Agences de l’eau du Mouhoun et des Cascades

Plaidoyer pour la protection des berges des cours d’eau

L’Organisation non gouvernementale (ONG) Eau vive internationale, en partenariat avec les Agences de l’eau du Mouhoun et des Cascades, a organisé un atelier de plaidoyer sur la protection des berges des cours et points d’eau, au profit d’acteurs des zones de compétences des deux agences. C’était le jeudi 19 mai 2022, à Bobo-Dioulasso.

 

Le consortium composé de l’Organisation non gouvernementale (ONG) Eau vive internationale, de l’Agence de l’eau des Cascades et celle du Mouhoun, a réuni des acteurs locaux venus des zones de compétence des deux agences. C’était à l’occasion d’un atelier qui s’est tenu le jeudi 19 mai 2022, à Bobo-Dioulasso. Etait au centre de cet atelier, la problématique de la protection des berges des cours d’eau et des retenues d’eau. Selon le Directeur programme pays de Eau vives internationale, Dieudonné Bationon, la rencontre s’inscrit dans le cadre du projet « Poursuivre et renforcer l’opérationnalisation de la gestion intégrée des ressources en eau, incluant les droits humains et le genre dans les espaces de compétences des agences de l’eau des Cascades et du Mouhoun au Burkina Faso ».

Les participants, sont notamment issus de Comités villageois de développement (CVD), de Comités d’usagers de l’eau (CUE), des Agences de l’eau du Burkina Faso, de l’administration centrale et du Guichet unique du foncier.

L’atelier, aux yeux de M. Bationon, se veut un plaidoyer auprès des autorités coutumières, des CVD, des CUE, de l’administration, pour que « quelque chose de concret » soit fait pour libérer les berges qui sont fortement occupées par les producteurs. A l’entendre, il est une nécessité de protéger les berges des cours d’eau existantes. « Le Burkina Faso n’a que deux cours d’eau pérennes, le Mouhoun et la Comoé. Mais si nous n’y prenons garde, dans une trentaine d’années, nous risquons de perdre ces cours d’eau », a-t-il lancé.

Les attentes du consortium, selon le Directeur pays, sont entre autres, d’arriver à susciter auprès des différents participants une prise de conscience sur la nécessité de mettre en œuvre des actions pour sauver les cours et les retenues d’eau et avoir un engagement « fort » des parties prenantes sur des éventuelles contributions à atténuer ou enrayer l’occupation des berges. Une autre attente, a poursuivi Dieudonné Bationon, est orientée vers le Guichet unique du foncier.

« Il faut que désormais des actes légaux ne puissent pas être délivrés à des individus occupant des berges », a-t-il souhaité. Plusieurs communications et des échanges directs avec les participants ont ponctué la rencontre. Ils ont porté sur l’état des lieux du phénomène de l’occupation des berges et les conséquences dans l’espace des Agences des cascades et du Mouhoun, le cadre réglementaire en matière d’occupation des berges, le rôle de la police de l’eau et les principales actions entreprises pour lutter contre l’occupation des berges.

Alpha Sékou BARRY

alphasekoubarry@gmail.com

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