Burkina-Presse-Revue

L’indignation à la Une des quotidiens burkinabè suite à la tuerie de Solhan

Ouagadougou, 7 juin 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè parvenus à l’AIB ce lundi matin, commentent largement l’actualité marquée par l’attaque terroriste survenue à Solhan, dans la région du Sahel, deux jours plus tôt et ayant occasionné plusieurs morts.

«Tuerie de Solhan : Inadmissible et inacceptable !», s’indigne L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso qui parle de plus de 160 personnes tuées, une quarantaine d’autres blessées et de nombreux déplacés.

A en croire le journal, il s’agit de la plus grande tuerie meurtrière que le Burkina Faso ait connue depuis les attaques terroriste en 2015.

Pour marquer la profondeur de l’émotion, le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga se permet d’arborer un seul titre à sa première page sur un fond noir : «Solhan».

Le journal consacre son ‘’Commentons l’évènement’’ à cette actualité sous le titre : «160 morts dans une attaque terroriste : Nos cœurs saignent pour Solhan».

A travers sa ‘’Contre-analyse’’, le quotidien privé Le Pays, en guise de titre, mentionne : «Carnage à Solhan au Burkina : Un drame qui interroge !».

Dans son commentaire, le journal se demande «comment sont-ils arrivés à concrétiser leur funeste dessein ?».

Aujourd’hui au Faso, de son côté, met en exergue : «Plus d’une centaine de civils tués au Burkina Faso : Monstrueuse abjection à Solhan», là où Le Quotidien laisse lire : «Attaque terroriste à Solhan/Yagha : Le CFOP (Chef de file de l’opposition politique, Ndlr) exige la démission du Premier ministre et du ministre de la Défense».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya affiche le message du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré qui déclare que «nous devons restés unis et soudés contre ces forces obscurantistes».

Le même journal parle de «l’indignation de la classe politique», publiant des réactions de partis politiques relatives aux évènements de Solhan.

Dans son éditorial, Sidwaya estime qu’il faut aller «au-delà du ressentiment», soulignant que «l’innommable s’est produit à Solhan, localité située à une dizaine de kilomètres de Sebba, la capitale provinciale du Yagha dans le Sahel».

De l’avis de l’éditorialiste, «frappés dans leur chair et dans leur esprit depuis bientôt six ans dans ce qu’il est convenu d’appeler les attaques terroristes, les Burkinabè, à l’unisson, se doivent surtout de relever promptement la tête après cet énième coup de boutoir qui a attiré, en quelques heures, des réactions accusatoires, courroucées, désabusées, voire hystériques ».

Dans ses colonnes, Sidwaya rapporte également les témoignages de rescapés au lendemain de l’attaque.

Agence d’information du Burkina

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