Burkina Faso-Presse-Revue

Terrorisme et administration, en couverture des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 16 avril 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mardi traitent de l’actualité marquée par les réformes au niveau de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), sans oublier des sujets relatifs au terrorisme.

«Attaques terroristes au Sahel : Le difficile quotidien des déplacés», arbore en première page, le quotidien à capitaux publics, Sidwaya qui propose un reportage de deux pages sur la situation de nombreux déplacés internes, confrontés à des difficultés d’ordre existentiel.

Le journal rappelle d’entrée de jeu que «depuis 2015, la région du Sahel burkinabè, frontalières au Mali et au Niger, subit des attaques terroristes qui obligent les habitants à fuir pour se mettre à l’abri».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso parle de la situation provoquée par le terrorisme dans la région de l’Est où, depuis le 7 mars 2019 et cela jusqu’au 20 avril, les habitants sont soumis à un couvre-feu de 19 heures à 6 heures du matin.

Le journal barre à sa Une: «Fada: Vivre sous couvre-feu», soulignant que «l’assouplissement de ce régime qui court désormais de 22 heures à 5 heures du matin, n’a pas pour autant, réglé tous les problèmes».

Dans sa rubrique ‘’Révélations’’, Le Pays, journal privé, titre : «Lutte anti-terroriste : Blaise Compaoré se dit prêt à aider Roch Marc Christian Kaboré».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso est davantage précis lorsqu’il met en exergue : «Lutte contre le terrorisme : Dans une lettre, Blaise se dit disposé à soutenir Roch».

Le même quotidien privé renseigne que le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré soutient la nouvelle dynamique de formation à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).

Pendant ce temps, Le Pays informe que «les Hommes d’affaires burkinabè font désormais partie du corps enseignant» à l’ENAM, avant de relater que dans son processus de formation de ses stagiaires, l’Ecole nationale d’administration et de magistrature veut impliquer les acteurs du secteur privé.

De son côté, Sidwaya affiche à ce propos: «Partenariat public-privé : L’ENAM reconnaissante à huit +professeurs associés+».

Agence d’information du Burkina

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