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Aristide Bancé arrête avec les Etalons

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Aristide Bancé arrête avec les Etalons

Ouagadougou, 21 juil. 2020 (AIB) – L’attaquant des Etalons du Burkina Faso Aristide Bancé a annoncé mardi sur sa page facebook qu’il met fin à sa carrière internationale avec les Etalons.

Le buteur de l’équipe nationale burkinabè Aristide Bancé dit avoir annoncé sa retraite pendant qu’il a été reçu en audience par le « premier capitaine de l’équipe nationale, les Etalons, Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso ».

« J’ai aussi profité de ces instants pour lui annoncer officiellement, mon intention de mettre fin à ma carrière internationale, la fin de mon aventure avec les Etalons du Burkina et lui remettre définitivement mon numéro porte-bonheur « 15 » », a précisé Aristide Bancé sur sa page officielle.

Il a ajouté que « c’était une fierté pour moi de porter les couleurs de l’équipe nationale. Nous avons passé de rudes comme de bons moments. Nous avons vibré ensemble deux (2) belles CAN, celle de 2013 et de 2017 couronnées par 2 médailles : l’argent et le bronze. Des moments qui resteront à jamais les meilleurs de ma vie ».

Aristide Bancé (36 ans) a été sélectionné 10 fois en équipe nationale junior (2003-2004) avec 3 buts et 79 fois avec l’équipe fanion pour 24 buts (2003-2019). Actuellement sociétaire de Horoya AC de Guinée, « le Big » (comme l’appellent ses fans) a connu 22 clubs de sa carrière à travers le monde.

Il a tenu à témoigner toute sa reconnaissance au ministre des sports et des loisirs, au président de la fédération Burkinabè de football, à sa famille, à ses coéquipiers, à ses fans « pour m’avoir rendu grand ».

« Nous nous reverrons certainement sous un autre « angle footballistique » dans les années à venir et pour cela j’aurai besoin de beaucoup de concentration et de vos prières. En attendant je vais me consacrer avec mon club Horaya avec qui j’ai de beaux projets », a-t-il conclut.

Bancé est le 2e joueur de la génération dorée des Etalons à avoir mis fin à sa carrière internationale après Jonathan Pitroipa, en 2019.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

 

Politique, justice et sport dominent la une des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Politique, justice et sport dominent la une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 21 juillet 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè lus par l’AIB ce mardi évoquent des sujets liés à la justice et au sport, sans oublier la politique.

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique’’, le quotidien privé Le Pays donne la parole à Kadré Désiré Ouédraogo (KDO), candidat à la présidentielle du 22 novembre prochain pour le compte du mouvement «Agir ensemble».

L’interviewé déclare à la Une du journal : «Tous les gouvernements font des routes et des écoles. La vraie question est de savoir si le pays va bien et est bien gouverné».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya informe que le vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), Achille Tapsoba, était face à la presse dans la matinée du lundi 20 juillet à Ouagadougou, pour annoncer l’investiture de leur président à la présidentielle de novembre.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés annonce que le week-end écoulé, Mahamadi Lamine Kouanda du CDP, à travers la presse, «a affiché sans ambages sa candidature  à la magistrature suprême en novembre prochain».

Le journal met en exergue les propos de Achille Tapsoba qui dit que «la candidature de Kouanda, (est) une imposture».

De son côté, Aujourd’hui au Faso reprend également la déclaration de M. Tapsoba qui fait observer que «la fonction de président du Faso est tellement de haut niveau qu’on ne peut pas plaisanter avec».

Le même journal aborde la 19e conférence ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement du Comité inter-État de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), tenue la veille par vidéoconférence.

A ce sujet, Sidwaya arbore: «CILSS: Idriss Déby, président en exercice», là où Aujourd’hui au Faso mentionne: «Le Tchad assure désormais la présidence».

L’Observateur Paalga revient sur les élections à la Fédération burkinabè de football (FBF), soulignant que «5 candidats dénoncent des dérives du bureau sortant».

«Election à la présidence de la FBF : cinq candidats dénoncent une +tentative de passation en force+», renchérit Le Pays, avant d’indiquer qu’à ce propos, la Coalition des cinq candidats à la présidence de la FBF a animé, hier lundi à Ouagadougou, une conférence de presse.

Dans ses ‘’Révélations’’, Le Pays titre : «Football : Le journaliste Lassina Sawadogo attrait en justice par le colonel Sita Sangaré (président sortant de la FBF, Ndlr)».

Toujours à propos de justice, Le Pays laisse lire : «Dossier Jean-Claude Bouda : Le REN-LAC (Réseau national de lutte anti-corruption, Ndlr) interpelle la justice».

Le confrère publie une déclaration signée du secrétariat exécutif du Réseau qui réclame le jugement de Jean-Claude Bouda, ex-ministre de la Défense, accusé de délit d’apparence, d’enrichissement illicite, de fausse déclaration d’intérêts et de patrimoine, etc.

Quant au journal Le Quotidien, il titre : «Affaire Jean-Claude Bouda : Le REN-LAC exige le jugement au fond».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MARDI 21 JUILLET 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MARDI 21 JUILLET 2020

 

BRUXELLES – Les 27 dirigeants européens paraissaient dans la nuit de lundi à mardi se rapprocher d’un accord sur le plan de relance post-coronavirus, après quatre jours d’un sommet marathon de l’UE et d’une bataille acharnée entre les pays « frugaux » et le couple franco-allemand.

 

BRUXELLES – Les dirigeants de l’UE ont trouvé un compromis sur le lien entre l’octroi de financements européens et le respect des principes démocratiques, ont annoncé mardi des sources diplomatiques, lors du sommet à Bruxelles sur le budget et le plan de relance post-coronavirus.

 

GENEVE – L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est déclarée lundi préoccupée par une accélération de l’épidémie de Covid-19 sur le continent africain, qui avait jusqu’à présent été relativement épargné.

 

RIO DE JANEIRO – Le Brésil a dépassé la barre des 80.000 morts du coronavirus après avoir enregistré lundi 632 décès supplémentaires au cours des dernières 24 heures, a annoncé le ministère de la Santé.

 

LA PAZ – La pandémie de coronavirus est « en escalade très rapide » à La Paz, la capitale de la Bolivie, et à Cochabamba, dans l’ouest du pays, ont annoncé lundi des responsables sanitaires.

 

LOS ANGELES – Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés à Los Angeles a atteint un nouveau record ce week-end, les autorités sanitaires de la mégalopole s’inquiétant particulièrement du taux d’infection élevé des jeunes adultes.

 

En Floride, autre foyer de l’épidémie sur le sol américain, la crise sanitaire continue de s’aggraver.

 

PARIS – La course au vaccin contre le Covid-19 avance, avec les résultats lundi d’essais cliniques encore préliminaires mais encourageants sur deux projets, un britannique et un chinois, qui génèrent « une forte réponse immunitaire » et sont bien tolérés par les patients.

 

PEKIN – La Chine a accusé lundi le chef de la diplomatie britannique de répandre des « calomnies » après ses propos dénonçant les « atteintes graves » aux droits de l’Homme contre la minorité musulmane ouïghoure au Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine.

 

LONDRES – Le Royaume-Uni a annoncé lundi qu’il suspendait « immédiatement et pour une durée indéterminée » son traité d’extradition avec Hong Kong, signant une nouvelle escalade dans les tensions avec la Chine depuis que celle-ci a imposé une loi de sécurité controversée dans cette ancienne colonie britannique.

 

KIEV – L’armée ukrainienne a entamé lundi des manoeuvres navales en mer Noire avec les Etats-Unis, auxquelles participent également d’autres pays de l’Otan, un moyen pour Kiev de montrer le soutien occidental sur fond de tensions persistantes avec Moscou.

 

PARIS – Les experts ont extrait lundi les données des boîtes noires du Boeing ukrainien abattu en janvier au-dessus de Téhéran, dans un laboratoire près de Paris, a annoncé le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français.

 

BUENOS AIRES – Les créanciers de l’Argentine ont rejeté la dernière offre du gouvernement argentin sur la restructuration de la dette du pays et ont présenté une contre-proposition. Le président argentin Alberto Fernandez a rétorqué qu’il était « impossible » de modifier l’offre de son gouvernement.

 

TEHERAN – L’Iran a exécuté lundi un homme jugé coupable d’espionnage de ses forces armées pour les Etats-Unis et Israël, et notamment sur les déplacements d’un général iranien tué plus tard par une frappe de drone, a annoncé la justice.

 

LE CAIRE – Les députés égyptiens ont approuvé lundi une possible intervention armée en Libye si les forces du gouvernement de Tripoli, soutenues par la Turquie, continuent leur avancée vers l’est du pays, a indiqué le Parlement.

 

RYAD – Le hajj, le grand pèlerinage auquel participeront cette année seulement un millier de fidèles en raison de la pandémie de nouveau coronavirus, débutera le 29 juillet, ont annoncé lundi les autorités saoudiennes.

 

KANO (Nigeria) – Des hommes armés ont tué 18 personnes lors d’un mariage dans l’Etat de Kaduna dans le nord du Nigeria, une région en proie à des violences, ont indiqué lundi des responsables locaux.

 

LAGOS – Des pirates ont enlevé 13 membres d’équipage ukrainiens et russes d’un navire pétrolier au large de la côte du Bénin en Afrique de l’Ouest, a annoncé lundi la compagnie grecque à laquelle le bateau appartient.

 

BAGDAD – Une Allemande a été enlevée lundi soir sur la corniche du Tigre dans le centre de Bagdad, à quelques mètres de son centre, Tarkib, connu pour soutenir et exposer de jeunes artistes, a indiqué à l’AFP une source de sécurité.

 

KABOUL – Un kamikaze a fait exploser lundi un camion rempli d’explosifs près d’un convoi militaire afghan à l’est de Kaboul, tuant huit soldats, a indiqué le ministère de la Défense. Il s’agit de la dernière attaque revendiquée par les talibans.

 

JERUSALEM – Le gouverneur palestinien de Jérusalem Adnane Gheith a été arrêté par la police israélienne et fait l’objet d’une enquête pour « terrorisme », a indiqué lundi son avocat à l’AFP.

 

LONDRES – L’actrice américaine Amber Heard a affirmé avoir eu peur que son ex-époux Johnny Depp ne la tue, dans un témoignage examiné lundi à Londres lors du procès intenté par la star de « Pirate des Caraïbes » au tabloïd The Sun.

 

WASHINGTON – La rappeuse américaine Nicki Minaj a annoncé lundi attendre son premier enfant, en publiant des photos sophistiquées d’elle et de son ventre arrondi sur son compte Instagram.

(afp)

Sécurité alimentaire: La mutualisation des efforts, indispensable à l’efficacité des interventions (président Kaboré)

Burkina-CILSS-Sommet

Sécurité alimentaire: La mutualisation des efforts, indispensable à l’efficacité des interventions (président Kaboré)

 Ouagadougou, 20 juillet 2020 (AIB) – Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a déclaré lundi que la mutualisation des efforts est «indispensable à l’efficacité» de leurs «interventions» dans la quête d’une sécurité alimentaire pour les populations du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest.

«La mutualisation des efforts et le rapprochement avec toutes les organisations régionales et sous régionales (CEDEAO, l’UEMOA et G5 Sahel) sont nécessaires et indispensables à l’efficacité de nos interventions stratégiques et politiques», a indiqué lundi à Ouagadougou, le président Kaboré.

Le chef de l’Etat burkinabè, président en exercice du Comité inter-État de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), s’exprimait lundi par visio-conférence à l’ouverture de la 19e Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’institution.

Une institution dont l’action, a-t-il affirmé, a toujours été «d’accompagner les pays et les populations du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest dans la quête d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable» ainsi que «la conservation et la protection» de leurs ressources naturelles.

La conférence se tient après une réunion des experts de l’institution, en décembre 2019 à Ouagadougou sur le dossier de la réforme du CILSS pour aboutir à un nouveau cadre institutionnel, organisationnel et un modèle financier pérenne.

Selon le président Kaboré, cette 19e conférence va examiner et entériner les résultats des travaux des experts sur la réforme institutionnelle du CILSS.

L’objectif, a-t-il indiqué, «est d’aboutir à (…) la rénovation de notre organisation afin de la rendre plus performante et efficace dans la réponse à apporter aux besoins de nos Etats et de leurs laborieuses populations».

«La prévention des nuisibles et autres prédateurs de cultures constitue un défi majeur dans notre quête d’une agriculture productive, résiliente et compétitive», a-t-il affirmé.

Le CILSS a été créé le 12 septembre 1973 à la suite des grandes sécheresses qui ont frappé le Sahel dans les années 70.

Il regroupe à ce jour, 13 Etats membres dont 4 Etats enclavés (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad).

La conférence des chefs d’Etats et de gouvernement est présidé depuis deux ans par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak 

 

Université Norbert Zongo : Les étudiants ne décolèrent pas malgré les assurances de l’administration

Université Norbert Zongo : Les étudiants ne décolèrent pas malgré les assurances de l’administration

Koudougou, 20 juillet 2020 (AIB) – Les étudiants de l’université Norbert Zongo de Koudougou ont jugé, lundi, que les assurances données lundi par l’administration sur la reprise normale des activités académiques, sont insuffisantes et visent surtout à entraver les grèves des 23 et 24 juillet.

 Les sessions de rattrapage reprendront, demain mardi 21 juillet, au sein du campus de Koudougou, du fait de la suspension du mot d’ordre de grève du Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC).

L’information a été donnée, ce lundi, au cours d’une rencontre entre le président de l’Université Norbert Zongo (UNZ), Pr Frédéric Ouattara et plus de 2 000 étudiants.

Les étudiants avaient, à deux reprises (30 juin et 9 juillet), manifesté pour réclamer la «reprise normale des activités académiques et pédagogiques », la construction d’infrastructures, le rétablissement de la double inscription, l’augmentation du nombre de plats au Restaurant universitaire (RU)…

Le président de l’UNZ a annoncé la reprogrammation des cours, des évaluations et des délibérations en souffrance.

«Les activités vont se poursuivre correctement», a-t-il affirmé.

Pour ce qui est des infrastructures, il a noté l’érection en cours, d’amphithéâtres, de laboratoires, d’une bibliothèque moderne, d’installations d’équipements solaires et l’installation d’une connexion internet haut débit…

Quant à la non limitation des intercalaires lors des évaluations, Pr Ouattara a indiqué qu’il s’agit d’une mesure visant à assainir le milieu, à rendre les diplômes crédibles, car de nombreux étudiants, dont des leaders syndicaux, s’en servent pour tricher.

Pr Frédéric Ouattara s’est gardé de réagir sur les questions relatives au RU et au FONER (Fonds national pour l’éducation et la recherche), parce que celles-ci ne relèvent pas de ses prérogatives.

Les étudiants ont jugé les réponses de l’administration «non-suffisantes».

Pour eux, il s’agit plus d’une initiative visant à ternir l’image des responsables syndicaux, de «diviser pour mieux régner» et surtout d’entraver les grèves des 23 et 24 juillet prochain.

«Les réponses qui nous ont été servies sont une insulte à notre égard. Il est temps qu’on prenne nos responsabilités», a lancé le président de la coalition des délégués élus, Justin Nébié, à l’assistance.

«Il est de mon devoir de vous informer. Chacun peut interpréter comme il veut. J’ai la conscience tranquille», a rétorqué le président de l’UNZ.

Pr Frédéric Ouattara a rassuré les uns et les autres que des efforts continus seront faits pour améliorer les conditions de vie et d’études au sein du campus.

Agence d’information du Burkina

Djakaridia SIRIBIE

 

Burkina : Des femmes journalistes se lancent dans l’investigation

Burkina-Medias-Femmes-Formation-Investigation

Burkina : Des femmes journalistes se lancent dans l’investigation

Ouagadougou, 21 juil. 2020 (AIB) – Quinze femmes journalistes du Burkina Faso ayant suivi une formation du 15 au 18 juillet 2020 à Koudougou en reporting basé sur les preuves et data journalisme, se sont engagées samedi, à produire des articles d’investigation sur des sujets en lien entre autres, avec les droits humains, les violences faites aux femmes et aux enfants.

Organisée par la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO), cette formation consiste à stimuler la production d’articles d’investigation chez ces femmes journalistes.

La formation qui découle d’un programme intitulé «autonomisation des femmes journalistes de l’Afrique de l’Ouest par le Data journalisme», selon le gestionnaire des programmes de la CENOZO Arnaud Ouédraogo, vise à «améliorer les conditions de vie des femmes et des minorités, à travers le renforcement des capacités journalistiques des femmes journalistes pour la réalisation d’enquêtes dénonçant les faits de violation des droits des femmes, des enfants et des personnes vivant avec un handicap».

Au-delà donc des fondamentaux du journalisme d’investigation et du data journalisme, les formateurs, Abdoulaye Tao et Gaston Sawadogo ont rencontré individuellement chaque participante pour échanger sur les sujet d’investigation soumis.

Les productions se réaliseront sous le mentorat de ces deux formateurs.

A l’issue de la formation, les participantes ont signé des contrats avec la CENOZO en vue de la production et de la publication des papiers d’investigation dans un délai d’au moins deux mois.

Abdoulaye Diallo, par ailleurs, trésorier général de la CENOZO, a confié que ces productions journalistiques feront l’objet de discussions et de débats autour de tables-rondes.

Ces tables–rondes qui constituent la deuxième phase de ce projet pilote se tiendront avec les Organisations de la société civile, des ONG et les partenaires du projet que sont Fondation for Just Society pour des plaidoyers et lobbying.

Agence d’information du Burkina

RS/ata/ak

 

Coronavirus : L’OCI souligne les efforts remarquables des pays islamiques

Coronavirus : L’OCI souligne les efforts remarquables des pays islamiques

 Djeddah, le 18 juillet 2020 (UNA)-Le Secrétaire Général de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), le Dr. Yousef A. Al-Othaimeen, a présidé une séance de travail sur le thème : « Les efforts remarquables des pays islamiques dans la confrontation avec la pandémie du nouveau Coronavirus».

Cette activité s’inscrit dans le cadre des réunions de la conférence de «la jurisprudence en temps de calamité : les corollaires de la jurisprudence de l’après-COVID-19 », organisées par visioconférence par la Ligue islamique mondiale et le Conseil de la Fatwa (jurisprudence) des Emirats arabes unis, les 18 et 19 juillet 2020.

A l’ouverture de la séance de travail, le Secrétaire Général s’est félicité des efforts déployés par les Etats membres de l’OCI, soulignant la coordination continue entre le Secrétariat Général de l’Organisation et les pays islamiques dans la lutte contre le nouveau Coronavirus, aux plans politique, sanitaire, économique, humanitaire, éducatif et culturel.

Il a également rappelé la décision pertinente et équilibrée prise par le Royaume d’Arabie Saoudite concernant le pèlerinage de cette année, en sauvegardant le maintien du rituel, tout en prenant compte de l’intégrité physique de l’ensemble des fidèles.

Ont pris également la parole lors de cette séance de travail, le responsable des Affaires exécutives au sein de la Ligue islamique mondiale, le Pr. Abdulrahman bin Mohammed Al-Matar, et le président du Croissant-Rouge des Émirats Arabes Unis, le Dr. Hamdan Musalam AL-MAZROUEI.

Il convient de rappeler que l’Académie internationale du Fiqht islamique, un des organes subsidiaires de l’Organisation de la Coopération Islamique, a organisé, au cours du mois d’avril 2020, un symposium médico-jurisprudentiel consacré à la pandémie du COVID-19 ainsi qu’à ses remèdes médicaux et aux préceptes charaïques qui les régissent.

Une série de recommandations fondées sur les dispositions jurisprudentielles applicables en temps de crise, tout en mettant l’accent sur l’importance du rôle des dirigeants du culte dans l’approfondissement de la prise de conscience de la société face au péril de la pandémie, ont été adoptées.

UNA

Burkina/Présidentielle : Mahamadi Kouanda peut être candidat mais pas celui du CDP, selon Achille Tapsoba

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Burkina/Présidentielle : Mahamadi Kouanda peut être candidat mais pas celui du CDP, selon Achille Tapsoba

Ouagadougou, 20 juill. 2020(AIB)-Le vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, Opposition), Achille Tapsoba, a affirmé lundi, que Mahamadi Lamine Kouanda qui s’est autoproclamé, candidat à l’élection présidentielle, ne devait pas le faire sous la bannière du parti, car cette place revient à Eddie Komboïgo.

«Le camarade Mahamadi Kouanda peut être candidat à l’élection présidentielle mais pas candidat du CDP», a indiqué le premier vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex parti au pouvoir), Achille Tapsoba, lundi devant des journalistes.

Selon lui, le parti a déjà choisi Eddie Komboïgo qui sera investi candidat le 26 juillet prochain pour la présidentielle du 22 novembre.

Malgré le choix d’Eddie Komboïgo, Mahamadi, Lamine Kouanda a également annoncé samedi passé, sa candidature sous les couleurs du même parti.

A cause de cette auto proclamation, lui et six autres membres du parti, ont été suspendus pour six mois.

«Tout citoyen peut s’autoproclamer candidat à la présidentielle. La loi l’autorise. Ce qu’on ne peut pas faire, c’est se réclamer candidat d’un parti qui ne vous reconnait pas cette qualité», a estimé Achille Tapsoba.

Pour Achille Tapsoba, M. Kouanda qui se réclame membre fondateur du parti, a été écarté de la course à la présidentielle, parce qu’il n’a pas pu fournir un dossier complet au collège électoral.

«Si la démarche a permis au parti de choisir conformément à ses textes et à ses dispositions régulières, un candidat en la personne du camarade de Eddie Komboïgo, c’est que tout autre acte de candidature est purement et simplement une imposture qui n’engage que celui qui recours à cette voie », a-t-il soutenu.

Notons que M. Komboïgo a reçu le 10 mai dernier, la caution du collège électoral avec 133 voix contre 21 voix contre son challenger Yaya Zoungrana.

D’après Achille Tapsoba, M. Kouanda et certains militants avaient été suspendus pour leurs actes de liquidation du parti avant d’être réintégrés, à la demande du président d’honneur Blaise Compaoré en exil 2014 en Côte d’Ivoire, à la suite de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

M.Tapsoba a rappelé que le futur congrès extraordinaire du parti (instance supérieure) confirmera de façon statutaire et légale la désignation du candidat du CDP à la présidentielle du 22 novembre prochain au Burkina.

En rappel depuis 2014, l’ex-parti du président déchu Blaise Compaoré, fait face à de multiples crises internes liées à des querelles de leadership.

Agence d’Information du Burkina

NO/ATA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tournoi libano-syrien : Atlas FC remporte la première édition

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Tournoi libano-syrien : Atlas FC remporte la première édition

Ouagadougou, 20 juil. 2020 (AIB) – Atlas FC a remporté dimanche soir au stade Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou, la première édition du Tournoi Libano-syrien en battant Faso Foot FC par le score sans appel de 4 buts à 1, au terme d’un match âprement disputé, a-t-on constaté.

C’est une première édition maracana et chacun voulait inscrire son nom dans le livret d’or de la compétition. Après avoir écarté FC SOGEA Satom par 3 buts à 0 en demi-finale, Faso Foot avait l’intention d’en finir vite avec Atlas FC, auteur également d’un excellent match de demi-finale devant FC SONAR (3-1).

Vite, l’attaquant de fixation de Faso Foot, Ibrahim Bob cueille à froid le camp adverse en ouvrant le score d’une frappe en pivot (2e). Le match s’intensifie avec une légère domination des «Rouge et vert» de Atlas FC. Ils parviendront à rétablir la parité au score par Anas Dadi (20e) à 5 mn de la pause.

Du retour des vestiaires Atlas FC est gonflé à bloc. Son virevoltant milieu offensif Hicham Beladji qui a déjà évolué en Division d’honneur (DH) en France maitrise tout le milieu de terrain et donne de l’air à son équipe. Il trouvera le poteau d’une frappe (35e) avant que le buteur-maison de l’équipe Anas Dadi ne double la mise (37e).

Le même Hicham Beladji, auteur d’un match parfait et désigné meilleur joueur du tournoi, sème la zizanie dans le camp des «Blanc» et oblige la défense de marquer dans son propre camp (40e). Le 4e but sera l’œuvre d’Hicham pour clore la série des buts (49e).

Pour le responsable des sports dans le club libano-syrien, cheville ouvrière du tournoi, Ali Ussama Awada, « c’est l’amour du football et l’envie de déstresser après le Covid-19 » qui a motivé l’organisation du tournoi.

« Nous avons invité tout le monde, les Libanais, les Syriens, les Marocains et nos frères Burkinabè pour fêter autour du ballon rond », a-t-il expliqué, ajoutant que « mon objectif est atteint à 99% ».

Selon Abdel Ali, milieu de terrain de Atlas FC «ils ont transmis tout le message de fraternité entre les communautés arabes et nos frères Burkinabè. Bravo à l’organisation». Son coéquipier et meilleur joueur du tournoi Hicham Beladji «c’est magnifique et j’ai félicité Ussama pour son initiative. C’est ma dernière année au Burkina Faso et partir avec une victoire je suis fier».

Les trois premières équipes (Atlas FC, Faso Foot FC et SONAR FC) ont tous reçu des trophées à la taille du rang que chacune a occupé. En plus des trophées, Atlas FC et Faso Foot ont reçu des médailles. Ces médailles ont été remises respectivement par l’entraineur des Etalons Kamou Malo et Drissa Traoré Saboteur (qui représentait le président de la Fédération burkinabè de football).

Dix équipes reparties en deux poules de cinq ont pris part à ce tournoi qui a débuté le 5 juillet dernier.

Agence d’information du Burkina
AS/ak    

 

Déclaration du gouvernement suite aux propos de l’intersyndicale des magistrats burkinabè

Déclaration du gouvernement suite aux propos de l’intersyndicale des magistrats burkinabè

Ouagadougou, 20 juillet 2020(AIB)-Le gouvernement burkinabè a vigoureusement rejeté les accusations de déstabilisation de la justice, formulées par l’intersyndicale des magistrats, après l’adoption de deux contestés décrets. Voici la déclaration intégrale

Par une déclaration signée du 11 juillet 2020, parue dans les réseaux sociaux et relayée par des organes de presse, l’Intersyndicale des magistrats (SAMAB, SBM, SMB) a élevé une   protestation contre « la persistance du Gouvernement dans l’exécution de son plan cynique d’embrigadement et de déstabilisation de la magistrature ».

Cette déclaration fait suite à l’adoption, en conseil des ministres, le 8 juillet 2020, de deux décrets par le Gouvernement. L’un des décrets porte extension et régularisation des indemnités, primes et avantages de toute nature, alloués aux magistrats, aux membres de la Cour de Cassation, de la Cour des Comptes et du Conseil d’Etat, tandis que l’autre porte modification du décret n°2016-256/PRES/PM/MINEFID/MJDHPC du 25 avril 2016 portant grille indemnitaire, primes et avantages de toute nature alloués aux magistrats en fonction et aux auditeurs de justice.

Le Gouvernement voudrait, sans aucune volonté de polémique, émettre quelques observations sur la forme et sur le contenu de la déclaration de l’intersyndicale des magistrats.

1- Sur la forme de la déclaration

Le Gouvernement relève que les deux décrets, dont l’un est incriminé par les syndicats des magistrats, ont été adoptés en conseil des ministres. Par conséquent, ils ne sont pas le fruit de décisions d’un ou de plusieurs ministres pris individuellement, mais une décision gouvernementale.

Le Gouvernement marque sa surprise de déceler dans la déclaration des syndicats des magistrats des propos qui s’apparentent à des atteintes à l’honneur et à des injures, émanant de syndicats dont les membres sont justement ceux qui sont chargés de veiller au respect des droits de la personne.

Aussi, le Gouvernement tient à rappeler que les citoyens appelés à exercer une fonction ministérielle, quel que soit leur statut, assument leurs missions en tant que serviteurs de la nation toute entière et ne doivent nullement être considérés comme les représentants ou les envoyés spéciaux de leur milieu socio-culturel ou professionnel.

2- Sur le contenu de la déclaration

La déclaration de l’Intersyndicale des magistrats comporte de nombreuses allégations sans fondement et des intentions insidieusement prêtées au Gouvernement.  En voici quelques-unes :

Premièrement, concernant l’absence de concertation préalable et la justification de la prise des décrets

L’adoption des deux décrets est la résultante d’un ensemble de constatations survenues après une série de concertations entre le Gouvernement et les partenaires sociaux du corps de la magistrature, dont la dernière s’est déroulée du 19 juillet au 23 août 2019. A l’issue de cette série de concertations, le Gouvernement et les partenaires sociaux s’étaient accordés sur un certain nombre de points, notamment l’extension de certaines indemnités dont bénéficiaient déjà les magistrats des juridictions de premier et second degrés  aux magistrats des hautes juridictions, objet du décret adopté le 8 juillet 2020 et le carburant à servir aux magistrats. Elles ont permis, en outre, aux parties d’échanger sur les modalités de mise en œuvre de la domesticité sans qu’un consensus ne soit trouvé.

L’absence de consensus tient au fait que les syndicats des magistrats se sont opposés catégoriquement à l’application du principe qui consiste à recruter le personnel qui sera payé par l’Etat, à l’image de ceux des présidents d’institutions, des ministres et des gouverneurs, en exigeant  l’exception qui consiste au versement d’une indemnité  de cent vingt mille (120 000) FCFA, pour les deux personnels de maison,  directement dans le salaire des bénéficiaires qui étaient les chefs de juridiction, les magistrats du premier grade et du grade exceptionnel.

Estimant que l’incapacité de recrutement ouvrant le droit au paiement d’une indemnité ne pouvait être constatée qu’après une tentative de recrutement, le Ministère de la justice a invité, à deux reprises, par correspondances, les bénéficiaires à déposer les dossiers pour le recrutement de personnel de maison à leur profit. A ces correspondances, ces derniers, par le biais des syndicats, ont, avec intransigeance, revendiqué l’application de l’exception à savoir le paiement mensuel de la somme de cent vingt mille (120 000) FCFA. Aussi, l’objectif de départ qui a guidé l’octroi de la domesticité aux magistrats à savoir, offrir une meilleure qualité de vie aux magistrats tout en promouvant l’emploi au sein de la population, ne pouvait plus être atteint. Face à ce constat, le gouvernement a décidé de sa restriction à certaines hautes fonctions exercées par les magistrats, et de son application exclusivement en nature.

Relativement à l’allocation du taux de deux mille (2000) FCFA par kilomètre, il y a lieu de rappeler que l’article 7 modifié du décret disposait que  » le magistrat a droit à la prise en charge intégrale de son déménagement en cas d’affectation. A défaut, il lui était alloué une somme de deux mille (2000) FCFA le kilomètre ». Là aussi, le problème de la prise en charge du déménagement qui est le principe n’a jamais été posé. La revendication a porté directement sur l’exception, à savoir le paiement du montant de deux mille (2000) F CFA par kilomètre, au moment où les autres fonctionnaires affectés reçoivent vingt (20) FCFA par kilomètre.

Les restrictions des bénéficiaires du carburant tiennent au fait que cet avantage en nature avait été accordé sans évaluation de l’incidence financière globale. A la suite d’une évaluation faite par un comité technique auquel les syndicats des magistrats ont participé, il est ressorti un besoin additionnel de deux cent soixante-neuf millions quatre cent mille  (269 400 000) FCFA pour le carburant à servir aux magistrats indépendamment de leurs fonctions, ce qui se heurtait à la soutenabilité budgétaire. Ce montant annuel était à rechercher et devait s’ajouter à l’enveloppe de carburant du ministère d’environ trois cent millions (300 000 000) FCFA destinée aux fonctionnements des services et aux fonctions bénéficiaires, notamment ceux exercés par des magistrats.

Deuxièmement, concernant la volonté du gouvernement d’asphyxier financièrement et de clochardiser les magistrats

S’il y a un corps qui a bénéficié d’une revalorisation substantielle de son traitement depuis l’accession à la Présidence du Faso  de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, c’est bien celui de la magistrature.

En effet, prenant en compte la place qu’occupe la Justice dans l’Etat de droit, le Gouvernement, sous la houlette du Président du Faso, a veillé, dès les premiers mois de sa prise de fonction, en 2016, à ce que les acteurs judiciaires aient des meilleures conditions de vie et de travail, et cela dans un contexte de rareté des ressources et de combat contre le terrorisme.

Les éléments ci-après attestent de cet effort d’amélioration du traitement des magistrats :

-le niveau du salaire net minimal est passé de quatre cent vingt-deux mille sept cent quatre-vingt-onze (422 791) FCFA en 2015 à  sept cent six mille huit cent soixante (706 860) FCFA en 2016 ;

-le niveau du salaire net maximal est passé de  huit cent trente mille quinze (830 015) FCFA en 2015 à un million six cent trois mille sept soixante (1 603 760) F CFA en 2016 ;

-une prime d’investigation et de recherche de cent cinquante mille (150.000) FCFA à deux cent mille (200.000) FCFA est allouée semestriellement à chaque magistrat en fonction de son grade depuis 2016 ;

-des frais d’installation de cinq cent mille  (500.000) F CFA sont servis à chaque magistrat nouvellement sorti de l’ENAM depuis 2016.

A défaut de reconnaitre les efforts ainsi consentis par les burkinabè, il est indécent d’accuser le Gouvernement de vouloir asphyxier financièrement et clochardiser les magistrats en prenant motif de l’extension de l’IUTS sur les primes et indemnités à tous les agents publics et de l’adoption du décret modificatif.

Troisièmement, concernant la violation du Pacte national pour le renouveau de la justice

Le Pacte semble devenu le référentiel des syndicats des magistrats dans tous leurs raisonnements relatifs aux conditions de vie et de travail des magistrats, au point d’en arriver à accuser le Gouvernement de sa violation.

Il importe de rappeler que le Pacte n’est pas un document de valeur juridique, mais plutôt de valeur morale. Il engage donc moralement et non juridiquement les parties signataires. Par conséquent, il n’est pas indiqué d’accuser le Gouvernement de violer une quelconque disposition de ce Pacte, dans la mesure où la notion de violation d’un texte renvoie à une idée précise et les syndicats des magistrats le savent mieux que quiconque. C’est du reste ce caractère non contraignant du Pacte qui a nécessité la reprise de certaines de ses dispositions dans certaines lois.

Le Gouvernement rassure les Burkinabè qu’il est attaché au respect des engagements pris par le Président du Faso, président du MPP à l’époque, ainsi que par tous les partis politiques de la majorité présidentielle, en leur qualité de signataires du Pacte national pour le renouveau de la justice.

Quatrièmement, concernant l’existence d’un plan de déstabilisation de la justice au profit du gouvernement

Le Gouvernement exprime sa très grande surprise par rapport à cette affirmation. La référence faite à des «révélations récentes des réseaux sociaux » par l’Intersyndicale, pour insinuer l’existence d’un tel plan, rend l’étonnement du Gouvernement d’autant plus grand que les révélations en question sont attribuées à un magistrat et non un à un membre du Gouvernement.

Cinquièmement, concernant le lien entre la gestion de certains dossiers et la prise des deux décrets

Sur ce point, le Gouvernement rassure les populations et les acteurs judiciaires qu’il n’entend mettre aucune entrave à l’exercice des activités des juridictions. Il n’en a d’ailleurs pas les moyens au regard des textes régissant le fonctionnement actuel de la Justice

Le Gouvernement reste plutôt attaché au respect des droits de toute personne comparaissant devant la justice. C’est dans cette volonté qu’il faut situer l’opérationnalisation du Fonds d’assistance judiciaire (FAJ), les importantes réformes législatives, la construction de nouvelles juridictions et maisons d’arrêt et de correction, etc.

Il veillera également à ce que la justice ne soit pas utilisée pour la réalisation d’intérêts corporatistes.

Le Gouvernement exprime le souhait de voir adopter par les syndicats des magistrats, dans leurs fréquentes sorties, soit sur des décisions gouvernementales, soit sur d’autres sujets d’actualité, un langage de courtoisie républicaine et qui parait plus approprié pour incarner les valeurs du pouvoir judiciaire.

Le Gouvernement réaffirme son attachement au dialogue avec les partenaires sociaux afin d’apporter les réponses idoines pour améliorer le fonctionnement des institutions.

Le Gouvernement, en apportant ses réponses aux allégations contenues dans la déclaration du 11 juillet 2020 signée par l’intersyndicale des magistrats (SAMAB, SBM, SMB), voudrait inviter à une juste appréciation des nombreux efforts consentis au profit de la justice, pierre angulaire de la construction démocratique pour laquelle les Burkinabè ont versé leur sang et accepté de faire d’énormes sacrifices financiers et matériels.

Ouagadougou, le 17 juillet 2020

                                                                         Le Ministre de la Communication

                                                                       et des relations avec le Parlement

                                                                         Porte-parole du Gouvernement

                                                                         Rémis Fulgance DANDJINOU

                                                                           Officier de l’Ordre de l’Etalon

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Burkina : Le gouvernement rejette les accusations de déstabilisation de la justice

Burkina : Le gouvernement rejette les accusations de déstabilisation de la justice

Ouagadougou, 20 juillet 2020(AIB)-Le gouvernement burkinabè a vigoureusement rejeté les accusations de déstabilisation de la justice, formulées par l’intersyndicale des magistrats, après l’adoption de deux contestés décrets.

«Le gouvernement marque sa surprise de déceler dans la déclaration des syndicats des magistrats, des propos qui s’apparentent à des atteintes à l’honneur et à des injures, émanant de syndicats dont les membres sont justement ceux qui sont chargés de veiller au respect des droits de la personne», a écrit vendredi le ministre de la Communication Remis Fulgance Dandjinou, dans une longue lettre.

Le porte-parole du gouvernement burkinabè réagissait à la déclaration faite le 11 juillet 2020 par trois syndicats de magistrats, accusant l’exécutif d’exécuter un «plan cynique d’embrigadement et de déstabilisation de la magistrature».

Cette sortie des magistrats intervient après, la prise en conseil de ministre, le 8 juillet dernier, de deux décrets dont l’un ramène pour certains magistrats, l’allocation de 2000 FCFA le kilomètre en cas de déménagement à une allocation de 20FCFA le kilomètre, allouée aux autres fonctionnaires.

Le second consacre le refus du gouvernement d’allouer une indemnité de domesticité de 120 000FCFA par mois, en lieu et place du recrutement du personnel domestique.

Pour les syndicats, le gouvernement veut asphyxier financièrement et clochardiser les magistrats, suite aux mouvements d’humeur de plusieurs syndicats, contre l’extension des taxes (IUTS) sur les primes et indemnités des agents publics, décidée en février par le gouvernement.

Mais selon Remis Dandjinou, cette accusation est indécente car le salaire net moyen des magistrats a évolué de 422 mille 791 FCFA en 2015 à  706 mille 860 FCFA en 2016, alors que le salaire net maximal est passé de 830 mille 15FCFA à 1 million 603 mille 760FCFA, sans oublier la prime semestrielle d’investigation et de recherche de 200 mille FCFA et des frais d’installation 500 mille FCFA pour les nouveaux magistrats.

«Le gouvernement rassure les populations et les acteurs judiciaires qu’il n’entend mettre aucune entrave à l’exercice des activités des juridictions. Il n’en a d’ailleurs pas les moyens au regard des textes régissant le fonctionnement actuel de la Justice», a ajouté le ministre, en rapport avec les accusations suggérant que la prise des deux décrets a un lien avec l’instruction de certains dossiers.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Lire l’intégralité de la déclaration (cliquez)

 

Crises à la mairie de Bobo et au CDP, au menu des journaux burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Crises à la mairie de Bobo et au CDP, au menu des journaux burkinabè

Ouagadougou, 20 juil. 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce lundi commentent largement des sujets politiques, notamment la crise à la mairie de Bobo-Dioulasso et au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir). 

Sous le titre : «Le CDP aura deux candidats à la présidentielle», le quotidien privé Le Pays renseigne que les membres du courant Mahamadi Kouanda au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ont organisé une conférence de presse, samedi dernier au siège du parti à Ouagadougou, «pour dénoncer l’exclusion dont  ils sont victimes».

Selon le journal, les conférenciers ont annoncé que «Mahamadi Kouanda qui n’a pas pu participer aux primaires du CDP, sera également candidat à l’élection présidentielle de 2020, tout comme Eddie Komboïgo».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, reprend les propos de Mahamadi Kouanda qui déclare : «Eddie Komboïgo est un candidat anti-Burkina».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le Plus vieux des quotidiens privés burkinabè, précise que «Mahamadi Lamine Kouanda a annoncé que son investiture interviendra après l’examen de leur plainte, prévu les 30 juillet courant et 12 août prochain».

Le même journal affiche : «Commune de Bobo : le conseil municipal en déliquescence».

A ce propos, le quotidien national Sidwaya fait remarquer que quatre maires d’arrondissement de la commune de Bobo-Dioulasso, en désaccord avec le maire centrale de la ville, ont organisé, vendredi dernier à Bobo, une conférence de presse pour donner leur version des faits.

«Boycott de la session du conseil municipal de Bobo-Dioulasso : 4 maires accusent Bourahima Sanou de mauvaise gestion», arbore, de son côté, le quotidien Aujourd’hui au Faso.

Dans son éditorial, Sidwaya parle d’«un exemple républicain», faisant observer que la semaine écoulée a été forte en symboles qui montrent que rien n’est au-dessus de la République.

«Comme lors du dialogue politique tenu, du 15 au 22 juillet 2019, l’opposition et la majorité ont donné une belle leçon de vivre-ensemble», rappelle le quotidien national.

Aussi, rapporte l’éditorialiste de Sidwaya, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré et le président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), Simon Compaoré, ont pris place dans le même avion aux côtés du chef du gouvernement, Christophe Marie Joseph Dabiré, pour représenter le Burkina aux obsèques du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, le 14 juillet 2020 à Abidjan.

En guise de conclusion, le confrère mentionne que « le dialogue politique (…) qui a pour vocation de contribuer au renforcement de la paix, de la sécurité et de l’unité nationale, ne devrait pas seulement être une option, mais une tradition, consacrée d’ailleurs par la Constitution ».

Agence d’information du Burkina

 

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 20 JUILLET 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 20 JUILLET 2020

 

BRUXELLES – La bataille sur le plan de relance post-Covid 19 de l’UE entre d’un côté les Pays-Bas et l’Autriche, les deux pays les plus réfractaires, et de l’autre la France et l’Allemagne s’est intensifiée dans la nuit de dimanche à lundi lors du sommet européen à Bruxelles.

 

Au cours du dîner dimanche soir entre les 27 dirigeants de l’UE, le président français Emmanuel Macron est sorti de ses gonds pour accuser de mauvaise volonté des Etats dits « frugaux » (Pays-Bas, Autriche, Suède, Danemark), auxquels s’est associée la Finlande.

 

BRUXELLES – Les discussions des dirigeants de l’UE à Bruxelles ont porté dimanche sur la possibilité de réduire le montant des subventions du fonds de relance à 400 milliards d’euros, contre 500 milliards initialement. Les prêts du plan de relance seraient alors portés à 350 milliards d’euros, contre 250 milliards au départ, selon cette répartition.

 

HONG KONG (Chine) – La cheffe de l’exécutif de Hong Kong Carrie Lam a fait état dimanche d’une situation « critique » dans la lutte contre le coronavirus, l’ex-colonie britannique ayant répertorié plus de 100 nouvelles contaminations en 24 heures, un record.

 

HARARE – Plus de 100.000 personnes ont été arrêtées au Zimbabwe pour infraction aux mesures de confinement en place depuis fin mars pour lutter contre la propagation du Covid-19, a annoncé la police.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a défendu ses propos selon lesquels le coronavirus finirait par disparaître, en se disant opposé à l’idée d’imposer le port du masque au niveau national. « J’aurai raison au final. Vous savez, j’ai dit: +Ca va disparaître+. Je le dirai encore », a déclaré M. Trump dans une interview à Fox News Sunday diffusée dimanche.

 

LONDRES – Le chef de la diplomatie britannique, Dominic Raab, s’est dit dimanche « absolument sûr » de l’implication de Moscou dans des cyberattaques visant à voler des recherches sur un vaccin contre le coronavirus. L’ambassadeur de Russie à Londres, Andrei Kelin, a démenti toute implication russe. « Je ne crois pas du tout à cette histoire, cela n’a aucun sens », a-t-il déclaré à la BBC.

 

LONDRES – Le chef de la diplomatie britannique, Dominic Raab, a accusé dimanche la Chine de commettre des « atteintes graves, choquantes aux droits de l’Homme » à l’encontre de la minorité ouïghoure dans le Xinjiang, vaste région du nord-ouest chinois.

 

TOKYO – La sonde émiratie Al-Amal (Espoir), première mission spatiale arabe vers la planète Mars, a décollé lundi depuis le Japon, et s’est séparée avec succès de son lanceur près d’une heure après son départ. Le décollage de cet engin non habité a eu lieu comme prévu depuis le centre spatial de Tanegashima (sud-ouest du Japon) après deux reports la semaine dernière en raison du mauvais temps.

 

DAMAS – Les Syriens ont voté dimanche pour élire leurs députés dans un pays ravagé par la guerre et en plein marasme économique, où le pouvoir du président Bachar al-Assad a consolidé son emprise sur l’immense majorité du territoire. Les résultats sont attendus lundi.

 

BEYROUTH – Au moins sept personnes ont été tuées et une soixantaine blessées dimanche dans un attentat dans le nord de la Syrie sur une route menant au point de passage de Bab al-Salam à la frontière turque, selon une ONG, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

 

TEHERAN – L’Iran a suspendu l’exécution de trois jeunes impliqués dans les manifestations de novembre 2019 et condamnés à mort, a déclaré dimanche à l’AFP l’un des avocats de la défense.

 

ISTANBUL – Le président turc Recep Tayyip Erdogan a effectué dimanche une visite symbolique dans l’ex-basilique Sainte-Sophie d’Istanbul, la première depuis la reconversion controversée de cet édifice en mosquée la semaine dernière.

 

DACCA – Près de 200 personnes ont péri dans les inondations et glissements de terrain provoqués par la mousson au Bangladesh, au Népal et en Inde, ont annoncé dimanche les autorités de ces pays, mettant en garde contre la montée des eaux des fleuves dans les prochains jours.

 

BAMAKO – La médiation ouest-africaine venue chercher une solution à la crise socio-politique au Mali a proposé dimanche, à l’issue de sa mission, un gouvernement d’union nationale et la formation d’une nouvelle Cour constitutionnelle sur une « base consensuelle » pour résoudre le litige autour des résultats des élections législatives.

 

KANO (Nigeria) – Au moins 23 soldats ont été tués dans l’Etat de Katsina (Nord-Ouest du Nigeria), dans une attaque armée attribuée à des « bandits », des groupes armés qui sèment la terreur dans cette région de plus en plus volatile, ont rapporté dimanche des sources sécuritaires.

 

RIO DE JANEIRO – Le cacique Raoni, emblématique défenseur brésilien de l’environnement, se trouve dans un état « stable » après avoir reçu une transfusion sanguine, a indiqué dimanche l’hôpital de Sinop, où il est hospitalisé depuis samedi pour un état de grande faiblesse.

 

Madrid – Dans la légende: avec un nouveau titre de meilleur buteur du championnat d’Espagne glané ce dimanche, le 4e consécutif, la superstar du FC Barcelone Lionel Messi (25 buts) a dépassé le mythique Telmo Zarra pour devenir le seul joueur de l’histoire à totaliser 7 trophées de « Pichichi ».

 

BELGRADE – Le président serbe Aleksandar Vucic a déclaré samedi sur son compte Instagram s’être inscrit à l’université afin de passer ses diplômes pour réaliser un rêve d’enfant: devenir entraîneur de basket pour les jeunes.

(afp)

 

Burkina : ‘’Un Mouvement fort’’ contre ‘’la culture de la mort’’ en gestation

Burkina-Société-Association

Burkina : ‘’Un Mouvement fort’’ contre ‘’la culture de la mort’’ en gestation

Ouagadougou, 18 juillet 2020 (AIB)-Des leaders coutumiers et religieux et des acteurs de la société civile burkinabè, ont convenu samedi, de mettre en place ‘’un Mouvement fort et uni’’ pour la promotion et la protection de la vie, pour contrer selon eux, une culture de la mort, marquée notamment par la banalisation des homicides, de l’avortement et du suicide.

«Au Burkina, le droit à la vie n’est plus respecté. (…) On tue les bébés, on tue les enfants, on tue entre conjoints, on tue entre amis. (…) On tue pour convenances personnelles-Je ne veux pas de cette grossesse, je vais l’enlever-On se tue soi-même (suicide). On se tue pour des divergences religieuses, politiques et pour des intérêts économiques. On tue dans les familles pour l’héritage. On peut tuer à petit feu, on tue brutalement aussi…».

Ce sont des propos tenus le samedi 18 juillet 2020 au sein de la Cathédrale de Ouagadougou, par l’ex ministre en charge de la Femme Nestorine Sangaré, à l’occasion de la première édition de la journée nationale de la vie.

«Notre mode de vie encourage à aller vers la mort. La drogue, l’alcool frelaté, la vitesse en circulation avec les grosses motos et les divertissements que les jeunes ont aujourd’hui, sont mortifères. Tout est mis en œuvre pour accélérer vers la mort», a ajouté la marraine de l’évènement, organisé par ‘’l’Association catholique Viim Korochi Promouvoir la vie’’.

Dr Nestorine Sangaré.

A l’issue d’un panel intitulé : «concepts religieux et traditionnels de promotion et de la protection de la vie humaine de la conception à la mort naturelle», les intervenants ont émis l’idée de la création «d’un mouvement fort et uni des coutumiers et des religieux pour la défense, la protection et la préservation de la vie humaine dans notre société».

Les conférenciers que sont Son Excellence le Sao Naaba, le Révérend Pasteur Elie Koumbem, l’Abbé Gustave Sawadogo, Nestorine Sangaré (société civile) et des personnes ressources à savoir la socio-anthropologue Arsène Marie Thérèse Somé et le psychologue Jérémie Compaoré, ont adhéré à la proposition.

Sao Naaba.

Son Excellence le Sao Naaba a d’emblée affirmé, que son point de vue est strictement personnel et n’engage pas toute la chefferie coutumière dans son ensemble.

«L’Homme est à Dieu. Il est de Dieu. Il appartient à Dieu. Il relève de Dieu. (…) Nul ne doit et pour quelques raisons que ce soient, porter gratuitement ou volontairement atteinte au physique, au psychique ou au moral de son semblable. C’est de là, il me semble, que découle la sacralité de la vie, de l’obligation de promouvoir et de protéger la vie dans tous ses états», a-t-il estimé.

La socio-anthropologue Arsène Marie Thérèse Somé est revenue sur l’antagonisme qui oppose ceux qui estiment que la vie humaine commence dès le stade de l’œuf fécondé et ceux qui pensent que les droits de l’embryon s’accroissent au fur et à mesure de son développement.

Mais elle a défendu à titre personnel, que l’œuf et l’embryon sont des êtres humains à des stades différents, à l’image de la chenille et du papillon.

Pour l’Abbé Gustave Sawadogo, Dieu est le principe et la fin de toute vie, d’où son caractère sacré et son inviolabilité.

Se basant sur l’Evangile, Abbé Sawadogo a affirmé que dire du mal ou insulter son prochain, c’est déjà le tuer dans son cœur.

Le Révérend Pasteur Elie Koumbem a réaffirmé l’opposition de l’Eglise protestante et de la communauté évangélique, à l’euthanasie, car visant à éliminer ceux qu’on considère comme les plus inutiles.

Selon lui, l’enfant est un don et non un dû. Voilà pourquoi les protestants évangéliques ne s’opposent pas à l’assistance médicale de procréation, tant qu’elle reste une aide visant à rétablir la fécondité d’un couple homme et femme, avec leurs propres gamètes dans le respect de l’embryon.

Pasteur Elie Koumbem.

Le psychologue Jérémie Compaoré, citant une étude de l’OMS, a affirmé que la dépression qui est la première maladie des jeunes, résulte d’une mauvaise gestion de la sexualité.

Pour s’en sortir, les jeunes doivent s’adosser à de solides valeurs morales qui sont les seules à contenir les pulsions, a-t-il assuré, se référant au père de la Psychanalyse Sigmund Freud.

Nestorine Sangaré estime que l’initiative de Viim Korochi vient «un peu en retard» parce que, selon elle, des «lois anti-vie» ont été déjà adoptées sous la pression de l’Occident. Toutefois, «Il reste à voir ce qu’on peut sauver», tempère-t-elle.

Abbé Gustave Sawadogo.

Notons que l’Imam Inoussa Compaoré qui devait intervenir au nom de la communauté musulmane n’a pas pu faire le déplacement, à cause d’un contre-temps de dernière minute, selon la modératrice du panel Clarisse Onadja/Kambou.

Le responsable de la commission diocésaine de la pastorale de la santé et président de l’association Viim Korochi, Abbé Francois de Salle Naré, l’activité avait pour but de marquer d’une pierre blanche l’existence de l’association et d’éveiller les consciences.

Agence d’information du Burkina

Tilado Apollinaire ABGA

 

 

 

 

 

 

Souleymane Soré élu président de la Ligue du Centre de cyclisme

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Souleymane Soré élu président de la Ligue du Centre de cyclisme

Ouagadougou, 18 juil. 2020 (AIB) – El Hadj Souleymane Soré a été élu par ancienneté samedi à Ouagadougou, président de la Ligue du Centre de cyclisme devant Salifou Marcel Bélem, à l’issue de l’assemblée générale élective de la petite reine de la région du Centre, a-t-on constaté.

Sur les 14 clubs votants, El Hadj Souleymane Soré et Salifou Marcel Belem ont obtenu chacun sept voix lors du premier tour de l’élection. Au deuxième et au troisième tour, il n’y a pas eu de changement.

Dans ce cas de figure et selon l’article 47 du règlement de cette élection, c’est le candidat le plus âgé qui l’emporte sur son adversaire.

El Hadj Soré né en 1948 est donc élu président de la Ligue du Centre de cyclisme devant Salifou Marcel Bélem (né en 1950). L’ancien trésorier de la Fédération burkinabè de cyclisme remplace donc le président sortant Michel Bationo qui avait auparavant fait son bilan des 4 années passées à la tête de la Ligue avant de démissionner.

«Il va falloir que la famille du cyclisme se réunisse pour que nous rehaussons le cyclisme au Burkina Faso. Nous allons taire les querelles infantiles qui ne font pas avancer le cyclisme», ont été les premiers mots du président Soré.

Pour ce qui est du premier chantier auquel lui et son équipe vont s’attaquer c’est de «travailler selon les textes et inviter chaque membre à jouer son rôle pour que nous puissions avancer».

Pour avoir été trésorier de la Fédération burkinabè de cyclisme, El Hadj Soré dit avoir des pistes pour amener les sponsors à accompagner son projet de promotion de la petite reine burkinabè. Il a quatre années devant lui pour relever les défis.

C’est à l’issue du renouvellement des différentes Ligues de cyclisme que la Fédération sera également renouvelée en août prochain.

Agence d’information du Burkina
AS/ak

Lutte contre le banditisme et politique au menu de la presse en ligne burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Lutte contre le banditisme et politique au menu de la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou (Burkina Faso) – Les médias en ligne burkinabè commentent l’actualité politique nationale, sans oublier la lutte contre le banditisme.

Sous le titre : « Insécurité urbaine: un réseau spécialisé dans le faux et usage de faux documents dans les mailles de la police nationale», Fasozine.Com rapporte que  les faussaires ont été présentés à la presse, vendredi à Ouagadougou.

Et de préciser que ledit réseau s’était spécialisé dans la commission de plusieurs infractions dont le faux et usage de faux documents publics et privés, la contrefaçon de cachets et sceaux de l’Etat, l’usurpation de fonction et de titre.

A ce sujet, Faso7.com indique qu’il a été trouvé en leur possession, au moment de leur arrestation, près 60 cachets et initiales, ainsi que deux ordinateurs HP, un disque dur externe contenant des spécimens de documents administratifs, des diplômes, des attestations et des certificats d’expertise.

«Ils avaient aussi un important lot de documents administratifs et financiers, des attestations et diplômes émanant des Ecoles et Universités du Burkina Faso, du Togo, du Sénégal, de la France, du Canada, etc…», fait remarquer le site d’information.

En politique, Faso7.com publie un communiqué du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) relatif au choix du candidat du parti pour l’élection présidentielle de novembre 2020 et à son investiture, titrant : «Candidature à la Présidentielle : Eddie Komboïgo a l’accord de Blaise Compaoré».

Pendant ce temps, Burkina24.com relate que le groupe parlement Union pour le progrès et le changement (UPC) a fait, vendredi à Ouagadougou, le bilan de ses participations aux activités parlementaires et extra parlementaires.

A en croire le média en ligne, face aux journalistes, Justin Compaoré, président du groupe parlementaire UPC, est revenu sur le rapport de la tournée de la représentation nationale dans les cinq régions en proie à l’insécurité.

A ce sujet, Lefaso.net met en exergue : «Assemblée nationale : Le groupe parlementaire UPC fait le bilan de la première session de l’année 2020».

«NTD: cinq démissions dont celle du 2e adjoint au maire de l’arrondissement 8 de Ouagadougou», affiche, pour sa part, Wakatséra.com.

Selon le confrère, le Nouveau temps pour la démocratie (NTD), un parti de la mouvance présidentielle, a enregistré ce vendredi 17 juillet 2020, cinq démissions dont celle du deuxième adjoint au maire de l’arrondissement n°8 de Ouagadougou, Hamza Kiendrébéogo.

«Les démissionnaires disent avoir quitté le navire NTD pour « convenances personnelles», relate le journal en ligne.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 18 JUILLET 2020

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 18 JUILLET 2020

 

BRUXELLES – Près de quatre millions de Barcelonais sont appelés à « rester chez eux » pour endiguer la pandémie, alors que les dirigeants de l’UE reprennent samedi leurs discussions pour tenter d’arracher un compromis sur un plan de relance massif de l’économie, bloqué par certains Etats.

 

WASHINGTON – La résurgence de la pandémie représente « le principal risque » pour l’économie américaine qui a enregistré une contraction historique de 37% au deuxième trimestre, a prévenu vendredi le Fonds monétaire international à l’issue de son examen annuel.

 

BRUXELLES – Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a dénoncé vendredi la politique des sanctions de l’administration américaine, la jugeant contreproductive.

 

WASHINGTON – Le chef du Pentagone Mark Esper a interdit vendredi le drapeau des confédérés sur toutes les bases militaires américaines, où cette bannière souvent perçue comme un symbole de racisme est fréquemment déployée dans les chambrées ou les salles communes.

 

PARIS – L’opposition iranienne en exil, soutenue par des personnalités politiques américaines et européennes, a exhorté au « soulèvement » pour « reprendre l’Iran » et y construire un « pays libre », lors de son rassemblement annuel organisé en ligne à cause du Covid-19 et ayant réuni des milliers de participants.

 

LONDRES – La compagnie aérienne britannique British Airways a annoncé vendredi le retrait des Boeing 747 de sa flotte après la pandémie de coronavirus qui a ébranlé le secteur du transport aérien, contraint de procéder à une cure d’austérité drastique et de se détourner de plus en plus de « Jumbo Jets » vieillissants et polluants.

 

PARIS – La France va demander au G20 samedi de prolonger en 2021 le moratoire sur la dette des pays les plus pauvres, confrontés aux conséquences économiques de la pandémie de Covid-19, a indiqué vendredi le ministre français de l’Economie.

 

BAMAKO – Le mouvement qui mène la contestation contre le pouvoir au Mali a persisté vendredi à réclamer la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta, en pleine mission africaine de médiation pour éviter une nouvelle effusion de sang.

 

WASHINGTON – La juge progressiste et doyenne de la Cour suprême américaine, Ruth Bader Ginsburg, a annoncé vendredi être soignée depuis deux mois pour une rechute d’un cancer du foie, mais a indiqué qu’elle ne comptait pas quitter ses fonctions.

 

PARIS – Accusé de « complicité d’actes de torture » dans le cadre de la guerre au Yémen, le prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, fait l’objet depuis fin 2019 d’une enquête en France dirigée par un juge d’instruction parisien.

 

HOUSTON – Au Texas et dans l’Arizona, deux Etats américains qui voient une augmentation des décès liés au coronavirus, les autorités locales ont commandé des camions frigorifiques pour augmenter la capacité d’accueil des morgues.

 

LA HAYE – Le procès en appel de l’ancien chef militaire des Serbes de Bosnie Ratko Mladic, condamné à la prison à vie notamment pour son rôle dans le génocide de Srebrenica, se tiendra les 25 et 26 août à La Haye, ont annoncé vendredi des juges internationaux.

 

LONDRES – La banque britannique Lloyds s’engage à quintupler le nombre de ses cadres noirs d’ici 5 ans pour qu’ils ou elles représentent 3% de ses cadres, soit l’équivalent des Noirs dans la population globale britannique.

 

BERLIN – La police allemande a annoncé vendredi avoir mis la main sur un suspect lourdement armé, accusé de s’être emparé d’armes de service de policiers, à l’issue d’une chasse à l’homme dans la Forêt noire qui a mobilisé pendant six jours des centaines de membres des forces de l’ordre appuyés par des hélicoptères.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Le spectaculaire piratage cette semaine de comptes Twitter de personnalités et d’entreprises est parti d’un mystérieux hacker disposant d’accès internes, selon le New York Times, qui est entré en contact avec d’autres complices impliqués.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Les portraits officiels de Bill Clinton et George W. Bush, exposés jusqu’alors dans le hall d’entrée de la Maison Blanche, où Donald Trump pouvait les voir quotidiennement, ont été retirés pour être suspendus dans une pièce peu usitée de la résidence présidentielle, a affirmé vendredi CNN.

 

WASHINGTON – Les deux astronautes américains arrivés dans la Station spatiale internationale (ISS) à bord du premier vol habité de la capsule Dragon de SpaceX en mai en repartiront le 1er août, pour un amerrissage le lendemain, a annoncé vendredi le chef de la Nasa.

 

LONDRES – L’actrice Amber Heard a simulé des contusions au visage pour faire chanter son ex-mari Johnny Depp lors de leur divorce, a affirmé vendredi un ami de longue date de la star hollywoodienne lors du procès en diffamation à Londres du tabloïd The Sun.

 

LAUSANNE (Suisse) – Le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach s’est porté vendredi candidat à sa réélection en 2021, en admettant qu’il n’y avait aujourd’hui pas de « solution » claire pour les Jeux de Tokyo en 2021, alors que le mouvement olympique est frappé de plein fouet par le coronavirus.

 

PARIS – Les champions du gobage de hot dogs connaîtront désormais les limites: un humain ne peut en avaler plus de 84 en 10 minutes, selon une étude qui a passé au crible des modélisations mathématiques le traditionnel concours américain Nathan’s.

 

AFP-cn/ybl

 

© Agence France-Presse

 

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Zoundwéogo : L’association AZLY échange sur ses luttes pour une meilleure qualité de vie

Les animatrices d’AZLY ont joué du théâtre et des sketchs de sensibilisation.  

Zoundwéogo : L’association AZLY échange sur ses luttes pour une meilleure qualité de vie

Manga, (AIB)-L’Association Zak La Yilguemdé (AZLY) a expliqué entre le 12 et 16 juillet 2020, aux populations de Bindé, Sinikéré et Garancé dans la province du Zoundwéogo, le bien-fondé de ses combats contre le travail des enfants, les grossesses non désirées, la prostitution et la vulnérabilité aux IST et VIH/Sida.

Animations avec mégaphone autour et dans les marchés, théâtres-forum, jeux concours, causeries « be to be », expositions photos… l’Association Zak La Yliguemdé (AZLY) a multiplié les moyens pour mieux se faire connaitre de ses partenaires locaux de Bindé, Sinikéré et Garancé.

L’évènement dénommé journées portes ouvertes, d’exposition, de débats et de réflexions a eu lieu les 12, 14 et 16 juillet 2020 et a été l’occasion pour elle, d’aborder sa vison et ses actions.

Créée en 2003 et reconnue en 2006, AZLY «travaille à une meilleure qualité de vie de la famille dans la province du Zoundwéogo par la lutte contre toute forme de discrimination et de violence, le respect des droits de l’homme, et l’amélioration de la santé de tous», a indiqué la secrétaire exécutive de l’association, Aimée Yaméogo.

Dans le domaine de la petite enfance, elle conduit principalement deux projets. Il s’agit du projet de lutte contre le travail des enfants dénommé « Zone Libre de Tout Travail d’Enfant » et le projet de lutte contre le mariage d’enfants dénommé « Son Choix ».

En initiant les journées portes ouvertes pour échanger autour de l’association et son combat notamment pour le bien-être de l’enfant, il s’agit, selon la secrétaire exécutive, d’inciter les populations partenaires à s’approprier la lutte.

«Notre objectif est d’amener surtout les gens à comprendre la nécessité de l’élimination du travail des enfants, particulièrement dans les sites d’orpaillage des communes de Guiba, Bindé et Diabo », a fait savoir Aimée Yaméogo.

Par cette action, AZLY entend également, à en croire le chef du projet de lutte contre le travail des enfants, Emile Ouédraogo, renforcer la participation des enfants à leur éducation, contribuer à l’amélioration d’un environnement scolaire et communautaire favorable à l’enfant.

Il s’agira également de renforcer les opportunités économiques des jeunes tout en favorisant le travail décent et améliorer l’accès et la qualité de l’éducation formelle des enfants en situation difficile.

Au sujet de l’organisation des journées portes ouvertes hors des locaux d’AZLY à Manga, M. Ouédraogo a indiqué que la raison est stratégique.

«Nous avons tenu nos activités dans les villages concernés pour permettre l’atteinte de nos objectifs en étant plus proches des populations et en faisant découvrir au plus grand nombre de personnes, les services qui leur sont offerts par notre association », a-t-il signifié.

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO

 

 

Bam : Des acteurs réfléchissent sur les pannes récurrentes des pompes à motricité humaine

2. Les participants se pencheront en une journée sur la gestion durable des pompes à motricité humaine dans le Bam.

Burkina-Eau-Gestion

Bam : Des acteurs réfléchissent sur les pannes récurrentes des pompes à motricité humaine

Kongoussi, 16 juillet 2020(AIB)-La Communauté de Communes du Bam (CC-Bam) a échangé jeudi sur la gestion des pompes à motricité humaine (PMH) dont beaucoup sont souvent abandonnés, à cause de pannes mineures.

L’atelier de Kongoussi sur la gestion des pompes a motricité humaine, été initié par la Communauté de Communes du Bam, organisation qui regroupe toutes les neuf communes de la province.

Les participants sont composés des maires des communes, des points focaux eau et assainissement des communes, des artisans réparateurs, des représentants d’organisations non gouvernementales intervenants dans le domaine de l’eau et de l’Assainissement dans la province et des représentants des directions régionale et provinciale de l’eau du Centre Nord et du Bam.

1. Le présidium à l’ouverture de l’atelier avec le représentant du président de CC- Bam Djibrill Tall au milieu et le directeur de la CC-Bam Jean Eudes Sam à droite.

Selon le directeur de la CC-Bam, Jean Eudes Sam, l’objectif de l’atelier est de contribuer à améliorer la gestion des pompes à motricité humaine dans les différents villages du Bam.

«Nous avons initié cet atelier parce que nous avons fait le constat qu’il y a plusieurs pompes qui ont été abandonnées depuis plusieurs années parce qu’elles étaient en panne.

A titre illustratif, il ya 2 ans environ, 200 pompes étaient en arrêt et les populations ne savaient pas exactement ce qui se passait.

Mais après une étude diagnostic que nous avons commanditée au sein de la CC-Bam, il se trouvait que des pompes en arrêt, ne demandaient qu’une réparation de dix mille francs CFA.

Pour jouer notre partition, nous avons initié un projet pour réhabiliter 84 forages.

Mais finalement, ce sont 70 forages qui remplissaient les conditions de réhabilitation et nous l’avons fait.

C’est pourquoi nous avons invité les parties prenantes et les bénéficiaires pour voir ensemble comment nous allons procéder désormais pour la gestion de ces ouvrages afin que les pannes récurrentes ne surviennent plus afin améliorer la gestion des infrastructures hydrauliques dans les villages» a-t-il expliqué.

Le maire de la commune de Rollo, Djibrill Tall qui représentait le maire de Sabcé, président de la communauté, a invité les différents participants à une participation effective aux travaux afin de contribuer dorénavant à une gestion rationnelle de l’eau et à garantir l’accès à l’eau potable aux différentes populations des communes du Bam.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

 

La France soutient 75 371 déplacés au Burkina Faso

Burkina-France-Coopération-Soutien

La France soutient 75 371 déplacés au Burkina Faso

Ouagadougou, 17 juil. 2020 (AIB)- La France va fournir des vivres pendant trois mois à 75 371 personnes ayant fui les exactions terroristes, à hauteur de 1,7 milliards de FCFA, rapporte vendredi le journal public «Sidwaya».

«C’est le bon moment d’apporter de l’aide et du financement pour permettre au PAM d’approvisionner le stock des vivres pour distribuer à travers le pays», a affirmé l’ambassadeur de la France au Burkina Faso Luc Hallade.

M. Hallade annonçait le soutient de son pays à hauteur d’un 1,7 milliard de FCFA pour les personnes fuyant les exactions terroristes dans plusieurs localités du Burkina Faso.

Ce sont au total 75 371 déplacés internes des régions du Centre-Nord, du Sahel et de l’Est qui vont bénéficier pendant trois mois d’une assistance alimentaire.

Le Burkina Faso essuie depuis 2015, dans plusieurs de ses localités, des régulières attaques terroristes qui ont tué plus d’un millier de personnes et occasionné la fuite de près d’un million d’autres.

«La France est très préoccupée par la situation humanitaire qui prévaut au Burkina Faso. (…) A travers cette assistance nous souhaitons exprimer notre solidarité aux déplacés internes et aux familles qui les soutiennent», a-t-il soutenu.

De l’avis du directeur-pays du PAM David Bulman, la situation des personnes déplacées est «extrêmement» difficile dans le pays du fait que 55% d’entre elles, sont des enfants âgés de 0 à 15 ans.

«La France est l’un des principaux partenaires du PAM au Burkina Faso pour l’assistance alimentaire et nutritionnelle d’urgence et les actions de développement», s’est-il réjoui.

Agence d’Information du Burkina

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