Peines perdues, vies perdues: le funeste choix des terroristes, (Point de vue)
Ouagadougou, 1er nov. 2024(AIB)- Instrumentalisés, payés, trompés peut-être, plusieurs centaines de terroristes tombés ce mois d’octobre 2024 dans les régions du Centre-Nord, du Nord, du Centre-Est, de la Boucle du Mouhoun, de l’Est et du Sahel finiront probablement dévorés par des rapaces et d’autres prédateurs des régions sahéliennes et des forêts tropicales. Pourtant ils avaient le choix de déposer les armes et de participer à la marche radieuse du Burkina ou de s’entêter et de mourir comme des animaux sauvages traqués et abattus.
Les dernières attaques ont prouvé, s’il en était encore besoin, la détermination et la bravoure des Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) du Burkina Faso.
En effet, les récentes offensives des Forces combattantes ont été farouches et d’une efficacité extrême, permettant de mettre hors d’état de nuire des hordes de criminels s’en prenant aux paisibles populations désarmées et aux Forces armées.
Alors qu’ils se croyaient en terrain conquis et à l’abri pour mener leurs basses besognes, ils ont découvert la puissance du feu de l’armée burkinabè, du moins pour ceux d’entre eux qui ont eu la chance d’y échapper.
Des forêts de l’Est ont été écumées, les visiteurs indésirables délogés, neutralisés et du matériel récupéré, notamment des armes de guerre avec munitions, engins et d’autres équipements logistiques.
Le temps de l’attentisme est bien révolu, car désormais la traque est menée pour étouffer et réduire à néant toute velléité et menace contre la Nation burkinabè.
Peines perdues, vies perdues pour des terroristes mal inspirés, engagés du mauvais côté dans une guerre dont l’échec le leur est assuré face à un peuple déterminé à se battre et à résister à toutes les adversités pour sauvegarder l’intégrité de son territoire et de son patrimoine.
En regardant ces âmes disparues, jeunes pour la plupart, parties à la fleur de l’âge, on se demande quels peuvent être les mobiles de leurs actes.
Pas évident qu’eux-mêmes en connaissent les raisons réelles et profondes, sinon ils les clameraient haut et fort et les revendiqueraient à chaque opération.
Mais des rêves surréalistes et inavouables ne peuvent se révéler qu’au fond de l’abîme où ces rêves les ont conduits.
Pourtant, ils avaient été prévenus, et le message du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, en début de mois, avait été clair : « Nous combattrons jusqu’à ce qu’ils lèvent le drapeau blanc », car le Burkina Faso est un et indivisible, engagé pour la reconquête totale de son territoire national.
La guerre imposée au pays depuis 2015 a, à bien des égards, suscité des frissons et parfois une fièvre à son paroxysme, mais le pays a toujours résisté et poursuivi sa marche, galvanisé par l’esprit des martyrs et soutenu par toutes les personnes éprises de paix et de justice.
Les criminels de Rambo, Binguimnonguin, Bourasso, Ouanobia, Djibo, Nassougou et d’autres localités n’auront plus la chance de voir cette marche radieuse du Burkina, nouveau maître de son destin.
Quel projet chimérique que de s’engager dans une guerre dont on ne connaît ni les tenants ni les aboutissants ! Quel mérite peut-on tirer en prenant des armes contre ses frères et en mourant finalement comme un animal sauvage traqué et abattu.
Le retour est encore possible, une vie meilleure peut être envisagée pour toutes les personnes désabusées qui ont encore un fond de patriotisme et pour qui la vie humaine a encore du sens.
Pourquoi se sacrifier pour des intérêts inavoués et inavouables, qui ne tiennent nullement compte des vies engagées, et accompagner une recolonisation maquillée et déguisée, hantée surtout par la nostalgie dominatrice de la colonisation ?
Tous les moyens mis à disposition, les technologies, les armes, sont-ils livrés gratuitement ? Oh que nenni !
Les boissons frelatées, les alcools forts aux teneurs inconnues, les produits alimentaires et pharmaceutiques périmés, et tous les produits infects abandonnés ou récupérés après les ratissages des FDS et VDP, ainsi que les témoignages édifiants, ont fini de convaincre quant à la méconnaissance des criminels sur les implications politiques, géopolitiques, stratégiques et économiques de cette guerre injuste et barbare.
Déposer les armes demeure encore une option !
Agence d’information du Burkina