Burkina Faso-Presse-Revue

Lutte contre le terrorisme et ‘’affaire Adama Kanazoé’’, priorisées par la presse burkinabè

Ouagadougou, 1er juil. 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè lus par l’AIB ce mercredi matin, font largement écho de l’actualité marquée par l’’affaire Adama Kanazoé’’, du nom du conseiller spécial du président Kaboré cité dans une affaire de tentative de corruption, sans oublier la lutte contre le terrorisme.

«Lutte contre le terrorisme dans le G5 Sahel: Des +progrès+ pas si visibles que ça !», s’indigne L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Le journal rappelle que  le 13 janvier 2020 à Pau, dans le sud-ouest de la France, les chefs d’Etat des pays membres du G5 Sahel déféraient à la convocation du locataire de l’Elysée, Emmanuel Macron, pour non seulement clarifier leurs positions sur la montée du sentiment antifrançais au sein de leurs populations mais aussi redéfinir leur coopération civilo-militaire.

Et de relever que «six mois donc après, c’est une rencontre sur la consolidation du +sursaut militaire+ enclenché depuis la réunion  Pau qui s’est tenue hier mardi 30 juin 2020 à Nouakchott.

A en croire l’Observateur Paalga, la rencontre de la capitale mauritanienne s’est déroulée en présence des chefs d’Etat du G5 Sahel, de leur homologue français, du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, de la secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, du Premier ministre espagnol, Pedro Sanshez.

De son côté, Sidwaya le quotidien national, à travers sa rubrique ‘’Mercure’’ se demande: «G5 Sahel: Le sommet de l’action ?».

Quant à Aujourd’hui au Faso (privé), il arbore: «Sommet France-G5 Sahel de Nouakchott: Après les palabres, retour au front», soulignant que «Nouakchott II, 6 mois après Pau peut se satisfaire d’éclaircies militaires, dues à Barkhane et tempérées par des supposés crimes de guerres».

L’éditorialiste du journal conclut par  la conviction que «la lutte contre le terrorisme au Sahel sera forcément chronophage».

En politique Aujourd’hui au Faso revient sur l’affaire Adama Kanazoé, du nom du conseiller spécial du président du Faso cité dans une affaire de tentative de corruption, titrant: «L’opposition demande à la justice de s’autosaisir».

Selon le confrère, le sujet a été évoqué, hier mardi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse animée par des représentants de partis affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

A ce propos, Le Quotidien (journal privé) affiche: «Affaire marché de pites rurale dans la région du Centre-nord: Le CFOP demande l’arrestation de Adama Kanazoé, conseiller spécial du président du Faso».

Pour sa part, Sidwaya mentionne que lors de cette sortie de l’opposition, l’on a aussi évoqué la «polémique, née au lendemain de la cérémonie de remise des 300 ambulances aux communes».

«Selon le président de l’Union pour la renaissance démocratique/ Mouvement sankariste (URD/MS), Alphonse Marie Ouédraogo, l’achat des ambulances est une bonne chose, mais des tentatives de récupération malsaine et des scandales de corruption ont souillé la noblesse de l’initiative», rapporte le quotidien national.

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga résume à travers le titre:  «Affaires 300 ambulances, Adama Kanazoé et les 30 millions: Le CFOP crie au pillage à grande échelle des ressources par le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr)».

Agence d’information du Burkina

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