrait bien marcher.

Combien de groupes avez-vous formé pour mieux canaliser votre classe ?

Dans notre domaine, on parle de méthode. Il y a de grands groupes, des groupes moyens et des groupes minimes. Les grands groupes peuvent être constitués de dizaines d’élèves. On prend ensuite la moitié de ces grands groupes pour constituer les groupes moyens et les petits groupes sont constitués de deux à trois élèves. Selon la difficulté des matières, on essaie de voir est ce qu’il faut travailler en grand groupe ou en groupe moyen ou en petit groupe. C’est la conjugaison de toute cette organisation qui dicte la ligne de conduite à tenir.

Comment avez-vous vécu la reconnaissance de votre travail par l’Assemblée nationale?

C’était extraordinaire parce que je ne m’attendais pas du tout à une telle distinction. Au départ quand on nous a convoqués pour une histoire d’excellence à Ouagadougou, j’ai failli ne pas partir parce que je me disais est ce que ce sera quelque chose d’intéressant. Il faut dire que j’ai un peu l’habitude de ces cérémonies dans la région ici à Bobo-Dioulasso. Vu l’encouragement de mon patron, j’ai décidé d’y aller. Jusqu’à l’instant où j’ai entendu que j’étais le meilleur de l’année, je n’en croyais pas mes oreilles. Je me suis dit que c’est arrivé et c’est comme ça. J’étais vraiment enchanté.

Après une telle distinction, est-ce qu’on se dit que c’est plus de responsabilités qu’on a sur les épaules ?

Cette impression doit être naturelle pour quelqu’un qui a le souci d’aller toujours de l’avant. Reconnaitre des mérites en toi, ne veut pas dire qu’on doit baisser les bras. Je me dis que c’est un appel à mieux faire et faire encore de l’extraordinaire. C’est toujours mon objectif.

Quel est la plus-value que la reconnaissance vous a apportée ?

Plus de courage et de reconnaissance parce que je suis devenu une référence pour mes jeunes collègues. D’aucuns me demandent comment j’ai fait. Je reçois des visites de jeunes collègues pour des conseils, j’essaie de faire de mon mieux pour les guider afin que le succès soit au bout de l’effort parce que c’est surtout le courage qui compte.

 

Est-ce qu’il y a eu une coordination du travail entre vous enseignant de CM2 et vos collègues qui tiennent les classes inférieures qui a favorisé ce succès ? 

C’est une organisation qui se met en place depuis le CP1. Si les enseignants des classes inférieures si mettent, nous, nous arrivons à mieux organiser les enfants  lorsqu’ils arrivent dans les grandes classes que le CM1 et le CM2. Comme ces grandes classes sont les terminus du cursus primaire, l’administration essaie de voir parmi les enseignants les plus aguerris, pour les confier ces classes afin que les élèves puissent se mettre au travail. Depuis le CP1 jusqu’au CM2, il y effectivement une coordination. En tant que responsable des cours, il arrive que de temps à autre, on se donne des conseils dans les différentes classes pour pouvoir bien exécuter le travail afin qu’arrivé au CM2, la tâche soit moins dure sinon ce n’est pas du tout facile.

 

A cette étape de votre carrière, quelles sont les objectifs que vous vous fixez pour la suite ?

C’est toujours essayer de persévérer et ne pas se dire que parce qu’il y a eu du succès dans le parcours qu’on va baisser les bras. C’est toujours essayer de faire mieux et d’essayer d’aider le maximum d’enfants et si possible les jeunes élèves qui souhaiteraient embrasser la carrière d’enseignant.

On constate au Burkina Faso, une baisse du niveau des élèves de façon générale. Selon vous quelle stratégie choc doit-on mettre en place pour renverser la tendance ?

Le don de soi et la vocation pour le métier sont les seuls recours qui peuvent amener à rehausser le niveau de l’enseignement surtout avec les effectifs très élevés dans nos classes. Il faut avoir l’amour des enfants et du travail. Malheureusement Il y a beaucoup qui viennent dans l’enseignement pas par vocation mais plutôt par manque de travail. Donc si l’enseignant n’a pas la volonté de faire le travail, ce sera très difficile. Il va rester dans le tâtonnement, tantôt il veut, tantôt il ne veut pas. Et même s’il veut, il est découragé par d’autres facteurs. Si cet aspect est corrigé, les enfants pourraient être très bien formés.

Quel peut être alors le rôle des autres acteurs ?

Au niveau supérieur, si les politiques pouvaient bien écouter les enseignants avant de dicter les politiques d’éducation, cela pourra à mon sens alléger notre travail d’enseignant.  A partir de là, on pourra espérer un bon encadrement et une bonne formation des enfants parce que souvent les changements brusques de politiques d’enseignements posent beaucoup d’entraves par rapport au travail même de l’enseignement. Les politiques doivent aussi œuvrer pour que les enseignants travaillent dans de très bonnes conditions. Ils doivent revoir les conditions d’accompagnements des enseignants surtout encourager ceux qui s’adonnent à ce travail fastidieux pour qu’ils puissent inculquer l’amour de l’enseignement aux jeunes collègues qui vont venir. Tous ces aspects pourront donner plus de tonus à l’enseignant  dans notre pays.

Quels sont vos rapports en tant qu’enseignant avec les parents d’élèves ?

Il y a beaucoup de parents qui ont vraiment démissionné. Ici à l’école primaire privé Alpha Solidarité B à Bobo-Dioulasso, on est obligé chaque fois de se déporter dans certaines maisons pour savoir pourquoi tel enfant n’est pas venu à l’école. Des fois, le parent même ne sait pas pourquoi, son enfant n’est pas venu à l’école. Ce sont des situations très difficiles parce que beaucoup de parents ne voient pas jusqu’à présent, leur partition dans l’encadrement de leurs enfants pourtant l’éducation commence à la base à la maison.  Il faut qu’on arrive à sensibiliser les parents pour les faire comprendre que ce n’est pas seulement à l’école qu’il faut essayer de donner l’envie et le courage à l’enfant de s’intéresser à ses devoirs mais que cela doit commencer depuis la maison. Si on pouvait sensibiliser les parents pour les demander de participer activement à l’encadrement de leurs enfants, cela serait aussi une très bonne chose pour la réussite des enfants à l’école.

Parlez-nous de la classe de CM2 que vous avez encadré cette année ?

Cette année, j’ai toujours une classe de CM2, j’essaie de faire comme dans mes habitudes à savoir emmener chaque élève à un niveau maximum. Vu la distinction de l’année  passée, je crois que tous les élèves me regardent et les parents d’élèves aussi. Le score de l’année dernière n’était pas un miracle mais avec les enfants, les promotions se suivent mais ne sont pas les mêmes. On peut tomber sur une promotion mieux aguerrie qu’une autre. Il y a aussi des élèves qui font toujours des surprises. Je pense que cette année, on va faire de bons résultats avec mes 117 élèves. Comme c’est un travail de long parcours, c’est depuis la rentrée que le travail commence, on espère qu’à l’heure, où nous en sommes, les élèves sont confiants et chacun doit avoir le goût de réussir. Avec cela, je pense qu’on va pouvoir faire un très bon résultat.

On remarque que depuis quelques années, il n’y a plus de chicottes à l’école. Est-ce que cela a apporté un plus à l’enseignement ?

La chicotte est un mal nécessaire surtout pour des enfants qu’on accueille de gauche à droite. Ils viennent avec des comportements différents et le maitre doit les canaliser pour qu’ils soient tous sur la même longueur d’onde. Je pense que la chicotte peut un tant soit peu dissuader mais c’est surtout l’abus qui n’est pas bon. En son temps, on sait ce que les chicottes ont apporté à l’école primaire mais de nos jours avec la fragilité des enfants, ce n’est pas vraiment prudent donc l’accepter en classe, à mon niveau, c’est un dilemme. La problématique, pour l’enseignant, est d’arriver à se contrôler et ne pas en abuser, c’est là, la question et cela dépendra du tempérament de chaque maitre dans sa classe.

Que pensez-vous de l’enseignement des enfants dans leurs langues maternelles ?

Si depuis la base, au CP1, l’enfant pouvait s’exprimer dans sa langue maternelle pour recevoir les connaissances, ça pourrait bien faciliter les  choses. Si on pouvait mettre l’accent dessus, cela allait réduire considérablement les actions que les enseignants sont emmenés à faire. En effet, les enseignants doivent d’abord apprendre la langue à l’enfant et ensuite utiliser cette langue pour le former alors que si c’est dans sa langue maternelle, je pense qu’on aura seulement à faire la moitié du travail.

Des élèves dans certaines localités du Burkina Faso sont privés de leur droit à l’éducation du au terrorisme. Quel ressenti cela vous fait en tant que formateur ?

Cela nous fait tous mal. Je suis vraiment très touché vu la valeur de l’école et de l’éducation qu’ils allaient recevoir. Comme tous les autres éducateurs, cela me fait un grand pincement au cœur parce que ce n’est pas normal. On est en train de brimer ces enfants pour des choses dont ils n’en sont pas auteurs. Si on pouvait utiliser tous les moyens nécessaires pour permettre à ces enfants de répartir à l’école, ce sera une très bonne chose. Avec la fermeture de ces écoles, c’est comme si le développement était en quelque sorte suspendu dans ces zones de notre pays et cela est très dangereux parce qu’on se sait pas ce que ses enfants vont devenir. Si les autorités du pays pouvaient faire tout ce qui est en leurs pouvoirs afin de permettre à ces enfants de jouir de leur droit à l’éducation, tout le pays sera soulagé. Mon grand souhait est que tous ces enfants retournent à l’école et qu’ils aient la tranquillité afin de pouvoir bien suivre leur formation. Comme on le dit, chaque enfant qu’on enseigne, c’est un homme qu’on gagne. Aussi, s’il y en a qui sont privés de cet enseignement, celui veut dire que c’est une grande perte et un danger pour tout le pays. On espère que cette situation va se résoudre le plus tôt possible.

Les années scolaires sont aussi régulièrement marquées par des perturbations à tel point qu’au mois de décembre de chaque année, il n’y a pratiquement plus cours. Comment sortir de cette situation ?

C’est un constat très amer. On dit que l’année scolaire fait neuf mois alors qu’en réalité, le temps que nous avons pour faire le travail  ne dépasse même pas cinq mois. Donc, le travail ne peut pas être bien fait et finalement chacun enseignant se débrouille comme il peut pour terminer son programme et cela n’est pas vraiment intéressant.

Votre dernier mot

C’est lancer un appel à tous les enseignants de ne pas se décourager car notre travail est tellement fastidieux qu’à un certain moment, si on ne prend pas le courage en main, on risque de sombrer dans le découragement et cela ne peut pas du tout mener notre éducation à bon terme. Nous allons toujours essayer de faire violence sur nous-mêmes et essayer de remonter les défis. J’encourage tous les enseignants car c’est un travail ingrat mais pour l’amour des enfants, on peut toujours essayer de persévérer et d’apporter notre pierre à la construction du pays parce que si les enfants sont bien encadrés, c’est tout le pays qui gagne.

Agence d’information du Burkina

Interview réalisé par

Wurotèda Ibrahima SANOU

Ndlr: Joint au téléphone par l’AIB, à l’issue de la proclamation des résultats de la session 2019 du CEP, l’enseignant Boureima Coulibaly a fait remarquer qu’il n’a pas pu réaliser cette année, le taux de réussite de 100% souhaité. Une quinzaine d’élèves de sa classe (sur les 117) ont échoué à leur examen, occasionnant un taux de succès de moins de 90%. Le taux national de réussite au CEP 2019 est de 55,11%, contre 64% en 2018.

 

Finale CAN 2019: les Fennecs, 29 après

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Finale CAN 2019: les Fennecs, 29 après

Ouagadougou, 20 juil. 2019 (AIB) – Les Fennecs d’Algérie ont remporté vendredi soir au stade international du Caire, la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football, 29 ans après l’édition de 1990, en battant les Lions du Sénégal par la plus petite des marges (1-0).

Pour un coup d’essai pour le coach algérien Djamel Belmadi, c’est un coup de maître. Un an après son accession à la tête des Fennecs (août 2018), il offre le trophée continental le plus convoité au royaume chérifien.

Et ce, grâce au but à la 79e seconde de l’attaquant du club qatari d’Al Sadd club, Baghdad Bounedjah. Il puissante frappe déviée dans les buts par le défenseur sénégalais Salif Sané. La rencontre fut pourtant maîtrisée par les Sénégalais avec 64% de possession.

Après cette ouverture du score les Fennecs ont reculé, laissant le champ libre aux Lions de la Téranga, première nation africaine au classement FIFA, dérouler en maître absolu au Caire. Les occasions se multiplient mais rien n’y fit.

Même le lointain coup franc d’Henri Saivet, la demi-volée des 25m de M’Baye Niang, ne réussissent pas perforer le mur algérien.

C’est la seconde fois que l’Algérie remporte la CAN après l’épopée de 1990. Ismaël Bennacer (Algérie) est élu meilleur joueur du tournoi. C’est le Nigerian Ighalo qui a été le meilleur joueur du tournoi avec 5 réalisations.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Finale CAN 2019: les Fennecs, 29 après

FOOT-SEN-ALG-AFR-SPORT-CAF-CAN2019

Finale CAN 2019: les Fennecs, 29 après

Ouagadougou, 20 juil. 2019 (AIB) – Les Fennecs d’Algérie ont remporté vendredi soir au stade international du Caire, la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, 29 ans après l’édition de 1990, en battant les Lions du Sénégal par la plus petite des marges (1-0).

Pour un coup d’essai pour le coach algérien Djamel Belmadi, c’est un coup de maître. Un an après son accession à la tête des Fennecs (août 2018), il offre le trophée continental le plus convoité à son pays l’Algérie.

Et ce, grâce au but à la 79e seconde de l’attaquant du club qatari d’Al Sadd club, Baghdad Bounedjah. Une puissante frappe déviée dans les buts par le défenseur sénégalais Salif Sané. La rencontre fut pourtant maîtrisée par les Sénégalais avec 64% de possession.

Après cette ouverture du score, les Fennecs ont reculé, laissant le champ libre aux Lions de la Téranga, première Nation africaine au classement FIFA, dérouler son jeu en maître absolu au stade international du Caire. Les occasions se multiplient mais rien n’y fit.

Même le lointain coup franc d’Henri Saivet, la demi-volée des 25m de M’Baye Niang, ne réussissent pas à perforer le mur algérien.

C’est la seconde fois que l’Algérie remporte la CAN après l’épopée de 1990. Ismaël Bennacer (Algérie) est élu meilleur joueur du tournoi. C’est le Nigerian Ighalo qui a été le meilleur joueur du tournoi avec 5 réalisations.
Agence d’information du Burkina (AIB)
AS/ak

 

La victoire de l’Algérie à la CAN 2019 commentée par la presse en ligne burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

La victoire de l’Algérie à la CAN 2019 commentée par la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou, 20 juil. 2019 (AIB) – Les journaux en ligne burkinabè évoquent, ce samedi, le triomphe des Fennecs de l’Algérie à Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2019) dont l’apothéose est intervenue la veille au Caire en Egypte.

«CAN 2019 : Deuxième étoile pour les Fennecs d’Algérie», titre Burkina24.com, soulignant que déjà vainqueur de la compétition continentale en 1990, l’Algérie est, à nouveau, sur le toit de l’Afrique.

Et de préciser que Les Fennecs d’Algérie ont réalisé l’exploit en battant en finale les Lions de la Téranga du Sénégal (1-0), hier vendredi 19 juillet 2019 au Caire.

A ce sujet, Fasozine.com, un autre journal en ligne, affiche : «CAN 2019: l’Algérie championne d’Afrique !», avant de faire remarquer que les Sénégalais se sont inclinés de nouveau face aux Algériens après la défaite (0-1) en match de poule.

Pour le confrère, la malédiction sénégalaise continue en finale de la CAN car c’est la deuxième finale perdue après celle de 2002.

De son côté, Lefaso.net met en exergue «l’Algérie sur les pyramides d’Égypte», rapportant que «cette finale débutait sur des chapeaux de roues , car dès la 2e minutes sur une frappe contrée de son attaquant, l’Algérie ouvrait le score».

Pendant ce temps, Wakaséra.com indique que le Sénégal a joué et l’Algérie a gagné, mentionnant que «c’est la grande leçon à tirer de cette finale qui n’a pas été le meilleur symbole de la magie du foot africain».

«Une frappe de Baghdad Bounedjah détournée par le défenseur sénégalais Sané dans les buts de son gardien Alfred Gomis», commente le confrère qui se projette déjà dans l’avenir.

«Que nous réserve la CAN 2021?», se demande Wakatséra.com, ajoutant que la question ne connaîtra sa réponse qu’au soir de la finale du prestigieux tournoi.

«En attendant, chaque équipe affûte déjà ses armes pour les éliminatoires qui débuteront en principe le 11 novembre prochain pour prendre fin le 17 novembre 2020», conclut le média en ligne.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 20 JUILLET

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 20 JUILLET

 

TEHERAN – Les Gardiens de la Révolution iraniens ont annoncé avoir « confisqué » vendredi un pétrolier battant pavillon britannique, le Stena Impero, dans le détroit d’Ormuz, par où transite le tiers du pétrole acheminé par voie maritime sur la planète.

 

LONDRES – Par la voix de son ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt, Londres s’est dit « extrêmement préoccupé », parlant de « la saisie inacceptable » de « deux navires » par l’Iran, ce bâtiment britannique ainsi qu’un autre « battant pavillon libérien », qui a par la suite été relâché, selon son propriétaire, la compagnie Norbulk Shipping.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont dénoncé une « surenchère de la violence », et l’Arabie saoudite a annoncé que pour la première fois depuis 2003 des forces américaines allaient prendre position sur son sol.

 

WASHINGTON – Donald Trump a affirmé vendredi que les Etats-Unis avaient bien « abattu » la veille un drone iranien au-dessus du détroit d’Ormuz, ce que l’Iran a catégoriquement démenti.

 

GIBRALTAR – La Cour suprême de Gibraltar a décidé vendredi de prolonger pour 30 jours l’immobilisation du pétrolier iranien Grace 1, arraisonné le 4 juillet par les autorités de Gibraltar qui le soupçonnent de livrer du brut à la Syrie en violation des sanctions internationales contre le régime de Bachar al-Assad.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a indiqué vendredi qu’il s’était entretenu avec Boris Johnson, favori au poste de Premier ministre britannique, se déclarant convaincu qu’il ferait un « excellent travail » au 10 Downing Street.

 

NEW YORK – Ruslan Maratovich Asainov, né au Kazakhstan et naturalisé américain, a été inculpé vendredi à New York pour avoir rejoint le groupe Etat islamique (EI) où il était devenu tireur d’élite et « émir » de l’organisation jihadiste, a annoncé le ministère américain de la Justice.

 

PRISTINA – Le Premier ministre du Kosovo Ramush Haradinaj, ancien commandant de la guérilla kosovare (UCK), a démissionné vendredi après avoir été convoqué par la justice internationale en tant que suspect au sujet de crimes de guerre présumés au Kosovo commis pendant et après le conflit de 1998-99.

 

LA HAYE – La Cour suprême des Pays-Bas a réduit vendredi la responsabilité de l’Etat néerlandais dans la mort de plusieurs centaines d’hommes musulmans lors du massacre de Srebrenica en 1995, une des pages les plus noires de la guerre de Bosnie (1992-1995), jugeant qu’il n’avait qu’une responsabilité « très limitée ».

 

PEKIN – Au moins dix personnes ont été tuées et 19 gravement blessées dans une énorme explosion qui a frappé vendredi une usine de gazéification dans le centre de la Chine, à environ 900 kilomètres au sud-ouest de Pékin, ont annoncé plusieurs médias d’Etat.

 

KANO (Nigeria) – Six personnes, dont un humanitaire, sont portées disparues depuis l’attaque de leur convoi jeudi dans le nord-est du Nigeria, en proie à l’insurrection de groupes jihadistes, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

 

ADDIS ABEBA – Quatre personnes ont été tuées par balle à Hawassa, dans le sud de l’Ethiopie, où des membres de l’ethnie sidama avaient manifesté pour réclamer la création d’une nouvelle région, a indiqué vendredi le directeur du principal hôpital de la ville.

 

KHARTOUM – Les pourparlers prévus vendredi entre la contestation et le pouvoir militaire au Soudan, pour finaliser des points sur lesquels les deux camps divergent toujours après la conclusion d’un accord sur le partage du pouvoir, ont été reportés, selon des leaders du mouvement.

 

JOHANNESBURG – L’ex-président d’Afrique du Sud Jacob Zuma, 77 ans, a mis fin vendredi à sa coopération à une vaste enquête sur la corruption en Afrique du Sud pendant son mandat (2009-2018), se disant victime de parti pris.

 

ATHENES – Un séisme de magnitude 5,1 selon l’observatoire national a secoué vendredi Athènes et la région de l’Attique en Grèce, entraînant quelques dégâts et d’importantes perturbations sur les lignes téléphoniques.

 

BERLIN – La chancelière allemande a jugé vendredi avec une rare véhémence que Donald Trump avait porté atteinte à « la grandeur de l’Amérique » avec ses propos attaquant des élues démocrates issues de l’immigration.

 

STOCKHOLM – Le rappeur américain ASAP Rocky, de son vrai nom Rakim Mayers, soupçonné d’agression après une rixe en Suède à l’issue d’un concert, restera en détention jusqu’au 25 juillet, le temps pour l’accusation de boucler l’enquête et de demander son éventuel renvoi pour violences.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont annoncé vendredi des sanctions contre un des responsables du Hezbollah, Salman Raouf Salman, soupçonné d’avoir coordonné l’attentat à la bombe commis en 1994 à Buenos Aires contre la mutuelle juive argentine Amia, qui avait fait 85 morts.

 

NANTERRE (France) – La justice française a rejeté vendredi les demandes des rescapés et proches des victimes qui attaquaient le constructeur allemand et le certificateur français du ferry Estonia, dont le naufrage en 1994 avait fait 852 morts ou disparus en mer Baltique, la pire catastrophe maritime civile en Europe.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a reçu vendredi à la Maison Blanche les deux astronautes de la mission Apollo 11 encore en vie, Buzz Aldrin et Michael Collins, à la veille du 50e anniversaire du premier alunissage d’êtres humains.

 

VENISE (Italie) – Un couple de touristes allemands surpris vendredi à Venise en train de se préparer un café sur un réchaud au pied du Pont du Rialto a écopé d’une amende de 950 euros et a été invité à quitter la ville.

 

(AFP)

 

 

Burkina: «Le Haut conseil du dialogue social n’est pas aux mains des décideurs» (Responsable)

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 Burkina: «Le Haut conseil du dialogue social n’est pas aux mains des décideurs» (Responsable)

Ouagadougou, 19 juil. 2019 (AIB) – Le président du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Jean Marc Palm, a déclaré lundi, dans une interview accordée aux Editions Sidwaya, que son institution n’est pas aux mains des décideurs parce que selon lui, elle n’a pas vocation à avoir des positions partisanes compte tenu de ses composantes.

«Nous ne pouvons pas prendre position pour le gouvernement, ni pour le patronat, ni pour les travailleurs. Nous travaillons dans l’intérêt supérieur de la nation», a indiqué le président du HCDS, Jean Marc Palm dans  une interview réalisée par Sidwaya.

Selon M. Palm, le rôle du Haut conseil du dialogue social est de faciliter les discussions entre les différentes parties, afin d’aboutir à des décisions consensuelles.

Dans son entretien avec le journal d’Etat, il a confié que le président du Faso, le Premier ministre ou n’importe quel ministre peut saisir son institution en cas de problème.

«Nous pouvons aussi nous autosaisir d’une question. Nous pouvons même être saisi par un syndicat ou par une administration qui a des problèmes», a-t-il affirmé dans l’interview en expliquant que cela a été le cas, avec la poste Burkina où le DG a saisi le HCDS.

Et de préciser : «Nous travaillons avec des organisations et non des individus. Le travailleur qui n’est pas affilié à un syndicat va chez le médiateur du Faso».

Pour lui, dans une situation où les protagonistes sont intransigeants, le rôle du HCDS consiste à calmer les esprits  en attendant de trouver  une solution au problème posé.

Il a, par ailleurs, expliqué que la trêve sociale, contrairement à ce que les gens pensent, ne se décrète pas et ne s’impose pas.

«C’est un processus qu’on conduit, qui se négocie avec des engagements de part et d’autre. Les différentes parties prennent l’engagement, et c’est ensemble qu’on détermine la période et le contenu de la trêve», a-t-il poursuivi.

En rappel, le Haut conseil pour le dialogue social (HCDS) a été institué par décret le 5 mai 2017 avec  pour mission d’instaurer une culture du dialogue social au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

FO/no/ak

 

Energies renouvelables/ROGEP : La BOAD précisent les conditions d’octroi de ses financements

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Energies renouvelables/ROGEP : La BOAD précisent les conditions d’octroi de ses financements

Lomé, 19 juillet 2019 (AIB)-La BOAD a précisé vendredi, ses conditions d’octroi de crédits (140 millions de dollars) et de financement des pertes (67,2 millions de dollars) qui pourraient être enregistrées par ses partenaires, dans le cadre de la mise en œuvre du projet régional d’électrification hors réseau (ROGEP) de la CEDEAO.  

La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a bénéficié de la Banque mondiale, d’un fond de 140 millions de dollars US pour  la mise en œuvre du projet régional d’électrification hors réseau (ROGEP), piloté par le Centre de la CEDEAO pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (ECREEE).

La BOAD va rétrocéder ce montant aux banques commerciales qui le prêteront aux entreprises d’énergies renouvelables pour qu’elles proposent à leur tour, des solutions et des crédits avantageux  à leurs clients.

Ce sont les explications données le vendredi 19 juillet 2019 par le Directeur adjoint des entreprises et institutions financières de la BOAD, Toussaint Badolo, lors des activités entrant dans le cadre du lancement de la phase opérationnelle du ROGEP.

M. Badolo a ajouté que la BOAD pourrait également financer directement des clients recherchant des solutions industrielles telle que l’irrigation solaire à grande échelle.

L’expert a relevé que les entreprises ou les particuliers qui profiteront des prêts, devront respecter les normes environnementales, exigées par la Banque mondiale.

Il a aussi appelé au respect des engagements pour permettre à son institution, de refinancer d’autres bénéficiaires.

En dehors des prêts, la BOAD s’est engagée à couvrir partiellement (entre 50 et 80%), soit un montant total de 67, 2 millions de dollars, les pertes que ses partenaires viendront à subir dans le déploiement des solutions énergétiques.

Toutefois, selon Toussaint Badolo, cette couverture doit être avalisée par un cabinet d’experts qui s’assurera  que le défaut technique est intervenu malgré le respect des  protocoles.

Comme la BOAD, la Société financière internationale, représentée par  Adel Meer, a débloqué 400 millions de dollars pour garantir à hauteur maximale de 50%, les petits prêts allant de 5mille et 1 million de dollars.

M. Meer a précisé qu’il ne s’agira pas de mettre à la disposition des banques commerciales, de l’argent en espèces, mais de constituer en leur sein, des fonds de garantie contre les éventuelles futures pertes entrant dans le cadre de la mise en œuvre du ROGEP.

Agence d’information du Burkina

Tilado Apollinaire ABGA, Lomé, Togo.

 

 

 

 

 

 

Décès de détenus et football à la une des quotidiens burkinabè

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Décès de détenus et football à la une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 19 juil. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent l’actualité relative au sport, notamment la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) dont la finale de la 32e édition se joue ce soir, sans oublier de revenir sur la mort, en début de semaine, de onze détenus dans les locaux de l’Unité anti-drogue à Ouagadougou.

«Décès de détenus à l’Unité antidrogue : C’est inacceptable», affiche en première page le quotidien public Sidwaya citant ainsi, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré qui s’est prononcé sur le sujet, en marge d’une cérémonie, la veille.

Le journal rapporte que le chef de l’Etat burkinabè, à l’occasion de la cérémonie officielle de sortie de promotion à l’Académie de police, hier jeudi, a évoqué les sanctions prises à l’encontre des certains responsables de la police à la suite du décès de onze détenus dans les locaux de l’Unité anti-drogue.

De son côté, Le Pays (privé) évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Pot-pourri’’, sous le titre : «Drame dans les locaux de l’unité anti-drogue : la directrice de la Police judiciaire limogée».

Et L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, à travers sa ‘’Lettre pour Laye’’, croit savoir qu’«au regard de la gravité de la situation, des têtes ont commencé à tomber».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre journal privé, fait remarquer suite à ce drame survenu le lundi 15 juillet dernier, «le ministre Ousséni Compaoré serre la vis».

En sport, le même journal informe que pour les éliminatoires de la 33e Coupe d’Afrique des nations (CAN),  prévue en 2021 au Cameroun, le Burkina Faso est logé dans la poule B, en compagnie de l’Ouganda, le Malawi, le Soudan du Sud ou les Iles Seychelles.

Quant à Sidwaya, il parle de la 32e CAN qui prend fin aujourd’hui  en Egypte avec le match qui va opposer le Sénégal à l’Algérie, soulignant «une finale épique ce soir au Caire».

A son tour, Le Pays, dans son éditorial ‘’Dialogue intérieur’’, titre : «Finale de CAN Egypte 2019 : Dakar, Alger et Paris retiennent leur souffle».

L’Observateur Paalga, rapporte qu’à la veille de ce choc entre Les Lions de la Téranga du Sénégal et Les Fennecs de l’Algérie «et à mille lieues du stade international du Caire, le match a déjà commencé à Ouagadougou, entre supporters des deux camps».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 19 JUILLET

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 19 JUILLET

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont annoncé avoir abattu jeudi un drone iranien qui s’était approché d’un navire américain dans le détroit d’Ormuz, dernier incident en date dans une région sous haute tension depuis plus de deux mois.

 

TEHERAN – L’Iran a annoncé jeudi détenir « un tanker étranger » et son équipage soupçonnés de se livrer à de la « contrebande » de carburant dans le Golfe, après une succession d’incidents impliquant des pétroliers dans cette région sous haute tension depuis plus de deux mois.

 

KHARTOUM – Des milliers de Soudanais se sont rassemblés jeudi à Khartoum pour rendre hommage aux dizaines de manifestants tués dans la répression du mouvement de contestation déclenché il y a sept mois au Soudan et qui a poussé au départ du président Omar el-Béchir.

 

WASHINGTON – Des documents judiciaires rendus publics jeudi lient Donald Trump aux efforts déployés pendant la campagne présidentielle de 2016 pour acheter le silence de deux femmes qui menaçaient de révéler d’anciennes liaisons présumées.

 

MONTREAL – Le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le président du Conseil européen Donald Tusk ont dénoncé jeudi les propos incendiaires de Donald Trump à l’endroit de quatre élues démocrates issues de minorités, les qualifiant d' »inacceptables » sans cependant nommer le président américain.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a affirmé jeudi qu’il désapprouvait les slogans scandés la veille lors de son meeting de campagne, où la foule avait crié « Renvoyez-la! » à l’évocation d’Ilhan Omar, fille de réfugiés somaliens élue au Congrès en 2018. « Je suis convaincue que c’est un fasciste », a déclaré la parlementaire démocrate.

 

CHANTILLY (France) – Les ministres des Finances des pays du G7 ont fait un pas « important » vers un accord mondial sur la taxation du numérique lors de leur réunion à Chantilly, au nord de Paris, malgré les tensions entre les Etats-Unis et la France.

 

TEHERAN – Le vice-président américain Mike Pence a demandé jeudi à l’Arabie saoudite de libérer le blogueur Raef Badaoui, dans une rare prise de distance de l’administration Trump à l’égard de cet allié stratégique.

 

SALE (Maroc) – Un tribunal antiterroriste marocain a condamné jeudi à la peine de mort trois hommes pour l’assassinat de deux touristes scandinaves décapitées en décembre dans le royaume au nom du groupe Etat islamique (EI).

 

PARIS – La mairie de Paris a assuré jeudi qu’il n’y avait « aucun risque pour la santé » des enfants dans les écoles autour de Notre-Dame de Paris, démentant des informations du site Mediapart selon lesquelles une concentration dangereuse de plomb y avait été relevée après l’incendie de la cathédrale.

 

GOMA (RD Congo) – La mobilisation contre Ebola se poursuit en République démocratique du Congo où le ministre de la Santé a mis en garde les hommes d’Eglise et les ONG au lendemain de la décision de l’Organisation mondiale de la santé d’élever la fièvre hémorragique au rang d' »urgence de santé publique de portée internationale ».

 

AGRIGENTE (Italie) – Carola Rackete, la capitaine du Sea-Watch 3 poursuivie pour avoir accosté de force en vue de faire débarquer des migrants dans le sud de l’Italie, a appelé jeudi l’UE à se mobiliser pour éviter que de telles affaires ne se reproduisent.

 

TOKYO – Trente-trois personnes ont péri jeudi au Japon dans l’incendie, vraisemblablement d’origine criminelle, qui a ravagé un studio d’animation. Le drame est survenu dans la matinée dans un quartier résidentiel de Kyoto, dans l’ouest du Japon.

 

CARACAS – Les délégations du gouvernement de Nicolas Maduro et de l’opposition vénézuélienne ont annoncé jeudi qu’elles progressaient dans leurs pourparlers à La Barbade visant à résoudre la crise politique au Venezuela.

 

BUENOS AIRES – L’Argentine a gelé jeudi les avoirs du mouvement chiite libanais Hezbollah, soupçonné dans l’attentat à la bombe commis il y a exactement 25 ans à Buenos Aires contre la mutuelle juive argentine Amia, qui avait fait 85 morts.

 

ANKARA – La Turquie a lancé jeudi son opération aérienne « la plus étendue » contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) en Irak en réponse à l’attaque qui a causé la mort d’un diplomate turc la veille à Erbil, a annoncé le ministre de la Défense Hulusi Akar.

 

NEW YORK – La populaire application russe FaceApp, qui permet en quelques clics de se voir vieilli, suscite des mises en garde de responsables politiques aux Etats-Unis, un sénateur appelant même la police à enquêter sur les « risques pour la sécurité nationale et la vie privée ».

 

LONDRES – Le Royaume-Uni devrait entrer en récession en cas de Brexit sans accord, a annoncé l’Office de Responsabilité Budgétaire (OBR) dans des prévisions économiques publiées jeudi.

 

PARIS – La tenue d’un éventuel procès dans le dossier du rachat controversé de la société minière canadienne Uramin par le français Areva est encore repoussée, après de nouvelles inculpations, notamment de l’ex-patronne du géant nucléaire, Anne Lauvergeon.

 

OTTAWA – Le ministère canadien de la Défense a annoncé jeudi un accord amiable pour indemniser des victimes d’agressions sexuelles alors qu’elles servaient dans l’armée ou pour ce ministère.cri

 

STOCKHOLM – Ses déboires ont mis en émoi la communauté du hip-hop: le rappeur américain ASAP Rocky, soupçonné d’agression après une rixe en Suède, pourrait être formellement mis en accusation vendredi en vue de son procès pour violences.

(AFP)

Accès à l’électricité :  »les Ivoiriens sont gâtés »,  Edi Boraud

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Accès à l’électricité :  »les Ivoiriens sont gâtés »,  Edi Boraud

Lomé, 18 juillet 2019 (AIB)-En matière d’accès à l’énergie classique, «les Ivoiriens sont un peu (comme) des enfants gâtés», à telle enseigne qu’il «très difficile» pour les promoteurs d’énergies renouvelables de développer leurs activités, a affirmé jeudi, Edi Boraud, un des acteurs clé du domaine en Côte d’Ivoire.

«La Côte d’Ivoire présente tout un autre visage que les autres (pays de la sous région, ndlr). Sans me verser dans l’autosatisfaction, je pourrais dire que les Ivoiriens, c’est un peu les enfants gâtés de l’électricité, de sorte qu’il est très difficile pour nous de développer nos activités», a déclaré Edi Boraud.

«Malgré que le prix du kwh coûte 68FCFA (tarif domestique), les gens se plaignent. Lorsque vous vous engagez à leur dire que nous avons l’électricité la moins chère, on vous traite d’être acheté  par l’Etat», a ajouté le président-fondateur de l’Association ivoirienne des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (AIENR).

Il s’exprimait jeudi à Lomé, en marge du lancement par  le Centre de la CEDEAO pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (ECREEE), de la phase opérationnelle du projet ROGEP, visant à faciliter l’accès aux énergies renouvelables dans 19 pays d’Afrique occidentale et centrale.

«Compte tenu du fait que l’Etat avait beaucoup investi (depuis l’indépendance en 1960),  de nombreux villages ivoiriens sont électrifiés, de sorte que le solaire est considéré comme une solution de préélectrification en Côte d’Ivoire. C’est vraiment un obstacle pour nous», a expliqué Edi Boraud.

Et de poursuivre : «Quand vous arrivez chez un client, vous lui faites un devis d’installation (d’énergie solaire), il ne vous prend plus au téléphone. C’est une réalité».

«Vous souffrez de votre aisance électrique, quelle peut bien être la solution?», lui a lancé avec sourire  le modérateur du panel, Dr Bruno Korgo, Directeur général des énergies renouvelables du Burkina Faso.

Selon Edi Boraud, l’engagement du gouvernement ivoirien lors du sommet mondial de l’environnement à Paris (COP 21) d’augmenter d’ici à 2030, la part contributive des énergies renouvelables à 42% (y compris grande hydraulique)  et à 16% (hors hydraulique),  est «une aubaine» pour les acteurs.

M. Boraud s’est aussi réjoui de l’adoption par la ROGEP de normes communes pour la fourniture des équipements, car selon lui, cela permettra à la Côte d’Ivoire de rattraper son retard.

Il a souhaité également un meilleur accès aux financements et une sensibilisation des populations sur l’importance des énergies renouvelables.

Edi Boraud a remercié le ministre ivoirien du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables Abdoudramane Cissé pour la confiance placée dans le secteur privé pour le devéloppement des énergies propres en Côte d’Ivoire.

Il a salué la création du cadre permanent de concertation entre le ministère en charge de l’Energie et le secteur privé, à l’instar d’autres pays.

Notons que pour le panel, M. Boraud avait à ses côtés, Aïchatou Ali Mahamane de OOLU Solar/Niger ; Cissé Aïcha Touré de la Banque nationale du développement agricole (BNDA au Mali) ; Leah Fatmatta de l’Association sierra-léonaise des énergies renouvelables et Abdoulaye Bâ de l’association des professionnels des énergies renouvelables de l’espace CEDEAO.

Agence d’information du Burkina

Tilado Apollinaire ABGA, Lomé (Togo).

Photo: ECREEE

 

 

 

 

Galian 2019: Le journaliste-lauréat Hugues Richard Sama invite ses confrères à cultiver l’excellence

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Galian 2019: Le journaliste-lauréat Hugues Richard Sama invite ses confrères à cultiver l’excellence

Ouagadougou, 18 juil. 2019 (AIB) – Le lauréat du prix du super Galian depuis la nuit de récompense des journalistes qui s’est déroulée le 11 mai dernier, Hugues Richard Sama, a invité jeudi, les femmes et hommes de média à s’investir plus dans le métier afin de cultiver l’excellence et de produire des œuvres de qualité.

«A partir du moment où vous choisissez délibérément un métier, il n’y a pas de raison qu’on ne se donne pas à fond, dans notre tâche. Je les invite à toujours cultiver l’excellence au quotidien», a signifié le super Galian, Hugues Richard Sama.

Hugues Richard Sama qui s’exprimait jeudi, lors de la remise des clefs de sa villa, promise par la société immobilière espagnole (PNBF) à la 22e édition des prix Galian, a encouragé ses confrères à participer aux compétitions.

«Je sais que beaucoup de confrères, pour une raison ou une autre, refusent de participer à cette compétition-là. Je les invite plutôt à faire le pas, à produire tout au long de l’année des œuvres de qualité parce que ça nous coute rien», a-t- il indiqué.

M. Sama s’est réjoui d’avoir reçu les clefs de sa villa, car pour lui, le logement demeure un casse-tête pour le journaliste burkinabè.

«C’est évidemment un sentiment de joie d’avoir enfin un chez soi. Vous savez que la question de logement n’est pas une question aisée au Burkina, surtout pour les journalistes, il ne faut pas se voiler la face.  Et en si peu de temps, je suis parvenu à avoir ma propre maison, c’est quelque chose d’important pour une vie», a-t- il ajouté.

Pour le Fondateur de la société immobilière, Mikel Ortiz, la remise de cette villa au lauréat du super Galian, témoigne l’engagement de sa structure à accompagner le gouvernement burkinabè dans sa politique de logement.

«C’est une villa d’une superficie de 90m².  Comme vous le voyez, il y a de l’énergie solaire un peu partout, deux chambres salon. Je suis absolument convaincu qu’en terme de qualité, cette villa va satisfaire monsieur Sama et sa famille», a expliqué M. Ortiz.

A l’en croire, sa structure réaffirme son engagement à soutenir les journalistes  pour les éditions à venir.

En rappel, Hugues Richard Sama a été lauréat du super Galian, le 11 mai 2019 remportant la somme de 3 millions de  FCFA et une villa d’une valeur de 20 millions de FCFA construite sur une parcelle de 204 m2 et offerte par la société immobilière espagnole PNBF.

Agence d’information du Burkina

ADI-AD-MW/no/ak

Crédit photo Burkina24.com

 

Finale CAN 2019 : Mahrez-Mané, un duel entre deux géants de la Premier League

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Finale CAN 2019 : Mahrez-Mané, un duel entre deux géants de la Premier League

Ouagadougou, 18 juil. 2019 (AIB) – La finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2019) qui oppose vendredi soir au stade international du Caire (Egypte), le Sénégal à l’Algérie annonce un duel de cadors de la Premier League entre le Sénégalais Sadio Mané (Liverpool) et l’Algérien Riyad  Mahrez (Manchester City).

Si les Mahrez et Mané ont été brillants au cours de leur carrière en club, Sadio Mané et Riyad Mahrez font face à leur destin pour cette finale de la Coupe d’Afrique des Nations en Égypte.

Même s’ils ont tous les deux marqué trois buts dans le tournoi, le coup franc salvateur de Mahrez face au Nigeria en demi-finale (2-1) a été l’un des moments les plus forts de cette CAN 2019. L’ancien joueur de Leicester a pris ses responsabilités à la toute fin du temps additionnel pour offrir à son pays une première finale depuis 29 ans.

Offensivement, le Fennec forme un trio efficace et complémentaire avec Bellaïli et Bounedjah. Sur le plan défensif, il peut encore fournir plus d’efforts surtout qu’Atal (clavicule touchée) sera forfait pour cette finale et que Zeffane aura bien besoin d’aide dans le couloir droit.

Pour Mané, il y a eu moins de coups d’éclats mais son but face à l’Ouganda en 8e de finale a été crucial pour qualifier les siens. Moins rayonnant qu’en club, notamment en Ligue des champions où il a été très performant au cours de la saison écoulée, Mané reste très important pour les Lions de la Téranga à travers son activité et son sens du replacement.

Par rapport aux attentes et surtout sa réussite en club, Sadio Mané peut faire mieux. Cependant l’ailier passé par Metz reste un joueur de grand rendez-vous et cette finale lui correspond bien. Sénégal-Algérie, un rendez avec deux équipes de style différents à ne pas manquer. Des Lions plutôt physiques face à des Fennecs techniquement en place.

Cissé-Belmadi, retrouvailles entre  amis de longues dates

Avant de s’affronter pour la finale, l’entraineur des Lions du Sénégal Aliou Cissé et celui des Fennecs d’Algérie Djamel Belmadi, deux amis qui ont presque eu un parcourt similaires, se sont « trop » respectés en conférence de presse d’avant-match.

Le Sénégal est à la recherche de son premier titre continental de l’histoire pendant que l’Algérie jouera pour un second sacre.

« Jouer cette finale contre mon ami Cissé, c’est extraordinaire… », s’est courtoisement adressé Djamel Belmadi à Aliou Cissé sans effusions. Alors que se profile une finale de la CAN 2019 entre le Sénégal et l’Algérie, la déclaration du sélectionneur des Fennecs Djamel Belmadi, en conférence de presse, a du coup nettement tranché avec les habitudes de l’exercice.

Cet « ami Cissé », c’est Aliou, son homologue sénégalais contre qui il disputera la suprématie continentale. Et même le sélectionneur des Lions, pourtant pas non plus spécialiste des grands déballages, y est allé de son petit hommage : « Que ce soit Djamel et moi, c’est une fierté… », a-t-il répondu lorsque qu’un journaliste lui a demandé d’évoquer le coach adverse.

Car Cissé-Belmadi, c’est tout sauf un coup d’un soir. La belle histoire de cette édition 2019 de la Coupe d’Afrique des nations dure depuis un moment : deux amoureux du football qui, après les centres de formation puis les pelouses de Ligue 1, croisent à nouveau le fer depuis les bancs de touche de leurs sélections respectives.

« Djamel et moi, on se connait depuis très longtemps, depuis nos années de formation, lui au PSG et moi à Lille. », s’est expliqué dans les médias, Aliou Cissé.

Le Nigeria a battu jeudi la Tunisie (1-0) lors du match de classement. C’est le Cameroun qui avait remporté la dernière édition de la CAN en 2017 devant l’Egypte pendant que le Burkina Faso remportait remportait la médaille de Bronze.
Agence d’information du Burkina
AS/ak

CAN 2021 : le Burkina Faso dans la poule B des éliminatoires

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CAN 2021 : le Burkina Faso dans la poule B des éliminatoires

Ouagadougou, 18 juil. 2019 (AIB) – Le Burkina Faso a été logé dans la poule B pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football « Cameroun 2021 » en compagnie du Malawi, de l’Ouganda et des Seychelles (ou du Soudan du sud), lors du tirage au sort effectué jeudi soir au Caire au siège de la CAF, en marge de la finale de la CAN 2019 dont la finale se dispute demain vendredi entre le Sénégal et l’Algérie, a-t-on appris de la faîtière du football africain.

Les Etalons seront face aux Cranes de l’Ouganda (les Grues), les Flammes du Malawi, les pirates des Seychelles ou les Faucons de Jediane du Soudan du sud (ces deux équipes les non bien classées comme les six autres disputeront un match d’appui en octobre prochain en aller et retour).

Après les préliminaires entre les 8 équipes, 4 seront retenues pour compléter les 48 autres déjà réparties dans les 12 poules pour les éliminatoires. Dans chaque poule, 2 équipes seront qualifiées pour la 33e édition au Cameroun en 2021.

Le Burkina Faso n’avait pas pu se qualifier pour la CAN 2019 dans une poule où il y avait la Mauritanie, de l’Angola, du Botswana.
Agence d’Information du Burkina (AIB)
as/

 

Secteur informel au Burkina : des échanges  pour une transition à  l’économie formelle

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Secteur informel au Burkina : des échanges  pour une transition à  l’économie formelle

Ouagadougou, 18 juil. 2019 (AIB) – La troisième édition du Forum national de l’économie informelle (FNEI), après huit années d’interruption, se tient du 18 juillet au 20 juillet dans la capitale avec la participation de plus d’un millier d’acteurs afin de réfléchir sur  la transition de l’économie informelle à celle formelle au Burkina Faso.

«C’est un insigne honneur pour moi de présider en ce jour solennel, la cérémonie d’ouverture de la 3eme édition du Forum national de l’économie informelle (FNEI) qui réunit plus d’un millier d’acteurs venus des treize régions de notre pays», a affirmé le Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré.

Le chef du gouvernement a rappelé  que les responsables d’associations du secteur informel ont sollicité en 2017, lors de la rencontre gouvernement-secteur privé, la reprise de ce cadre  de concertation et c’est ce qui justifie la tenue de cette édition de 2019.

M. Dabiré qui s’exprimait jeudi à Ouagadougou, au cours de la cérémonie d’ouverture de la troisième édition du FNEI 2019, a indiqué que ce rendez-vous constitue une opportunité de dialogue autour des préoccupations qui freinent l’essor du informel et sa transition vers le formel.

Il a précisé que selon les statistiques de l’enquête nationale sur l’emploi  réalisée en 2015  par l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD),  95,2 % des actifs  exercent leurs activités principales dans le secteur informel, contre 5% dans le formel dont  99,3% des actifs en milieu rural.

Christophe Marie Joseph Dabiré a signalé que la promotion des emplois décents et des entreprises au  sein de l’économie informelle apparaît  comme un défi majeur de développement  de son gouvernement aussi bien au niveau  régional que national.

D’après lui, le  forum placé sous le thème «quelles stratégies pour une formalisation plus accrue et une facilitation  des activités  des unités économiques informelles agricoles et non agricole» est évocateur et interpelle l’Etat à trouver les solutions idoines pour  le développement du secteur de l’entrepreneuriat.

Selon lui, le secteur informel est en passe de devenir la «clé de voute» de l’économie burkinabé, au regard de la population active qu’il mobilise et des revenus qu’il génère dans le pays.

Le chef de l’exécutif  burkinabé a, par ailleurs, signalé que le secteur fait face à de nombreux problèmes qui sont, entre autres, le  faible accès des crédits,  le manque d’encadrement, l’analphabétisme des agents qui ne favorisent pas l’expansion des activités des acteurs .

A l’écouter, le gouvernement travaille à apporter des réponses appropriées par l’élaboration des politiques nationales pour un mieux-être du secteur  au pays des Hommes intègres.

«J’invite donc l’ensemble des acteurs ici présents à une synergie d’actions et surtout à contribuer par un dialogue constructif à l’élaboration de la stratégie nationale de consolidation et d’appui à la formalisation des unités économiques informelles au Burkina Faso, de sorte à créer des emplois décents et productifs», a -t-il poursuivi.

Le représentant du ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, parrain de la cérémonie, Boubacar Traoré, a  souligné que  la rencontre constitue un cadre privilégié de dialogue entre le gouvernement et les acteurs du monde de l’entrepreneuriat.

  1. Traoré a signifié que l’économie informelle occupe plus de 70% des jeunes en milieu urbain et 25% en milieu rural et, par conséquent, crée  de la recherche et des emplois.

A l’en croire, les autorités veulent accompagner les jeunes pour  une  promotion de l’économie informelle  vers le formel, une meilleure contribution à  l’économie nationale et  à l’émergence d’un secteur moderne et au développement socio-économique du Burkina Faso.

Boubacar Traoré, par ailleurs secrétaire général du département en charge du Commerce, a mentionné que le forum demeure un lieu d’échanges aux solutions des différentes préoccupations des acteurs de l’économie informelle.

«Je salue la tenue de cette rencontre pour qu’ensemble nous puissions formuler des recommandations fortes capables de venir à bout des problèmes qui entravent la modernisation et la formalisation des unités économiques informelles agricoles et non agricoles», a-t-il indiqué.

Au Burkina Faso, l’économie informelle représente en moyenne 49,2%  du  Produit intérieur brut (PIB).

Agence d’information du Burkina

NO/ak

 

Le président de la FBF Sita Sangaré élu membre de la CAF

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Le président de la FBF Sita Sangaré élu membre de la CAF

Ouagadougou, 18 juil. 2019 (AIB) – Le président de la Fédération burkinabè de football (FBF) Sita Sangaré a été élu jeudi au Caire, membre du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) à l’Assemblée générale ordinaire de l’instance suprême du football africain, a-t-on appris de sources médiatiques.

Le président Sita Sangaré a été élu au titre de la zone UFOA (Union des fédérations ouest africaines) pour un mandat de 4 ans.

Suite à cette Assemblée générale le président Ahmad Ahmad aura comme 1er vice-président le Congolais Constant Omari, 2e vice-président le Marocain Faouzi Lekjaa et le 3e vice-président le Sud-africain Danny Jordan.

L’Ivoirien Didier Drogba et le Camerounais Samuel Eto’o Fils ont été nommés collaborateurs officiels du président de la CAF Ahmad Ahmad.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Décès de 11 détenus à l’Unité anti-drogue: La Directrice de la Police judiciaire suspendue

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Décès de 11 détenus à l’Unité anti-drogue: La Directrice de la Police judiciaire suspendue

Ouagadougou, 18 juil. 2019 (AIB) – La Directrice de la police judiciaire, Néné  Ami Ouédraogo/Traoré,   vient d’être suspendue de ses fonctions, «au titre de mesures conservatoires», suite  au  décès  en début de semaine, de onze personnes gardées à vue dans les locaux de l’Unité anti-drogue (UAD) de la Police nationale, a annoncé jeudi, un communiqué gouvernemental.

Le communiqué signé du ministre en charge de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, rappelle que suite au décès dans  la  nuit  du  14  au  15  juillet  2019 de  onze personnes interpellées et gardées-à-vue par l’Unité anti-drogue (UAD) de la Police nationale,  une enquête  a été  ouverte  par le Procureur du  Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou.

«Sans  préjudice  de  la  procédure  judiciaire  en  cours,  une enquête administrative  a  été  demandée», précise le ministre, ajoutant qu’elle (l’enquête) vise  à  déterminer  les potentiels disfonctionnements afin d’éviter dorénavant la survenue d’un tel drame.

«Au titre des mesures conservatoires, Madame le Commissaire de police  OUEDRAOGO/TRAORE  Néné  Ami,  Directrice  de  la  Police Judiciaire  est  suspendue  de  ses  fonctions  de  Directeur  de  la  Police Judiciaire», renseigne le communiqué gouvernemental.

Le même document fait observer que cette mesure s’ajoute à celles déjà prises portant  «relèvement  de  ses  fonctions  du  Commissaire  de  police  BELEM  W. Richard,  Chef  de  la  Division  Unité  Anti-Drogue  de  la  Police nationale»  et  «demandes  d’explication  adressées  aux  agents  de police  en service lors  de  ce  drame qui,  par  ailleurs,  ont  été  relevés  de  l’Unité  Anti-Drogue».

A travers l’écrit, l’exécutif burkinabè  présente  ses  condoléances  aux  familles  des victimes.

«Le  gouvernement,  dans  l’attente  des  conclusions  de  l’enquête judiciaire,  appliquera  toutes  les  décisions,  mesures  et recommandations  issues  de  l’enquête  administrative  avec  comme  seul objectif d’améliorer la qualité des services de police», conclut le communiqué.

Agence d’information du Burkina

AK/no

Photo d’archives juste pour illustrer

Transfert : Cédric Badolo en Slovaquie, Sansan Dah au Maroc, Mando de retour au bercail

FOOT-BUR-AFR-EUR-SPORT-TRANSFERTS

Transfert : Cédric Badolo en Slovaquie, Sansan Dah au Maroc, Mando de retour au bercail

Ouagadougou, 18 juil. 2019 (AIB) – Plusieurs mouvements de joueurs du Fasofoot ont alimenté le marché de transfert sur le plan national avec Cédric Badolo (Salitas FC) qui a paraphé un contrat en Slovaquie (D1), Hassami Sansan Dah (RCB) qui signe en D1 marocaine et Yacouba Mando de retour de la Guinée, qui a déposé ses valises à l’AS Douane.

Après un essai non concluant à Amiens (D2, France) le polyvalent joueur de Salitas FC Cédric Badolo a finalement signé au FK Pohronie (D1, Slovaquie) pendant que son coéquipier latéral droit Oula Abass Traoré est allé à Valencienne (D2, France) pour un test où les résultats sont toujours attendus. L’attaquant de Salitas FC Illias Sawadogo est également allé en test à Famaliaco (D1 portugaise).

Le meilleur buteur (15 but) du Fasofoot, Hassami Sansan Dah (RCB) a tapé dans l’œil du club marocain de première division de l’Olympique Khouribga. Il s’est engagé pour 3 saisons.

On assiste à l’arrivée à l’AS Douane, de l’attaquant du Horoya AC de Guinée Yacouba Mando meilleur joueur du Fasofoot en 2016 avec le RCK. Se sont également engagés dans le même club, Elisée To et Maxim Ouattara. Il y a également les arrivées de Sagne Hanaby Hadalou (Léopard de Saint Camille), Bassory Tanou et Alassane Belem (RCB) dans l’équipe.

Un nouveau visage dans le staff technique de l’AS Police pour la saison qui débute en milieu du mois d’Août. Drissa Congo a fait son retour pour remplacer Drissa Ouédraogo. Il sera secondé par l’ancien coach de l’ASFA-Y, du Santos FC et de Bankuy Sport Souleymane Ouédraogo.

Le champion en titre Rahimo FC a enregistré les arrivées de Issouf Zonon, Ardjouma Ouattara (RCB), Ousmane Convolbo (EFO), Souleymane Sakandé (AS Douane) et Ayiki Chitou (USFA). Selon des sources proches du club, plusieurs autres arrivées sont prévues pour étoffer l’équipe dans tous les compartiments afin de mieux se défendre en Ligue des champions.

Le club qui représentera le Burkina Faso en Coupe de la Confédération Salitas FC s’est attaché des services de Sami Hien, Michel Batiobo (ASFB); Djakaridja Sangaré, Bénédo Ghislain Nikiéma (FAF); Sévérin Traoré (RCK), Ibrahim Barry (libre), Boris Junior Mandjui (WAC/Côté d’Ivoire) et Alain Boris Kouassi (MAJESTIC SC).

L’ASFB a pu enrôler Hamed Ouattara (JCB) et Dieudonné Traoré (RCB). Le Rail club du Kadiogo (RCK) s’attache des services du défenseur central de l’USO, Sékou Fofana et du latéral gauche de l’AS Douane Roufai Compaoré.

Les tigres de Diarradougou (RCB) enregistrent les arrivées de Hamed Blakis Ouattara de Sidi Cheick Mohamed Diawara (ASFB) et de Salifou Zougouri (USCO).

A l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO), le nouveau staff composé du duo Amadou Sampo et Drissa Ouédraogo sont entrain de s’activer pour mettre une équipe compétition en place afin d’aborder la nouvelle saison avec sérénité. Ali Lama Zampaligré en est l’entraineur des gardiens de but.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Le syndicat des médias publics burkinabè exige l’application du protocole signé avec le gouvernement

Burkina-Société-Médias-Grève

Le syndicat des médias publics burkinabè exige l’application du protocole signé avec le gouvernement

Ouagadougou, 17 juil. 2019 (AIB) – Les agents des médias publics burkinabè, à l’appel du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC), ont observé une journée de grève mercredi, pour exiger l’application du protocole d’accord signé avec le gouvernement en décembre 2016.

«Trop c’est trop ! Non à la roublardise du gouvernement ! Non au manque de volonté affiché du gouvernement ! Non aux manœuvres dilatoires ! Non au mépris ! Non aux études et réflexions interminables!», ont scandé les journalistes et autres agents des médias publics.

Ils ont tenu leur piquet de grève, mercredi,  à la devanture de la télévision nationale, afin d’exiger l’application de leur plateforme revendicative.

La grève de 24 h du mercredi fait suite au sit-in de 48h,  les 12 et 13 juin derniers pour exiger du gouvernement l’accomplissement de leur plateforme revendicative notamment l’érection des Editions Sidwaya et de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) en sociétés d’Etat.

Selon le porte-parole du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC), Paré Rufin, le gouvernement se doit de prendre des mesures immédiates pour la satisfaction de leur plateforme.

Il indique que ladite plateforme comporte entre  autres points, «la mutation diligente et sans condition des Editions Sidwaya et de la RTB en Société d’Etat avec l’ensemble du personnel telle que recommandée par la commission mixte» et «le versement intégral de la taxe du soutien au développement des activités audiovisuelles de l’Etat aux  médias publics, conformément à la loi sur l’audiovisuel».

Paré Rufin a signifié que leur lutte est juste et noble d’autant plus que c’est une loi qui a été votée, alors que, poursuit-il, si les lois sont votées, c’est pour qu’elles soient effectivement appliquées.

«S’il n’y a pas de suite favorable, le syndicat se donne tous les moyens légaux pour donner la satisfaction à la plateforme», prévient le responsable syndical.

Agence d’information du Burkina

AD-MW-ADI/ak

 

Avec le ROGEP, la CEDEAO compte améliorer l’accès aux énergies renouvelables dans 19 pays

Burkina-Afrique-Energie

Avec le ROGEP, la CEDEAO compte améliorer l’accès aux énergies renouvelables dans 19 pays

Lomé, 18 juillet 2019 (AIB) – Le Centre de la CEDEAO pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (ECREEE) a lancé jeudi, la phase opérationnelle du Projet régional d’électrification hors réseau (ROGEP) qui compte améliorer l’accès aux énergies durables  dans 19 pays d’Afrique occidentale et centrale.

Le Projet régional d’électrification hors réseau (ROGEP) compte améliorer l’accès aux énergies renouvelables dans 19 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre où près de 30% des populations sont exclues de la fourniture publique d’énergie, a affirmé Mahama Kappiah.

Le secrétaire exécutif du Centre de la CEDEAO pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (ECREEE) s’exprimait jeudi à Lomé, lors du lancement de la phase opérationnelle du ROGEP.

Il a annoncé que des projets pilotes sont en cours au Niger et au Nigéria, en vue de l’électrification solaire des centres de santé et des établissements scolaires.

Selon M. Kappiah, le projet vise également a réduire la pauvreté par la créations d’emplois et à préserver l’environnement en diminuant, entre autres, la coupe abusive du bois et l’émission des gaz à effet de serre.

Le Directeur des Energies renouvelables et efficacité énergétique Dr Tchapo Akassewa Singo a précisé que l’initiative devrait permettre à la CEDEAO,  d’augmenter dans les pays concernés, la part des énergies renouvelables à 10% en 2020 et à 19% en 2030 dans le mix énergétique.

Notons que le ROGEP est soutenu par des partenaires au nombre desquels, la Banque mondiale, le Fonds des technologies propres, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).

La représentante résidente de la Banque mondiale au Togo Hawa Wague a indiqué que le projet prend en compte trois paramètres.

Il s’agit de l’expertise technologique afin de mettre en place des moyens innovants de paiement, du soutien aux institutions financières pour disponibliser des crédits de consommation et l’engagement des décideurs politiques.

Elle a rappelé  que son institution a apporté en avril 2018, un appui de 150 millions de dollars au ROGEP.

Le représentant de la BOAD, Christophe Aguessy a invité les institutions financières à s’approcher de sa structure pour bénéficier de fonds qu’elles mettront à la disposition des consommateurs.

Le ROGEP couvre les 15 pays membres de la CEDEAO (Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée Conakry, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sierra Leone, Sénégal et Togo), en plus du Cameroun, de la Centrafrique, du Tchad et de la Mauritanie.

Agence d’information du Burkina

Tilado Apollinaire ABGA, Lomé (Togo)

 

 

 

 

 

 

 

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