Refus de l’aliénation : Le capitaine Ibrahim Traoré ou le cauchemar de l’impérialisme

Ouagadougou, 29 avril 2025 (AIB) – La date du 30 avril 2025 a été choisie par de nombreux citoyens à travers le monde pour manifester leur soutien au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, dans son combat acharné contre toute forme d’aliénation de son pays et de l’Afrique en général. L’AIB revient sur les actions phares menées par le chef de l’État burkinabè depuis son arrivée au pouvoir.

À peine cinq mois après son accession au pouvoir, le 28 février 2023 précisément, le président du Faso donne le ton en dénonçant l’accord d’assistance militaire technique conclu en 1961 avec la France. Il ordonne alors à la partie française de prendre des dispositions en vue du « départ définitif » de tous les personnels militaires présents dans les administrations militaires burkinabè, dans un délai d’un mois.

Bien avant cette dénonciation, en janvier de la même année, le leader charismatique avait déjà contraint 400 militaires français de la « Task Force Sabre », stationnés depuis 2009 à Ouagadougou, à plier bagage.

En août 2023, le gouvernement burkinabè, sous le leadership du capitaine Traoré, a également dénoncé la convention fiscale de non-double imposition signée le 11 août 1965 entre le Burkina Faso et la France.

À l’époque, l’ancien directeur général des impôts du Burkina, Moumouni Lougué, avait souligné que le pays gagnerait énormément à dénoncer cette convention. En effet, toutes les entreprises individuelles et les sociétés ayant leur domicile fiscal en France et effectuant des prestations de services au Burkina Faso échappaient à l’impôt sur le revenu.

Le capitaine Ibrahim Traoré est également l’un des acteurs majeurs de la création de l’Alliance des États du Sahel (AES), un accord militaire d’assistance mutuelle signé le 16 septembre 2023 entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Les trois pays ont, par la suite, institué la Confédération des États du Sahel, le 6 juillet 2024, avant de quitter définitivement la CEDEAO, qu’ils considèrent comme une institution inféodée à l’impérialisme occidental.

Il convient de noter également que, dans le cadre son développement et de la lutte contre le terrorisme, le pays a opté pour une diversification de ses partenariats en se rapprochant notamment de la Russie, de la Türkiye, de la Chine et du Nicaragua.

En un mot, c’est le combat pour la souveraineté et le panafricanisme du Président du Faso qui fâche le conglomérat d’impérialistes aux funestes projets.

Agence d’Information du Burkina

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