Burkina Faso-Presse-Revue

Santé et politique dominent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 12 mars 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi, mettent en exergue l’actualité politique nationale, sans oublier des questions liées à la santé, notamment l’épidémie de coronavirus

Le journal privé Aujourd’hui au Faso fait remarquer que le Burkina Faso a besoin d’«une dose de 11 milliards de F CFA pour la riposte au coronavirus».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, renseigne que la Semaine nationale de la culture (SNC), initialement prévue du 28 mars au 4 avril prochain, a été reportée en raison de l’épidémie de Coronavirus.

Le même journal publie «le message du pasteur Karambiri (Mamadou Philippe)» où l’homme de Dieu lance «un appel urgent» aux populations en général et aux adeptes de son église, en particulier,  d’être vigilants et de respecter les consignes médicales afin d’empêcher la propagation de la maladie.

Sidwaya le quotidien national précise qu’en plus de la SNC, les manifestations d’envergure nationale et internationale sont désormais suspendues jusqu’en fin avril, selon le Conseil des ministres tenu la veille à Ouagadougou.

C’est à juste titre que de son côté, Le Pays (Privé) titre: «Coronavirus au Burkina: Les grands évènements reportés», avant d’ajouter que «les contacts physiques (sont désormais) interdits à Kosyam (palais présidentiel, Ndlr)».

En politique, le même quotidien parle de la réconciliation nationale, soulignant que le groupe parlementaire Burkindlim a tenu les 10 et 11 mars 2020 à Ouagadougou,  ses premières journées de l’année en cours.

«Placées sous le thème : +Pour une véritable réconciliation nationale : Quelles perspectives ?, ces journées parlementaires ont permis aux députés de lancer un appel au chef de l’Etat, afin qu’il puisse initier une large consultation inclusive, en vue d’aboutir à une véritable réconciliation nationale», rapporte Le Pays.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga donne la parole au président d’«Agir ensemble pour le Burkina», Boubacar Diallo qui déclare à propos de la présidentielle de 2020, que «Kadré (Désiré Ouédraogo) est le mieux indiqué pour créer la rupture positive».

Sous le titre: «Dialoguer pour sortir de l’impasse», Sidwaya revient sur  la grogne relative l’application de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) sur les primes et indemnités des agents de l’Etat.

Le confrère mentionne que «le samedi 7 mars 2020, le Burkina entier a retenu son souffle» car poursuit Sidwaya, les syndicats ont marché contre l’imposition de l’IUTS aux travailleurs du public.

Pour le journal, «comme toute situation détestable, il va falloir un jour tôt ou tard, que le dialogue prévale entre le gouvernement et les organisations des travailleurs, voire d’autres acteurs afin d’éviter l’asphyxie totale d’un pays à la réputation de syndicats forts».

Et Sidwaya de conclure que «la langue et les dents trouvent toujours solution à leur palabre, sans présager qui est la langue, qui est la dent».

Agence d’information du Burkina

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