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Les banques africaines perpétuent souvent un modèle colonial selon l’analyste Travaly

Ouagadougou, 12 sept. 2024 (AIB) – Le modèle de financement des économies en Afrique par les banques, surtout en milieu francophone, perpétue un modèle colonial, selon Cheick Travaly, un administrateur indépendant.

Les secteurs les plus dynamiques dans les économies africaines concernent surtout les petites ou moyennes entreprises et petites et ou moyennes industries (PME, PMI) et le secteur informel. Pourtant ces secteurs ne sont pas financés de manière adéquate par le système bancaire regret l’ancien dirigeant de banque.

L’une des raisons fondamentales se justifie par la faite que les banques qui existaient à l’époque coloniale, finançaient essentiellement les économies de rente, les produits de rente, les cultures de rente, et dans une autre mesure, les matières premières non transformées. De ce fait après les indépendances, les grandes banques que nous avons sont les émanations de ces banques coloniales. Donc elles ont perpétué le système lance Cheick Travaly co-fondateur de l’initiative panafricaine Manssah.
«Prenez le Sénégal, Arachide, financé sans problème par les banques coloniales. Prenez la Côte d’Ivoire, café cacao, financé sans problème par les banques coloniales, etc. Sortant même de notre espace, je prends le Congo, financé par les banques coloniales, le cuivre» a précisé Monsieur Travaly.
Le manque d’états financiers et de garantie sont également des facteurs qui sont avancés par les banques commerciales pour ne pas optimiser le finacement des PME et PMI.
« Donc, pour moi, en tant que banque commerciale, nous faillissions à une partie de notre mission, qui est le financement de l’économie » s’est offusqué l’ancien patron de banque

Un autre aspect non moindre qui ressort, c’est l’alignement ou l’absence d’alignement, entre les stratégies de certains groupes bancaires et les priorités des économies des pays africains.
Certaines institutions financières sont aptes à financer les grandes entreprises, les multinationales de préférence, les État ou démembrements étatiques et non les PME, PMI et le secteur informel. Dans cette situation, il est tres difficile de promouvoir l’inclusion financière.

Agence d’Information du Burkina
IK/ck
Manssah

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