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 La planification familiale constitue un moyen de développement du Burkina (formateur)

Ouagadougou, 8 nov. 2019 (AIB) – Le conseiller des affaires économiques de la direction des politiques de population, au ministère en charge de l’Economie, Issiaka Daboné, a affirmé jeudi, que le Burkina Faso doit s’investir davantage dans la planification familiale (PF) afin d’amorcer son développement économique de son  capital humain.

«La planification familiale constitue un élément essentiel pour accélérer la transition démographique (stable) et la croissance économique du Burkina Faso», a indiqué le formateur et conseiller des affaires économiques, Issiaka Daboné.

M. Daboné qui s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion d’un atelier de formation des journalistes sur la contraception initiée par l’Association des journalistes et communicateurs en population et développement au Burkina Faso (AJCPD/BF).

Cette formation intitulée «le journalisme numérique au service de la planification et du développement» est soutenue par le Partenaire technique et financier (PTF) Médecin du monde France et vise à promouvoir  l’offre de la PF Burkina Faso.

D’après lui, s’investir dans la PF, c’est opter pour le développement du pays et penser aux futures générations du pays.

A l’en croire, le Burkina Faso a un déficit de 1121 milliards de FCFA, soit 18% du Produit intérieur brut (PIB) qui s’explique par l’insuffisance d’une politique de la mise en œuvre de la PF.

«La situation est  très criarde  au Burkina Faso et il faut  pratiquer la PF pour le bien-être des citoyens», a- t-il confié.

Le formateur a signalé qu’avec  la PF, le pays pourra éviter 28 millions de naissances en 2050, toute chose qui va permettre  de maitriser le taux de fécondité pour un développement harmonieux du Burkina.

Issiaka Daboné s’est appesanti sur la Thaïlande, un exemple en matière de  PF dans le monde dont le Burkina Faso devrait emboiter les pas pour prétendre à un «décollage» dans les années à venir.

De son avis, l’amélioration les conditions de vie passe nécessairement  par la PF d’où une urgence pour sa promotion sur toute l’étendue du territoire national.

«Selon les chiffres du ministère, 7000 cas de grossesses scolaires ont été  enregistrés en 2018 dans notre pays», a-t-il ajouté.

La gynécologue obstricienne au Centre hospitalier universitaire- Yalgado Ouédraogo (CHU-YO), Dr Eliane Kanyala/Kaboré a indiqué que l’atelier de formation de l’AJCPD/BF a pour but  d’outiller les journalistes  sur la contraception afin qu’ils soient des relais auprès des populations.

Mme Kaboré a,  à cet effet, expliqué les avantages,  les cibles, les différentes méthodes contraceptives  telles que les injections, les préservatifs masculins et féminins, les implants, les stérilets, les méthodes naturelles (coït interrompu) et les défis de la PF au Burkina.

Elle a enfin,  échangé avec les hommes et femmes des médias sur la stérilisation masculine (vasectomie) et de la ligature des trompes chez les femmes (stérilisation féminine).

Agence d’information du Burkina

NO/ak

 

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