L’ABNORM échange sur les procédures de contrôle et les normes de qualité des huiles alimentaires et du pain

Bobo-Dioulasso, 4 avril 2025(AIB)-L’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) a tenu mercredi et jeudi, deux ateliers d’information et de sensibilisation à l’endroit des huiliers de des boulangers de la ville de Sya sur les bonnes pratiques de contrôle et d’hygiène. 

Responsables et techniciens des huileries de la ville de Bobo-Dioulasso sont en conclave à l’initiative de l’ABNORM. Le temps d’une journée (2 avril 2025), ces acteurs des huileries sont à l’école des bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication de l’huile alimentaire, ainsi que sur l’importance de sa certification et les procédures d’obtention de l’autorisation de mise à la consommation.

Selon Habraham Somda, directeur général de l’ABNORM, les avantages d’une telle activité sont multiples, aussi bien pour les producteurs d’huile alimentaire que pour les consommateurs.

Ces derniers bénéficieront d’une huile de qualité, et les producteurs pourront l’exporter partout en Afrique grâce à l’existence de la ZLECAf, la Zone de libre-échange continentale africaine.

À cet effet, deux communications devraient ponctuer cet atelier. La première est relative aux procédures d’obtention de l’autorisation de mise à la consommation.

Après production, Habraham Somda affirme que les huiliers ont besoin de cette autorisation avant de mettre leur produit à la disposition des consommateurs.

La deuxième communication porte sur la normalisation et la certification de l’huile alimentaire, plus précisément sur « les normes à respecter dans le cadre de la production et de la commercialisation de cette huile. Puis montrer la nécessité d’aller vers la certification, qui donne une reconnaissance au niveau international », ajoute le directeur général de l’ABNORM.

Il rassure également que les huiliers sont dans un processus d’amélioration continue de leur produit, car à ce jour, toutes les demandes d’autorisation de mise à la consommation reçues par l’ABNORM ont été validées.

Cette rencontre était attendue par les acteurs des huileries de Bobo-Dioulasso, en témoigne la forte mobilisation à l’appel de l’ABNORM.

Pour le président du conseil d’administration (PCA) de la Grappe Huilerie de Bobo-Dioulasso, Sory Sanogo, quand on parle d’huile, on fait allusion à un produit de grande consommation.

À l’entendre, mettre à disposition ce produit en qualité est plus qu’une nécessité pour la santé des populations, et c’est là qu’intervient l’ABNORM. C’est donc un mariage parfait entre ces deux structures qui doivent toujours cheminer ensemble, insiste le PCA de la Grappe Huilerie de Bobo-Dioulasso.

Les boulangers s’engagent à produire du pain de qualité

Parce qu’avec la ZLECAf, « nous serons en concurrence avec d’autres producteurs d’huile dans différents pays d’Afrique. Si nous n’avons pas l’accompagnement de l’ABNORM, je pense que nous ne serons pas dans cette compétition », se convainc Sory Sanogo.

À ce propos, l’un des objectifs clés de l’ABNORM est de couvrir tous les secteurs prioritaires du Burkina Faso en matière de normalisation, notamment les secteurs de l’alimentation, de l’électrotechnique, de l’environnement, du bâtiment et du génie civil.

Le lendemain 3 avril 2025, c’était au tour des boulangers d’être sensibilisés lors d’un second atelier.

Présidé par le directeur régional des hauts bassins de l’ABNORM, Sidnoma Prosper Ouédraogo, la session a permis de présenter l’ABNORM et de revenir sur les bonnes pratiques d’hygiène dans les industries agroalimentaire.

Les communications ont insisté sur les exigences métrologiques du poids du pain  ainsi que la Normalisation et Certification HACCP.

Le président de la Fédération des boulangers du Grand Ouest, Moumini Ouédraogo, a indiqué que cet atelier est le bienvenu car selon lui, beaucoup d’acteurs ignorent le contenu des textes.

D’après lui, la session va également permettre de corriger les imperfections et les lacunes des uns et des autres.

A l’issue de cette rencontre, les boulangers du Grand Ouest vont désormais produire du pain de qualité respectant les normes de poids et d’hygiène, a assuré Moumini Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina
ES/ata

1 COMMENTAIRE

  1. Vous devez venir à Ouagadougou pour faire ce contrôle chez les producteurs d’huile de coton, puisque plusieurs n’ ont pas de filtre sur leurs raffinerie. Et aussi l’huile est mal raffiné de plus on arrive pas à le consommer à Ouaga mais pourtant ça part dans des villages.
    Vous voyez combien de personnes cela peut exterminer ??.
    Malgré ce désordre,de faux laboratins passent dans ces usines pour donner de faux analyses et prennent de l’ argent.
    Un contrôle de rigueur doit être faite par les autorités compétentes en la matière.

Répondre à Attiogbe ShérifAnnuler la réponse.