Burkina-Constitution-Débat
«Les meilleures constitutions sont rédigées en période de neutralité politique », Constitutionnaliste
Ouagadougou, 29 juillet 2023 (AIB)- Le Vice-président de la Société burkinabè de droit constitutionnel (SBDC), Idrissa Balboné, a indiqué samedi à Ouagadougou, que les meilleures Constitutions sont rédigées en période de neutralité politique, en réponse au débat sur l’élaboration ou non d’une nouvelle Constitution au Burkina Faso.
« Sur la question de la modification ou de l’élaboration d’une nouvelle constitution, au niveau de la SBDC, nous avons une position qui est que les meilleures constitutions se rédigent dans les périodes de neutralité politique », a indiqué le Vice-président de la Société burkinabè de droit constitutionnel (SBDC), Idrissa Balboné.
Selon lui, le Burkina Faso se trouve dans une situation de neutralité politique parce qu’il est difficile de dire qui sera le prochain président du pays.
«Pour nous, c’est un contexte qui est favorable à l’élaboration d’une nouvelle constitution qui ne sera pas influencée par ceux qui nous gouvernent. Puisque, si l’on s’en tient à la charte de la Transition, le chef de l’Etat actuel y compris le président de l’Assemblée législative de Transition ne peut pas être candidats aux prochaines élections », a-t-il insisté.
M. Balboné s’exprimait samedi à Ouagadougou à l’occasion d’une conférence publique organisée par la Société burkinabè de droit constitutionnel (SBDC) sous le thème : «Constitutionnalisme et lutte contre le terrorisme au Burkina Faso».
Cette conférence est le fruit d’une collaboration entre la SBDC et le National democratic Institute (NDI), dans le cadre d’un projet baptisé : «Rebâtir l’Etat de droit et la démocratie dans le contexte de la crise sécuritaire au Burkina Faso».
Selon le Vice-président de la SBDC, l’objectif est de susciter la réflexion et de faire des propositions dans le sens d’un retour à un ordre constitutionnel normal dans la paix et la stabilité.
Selon lui, la crise sécuritaire que vit le Burkina Faso a eu des conséquences notamment l’instabilité politique. Pour le constitutionnaliste, Il s’agit pour les panelistes mais également pour les participants de faire des propositions de sortie de crise.
Agence d’Information du Burkina
Dnk/ata
Photo Idrissa Balboné: Archive burkina24.com
